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Les joueurs de cricket renforcent la sensibilisation au VIH lors du Championnat mondial de l’ICC Twenty20

07 mai 2010

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Alors que le Championnat du monde Twenty20 se tient à la Barbade, des joueurs de cricket de haut niveau comme Graeme Smith, Kumar Sangakkara, Mahendra Singh Dhoni et les joueuses de l’équipe de Stafanie Taylor ont pris de leur temps pour apporter leur soutien à la riposte mondiale du cricket contre le VIH.

Le partenariat Think Wise a organisé une série d’activités communautaires à l’occasion de ce tournoi. Le capitaine de l’équipe du Sri Lanka, Kumar Sangakkara, s’est ainsi rendu dans une école de la Barbade pour animer une session de prévention contre le VIH et l’équipe de l’Inde a accueilli des groupes communautaires pour des séances d’entraînement au cricket.

L’équipe d’Afrique du Sud a invité un groupe d’enfants âgés de 12 à 15 ans à venir assister à une séance d’entraînement suivie d’une rencontre de questions-réponses de 15 minutes avec le capitaine Graeme Smith. Les enfants ont ensuite montré leurs connaissances en cricket à Rob Walter, l’entraîneur de l’équipe sud-africaine.

Stafanie Taylor et Stacy-Ann King, qui appartiennent toutes les deux à l’équipe féminine de cricket des Antilles anglophones, ont visité le Projet Viola à Saint-Kitts, un projet qui assure, à l’école, des services et un soutien aux mères adolescentes.

Think Wise est un programme-partenariat qui unit l’ONUSIDA, le Conseil international du cricket, l’UNICEF et l’Initiative mondiale « Médias contre sida ». Il entend utiliser le monde du cricket pour aborder les questions clés qui ont trait au sida et encourager les enfants et les jeunes adultes à prendre des décisions informées contre le virus.

Le travail de mobilisation, que ce partenariat mène avec l’aide de joueurs de cricket de niveau international, permet la diffusion d’informations essentielles sur le VIH par des messages d’intérêt public, des publications sur les événements et des annonces en ligne affichées aux niveaux international, régional et national. Le partenariat fournit aussi des informations sur l’épidémie de sida aux jeunes, aux volontaires, aux entraîneurs, aux commentateurs et aux responsables radio et télévision.

Graeme Smith a déclaré à propos de cette campagne : « En tant que champion participant à Think Wise, je crois qu’il est très important que ma notoriété serve à encourager les jeunes gens à ne pas s’exposer au VIH ».

« Lorsque j’ai eu la chance de rencontrer des jeunes de la région, j’ai pu apprécier le travail important que les organisations comme l’ONUSIDA et l’UNICEF mènent, en coopération avec des organismes locaux, pour instruire les jeunes des Caraïbes sur le VIH », a-t-il ajouté.

Le Représentant de l’UNICEF pour la Barbade et les Caraïbes orientales, Tom Olsen, a précisé : « Nous sommes extrêmement fiers de ce partenariat et nous y tenons beaucoup. Nous parlons beaucoup du rôle du sport dans le développement et nous savons qu’il peut grandement contribuer à changer positivement les comportements ».

Le capitaine de l’équipe du Sri Lanka, Kumar Sangakkara, a indiqué : « Nous espérons que de nouveaux joueurs et de nouveaux arbitres vont rejoindre à l’avenir ce projet et nous permettre de continuer à diffuser des informations ».

La campagne d’annonces d’intérêt général du Partenariat des médias caraïbes sur le VIH/sida, qui met en scène Stafanie Taylor et plus autres célébrités des Caraïbes, est aussi projetée sur grand écran lors des matches et communiquée par les diffuseurs du Partenariat dans l’ensemble de la région.

Des places ont été données à des groupes issus de communautés locales qui mènent des programmes de prévention contre le VIH. Les arbitres arborent le logo de Think Wise sur leurs maillots et les joueurs porteront des rubans rouges lors des demi-finales, et lors de la finale du 16 mai, en soutien aux personnes vivant avec le VIH.

Le partenariat entre l’ONUSIDA et l’ICC a débuté en septembre 2003 lorsque tous deux ont fait équipe pour diffuser des messages de prévention contre le VIH auprès des jeunes vivant dans les pays où se pratique le cricket. L’UNICEF a rejoint le partenariat en 2006, lequel soutient aujourd’hui la campagne « Unissons-nous pour les enfants contre le sida ».

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Des chefs religieux chrétiens lancent une alliance pour la riposte au sida en Papouasie-Nouvelle-Guinée

07 mai 2010

20100507_PNG_leaders_200.jpgSon Excellence le Gouverneur général de Papouasie-Nouvelle-Guinée et Grand chef Sir Paulius Matane (assis à gauche) et l'archevêque John Ribat (assis à droite), chef de l'Eglise catholique de Papouasie-Nouvelle-Guinée et président de l'Alliance accompagnés des dirigeants religieux qui ont signé la déclaration d'engagement. 5 mai 2010, Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Les dirigeants religieux de 19 confessions chrétiennes de Papouasie-Nouvelle-Guinée se sont réunis pour lancer la Christian Leaders Alliance, un réseau chrétien qui veut s'employer à fournir une riposte efficace au sida dans le pays. Cet événement a compté sur la participation de représentants de la société civile, y compris des personnes vivant avec le VIH, de groupes religieux, de donateurs et de partenaires de la riposte nationale.

« Ceci marque un tournant dans la riposte nationale au sida. Voir des dirigeants religieux chrétiens unir leurs efforts pour s'attaquer à la problématique du sida est une étape décisive, une source d'inspiration pour l'ensemble de la communauté impliquée dans la riposte au sida en Papouasie-Nouvelle-Guinée » a déclaré Tim Rwabuhemba, coordinateur de l'ONUSIDA dans le pays.

À l'occasion de cet événement, les dirigeants religieux ont signé une déclaration d'engagement pour marquer leur promesse de renverser le cours de l'épidémie dans le pays. La déclaration reprend les différentes façons dont l'Église chrétienne peut jouer un rôle déterminant pour aider le pays à maîtriser l'épidémie.

Ceci marque un tournant dans la riposte nationale au sida. Voir des dirigeants religieux chrétiens qui unissent leurs efforts pour s'attaquer à la problématique du sida est une étape décisive, une source d'inspiration pour l'ensemble de la communauté impliquée dans la riposte au sida en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Tim Rwabuhemba, coordinateur de l'ONUSIDA dans le pays.

« Le lancement et la signature de cette déclaration d'engagement est un événement historique majeur » a déclaré Son Excellence le Gouverneur général de Papouasie-Nouvelle-Guinée et Grand chef Sir Paulius Matane lors de son discours d'ouverture pour marquer le lancement de l'alliance. Sir Paulius Matane a salué les dirigeants religieux pour avoir « adopté des mesures franches, fortes et courageuses contre un adversaire aussi redoutable que le VIH ».

Cette nouvelle alliance vise à partager les connaissances, la compréhension et les expériences de différentes communautés afin d'unir les efforts en faveur d'une riposte plus efficace et globale au VIH. La signature de cet accord par les dirigeants religieux marque la volonté de fonder une nouvelle culture de coopération oecuménique qui respecte l'unicité des traditions respectives tout en mettant l'accent sur les valeurs partagées de la dignité humaine et des droits de l'homme.

Les dirigeants religieux se sont engagés, entre autres, à s'attaquer aux normes et pratiques sociales, religieuses, culturelles et politiques qui perpétuent la stigmatisation et la discrimination. À cette fin, ils ont accepté d'utiliser l'infrastructure et les réseaux de communication existant au sein de leur communauté religieuse afin de diffuser des informations exactes sur le VIH au niveau de la prévention, de la prise en charge, du traitement et de l'assistance.

« Nous nous engageons à faire plus. Nous n'épargnerons aucun effort pour briser le silence sur le VIH » a déclaré l'archevêque John Ribat, chef de l'Église catholique en Papouasie-Nouvelle-Guinée et président de l'Alliance.

Sir Peter Barter, président du Conseil national de lutte contre le SIDA, a remarqué que les Églises de Papouasie-Nouvelle-Guinée étaient les acteurs « possédant le plus grand potentiel pour prévenir la diffusion du VIH dans le pays. Et ce, parce que les Églises ont gagné la confiance des communautés touchées. »

La Papouasie-Nouvelle-Guinée représente la part la plus importante de cas de VIH dans la région Pacifique. Cette part a suivi une croissance exponentielle pour passer de 21 % pour la période 1984 à 1989 à plus de 99 % en 2008. Le total des cas signalés en Papouasie-Nouvelle-Guinée est de  28 294, mais selon l'ONUSIDA,  54 000 personnes seraient infectées. Selon les estimations, d'ici 2012, le taux de prévalence nationale en Papouasie-Nouvelle-Guinée sera de 5,07 % et 208 714 personnes auront été infectées par le VIH.

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La Banque mondiale met ses données sur le développement en libre accès

06 mai 2010

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La Banque mondiale a pris l’initiative de rendre son vaste catalogue de données sur le développement accessible à tous gratuitement.

La Banque mondiale a pris l’initiative sans précédent de rendre son vaste catalogue de données sur le développement accessible à tous gratuitement. A partir d’aujourd’hui, plus de deux mille indicateurs sur la santé, l’activité économique, le développement humain, la finance et le commerce pourront être consultés via un nouveau site Web, donnees.banquemondiale.org. Jusqu’ici, ces données étaient généralement réservées aux seuls abonnés payants.

Cette décision s’inscrit dans un effort plus général de la Banque mondiale pour élargir l’accès à l’information et l’institution espère que cette nouvelle ressource, disponible en arabe, en anglais, en français et en espagnol, attirera des utilisateurs variés – des chercheurs aux journalistes en passant par les entrepreneurs et les écoliers.

La Banque mondiale entend toucher de nouveaux publics et susciter un engagement plus fort à l’égard des problèmes de développement. Soucieuse de diffuser ses informations aussi largement que possible, elle a noué un partenariat avec Google en vue de rendre une quarantaine d’indicateurs de développement plus facilement accessibles via le moteur de recherche.

« Il est important de rendre les données et le savoir de la Banque mondiale disponibles à tous », a indiqué Robert B. Zoellick, le Président de la Banque mondiale. « Les statistiques racontent l’histoire des personnes vivant dans les pays en développement et les pays émergents, et elles peuvent donc jouer un rôle important dans la lutte contre la pauvreté. »

La Banque souhaite vivement que cette initiative alimente la discussion, stimule la demande de données et conduise à l’élaboration de politiques plus pertinentes dans des domaines comme la réduction de la pauvreté et la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement. Cette décision pourrait aussi encourager un plus grand nombre de personnes à s’intéresser au développement.

Selon Aleem Walji, directeur de la nouvelle pratique sur l’innovation de l’Institut de la Banque mondiale, « l’accès libre et gratuit aux données permettra aux citoyens de s’impliquer plus directement dans le processus de développement ».

Conçu pour une navigation aisée, convivial et interactif, le site rassemble des données sur plus de 200 pays et ses visiteurs pourront télécharger des jeux complets de données sur le pays de leur choix. Les informations proviennent de sources variées comme les 186 Etats membres de l’institution, ses partenaires des secteurs public et privé et plus de 30 agences internationales. Le site utilise les données de plusieurs organisations des Nations Unies et sa section très complète consacrée à la santé, par exemple, s’appuie sur des informations de l’ONUSIDA, de la Division de la population des Nations Unies, de l’Organisation mondiale de la Santé et du Fonds des Nations Unies pour l’enfance, entre autres.

La nouvelle politique d’accès libre aux données de l’agence a été bien accueillie par les chercheurs et les professionnels du développement. Sabina Alkire, directrice de l’Oxford Poverty and Human Development Initiative, espère qu’elle entraînera des actualisations plus fréquentes des données sur la pauvreté et stimulera l’innovation.

« Plus les visiteurs du site pourront accéder aux données, et plus ils pourront réellement interagir avec elles, y réfléchir, les assimiler et mener des expériences. La valeur intrinsèque de cette démarche est appréciable car vous libérez la créativité de nombreux esprits et vous favorisez la création, l’innovation et l’expérimentation avec les données, ce qui pourrait amener à des analyses plus intéressantes. »

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Joint Mission to Mali Concludes

06 mai 2010

20100506_president_mali_200.jpg(L to R) UNDP Administrator Helen Clark, UNAIDS Executive Director Michel Sidibé, President of Mali Amadou Toumani Touré. 4 May 2010. Credit: UNDP

On the fourth and final day of their official visit to Mali, UNDP Administrator Helen Clark and UNAIDS Executive Director Michel Sidibé commended President Amadou Toumani Touré on achievements in the country’s AIDS response and said that Mali had set an example for other countries in the region to follow.

According to government estimates, about 27 000 people were receiving antiretroviral treatment in 2009, representing more than 80% of those in need. HIV prevalence in Mali declined from about 1.7% in 2001 to 1.3 % in 2006.

“I want to congratulate President Touré for leading Mali's success in the national AIDS response," said Ms Clark, in a meeting with the Malian Head of State. "These results are remarkable.”

Mr Touré, who has served as President since 2002, is Chair of Mali’s National AIDS Committee, an organization that coordinates the country’s AIDS programme. He said the Committee had succeeded in uniting all sectors in the country, including all levels of government and civil society. However, he underscored the importance of remaining vigilant in the national HIV response: “AIDS is like a boxing match. We can never let down our guard,” he said.

Mali needs to build on its success by redoubling efforts to ensure an HIV-free generation.

UNAIDS Executive Director Michel Sidibé

During the visit, Mr Sidibé reiterated his call for the elimination of mother-to-child transmission of HIV: “Mali needs to build on its success by redoubling efforts to ensure an HIV-free generation.” An estimated 12% of pregnant women in Mali received an HIV test in 2008 and, that same year, only 18% of infants born to HIV-positive women were given ARV prophylaxis to prevent mother-to-child transmission.

Ms Clark and Mr Sidibé began their mission in the ancient city of Timbuktu, where they visited Groupe d'Appui à la Formation de Base (GAFB), a local civil society organization that provides HIV prevention through innovative peer education programmes among vulnerable populations, including uniformed services, youth, and domestic workers.

“Twenty years ago when I was Minister of Health in my own county, we had the same chance that you have today in this region to stop the epidemic in its tracks,” said Ms Clark, a native of New Zealand. “We were successful because we had a very inclusive approach. Mali should be the example for other countries in Africa on how to halt the HIV epidemic."

GAFB is working to give people a voice and help the most marginalized members of society, said Mr Sidibé. "This organization is showing that we can end the HIV epidemic by focusing on those that are most vulnerable," he added.

GAFB started its activities with the support of a World Bank grant, and continues to expand its services through resources from the Global Fund. In January 2010, the Global Fund awarded Mali a two-year grant of US $43 million to intensify HIV prevention, treatment, care and support across the country.

Joint Mission to Mali Concludes

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Réunion de partenaires engagés contre la tuberculose au Vietnam

04 mai 2010

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L’un des 10 domaines prioritaires présentés dans le Cadre de résultats de l’ONUSIDA pour la période 2009-2011 porte sur la prévention contre la tuberculose parmi les personnes vivant avec le VIH. Photo: ONUSIDA/P.Virot

La 18ème réunion du Conseil de coordination du Partenariat Halte à la tuberculose se tient les 4 et 5 mai 2010 à Hanoï, au Vietnam. Des représentants de l’ONUSIDA et du Partenariat sont ainsi réunis pour renforcer leur riposte conjointe à la co-infection du VIH et de la tuberculose et s’entendre sur un programme visant à réduire de moitié le nombre des décès dus à la tuberculose parmi les personnes vivant avec le VIH à l’horizon 2015.

« Un décès dû au sida sur quatre est lié à la tuberculose. Ce programme constitue un jalon important pour mettre fin aux décès dus à la tuberculose des personnes vivant avec le VIH. La tuberculose peut en effet être évitée et guérie », a fait remarquer le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Paul De Lay.

Une personne vivant avec le VIH meurt de la tuberculose toutes les trois minutes. Les taux de mortalité ont flambé au cours des dix dernières années (atteignant le seuil de 500 000 par an). Et l’émergence de souches pharmacorésistantes chez la tuberculose menace d’un danger mortel les populations soumises à des taux élevés d’infection au VIH.

L’un des 10 domaines prioritaires présentés dans le Cadre de résultats de l’ONUSIDA pour la période 2009-2011 porte sur la prévention contre la tuberculose parmi les personnes vivant avec le VIH. L’ONUSIDA espère parvenir à cet objectif en assurant l’intégration et l’efficacité des services en charge du VIH et de la tuberculose et en apportant un soutien nutritionnel dans tous les cas de figure.

L’accès universel et les buts des OMD relatifs au VIH et à la tuberculose seront difficiles – voire impossibles – à atteindre si une attention accrue n’est pas portée aux groupes marginalisés et vulnérables comme les prisonniers, les consommateurs de drogues, les femmes, les migrants. Il est de même indispensable de mieux axer sur les droits de l’homme les approches suivies afin qu’elles assurent l’équité lors de l’accès aux services et de la réduction des risques.

Une grande variété de participants sont attendus à cette réunion, notamment les Ministres de la Santé du Vietnam, de l’Afrique du Sud et du Myanmar, le Directeur régional de l’Organisation mondiale de la Santé pour le Pacifique occidental et de hauts représentants de l’ONUSIDA, du Partenariat Halte à la tuberculose et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Leurs discussions porteront notamment sur une présentation générale de l’épidémie de tuberculose au Vietnam et dans la région du Pacifique occidental et sur un examen des progrès réalisés dans l’élaboration de nouveaux médicaments, dépistages et vaccins contre la tuberculose.

La réunion du Conseil vise également à assurer le suivi de la réunion ministérielle de Beijing d’avril 2009. Lors de cette rencontre, des ministres de pays fortement touchés par la tuberculose multirésistante (tuberculose MDR) et la tuberculose ultrarésistante (tuberculose XDR) se sont penchés sur la réduction du terrible danger que pose cette maladie. La 18ème réunion du Conseil de coordination du Partenariat Halte à la tuberculose examinera les progrès réalisés par les pays depuis Beijing et recommandera des actions à même de surmonter les écueils et d’accélérer les efforts.

Le Partenariat Halte à la tuberculose est un programme public-privé majeur pour la santé mondiale. Établi en 2001, il a pour objectif d’éliminer radicalement la tuberculose après avoir réussi à la faire disparaître de la liste des problèmes de santé publique. Il entretient un réseau de plus de 900 organisations internationales, pays, donateurs des secteurs public et privé, organisations gouvernementales et non gouvernementales et particuliers.

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La mission conjointe du PNUD et de l’ONUSIDA au Mali se poursuit

03 mai 2010

20100503_timb_200.jpg(De gauche à droite): Malik Sène, Executive Secretary of NAC; Ben Essayouti, Imam of Timbuktu, UNDP Administrator Helen Clark and UNAIDS Executive Director Michel Sidibé

L’Administrateur du PNUD, Helen Clark, et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, ont entamé leur mission de quatre jours au Mali par la ville antique de Tombouctou où ils ont rencontré le Groupe d’Appui à la Formation de Base (GAFB), une organisation de la société civile locale qui assure une prévention contre le VIH en menant des programmes novateurs d’éducation par les pairs auprès des populations vulnérables, notamment les services en uniforme, la jeunesse et les employés de maison.

« Il y a vingt ans, lorsque j’étais Ministre de la Santé dans mon pays, nous avions les mêmes chances que vous de faire cesser l’épidémie à la racine », a déclaré Mme Clark, qui est de nationalité néo-zélandaise. « Si nous avons réussi, c’est parce que nous avons adopté une approche ouverte à tous. Le Mali doit donner l’exemple aux autres pays d’Afrique en montrant de quelle manière il faut stopper l’épidémie de VIH. »

Cette organisation prouve que nous pouvons faire cesser l’épidémie de VIH en nous concentrant sur ceux qui sont les plus vulnérables.

Michel Sidibé,  Directeur  exécutif de l'ONUSIDA

Michel Sidibé, qui accompagne Helen Clark, a souligné que le rôle du GAFB consistait à faire entendre la voix des personnes et à aider les membres les plus marginalisés de la société. « Cette organisation prouve que nous pouvons faire cesser l’épidémie de VIH en nous concentrant sur ceux qui sont les plus vulnérables », a ajouté M. Sidibé. « C’est un honneur pour moi de me joindre à Helen Clark pour sa première visite au Mali, laquelle démontre clairement l’engagement des Nations Unies à empêcher toute nouvelle infection au VIH. »

Le GAFB a commencé ses activités grâce à une subvention de la Banque mondiale. Il élargit ses services en s’appuyant sur des ressources du Fonds mondial. Il y a quelques semaines, le Fonds mondial a accordé au Mali une subvention sur deux ans de 43 millions de dollars USD pour intensifier la prévention, le traitement, les soins et le soutien contre le VIH dans le pays.

Lors de leurs rencontres avec des personnalités gouvernementales comme le Président Amadou Toumani Touré les 3 et 4 mai, les dirigeants du PNUD et de l’ONUSIDA appelleront à l’accélération de la riposte nationale au sida dans la perspective de 2015, date fixée par la communauté internationale pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le Développement. M. Sidibé appellera également de nouveau à l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Selon les estimations pour 2008, 12 % des femmes enceintes au Mali ont bénéficié d’un dépistage au VIH et seulement 18 % des nourrissons nés de mères séropositives ont reçu des antirétroviraux pour empêcher l’infection au VIH.

Selon les estimations gouvernementales, la prévalence du VIH a reculé au Mali, pour passer d’1,7 % en 2001 à 1,3 % en 2006. Quelque 27 000 personnes bénéficiaient d’un traitement antirétroviral en 2009, ce qui correspond à 80 % des personnes ayant besoin de ce traitement. Les estimations de l’ONUSIDA considèrent que 100 000 personnes vivent actuellement avec le VIH au Mali.

La mission conjointe du PNUD et de l’ONUSIDA au M

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Première mission conjointe au Mali pour le PNUD et l’ONUSIDA

01 mai 2010

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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, et L’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark, pendant la mission conjointe au Mali. 1 mai 2010. Photo:ONUSIDA

L’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark, et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, effectuent actuellement une mission de quatre jours au Mali, laquelle est la première mission conjointe au Mali de ces deux organismes de l’ONU. Mme Clark, qui assure aussi la présidence du Groupe des Nations Unies pour le développement et celle du Comité des organismes coparrainants de l’ONUSIDA (COC), lancera un appel en faveur de l’accélération de la riposte nationale au sida d’ici à 2015, date fixée par la communauté internationale pour la réalisation des Objectifs du millénaire pour le Développement.

Cette mission officielle inclut une visite dans un hôpital de Tombouctou. Mme Clark et M. Sidibé rencontreront à cette occasion des soignants, des représentants de la société civile, des personnes vivant avec le VIH et des parties prenantes engagées dans la riposte au VIH.

Il est également prévu que ces deux hauts responsables rencontrent un certain nombre de personnalités du gouvernement comme le Premier ministre, Modibo Sidibé, et le Président Amadou Toumani Touré.

M. Sidibé réitérera son appel en faveur de la prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Seules 12 % des femmes enceintes ont bénéficié d’un dépistage sur le VIH en 2008 au Mali et seuls 18 % des nourrissons nés de mères séropositives ont reçu des antirétroviraux pour empêcher leur infection au VIH cette année-là.

M. Sidibé réitérera son appel en faveur de la prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Seules 12 % des femmes enceintes ont bénéficié d’un dépistage sur le VIH en 2008 au Mali et seuls 18 % des nourrissons nés de mères séropositives ont reçu des antirétroviraux pour empêcher leur infection au VIH cette année-là.

Le Mali a réalisé, ces dernières années, des progrès considérables dans l’élargissement des services sur le VIH accessibles aux personnes qui en ont besoin. Selon les estimations gouvernementales, la prévalence du VIH au Mali a reculé pour passer d’1,7 % en 2001 à 1,3 % en 2006. En 2009, plus de 80 % des personnes qui avaient besoin d’un traitement (environ 27 000 au total) ont bénéficié d’antirétroviraux. L’ONUSIDA estime que 100 000 personnes vivent actuellement avec le VIH au Mali.

Première mission conjointe au Mali pour le PNUD e

Coparrainants:

PNUD

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Gerry Elsdon, l’avocate internationale pour la cause de la tuberculose, avise l’ONUSIDA de la situation en Afrique du Sud

30 avril 2010

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(de gauche à droite) le Dr Mario Raviglione, Directeur du Département Halte à la tuberculose de l’OMS, Mme Gerry Elsdon, avocate pour la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) en ce qui concerne la tuberculose, M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, et le Dr Marcos Espinal, Secrétaire exécutif du partenariat Halte à la tuberculose. Photo: ONUSIDA

Personnalité très populaire de la télévision sud-africaine, Gerry Elsdon était au sommet de sa carrière professionnelle lorsqu’elle découvrit qu’elle était atteinte de la tuberculose. Vivant dans un quartier très chic de Johannesburg, elle fut choquée de découvrir que le centre de soins antituberculeux le plus proche de son domicile se cachait derrière plusieurs bâtiments, « comme s’il fallait avoir honte d’être tuberculeux ». Cette expérience devait vite la conduire à défendre les droits des personnes affectées par la tuberculose.

Neuf ans plus tard, Gerry Elsdon parle avec force des lacunes qui affectent les services spécialisés dans la tuberculose. Elle a visité le siège du Secrétariat de l’ONUSIDA le 29 avril et participé à une table ronde avec le Dr Mario Raviglione, Directeur du Département Halte à la tuberculose de l’OMS, et le Dr Marcos Espinal, Secrétaire exécutif du partenariat Stop à la tuberculose. La discussion menée avec le personnel était dirigée par M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

Gerry Elsdon se fait aujourd’hui l’avocate de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) pour ce qui concerne la tuberculose tout en servant bénévolement la CHOC Childhood Cancer Foundation (une fondation pour les enfants atteints d’un cancer), l’Othandweni Children’s Home (un foyer pour enfants) et le Lilly MDR-TB Partnership (un partenariat sur la tuberculose-MR).

On estime que la tuberculose, qui est pourtant une maladie curable, est responsable d’un quart des décès des personnes vivant avec le VIH. Si l’on veut réduire la charge de la tuberculose parmi les personnes séropositives, il est important et même essentiel d’accroître le dépistage et le traitement contre la tuberculose de ces personnes en intégrant pleinement les services spécialisés dans la tuberculose et le VIH. Pour Gerry Elsdon, cette approche permettrait de faire un grand pas en avant. Elle a souligné qu’un dispensaire qui permettrait à une personne de bénéficier de services de conseil, d’effectuer un dépistage sur le VIH puis, dans une salle voisine, un dépistage sur la tuberculose, serait d’une très grande utilité.

Selon les estimations pour 2007, il y a eu 1,37 million de nouveaux cas de tuberculose parmi les personnes vivant avec le VIH et la tuberculose a causé la mort de 456 000 personnes. L’une des priorités du Cadre de résultats de l’ONUSIDA pour 2009-2011 porte sur la prévention en faveur des personnes séropositives mortellement atteintes par la tuberculose.

Gerry Elsdon, l’avocate internationale pour la ca

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Présentation du rapport de la Commission sur le sida dans le Pacifique à Suva, aux Fidji

30 avril 2010

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Le Président des Fidji, S.E. M. Ratu Epeli Nailatikau, reçoit le rapport de la Commission sur le sida dans le Pacifique des mains du président de la Commission et Vice-Premier ministre de Samoa, S.E. M. Misa Telefoni Retzlaff, lors de la cérémonie de présentation à Suva, aux Fidji, le 26 avril 2010.

La présentation nationale du rapport de la Commission sur le sida dans le Pacifique, intitulé Turning the Tide: An OPEN Strategy for a response to AIDS in the Pacific (Renverser le cours des choses : Une stratégie ouverte pour la riposte au sida dans le Pacifique), a eu lieu à Suva, aux Fidji, le 26 avril 2010. Le rapport a été présenté à S.E. le Président Ratu Epeli Nailatikau et à des représentants d’organisations régionales du Pacifique par le président de la Commission et Vice-Premier ministre de Samoa, Misa Telefoni Retzlaff.

Officiellement lancé par le Secrétaire général de l’ONU à New York le 2 décembre 2009, ce rapport a également été présenté en Papouasie-Nouvelle-Guinée le 11 mars 2010.

Ce rapport expose les principales difficultés qui entravent la riposte au sida dans le Pacifique et présente les mesures décisives que les pays de la région doivent prendre pour protéger leurs populations, leurs cultures et leurs économies contre le VIH. Il affirme en outre qu’une riposte « à taille unique » ne convient pas à la diversité des nations du Pacifique et que les lois dépassées qui criminalisent l’homosexualité et le commerce du sexe sont un obstacle dans la région.

Le rapport souligne que la vie dans le Pacifique est solidement fondée sur l’unité des familles et les liens humains consolidés par la foi et que tout espoir de faire reculer l’épidémie dépend de la manière dont les ripostes au VIH respecteront ces structures sociales. Il recommande aussi que les personnes vivant avec le VIH s’engagent plus avant dans l’élaboration des politiques et l’application des programmes pour renforcer la riposte au virus.

Dans le cadre des valeurs théologiques de leur foi, les églises, mosquées et temples ont joué et continuent de jouer un rôle de premier plan dans la mise en œuvre des ripostes au VIH dans la région. Ils sont des acteurs majeurs au sein des communautés du Pacifique.

Le Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique, Steve Kraus

Prenant la parole lors de la présentation du rapport aux Fidji, le Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique, Steve Kraus, a souligné que la Commission reconnaissait que, sans l’engagement des communautés religieuses, les ripostes au VIH n’auraient pas été aussi dynamiques qu’elles l’ont été.

« Dans le cadre des valeurs théologiques de leur foi, les églises, mosquées et temples ont joué et continuent de jouer un rôle de premier plan dans la mise en œuvre des ripostes au VIH dans la région. Ils sont des acteurs majeurs au sein des communautés du Pacifique », a déclaré M. Kraus.

M. Kraus a salué les Églises du Pacifique qui sont membres du Conseil mondial des Églises pour le courage et la perspicacité de leur Déclaration de Nadi sur le VIH et l’Église en 2004. Cette déclaration demande pardon pour les discriminations ayant eu lieu contre des personnes vivant avec le VIH et affirme que la communauté des croyants doit jouer un rôle crucial dans la promotion de la compréhension des questions liées au VIH parmi les communautés du Pacifique, en favorisant une meilleure appréhension des messages et valeurs fondamentaux de l’amour et de la compassion.

Les pays du Pacifique

Les pays du Pacifique sont souvent inclus dans les grandes organisations régionales de l’Asie-Pacifique, au sein desquelles les difficultés et besoins des pays plus petits du Pacifique sont éclipsés par l’ampleur des problèmes des pays asiatiques.

Cette réalité en cours dans ces régions a conduit à l’établissement d’une Commission indépendante sur le sida dans le Pacifique en octobre 2007 afin d’examiner l’importance présente de l’épidémie de VIH dans la région.

Dans le Pacifique ont été signalés 29 629 cas de personnes vivant avec le VIH et 5 162 nouveaux diagnostics de VIH en 2008.

Le rapport de la Commission est le premier document à synthétiser les informations régionales et nationales sur l’épidémiologie, les risques, les vulnérabilités, les financements et la coordination de la riposte au sida. La question des droits, de la société civile et de l’impact du sida sur la santé est aussi abordée.

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Conférence internationale sur la réduction des risques à Liverpool

28 avril 2010

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La 21ème conférence internationale « Réduction des Risques 2010 », organisée par l’Association internationale pour la réduction des risques (IHRA), se déroule du 25 au 29 avril 2010 à Liverpool, en Angleterre. Placée sous le thème de la « Réduction des dommages : La prochaine génération », la conférence a attiré quelque 1 400 délégués de 80 pays environ. Ces délégués ont partagé leurs connaissances et leurs contacts tout en promouvant les meilleures pratiques avérées existant dans le domaine de la réduction des risques dus aux drogues et à l’alcool.

Parmi les participants figurent principalement des agents de première ligne, des chercheurs, des décideurs, des hommes politiques, des représentants d’organisations internationales, des personnes consommatrices de drogues et des professionnels de la justice pénale.

Dans un message vidéo présenté lors de la cérémonie d’ouverture, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a instamment appelé à la décriminalisation des consommateurs de drogues et à sa mise en évidence dans toute riposte au VIH visant l’efficacité.

Il a également souligné le fait qu’il reste beaucoup de chemin à parcourir même si les informations scientifiques font état de résultats positifs à propos des programmes de réduction des risques, des politiques menées dans ce domaine et du soutien politique dont il bénéficie.

Une étude récemment publiée par The Lancet a révélé que les consommateurs de drogues injectables n’ont souvent pas accès, ou que très peu accès, à des services sur le VIH complets et informés. Ils ne reçoivent en général que deux seringues avec aiguille par mois et seuls 8 % d’entre eux bénéficient d’une thérapie de substitution des opioïdes.

La conférence accorde une attention particulière à la progression de l’épidémie de VIH en Europe de l’Est et en Asie centrale, laquelle est principalement due aux utilisations dangereuses de drogues injectables. Selon l’ONUSIDA, ce sont les consommateurs de drogues injectables qui sont les plus touchés par l’épidémie qui sévit dans cette région. Il y avait 1,5 million de personnes vivant avec le VIH en 2008 dans cette région, soit une augmentation de deux tiers par rapport à 2001 en termes de nouvelles infections au VIH. Le virus progresse également auprès des partenaires sexuels de ces consommateurs de drogues.

Après un début timide, de nombreux pays de la région ont multiplié leurs efforts en faveur de la réduction des risques. En Ukraine par exemple, où le taux d’infection au VIH est le plus élevé d’Europe, et où un tiers des consommateurs de drogues injectables vivent avec le VIH, l’épidémie du virus s’est stabilisée ces dernières années parmi ces consommateurs de drogues grâce à des mesures de remplacement des aiguilles et seringues et, plus récemment, grâce à des programmes de traitements de substitution aux drogues.

De nombreuses études ont montré que lorsque les consommateurs de drogues peuvent bénéficier de services sur la réduction des risques, ils diminuent leurs échanges d’aiguilles et suivent des thérapies de substitution des opioïdes, lesquelles réduisent la prise de risque et le nombre des décès. Une étude approfondie menée dans plus de 100 villes révèle que lorsque ces services sur la réduction des risques sont accessibles, le taux d’infection du VIH recule de près de 19 % et qu’en revanche, dans le cas contraire, ce chiffre progresse de 8 %.

Pour être efficaces, les approches sur la réduction des risques doivent inclure l’utilisation d’aiguilles propres, les thérapies de substitution des opioïdes (pour les consommateurs d’opiacés) et l’accès aux thérapies antirétrovirales. Elles doivent aussi viser à réduire la transmission du VIH par voie sexuelle aux partenaires des consommateurs de drogues, en promouvant notamment le préservatif.

Cette conférence « Réduction des Risques 2010 » offre des discours-programmes de haut vol, des sessions plénières, des colloques, des ateliers, des séances de formation, des films, des expositions d’affiches, des espaces d’exposition, des réunions latérales, des événements sociaux facilitant le réseautage, ainsi que la présentation annuelle du prix IHRA. Elle a aussi inclus le lancement d’un rapport novateur sur le manque de financements mondiaux en faveur de la réduction des risques liés au VIH, lequel est intitulé « 3 Cents a day is not enough ».

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