
Feature Story
L’ONUSIDA honore les leaders de la riposte chinoise au sida
17 septembre 2008
17 septembre 2008 17 septembre 2008
Trois lauréats on été choisis par le Dr Peter Piot (3ème depuis la gauche) pour leurs contributions exceptionnelles à la riposte au sida. Les trois lauréats sont Li Xiguang (droite), Doyen de l’Ecole de journalisme et de communication de l’Université Tsinghua; Serge Dumont (2ème à droite), Représentant spécial de l’ONUSIDA and Vice président d'Omnicon Group Inc. et Président pour l'Asie et le Pacifique, et Yao Ming, basketteur chinois de niveau international (représenté par son manager sur la photo).
La Chine progresse dans l’expansion de la prévention, du traitement, de la prise en charge et du soutien en matière de VIH, grâce notamment à l’implication des leaders de plusieurs secteurs de la société chinoise dans la riposte au sida.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot va récompenser les contributions de neuf de ces personnes au cours de sa visite officielle en Chine cette semaine (16-19 septembre), en leur remettant le ‘Prix de l’ONUSIDA pour une contribution exceptionnelle à la riposte au sida’.
Les médailles seront décernée à Yao Ming, basketteur chinois de niveau international, Serge Dumont, Représentant spécial de l’ONUSIDA et homme d’affaires, Li Xiguang, Doyen de l’Ecole de journalisme et de communication de l’Université Tsinghua, Li Junru, Vice-président de l’Ecole centrale du Parti, au Docteur Xu Lianzhi de l’hôpital You’an, aux Docteurs Ren Minghui, Hao Yang et Wu Zunyou du Ministère chinois de la santé et à Meng Lin, qui vit avec le VIH et dirige l’organisation ‘Arc d’amour’ qui soutient les personnes vivant avec le VIH.
Les lauréats ont été choisis pour les efforts qu’ils ont déployés en vue d’enrayer la propagation du VIH et d’accroître la prise de conscience de l’épidémie en Chine, où quelque 700 000 people vivent avec le VIH.

Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a prononcé le discours inaugural du nouveau Forum mondial pour la santé de l’université de Tsinghua, Chine.
Le Dr Piot présentera les prix au cours de plusieurs manifestations à Beijing. La première cérémonie a eu lieu le 17 septembre à l’Université Tsinghua, où il a prononcé la conférence inaugurale du nouveau Forum mondial pour la santé de l’université. Plus tard le même jour, le Dr Piot a remis la médaille au Vice-président de l’Ecole centrale du Parti Li Junru, après avoir donné un cours sur le rôle du leadership dans la riposte au sida de la Chine.
Combattre la stigmatisation en Chine, accroître le nombre des partenaires dans la riposte
Yao Ming a été récompensé pour son rôle dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination auxquelles sont confrontées les personnes vivant avec le VIH en Chine. Star de l’Association américaine de basket (NBA), Yao Ming est un très important défenseur des droits des personnes vivant avec le VIH. En 2006, Yao a participé à un message d’intérêt public comportant des messages clés sur la stigmatisation et la discrimination, en collaboration avec l’icône du basket Magic Johnson, lui-même séropositif au VIH. Ce message a été largement diffusé en Chine et utilisé dans la Campagne sur le sida de l’ONUSIDA et du Comité international olympique (CIO). Yao Ming figure également dans la brochure de l’ONUSIDA-CIO qui accompagnait tous les préservatifs distribués dans le cadre de cette campagne au cours des Jeux olympiques de Beijing.
« Je suis très honoré de recevoir cet importante récompense, » a déclaré Yao Ming, qui a accepté son prix en vidéoconférence. « Je suis très heureux de contribuer à la lutte contre le sida car je pense que le sida constitue l’un des plus graves problèmes de notre monde. Nous pouvons et devons tous faire quelque chose pour stopper la propagation du sida et la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH ».
Dans ses remarques concernant l’engagement de l’athlète, le Dr Piot a déclaré, « Je suis enchanté de voir que la riposte au sida bénéficie du soutien crucial à la fois des stars du sport, du monde des affaires, des médias et de l’université. Le sida dépasse largement le cadre de la santé et sans l’aide de champions comme ceux que nous honorons aujourd’hui, nous ne parviendrons pas à enrayer la propagation du sida. »
La prévention du VIH reste une priorité de la riposte au sida de la Chine. Il est crucial de faire passer la bonne information sur la prévention et pour cela, il faut une collaboration encore plus grande de la part des pouvoirs publics et des organisations communautaires comme des entreprises privées et des médias.
Soulignant le rôle du secteur privé, le Représentant spécial de l’ONUSIDA, Serge Dumont a déclaré, « Le monde des affaires peut contribuer au succès de la riposte au sida de multiples manières. En particulier, des approches sensibles sont nécessaires dans de nombreuses régions du monde, afin de contribuer à surmonter les préjugés qui continuent à frapper trop souvent les personnes vivant avec le VIH ».
Une récente enquête financée par l’ONUSIDA a révélé que 65% des adultes participant à l’étude n’étaient pas prêts à vivre dans le même logement qu’une personne vivant avec le VIH et près de 50% continuaient de penser à tort que le VIH pouvait être transmis par la piqûre des moustiques.
Parlant de son prix, le Professeur Li Xiguang a souligné le rôle des médias dans l’éducation sur le sida. « Les journalistes, s’ils communiquent correctement, peuvent faire une importante différence dans la manière qu’ont les gens de penser au sida, » a-t-il affirmé. « Il faut modifier les perceptions erronées en communiquant les bonnes informations de manière intéressante et novatrice. »
Durant toute sa visite en Chine, le Dr Piot a félicité les Chinois pour les efforts et les progrès qu’ils ont accomplis pour combattre le sida, notamment dans les domaines de la prévention du VIH et des traitements antirétroviraux. Mais il a insisté sur le fait que le sida n’était encore stoppé dans aucune partie du monde – y compris la Chine – et a invité les leaders à intensifier leurs efforts en faveur d’un élargissement de la riposte.
L’ONUSIDA honore les leaders de la riposte chinoi
Centre de presse:
Discours du Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Université de Tsinghua, Bâtiment de l'Omnicom, Beijing, Chine (17 septembre 2008) (pdf, 52,2 Kb) (en anglais)
Présentation du Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Université de Tsinghua, Bâtiment Omnicom, Beijing, Chine (17 septembre 2008) (ppt, 2.8 Mb) (en anglais)
Biographies des lauréats du ‘Prix de l’ONUSIDA pour une contribution exceptionnelle à la riposte au sida’ (pdf, 145 Kb) (en anglais)
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Elizabeth Mataka, Envoyée spéciale des Nations Unies pour le sida en Afrique
15 septembre 2008
15 septembre 2008 15 septembre 2008
Elizabeth Mataka – Envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour le VIH/sida en Afrique
Les Envoyés spéciaux du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida sont des personnes spécialement choisies par celui-ci pour contribuer à faire avancer l’action de lutte contre le sida dans les régions qui leur sont attribuées. Dans une série d’entretiens, nous examinons leurs motivations et leur engagement pour que le sida reste une priorité politique essentielle dans leurs régions respectives de responsabilité et d’activité.
Elizabeth Mataka, travailleuse sociale de formation, œuvre dans le domaine du VIH depuis 18 ans. Elle a été nommée Envoyée spéciale pour le sida en Afrique en mai 2007.
Elizabeth Mataka, vous travaillez depuis de nombreuses années dans le domaine du sida. Qu’est-ce qui vous pousse à le faire ?
L’une des choses qui me motive le plus, c’est l’évolution incroyable que j’ai pu observer au cours des années dans l’état de santé des personnes vivant avec le VIH, grâce aux merveilles apportées par les traitements du VIH. Je suis aussi inspirée par l’engagement, la coopération et le soutien de la communauté internationale, de la société civile et des pays qui exécutent des programmes.
Je crois à l’accès universel à la prévention, à la prise en charge, au traitement et au soutien dans le domaine du VIH et je veux donc faire partie de cette incroyable évolution de la fatalité à l’espoir—l’espoir que les traitements vont s’améliorer et être accessibles à tous, et l’espoir qu’un jour nous aurons un vaccin ou un médicament capable de guérir le VIH.
C’est cet espoir qui fait que je souhaite participer à ce mouvement qui, ayant connu les frustrations et les peurs du début, se réjouit des promesses de demain. J’ai vu l’un de mes ouvriers agricoles passer d’un état désespéré à une vie heureuse et en bonne santé grâce au traitement du VIH que j’ai pu faciliter. Aujourd’hui, il est éducateur pour ses pairs, positif et heureux.
Comment voyez-vous votre rôle d’Envoyée spéciale pour le VIH/sida en Afrique ?
Je me considère comme un ambassadeur chargé de promouvoir les grandes idées entourant le sida et la mise en œuvre de la Déclaration d’engagement sur le VIH et le sida en Afrique. Je représente en outre le Secrétaire général de l’ONU et/ou le Directeur exécutif de l’ONUSIDA lors de manifestations ou réunions importantes liées au VIH. En collaboration avec les Equipes des Nations Unies sur le sida et les Coordonnateurs résidents des Nations Unies, je tente de promouvoir les moyens les plus efficaces de soutenir l’expansion des ripostes nationales.
De plus, j’ai décidé d’axer mon travail durant mon mandat sur les questions suivantes :
1) L’émancipation des femmes et des filles
2) L’accès universel à la prévention, à la prise en charge, au traitement et au soutien dans le domaine du VIH
3) Un fort engagement de la société civile dans les ripostes au sida
4) Le plaidoyer en faveur d’une augmentation des ressources pour les pays aux moyens limités.
Quelles qualités personnelles apportez-vous à votre fonction d’Envoyée spéciale ?
Je suis empathique, je m’identifie à ceux qui n’ont pas la parole. Je suis franche, mais sensible et n’ai pas peur de faire face aux questions auxquelles j’estime qu’il faut se confronter pour faire la différence dans l’épidémie de sida. J’ai parlé haut et fort de la nécessité de changer les aspects culturels qui sont le moteur de l’épidémie. Je nous mets tous au défi d’examiner les rapports que nous avons entre les sexes et le statut de la femme et j’espère instamment que nous changerons notre manière de considérer la socialisation de nos enfants.
Je respecte en outre les opinions et le travail des autres. C’est pourquoi, même si je ne suis pas forcément d’accord avec une personne ou une approche, je laisse la place aux autres, car je suis bien consciente de ne pas tout savoir.
Comment ce rôle vous permet-il de faire la différence ?
En tant que femme venant de la région d’Afrique la plus touchée par le sida, je peux parler de manière crédible de l’épidémie, de son impact sur les familles, les communautés et les individus, ainsi que sur notre développement en général.
Je peux m’identifier à la souffrance car, comme chacun dans cette région, j’ai perdu des parents, des amis et des collègues à cause du sida. J’ai eu de nombreuses interactions avec des personnes touchées par le sida, de toutes sortes de manières, et je peux parler en me fondant sur une expérience concrète. A cet égard, je répète constamment que les gouvernements doivent introduire des dispositifs de protection sociale pour les plus pauvres et qu’une nutrition de qualité devrait faire partie intégrante des traitements.
Je suis issue de la société civile et je connais sa force, ses capacités, son engagement et son dévouement. J’ai également acquis une expérience directe du leadership de la société civile et de la manière dont elle peut faire œuvre de pionnier dans la riposte au sida, comme chacun s’accorde à dire qu’elle a fait en Zambie par exemple. Je peux donc plaider efficacement en faveur d’un véritable engagement de la société civile.
Quelle est la réussite dont vous êtes la plus fière dans votre travail d’Envoyée spéciale pour le VIH et le sida en Afrique ?
Je suis fière d’avoir pu développer mes compétences en matière de communication ainsi qu’une approche qui m’ouvre les portes afin que je puisse parler des problèmes au plus haut niveau des Etats. Je suis aussi fière de la confiance que me témoignent plusieurs groupes de la société civile, en particulier les groupes féminins. J’ai rencontré les Présidents Mwanawasa de Zambie et Kagame du Rwanda ainsi que d’autres Ministres de haut rang de la région et j’ai été invitée à me rendre dans plusieurs autres pays africains.
Le moment le plus formidable pour moi, je l’ai vécu l’an dernier en Allemagne durant la Réunion de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, lorsque j’ai prononcé un discours qui a contribué à appeler l’attention tout spécialement sur l’émancipation financière des femmes et des filles—développement attendu depuis longtemps et auquel je suis fière d’avoir contribué.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Je trouve l’inspiration auprès des nombreux groupes communautaires et bénévoles qui travaillent infatigablement et accomplissent tant de choses avec si peu de moyens. Je pense que ces groupes devraient être mieux reconnus et soutenus.
Le fait que, d’une certaine manière, l’épidémie de sida ait contribué à élargir les débats et à sensibiliser l’opinion sur les droits humains et d’autres problèmes jusqu’alors occultés est également une inspiration.
Enfin je suis inspirée par mon mari et mes enfants qui sont fiers de moi et me donnent l’espace nécessaire pour que je puisse faire ce à quoi je me suis engagée. La compréhension et l’encouragement que m’apporte ma famille me poussent à continuer.
Elizabeth Mataka, Envoyée spéciale des Nations Un
Centre de presse:
L’ONUSIDA accueille Elizabeth Mataka en tant qu’Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida en Afrique (21 mai 2007) (pdf, 25,6 Kb) (en anglais)
Reportages:
L’Envoyée spéciale des Nations Unies s’exprime sur la violence à l’encontre des femmes (26 novembre 2007)
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Une styliste main dans la main avec les femmes séropositives au Cambodge
10 septembre 2008
10 septembre 2008 10 septembre 2008Cet article a d’abord été publié sur le site du Programme des Nations Unies pour le développement PNUD.org (version complète de l'article en anglais sur UNDP.org)

La styliste Bibi Russell (à droite)
Photo : Shaju John pour le PNUD
Avec le PNUD et la Modern Dress Sewing Factory (MDSF), la styliste de renommée mondiale Bibi Russell lance au Cambodge une griffe internationale « Bibi for WE ».
Sous ce label, la MDSF — une entreprise filiale du réseau des personnes vivant avec le VIH au Cambodge qui emploie exclusivement des femmes — produira et commercialisera une gamme de sacs créés par Bibi Russell, ancien mannequin et styliste associée aux grands noms de la création et de la mode internationales des années 70 et 80.
« Si vous tendez la main aux femmes vivant avec le VIH en leur montrant confiance et affection, elles peuvent réaliser des miracles, » a expliqué Bibi Russell, par ailleurs participante active du Forum des dirigeants Asie-Pacifique sur le VIH/sida et le développement et fondatrice de « Fashion for Development » (la mode au service du développement), un mouvement venant en aide aux couturières du monde entier.
Les articles seront fabriqués à partir de tissus et matériaux locaux, tels que la soie cambodgienne, et reprendront des motifs inspirés de la culture locale. Formées par Bibi, les femmes de la MDSF ont appris toutes les étapes de la fabrication – de la sélection des matériaux au contrôle de la qualité, en passant par la conception et la finition.
« Ce n’est pas la pitié que nous voulons, mais un soutien pour vivre dans le respect et la dignité, » a souligné Pham Srim, directrice de la MDSF. « La grande pauvreté et la stigmatisation nous rendent la vie impossible. Nous sommes confrontées à des problèmes de santé chroniques et il nous faut nous débrouiller pour tout : manger, dormir ou accéder au traitement. Mais le pire de tout, c’est la discrimination exercée par la société. Or, même avec le VIH, on peut tout à fait travailler normalement – tel est le message de « Bibi for WE », a-t-elle encore ajouté.
« L’initiative « Bibi for WE » est un symbole de la résilience et la détermination dont peuvent faire preuve les femmes confrontées à des problèmes de santé, à la pauvreté et à la discrimination, » a déclaré Douglas Broderick, Représentant résident du PNUD au Cambodge. Il a également précisé que cette initiative représentait un nouvel espoir et une perspective d’émancipation pour toutes les femmes cambodgiennes vivant avec le VIH, et exhorté le secteur privé et le public dans son ensemble à réserver le meilleur accueil aux articles de la griffe « Bibi for WE ».
« Ce projet particulièrement novateur contribuera grandement à améliorer la situation des femmes cambodgiennes vivant avec le VIH », a déclaré Jane Batte, responsable de la mobilisation sociale à l’ONUSIDA.
Par l’intermédiaire des équipes pays des Nations Unies, l’ONUSIDA et d’autres organisations des Nations Unies apporteront leur aide aux actions de sensibilisation et de commercialisation des articles à l’échelle internationale.
Le projet WWP – Women and Wealth Project
Dans la région Asie-Pacifique, les femmes supportent de manière disproportionnée l’impact du VIH sur un foyer. Pour pallier les conséquences sociales et économiques touchant les femmes vivant avec le VIH, le programme régional sur le VIH et le développement pour l’Asie et le Pacifique (Regional HIV and Development Programme for Asia and the Pacific) a lancé le projet WWP (Women and Wealth Project) à la fin de l’année 2006, en partenariat avec une ONG thaïlandaise (Population and Community Development Association) et les bureaux du PNUD dans les pays.
Selon les termes de Caitlin Wiesen, chef de projet et coordinatrice régionale du programme régional sur le VIH et le développement pour l’Asie et le Pacifique, l’initiative « Bibi for WE » constitue une étape majeure dans l’évolution du projet WWP. « Le projet WWP et la griffe « Bibi for WE » sont nés de la nécessité impérative pour les femmes séropositives de faire face aux conséquences sociales et économiques de l’épidémie sur leur vie. » Elle a également précisé que l’innovation et la durabilité constituaient les caractéristiques majeures du projet WWP.
L’objectif du projet WWP est d’aider les femmes touchées et affectées par le VIH à parvenir à une certaine autonomie financière par le développement de petites entreprises sociales au Cambodge et en Inde. Les femmes participant au projet témoignent de la dignité, de l’espoir et de la confiance qu’elles retrouvent en elles-mêmes, mais aussi du recul de la stigmatisation et la discrimination auxquelles elles sont confrontées. La MDSF (Modern Dress Sewing Factory) a démarré ses activités au Cambodge en janvier 2007. L’atelier emploie 17 femmes vivant avec le VIH, dont trois constituent l’équipe dirigeante.
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est l’un des Coparrainants de l’ONUSIDA.
Une styliste main dans la main avec les femmes sé
Coparrainants:
Liens externes:
Forum des dirigeants Asie-Pacifique sur le VIH/sida et le développement (en anglais)
Projet WWP (Women and Wealth Project) (en anglais)
MDSF (Modern Dress Sewing Factory) (en anglais)
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Des retards subsistent dans la réalisation des engagements mondiaux
09 septembre 2008
09 septembre 2008 09 septembre 2008
Résultats du Partenariat mondial pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement – Rapport du Groupe de réflexion sur le retard pris dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, 2008
Des retards importants subsistent dans l’exécution des engagements mondiaux dans les domaines de l’aide au développement, du commerce, de l’allègement de la dette, de l’accès aux nouvelles technologies et aux médicaments essentiels abordables contre le VIH, le paludisme et la tuberculose. Un nouveau rapport du Groupe de réflexion sur le retard pris dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement recense ces retards en détail et propose des recommandations à toutes les principales parties prenantes sur la manière de les combler. Pendant le compte à rebours qui nous sépare de 2015, des réponses urgentes devront être apportées pour combler les retards existants au niveau de la mise en œuvre afin de tenir les promesses faites d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement.
Accès inadéquat aux médicaments essentiels contre le VIH, le paludisme et la tuberculose
Les observations de ce rapport révèlent que dans certains pays en développement, la constitution de partenariats solides entre le gouvernement, les entreprises pharmaceutiques et la société civile, y compris les familles, peut permettre un meilleur accès à des médicaments essentiels abordables contre le VIH, le paludisme et la tuberculose.
Toutefois, l’accès aux médicaments essentiels dans les pays en développement est loin d’être approprié. Les informations disponibles dans un certain nombre de pays donnent à penser qu’il existe des différences importantes au niveau de la disponibilité des médicaments dans les secteurs public et privé ainsi que des variations de prix considérables qui rendent les médicaments essentiels inaccessibles aux pauvres.
Groupe de réflexion sur le retard pris dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement
Le rapport a été présenté par le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, le 4 septembre. Le Groupe de réflexion a été créé par le Secrétaire général à la suite de la recommandation du Comité des politiques du 1 mai 2007 d’améliorer le suivi des engagements mondiaux inclus dans les objectifs du Millénaire pour le développement.
La principale mission du Groupe de réflexion sur le retard pris dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement est de suivre de manière systématique les engagements internationaux existants et leur exécution au niveau international et des pays dans les domaines de l’aide publique au développement, de l’accès aux marchés, de l’allègement de la dette, de l’accès aux médicaments essentiels et à la technologie.
Le Groupe de réflexion est composé de représentants de plus de 20 organismes des Nations Unies, avec notamment la participation de l’ONUSIDA, de la Banque mondiale et du FMI, ainsi que de l’OCDE et de l’OMC. Le Programme des Nations Unies pour le Développement et le Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies ont joué des rôles d’organismes chefs de file pour coordonner les activités du Groupe de réflexion.
Des retards subsistent dans la réalisation des en
Centre de presse:
Présentant le rapport du Groupe de réflexion sur le retard pris dans la réalisation des OMD, le Secrétaire général souligne la nécessité d’une réorientation quantitative et qualitative des efforts pour réduire de moitié l’extrême pauvreté (4 septembre 2008) (en anglais)
Liens externes:
Groupe de réflexion sur le retard pris dans la réalisation des OMD (en anglais)
Publications:
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La Belgique renouvelle son soutien à l’ONUSIDA
09 septembre 2008
09 septembre 2008 09 septembre 2008
(De gauche à droite): Le Dr Piot, le Ministre belge pour la coopération au développement Charles Michel et le Directeur général Peter Moors durant la conférence de presse à Bruxelles.
Photo: La coopération belge au développement
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot et le Ministre belge pour la coopération au développement Charles Michel se sont rencontrés à Bruxelles le 9 septembre pour annoncer le renouvellement pour quatre ans de l’accord de financement de l’ONUSIDA par la Belgique.
Ce nouvel accord portera sur la période 2008-2011 et apportera un soutien financier au Budget-plan de travail intégré de l’ONUSIDA ; l’accord précédent avec la Belgique portait sur la période 2004-2007.
Au cours de cette rencontre, le Dr Piot a présenté au Ministre Michel et à ses conseillers une vue d’ensemble de l’épidémie mondiale de sida et il a résumé les activités de l’ONUSIDA et de ses partenaires dans la riposte au VIH. Le Dr Piot a souligné notamment les récents succès obtenus dans la distribution de traitements antirétroviraux à trois millions de personnes dans les pays à revenu faible et intermédiaire et les efforts déployés pour renforcer les initiatives de prévention.
La Belgique renouvelle son soutien à l’ONUSIDA
Liens externes:

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Incapacité et VIH en Jamaïque
08 septembre 2008
08 septembre 2008 08 septembre 2008
Le programme veille à ce que les informations de santé publique diffusées à la télévision comportent la langue des signes pour la communauté des sourds et malentendants.
Pour aborder la question de l’inclusion des personnes atteintes d’incapacités dans l’enseignement public lié au VIH, le programme « Education et responsabilisation économique pour les personnes atteintes d’incapacités : Agir contre le VIH » est en train d’être mis en œuvre par le Conseil jamaïcain des personnes atteintes d’incapacités (JCPD) au Ministère de l’Emploi et des Services sociaux, avec l’appui financier et technique de l’ONUSIDA Jamaïque.
« Les personnes atteintes d’incapacités sont souvent les oubliés de la prévention du VIH et des activités de proximité relatives au sida, » a déclaré Miriam Maluwa, Coordonnatrice de l’ONUSIDA pour la Jamaïque, les Bahamas et le Belize. « Pour assurer leur inclusion dans l’éducation publique liée au VIH, ce programme innovant d’information et de responsabilisation économique est en cours de mise en œuvre dans le cadre de la riposte nationale au VIH. »

Le programme inclut des informations en Braille, support nécessaire aux non-voyants et aux personnes à visibilité réduite.
A l’aide d’une approche créative, le programme s’adresse directement à la communauté des personnes atteintes d’incapacités au sujet du VIH, créant des messages et une information qui leur sont spécialement destinés, et qu’il leur fait parvenir dans des formats accessibles correspondant à leur incapacité particulière, par exemple en donnant des informations en Braille aux non-voyants et aux personnes à visibilité réduite ; en envoyant des messages texto de prévention du VIH et en veillant à ce que les informations de santé publique diffusées à la télévision comportent la langue des signes nécessaire pour la communauté des sourds et malentendants.
Le programme comporte un élément de génération de revenu pour aider les gens à acquérir des compétences commerciales et de petites subventions qui leur permettront de lancer leur propre entreprise, ce qui réduit ainsi leur vulnérabilité au VIH.
Responsabiliser les femmes et les filles atteintes de surdité

A l’occasion du lancement du programme d’éducation publique liée au VIH pour les personnes atteintes d’incapacités, le ministre du travail et des affaires sociale Andrew Galimore (deuxième depuis la gauche) salue l’Ambassadeur de Chine en Jamaïque Chen Junghua. La coordinatrice de l’ONUSIDA en Jamaïque, les Bahamas et Belize, Miriam Maluwa et l’Ambassadeur de Panama en Jamaïque sont également présents.
Le programme représente l’élargissement d’un projet couronné de succès mené en 2006 à l’échelle de l’île tout entière, qui a offert une éducation aux femmes et filles atteintes de surdité, ainsi qu’à leurs fournisseurs de services, au sujet du VIH et de la question plus large des relations entre les sexes.
Le projet a vu le jour à la suite d’une enquête sur l’évaluation des besoins qui a montré que les femmes atteintes de surdité sont confrontées à la violence sexospécifique de manière disproportionnée, en particulier la violence de nature sexuelle comme le viol, les coups, l’inceste et les abus sexuels. Ces rapports sexuels non sollicités exposent les femmes atteintes de surdité à un risque accru de contracter le VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles.
Le projet a permis d’inculquer aux femmes des principes d’auto-défense et de leur donner des compétences alternatives pour renforcer leur indépendance économique.
Les programmes ci-dessus viennent s’ajouter aux efforts de l’UNICEF et de l’UNFPA Jamaïque qui s’occupent spécifiquement de la question des enfants atteints d’incapacités et vivant avec le VIH et des droits en matière de sexualité et de santé reproductive des personnes atteintes d’incapacités, respectivement.
Contexte
La communauté des personnes atteintes d’incapacités constitue l’un des groupes les plus vulnérables en Jamaïque. Les statistiques montrent que sur les quelque 200 000 personnes vivant avec une incapacité dans le pays, moins de 1% d’entre elles ont un emploi rémunéré.

Participants lors de la session de lancement du programme.
Du fait de ses répercussions en chaîne, le programme de responsabilisation économique et d’éducation destiné aux personnes atteintes d’incapacités devrait avoir des effets positifs sur la vie d’un grand nombre d’individus, prévenant ainsi le VIH en diminuant leur vulnérabilité par le biais de l’acquisition de connaissances ainsi que sur le plan économique, et leur donnera les moyens de générer leur propre revenu.
Incapacité et VIH en Jamaïque
Reportages:
Faire la différence: l'ONUSIDA en Jamaïque (14 mars 2008)
Publications:
Enquête mondiale sur le VIH/sida et les incapacités – Université Yale, Banque mondiale (en anglais)
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Les enjeux liés à l’accès universel dans les pays à faible prévalence d’Asie et du Pacifique
03 septembre 2008
03 septembre 2008 03 septembre 2008
Le Dr Nafis Sadik, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le SIDA en Asie et dans le Pacifique, prononce une allocution lors de la clôture de la Deuxième réunion consultative régionale sur l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH dans les pays à faible prévalence. Photo : ONUSIDA
Dans les pays à faible prévalence du VIH, c’est-à-dire où moins de 1% de la population est déclarée vivre avec le VIH, la riposte efficace au sida comporte des enjeux spécifiques. Afin d’évaluer ces questions dans la région Asie-Pacifique, la deuxième réunion consultative régionale sur l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH s’est tenue à Manille les 26-28 août 2008.
Les enjeux pour les pays à faible prévalence
Lorsqu’une minorité de la population est affectée par le VIH, on risque d’accorder une priorité moindre aux programmes de lutte contre le sida qu’à d’autres priorités en concurrence dans le domaine du développement. En outre, l’épidémie peut rester relativement « invisible » dans une société où la transmission du VIH est provoquée principalement par des comportements liés aux rapports sexuels rémunérés sans protection, à l’utilisation d’aiguilles et de seringues par des personnes qui s’injectent des drogues, et aux rapports sexuels non protégés entre hommes.
« Connaître votre épidémie locale »
Etant donné ces enjeux, les experts rappellent l’importance qu’a pour un pays le fait de savoir ce qui entraîne spécifiquement son épidémie et de dépenser les ressources de manière ciblée. Ainsi « connaître votre épidémie locale » et choisir la bonne association d’interventions auront pour résultat une riposte plus rentable et plus fructueuse.
Amener les services là où l’on en a le plus besoin

(De gauche à droite) Le Dr Mario Villaverde, Sous-Secrétaire du Département de la Santé, République des Philippines ; M. Rico Gustav, APN+ ; S.E. Lyonpo Zangley Dukpa, Ministre de la Santé, Royaume du Bhoutan ; M. Andric Nelson, Directeur exécutif associé, Ceballos, Cambodge ; S.E. Nimal Siripala de Silva, Ministre des Soins de santé et de la Nutrition, Sri Lanka ; le Dr Purnima Mane, Directeur exécutif adjoint, Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) ; S.E. Ratu Epeli Nailatikau, Ministre des Affaires étrangères par intérim, Fidji, participent à une conférence de presse de clôture. Photo : ONUSIDA
Le rapport de la Commission indépendante sur le sida en Asie publié au début de cette année a rappelé qu’il était vital que les ripostes nationales soient fondées sur des preuves et d’apporter les services là où l’on en a le plus besoin. Toutefois, une difficulté supplémentaire pour les pays à faible prévalence est d’atteindre les personnes dont le comportement risque de les pousser à se mettre en marge de la société – il s’agit notamment des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des personnes qui s’injectent des drogues, des professionnel(le)s du sexe et de leurs clients.
Asie et Pacifique
En dépit de quelques progrès notoires pour contenir l’épidémie, les infections sont toujours en hausse dans la région Asie-Pacifique et elles ont atteint des niveaux concentrés dans plusieurs pays qui était qualifiés auparavant de pays à faible prévalence. Il n’y a pas lieu de se glorifier d’une faible prévalence, plutôt en accord avec l’objectif No 6 du Millénaire pour le développement ; l’appel à l’action doit porter sur le passage d’une prévalence faible à une prévalence zéro.
Deuxième réunion consultative régionale sur l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH
Pour évaluer ces problèmes complexes dans la région Asie-Pacifique, la deuxième réunion consultative régionale sur l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH s’est tenue à Manille du 26 au 28 août 2008.
Cette réunion de trois jours était accueillie par le Département de la Santé de la République des Philippines et co-organisée avec l’appui de l’ONUSIDA et de ses Coparrainants. Plus de 100 délégués y ont participé, notamment des ministres de la santé, un ministre des affaires étrangères par intérim et des experts en provenance de gouvernements, de la société civile et d’organismes internationaux. L’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida en Asie et dans le Pacifique, le Dr Nafis Sadik, y a également assisté, ainsi que le Dr Purnima Mane, Directeur exécutif adjoint, Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et M. Prasada Rao, Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique.
La réunion a passé en revue les conclusions et recommandations de la Commission sur le sida en Asie, qui comprenaient entre autres le fait que les chefs d’Etat des pays asiatiques devraient assumer davantage leur rôle de leaders dans les ripostes nationales au sida. Elle s’est achevée par l’adoption de la Déclaration de Coopération de Manille 2008 (en anglais) par laquelle les pays à faible prévalence d’Asie et du Pacifique s’engagent à mobiliser les ressources requises pour atteindre les cibles de l’accès universel, à intensifier les stratégies efficaces reposant sur des preuves de la nature des épidémies sévissant dans ces pays, et à concevoir des programmes spécifiques aux contextes particuliers.
Les enjeux liés à l’accès universel dans les pays
Information connexe:
Reportages:
Une commission indépendante sur le sida en Asie lance un appel aux pays en leur demandant de mettre au point de nouvelles ripostes(26 mars 2008)
Asie-Pacifique : Appel à l’action sur le sida (1 novembre 2006)
Liens externes:
Publications:
Déclaration de Coopération de Manille 2008, 28 août 2008, Manille, Philippines (pdf, 26,3 kb) (en anglais)
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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA rencontre des groupes sida au Ghana
03 septembre 2008
03 septembre 2008 03 septembre 2008
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA a rencontré des groupes actifs dans la riposte nationale à l'épidemie de sida.
Photo: ONUSIDA
Au Ghana pour suivre le Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot s’est également rendu au siège du Réseau ghanéen de personnes vivant avec le VIH (NAP+) où il a rencontré des groupes de la société civile actifs dans la riposte nationale à l’épidémie de sida.
Des membres du Réseau ghanéen de personnes vivant avec le VIH (NAP+), de l’Association des femmes africaines face au sida-Ghana (AFASI) et du Centre pour l’éducation de la population et les droits humains-Ghana (CEPEHRG) ont parlé au Dr Piot de la portée de leur travail dans le pays, où en 2007, quelque 260 000 personnes vivaient avec le VIH et 21 000 sont décédées de maladies liées au sida.
Les trois associations travaillent ensemble et elles collaborent avec d’autres groupes de la société civile pour offrir aux personnes vivant avec le VIH un accès aux services de prévention, de traitement, de prise en charge et de soutien en matière de VIH et pour promouvoir la santé, le bien-être et les droits humains de ces personnes.

(De gauche à droite): Cecilia Lodonu de SWAA Ghana parle avec le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l'ONUSIDA et le Dr Leopold Zekeng, Coordinateur de l'ONUSIDA au Ghana. 3 septembre 2008. Photo: ONUSIDA
Au cours d’échanges animés avec le Dr Piot, les membres de NAP+ ont expliqué que leur association constituait l’organisme faîtier de tous les groupes intéressés à améliorer la vie des personnes vivant avec le VIH. L’AFASI, qui se consacre aux femmes et à leur famille, a présenté une vue d’ensemble de ses activités dans six des dix régions du Ghana, notamment son ‘module de vie positive’, tandis que les membres du CEPEHRG décrivaient leurs activités de sensibilisation de la population aux droits des groupes marginalisés, notamment les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, et de protection de ces droits.
Les activités de proximité du CEPEHRG dans les communautés ont été reconnues sur le plan national et international – et récemment encore lors de la Conférence internationale sur le sida 2008, où il a été spécialement choisi parmi les lauréats du Prix Ruban Rouge, pour son action avec les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA rencontre des
Information connexe:
Liens externes:
Association pour les femmes africaines face au sida (AFASI) (en anglais)
Centre pour l’éducation de la population et les droits humains-Ghana (CEPEHRG) (en anglais)
Reportages:
Le Forum d’Accra évalue l’efficacité de l’aide (1 septembre 2008)
Les lauréats du Prix Ruban Rouge honorés (7 août 2008)
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Visite du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon au Secrétariat de l’ONUSIDA
01 septembre 2008
01 septembre 2008 01 septembre 2008
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr
Peter Piot a fait visiter le bâtiment au
Secrétaire général le 31 août 2008.
Photo: ONUSIDA/M. Girardin
Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a visité le Secrétariat de l’ONUSIDA à Genève le 31 août 2008.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA le Dr Peter Piot lui a fait visiter le bâtiment, ouvert en 2006, et conçu pour être un lieu de travail inspirant dont l’impact sur l’environnement est minime.

Le Secrétaire général Ban Ki-moon et le
personnel de l’ONUSIDA, Secrétariat de
l’ONUSIDA à Genève, 31 août 2008.
Photo: ONUSIDA/M. Girardin
Le Secrétaire général a expliqué qu’il croyait en un milieu de travail idéal qui, surtout ne s’accompagnait d’aucune discrimination à l’égard des employés vivant avec le VIH ou affectés par le virus et il a remercié les membres d’UN Plus d’avoir élargi ses horizons sur ce point. Il a rappelé qu’il s’était personnellement engagé pour faire de l’ONU un milieu favorable pour le personnel vivant avec le VIH.

Le Secrétaire général Ban Ki-moon a éga-
lement saisi cette occasion pour s’adresser
au personnel de l’ONUSIDA.
Photo: ONUSIDA/M. Girardin
Le Secrétaire général Ban Ki-moon a également saisi cette occasion pour remercier le personnel de l’ONUSIDA pour son travail et le Dr Piot pour son engagement et son dévouement à l’action entreprise pour stopper la propagation du VIH et pour sa présence à l’avant-garde de la riposte mondiale au sida. Il a enfin souligné que l’ONUSIDA constituait un exemple de la réforme des Nations Unies en action, car, par l’intermédiaire de l’ONUSIDA, les équipes des Nations Unies dans les pays « sont unies dans l’action » sur le VIH.
Au cours de sa visite à Genève, le Secrétaire général a marqué le 20ème anniversaire du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (IPCC), co-lauréat du Prix Nobel de la Paix l’an dernier et participé à une cérémonie du souvenir commémorant le bombardement du siège de l’ONU à Bagdad le 19 août 2003.
Visite du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon
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Le forum d’Accra évalue l’efficacité de l’aide
29 août 2008
29 août 2008 29 août 2008
Le troisième Forum de haut niveau sur
l'efficacité de l'aide se déroule cette
semaine au Ghana.
Le troisième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide se déroule cette semaine au Ghana. Pour marquer cet événement, nous lançons une nouvelle série d’articles électroniques intitulée ‘Faire travailler l’argent disponible’. Au cours des mois à venir, nous examineront divers aspects de l’efficacité de l’aide ; comment rendre plus efficace, responsable et axée sur les résultats l’aide financière apportée aux pays.
Les bailleurs de fonds et les agences de développement consacrent plus de ressources que jamais à des objectifs de développement, et notamment à la riposte au sida dans les pays en développement, ce qui constitue une bonne nouvelles pour les millions de personnes infectées et affectées par l’épidémie. Pourtant, nombre de gouvernements et d’organisations se heurtent à d’énormes difficultés pour utiliser efficacement cette aide et pour se conformer aux exigences nombreuses et souvent complexes des divers donateurs. Pour résoudre ce problème, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a pris l’initiative d’aider les pays à ‘faire travailler l’argent disponible’.

Antonio A. Tujan Jr., Président du Comité
directeur international du ‘Forum parallèle
des Organisations de la société civile (OSC)
sur l’efficacité de l’aide’ dans sa présentation
au Forum parallèle à Accra, avant l’ouver-
ture du troisième Forum de haut niveau.
1er septembre 2008.
Photo : ONUSIDA
Le troisième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide (HLF-3) se déroule du 2 au 4 septembre 2008 à Accra et il réunira des ministres de plus de 100 pays ainsi que des bailleurs de fonds, des représentants de la société civile, l’ONUSIDA, ses Coparrainants et d’autres agences de développement.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot participera en qualité de membre de la délégation du Groupe des Nations Unies pour le développement (GNUD).
Les participants vont faire le point des méthodes de distribution et d’utilisation de l’aide, planifier et intensifier les efforts déployés pour améliorer l’efficacité de l’aide, en renforçant notamment les systèmes de santé, parmi d’autres objectifs de développement.
« Des améliorations sont déjà évidentes dans la manière dont l’aide au développement est organisée et distribuée, mais les résultats ne correspondent pas encore aux engagements pris à Paris en 2005. La riposte au sida a soutenu la notion selon laquelle les partenariats ouverts à tous étaient la clé du problème et nous avons été parmi les premiers à appliquer le principe de la responsabilisation en adoptant les ‘Trois Principes’ » a déclaré le Dr Piot.
« C’est en axant, de manière collective, notre action sur les résultats et la redevabilité en matière de sida que la riposte a progressé le mieux. Maintenant, il faut pérenniser ces résultats. Le plan d’action de Paris constitue un cadre, mais nous devons être ambitieux dans ce que nous exigeons de la communauté internationale pour l’avenir. »
Corriger les défauts des pratiques en matière de distribution de l’aide

Le Ministre des finances et de la planifi-
cation économique du Ghana, Kwadwo
Baah-Wiredu s’adresse au Forum parallèle
des OSC sur l’efficacité de l’aide.
1er septembre 2008. Photo : ONUSIDA
e Forum, organisé par l’Organisation de développement et de coopération économiques (OCDE), la Banque mondiale et le Gouvernement du Ghana, s’appuiera sur les travaux du Forum de haut niveau 2005, au cours duquel plus de 100 pays et organisations ont adopté la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide.
Cette réunion participe d’un mouvement plus large mené par des organisations comme l’ONUSIDA, qui a débuté à la fin des années 1990 lorsque les pays bénéficiaires ont fait valoir que les donateurs devaient soutenir l’établissement des priorités nationales et harmoniser leurs approches, pour que les pays soient en mesure de coordonner leurs activités sida et faire meilleur usage des financements apportés par les bailleurs. Les donateurs et les agences d’aide internationale se sont aussi progressivement rendu compte que les exigences multiples qu’ils imposent aux pays épuisaient de précieuses ressources et engendraient des doubles emplois.
Les ‘Trois Principes’ En 2004, lors d’une Réunion de haut niveau à Washington, l’ONUSIDA a montré l’exemple en approuvant les ‘Trois Principes’, qui demandent la consolidation des activités sida au sein d’un pays et un appui pour que les pays partenaires puissent constituer :
Les ‘Trois Principes’ traduisent en action la Déclaration de Paris. Au lieu de voir les ressources utilisées de manière fragmentée, avec en conséquence de nombreuses lacunes, ces principes permettent aux pays de les cibler pour obtenir une riposte plus efficace. |
Progrès
Des progrès ont été réalisés dans l’amélioration de l’alignement du soutien apporté aux activités sida à l’échelle mondiale et dans l’allègement du fardeau pour les pays, ainsi que dans l’élaboration et dans le renforcement de la qualité des politiques, institutions et processus qui font avancer les ‘Trois Principes’.
Ceci a eu pour effet d’améliorer la qualité et la quantité de l’appui technique apporté à la formulation des stratégies nationales de lutte contre le sida, d’intégrer le sida dans les plans de développement, de mettre en place des équipes communes des Nations Unies sur le sida ainsi que des programmes communs et d’élaborer des outils de redevabilité. Le rapport sur les progrès réalisés et les leçons tirées de l’efficacité de l’aide dans les ripostes au sida (Progress update and Lessons Learned from Aid Effectiveness in AIDS Responses) relate ce que l’ONUSIDA a appris grâce à sa participation à ces processus.
Expérience du Ghana en matière d’harmonisation et de coordination
Le Ghana est l’hôte qui convient pour ce HFL-3 car il est un bon exemple d’harmonisation en action, engagé qu’il est depuis plusieurs années dans l’application des ‘Trois Principes’ et des recommandations de la Cellule mondiale de réflexion et dans l’amélioration de l’alignement de sa riposte au sida.
En 2006, le Ghana a créé une équipe commune des Nations Unies sur le sida et a appliqué des processus participatifs pour prendre des décisions avec de multiples parties prenantes. Cette méthode a renforcé la reconnaissance de la Commission sida du Ghana (GAC) comme unique autorité nationale sur le sida. Elle a en outre encouragé un fort sentiment d’identification nationale à la riposte au sida, qui a permis l’élaboration d’un Cadre stratégique national (2006-2010) doté d’un plan unique de suivi et d’évaluation, formulé conformément aux grandes lignes des ‘Trois Principes’.
La GAC prévoit de poursuivre l’application de ces principes, notamment en renforçant ses partenariats avec les donateurs et les capacités des acteurs nationaux, y compris les organisations communautaires et le secteur privé, afin qu’ils contribuent de manière cohérente à la riposte nationale. Elle prévoit également d’améliorer les systèmes de collecte, d’analyse, de communication et d’utilisation des données sida, pour une programmation davantage fondée sur le concret, et de s’occuper systématiquement des besoins des groupes exposés à un risque accru de VIH.
Il reste encore beaucoup à faire
Pourtant, le Ghana, comme de nombreux pays, doit toujours faire face à des problèmes dans la coordination des multiples bailleurs, projets et processus. Il faut améliorer la cohérence afin que les Nations Unies soient ‘unies dans l’action’ et que les donateurs s’alignent davantage pour aider les pays à élargir leur riposte au sida. Le HLF-3 est considéré comme une importante occasion d’évaluer les progrès, de définir les étapes à venir et d’intensifier les efforts parmi les donateurs, les pays et les agences des Nations Unies.
Le forum d’Accra évalue l’efficacité de l’aide
Informations connexes:
Faire travailler l'argent disponible
Les 'Trois Principes'
Cellule mondiale de réflexion
Outil d'harmonisation et d'alignement national(CHAT)
Equipes conjointes et programmes communs des Nations Unies sur le sida
Liens externes:
Troisième forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide : site web officiel (en anglais)
Groupe des Nations Unies pour le développement (en anglais)
Document de travail sur le troisième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide (ppt, 1,88 mb) (en anglais)
Publications:
Améliorer les résultats en appliquant la Déclaration de Paris: Progrès réalisés et leçons tirées de l’efficacité de l’aide dans les ripostes au sida (pdf, 1 Mb) (en anglais)
Les « trois principes » ( en | fr | es | ru )
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