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Une styliste main dans la main avec les femmes séropositives au Cambodge
10 septembre 2008
10 septembre 2008 10 septembre 2008Cet article a d’abord été publié sur le site du Programme des Nations Unies pour le développement PNUD.org (version complète de l'article en anglais sur UNDP.org)

La styliste Bibi Russell (à droite)
Photo : Shaju John pour le PNUD
Avec le PNUD et la Modern Dress Sewing Factory (MDSF), la styliste de renommée mondiale Bibi Russell lance au Cambodge une griffe internationale « Bibi for WE ».
Sous ce label, la MDSF — une entreprise filiale du réseau des personnes vivant avec le VIH au Cambodge qui emploie exclusivement des femmes — produira et commercialisera une gamme de sacs créés par Bibi Russell, ancien mannequin et styliste associée aux grands noms de la création et de la mode internationales des années 70 et 80.
« Si vous tendez la main aux femmes vivant avec le VIH en leur montrant confiance et affection, elles peuvent réaliser des miracles, » a expliqué Bibi Russell, par ailleurs participante active du Forum des dirigeants Asie-Pacifique sur le VIH/sida et le développement et fondatrice de « Fashion for Development » (la mode au service du développement), un mouvement venant en aide aux couturières du monde entier.
Les articles seront fabriqués à partir de tissus et matériaux locaux, tels que la soie cambodgienne, et reprendront des motifs inspirés de la culture locale. Formées par Bibi, les femmes de la MDSF ont appris toutes les étapes de la fabrication – de la sélection des matériaux au contrôle de la qualité, en passant par la conception et la finition.
« Ce n’est pas la pitié que nous voulons, mais un soutien pour vivre dans le respect et la dignité, » a souligné Pham Srim, directrice de la MDSF. « La grande pauvreté et la stigmatisation nous rendent la vie impossible. Nous sommes confrontées à des problèmes de santé chroniques et il nous faut nous débrouiller pour tout : manger, dormir ou accéder au traitement. Mais le pire de tout, c’est la discrimination exercée par la société. Or, même avec le VIH, on peut tout à fait travailler normalement – tel est le message de « Bibi for WE », a-t-elle encore ajouté.
« L’initiative « Bibi for WE » est un symbole de la résilience et la détermination dont peuvent faire preuve les femmes confrontées à des problèmes de santé, à la pauvreté et à la discrimination, » a déclaré Douglas Broderick, Représentant résident du PNUD au Cambodge. Il a également précisé que cette initiative représentait un nouvel espoir et une perspective d’émancipation pour toutes les femmes cambodgiennes vivant avec le VIH, et exhorté le secteur privé et le public dans son ensemble à réserver le meilleur accueil aux articles de la griffe « Bibi for WE ».
« Ce projet particulièrement novateur contribuera grandement à améliorer la situation des femmes cambodgiennes vivant avec le VIH », a déclaré Jane Batte, responsable de la mobilisation sociale à l’ONUSIDA.
Par l’intermédiaire des équipes pays des Nations Unies, l’ONUSIDA et d’autres organisations des Nations Unies apporteront leur aide aux actions de sensibilisation et de commercialisation des articles à l’échelle internationale.
Le projet WWP – Women and Wealth Project
Dans la région Asie-Pacifique, les femmes supportent de manière disproportionnée l’impact du VIH sur un foyer. Pour pallier les conséquences sociales et économiques touchant les femmes vivant avec le VIH, le programme régional sur le VIH et le développement pour l’Asie et le Pacifique (Regional HIV and Development Programme for Asia and the Pacific) a lancé le projet WWP (Women and Wealth Project) à la fin de l’année 2006, en partenariat avec une ONG thaïlandaise (Population and Community Development Association) et les bureaux du PNUD dans les pays.
Selon les termes de Caitlin Wiesen, chef de projet et coordinatrice régionale du programme régional sur le VIH et le développement pour l’Asie et le Pacifique, l’initiative « Bibi for WE » constitue une étape majeure dans l’évolution du projet WWP. « Le projet WWP et la griffe « Bibi for WE » sont nés de la nécessité impérative pour les femmes séropositives de faire face aux conséquences sociales et économiques de l’épidémie sur leur vie. » Elle a également précisé que l’innovation et la durabilité constituaient les caractéristiques majeures du projet WWP.
L’objectif du projet WWP est d’aider les femmes touchées et affectées par le VIH à parvenir à une certaine autonomie financière par le développement de petites entreprises sociales au Cambodge et en Inde. Les femmes participant au projet témoignent de la dignité, de l’espoir et de la confiance qu’elles retrouvent en elles-mêmes, mais aussi du recul de la stigmatisation et la discrimination auxquelles elles sont confrontées. La MDSF (Modern Dress Sewing Factory) a démarré ses activités au Cambodge en janvier 2007. L’atelier emploie 17 femmes vivant avec le VIH, dont trois constituent l’équipe dirigeante.
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) est l’un des Coparrainants de l’ONUSIDA.
Une styliste main dans la main avec les femmes sé
Coparrainants:
Liens externes:
Forum des dirigeants Asie-Pacifique sur le VIH/sida et le développement (en anglais)
Projet WWP (Women and Wealth Project) (en anglais)
MDSF (Modern Dress Sewing Factory) (en anglais)
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Des retards subsistent dans la réalisation des engagements mondiaux
09 septembre 2008
09 septembre 2008 09 septembre 2008
Résultats du Partenariat mondial pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement – Rapport du Groupe de réflexion sur le retard pris dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, 2008
Des retards importants subsistent dans l’exécution des engagements mondiaux dans les domaines de l’aide au développement, du commerce, de l’allègement de la dette, de l’accès aux nouvelles technologies et aux médicaments essentiels abordables contre le VIH, le paludisme et la tuberculose. Un nouveau rapport du Groupe de réflexion sur le retard pris dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement recense ces retards en détail et propose des recommandations à toutes les principales parties prenantes sur la manière de les combler. Pendant le compte à rebours qui nous sépare de 2015, des réponses urgentes devront être apportées pour combler les retards existants au niveau de la mise en œuvre afin de tenir les promesses faites d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement.
Accès inadéquat aux médicaments essentiels contre le VIH, le paludisme et la tuberculose
Les observations de ce rapport révèlent que dans certains pays en développement, la constitution de partenariats solides entre le gouvernement, les entreprises pharmaceutiques et la société civile, y compris les familles, peut permettre un meilleur accès à des médicaments essentiels abordables contre le VIH, le paludisme et la tuberculose.
Toutefois, l’accès aux médicaments essentiels dans les pays en développement est loin d’être approprié. Les informations disponibles dans un certain nombre de pays donnent à penser qu’il existe des différences importantes au niveau de la disponibilité des médicaments dans les secteurs public et privé ainsi que des variations de prix considérables qui rendent les médicaments essentiels inaccessibles aux pauvres.
Groupe de réflexion sur le retard pris dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement
Le rapport a été présenté par le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, le 4 septembre. Le Groupe de réflexion a été créé par le Secrétaire général à la suite de la recommandation du Comité des politiques du 1 mai 2007 d’améliorer le suivi des engagements mondiaux inclus dans les objectifs du Millénaire pour le développement.
La principale mission du Groupe de réflexion sur le retard pris dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement est de suivre de manière systématique les engagements internationaux existants et leur exécution au niveau international et des pays dans les domaines de l’aide publique au développement, de l’accès aux marchés, de l’allègement de la dette, de l’accès aux médicaments essentiels et à la technologie.
Le Groupe de réflexion est composé de représentants de plus de 20 organismes des Nations Unies, avec notamment la participation de l’ONUSIDA, de la Banque mondiale et du FMI, ainsi que de l’OCDE et de l’OMC. Le Programme des Nations Unies pour le Développement et le Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat de l’Organisation des Nations Unies ont joué des rôles d’organismes chefs de file pour coordonner les activités du Groupe de réflexion.
Des retards subsistent dans la réalisation des en
Centre de presse:
Présentant le rapport du Groupe de réflexion sur le retard pris dans la réalisation des OMD, le Secrétaire général souligne la nécessité d’une réorientation quantitative et qualitative des efforts pour réduire de moitié l’extrême pauvreté (4 septembre 2008) (en anglais)
Liens externes:
Groupe de réflexion sur le retard pris dans la réalisation des OMD (en anglais)
Publications:
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La Belgique renouvelle son soutien à l’ONUSIDA
09 septembre 2008
09 septembre 2008 09 septembre 2008
(De gauche à droite): Le Dr Piot, le Ministre belge pour la coopération au développement Charles Michel et le Directeur général Peter Moors durant la conférence de presse à Bruxelles.
Photo: La coopération belge au développement
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot et le Ministre belge pour la coopération au développement Charles Michel se sont rencontrés à Bruxelles le 9 septembre pour annoncer le renouvellement pour quatre ans de l’accord de financement de l’ONUSIDA par la Belgique.
Ce nouvel accord portera sur la période 2008-2011 et apportera un soutien financier au Budget-plan de travail intégré de l’ONUSIDA ; l’accord précédent avec la Belgique portait sur la période 2004-2007.
Au cours de cette rencontre, le Dr Piot a présenté au Ministre Michel et à ses conseillers une vue d’ensemble de l’épidémie mondiale de sida et il a résumé les activités de l’ONUSIDA et de ses partenaires dans la riposte au VIH. Le Dr Piot a souligné notamment les récents succès obtenus dans la distribution de traitements antirétroviraux à trois millions de personnes dans les pays à revenu faible et intermédiaire et les efforts déployés pour renforcer les initiatives de prévention.
La Belgique renouvelle son soutien à l’ONUSIDA
Liens externes:

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Incapacité et VIH en Jamaïque
08 septembre 2008
08 septembre 2008 08 septembre 2008
Le programme veille à ce que les informations de santé publique diffusées à la télévision comportent la langue des signes pour la communauté des sourds et malentendants.
Pour aborder la question de l’inclusion des personnes atteintes d’incapacités dans l’enseignement public lié au VIH, le programme « Education et responsabilisation économique pour les personnes atteintes d’incapacités : Agir contre le VIH » est en train d’être mis en œuvre par le Conseil jamaïcain des personnes atteintes d’incapacités (JCPD) au Ministère de l’Emploi et des Services sociaux, avec l’appui financier et technique de l’ONUSIDA Jamaïque.
« Les personnes atteintes d’incapacités sont souvent les oubliés de la prévention du VIH et des activités de proximité relatives au sida, » a déclaré Miriam Maluwa, Coordonnatrice de l’ONUSIDA pour la Jamaïque, les Bahamas et le Belize. « Pour assurer leur inclusion dans l’éducation publique liée au VIH, ce programme innovant d’information et de responsabilisation économique est en cours de mise en œuvre dans le cadre de la riposte nationale au VIH. »

Le programme inclut des informations en Braille, support nécessaire aux non-voyants et aux personnes à visibilité réduite.
A l’aide d’une approche créative, le programme s’adresse directement à la communauté des personnes atteintes d’incapacités au sujet du VIH, créant des messages et une information qui leur sont spécialement destinés, et qu’il leur fait parvenir dans des formats accessibles correspondant à leur incapacité particulière, par exemple en donnant des informations en Braille aux non-voyants et aux personnes à visibilité réduite ; en envoyant des messages texto de prévention du VIH et en veillant à ce que les informations de santé publique diffusées à la télévision comportent la langue des signes nécessaire pour la communauté des sourds et malentendants.
Le programme comporte un élément de génération de revenu pour aider les gens à acquérir des compétences commerciales et de petites subventions qui leur permettront de lancer leur propre entreprise, ce qui réduit ainsi leur vulnérabilité au VIH.
Responsabiliser les femmes et les filles atteintes de surdité

A l’occasion du lancement du programme d’éducation publique liée au VIH pour les personnes atteintes d’incapacités, le ministre du travail et des affaires sociale Andrew Galimore (deuxième depuis la gauche) salue l’Ambassadeur de Chine en Jamaïque Chen Junghua. La coordinatrice de l’ONUSIDA en Jamaïque, les Bahamas et Belize, Miriam Maluwa et l’Ambassadeur de Panama en Jamaïque sont également présents.
Le programme représente l’élargissement d’un projet couronné de succès mené en 2006 à l’échelle de l’île tout entière, qui a offert une éducation aux femmes et filles atteintes de surdité, ainsi qu’à leurs fournisseurs de services, au sujet du VIH et de la question plus large des relations entre les sexes.
Le projet a vu le jour à la suite d’une enquête sur l’évaluation des besoins qui a montré que les femmes atteintes de surdité sont confrontées à la violence sexospécifique de manière disproportionnée, en particulier la violence de nature sexuelle comme le viol, les coups, l’inceste et les abus sexuels. Ces rapports sexuels non sollicités exposent les femmes atteintes de surdité à un risque accru de contracter le VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles.
Le projet a permis d’inculquer aux femmes des principes d’auto-défense et de leur donner des compétences alternatives pour renforcer leur indépendance économique.
Les programmes ci-dessus viennent s’ajouter aux efforts de l’UNICEF et de l’UNFPA Jamaïque qui s’occupent spécifiquement de la question des enfants atteints d’incapacités et vivant avec le VIH et des droits en matière de sexualité et de santé reproductive des personnes atteintes d’incapacités, respectivement.
Contexte
La communauté des personnes atteintes d’incapacités constitue l’un des groupes les plus vulnérables en Jamaïque. Les statistiques montrent que sur les quelque 200 000 personnes vivant avec une incapacité dans le pays, moins de 1% d’entre elles ont un emploi rémunéré.

Participants lors de la session de lancement du programme.
Du fait de ses répercussions en chaîne, le programme de responsabilisation économique et d’éducation destiné aux personnes atteintes d’incapacités devrait avoir des effets positifs sur la vie d’un grand nombre d’individus, prévenant ainsi le VIH en diminuant leur vulnérabilité par le biais de l’acquisition de connaissances ainsi que sur le plan économique, et leur donnera les moyens de générer leur propre revenu.
Incapacité et VIH en Jamaïque
Reportages:
Faire la différence: l'ONUSIDA en Jamaïque (14 mars 2008)
Publications:
Enquête mondiale sur le VIH/sida et les incapacités – Université Yale, Banque mondiale (en anglais)
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Les enjeux liés à l’accès universel dans les pays à faible prévalence d’Asie et du Pacifique
03 septembre 2008
03 septembre 2008 03 septembre 2008
Le Dr Nafis Sadik, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le SIDA en Asie et dans le Pacifique, prononce une allocution lors de la clôture de la Deuxième réunion consultative régionale sur l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH dans les pays à faible prévalence. Photo : ONUSIDA
Dans les pays à faible prévalence du VIH, c’est-à-dire où moins de 1% de la population est déclarée vivre avec le VIH, la riposte efficace au sida comporte des enjeux spécifiques. Afin d’évaluer ces questions dans la région Asie-Pacifique, la deuxième réunion consultative régionale sur l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH s’est tenue à Manille les 26-28 août 2008.
Les enjeux pour les pays à faible prévalence
Lorsqu’une minorité de la population est affectée par le VIH, on risque d’accorder une priorité moindre aux programmes de lutte contre le sida qu’à d’autres priorités en concurrence dans le domaine du développement. En outre, l’épidémie peut rester relativement « invisible » dans une société où la transmission du VIH est provoquée principalement par des comportements liés aux rapports sexuels rémunérés sans protection, à l’utilisation d’aiguilles et de seringues par des personnes qui s’injectent des drogues, et aux rapports sexuels non protégés entre hommes.
« Connaître votre épidémie locale »
Etant donné ces enjeux, les experts rappellent l’importance qu’a pour un pays le fait de savoir ce qui entraîne spécifiquement son épidémie et de dépenser les ressources de manière ciblée. Ainsi « connaître votre épidémie locale » et choisir la bonne association d’interventions auront pour résultat une riposte plus rentable et plus fructueuse.
Amener les services là où l’on en a le plus besoin

(De gauche à droite) Le Dr Mario Villaverde, Sous-Secrétaire du Département de la Santé, République des Philippines ; M. Rico Gustav, APN+ ; S.E. Lyonpo Zangley Dukpa, Ministre de la Santé, Royaume du Bhoutan ; M. Andric Nelson, Directeur exécutif associé, Ceballos, Cambodge ; S.E. Nimal Siripala de Silva, Ministre des Soins de santé et de la Nutrition, Sri Lanka ; le Dr Purnima Mane, Directeur exécutif adjoint, Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) ; S.E. Ratu Epeli Nailatikau, Ministre des Affaires étrangères par intérim, Fidji, participent à une conférence de presse de clôture. Photo : ONUSIDA
Le rapport de la Commission indépendante sur le sida en Asie publié au début de cette année a rappelé qu’il était vital que les ripostes nationales soient fondées sur des preuves et d’apporter les services là où l’on en a le plus besoin. Toutefois, une difficulté supplémentaire pour les pays à faible prévalence est d’atteindre les personnes dont le comportement risque de les pousser à se mettre en marge de la société – il s’agit notamment des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des personnes qui s’injectent des drogues, des professionnel(le)s du sexe et de leurs clients.
Asie et Pacifique
En dépit de quelques progrès notoires pour contenir l’épidémie, les infections sont toujours en hausse dans la région Asie-Pacifique et elles ont atteint des niveaux concentrés dans plusieurs pays qui était qualifiés auparavant de pays à faible prévalence. Il n’y a pas lieu de se glorifier d’une faible prévalence, plutôt en accord avec l’objectif No 6 du Millénaire pour le développement ; l’appel à l’action doit porter sur le passage d’une prévalence faible à une prévalence zéro.
Deuxième réunion consultative régionale sur l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH
Pour évaluer ces problèmes complexes dans la région Asie-Pacifique, la deuxième réunion consultative régionale sur l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH s’est tenue à Manille du 26 au 28 août 2008.
Cette réunion de trois jours était accueillie par le Département de la Santé de la République des Philippines et co-organisée avec l’appui de l’ONUSIDA et de ses Coparrainants. Plus de 100 délégués y ont participé, notamment des ministres de la santé, un ministre des affaires étrangères par intérim et des experts en provenance de gouvernements, de la société civile et d’organismes internationaux. L’Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida en Asie et dans le Pacifique, le Dr Nafis Sadik, y a également assisté, ainsi que le Dr Purnima Mane, Directeur exécutif adjoint, Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et M. Prasada Rao, Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique.
La réunion a passé en revue les conclusions et recommandations de la Commission sur le sida en Asie, qui comprenaient entre autres le fait que les chefs d’Etat des pays asiatiques devraient assumer davantage leur rôle de leaders dans les ripostes nationales au sida. Elle s’est achevée par l’adoption de la Déclaration de Coopération de Manille 2008 (en anglais) par laquelle les pays à faible prévalence d’Asie et du Pacifique s’engagent à mobiliser les ressources requises pour atteindre les cibles de l’accès universel, à intensifier les stratégies efficaces reposant sur des preuves de la nature des épidémies sévissant dans ces pays, et à concevoir des programmes spécifiques aux contextes particuliers.
Les enjeux liés à l’accès universel dans les pays
Information connexe:
Reportages:
Une commission indépendante sur le sida en Asie lance un appel aux pays en leur demandant de mettre au point de nouvelles ripostes(26 mars 2008)
Asie-Pacifique : Appel à l’action sur le sida (1 novembre 2006)
Liens externes:
Publications:
Déclaration de Coopération de Manille 2008, 28 août 2008, Manille, Philippines (pdf, 26,3 kb) (en anglais)
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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA rencontre des groupes sida au Ghana
03 septembre 2008
03 septembre 2008 03 septembre 2008
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA a rencontré des groupes actifs dans la riposte nationale à l'épidemie de sida.
Photo: ONUSIDA
Au Ghana pour suivre le Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot s’est également rendu au siège du Réseau ghanéen de personnes vivant avec le VIH (NAP+) où il a rencontré des groupes de la société civile actifs dans la riposte nationale à l’épidémie de sida.
Des membres du Réseau ghanéen de personnes vivant avec le VIH (NAP+), de l’Association des femmes africaines face au sida-Ghana (AFASI) et du Centre pour l’éducation de la population et les droits humains-Ghana (CEPEHRG) ont parlé au Dr Piot de la portée de leur travail dans le pays, où en 2007, quelque 260 000 personnes vivaient avec le VIH et 21 000 sont décédées de maladies liées au sida.
Les trois associations travaillent ensemble et elles collaborent avec d’autres groupes de la société civile pour offrir aux personnes vivant avec le VIH un accès aux services de prévention, de traitement, de prise en charge et de soutien en matière de VIH et pour promouvoir la santé, le bien-être et les droits humains de ces personnes.

(De gauche à droite): Cecilia Lodonu de SWAA Ghana parle avec le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l'ONUSIDA et le Dr Leopold Zekeng, Coordinateur de l'ONUSIDA au Ghana. 3 septembre 2008. Photo: ONUSIDA
Au cours d’échanges animés avec le Dr Piot, les membres de NAP+ ont expliqué que leur association constituait l’organisme faîtier de tous les groupes intéressés à améliorer la vie des personnes vivant avec le VIH. L’AFASI, qui se consacre aux femmes et à leur famille, a présenté une vue d’ensemble de ses activités dans six des dix régions du Ghana, notamment son ‘module de vie positive’, tandis que les membres du CEPEHRG décrivaient leurs activités de sensibilisation de la population aux droits des groupes marginalisés, notamment les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, et de protection de ces droits.
Les activités de proximité du CEPEHRG dans les communautés ont été reconnues sur le plan national et international – et récemment encore lors de la Conférence internationale sur le sida 2008, où il a été spécialement choisi parmi les lauréats du Prix Ruban Rouge, pour son action avec les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA rencontre des
Information connexe:
Liens externes:
Association pour les femmes africaines face au sida (AFASI) (en anglais)
Centre pour l’éducation de la population et les droits humains-Ghana (CEPEHRG) (en anglais)
Reportages:
Le Forum d’Accra évalue l’efficacité de l’aide (1 septembre 2008)
Les lauréats du Prix Ruban Rouge honorés (7 août 2008)
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Visite du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon au Secrétariat de l’ONUSIDA
01 septembre 2008
01 septembre 2008 01 septembre 2008
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr
Peter Piot a fait visiter le bâtiment au
Secrétaire général le 31 août 2008.
Photo: ONUSIDA/M. Girardin
Le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a visité le Secrétariat de l’ONUSIDA à Genève le 31 août 2008.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA le Dr Peter Piot lui a fait visiter le bâtiment, ouvert en 2006, et conçu pour être un lieu de travail inspirant dont l’impact sur l’environnement est minime.

Le Secrétaire général Ban Ki-moon et le
personnel de l’ONUSIDA, Secrétariat de
l’ONUSIDA à Genève, 31 août 2008.
Photo: ONUSIDA/M. Girardin
Le Secrétaire général a expliqué qu’il croyait en un milieu de travail idéal qui, surtout ne s’accompagnait d’aucune discrimination à l’égard des employés vivant avec le VIH ou affectés par le virus et il a remercié les membres d’UN Plus d’avoir élargi ses horizons sur ce point. Il a rappelé qu’il s’était personnellement engagé pour faire de l’ONU un milieu favorable pour le personnel vivant avec le VIH.

Le Secrétaire général Ban Ki-moon a éga-
lement saisi cette occasion pour s’adresser
au personnel de l’ONUSIDA.
Photo: ONUSIDA/M. Girardin
Le Secrétaire général Ban Ki-moon a également saisi cette occasion pour remercier le personnel de l’ONUSIDA pour son travail et le Dr Piot pour son engagement et son dévouement à l’action entreprise pour stopper la propagation du VIH et pour sa présence à l’avant-garde de la riposte mondiale au sida. Il a enfin souligné que l’ONUSIDA constituait un exemple de la réforme des Nations Unies en action, car, par l’intermédiaire de l’ONUSIDA, les équipes des Nations Unies dans les pays « sont unies dans l’action » sur le VIH.
Au cours de sa visite à Genève, le Secrétaire général a marqué le 20ème anniversaire du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (IPCC), co-lauréat du Prix Nobel de la Paix l’an dernier et participé à une cérémonie du souvenir commémorant le bombardement du siège de l’ONU à Bagdad le 19 août 2003.
Visite du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon
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Le forum d’Accra évalue l’efficacité de l’aide
29 août 2008
29 août 2008 29 août 2008
Le troisième Forum de haut niveau sur
l'efficacité de l'aide se déroule cette
semaine au Ghana.
Le troisième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide se déroule cette semaine au Ghana. Pour marquer cet événement, nous lançons une nouvelle série d’articles électroniques intitulée ‘Faire travailler l’argent disponible’. Au cours des mois à venir, nous examineront divers aspects de l’efficacité de l’aide ; comment rendre plus efficace, responsable et axée sur les résultats l’aide financière apportée aux pays.
Les bailleurs de fonds et les agences de développement consacrent plus de ressources que jamais à des objectifs de développement, et notamment à la riposte au sida dans les pays en développement, ce qui constitue une bonne nouvelles pour les millions de personnes infectées et affectées par l’épidémie. Pourtant, nombre de gouvernements et d’organisations se heurtent à d’énormes difficultés pour utiliser efficacement cette aide et pour se conformer aux exigences nombreuses et souvent complexes des divers donateurs. Pour résoudre ce problème, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a pris l’initiative d’aider les pays à ‘faire travailler l’argent disponible’.

Antonio A. Tujan Jr., Président du Comité
directeur international du ‘Forum parallèle
des Organisations de la société civile (OSC)
sur l’efficacité de l’aide’ dans sa présentation
au Forum parallèle à Accra, avant l’ouver-
ture du troisième Forum de haut niveau.
1er septembre 2008.
Photo : ONUSIDA
Le troisième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide (HLF-3) se déroule du 2 au 4 septembre 2008 à Accra et il réunira des ministres de plus de 100 pays ainsi que des bailleurs de fonds, des représentants de la société civile, l’ONUSIDA, ses Coparrainants et d’autres agences de développement.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot participera en qualité de membre de la délégation du Groupe des Nations Unies pour le développement (GNUD).
Les participants vont faire le point des méthodes de distribution et d’utilisation de l’aide, planifier et intensifier les efforts déployés pour améliorer l’efficacité de l’aide, en renforçant notamment les systèmes de santé, parmi d’autres objectifs de développement.
« Des améliorations sont déjà évidentes dans la manière dont l’aide au développement est organisée et distribuée, mais les résultats ne correspondent pas encore aux engagements pris à Paris en 2005. La riposte au sida a soutenu la notion selon laquelle les partenariats ouverts à tous étaient la clé du problème et nous avons été parmi les premiers à appliquer le principe de la responsabilisation en adoptant les ‘Trois Principes’ » a déclaré le Dr Piot.
« C’est en axant, de manière collective, notre action sur les résultats et la redevabilité en matière de sida que la riposte a progressé le mieux. Maintenant, il faut pérenniser ces résultats. Le plan d’action de Paris constitue un cadre, mais nous devons être ambitieux dans ce que nous exigeons de la communauté internationale pour l’avenir. »
Corriger les défauts des pratiques en matière de distribution de l’aide

Le Ministre des finances et de la planifi-
cation économique du Ghana, Kwadwo
Baah-Wiredu s’adresse au Forum parallèle
des OSC sur l’efficacité de l’aide.
1er septembre 2008. Photo : ONUSIDA
e Forum, organisé par l’Organisation de développement et de coopération économiques (OCDE), la Banque mondiale et le Gouvernement du Ghana, s’appuiera sur les travaux du Forum de haut niveau 2005, au cours duquel plus de 100 pays et organisations ont adopté la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide.
Cette réunion participe d’un mouvement plus large mené par des organisations comme l’ONUSIDA, qui a débuté à la fin des années 1990 lorsque les pays bénéficiaires ont fait valoir que les donateurs devaient soutenir l’établissement des priorités nationales et harmoniser leurs approches, pour que les pays soient en mesure de coordonner leurs activités sida et faire meilleur usage des financements apportés par les bailleurs. Les donateurs et les agences d’aide internationale se sont aussi progressivement rendu compte que les exigences multiples qu’ils imposent aux pays épuisaient de précieuses ressources et engendraient des doubles emplois.
Les ‘Trois Principes’ En 2004, lors d’une Réunion de haut niveau à Washington, l’ONUSIDA a montré l’exemple en approuvant les ‘Trois Principes’, qui demandent la consolidation des activités sida au sein d’un pays et un appui pour que les pays partenaires puissent constituer :
Les ‘Trois Principes’ traduisent en action la Déclaration de Paris. Au lieu de voir les ressources utilisées de manière fragmentée, avec en conséquence de nombreuses lacunes, ces principes permettent aux pays de les cibler pour obtenir une riposte plus efficace. |
Progrès
Des progrès ont été réalisés dans l’amélioration de l’alignement du soutien apporté aux activités sida à l’échelle mondiale et dans l’allègement du fardeau pour les pays, ainsi que dans l’élaboration et dans le renforcement de la qualité des politiques, institutions et processus qui font avancer les ‘Trois Principes’.
Ceci a eu pour effet d’améliorer la qualité et la quantité de l’appui technique apporté à la formulation des stratégies nationales de lutte contre le sida, d’intégrer le sida dans les plans de développement, de mettre en place des équipes communes des Nations Unies sur le sida ainsi que des programmes communs et d’élaborer des outils de redevabilité. Le rapport sur les progrès réalisés et les leçons tirées de l’efficacité de l’aide dans les ripostes au sida (Progress update and Lessons Learned from Aid Effectiveness in AIDS Responses) relate ce que l’ONUSIDA a appris grâce à sa participation à ces processus.
Expérience du Ghana en matière d’harmonisation et de coordination
Le Ghana est l’hôte qui convient pour ce HFL-3 car il est un bon exemple d’harmonisation en action, engagé qu’il est depuis plusieurs années dans l’application des ‘Trois Principes’ et des recommandations de la Cellule mondiale de réflexion et dans l’amélioration de l’alignement de sa riposte au sida.
En 2006, le Ghana a créé une équipe commune des Nations Unies sur le sida et a appliqué des processus participatifs pour prendre des décisions avec de multiples parties prenantes. Cette méthode a renforcé la reconnaissance de la Commission sida du Ghana (GAC) comme unique autorité nationale sur le sida. Elle a en outre encouragé un fort sentiment d’identification nationale à la riposte au sida, qui a permis l’élaboration d’un Cadre stratégique national (2006-2010) doté d’un plan unique de suivi et d’évaluation, formulé conformément aux grandes lignes des ‘Trois Principes’.
La GAC prévoit de poursuivre l’application de ces principes, notamment en renforçant ses partenariats avec les donateurs et les capacités des acteurs nationaux, y compris les organisations communautaires et le secteur privé, afin qu’ils contribuent de manière cohérente à la riposte nationale. Elle prévoit également d’améliorer les systèmes de collecte, d’analyse, de communication et d’utilisation des données sida, pour une programmation davantage fondée sur le concret, et de s’occuper systématiquement des besoins des groupes exposés à un risque accru de VIH.
Il reste encore beaucoup à faire
Pourtant, le Ghana, comme de nombreux pays, doit toujours faire face à des problèmes dans la coordination des multiples bailleurs, projets et processus. Il faut améliorer la cohérence afin que les Nations Unies soient ‘unies dans l’action’ et que les donateurs s’alignent davantage pour aider les pays à élargir leur riposte au sida. Le HLF-3 est considéré comme une importante occasion d’évaluer les progrès, de définir les étapes à venir et d’intensifier les efforts parmi les donateurs, les pays et les agences des Nations Unies.
Le forum d’Accra évalue l’efficacité de l’aide
Informations connexes:
Faire travailler l'argent disponible
Les 'Trois Principes'
Cellule mondiale de réflexion
Outil d'harmonisation et d'alignement national(CHAT)
Equipes conjointes et programmes communs des Nations Unies sur le sida
Liens externes:
Troisième forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide : site web officiel (en anglais)
Groupe des Nations Unies pour le développement (en anglais)
Document de travail sur le troisième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide (ppt, 1,88 mb) (en anglais)
Publications:
Améliorer les résultats en appliquant la Déclaration de Paris: Progrès réalisés et leçons tirées de l’efficacité de l’aide dans les ripostes au sida (pdf, 1 Mb) (en anglais)
Les « trois principes » ( en | fr | es | ru )
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Feature Story
L'Indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH
26 août 2008
26 août 2008 26 août 2008
L'enquête a été réalisée grâce à un parte-
nariat entre l'IPPF, l'ONUSIDA, le GNP+
et l'ICW.
Logo de l'Indicateur.
Une bonne part de ce que nous savons de la stigmatisation associée au VIH, et de la discrimination qui en résulte pour les personnes vivant avec le VIH, est anecdotique ou fragmentaire. Les enquêtes existantes montrent que, si les effets de la stigmatisation sont bien connus, on ne dispose d’aucune image précise de sa portée réelle. On sait que la stigmatisation et la discrimination qui l’accompagne constituent, pour ceux qui en ont le plus besoin, des obstacles importants à l’accès aux services de prévention, de traitement et de prise en charge du VIH. En l’absence d’une action concertée destinée à éliminer la stigmatisation, il sera impossible d’atteindre l’objectif de l’accès universel à ces services essentiels.
Pour combler ce manque de données, un instrument de mesure L’indicateur de la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH a été élaboré. L’enquête a été réalisée grâce à un partenariat entre la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF), l’ONUSIDA, le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+) et la Communauté des femmes vivant avec le VIH (ICW). Cette initiative mondiale a également bénéficié de l’appui financier de la GTZ et du DfID, les agences allemande et britannique de développement.
Lorsqu’on disposera de meilleures données, il sera possible de mieux cibler et d’améliorer les programmes, de renforcer les activités de plaidoyer et de mieux informer les politiques. Plus important encore, l’initiative met en pratique le principe de la Participation accrue des personnes vivant avec le VIH/sida (GIPA).
« Il est passionnant de voir croître l’intérêt pour l’Indicateur au sein des réseaux de séropositifs. Les gens tiennent vraiment à l’appliquer dans leur pays et je pense que cela vient du fait qu’ils sentent que cet outil a été créé par et pour les personnes séropositives et qu’en dernière analyse, il profitera à leurs communautés, » déclare Kate Thomson, Chef de l’Equipe Partenariats avec la société civile à l’ONUSIDA.

Une bonne part de ce que nous savons de
la stigmatisation associée au VIH et de la
discrimination qui en résulte pour les per-
sonnes qui vivent avec le VIH est anecdo-
tique ou fragmentaire.
Photo: Stigma Index
Au cours de 2008, l’important processus de mise en place du déploiement de l’Indicateur a commencé par le renforcement de la capacité des réseaux de personnes vivant avec le VIH et la constitution de partenariats dans les pays.
Dans 50 pays d’Asie, du Pacifique, d’Afrique, des Caraïbes et d’Amérique latine et du Sud, 87 personnes séropositives au VIH, représentant 66 organisations, ont reçu une formation de formateur ou de chef d’équipe. Les Equipes d’appui aux régions de l’ONUSIDA et les Coordonnateurs de l’ONUSIDA dans les pays, ainsi que les partenaires régionaux de l’IPPF, de l’ICW et du GNP+ ont collaboré pour organiser ces ateliers de formation.
« Pour ce qui est de pleurer, crier et combattre la stigmatisation, je l’ai fait. Mais j’ai toujours eu de la peine à trouver les moyens de la quantifier. Dans mes fonctions de chercheuse et de militante, je dispose maintenant de ce chaînon manquant, » Beatrice Were de l’Ouganda, qui a participé à l’atelier régional africain organisé à Nairobi en mai 2008.
L’Indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH a été présenté par Anandi Yuvaraj de l’ICW au cours d’une session spéciale de la Conférence internationale sur le sida, qui s’est tenue à Mexico au début de ce mois. « L’Indicateur nous donne vraiment la possibilité de mesurer et de comprendre, afin de plaider efficacement en faveur d’une amélioration des politiques et programmes et de faire vraiment la différence dans la vie des personnes vivant avec le VIH. »
L’Indicateur a été élaboré avec l’aide des leaders communautaires, des activistes, des chercheurs et des défenseurs des droits de la personne dans le monde entier et testé par des projets pilotes en Afrique du Sud, en Inde, au Kenya, au Lesotho, et à la Trinité-et-Tobago. La première application de l’Indicateur à l’échelle nationale est en cours en République dominicaine et les résultats ainsi qu’une première analyse seront publiés vers fin 2008.
Les résultats de cette initiative seront révélateurs. Comme l’indique Andell Simon, chercheur participant à la phase pilote de la Trinité en 2006, « c’est vraiment différent d’être interrogé par une autre personne vivant avec le VIH, car on a l’impression qu’elle comprend mieux ce que nous ressentons, sur toutes ces choses liées au fait d’être séropositif. »
Pour de plus amples informations, consultez le nouveau site web www.stigmaindex.org ou contactez la coordonnatrice du projet à l’IPPF, Lucy Stackpool-Moore lstackpoolmoore@ippf.org.
L'Indicateur de stigmatisation des personnes viva
Information connexe:
Participation accrue des personnes vivant avec le VIH/sida (GIPA)
Liens externes:
Site web de l’Indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH (en anglais)
Publications:
Indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH: Guide de l'utilisateur à l'intention des équipes qui appliquent l'Index dans leur communautés (pdf, 955 kb) (en anglais)

Feature Story
La prévention pour la vie
25 août 2008
25 août 2008 25 août 2008
Belize: un coordinateur de programme
avec un ancien membre de bande de rue,
aujourd'hui actif dans des programmes de
prévention du VIH et de réduction de la
violence.
Photo: Carina Wint/UNFPA
La prévention du VIH sauve des vies. Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), coparrainant de l’ONUSIDA, vient de publier une brochure de sensibilisation présentant des témoignages et des expériences de personnes et communautés du monde entier qui agissent dans le domaine de la prévention et obtiennent des résultats. Prevention is for Life décrit les efforts de prévention à une échelle humaine et concrète en présentant des témoignages réels et des situations vécues, accompagnées de photos magnifiques.
Ces dernières années, nous avons assisté à une augmentation substantielle des efforts de prévention du VIH, qui donnent aujourd’hui des résultats dans un certain nombre de pays lourdement touchés. Pour autant, l’épidémie de sida n’a nulle part été vaincue : pour deux personnes qui accèdent au traitement, cinq contractent l’infection au VIH. La riposte au VIH est une action à long terme qui doit s’appuyer tout à la fois sur des éléments concrets et indiscutables et sur le respect des droits fondamentaux des personnes.
La brochure s’ouvre sur l’expérience fructueuse au Belize de projets d’éducation par les pairs menés auprès de bandes des rues, grâce auxquels les jeunes acquièrent les compétences voulues pour assumer leurs responsabilités au sein de leur communauté. Aux antipodes, à Moscou, nous rencontrons ensuite Yulia, une jeune maman séropositive confrontée à la stigmatisation et à l’impact sanitaire du VIH, qui nous livre un témoignage empli d’espoir en un avenir meilleur pour la prochaine génération.

Tadjikistan: deux jeunes femmes parta-
geant un moment agréable au centre Guli
Surkh, un centre d'acceuil d'une ONG de
Dushanbe, sponsorisé par l'UNFPA.
Photo: Warrick Page/UNFPA/Panos Pictures
Le cas d’un projet de micro-crédit au Tadjikistan met ensuite en lumière le lien existant entre la pauvreté, l’inégalité entre les sexes et la vulnérabilité au VIH. Par l’accès au micro-crédit, les femmes de migrants peuvent obtenir une indépendance financière et subvenir aux besoins de leur famille. Ce récit montre une nouvelle fois combien le VIH est lié aux questions du développement et des droits de l’homme.
Ensuite, nous découvrons les campagnes de sensibilisation et de promotion du préservatif lancées en Chine, à destination de l’immense population de migrants à l’intérieur du pays. En Egypte, ce sont des dispensaires et des services de conseil et test volontaires mobiles qui ont été mis en place pour toucher les personnes exposées à un risque d’exclusion dans les quartiers les plus pauvres du Caire.
Si l’information, le conseil, les services et les moyens prophylactiques tels que les préservatifs masculins et féminins ne représentent pas des concepts révolutionnaires en matière de prévention du VIH, garantir l’accès le plus large possible à ces outils de prévention n’en demeure pas moins un véritable défi. Prevention is for Life montre de manière vivante que ce défi vaut d’être relevé car l’accès à la prévention du VIH permet d’améliorer en profondeur la vie des gens.
La prévention pour la vie
Information connexe:
Coparrainants:
UNFPA (en anglais)
Publications:
Prevention is for Life: Dispatches from the Field (Brochure "Prévention pour la vie") (en anglais)
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