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Un nouvel outil pour améliorer la coordination de l’appui technique dans le domaine du sida
03 octobre 2008
03 octobre 2008 03 octobre 2008
Pour améliorer encore la coordination de l’appui technique fourni aux pays, l’ONUSIDA et ses partenaires ont élaboré un nouvel outil sous forme d’une basée de données partagée. Photo: ONUSIDA / P.Virot.
De nombreux pays ont besoin d’un appui technique de qualité et en temps opportun pour planifier, budgétiser, mettre en œuvre et effectuer le suivi de leurs programmes de lutte contre le sida de manière efficace et efficiente. Si la demande d’appui technique s’est accrue, le nombre d’acteurs a également sensiblement augmenté, avec parfois pour résultats une certaine concurrence, des doubles emplois et des coûts de transaction plus élevés pour les pays qui utilisent ces services.
Pour améliorer encore la coordination de l’appui technique fourni aux pays, l’ONUSIDA et ses partenaires ont élaboré un nouvel outil sous forme d’une base de données partagée. Cette base de données comprend des informations actualisées sur l’appui technique, grâce auxquelles les fournisseurs et les utilisateurs de l’appui technique pourront savoir quel type d’expertise a été apporté à un pays donné, par qui et avec quels résultats, optimisant ainsi les ressources et débouchant sur une meilleure coordination dans l’apport d’appui technique aux efforts nationaux dans le domaine du sida.
La base de données CoATS – Coordination de l’appui technique en matière de sida – est un outil pratique permettant aux pays d’effectuer le suivi de l’appui technique. Cet outil vise à :
- Faciliter l’accès des partenaires nationaux à un appui technique en temps utile et dont la qualité soit assurée.
- Encourager la coordination de l’appui technique entre fournisseurs et utilisateurs avec une meilleure transparence en matière de résultats.
- Faciliter la collaboration et l’échange d’information sur les activités d’appui technique aux niveaux mondial, régional et des pays.
La base de données CoATS a été conçue comme un portail web avec des données sur l’appui technique fourni par un éventail de partenaires, notamment l’ONUSIDA et ses Coparrainants, le PNUD, l’UNFPA, l’UNICEF, la Banque mondiale et l’OMS, ainsi que l’USAID/PEPFAR, le Fonds mondial, la GTZ, la CSAT, l’ICTC et l’Alliance internationale contre le sida. Elle est actuellement testée au niveau des pays et l’ONUSIDA apportera son soutien à 10 pays pour l’utilisation du système CoATS afin de leur permettre d’effectuer le suivi de leurs plans d’appui technique. Après une phase de consolidation, le système sera lancé sur une base plus large.

Les données stockées peuvent être consultées par pays, fournisseur, type d’activité, bénéficiaire, financeur, statut et dates de début et de fin.
Les données stockées peuvent être consultées par pays, fournisseur, type d’activité, bénéficiaire, financeur, statut et dates de début et de fin. Les informations qui en résulteront pourront ensuite être générées sous forme de rapports fondés sur les recherches et exportées en tant que documents PDF ou tableurs Excel. Le système contiendra également une base de données sur différents outils et rapports émanant de missions d’appui technique qui permettront un meilleur partage de l’information et réduiront les doubles emplois.
CoATS est fondé sur les Principes pour l’appui technique élaborés par l’Equipe mondiale d’appui à la mise en œuvre (GIST) dont le mandat est de coordonner l’appui technique pour lutter contre les goulets d’étranglement dans la mise en œuvre, diffuser les enseignements tirés et définir les bonnes pratiques.
« C’est un important domaine de travail pour l’ONUSIDA. Nous sommes engagés à élargir l’appui technique de qualité et en temps utile – le CoATS assure davantage de transparence et une meilleure appropriation nationale de l’assistance technique fournie. L’ONUSIDA est heureux d’être un membre actif de la GIST et de participer à l’amélioration de la coordination de l’appui technique, » a déclaré Tim Martineau, Directeur du Département de l’appui technique et opérationnel à l’ONUSIDA.
Un nouvel outil pour améliorer la coordination de
Outils:
CoATS – Base de données sur la coordination de l’appui technique dans le domaine du sida (en anglais)
Publications:
Principes pour l’appui technique 2008 (pdf, 300 Kb) (en anglais)
Mandat de l’Equipe mondiale d’appui à la mise en œuvre 2008(pdf, 14 Kb) (en anglais)
Plan de travail 2008 de l’Equipe mondiale d’appui à la mise en œuvre 2008 (excel, 21 Kb) (en anglais)
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Des visages contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH
01 octobre 2008
01 octobre 2008 01 octobre 2008
Le but de la campagne, connue également sous le nom de campagne ‘visages’ était de supprimer la stigmatisation associée au VIH en montrant des photos accompagnées de témoignages d’Ougandais vivant positivement avec le VIH. Photo: ONUSIDA/J.Ewen.
Le VIH a souvent été associé à des comportements pouvant être considérés comme socialement ou moralement inacceptables par de nombreuses personnes, tels que le commerce du sexe, les rapports sexuels en dehors du mariage ou avec des partenaires multiples, les rapports sexuels entre hommes et l’injection de drogues. Ce fait en soi, alimenté par des niveaux élevés d’ignorance, de déni, de crainte et d’intolérance, a largement contribué à stigmatiser l’infection à VIH.
Afin de faire reculer les préjugés à l’encontre des personnes vivant avec le VIH tout en faisant un travail de sensibilisation autour de différentes questions liées au sida, l’ONUSIDA, en partenariat avec la Croix-Rouge ougandaise, a conçu une campagne intitulée « La vérité n’est pas inscrite sur votre visage ».
Le but de la campagne, connue également sous le nom de campagne ‘visages’ était de supprimer la stigmatisation associée au VIH en montrant des photos accompagnées de témoignages d’Ougandais vivant positivement avec le VIH. La campagne soulignait aussi que la sérologie d’une personne n’est pas inscrite sur son visage. De ce fait, elle renforçait la nécessité d’avoir des outils et des comportements de prévention efficaces et efficients, comme de limiter le nombre de partenaires sexuels et l’utilisation systématique du préservatif, pour prévenir la transmission du VIH.
« En dépit d’un long parcours en compagnie de l’épidémie, en Ouganda on prétend toujours que c’est ‘quelqu’un d’autre’ qui a le VIH, ou alors il y a toujours des sous-entendus moraux qui suggèrent que ce sont les professionnel(le)s du sexe, etc. qui en sont affecté(e)s, » a déclaré Malayah Harper, Coordonnatrice de l’ONUSIDA dans le pays. Cela a incité à une certaine autosatisfaction et une grande partie du changement de comportement observé dans les années 1990 est en train d’être mis en péril. « La campagne ‘visages’ a montré que ces hypothèses étaient erronées tout en soulignant l’importance de la prévention du VIH, » a-t-elle ajouté.

L’expérience nous a appris qu’un mouvement solide de personnes vivant avec le VIH qui procure une entraide mutuelle et une voix aux niveaux local et national pouvait être particulièrement efficace pour contrer la stigmatisation. Photo: ONUSIDA/J.Ewen.
La stigmatisation et la discrimination sont des violations des droits de l’homme qui sapent les efforts de santé publique pour s’attaquer à l’épidémie de VIH. Les personnes vivant avec le VIH sont fréquemment en butte à la discrimination. Nombre d’entre elles ont été licenciées ou mises à la porte de leur foyer, rejetées par leur famille et leurs amis, et certaines ont même été tuées à cause de leur statut VIH.
Ensemble, la stigmatisation et la discrimination constituent l’un des plus grands obstacles lorsqu’il s’agit de gérer efficacement l’épidémie. Elles peuvent décourager les gouvernements de reconnaître l’épidémie ou d’agir en temps opportun contre cette dernière. Elles peuvent dissuader les individus de connaître leur sérologie et elles empêchent ceux qui sont infectés de divulguer leur diagnostic et de chercher à bénéficier d’un traitement et de soins.
L’expérience nous a appris qu’un mouvement solide de personnes vivant avec le VIH qui procure une entraide mutuelle et une voix aux niveaux local et national pouvait être particulièrement efficace pour contrer la stigmatisation.
Des visages contre la stigmatisation et la discri
Multimédia:
Consulter la galerie de photos (en anglais)
Reportages:
Partenaires:
Croix-Rouge ougandaise (en anglais)

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L’Initiative mondiale de Bill Clinton
26 septembre 2008
26 septembre 2008 26 septembre 2008
L’Initiative mondiale de Bill Clinton (CGI) est un mouvement catalyseur et non partisan pour l’action, qui rassemble une communauté de dirigeants mondiaux de divers horizons afin de concevoir et de mettre en œuvre des solutions innovantes à certains des enjeux les plus urgents de la planète.
La réunion annuelle de l’Initiative mondiale de Bill Clinton (CGI) s’achève aujourd’hui à New York. Cette manifestation d’une durée de trois jours a rassemblé un groupe divers de dirigeants mondiaux émanant des gouvernements, du monde des affaires, des organismes internationaux et de la société civile pour passer en revue les enjeux au niveau de la planète et transformer cette prise de conscience en action.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, et l’ancien Président de la République portugaise, Jorge Sampaio, ont participé à un petit-déjeuner de travail sur la santé mondiale, portant sur le sida, la tuberculose et le paludisme.
Grâce à un effort et à un investissement accrus dans la riposte au sida au cours de ces dernières années, des exemples d’approches couronnées de succès ont vu le jour et peuvent être reproduites ou intensifiées sur le plan mondial. Les participants ont défini et étudié des opportunités d’améliorer la manière dont nous agissons contre ces trois maladies avec les outils et connaissances existants et ont souligné les enjeux actuels.
Depuis son lancement en 2005, la CGI a réuni une communauté qui comprend plus de 80 actuels ou anciens chefs d’Etat, des centaines de leaders du monde des affaires, d’organismes internationaux ou d’institutions à but non lucratif, des philanthropes de premier plan, ainsi que des lauréats du Prix Nobel. Leur but est de concevoir et de mettre en œuvre des solutions novatrices à certains des défis les plus urgents de la planète.
La réunion annuelle 2008 était axée sur les enjeux et les opportunités dans les quatre domaines prioritaires suivants : éducation, énergie et changement climatique, santé mondiale et réduction de la pauvreté.
L’Initiative mondiale de Bill Clinton
Liens externes:
Initiative mondiale de Bill Clinton (en anglais)

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La Campagne mondiale en faveur des OMD axés sur la santé
25 septembre 2008
25 septembre 2008 25 septembre 2008
La Campagne mondiale en faveur des Objectifs du Millénaire pour le développement axés sur la santé: le rapport de la première année 2008.
Un groupe de leaders, réunis le 26 septembre 2007 à New York, a lancé la Campagne mondiale en faveur des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) axés sur la santé. Cette Campagne a pour but de relancer les activités entourant les Objectifs 4, 5 et 6, qui portent sur la nécessité urgente d’améliorer la santé des mères, des nouveau-nés et des enfants et de lutter contre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies.
Un rapport de situation a été publié aujourd’hui 25 septembre afin de marquer la première année de la Campagne mondiale en faveur des Objectifs du Millénaire pour le développement axés sur la santé. Il présente les principales activités entreprises au cours de l’année écoulée et appelle l’attention sur les actions concrètes qui seraient nécessaires pour accomplir les progrès indispensables à la réalisation des OMD axés sur la santé d’ici à 2015.
Lire la contribution du Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA:
Elargir les programmes en vue de l’accès universel : sida, paludisme, tuberculose et vaccination
Le sida est inextricablement lié aux autres OMD : l’éducation, l’égalité entre les sexes et l’éradication de la pauvreté sont toutes cruciales pour la lutte contre le sida. Et dans de nombreux pays, la baisse des infections et des décès dus au sida est essentielle si l’on veut avancer vers la réalisation des autres OMD.
A la fin de 2007, le nombre de nouvelles infections à VIH et de décès liés au sida à l’échelle mondiale avait entamé un déclin – dû dans une large mesure aux actions entreprises grâce aux engagements politiques. Lors des sommets du G8 en 2005 et 2008, ainsi qu’à la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le VIH/sida en 2006, les leaders ont convenu d’avancer sur la voie de l’accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et au soutien en matière de VIH d’ici à 2010.
On compte aujourd’hui 105 pays dotés d’objectifs nationaux autour de l’accès universel et 147 pays ont soumis cette année des rapports de situation. En 2007, les investissements dans des programmes relatifs au VIH ont atteint US$10 milliards, par rapport à US$8,3 milliards en 2005. Des efforts extraordinaires ont permis de placer trois millions de personnes sous traitement antirétroviral dans les pays à revenu faible et intermédiaire en 2007, soit un million de plus qu’en 2006.
Plusieurs pays fortement touchés font des progrès dans le domaine de la prévention du VIH. On note des baisses du nombre de personnes ayant eu plus d’un(e) partenaire au cours de l’année écoulée, une augmentation du recours au préservatif parmi les jeunes qui changent souvent de partenaires et, en Afrique subsaharienne, des signes indiquant que les individus entament leur activité sexuelle à un âge plus tardif.
L’accès aux antirétroviraux susceptibles de prévenir la transmission mère-enfant (TME) du VIH s’est amélioré. Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, un tiers des femmes qui en ont besoin peuvent obtenir ces médicaments, par rapport à 14% en 2005. Plusieurs pays, dont l’Argentine, le Botswana, la Fédération de Russie et la Géorgie sont pratiquement parvenus à l’accès universel, avec une couverture des services de prévention de la TME supérieure à 75%. Au Botswana, à peine 4% des enfants nés de mères séropositives au VIH sont infectés.
D’autres activités de prévention progressent également. Dans les 39 pays qui en font état, la couverture des services de prévention du VIH à l’intention des professionnel(le)s du sexe est de 60%. Pour les consommateurs de drogues injectables, cette couverture atteint près de 50% dans 15 pays et pour les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes, elle est de 40% dans 27 pays.
Dans de nombreux pays, les programmes sida renforcent des systèmes de santé fragiles, en améliorant la prestation des services, le personnel, les systèmes d’information, la gouvernance ainsi que l’achat et la gestion des médicaments. Nous recommandons de consacrer un tiers des ressources attribuées au VIH/sida au renforcement des systèmes de santé.
Mais il reste encore bien à faire. Dans les pays à revenu faible et intermédiaire, deux tiers des personnes qui ont besoin d’antirétroviraux ne peuvent les obtenir. Pour deux personnes placées sous traitement, cinq contractent une infection. Le sida reste la plus importante cause de décès chez les adultes africains (25-49 ans) et figure parmi les dix premières causes de décès à l’échelle mondiale. Tout comme les changements climatiques, le sida exige une riposte à long terme. Nous devons intensifier les progrès et renforcer les liens avec d’autres programmes de santé, notamment ceux qui portent sur la tuberculose, la santé sexuelle et reproductive et la santé maternelle et infantile.
Pour cela, il faudra davantage d’argent : une augmentation de plus de 50% d’ici à 2010 pour garder le rythme actuel de croissance de la prévention et des traitements. C’est un prix qu’il vaut la peine de payer.
Peter Piot
Directeur exécutif
ONUSIDA
La Campagne mondiale en faveur des OMD axés sur l
Reportages:
Des retards subsistent dans la réalisation des engagements mondiaux (10 septembre 2008)
Liens externes:
Site Internet des Nations Unies sur les Objectifs du Millénaire pour le développement
La Campagne mondiale en faveur des OMD axès sur la santé (en anglais)
Publications:
Rapport sur la première année de campagne, 2008 (en anglais) (pdf, 485 kb)
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La riposte au sida est importante pour la réalisation des OMD
24 septembre 2008
24 septembre 2008 24 septembre 2008
Photo: ONUSIDA/Brad Hamilton
En 2000, les leaders de la planète ont adopté une série d’Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dont le but était de rendre le monde plus sûr, plus sain et plus équitable.
Nous nous trouvons à mi-parcours de la date butoir de 2015 et les progrès sont mitigés et inégaux. Pour évaluer les lacunes et comprendre ce qu’il reste à faire pour garantir que les nations restent dans la bonne voie pour remplir les engagements qu’elles ont pris, une Réunion de haut niveau sur les OMD se tient le 25 septembre 2008 à l’invitation du Secrétaire général de l’ONU et du Président de l’Assemblée générale.
L’OMD 6 et l’accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et au soutien en matière de VIH d’ici à 2010
L’OMD 6 vise à ce que, d’ici à 2015, le monde ait enrayé et commencé à faire reculer l’épidémie mondiale de VIH.
Les Etats Membres de l’ONU se sont en outre engagés, par une Déclaration politique à l’Assemblée générale en 2006, à prendre des mesures extraordinaires pour avancer sur la voie de l’accès universel à la prévention, au traitement, à la prise en charge et au soutien en matière de VIH d’ici à 2010.

Photo: ONUSIDA/Brad Hamilton
Si l’Objectif 6 porte spécifiquement sur l’épidémie de VIH, une riposte efficace au VIH soutiendra également les autres Objectifs du millénaire pour le développement. La réalisation des OMD auront aussi un effet sur les épidémies de VIH dans le monde. En s’attaquant aux obstacles qui ralentissent l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de prise en charge et de soutien en matière de VIH, on contribuera aussi à la réalisation des OMD moins ciblés. Il s’agit notamment de s’occuper de la stigmatisation et de la discrimination, des droits de la personne et de l’inégalité entre les sexes et d’assurer un financement durable, des produits abordables, le renforcement des systèmes de santé et des ressources humaines ainsi que la redevabilité.
« Lutter contre le sida et faire reculer l’épidémie n’est pas seulement un objectif du Millénaire à part entière, c’est aussi la condition préalable à la réalisation de presque tous les autres. Notre succès dans la lutte contre le sida favorisera nos efforts de réduction de la pauvreté, d’amélioration de la nutrition, de réduction de la mortalité infantile, d’amélioration de la santé maternelle et de lutte contre le paludisme et la tuberculose. Inversement, la réalisation des autres objectifs du Millénaire – de l’éducation à l’autonomisation des femmes et des filles – est indispensable à la victoire sur le front du sida. » —Déclaration du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur le VIH/sida, New York, juin 2008 |
OMD 1 : Eradiquer l’extrême pauvreté et la faim
Il existe un rapport complexe entre le sida, la pauvreté et le développement humain, une sorte de cercle vicieux par lequel les effets du sida accroissent la pauvreté et la misère sociale, alors que les inégalités socio-économiques augmentent la vulnérabilité à l’infection au VIH.
Avec l’éradication de l’extrême pauvreté et de la faim, les individus pourront reconsidérer les options de leur existence qui accroissent leur risque de VIH, par exemple le travail loin du foyer ou le commerce du sexe.
Dans les milieux à forte prévalence tout particulièrement, le VIH aggrave la pauvreté des familles et ralentit la croissance économique. En atténuant le fardeau de l’épidémie, on peut aider les pays à renforcer leurs économies, à réduire les inégalités de revenu et à prévenir la famine. A l’ouest du Kenya, l’introduction des traitements antirétroviraux a permis une croissance très importante de l’offre de main d’œuvre. Dans les six mois qui ont suivi le début des traitements, on relève une augmentation de 20% de la probabilité de faire partie de la main d’œuvre et une augmentation de 35% du nombre d’heures de travail hebdomadaires. Ainsi la famille bénéficie d’avantages économiques et autres, y compris pour ce qui est de l’état nutritionnel des enfants.
OMD 2 : Assurer l’éducation primaire pour tous
La riposte au VIH favorise les initiatives en faveur de l’éducation universelle. Faire en sorte de garantir l’accès à l’école des enfants est un aspect important de la prévention du VIH, car l’amélioration du niveau d’éducation est associée à des comportements sexuels plus sûrs et au report de l’activité sexuelle et elle réduit la vulnérabilité des filles au VIH.
La fréquentation scolaire est un axe crucial des initiatives en vue de satisfaire les besoins des enfants rendus orphelins ou vulnérables par le VIH. Une amélioration de l’accès aux traitements contribue à minimiser l’impact de l’épidémie sur des systèmes éducatifs fragiles ; elle permet aussi de réduire le risque que les jeunes quittent l’école lorsque le VIH frappe la famille.
OMD 3 : Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes
Les effets de l’inégalité des sexes rendent les femmes et les filles plus exposées au risque de VIH, c’est pourquoi les progrès dans la réalisation de cet objectif sont d’une importance fondamentale pour la riposte au VIH.
Un accès limité à l’éducation et aux possibilités économiques font que les femmes dépendent davantage des hommes dans leurs relations et certaines d’entre elles, qui n’ont aucun moyen de subsistance, en sont réduites à échanger ou vendre des faveurs sexuelles pour assurer leur survie et celle de leurs enfants. Lorsque les femmes n’ont pas la possibilité d’accéder à la propriété et n’ont aucune protection juridique, leur dépendance à l’égard de leurs familles est encore plus importante.
La riposte au VIH elle-même contribue aussi à stimuler les actions en vue de réduire les inégalités entre les sexes. Désormais, on surveille le degré dans lequel l’égalité des sexes figure dans les ripostes nationales au VIH. De ce fait, l’épidémie a intensifié l’urgence des initiatives visant à élaborer de nouvelles normes sexospécifiques et d’importants efforts sont en cours à l’échelle mondiale pour mettre au point de nouvelles méthodes de prévention que les femmes pourraient contrôler. Le VIH a encouragé les parents comme les communautés et les gouvernements à renouveler leur engagement en vue de satisfaire les besoins des femmes, des filles et des minorités sexuelles en matière de santé sexuelle et reproductive.
OMS 4 : Réduire la mortalité infantile
Les décès dus au sida parmi les enfants sont en baisse depuis 2003, car on relève une baisse des nouvelles infections et une augmentation du nombre d’enfants sous traitement. Cependant, dans les pays les plus touchés, tels que le Botswana et le Zimbabwe, plus d’un tiers de tous les décès d’enfants de moins de 5 ans sont dus au sida.
L’expansion des stratégies de prévention capables de pratiquement éliminer le risque de transmission du VIH de la mère à l’enfant est un élément clé d’une riposte globale au VIH.
OMD 5 : Améliorer la santé maternelle
Les femmes représentent maintenant environ la moitié de toutes les personnes vivant avec le VIH, et plus de 60% des infections en Afrique. Améliorer l’accès aux antirétroviraux et aux programmes prénatals de prévention de la transmission mère-enfant permet d’aider les mères à demeurer en bonne santé pour s’occuper de leurs enfants.
L’intégration des initiatives liées au VIH dans les programmes portant sur la santé sexuelle et reproductive contribue à assurer que les femmes ont accès à l’information et aux services dont elles ont besoin pour prendre des décisions informées en matière de reproduction.
OMD 6 : Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies
Les progrès de la lutte antituberculeuse profiteront énormément aux ripostes au sida, car la tuberculose, qui est dans la plupart des cas guérissable et évitable, est l’une des principales causes de morbidité et de mortalité parmi les personnes vivant avec le VIH.
Une solide riposte au VIH apporte des avantages qui vont bien au-delà du VIH lui-même. Le mouvement en faveur de l’expansion de l’accès aux traitements du VIH dans les milieux manquant de ressources contribue à renforcer les fragiles infrastructures sanitaires et les capacités humaines des pays à revenu faible et intermédiaire.
OMD 8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement
Le VIH, plus peut-être que n’importe quel autre problème de notre temps, a appelé l’attention sur les injustices économiques dans le monde et galvanisé l’action en faveur du développement international. Le VIH a contribué à placer l’être humain au cœur du développement.
En améliorant des stratégies de développement inclusives et auxquelles les pays s’identifient, il sera possible de parvenir à une plus grande efficacité de l’aide, à un renforcement des systèmes de santé et de la riposte au sida.
La lutte contre le sida prône la création de partenariats rassembleurs, car ils sont la clé de la réussite et, avec l’adoption des ‘Trois Principes’, elle a fait œuvre de pionnier pour que les pays d’approprient réellement leurs programmes.
Réunion de haut niveau sur les OMD : Manifestations en partenariat
Le Secrétariat de l’ONUSIDA, ses Coparrainants et ses partenaires organiseront les manifestions parallèles suivantes en rapport avec l’OMD 6 :
Questions d’équité autour de l’OMD 6
Organisée par la Mission de l’Ethiopie, l’ONUSIDA, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et l’Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI). La réunion sera axée sur la réalisation de l’OMD 6 grâce à l’élargissement de l’accès aux services essentiels de santé, notamment l’offre de nouvelles technologies de santé dans les communautés marginalisées sur le plan géographique et social.
Cohérence du système des Nations Unies pour réaliser l’OMD 6
Organisée par les Missions de l’Irlande et de la Tanzanie, l’ONUSIDA et le Bureau de la coordination des opérations de développement de l’ONU (DOCO). La réunion portera sur les mécanismes de coordination nécessaires pour encourager et élargir l’appui de l’ensemble du système aux priorités nationales en vue de la réalisation de l’OMD 6.
La riposte au sida est importante pour la réalisa
Reportages:
Des retards subsistent dans la réalisation des engagements mondiaux (10 septembre 2008)
Liens externes:
Site web des Nations Unies sur les Objectifs du millénaire pour le développement
Publications:
Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2008
Résultats du Partenariat mondial pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement – Rapport du Groupe de réflexion sur le retard pris dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, 2008 (pdf, 1,35 Mb)
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Objectifs du Millénaire pour le développement et exposition d’affiches sur le sida
23 septembre 2008
23 septembre 2008 23 septembre 2008
Une exposition d’affiches sur «Les objectifs du Millénaire pour le développement et le sida» se tiendra du 22 au 26 septembre dans la colonnade située au sous-sol du Siège des Nations Unies à New York.
Pour marquer la manifestation de haut niveau sur les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) qui a lieu le 25 septembre, une exposition d’affiches sur « Les objectifs du Millénaire pour le développement et le sida » se tiendra du 22 au 26 septembre dans la colonnade située au sous-sol du Siège des Nations Unies à New York.
L’exposition étudie les synergies entre la riposte au sida et les OMD. La réussite sera mutuelle : la réalisation des OMD stimulera la riposte au sida et inversement la riposte au sida peut contribuer de manière significative à plusieurs des objectifs pour le développement.

La protection des droits des femmes et une meilleure indépendance économique réduisent la vulnérabilité des femmes au VIH.
L’amélioration de la santé maternelle et la réduction de la mortalité infantile exigent de solides systèmes de santé et des services intégrés de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH. La protection des droits des femmes et une meilleure indépendance économique réduisent la vulnérabilité des femmes au VIH. En outre, l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui représente un jalon important pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement.
L’exposition est une initiative du Groupe de travail interinstitutions sur le sida, qui comprend le Secrétariat et les Coparrainants de l’ONUSIDA, ainsi que l’UNIFEM, le Département de l’information des Nations Unies (DPI) et le Département des opérations de maintien de la paix de l’ONU (DPKO).
Objectifs du Millénaire pour le développement et
Reportages:
Des retards subsistent dans la réalisation des engagements mondiaux (10 septembre 2008)
Liens externes:
Site web des Nations Unies sur les objectifs du Millénaire pour le développement
Publications:
Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2008
Résultats du Partenariat mondial pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement – Rapport du Groupe de réflexion sur les objectifs du Millénaire pour le éveloppement 2008 (pdf, 1.59 mb) (en anglais)
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La riposte au sida et ses liens avec le développement en Afrique
22 septembre 2008
22 septembre 2008 22 septembre 2008
La riposte au sida et ses liens avec le développement en Afrique
Alors que des participants de haut niveau et des experts internationaux sont réunis au siège de l’ONU à New York pour débattre des besoins et des problèmes de l’Afrique en matière de développement, nous examinons ici l’impact du VIH et de la riposte au sida sur le développement du continent.
Dans les pays d’Afrique les plus gravement touchés par le VIH, l’épidémie a réduit l’espérance de vie de plus de 20 ans, ralenti la croissance économique et aggravé la pauvreté des familles. Pourtant, des actions efficaces et durables contre le sida contribuent à résoudre les graves problèmes de développement qui se posent pour surmonter la pauvreté, améliorer l’éducation, allonger l’espérance de vie et réduire la mortalité infantile.
Le leadership en matière de sida et son impact sur le développement
Lorsqu’un leadership national engagé dans la lutte contre le sida est associé à un financement coordonné à long terme, on s’aperçoit que les dividendes vont bien au-delà de l’épidémie. Elargir les services liés au VIH, cela signifie combler des années de sous-investissements dans le domaine des personnels de santé, avec pour effet un renforcement des systèmes de santé, qui apporte une amélioration de la santé maternelle et infantile. Grâce aux améliorations dues aux traitements antirétroviraux, les individus vivent plus longtemps, leur productivité s’accroît, les familles peuvent sortir de la pauvreté et la sécurité alimentaire s’en trouve améliorée.
« Notre succès dans la lutte contre le sida favorisera nos efforts de réduction de la pauvreté, d’amélioration de la nutrition, de réduction de la mortalité infantile, d’amélioration de la santé maternelle et de lutte contre le paludisme et la tuberculose ».
Déclaration du Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur le VIH/sida, New York, juin 2008.
De plus, une riposte au sida qui s’attaque aux moteurs ou aux causes premières de la vulnérabilité à l’infection à VIH—stigmatisation, discrimination, inégalité des sexes et violation des droits humains—aura une influence sur le développement dans son ensemble.
Succès et progrès
Les pays africains affectés manifestent un leadership renforcé pour résoudre les problèmes en s’appuyant toujours davantage sur leurs propres ressources. Les dépenses intérieures publiques par habitant consacrées au VIH (provenant des propres sources des gouvernements) en Afrique subsaharienne se sont révélées six fois plus importantes que dans les autres parties du monde après ajustement en fonction du niveau des revenus (Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2008).
L’importante augmentation du financement des activités sida et les investissements dans la prévention et les traitements effectués ces dernières années montrent des résultats encourageants dans plusieurs pays d’Afrique.
Au Rwanda et au Zimbabwe, les modifications des comportements sexuels—report du début de l’activité sexuelle, baisse du nombre de partenaires multiples, augmentation du recours au préservatif chez les personnes qui ont des partenaires multiples—ont été suivies d’une baisse du nombre des nouvelles infections à VIH. L’utilisation du préservatif augmente parmi les jeunes qui ont des partenaires multiples au Bénin, au Burkina Faso, au Cameroun, au Ghana, au Kenya, au Malawi, en Namibie, en Ouganda, en Tanzanie, au Tchad et en Zambie.
Les épidémies de VIH en Afrique du Sud, au Malawi et en Zambie semblent s’être stabilisées et la plupart des épidémies comparativement moins importantes de l’Afrique de l’Ouest sont stables ou en baisse, comme c’est le cas au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Nigéria. La prévalence du VIH dans les épidémies de l’Afrique de l’Est est stable ou en recul.
Les progrès réalisés dans l’accès aux traitements antirétroviraux
Le nombre de personnes ayant accès à un traitement du VIH est plus élevé que jamais. Sur les trois millions de personnes sous traitement en 2007, plus de deux millions se trouvaient en Afrique subsaharienne. Entre 2003 et 2007, l’accès aux traitements en Namibie a passé de 1% à 88%, et au Rwanda de 3% à 71%. En conséquence, le nombre des décès liés au sida a baissé au cours des deux dernières années, passant de 2,2 millions à 2 millions en 2007.
Les bénéfices qui en découlent sont considérables pour les pays africains. Traiter le VIH, cela signifie que les personnes vivant avec le virus vivent plus longtemps, en meilleure santé et avec une qualité de vie bien plus élevée. Elles peuvent rester productives dans leur travail comme dans leur communauté et le risque que leur famille tombe dans la pauvreté ou l’insécurité alimentaire s’en trouve réduit.
Des progrès notables ont également été faits dans la prévention de la transmission mère-enfant du VIH et la couverture de ces services a augmenté dans des pays comme l’Afrique du Sud, le Botswana, la Namibie et le Swaziland.
Ces progrès suggèrent un bon rendement des investissements consentis sur divers fronts, en particulier dans la prévention et le traitement du VIH et montrent qu’un engagement soutenu permet aux pays de surmonter les problèmes de développement posés par l’épidémie.
Impact démographique du VIH
Pourtant, malgré tous ces succès, l’épidémie devance toujours la riposte. Le Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2008, publié par l’ONUSIDA, montre que le sida reste la principale cause de décès en Afrique. En Afrique australe, on estime que l’espérance de vie moyenne à la naissance a chuté à des niveaux qui n’avaient plus été vus depuis les années 1950—moins de 50 ans pour l’ensemble de la sous-région.
Les chiffres sont préoccupants : 67% de toutes les personnes vivant avec le VIH et près de 90% des enfants vivant avec le VIH se trouvent en Afrique subsaharienne. Au Botswana et au Zimbabwe plus d’un tiers de tous les décès parmi les enfants de moins de 5 ans sont dus au sida.
Les progrès sont réels mais il reste des lacunes
Comme l’a noté le rapport du Secrétaire général de l’ONU à la réunion de haut niveau sur le sida en juin 2008, les pays devront pérenniser les progrès qu’ils ont déjà accomplis et maintenir le leadership nécessaire pour exécuter des stratégies et programmes nationaux pleinement financés et durables de lutte contre le VIH.
Le VIH : un problème de santé publique et de développement
Le VIH est à la fois un problème de santé publique et de développement qui exige une riposte soutenue, inclusive et multisectorielle.
La Commission du VIH/sida et de la gouvernance en Afrique (CVGA) a publié au début de cette année un rapport comportant un appel à la mobilisation et à la coordination du leadership à tous les niveaux en faveur d’une action concrète contre le VIH et d’un plan élargi de développement. Le rapport demande également que les stratégies nationales se préoccupent des inégalités entre les sexes étant donné que 60% des personnes vivant avec le VIH en Afrique subsaharienne sont des femmes.
Réunion de haut niveau sur les besoins de l’Afrique en matière de développement
Lors de la réunion de haut niveau sur les besoins de développement de l’Afrique qui se tient à New York le 22 septembre 2008, des chefs d’Etat ou de gouvernement, des ministres, des organisations de la société civile, des organisations intergouvernementales, des institutions des Nations Unies, des fonds et des programmes, ainsi que les institutions de Bretton Woods vont discuter « Des besoins de développement de l’Afrique : état de la mise en œuvre des différents engagements, défis et perspectives » Le Secrétariat de l’ONUSIDA, ses Coparrainants et ses partenaires organiseront plusieurs manifestations en marge de la réunion.
La riposte au sida et ses liens avec le développe
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Feature Story
L’accent sur la riposte chinoise au sida
19 septembre 2008
19 septembre 2008 19 septembre 2008
Avec quelque 700 000 personnes vivant avec le VIH, la prévalence du VIH en Chine reste faible – elle est estimée à moins de 0,1 pour cent de l’ensemble de la population – mais l’épidémie continue de croître dans toutes les régions du pays.
Photo: Creative Commons Attribution 2.0 License - Hao Wei
Avec quelque 700 000 personnes vivant avec le VIH, la prévalence du VIH en Chine reste faible – elle est estimée à moins de 0,1 pour cent de l’ensemble de la population – mais l’épidémie continue de croître dans toutes les régions du pays. La plupart des nouvelles infections à VIH sont associées à la transmission sexuelle et à la consommation de drogues injectables.
L’épidémie de sida représente toujours un redoutable défi et plusieurs facteurs l’alimentent en Chine, notamment la honte, la crainte, la stigmatisation et la discrimination liées au sida, la faible sensibilisation au VIH, la pauvreté rurale, la mobilité élevée des travailleurs, la disponibilité et l’accessibilité financière du commerce du sexe, ainsi que la consommation de drogues injectables.
Il ne fait aucun doute que la Chine a considérablement amélioré sa riposte au sida au cours de ces dernières années et que son gouvernement a fait la preuve d’un leadership et d’un engagement politiques réels pour s’attaquer efficacement à l’épidémie. Cet engagement s’est traduit par de nouvelles lois et politiques, des efforts croissants dans le domaine de la prévention du VIH et un accès accru au traitement. L’enjeu pour la société chinoise consiste désormais à passer des excellentes politiques élaborées au niveau central pour aller au devant des individus dans les provinces et communautés afin de leur fournir les services dont ils ont besoin.
La prévention du VIH

La prévention du VIH reste en tête des priorités de la riposte chinoise au sida. On estime que plus de 30 millions de personnes s'exposent au risque d'infection par leur comportements sexuels ou la consommation de drogues.
La prévention du VIH reste en tête des priorités de la riposte chinoise au sida. On estime que plus de 30 millions de personnes s'exposent au risque d'infection par leur comportements sexuels ou la consommation de drogues. Il s’agit notamment des consommateurs de drogues injectables, des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des professionnel(le)s du sexe et de leurs clients. C’est la raison pour laquelle on a vu un accroissement des programmes ciblant les personnes les plus exposées, tels que le traitement par la méthadone pour les consommateurs de drogues, la promotion du préservatif parmi les professionnel(le)s du sexe et leurs clients ainsi que parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
On a constaté des améliorations dans les programmes de prévention du VIH, même si la pleine mise en œuvre d’une prévention intégrée doit encore être réalisée. Par exemple, le traitement d’entretien par la méthadone, l’échange d’aiguilles et de seringues propres pour les consommateurs de drogues ont été introduits dans le but d’établir un total de 1500 dispensaires pour le traitement d’entretien par la méthadone d’ici à la fin de cette année. Ces dispensaires représentent un jalon important sur la voie de la mise en œuvre d’une approche bien nécessaire de la prévention complète à l’intention des consommateurs de drogues injectables, notamment les programmes d’échange de seringues et la fourniture de préservatifs ainsi que le traitement des infections sexuellement transmissibles.
Traitement
Le traitement, les soins et l’appui en matière de VIH se sont sensiblement améliorés au cours des cinq dernières années. Des médicaments antirétroviraux sont fournis à plus de 34 600 individus dans le cadre de la politique « Four Frees and One Care ». Il s’agit là d’une importante avancée étant donné qu’en 2003 seules 5000 personnes bénéficiaient du traitement. L’accès accru au traitement a également contribué à la mise en œuvre d’études pilotes pour l’introduction de médicaments antirétroviraux de deuxième intention au niveau national, avec une attention particulière sur la disponibilité de ces médicaments et le suivi de leur observance.
Stigmatisation et discrimination

La stigmatisation et la discrimination sont toujours des sujets de préoccupation à la fois au sein des établissements de soins et dans la population générale.
La stigmatisation et la discrimination sont toujours des sujets de préoccupation à la fois au sein des établissements de soins et dans la population générale. Une étude récente qui a été menée avec le soutien de l’ONUSIDA dans six grandes villes de Chine a révélé que 41% des individus seraient réticents à travailler à proximité de personnes vivant avec le VIH, 26% ne leur serreraient pas la main et 49% pensaient qu’ils pouvaient contracter le VIH par une piqûre de moustique.
Pour tenter de remédier à la situation, l’interdiction de la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH a été soulignée dans la Loi sur la prévention et le contrôle des maladies transmissibles et le Décret sur le sida de 2006.
Société civile
La société civile chinoise est encore en train de chercher ses marques. L’ONUSIDA investit des moyens considérables pour tenter de rassembler un ensemble divers d’organisations et de réseaux afin d’obtenir une contribution plus solide et plus cohérente de la part des organisations de la société civile car une collaboration avec des groupes communautaires peut accroître sensiblement l’impact – et la rentabilité – des stratégies de lutte contre le sida.
La Chine a fait la preuve d’un leadership et d’un engagement louables sur la voie d’une riposte efficace au sida. Le Plan quinquennal national de lutte contre le sida (2006-2010) est en cours de mise en œuvre et la couverture, la qualité, et l’exhaustivité de son application, ainsi que la participation significative de toutes les parties prenantes, seront essentielles pour atteindre la cible qui consiste à maintenir le nombre de personnes infectées au-dessous du seuil de 1,5 million en 2010.
L’accent sur la riposte chinoise au sida
Centre de presse:
Discours du Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Université de Tsinghua, Bâtiment de l'Omnicom, Beijing, Chine (17 septembre 2008) (pdf, 52,2 Kb) (en anglais)
Reportages:

Feature Story
L’ONUSIDA honore les leaders de la riposte chinoise au sida
17 septembre 2008
17 septembre 2008 17 septembre 2008
Trois lauréats on été choisis par le Dr Peter Piot (3ème depuis la gauche) pour leurs contributions exceptionnelles à la riposte au sida. Les trois lauréats sont Li Xiguang (droite), Doyen de l’Ecole de journalisme et de communication de l’Université Tsinghua; Serge Dumont (2ème à droite), Représentant spécial de l’ONUSIDA and Vice président d'Omnicon Group Inc. et Président pour l'Asie et le Pacifique, et Yao Ming, basketteur chinois de niveau international (représenté par son manager sur la photo).
La Chine progresse dans l’expansion de la prévention, du traitement, de la prise en charge et du soutien en matière de VIH, grâce notamment à l’implication des leaders de plusieurs secteurs de la société chinoise dans la riposte au sida.
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot va récompenser les contributions de neuf de ces personnes au cours de sa visite officielle en Chine cette semaine (16-19 septembre), en leur remettant le ‘Prix de l’ONUSIDA pour une contribution exceptionnelle à la riposte au sida’.
Les médailles seront décernée à Yao Ming, basketteur chinois de niveau international, Serge Dumont, Représentant spécial de l’ONUSIDA et homme d’affaires, Li Xiguang, Doyen de l’Ecole de journalisme et de communication de l’Université Tsinghua, Li Junru, Vice-président de l’Ecole centrale du Parti, au Docteur Xu Lianzhi de l’hôpital You’an, aux Docteurs Ren Minghui, Hao Yang et Wu Zunyou du Ministère chinois de la santé et à Meng Lin, qui vit avec le VIH et dirige l’organisation ‘Arc d’amour’ qui soutient les personnes vivant avec le VIH.
Les lauréats ont été choisis pour les efforts qu’ils ont déployés en vue d’enrayer la propagation du VIH et d’accroître la prise de conscience de l’épidémie en Chine, où quelque 700 000 people vivent avec le VIH.

Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a prononcé le discours inaugural du nouveau Forum mondial pour la santé de l’université de Tsinghua, Chine.
Le Dr Piot présentera les prix au cours de plusieurs manifestations à Beijing. La première cérémonie a eu lieu le 17 septembre à l’Université Tsinghua, où il a prononcé la conférence inaugurale du nouveau Forum mondial pour la santé de l’université. Plus tard le même jour, le Dr Piot a remis la médaille au Vice-président de l’Ecole centrale du Parti Li Junru, après avoir donné un cours sur le rôle du leadership dans la riposte au sida de la Chine.
Combattre la stigmatisation en Chine, accroître le nombre des partenaires dans la riposte
Yao Ming a été récompensé pour son rôle dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination auxquelles sont confrontées les personnes vivant avec le VIH en Chine. Star de l’Association américaine de basket (NBA), Yao Ming est un très important défenseur des droits des personnes vivant avec le VIH. En 2006, Yao a participé à un message d’intérêt public comportant des messages clés sur la stigmatisation et la discrimination, en collaboration avec l’icône du basket Magic Johnson, lui-même séropositif au VIH. Ce message a été largement diffusé en Chine et utilisé dans la Campagne sur le sida de l’ONUSIDA et du Comité international olympique (CIO). Yao Ming figure également dans la brochure de l’ONUSIDA-CIO qui accompagnait tous les préservatifs distribués dans le cadre de cette campagne au cours des Jeux olympiques de Beijing.
« Je suis très honoré de recevoir cet importante récompense, » a déclaré Yao Ming, qui a accepté son prix en vidéoconférence. « Je suis très heureux de contribuer à la lutte contre le sida car je pense que le sida constitue l’un des plus graves problèmes de notre monde. Nous pouvons et devons tous faire quelque chose pour stopper la propagation du sida et la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH ».
Dans ses remarques concernant l’engagement de l’athlète, le Dr Piot a déclaré, « Je suis enchanté de voir que la riposte au sida bénéficie du soutien crucial à la fois des stars du sport, du monde des affaires, des médias et de l’université. Le sida dépasse largement le cadre de la santé et sans l’aide de champions comme ceux que nous honorons aujourd’hui, nous ne parviendrons pas à enrayer la propagation du sida. »
La prévention du VIH reste une priorité de la riposte au sida de la Chine. Il est crucial de faire passer la bonne information sur la prévention et pour cela, il faut une collaboration encore plus grande de la part des pouvoirs publics et des organisations communautaires comme des entreprises privées et des médias.
Soulignant le rôle du secteur privé, le Représentant spécial de l’ONUSIDA, Serge Dumont a déclaré, « Le monde des affaires peut contribuer au succès de la riposte au sida de multiples manières. En particulier, des approches sensibles sont nécessaires dans de nombreuses régions du monde, afin de contribuer à surmonter les préjugés qui continuent à frapper trop souvent les personnes vivant avec le VIH ».
Une récente enquête financée par l’ONUSIDA a révélé que 65% des adultes participant à l’étude n’étaient pas prêts à vivre dans le même logement qu’une personne vivant avec le VIH et près de 50% continuaient de penser à tort que le VIH pouvait être transmis par la piqûre des moustiques.
Parlant de son prix, le Professeur Li Xiguang a souligné le rôle des médias dans l’éducation sur le sida. « Les journalistes, s’ils communiquent correctement, peuvent faire une importante différence dans la manière qu’ont les gens de penser au sida, » a-t-il affirmé. « Il faut modifier les perceptions erronées en communiquant les bonnes informations de manière intéressante et novatrice. »
Durant toute sa visite en Chine, le Dr Piot a félicité les Chinois pour les efforts et les progrès qu’ils ont accomplis pour combattre le sida, notamment dans les domaines de la prévention du VIH et des traitements antirétroviraux. Mais il a insisté sur le fait que le sida n’était encore stoppé dans aucune partie du monde – y compris la Chine – et a invité les leaders à intensifier leurs efforts en faveur d’un élargissement de la riposte.
L’ONUSIDA honore les leaders de la riposte chinoi
Centre de presse:
Discours du Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Université de Tsinghua, Bâtiment de l'Omnicom, Beijing, Chine (17 septembre 2008) (pdf, 52,2 Kb) (en anglais)
Présentation du Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Université de Tsinghua, Bâtiment Omnicom, Beijing, Chine (17 septembre 2008) (ppt, 2.8 Mb) (en anglais)
Biographies des lauréats du ‘Prix de l’ONUSIDA pour une contribution exceptionnelle à la riposte au sida’ (pdf, 145 Kb) (en anglais)
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Feature Story
Elizabeth Mataka, Envoyée spéciale des Nations Unies pour le sida en Afrique
15 septembre 2008
15 septembre 2008 15 septembre 2008
Elizabeth Mataka – Envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour le VIH/sida en Afrique
Les Envoyés spéciaux du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida sont des personnes spécialement choisies par celui-ci pour contribuer à faire avancer l’action de lutte contre le sida dans les régions qui leur sont attribuées. Dans une série d’entretiens, nous examinons leurs motivations et leur engagement pour que le sida reste une priorité politique essentielle dans leurs régions respectives de responsabilité et d’activité.
Elizabeth Mataka, travailleuse sociale de formation, œuvre dans le domaine du VIH depuis 18 ans. Elle a été nommée Envoyée spéciale pour le sida en Afrique en mai 2007.
Elizabeth Mataka, vous travaillez depuis de nombreuses années dans le domaine du sida. Qu’est-ce qui vous pousse à le faire ?
L’une des choses qui me motive le plus, c’est l’évolution incroyable que j’ai pu observer au cours des années dans l’état de santé des personnes vivant avec le VIH, grâce aux merveilles apportées par les traitements du VIH. Je suis aussi inspirée par l’engagement, la coopération et le soutien de la communauté internationale, de la société civile et des pays qui exécutent des programmes.
Je crois à l’accès universel à la prévention, à la prise en charge, au traitement et au soutien dans le domaine du VIH et je veux donc faire partie de cette incroyable évolution de la fatalité à l’espoir—l’espoir que les traitements vont s’améliorer et être accessibles à tous, et l’espoir qu’un jour nous aurons un vaccin ou un médicament capable de guérir le VIH.
C’est cet espoir qui fait que je souhaite participer à ce mouvement qui, ayant connu les frustrations et les peurs du début, se réjouit des promesses de demain. J’ai vu l’un de mes ouvriers agricoles passer d’un état désespéré à une vie heureuse et en bonne santé grâce au traitement du VIH que j’ai pu faciliter. Aujourd’hui, il est éducateur pour ses pairs, positif et heureux.
Comment voyez-vous votre rôle d’Envoyée spéciale pour le VIH/sida en Afrique ?
Je me considère comme un ambassadeur chargé de promouvoir les grandes idées entourant le sida et la mise en œuvre de la Déclaration d’engagement sur le VIH et le sida en Afrique. Je représente en outre le Secrétaire général de l’ONU et/ou le Directeur exécutif de l’ONUSIDA lors de manifestations ou réunions importantes liées au VIH. En collaboration avec les Equipes des Nations Unies sur le sida et les Coordonnateurs résidents des Nations Unies, je tente de promouvoir les moyens les plus efficaces de soutenir l’expansion des ripostes nationales.
De plus, j’ai décidé d’axer mon travail durant mon mandat sur les questions suivantes :
1) L’émancipation des femmes et des filles
2) L’accès universel à la prévention, à la prise en charge, au traitement et au soutien dans le domaine du VIH
3) Un fort engagement de la société civile dans les ripostes au sida
4) Le plaidoyer en faveur d’une augmentation des ressources pour les pays aux moyens limités.
Quelles qualités personnelles apportez-vous à votre fonction d’Envoyée spéciale ?
Je suis empathique, je m’identifie à ceux qui n’ont pas la parole. Je suis franche, mais sensible et n’ai pas peur de faire face aux questions auxquelles j’estime qu’il faut se confronter pour faire la différence dans l’épidémie de sida. J’ai parlé haut et fort de la nécessité de changer les aspects culturels qui sont le moteur de l’épidémie. Je nous mets tous au défi d’examiner les rapports que nous avons entre les sexes et le statut de la femme et j’espère instamment que nous changerons notre manière de considérer la socialisation de nos enfants.
Je respecte en outre les opinions et le travail des autres. C’est pourquoi, même si je ne suis pas forcément d’accord avec une personne ou une approche, je laisse la place aux autres, car je suis bien consciente de ne pas tout savoir.
Comment ce rôle vous permet-il de faire la différence ?
En tant que femme venant de la région d’Afrique la plus touchée par le sida, je peux parler de manière crédible de l’épidémie, de son impact sur les familles, les communautés et les individus, ainsi que sur notre développement en général.
Je peux m’identifier à la souffrance car, comme chacun dans cette région, j’ai perdu des parents, des amis et des collègues à cause du sida. J’ai eu de nombreuses interactions avec des personnes touchées par le sida, de toutes sortes de manières, et je peux parler en me fondant sur une expérience concrète. A cet égard, je répète constamment que les gouvernements doivent introduire des dispositifs de protection sociale pour les plus pauvres et qu’une nutrition de qualité devrait faire partie intégrante des traitements.
Je suis issue de la société civile et je connais sa force, ses capacités, son engagement et son dévouement. J’ai également acquis une expérience directe du leadership de la société civile et de la manière dont elle peut faire œuvre de pionnier dans la riposte au sida, comme chacun s’accorde à dire qu’elle a fait en Zambie par exemple. Je peux donc plaider efficacement en faveur d’un véritable engagement de la société civile.
Quelle est la réussite dont vous êtes la plus fière dans votre travail d’Envoyée spéciale pour le VIH et le sida en Afrique ?
Je suis fière d’avoir pu développer mes compétences en matière de communication ainsi qu’une approche qui m’ouvre les portes afin que je puisse parler des problèmes au plus haut niveau des Etats. Je suis aussi fière de la confiance que me témoignent plusieurs groupes de la société civile, en particulier les groupes féminins. J’ai rencontré les Présidents Mwanawasa de Zambie et Kagame du Rwanda ainsi que d’autres Ministres de haut rang de la région et j’ai été invitée à me rendre dans plusieurs autres pays africains.
Le moment le plus formidable pour moi, je l’ai vécu l’an dernier en Allemagne durant la Réunion de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, lorsque j’ai prononcé un discours qui a contribué à appeler l’attention tout spécialement sur l’émancipation financière des femmes et des filles—développement attendu depuis longtemps et auquel je suis fière d’avoir contribué.
Quelles sont vos sources d’inspiration ?
Je trouve l’inspiration auprès des nombreux groupes communautaires et bénévoles qui travaillent infatigablement et accomplissent tant de choses avec si peu de moyens. Je pense que ces groupes devraient être mieux reconnus et soutenus.
Le fait que, d’une certaine manière, l’épidémie de sida ait contribué à élargir les débats et à sensibiliser l’opinion sur les droits humains et d’autres problèmes jusqu’alors occultés est également une inspiration.
Enfin je suis inspirée par mon mari et mes enfants qui sont fiers de moi et me donnent l’espace nécessaire pour que je puisse faire ce à quoi je me suis engagée. La compréhension et l’encouragement que m’apporte ma famille me poussent à continuer.
Elizabeth Mataka, Envoyée spéciale des Nations Un
Centre de presse:
L’ONUSIDA accueille Elizabeth Mataka en tant qu’Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida en Afrique (21 mai 2007) (pdf, 25,6 Kb) (en anglais)
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L’Envoyée spéciale des Nations Unies s’exprime sur la violence à l’encontre des femmes (26 novembre 2007)
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