
Feature Story
Les subventions de la Fondation MTV Staying Alive
19 août 2008
19 août 2008 19 août 2008
La Fondation MTV Staying Alive invite les associations de jeunes et les jeunes (15-27 ans) qui travaillent sur la prévention du VIH et sur les campagnes d'éducation SIDA au sein de leur communauté, à soumettre leur candidature à une subvention.
Le délai pour l'envoi des demandes est le 15 septembre 2008. Les noms des lauréats seront annoncés lors de la Journée mondiale contre le Sida, le 1 décembre 2008. En 2007, les 15–24 ans ont représenté une proportion d'environ 45% de tous les nouveaux cas d'infection. Bon nombre de jeunes ne sont pas suffisamment ni correctement informés sur les moyens d'éviter l'exposition au VIH. La Fondation Staying Alive (SAF) considère que l'information destinée aux jeunes constitue l'une des clés de la prévention du VIH et que les jeunes, si des moyens leur sont donnés, peuvent faire évoluer positivement la donne et les mentalités en matière de prévention du VIH.
Un Prix de la Fondation Staying Alive consiste en une subvention s'élevant à US$ 12 000, du matériel Staying Alive (notamment kits éducatifs et programmes), un petit montant pour acheter du matériel médiatique technique, avec un mentor local et un gestionnaire de subvention personnel.
A propos de Staying Alive
En 1998, MTV a lancé la campagne Staying Alive, une campagne multimédia mondiale de prévention du VIH, pour s'attaquer à la stigmatisation associée au sida. L'ONUSIDA s'est allié à MTV, proposant des fonds et une assistance technique sur les grandes problématiques en rapport avec le sida.
A la suite du succès de la campagne, la Fondation Staying Alive (SAF) a été créée en 2005 pour aider les jeunes du monde entier qui mènent auprès des autres jeunes une action de sensibilisation, d'éducation et de prévention dans le domaine du VIH et du sida. A ce jour, 100 subventions ont été accordées à 81 projets à travers le monde.
Si vous avez d'autres questions, envoyer un e-mail à foundation@staying-alive.org
Les subventions de la Fondation MTV Staying Alive
Reportages :
MTV lance le site Internet de ‘Staying Alive’ (29 novembre 2007)
S'impliquer, c'est bon pour les affaires (22 janvier 2007)
Liens externes :
Site Internet de la Fondation Staying Alive
Critères d'attribution des récompenses Staying Alive - Décembre 2008 (pdf, 161 Kb)
Consignes pour la candidature aux bourses - Décembre 2008 (pdf, 213 Kb)
Questions fréquemment posées (pdf, 171 Kb)
Projets réussis d'anciens gagnants d'un prix Staying Alive
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Le pouvoir des deux roues
18 août 2008
18 août 2008 18 août 2008
Yvonne Awuor, une volontaire qui
dispense des soins à domicile pour
« Femmes en lutte contre le sida Kenya »
(WOFAK), prend un vélo-taxi pour se
rendre auprès de ses clients dans des
villages éloignés.
Photo : WOFAK
Avant de se mettre en route pour aller voir sa cliente Mme Heluda à Kisian, Yvonne prépare un sac contenant une serviette, des comprimés multivitamines, des analgésiques sans ordonnance, un paquet de farine pour la préparation du porridge, un détergent liquide, des gants et du savon. Ensuite elle prend un vélo-taxi pour le village de Kisian, distant de 12 km.
A son arrivée au domicile de Mme Heluda, Yvonne est accueillie par trois jeunes enfants qui ne sont pas allés à l’école aujourd’hui car leur mère était trop malade pour se lever ce matin et trop faible pour leur faire la cuisine – elle est séropositive au VIH.
Yvonne Awuor est une volontaire qui dispense des soins à domicile au Kenya pour WOFAK (Femmes en lutte contre le sida au Kenya), une organisation fondée par des femmes pour soutenir et aller à la rencontre d’autres femmes qui souffrent de discrimination parce qu’elles sont affectées ou infectées par le VIH.
Yvonne bavarde avec Mme Heluda et allume le feu pour préparer son porridge et celui de ses enfants. Elle l’aide ensuite à prendre sa tasse de porridge, peut-être la seule nourriture qu’elle absorbera ce jour-là, et lui lave le visage, les mains, les pieds et le corps. Elle lui applique de l’huile de massage et lui masse les pieds, les mains et les épaules. Après avoir parlé avec elle de l’importance de s’occuper de soi et de la nécessité de prendre ses médicaments contre le VIH pour reprendre des forces, Yvonne retourne ensuite à la ville en vélo-taxi, après lui avoir promis de repasser dans trois jours.
Les soins à domicile assurent une continuité des soins pour les personnes vivant avec le VIH qui ont quitté l’hôpital et sont rentrées à la maison. Ils représentent une approche globale qui comprend souvent des soins palliatifs et spirituels. Toutefois, dans la plupart des régions, fournir des soins aux personnes vivant avec le VIH serait bien plus difficile voire impossible dans la plupart des cas sans un vélo.
« A Kisumu nous utilisons des vélos car c’est le moyen de transport le meilleur marché pour nos soignants. Le vélo nous offre aussi un moyen beaucoup plus pratique d’atteindre les endroits éloignés au cœur de notre région, » déclare Dorothy Onyango, Directrice de WOFAK. « Très souvent, nos soignants sont l’une des meilleures sources d’espoir et d’inspiration pour la personne malade et les membres de sa famille. Ces visites sont donc toujours accueillies avec joie, » ajoute-t-elle.

Des volontaires pour les soins à domicile
de la paroisse d’Okathitu, qui fait partie du
programme anglican de lutte contre le
sida dans le pays (2006).
Photo : BEN Namibie
En Namibie, l’organisation non gouvernementale Bicycling Empowerment Network (BEN) a été créée pour répondre au besoin de disposer de moyens de transport financièrement accessibles en fournissant des vélos et une formation pour leur entretien aux volontaires qui donnent des soins à domicile. Par le biais de recherches sur le terrain, l’organisation a découvert que dans ce vaste pays les Namibiens des zones rurales ont un accès extrêmement limité aux transports médicaux d’urgence et que le coût et le manque de disponibilité des moyens de transport avaient des répercussions particulièrement négatives sur l’observance du traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH.
« Les vélos bénéficient aux soignants, aux clients et à leurs familles, » affirme Michael Linke, Directeur de BEN Namibie.
Dans les milieux urbains qui disposent de bonnes routes, les vélos peuvent multiplier par quatre ou cinq la gamme et les capacités de transport des gens lorsqu’on les compare à la marche. Même sur les chemins ruraux non goudronnés, un vélo transporte jusqu’à quatre fois plus de poids, va deux fois plus loin et se déplace deux fois plus vite qu’une personne à pied.
Toutefois, selon M. Linke, le vélo est bien davantage qu’un mode de transport pratique.
« Les volontaires comme les clients nous ont dit que leur sentiment de fierté au sein du service de soins à domicile s’accroît lorsque la volontaire fait ses visites à vélo. Nous ne nous attendions pas à ce qu’un vélo affecte aussi la perception qu’ont les clients des services qui leur sont donnés. »
Outre les vélos pour prodiguer des soins à domicile, BEN Namibie a également acheté 93 vélos-ambulances pour transporter les gens sur les très longues distances qui les séparent souvent du dispensaire le plus proche, ce qui améliore l’accès aux soins de santé pour les personnes vivant avec le VIH.
Dans des pays tels que le Kenya et la Namibie, les volontaires qui dispensent des services de soins de santé aux personnes vivant avec le VIH forment la base de la riposte au sida. Les vélos jouent un rôle important et leur permet de se rendre plus souvent chez les clients, de passer plus de temps avec eux, de mieux les approvisionner, notamment en traitements antirétroviraux, et de pouvoir atteindre des lieux plus éloignés.
Le pouvoir des deux roues
Liens externes:
Femmes en lutte contre le sida au Kenya (en anglais)
BEN Namibie (en anglais)
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La prévention du VIH dans les Villages olympiques
14 août 2008
14 août 2008 14 août 2008
Avec le soutien de l’ONUSIDA, deux
annonces de services publics sont diffusées
en anglais, français et chinois dans la salle
d’attente de la Polyclinique olympique.
Elles ont pour vedettes le footballeur
allemand et Représentant spécial de
l’ONUSIDA Michael Ballack, et le
basketteur chinois Yao Ming.
Photo : ONUSIDA
Dans le cadre d’une campagne conjointe de prévention du VIH, quelque 100 000 préservatifs de haute qualité sont mis gratuitement à la disposition des athlètes dans les dispensaires des Villages olympiques de Beijing, Qingdao et Hong Kong. Les athlètes peuvent également trouver des informations utiles au sujet du VIH sur des milliers de posters et dépliants en anglais, français et chinois.
Dans la salle d’attente des polycliniques, des vidéos de prévention du VIH avec le Représentant spécial de l’ONUSIDA et footballeur allemand Michael Ballack et la star du basket Yao Ming sont diffusées en trois langues. En outre, tous les athlètes participant aux Jeux olympiques 2008 ont reçu des clés USB contenant des aide-mémoire sur le VIH.
Ces activités de prévention du VIH et de lutte contre la discrimination font partie de la campagne VIH des Jeux 2008 « Ne jouez pas avec votre vie – Aidez à stopper le VIH » lancée par l’ONUSIDA, le Comité international olympique (CIO), et le Comité d’organisation de Beijing pour les Jeux olympiques (BOCOG). La campagne vise à informer sur le VIH les athlètes participant aux Jeux de Beijing et à les encourager à être des ambassadeurs de la riposte au sida.

Le Président du CIO, le Dr Jacques Rogge
(à gauche) salue le Dr Bernhard
Schwartländer, Coordonnateur de
l’ONUSIDA dans le pays (au centre) durant
le lancement de la Campagne des JO de
Beijing sur le VIH et le sida « Ne jouez
pas avec votre vie – Aidez à stopper le
VIH ».
Photo : ONUSIDA
« Les athlètes doivent savoir comment le VIH peut se transmettre, comment il ne se transmet pas, et comment le VIH peut être évité. Cela les aidera à informer leurs pairs et à combattre la discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH. C’est réellement un thème en rapport avec le sport, » a déclaré la nageuse égyptienne et Ambassadrice de la Campagne Rania Elwani.
La campagne ne vise pas seulement à profiter aux nombreux athlètes participant aux Jeux, mais aussi aux membres des délégations nationales et aux plus de 100 000 volontaires.
Aujourd’hui quelque 33 millions de personnes vivent avec le VIH à travers le monde. Les jeunes de 15 à 24 ans représentent quelque 45% de toutes les nouvelles infections à VIH en 2007. Toutefois, nombreux sont les jeunes qui ne disposent toujours pas d’informations précises, complètes sur la manière d’éviter l’exposition au virus.
Nombre de jeunes sont impliqués dans le sport, soit en tant que spectateurs soit en tant que participants. Par le biais de cette fête mondiale du sport que représentent les Jeux olympiques de Beijing, des messages sur le sida peuvent atteindre les communautés, en particulier les jeunes, afin d’encourager des comportements sexuels plus sûrs et de mettre un terme à la stigmatisation et la discrimination.

L'objectif de la campagne VIH des Jeux
2008 « Ne jouez pas avec votre vie –
Aidez à stopper le VIH » est d'informer les
athlètes participant aux Jeux de Beijing
et à les encourager à être des
ambassadeurs de la riposte au sida.
Photo : ONUSIDA
« Les athlètes célèbres peuvent jouer un rôle important pour faire passer des messages sur la prévention, les soins et l’appui en matière de VIH étant donné qu’ils sont considérés comme des modèles par les jeunes, » a dit le Président du CIO Jacques Rogge.Le Coordonnateur de l’ONUSIDA dans le pays, le Dr Bernhard Schwartländer, a déclaré « Nous savons que le sport et les Jeux olympiques sont des langages universels qui peuvent jouer un rôle très important et très positif pour mieux sensibiliser au sida et réduire la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH. »
En 2004, l’ONUSIDA a signé un Mémorandum d’Accord avec le CIO, en vertu duquel les deux organismes ont accepté de conjuguer leurs efforts pour renforcer le rôle des organisations sportives dans la riposte au sida aux niveaux communautaire et national, et d’organiser des activités de sensibilisation au sida avec des entraîneurs, des athlètes et des personnalités du sport.
La prévention du VIH dans les Villages olympiques
Partenaires :
Centre de presse :
Le CIO et l’ONUSIDA unissent leurs forces pour engager la communauté sportive dans la lutte contre le sida (1er Juin 2004) (pdf, 134 Kb)
Reportages :
Lorsque la lutte contre le sida s’invite aux Jeux olympiques (11 août 2008)
>Jeux olympiques 2008 : formation à la sensibilisation au sida pour des jeunes volontaires en Chine (25 juin 2008)
Porter la flamme olympique pour les PVVS en Tanzanie (18 avril 2008)
Planter des arbres contre le sida en Chine (27 juin 2007)
Efforts de sensibilisation au sida dans l’organisation des Jeux olympiques en Chine (12 septembre 2006)
Liens externes :
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Lorsque la lutte contre le sida s’invite aux Jeux olympiques
11 août 2008
11 août 2008 11 août 2008
Plus de 200 travailleurs se sont réunis lors
d’une séance de sensibilisation sur le site
de la construction d’un bâtiment
olympique à Pékin. Des brochures, des
posters et des jeux de cartes sur le thème
du sida ont été distribués, parallèlement à
des préservatifs, et les travailleurs ont pu
trouver des informations sur le VIH et sur la
manière de se protéger eux-mêmes ainsi
que les autres. Septembre 2006.
Photo : ONUSIDA
La série d’initiatives engagées par l’ONUSIDA en Chine en partenariat avec le gouvernement chinois et le Comité international olympique (CIO) avant la tenue des Jeux 2008 illustre comment le sport peut faire tomber les barrières, lutter contre la discrimination et faire une différence dans la riposte au sida.
Efforts de sensibilisation au sida dans l’organisation des Jeux olympiques en Chine
Bien avant que les athlètes du monde entier ne se réunissent pour partager leurs rêves à l’occasion des Jeux olympiques, des dizaines de milliers d’ouvriers du bâtiment ont travaillé dur pour construire des sites dans Pékin pour préparer l’événement. Bon nombre de personnes travaillant sur ces sites, tels que le fameux stade olympique baptisé le ‘Nid d’oiseau’, sont des travailleurs migrants.
Ces travailleurs sont particulièrement vulnérables au VIH car ils sont souvent loin de leur famille pour de longues périodes.
Pour tenter de répondre aux besoins des travailleurs migrants pendant la préparation des Jeux olympiques, la Fondation chinoise pour la prévention et la lutte contre le sida/les IST et le Bureau de la Santé de Pékin ont, en conjonction avec l’ONUSIDA, déployé une campagne de sensibilisation au sida sur plus de 20 sites olympiques au cours des six mois précédant l’ouverture des Jeux.
Planter des arbres contre le sida en Chine

La Représentante spéciale de l’ONUSIDA,
SAS la Princesse Mathilde de Belgique, a
participé à une plantation symbolique
d’arbres organisée par des groupes de
personnes vivant avec le VIH en Chine. 27
juin 2007
Photo : ONUSIDA
Bon nombre de personnes qui vivent avec le VIH ont activement participé à l’aménagement de Pékin, ville qui accueille les Jeux olympiques. Elles ont donné un visage humain à l’épidémie de sida et contribué à réduire la discrimination et la stigmatisation.
Le Bureau de la Santé de Pékin a géré, en collaboration avec des groupes locaux de sensibilisation à la question du VIH, un projet d’une année dans le cadre duquel des arbres ont été plantés et arrosés et des petites plaques portant des noms ont été fixées sur les arbres. Cette initiative a débuté en 2006 lorsqu’un groupe de personnes vivant avec le VIH a décidé de s’impliquer davantage dans des événements publics pour réduire la stigmatisation et la discrimination liées au sida.
SAS la Princesse Mathilde de Belgique, représentante spéciale de l’ONUSIDA et de l’UNICEF, a participé à une opération de plantation d’arbres en 2007. Elle avait alors déclaré : « Vous nous montrez la voie en travaillant ensemble à faire de Pékin une ville plus verte pour le bien-être de tous ».
Porter la flamme olympique pour les personnes vivant avec le VIH en Tanzanie
Loin de Chine, Mme Dhamiri Mustapha, jeune femme tanzanienne vivant avec le VIH, a été l’une des 80 dignitaires qui ont relayé la flamme olympique sur un parcours de cinq kilomètres à Dar Es Salaam, Tanzanie, en avril de cette année.
Cette jeune femme de vingt-trois ans a fait preuve d’un courage exceptionnel en participant à cet événement de haut niveau dans son propre pays. Elle a rappelé à quel point il était important d’utiliser des préservatifs et instamment invité les jeunes à se protéger.
Dans un message conjoint, M. Jacques Rogge, Président du CIO, et le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, ont souligné comment le sport pouvait faire tomber les barrières, lutter contre la discrimination et faire une différence dans la riposte au sida. « Le sport offre une plate-forme idéale pour faire prendre conscience du problème aux jeunes, pour promouvoir des message de prévention et pour s’assurer que les personnes vivant avec le VIH ne sont pas la cible de discriminations. La discrimination à l’encontre d’un pays ou d’une personne en raison de la race, la religion, la politique, le sexe ou autrement est incompatible avec les valeurs de l’olympisme ».
Jeux olympiques 2008 : formation à la sensibilisation au sida pour des jeunes volontaires en Chine

Amusements et jeux lors de la formation
au Collège technique et professionnel de
Pékin. Juin 2008.
Photo : ONUSIDA
Les Jeux ont commencé et en tant qu’ambassadeurs de la ville qui les accueille, de jeunes volontaires olympiques accueillent les invités internationaux à Pékin.
Dans le cadre de leur préparation pour les Jeux olympiques et paralympiques de Pékin, près de 7 500 volontaires de 13 universités ont été formés pour acquérir des connaissances et des compétences en matière de prévention du VIH et savoir comment lutter contre la discrimination via des jeux, des présentations, des quiz et des sessions de dialogue sous forme de questions/réponses. Parallèlement, 100 000 volontaires ont reçu un dossier d’information de base sur le VIH avant les Jeux.
Des personnes vivant avec le VIH ont participé à la session de formation en tant que formateurs. Leur présence a aidé à faire disparaître les idées fausses et les préjugés concernant les séropositifs.
Le programme de formation des volontaires olympiques a été organisé par l’ONUSIDA et le Programme des Volontaires des Nations Unies (VNU), et mis en œuvre en collaboration avec le système des Nations Unies en Chine, la Beijing Youth League, la Société de la Croix-Rouge de Chine et Marie Stopes International (MSI) Chine.
Le rôle du sport
L’ONUSIDA et le Comité international olympique travaillent en étroite collaboration depuis 2004, date à laquelle ils ont signé un Mémorandum d’Accord en vertu duquel les deux organismes ont accepté de conjuguer leurs efforts pour accroître la sensibilisation au VIH.
Lorsque la lutte contre le sida s’invite aux Jeux
Partenaires :
Centre de presse :
Le CIO et l’ONUSIDA unissent leurs forces pour engager la communauté sportive dans la lutte contre le sida (1er juin 2004) (pdf, 134 Kb)
Reportages :
Jeux olympiques 2008 : formation à la sensibilisation au sida pour des jeunes volontaires en Chine (25 juin 2008)
Porter la flamme olympique pour les PVVS en Tanzanie (18 avril 2008)
Planter des arbres contre le sida en Chine (27 juin 2007)
Efforts de sensibilisation au sida dans l’organisation des Jeux olympiques en Chine (12 septembre 2006)
Liens externes :
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Thailand’s Mplus: HIV services delivered in style

13 décembre 2022

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Clôture de Sida 2008 à Mexico
08 août 2008
08 août 2008 08 août 2008
Des dirigeants, décideurs, universitaires, scientifiques et militants venus du monde entier ont afflué à Mexico du 3 au 8 août 2008 pour évaluer les progrès réalisés dans la riposte au sida et déterminer les priorités futures pour l’intensification des efforts mondiaux afin de mettre un terme à l’épidémie de VIH.
Sur le thème « Pour une action universelle maintenant ! », Sida 2008 a appelé à un nouvel engagement de la part de la communauté internationale pour renforcer l’élargissement des programmes de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH à travers le monde, visant à offrir l’accès universel à ces services d’ici à 2010 et œuvrer en direction de la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement – qui comprennent la cible qui consiste à stopper la propagation du VIH d’ici à 2015.
La prévention de la transmission du VIH a reçu un large écho au cours de cette conférence de cinq jours, et les participants ont apporté leur contribution à des sessions portant sur la complexité de l’épidémie et souligné l’importance de « connaître votre épidémie et de connaître votre riposte ». Les succès et les échecs de la prévention du VIH à ce jour ont été analysés, ce qui a permis de mieux comprendre que « l’association de mesures de prévention » est tout aussi nécessaire que « l’association de traitements » lorsqu’il s’agit d’interrompre l’épidémie de VIH – car pour deux personnes qui ont entamé un traitement antirétroviral l’an passé, cinq autres ont été nouvellement infectées.
Fournir un traitement antirétroviral, combattre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, renforcer les systèmes de santé, trouver un vaccin contre le VIH, et répondre plus largement aux droits humains des personnes vivant avec le VIH ont été au nombre des grands thèmes débattus lors de la conférence, qui était la première à se tenir en Amérique latine.
Sida 2008 a eu lieu à la suite de la publication du Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2008 par l’ONUSIDA, qui fait état de progrès considérables en matière de réduction du nombre des nouvelles infections à VIH et des décès liés au sida au cours des deux dernières années, mais la conférence a rappelé que le sida n’a disparu dans aucune région du monde – un point qu’ont souligné le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, et d’autres dirigeants impliqués dans la riposte au sida.
Au cœur même de la XVIIe Conférence internationale sur le sida se trouvait le Village Mondial, un espace de plus de 8000 mètres carrés ouvert à tous, notamment aux organisations communautaires venues des quatre coins du monde, aux groupements locaux et nationaux et au grand public. Des discussions ouvertes et actives se sont déroulées, mettant en lumière le récit des victoires remportées au niveau communautaire ainsi que les difficultés auxquelles les communautés sont confrontées et les opportunités d’améliorer leur riposte à l’épidémie.
La Conférence internationale sur le sida est le plus important forum du monde portant sur le VIH. Elle se tient tous les deux ans et est organisée par la Société internationale su sida, avec une série de partenaires, notamment l’ONUSIDA. La prochaine conférence aura lieu à Vienne, Autriche, en juillet 2010.
Clôture de Sida 2008 à Mexico
Partenaires :
Société internationale du sida (en anglais)
Reportages :
Les lauréats du Prix Ruban Rouge honorés
The Lancet : Lancement d’une série d’articles sur la prévention du VIH
Session spéciale sur l’architecture financière mondiale pour le sida
La Société internationale du sida a 20 ans
Ouverture officielle du Village Mondial à Sida 2008
Ouverture de Sida 2008 à Mexico
Galerie multimédias :
Galerie de photos du Village Mondial à Sida 2008
Galerie de photos d’autres manifestations en marge de Sida 2008
Liens externes (en anglais):
Site web officiel de Sida 2008
Site web officiel de Sida 2010
Publications:

Feature Story
Les lauréats du Prix Ruban Rouge honorés
07 août 2008
07 août 2008 07 août 2008
La cérémonie du Prix Ruban Rouge 2008 et le diner eurent lieu le 6 août 2008.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto
Les représentants des 25 communautés lauréates du Prix Ruban Rouge 2008 étaient les hôtes d’honneur d’une cérémonie et d’un dîner officiels de remise du prix, qui ont eu lieu hier soir à Mexico et auxquels participaient des représentants de gouvernements et des leaders de la lutte contre le sida dans le monde. Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, s’est exprimé lors de la Cérémonie de remise du Prix au cours de laquelle des organisations ont été choisies par un jury pour recevoir une mention particulière dans les catégories suivantes:
- Fourniture de l’accès au traitement, à l’appui et aux soins
- Soutien des enfants ayant perdu leurs parents à cause du sida
- Promotion des droits de l’homme
- Autonomisation des femmes et des filles
- Fourniture de programmes et services de prévention du VIH
Les communautés choisies pour une mention particulière sont :
- Le Centre pour l’éducation populaire et les droits de l’homme, Ghana
- Sanghamitra, un collectif de femmes, Inde
- Hamyaran Mosbat – The Mashhad Positive Club, Iran
- Consol Homes, Malawi
- Fortalecidendo la Diversidad, Mexique
Chacune des 25 organisations lauréates a reçu 5000 dollars et les communautés spécialement choisies 15 000 dollars de plus.

Le Prix Ruban Rouge est décerné tous les
deux ans lors de la Conférence
internationale sur le sida afin de
récompenser et d’honorer un
leadership et une action
communautaires exceptionnels.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto
« Il s’agit d’organisations hors du commun qui aident à répondre aux besoins de leurs propres communautés dans des circonstances souvent difficiles, » a déclaré Rebecca Grynspan, Directrice du Bureau régional pour l’Amérique latine et les Caraïbes du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), durant la cérémonie de remise du prix.
« Elles ont montré ainsi une créativité, un courage et un leadership extraordinaires pour agir contre l’épidémie et obtenir des résultats tangibles malgré des ressources limitées. »
« Tous les participants au Ruban Rouge lors de cette conférence sont des lauréats, » a déclaré As Sy, Directeur des Partenariats et des Relations extérieures, Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA).
« Nous espérons que les connaissances et les ressources obtenues lors de Sida 2008 contribueront à vous donner envie, dans vos propres communautés, d’amener votre travail au niveau supérieur. Je sais que vous nous avons tous beaucoup appris sur vous et sur vos expériences. Ces connaissances sont l’essence même du Prix Ruban Rouge. »
SIDA 2008: Espace de dialogue communautaire

Cette année, plus de 550 nominations ont
été reçues de 140 pays du monde entier.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto
Les 25 organisations lauréates du Prix Ruban Rouge 2008 participent en outre à la XVIIème Conférence internationale sur le sida, qui se tient à Mexico du 3 au 8 août 2008, où elles animent le Tequio communautaire au cœur du Village mondial. ‘Tequio’ est un mot aztèque signifiant travail collectif au bénéfice de la communauté et son but est d’instaurer un environnement favorable à la participation des communautés à la riposte au sida.
Le Tequio communautaire est un espace permettant aux participants à la conférence, venus du monde entier, de communiquer et de partager leurs expériences en vue de renforcer un réseau international de meilleures pratiques communautaires autour du VIH. Des discussions ouvertes et actives ont lieu décrivant les succès remportés, les problèmes rencontrés et les occasions d’améliorer les ripostes à l’épidémie.
Prix Ruban Rouge
Le Prix Ruban Rouge est décerné tous les deux ans lors de la Conférence internationale sur le sida afin de récompenser et d’honorer un leadership et une action communautaires exceptionnels qui contribuent à stopper la propagation du VIH et atténuer l’impact du sida. Cette année, plus de 550 nominations ont été reçues de 140 pays du monde entier.
Le Secrétariat du Prix Ruban Rouge est hébergé par le PNUD et soutenu par la XVIIème Conférence internationale sur le sida, l’Agence canadienne pour le Développement international, l’Aide irlandaise et le Ministère norvégien des Affaires étrangères. C'est une initiative de la famille ONUSIDA.
Les lauréats du Prix Ruban Rouge honorés
Centre de presse :
A Sida 2008, les communautés locales montrent la voie (7 août 2008) (en anglais)
L’ONUSIDA annonce les gagnants du Prix Ruban Rouge 2008 (11 juin 2008) (pdf, 48,8 Kb) (en anglais)
Liens extérieurs :
Site web officiel de Sida 2008 (en anglais)
Site web officiel du Prix Ruban Rouge
Publications:
Lauréats du Prix Ruban Rouge 2008 (pdf, 20,7 Kb) (en anglais)

Feature Story
The Lancet : lancement d'une série d'articles sur la prévention du VIH
06 août 2008
06 août 2008 06 août 2008
La revue scientifique The Lancet, en association avec l'ONUSIDA, a produit une série spéciale de six grands articles sur le devenir de la prévention du VIH au niveau mondial, et a tenu un symposium-déjeuner le 5 août, avec les auteurs de ces articles, durant la conférence internationale sur le sida à Mexico.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto
Après 25 années de riposte à l'épidémie mondiale de sida, il apparaît clairement que les progrès dans le domaine de la prévention du VIH ne sont pas suffisants pour faire reculer l'épidémie.
La revue scientifique The Lancet, en association avec l'ONUSIDA, a produit une série spéciale de six grands articles sur le devenir de la prévention du VIH au niveau mondial, et a tenu un symposium-déjeuner le 5 août, avec les auteurs de ces articles, durant la conférence internationale sur le sida à Mexico.
Les articles retracent la riposte mondiale au VIH menée jusqu'à présent, insistent sur l'évidente nécessité d'interventions biomédicales, proposent des solutions pour améliorer les stratégies comportementales, font une analyse critique des facteurs structurels intervenant dans la prévention du VIH, et donnent quelques clés pour que les programmes de prévention du VIH marchent mieux. Ils reviennent sur les succès et les échecs enregistrés à ce jour dans le domaine de la prévention du VIH, et pour finir, lancent un appel à l'action de sorte que soit mise en œuvre à grande échelle une batterie de mesures de prévention se renforçant mutuellement.
En finir avec les faux-fuyants

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA le Dr
Peter Piot.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto
Le sixième article, du Directeur exécutif de l'ONUSIDA le Dr Peter Piot *, explique que, pour une action de prévention plus efficace, il est primordial et déterminant d'aborder franchement les questions relatives au sexe et à la sexualité, notamment avec les jeunes, de traiter rationnellement la problématique de la consommation de drogues, et de se projeter sur le long terme.
L'article “Coming to terms with complexity” informe que l'association de mesures de prévention est tout aussi nécessaire que les associations thérapeutiques/médicamenteuses, pour stopper l'épidémie de VIH. L'article décrit les principales lacunes techniques, politiques et en matière de capacité qui s'opposent à la mise en œuvre concomitante d'une batterie de mesures efficaces de prévention se renforçant mutuellement, et il lance un appel à l'action pour surmonter ces obstacles et pour inscrire dans la durée un mouvement mobilisateur en faveur de la prévention du VIH, qui contribue à réduire la transmission du VIH à l'échelle mondiale.
*Auteurs de “Coming to terms with complexity: A call to action for HIV prevention” [Accepter la complexité : Appel à l’action pour la prévention du VIH] : Peter Piot (ONUSIDA), Michael Bartos (ONUSIDA) Heidi Larson (Université Clark/Université Harvard), Purnima Mane, (UNFPA), Debrework Zewdie (Banque mondiale).
Appel à l'action
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The Lancet
En tant que revue indépendante de médecine mondiale, The Lancet s'est engagé à faire progresser la santé de tous les citoyens du monde. Il publie des études destinées à changer l'exercice de la médecine, et à apporter aux débats politiques un supplément d'analyses et d'avis éclairés. Le but du site Internet The Lancet Global Health Network est de rassembler les spécialistes scientifiques et en santé publique internationaux. Ce réseau synthétise les données probantes, effectue des analyses nouvelles, formule des recommandations programmatiques, et élabore des projets d'action dans le domaine de la santé et du développement au niveau international. La série se trouve sur le site Internet The Lancet Global Health Network (en anglais).
La série du Lancet sur la prévention du VIH
1. Historique et enjeux de la prévention du VIH. Jeffrey O'Malley.
2. Interventions biomédicales pour prévenir le VIH : Données probantes, enjeux, et regard vers l'avenir. Nancy Padian.
3. Stratégies comportementales pour réduire la transmission du VIH : comment faire pour qu'elles marchent mieux. Thomas Coates.
4. Comprendre et gérer les facteurs structurels intervenant dans la prévention du VIH. Jessica Ogden.
5. Faire fonctionner les programmes de prévention du VIH. Stefano M Bertozzi.
6. En finir avec les faux-fuyants : Appel à l'action en faveur de la prévention du VIH. Peter Piot.
The Lancet : lancement d'une série d'articles sur
Information utiles:
Prévention du VIH
Sida 2008 - 17ème Conférence internationale sur le sida, 3-8 août 2008, Mexico
Multimédias :
Voir la vidéo ou écouter le podcast de cet événement (en anglais)
Liens externes :
The Lancet Global Health Network (en anglais)

Feature Story
L’International AIDS Society a 20 ans
06 août 2008
06 août 2008 06 août 2008
Pour commémorer son 20e anniversaire,
l'International AIDS Society a organisé un
événement spécial pendant la XVIIe
Conférence internationale sur le sida.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto
En 1981, les premiers cas de défaillance inhabituelle du système immunitaire furent recensés parmi les hommes homosexuels, les femmes et les consommateurs de drogues injectables. Quelque sept ans plus tard, un groupe de scientifiques de premier plan du monde entier s’est réuni pour fonder l’International AIDS Society (IAS) – entité qui allait organiser des conférences internationales sur le sida rassemblant des scientifiques, des militants, des chercheurs, des personnes vivant avec le VIH et d’autres personnes travaillant sur des questions en rapport avec le sida pour partager les connaissances et les expériences en matière de riposte à l’épidémie.
Depuis lors, l’IAS a organisé les plus grandes réunions mondiales sur le VIH qui ont désormais lieu tous les deux ans.
2008 marque le 20e anniversaire de l’IAS et pour commémorer les vingt années écoulées, l’IAS a organisé un événement spécial pendant la XVIIe Conférence internationale sur le sida qui se déroule à Mexico du 3 au 8 août 2008.

Dr Pedro Cahn, President de l'IAS et
Coprésident de la Conférence
internationale sur le sida (à gauche) et
l'ancien Président de l'IAS et Envoyé
spécial de l’ONU pour le sida en Europe
orientale et en Asie centrale, Lars O.
Kallings.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto
L’événement a réuni un certain nombre d’anciens président de l’IAS, notamment le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA et Président fondateur de l’IAS, et le Professeur Lars O. Kallings, Envoyé spécial des Nations Unies pour le sida en Europe orientale et en Asie centrale.
Le Professeur Kallings a évoqué l’IAS pendant les premières années de l’épidémie et le Dr Piot s’est tourné vers l’avenir pour parler de la riposte à long terme au sida. Mme Kate Thomson, Responsable des partenariats avec la société civile à l’ONUSIDA, a présenté un historique de la participation des personnes vivant avec le VIH à la fois au niveau des conférences internationales sur le sida et de la riposte contre l’épidémie.
L’International AIDS Society a 20 ans
Reportages :
Campagne anti-stigmatisation prévue lors de la conférence de Mexico sur le sida (28 juillet 2008)
Multimédias :
Voir la vidéo ou écouter le podcast de cet événement (en anglais)
Liens externes (en anglais) :
Site Internet de l’International AIDS Society
L'IAS a 20 ans
Publications:
Les 20 ans de l’International AIDS Society : des professionnels du VIH travaillant ensemble pour lutter contre le sida (pdf, 2,44 Mb) (en anglais)

Feature Story
Ouverture officielle du Village Mondial à la Conférence internationale sur le sida 2008
05 août 2008
05 août 2008 05 août 2008
Communautaire’ pendant l’ouverture officielle du Village Mondial à la Conférence internationale sur le sida 2008.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto
Le Village Mondial se situe au cœur même de la XVIIe Conférence internationale sur le sida. C’est un espace de plus de 8 000 m² ouvert à toutes les personnes participant à la conférence, y compris les organisations communautaires du monde entier, les groupes locaux et nationaux, et le grand public.
Le 4 août, M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, et le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, ont officiellement ouvert le Village qui sera pendant la semaine prochaine un espace où des milliers de visiteurs – le grand public, mais aussi les communautés de personnes vivant avec et affectées par le VIH, les décisionnaires, les chercheurs et d’autres groupes de parties prenantes – dialogueront et débattront, partageront leurs connaissances et leurs compétences, établiront des coalitions et échangeront des idées.

Le 4 août, M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies, et le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, ont officiellement ouvert le Village.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto
Le but de l’espace est de permettre une participation accrue de la société civile et de renforcer l’engagement et la participation des différentes communautés à l’élaboration de la riposte au VIH.
Ouverture officielle du Village Mondial à la Conf
Liens externes :
Site Internet du Village Mondial de la Conférence internationale sur le sida 2008 (en espagnol)

Feature Story
Session spéciale sur l’architecture financière mondiale pour le sida
05 août 2008
05 août 2008 05 août 2008
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto
La dynamique variable de l’architecture financière mondiale pour le sida a été étudiée en profondeur lors d’une Session spéciale qui a eu lieu le 5 août durant la Conférence internationale sur le sida qui se tient au Mexique.
Cette session interactive a rassemblé des dirigeants venant des principaux pays donateurs et bénéficiaires dans le domaine du sida, notamment le Royaume-Uni, l’Ethiopie, le Botswana et les Pays-Bas, ainsi que l’ONUSIDA, l’OMS, le Fonds mondial, la Banque mondiale, le PEPFAR et des militants de la société civile, pour réfléchir sur les défis posés par l’architecture financière mondiale actuelle s’agissant d’offrir des programmes de lutte contre le sida qui soient efficaces et efficients.
Les invités ont passé en revue la dynamique complexe à laquelle sont confrontés les responsables de la mise en œuvre, les gouvernements donateurs et autres mécanismes financiers, et les organismes mondiaux. Au cours des cinq dernières années, les ressources financières consacrées à la riposte au sida ont considérablement augmenté et on a constaté une intensification rapide des programmes dans le contexte des engagements en faveur de la réalisation de l’accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en matière de VIH d’ici à 2010. L’objectif est de veiller à ce que les programmes VIH soient fondés sur des données probantes et conformes aux normes internationales, et le défi consiste à « faire travailler l’argent disponible ».

Michel Sidibe, sous-Secrétaire général et Directeur exécutif adjoint des programmes à l’ONUSIDA.
Photo : ONUSIDA/agencialibrefoto
Michel Sidibe, sous-Secrétaire général et Directeur exécutif adjoint des programmes à l’ONUSIDA, a évoqué les difficultés à veiller à ce que les normes mondiales soient respectées au fur à mesure que les services sont élargis.
Tout en plaidant en faveur de l’établissement d’un financement suffisant et soutenu sur le long terme pour les programmes de lutte contre le VIH, M. Sidibe a souligné l’importance de renforcer les systèmes de santé et d’améliorer la coordination et l’harmonisation. M. Sidibe a joué un rôle clé dans la mise en œuvre des « Trois Principes » pour une meilleure coordination des ripostes nationales au sida.
La session a été coprésidée par le Professeur Jean-Paul Moatti, économiste de la santé, et l’Ambassadeur néerlandais pour le sida, Paul Bekkers.
Participants:
Malcolm McNeil, Chef d’Equipe au sein de la Division de la politique et de la recherche du Département du Royaume-Uni pour le développement international.
Michel Sidibe, sous-Secrétaire général et Directeur exécutif adjoint des programmes à l’ONUSIDA.
M. l’Ambassadeur Mark R. Dybul, Coordonnateur étatsunien de la lutte mondiale contre le sida.
Joy Phumaphi, Vice-Présidente pour le développement humain à la Banque mondiale.
Alvaro Bermejo, Directeur exécutif, Alliance internationale contre le VIH/sida.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, Ministre de la Santé de la République démocratique fédérale d’Ethiopie.
Professeur Michel D. Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Mphu Keneiloe Ramatlapeng, Ministre de la Santé et du Bien-être social du Lesotho.
Hiroki Nakatani, Sous-Directeur général – VIH/sida, tuberculose, paludisme et maladies tropicales négligées, Organisation mondiale de la Santé.
Session spéciale sur l’architecture financière mo
Reportages :
L’ONUSIDA et la Kaiser Family Foundation publient un nouveau rapport évaluant les financements alloués par les pays du G8 et d’autres importants donateurs à la lutte contre le sida (6 juillet2008)
Le Partenariat mondial pour la santé lance son nouveau site web (7 mai 2008)
Multimédias :
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