
Feature Story
Les chiffres relatifs au traitement en hausse de 46.5%
02 juin 2008
02 juin 2008 02 juin 2008
Le Dr Margaret Chan, Directeur général de
l'OMS et Elhadj As Sy, le Directeur des
partenariats et relations extérieures à
l’ONUSIDA pendant la présentation du
nouveau rapport, le 2 juin 2008 à Genève.
Quelque 3 millions de personnes ont maintenant accès à la thérapie antirétrovirale révèle un rapport rendu public aujourd’hui par l’OMS, l’ONUSIDA et l’UNICEF. Le rapport Vers un accès universel: étendre les interventions prioritaires liées au VIH/sida dans le secteur de la santé a été lancé à Genève par le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS. Il note qu’un million de personnes ont entamé leur traitement rien que l’an dernier, ce qui représente une augmentation de quelque 46.5% par rapport à l’année précédente.
« Trois millions de personnes sous traitement, cela constitue une étape importante et une réalisation remarquable, » a déclaré Elhadj As Sy, Directeur des Partenariats et des Relations extérieures à l’ONUSIDA. « Cela prouve que l’élargissement du traitement est en cours et qu’il faut maintenant rester sur cette lancée. »
Le rapport souligne aussi que 2007 a connu une amélioration de l’accès aux médicaments permettant de prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant, une expansion du dépistage et du conseil ainsi qu’un engagement accru en faveur de la circoncision masculine dans certaines des régions les plus lourdement touchées de l’Afrique subsaharienne.
Le développement rapide de la thérapie antirétrovirale peut être attribué à plusieurs facteurs, dont un meilleur accès aux médicaments grâce dans une large mesure aux réductions de prix; et une augmentation de la demande à mesure que croît le nombre de personnes testées et diagnostiquées.

Quelque 3 millions de
personnes ont maintenant
accès à la thérapie
antirétrovirale révèle un
rapport rendu public
aujourd’hui par l’OMS,
l’ONUSIDA et l’UNICEF.
Toutefois, le rapport rappelle aussi que malgré l’élargissement rapide, on compte encore quelque 6,7 millions de personnes en attente d’un traitement qui n’ont toujours pas accès à ces médicaments indispensables.
« Il est important de noter que malgré ces progrès, il s’est produit 2,5 millions de nouvelles infections l’an dernier, » rappelle Peter Ghys, Chef de la Division ONUSIDA de l’Epidémiologie et de l’Analyse. « Si les nouvelles infections continuent à survenir à ce rythme, il sera impossible de maintenir les avancées dans l’élargissement des traitements que nous connaissons aujourd’hui. »
D’autres difficultés relevées par le rapport soulignent les obstacles qui ralentissent la réalisation de l’accès universel et des Objectifs du Millénaire pour le développement, parmi lesquels, la faiblesse des systèmes de santé ; les pénuries de personnels de santé ; le manque de financement prévisible et durable et la faiblesse des systèmes d’information.
Le rapport souligne enfin la nécessité urgente d’un renouvellement de l’engagement politique, d’une amélioration de la coordination et de recherches supplémentaires pour résoudre certains des problèmes relevés, si l’on veut atteindre les buts fixés.
Les chiffres relatifs au traitement en hausse de
Coparrainants:
Centre de presse:
Trois millions de séropositifs ont désormais accès aux antirétroviraux (2 juin 2008) (pdf, 35,2 Kb)
Publications:
Vers un accès universel: étendre les interventions prioritaires liées au VIH/sida dans le secteur de la santé - juin 2008 (pdf, 5,45 Mb) (en anglais)
Extrait (pdf, 855 Kb)
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Feature Story
L’ONUSIDA et le Brésil vont renforcer leur coopération technique sur le sida
30 mai 2008
30 mai 2008 30 mai 2008
Le Directeur exécutif adjoint, M. Michel
Sidibe (à gauche) avec le Ministre de la
santé brésilien, Mr. José Gomes
Temporão (à droite) après avoir signé
l'accord de coopération. Le 21 mai 2008,
à Genève.
Le 21 mai 2008, l’ONUSIDA et le Gouvernement du Brésil ont signé un accord pour poursuivre leur coopération portant sur la fourniture d’appui technique aux pays afin de renforcer et d’élargir les ripostes nationales au sida par l’intermédiaire du Centre international de coopération technique (ICTC) sur le VIH/sida.
En 2005, le Brésil, avec le soutien de l’ONUSIDA, a établi le Centre international de coopération technique (ICTC) sur le VIH/sida, qui joue un rôle directeur dans la promotion de la coopération technique sur le sida. Le centre a créé dans la région un réseau d’organisations d’entraide et de lutte contre le sida et d’experts qui sont à la disposition des pays pour l’élaboration et le renforcement des ripostes nationales. Le centre a également géré plusieurs programmes de formation régionaux et internationaux pour développer un potentiel d’action dans les pays à revenu faible ou intermédiaire allant des droits de l’homme à la prise en charge clinique de l’infection à VIH.
Parmi les activités de coopération technique menées par l’ICTC figurent notamment le renforcement des politiques nationales dans des domaines tels que la prévention et les soins en matière de VIH, l’épidémiologie, le suivi et l’évaluation, les droits de l’homme, et le renforcement de la société civile. A cet effet, l’ONUSIDA a soutenu des initiatives comme l’organisation d’un atelier afin d’harmoniser les politiques publiques pour l’éducation sexuelle et la prévention du sida et de la consommation de drogues en milieu scolaire dans six pays d’Amérique latine, d’un atelier sur l’évaluation des dépenses liées au sida en Amérique latine, et la conduite d’une réunion pour déterminer les besoins de l’Amérique latine dans le domaine de la coopération technique.
L’ICTC a reçu un soutien du DFID, de la GTZ, de l’UNFPA, de la Banque mondiale et d’autres partenaires internationaux, et l’accord signé avec l’ONUSIDA permettra au centre d’intensifier ses opérations et de renforcer la qualité et d’élargir la portée de l’appui qu’il fournit.
Le travail de l’ICTC est fondé sur le principe d’horizontalité, qui reconnaît que des variations considérables existent entre les pays en termes de profil épidémiologique, de riposte nationale, d’organisation des services de santé et des services sociaux, de culture, de systèmes juridiques et politiques, et de niveaux de développement économique, social et technologique. De ce fait, les projets de l’ICTC sont élaborés de concert avec les pays et adaptés aux exigences et aux ressources spécifiques de chacun, conformément aux ‘Trois Principes’.
L’ONUSIDA et le Brésil vont renforcer leur coopér
Reportages:
Les pays d’Amérique latine débattent des dépenses liées au sida (26 septembre 2007)
Liens externes:
Centre international de coopération technique sur le VIH/sida (en portugais)

Feature Story
La conférence de Tokyo sur l’Afrique se penche sur le sida
28 mai 2008
28 mai 2008 28 mai 2008Des personnalités de premier
plan venues d’Afrique, d’Asie,
d’Europe et d’autres régions
du monde se trouvent à
Yokohama pour la 4ème
Conférence internationale de
Tokyo sur le développement
de l’Afrique (TICAD).
Des personnalités de premier plan venues d’Afrique, d’Asie, d’Europe et d’autres régions du monde se trouvent à Yokohama pour la 4ème Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD). Sous le thème ‘Vers une Afrique qui gagne’, la réunion de cette année portera principalement sur la mobilisation des connaissances et des ressources pour surmonter les obstacles auxquels l’Afrique est confrontée dans sa marche vers le développement social et économique.
Le sida sera abordé dans le cadre d’une session sur la sécurité humaine et la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot participera à ce segment thématique afin de rappeler que la riposte au sida est un élément clé des efforts déployés pour atteindre ces Objectifs en Afrique, de l’éradication de l’extrême pauvreté à l’autonomisation des femmes.
Le sida reste la première cause de décès chez les adultes africains, c’est pourquoi les services de prévention, de traitement, de prise en charge et de soutien dans le domaine du VIH doivent être élargis dans les années à venir si l’on veut atteindre les cibles fixées pour 2015.
Cette année, la conférence, qui durera trois jours, sera également l’occasion d’annoncer les lauréats du premier Prix Hideyo Noguchi pour l’Afrique, une distinction créée par le Gouvernement japonais pour récompenser des services éminents dans les domaines des services de santé et de la recherche médicale en Afrique. Dans le domaine des services médicaux, le prix a été attribué à Miriam K. Were, médecin et présidente du Conseil national de lutte contre le sida du Kenya et dans le domaine de la recherche médicale, c’est le Dr Brian Greenwood, du Royaume-Uni, qui a été distingué pour son travail novateur sur le paludisme.
Avant la TICAD, le Dr Piot a participé à Tokyo en début de semaine à un symposium sur le thème ‘les maladies transmissibles, menaces pour la sécurité humaine’. Il se trouvait en compagnie de plusieurs éminents orateurs, dont le Premier Ministre japonais Yasuo Fukuda, le Directeur exécutif du Fonds mondial, le Dr Michel Kazatchkine, et l’Envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour le sida en Afrique, Elizabeth Mataka. La manifestation était organisée par l’association Les Amis du Fonds mondial – Japon.
La conférence de Tokyo sur l’Afrique se penche su
Coparrainants:
Liens externes:
La TICAD est organisée par le Ministère des Affaires étrangères du Japon (en anglais)
La TICAD est organisée par le PNUD
Prix Hideyo Noguchi pour l’Afrique (en anglais)
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Des vedettes de l’Eurovision allument des bougies pour lutter symboliquement contre la discrimination
26 mai 2008
26 mai 2008 26 mai 2008
De gauche à droite: Ani Lorak (Ukraine),
Diana Gurtskaya (Géorgie) et Deep Zone
(Bulgarie).
Le 18 mai, jour de l’ouverture du Concours Eurovision de la chanson de cette année, a coïncidé avec le 25ème anniversaire de l’International AIDS Candlelight Memorial – initiative de la société civile destinée à se souvenir des victimes du sida, à sensibiliser et à promouvoir l’action communautaire.
Pour marquer l’occasion, l’ONUSIDA a réuni des participants de l’Eurovision à Belgrade pour attirer l’attention sur la question de la stigmatisation et de la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH dans le cadre de son projet ‘Les stars contre le sida’.
Les artistes choisis pour représenter la Géorgie, la Bulgarie, l’Ukraine et la Macédoine lors du Concours Eurovision de la chanson de cette année se sont associés à des milliers de personnes autour du monde en se réunissant par solidarité pour allumer des bougies et se souvenir de ceux qui ont été affectés par le sida.
« Il y a quelques années, j’ai été choquée d’apprendre à quel point le sida était un problème pressant en Ukraine » a déclaré la chanteuse ukrainienne Ani Lorak. « J’ai alors pris conscience que je ne pouvais pas ne pas m’intéresser à cette question et j’ai décidé que je devais faire tout ce que je pouvais pour aider ».
« Les personnes vivant avec le VIH sont comme les autres. En les enlaçant et en leur serrant la main, je voulais montrer que le sida ne se transmet pas par des rapports amicaux » a poursuivi Ani Lorak.

Les artistes ont participé à une conférence
de presse pour dénoncer les obstacles
auxquels les personnes séropositives au
VIH sont confrontées dans leur vie de tous
les jours.
Les artistes ont participé à une conférence de presse avec le Ministre adjoint de la Santé de Serbie et des représentants serbes du Réseau des personnes vivant avec le VIH pour dénoncer les obstacles auxquels les personnes séropositives au VIH sont confrontées dans leur vie de tous les jours.
« Je suis fier de ce projet qui a réuni un groupe de chanteurs talentueux de toute l’Europe » a déclaré Sergei Furgal, Directeur a.i. de l’Equipe ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Europe de l’est et l’Asie centrale. « A travers leur musique, leurs chansons et leur engagement personnel fort en faveur de l’amélioration de la vie des jeunes – je sais qu’ils seront des ambassadeurs éloquents et convaincants pour concentrer l’attention sur le VIH et faire la différence dans la riposte au sida ».
La chanteuse géorgienne Diana Gurtskaya – l’une des principales ambassadrices de l’initiative ‘Les stars contre le sida’ – a fait part de ses inquiétudes concernant la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH.
« Nous ne pouvons pas relever le niveau de tolérance dans la société sans changer nous-mêmes » a déclaré Mlle Gurtskaya, « nous devrions faire tout ce qui est nécessaire pour nous assurer que les personnes vivant avec le VIH puissent jouir de la vie comme tout un chacun ».
Le premier Concours Eurovision de la chanson a eu lieu en 1956 et ce concours est devenu un événement médiatique extrêmement populaire d’envergure réellement internationale.
Des vedettes de l’Eurovision allument des bougies
Reportages:
’Les stars contre le sida’ en Europe orientale (19 mai 2008)
Multimédias:
‘Les stars contre le sida’ en Europe Orientale – galerie de photos (en anglais)
Liens externes:
25ème anniversaire de l’International AIDS Candlelight Memorial (en anglais)
Concours Eurovision de la chanson 2008 Belgrade (en anglais)
Publications:
Le point sur l’épidémie de sida 2007 – Résumés par région : Europe orientale et Asie centrale (pdf, 257 Kb)
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03 novembre 2022
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16 août 2022

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Renforcer le travail avec les HSH en Afrique
23 mai 2008
23 mai 2008 23 mai 2008
Dans de nombreux pays africains, la
recherche indique une prévalence du VIH
plus élevée chez les hommes qui ont des
rapports sexuels avec des hommes en
comparaison de ceux qui sont enregistrés
dans la population générale.
« Comme beaucoup d’hommes gays au Kenya, je suis marié, » déclare Peter (prénom fictif), chauffeur de taxi à Nairobi, occupé à faire la navette pour les hommes qui se rendent à la troisième fête organisée dans la capitale kenyane au cours des six derniers mois, et à laquelle participent plusieurs centaines d’hommes qui s’identifient eux-mêmes comme gays et leurs amis.
« Nous devons dissimuler notre sexualité au reste de la société. Ce n’est pas comme en Europe. Mais j’ai une vie agréable, une famille unie et de bons amis et vraiment, je ne peux pas me plaindre. »
Peter, père de deux jeunes enfants, a toujours vécu à Nairobi. Il a décidé de travailler plutôt que d’assister à la fête qui se tient un peu à l’extérieur du centre ville. « J’aurais bien voulu aller à la fête, mais nous avons eu moins de visiteurs au Kenya cette année, et j’ai besoin de cet argent. Ca fait plaisir de se retrouver dans un environnement où on peut se relaxer en sachant que nous sommes tous pareils. Il n’est pas question que les gens puissent être eux-mêmes, comme ici, dans les bars de la ville.
« Parfois un bar commence à être en vogue parmi des groupes de gays mais alors le moment viendra où le propriétaire du bar leur demandera de ne plus revenir car il a peur d’être poursuivi par la loi et peur que les gens pensent que lui aussi est gay. »
La dernière fête de la toute nouvelle scène de Nairobi a été organisée à la veille de la Journée internationale contre l’homophobie. En plus de permettre de danser et de faire des rencontres, elle a aussi offert un espace aux groupes de soutien pour la distribution d’informations sur la prévention du VIH et de nécessaires pour des rapports sexuels à moindre risque, notamment des préservatifs et des lubrifiants, à un groupe d’hommes souvent décrit par les responsables de la santé publique comme ‘difficiles à atteindre’.
Le lendemain, la Commission des droits de l’homme du Kenya, la Commission internationale pour les droits des gays et des lesbiennes ainsi que la Communauté gay et lesbienne du Kenya ont réservé une publicité d’une demi-page dans un grand journal national pour faire la promotion de la Journée internationale contre l’homophobie et les droits des gays et des lesbiennes au Kenya.
En dépit du fait que les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) sont mieux organisés et plus visibles que jamais tant au Kenya que sur le reste du continent, les termes ‘oubliées’ ou ‘de seconde zone’ sont souvent utilisés pour décrire les épidémies de VIH qui se développent sans rencontrer d’obstacle parmi les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes à travers l’Afrique subsaharienne.
Dans de nombreux pays africains, la recherche indique une prévalence du VIH plus élevée chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes et des taux d’incidence plus élevés pour les relations sexuelles entre hommes en comparaison de ceux qui sont enregistrés dans la population générale. En outre, des niveaux d’infection invariablement plus élevés parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et d’énormes obstacles culturels, sociaux et juridiques – associés à des niveaux élevés de stigmatisation et de discrimination et à la nécessité de s’attaquer au sida au sein de la population générale – ont empêché la fourniture de services de prévention, de soins et de traitement liés au VIH qui soient ciblés sur les HSH.

Divers projets de recherche et initiatives
du continent indiquent que de nombreux
hommes ayant des rapports sexuels avec
des hommes en Afrique ont également
des partenaires sexuelles féminines et ne
s’identifient pas nécessairement en tant
que gays.
Pour remédier à cette situation, le Conseil national de lutte contre le sida du Kenya a co-organisé une réunion avec le Population Council en mai 2008 afin de réunir des chercheurs, des défenseurs et des responsables de programmes sida en provenance d’autres pays africains pour passer en revue l’état de la recherche et des données probantes autour du VIH et des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en Afrique.
En ouvrant la réunion, le Professeur Miriam Were, Présidente du Conseil national de lutte contre le sida du Kenya, a reconnu les nombreux défis sociaux et culturels en jeu lorsque l’on aborde le risque accru de VIH que courent les hommes qui ont des rapports sexuels entre eux, et a encouragé les participants à voir les choses en face et à élaborer des ripostes constructives pour lutter contre le VIH parmi les hommes qui ont des rapports avec des hommes.
Des données sur la prévalence, le risque et les comportements liés au VIH au sein des groupes d’hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes ont été présentées sur la base des plusieurs études menées au Kenya ainsi que d’études émanant d’Afrique du Sud, du Malawi, de Namibie, du Nigéria, d’Ouganda et de République-Unie de Tanzanie.
Organisateur de réunions et associé auprès du Population Council, Scott Geibel a déclaré : « Ces dernières années on a vu un accroissement des recherches axées sur les besoins liés au VIH des hommes africains qui ont des rapports sexuels avec des hommes. La recherche contribue à susciter un accroissement des ripostes programmatiques. Au Kenya, nous apprécions particulièrement le fait que le Conseil national de lutte contre le sida ait pris en considération les résultats de nos recherches et leur ait permis d’éclairer leurs prises de décisions politiques.
« Par le biais du partage des enseignements tirés avec d’autres programmes nationaux africains de lutte contre le sida, nous espérons voir une accélération des ripostes au VIH ciblées sur les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes dans la région. »
En avril 2008, l’Open Society Institute in Southern Africa (OSISA), le Projet de l’Open Society Institute sur la santé sexuelle et les droits (SHARP) et l’Ecole de santé publique Bloomberg de l’Université Johns Hopkins, ont organisé une réunion au Cap, en Afrique du Sud, regroupant des organisations œuvrant dans les domaines de la recherche et du plaidoyer, et portant sur la prévalence du VIH parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en Afrique du Sud, au Botswana, au Malawi et en Namibie.
Le partenariat de recherche OSISA/SHARP a été lancé en réponse au manque de financement et de programmes œuvrant pour l’accès à la prévention du VIH et aux services de traitement contre le sida qui ciblent les HSH, en dépit de preuves anecdotiques multiples indiquant que les HSH sont une communauté à haut risque de VIH dans la région.
La réunion était destinée à évaluer les études à assise communautaire, gérées par des organisations nationales d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, qui prennent en compte les comportements à risque liés au VIH et décrivent l’épidémiologie de l’infection à VIH parmi les HSH noirs sur des sites urbains dans les quatre pays visés.

« La stigmatisation et la discrimination,
même chez les concepteurs de
programmes de lutte contre le sida et les
décideurs, représente toujours un réel
obstacle à l’élargissement. » a déclaré
Andy Seale Conseiller régional principal
de l’Equipe ONUSIDA d’appui aux régions
pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe.
En plus du fait que ces études révèlent des niveaux plus élevés de VIH, d’autres questions importantes qui ressortent de divers projets de recherche et initiatives du continent indiquent que de nombreux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en Afrique ont également des partenaires sexuelles féminines et ne s’identifient pas nécessairement en tant que gays.
Toutes les études ont estimé que les rapports sexuels anaux réceptifs non protégés étaient les plus risqués pour la transmission du VIH. Le recours au préservatif, bien que souvent plus élevé que parmi les hétérosexuels sexuellement actifs, était fréquemment signalé comme irrégulier et reste souvent relativement faible.
Andy Seale, Conseiller régional principal de l’Equipe ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, a déclaré : « Malgré les preuves toujours plus nombreuses que les hommes ayant des rapports sexuels entre eux sont affectés de manière disproportionnée par les épidémies de VIH généralisées et hyper-endémiques de l’Afrique, ils sont toujours mal ciblés par les plans stratégiques nationaux de lutte contre le sida et par les programmes et services.
« La stigmatisation et la discrimination, même chez les concepteurs de programmes de lutte contre le sida et les décideurs, représente toujours un réel obstacle à l’élargissement. »
Health & Development Networks et SAFAIDS (le service de diffusion de l’information sur le sida en Afrique australe) ont organisé un forum électronique parmi les praticiens œuvrant dans le domaine du sida en Afrique australe, intitulé ‘Mis à l’écart de la prévention’ afin d’identifier les obstacles à l’élargissement.
« Jusqu’ici la discussion nous en a énormément appris – au cours des premières semaines plusieurs messages ont été envoyés de manière anonyme par des gens craignant d’être associés à des travaux axés sur les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et par ceux qui se sentent incapables de s’engager sur ce thème pour des raisons religieuses et morales, » a déclaré Andy Seale.
Le forum électronique a donné lieu à des échanges utiles entre les praticiens de la lutte contre le sida et les organisations LGTBI (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexuels) grâce au partage d’outils, de ressources, de stratégies et d’approches, notamment l’élargissement de la prévention ciblée au niveau communautaire.
« Il est clair que avons encore beaucoup à faire – nous devons mettre de côté les tensions entre les approches fondées sur la santé publique et sur les droits et toutes les questions personnelles entourant la moralité. Dans la région, ceux d’entre nous qui travaillons sur le sida devrions faire en sorte que tous les individus – quelles que soient leurs préférences sexuelles – puissent avoir accès aux services de prévention, de soins et de traitement dont ils ont besoin, » a ajouté Andy Seale.
Renforcer le travail avec les HSH en Afrique
Coparrainants:
Reportages:
Initiative mondiale pour interrompre la propagation du VIH parmi les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (24 juillet 2007)
Programmes sida ciblés en Asie et dans le Pacifique (21 mars 2007)
Liens externes:
GALCK coalition d'organisation de LGTBI (lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexuels) au Kenya (en anglais)
GayKenya (en anglais)
Commision internationale pour les droits humains des gays et lesbiennes (IGLHRC) (en anglais)
Commission Kényane des Droits de l'homme (KHCR) (en anglais)
Publications:
Prévention générale du VIH - Principales directives opérationnelles de l’ONUSIDA
Les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, la prévention et les soins du VIH (pdf, 638 Kb) (en anglais)
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Nouvelle politique de l’ONUSIDA sur le VIH, la sécurité alimentaire et la nutrition
21 mai 2008
21 mai 2008 21 mai 2008
Dans de nombreuses parties du monde,
l’absence de sécurité alimentaire et la
malnutrition aggravent les effets de
l’épidémie de VIH.
Photo: ONUSIDA/M.Jensen
Dans de nombreuses parties du monde, l’absence de sécurité alimentaire et la malnutrition aggravent les effets de l’épidémie de VIH. L’insécurité alimentaire et la malnutrition peuvent hâter la progression des maladies liées au sida, tandis que le virus lui-même réduit la capacité des personnes vivant avec le VIH à travailler pour se procurer de la nourriture, pour eux-mêmes et pour leur famille.
C’est la raison pour laquelle l’ONUSIDA, en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), a élaboré un document de politique générale sur le VIH, la sécurité alimentaire et la nutrition. Cette politique offre des orientations aux gouvernements, à la société civile et à d’autres partenaires sur la manière d’aborder les questions liées aux aliments et à la nutrition dans le contexte du VIH, en gardant à l’esprit l’engagement pris par tous les Etats Membres des Nations Unies par le biais des objectifs du Millénaire pour le développement, à savoir de réduire la faim chronique ainsi que de stopper et d’inverser la propagation du VIH d’ici à 2015.
Sécurité alimentaire, nutrition et vulnérabilité au VIH
Le manque de sécurité alimentaire limite les choix qu’ont les individus dans les domaines de l’emploi et de l’éducation et peut contraindre les femmes, par exemple, à s’engager dans des comportements pouvant accroître le risque de VIH, tels que l’échange de rapports sexuels contre de la nourriture ou de l’argent. Les mères séropositives au VIH nécessitent également d’avoir accès à de l’eau propre et à des substituts du lait maternel pour pouvoir réduire la probabilité de transmettre le VIH à leurs enfants.

Une nutrition correcte est
cruciale pour pouvoir retirer
des bénéfices maximums
de la thérapie
antirétrovirale.
Photo:
ONUSIDA/L.Alyanak
Traitement
Une nutrition correcte est cruciale pour pouvoir retirer des bénéfices maximums de la thérapie antirétrovirale. Cette dernière augmente l’appétit, et il est possible de diminuer les effets secondaires et d’aider ainsi les personnes vivant avec le VIH à maintenir leur traitement si les médicaments sont absorbés avec des aliments. « Depuis deux ans je mène des interventions dans le domaine du VIH et de la nutrition et j’ai été le témoin privilégié de l’effet positif du conseil et du soutien nutritionnels sur les patients sous antirétroviraux, » déclare le Dr Praphan Phanuphak, Directeur du Centre de recherche sur le sida de la Croix-Rouge thaïlandaise. « Les pays doivent réserver un pourcentage de leur budget consacré aux antirétroviraux pour des interventions nutritionnelles, et offrir aux patients un revenu pour leur permettre d’acheter de la nourriture pour eux-mêmes et pour leur famille, pendant la phase initiale du traitement, alors qu’ils peuvent ne pas être assez solides pour reprendre le travail. »
Atténuation de l’impact
Le VIH peut réduire la capacité à travailler et à gagner un revenu pour acheter de la nourriture. Il peut avoir des conséquences particulièrement dévastatrices lorsque l’agriculture est la principale source de revenu, ce qui provoque une diminution de la production de nourriture et de ce fait l’insécurité alimentaire. Dans les ménages ruraux confrontés au VIH, où l’agriculture est le principal employeur, assurer le transfert des connaissances en agriculture entre les générations et instituer des mesures pour améliorer la productivité agricole contribueront grandement à atténuer l’impact du VIH.

Le VIH peut réduire la capacité à travailler
et à gagner un revenu pour acheter de la
nourriture.
Photo: ONUSIDA/M.Jensen
D’une manière générale, pour les ménages et les communautés qui font face au VIH, « lutter contre la stigmatisation et la discrimination aidera également les personnes vivant avec le VIH à trouver et à conserver un emploi, et à pouvoir ainsi être capables de répondre à leurs propres besoins nutritionnels, » note le Dr Phanuphak.
Il existe une association positive entre l’éducation et la réduction du risque de VIH. Les enfants mieux éduqués sont plus susceptibles d’assimiler les informations relatives à la prévention et à adopter des comportements plus sûrs. Et pourtant les ménages qui ne connaissent pas la sécurité alimentaire sont souvent forcés de sortir leurs enfants de l’école afin qu’ils travaillent pour compenser la perte de revenu du fait de la maladie et/ou du décès de leurs parents.
Ainsi, l’ONUSIDA, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommandent que l’ensemble des acteurs, notamment les gouvernements, les organismes internationaux et la société civile, apportent leur soutien à des interventions efficaces en matière de sécurité alimentaire et de nutrition, dans le cadre d’une riposte complète et multisectorielle au VIH.
Nouvelle politique de l’ONUSIDA sur le VIH, la sé
Coparrainants:
Publications:
Documentation d’orientation politique de l’ONUSIDA – VIH, sécurité alimentaire et nutrition (pdf, 243 Kb) (en anglais)
Documentation d’orientation politique de l’ONUSIDA – VIH, sécurité alimentaire et nutrition (version étendue) (pdf, 247 Kb) (en anglais)

Feature Story
« Les stars contre le sida » en Europe orientale
19 mai 2008
19 mai 2008 19 mai 2008
Tatiana Lazareva, présentatrice TV, est
l’une des 25 femmes de Russie et
d’Ukraine qui participent à la campagne
« Les stars contre le sida ».
Photo: Serge Golovach
« Si dans mon pays j’ai des fans qui m’écoutent, je suis prête à leur parler sans fin de la prévention du VIH et à leur dire à quel point il est injuste de faire preuve de discrimination envers les personnes vivant avec le VIH, » a déclaré Tatiana Lazareva, présentatrice TV, et l’une des 25 femmes de Russie et d’Ukraine qui participent à la campagne « Les stars contre le sida » organisée par l’ONUSIDA.
Il s’agit là d’un projet sans précédent visant à s’attaquer à la stigmatisation et la discrimination dans la région de l’Europe orientale. L’ONUSIDA a réuni un groupe de femmes à succès de Russie et d’Ukraine pour aider à dissiper les tabous et les préjugés qui entourent souvent le sida et réduire la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH. Des femmes célèbres venant du monde des arts, des médias et du milieu sportif ont joint leurs talents et leurs voix pour agir de manière proactive contre l’épidémie de sida.
Vingt-cinq célébrités ont accepté de se faire photographier par le photographe bien connu Serge Golovach qui a offert ses services à titre bénévole pour la campagne. Par le biais d’une exposition de ces portraits, le projet vise à accroître la sensibilisation au sida, élargir la diffusion d’informations sur le VIH et réduire la stigmatisation et la discrimination vis-à-vis des personnes vivant avec le VIH.

Selon Dina Korzun, l'enjeu principal de
cette maladie c'est l'ignorance et
l'intolérance.
Photo: Serge Golovach
« Au début, j’étais réticente à participer à ce projet car je ne savais pratiquement rien sur l’ampleur de l’épidémie de VIH dans mon pays, et je n’avais jamais rencontré le VIH dans ma vie quotidienne, » a dit l’actrice Dina Korzun. « Je pensais que de fermer les yeux serait la plus simple des choses à faire. Toutefois, j’ai trouvé que c’était bien plus important de faire un effort et de chercher à me renseigner. J’ai réalisé ensuite que l’enjeu principal de cette maladie c’est l’ignorance et, de ce fait, l’intolérance, » a-t-elle ajouté.
L’exposition a ouvert ses portes le 15 mai et peut être visitée à la Fondation Stella Art de Moscou. Elena Khanga et Maria Arbatova – deux des célébrités qui ont participé au projet – ont assisté à l’ouverture ainsi que des représentants du Ministère russe de la Santé et du Développement social, de la Coordonnatrice de l’ONUSIDA en Russie et des responsables des organismes des Nations Unies dans le pays. L’exposition se déplacera en Russie et en Ukraine tout au long de 2008. Une sélection de portraits sera également publiée sous forme d’un calendrier pour 2009, qui sera lancé lors de la Journée mondiale sida en décembre prochain.
L’Europe orientale et l’Asie centrale ont été confrontées à des augmentations significatives du nombre des nouvelles infections à VIH au cours de ces dernières années. On estime que 150 000 personnes ont été nouvellement infectées par le VIH en 2007, ce qui porte le nombre de personnes vivant avec le VIH en Europe orientale et en Asie centrale à 1,6 million contre 630 000 en 2001, soit une augmentation de 150%. Près de 90% des nouveaux diagnostics de VIH déclarés en 2006 provenaient de deux pays : la Fédération de Russie (66%) et l’Ukraine (21%). En outre, jusqu’à 40% de l’ensemble des nouvelles infections à travers la région concernaient des femmes.
« Ce projet est important car il favorise le débat public autour du sida. Nous avons vu dans de nombreux autres pays que lorsque le public est plus sensibilisé au sida, les programmes de prévention du VIH marchent mieux et les personnes vivant avec le VIH bénéficient de plus de soutien. Les 25 femmes qui participent à ce projet contribuent à rendre possible ce débat sur la place publique. Nous sommes très reconnaissants de leur engagement et de leur appui, » a déclaré Lisa Carty, Coordonnatrice de l’ONUSIDA en Fédération de Russie.
« Les stars contre le sida » en Europe orientale
Liens utiles:
Le point sur l'épidémie de sida 2007 - Résumés régionaux
Multimédia:
La photo gallerie Stars against AIDS (en anglais)
Publications:
Le point sur l'épidémie de sida - Résumés régionaux: Europe orientale et Asie centrale
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Feature Story
Journée internationale contre l’homophobie
16 mai 2008
16 mai 2008 16 mai 2008
Le 17 mai 1990, l’Assemblée mondiale de la Santé approuvait la 10e édition de la Classification internationale des Maladies (Organisation mondiale de la Santé), qui établissait que l’orientation sexuelle (hétérosexuelle, bisexuelle ou homosexuelle), en soi, ne serait plus « considérée comme un trouble ». C’est pourquoi le 17 mai a été choisi pour commémorer la Journée internationale contre l’homophobie.
Sur les 192 Etats Membres des Nations Unies, 85 ont des lois qui criminalisent le comportement homosexuel. Dans certains de ces pays, la condamnation est passible de la peine de mort.
La criminalisation de l’homosexualité alimente la discrimination et peut forcer les gens à dissimuler leur sexualité de crainte d’être poursuivis. Là où les individus ne peuvent pas vivre ouvertement avec leur orientation sexuelle, le risque d’infection à VIH et l’impact du sida sont considérablement accrus car les gens peuvent craindre d’accéder aux services de prévention et de traitement du VIH. Ce phénomène s’aggrave lorsque les violations des droits de l’homme en raison de l’orientation sexuelle et de l’identité sexospécifique sont largement répandus. Il s’agit notamment de la violence, de la diffamation, des arrestations arbitraires, des tests VIH pratiqués sous la contrainte, et de la discrimination.
Dans de nombreux cas – particulièrement lorsque les leaders politiques et sociaux nient l’existence de la sexualité entre personnes du même sexe et la criminalisent – les services VIH adaptés à leurs besoins sont totalement absents des ripostes nationales au sida.
Les taux d’infection restent disproportionnellement plus élevés parmi les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes. « Pour réduire l’incidence du VIH au sein de ce groupe, ainsi que pour protéger leurs droits humains, nous devons affronter, condamner et éradiquer l’homophobie, » a déclaré Susan Timberlake, Conseillère principale de l’ONUSIDA pour le droit et les droits de l’homme.
L’ONUSIDA collabore avec les gouvernements, la société civile et les médias pour combattre l’homophobie et d’autres formes de stigmatisation et de discrimination directement ou indirectement liées au VIH.
Journée internationale contre l’homophobie
Reportages:
L’épidémie cachée de VIH chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes en Europe orientale et en Asie centrale (26 January 2009)
La Chine se penche sur l’incidence du VIH parmi les HSH (16 janvier 2009)
L’homophobie fait obstacle à la prévention du VIH (13 janvier 2009)
ICASA 2008 : Hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et VIH en Afrique (7 décembre 2008)
Les HSH et l’épidémie mondiale de VIH (31 juillet 2008)
Renforcer le travail avec les HSH en Afrique (23 mai 2008)
Journée internationale contre l’homophobie (16 mai 2008)
Journée internationale contre l’homophobie 2007 (16 mai 2007)
Centre de presse:
Déclaration de M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l’homophobie, le 17 mai (15 mai 2009)
L’ONUSIDA se déclare préoccupé par la décision de l’Assemblée nationale burundaise de criminaliser les relations homosexuelles (27 avril 2009)
L'ONUSIDA accueille avec satisfaction la libération au Sénégal de neuf hommes emprisonnés en raison de leur orientation sexuelle (20 avril 2009)
L’ONUSIDA et une large coalition travaillent pour faire libérer neuf hommes ayant eu des rapports sexuels avec des hommes au Sénégal qui ont été déclarés coupables et emprisonnés (15 janvier 2009)
La criminalisation des comportements sexuels et de la transmission du VIH entrave les ripostes au sida (27 novembre 2008)
Multimédia:
ONUSIDA a adressé un message fort au public de la 23ème édition du TEDDY Award à Berlin

Feature Story
Conférence du Directeur exécutif de l’ONUSIDA sur la riposte au sida
16 mai 2008
16 mai 2008 16 mai 2008
Photo: Nigel Stead/LSE
Parmi les orateurs de la série de conférences sur le sida organisées par la London School of Economics and Political Science (Initiative LSEAIDS), le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA a prononcé le 15 mai un discours intitulé ‘The future of AIDS: Exceptionalism Revisited’ (le sida à l’avenir : nouvelle interprétation de son caractère d’exception).
Lors de sa conférence, il a réexaminé l’impact du sida et sa complexité, soulignant les progrès accomplis à ce jour et les obstacles relatifs à la pérennisation – et à l’accélération – des progrès dans les années à venir.
L’initiative LSEAIDS réunit des experts et scientifiques du domaine social de premier plan à la LSE pour étudier certains des effets à long terme du sida que l’on risque d’ignorer. Le groupe définit l’épidémie de sida comme un phénomène ayant des répercussions longues assorties d’effets sociaux et économiques complets qui dureront pendant des décennies.
Ce discours est le deuxième prononcé par le Dr Piot dans le cadre de l’initiative LSEAIDS ; il s’était exprimé pour la première fois lors de ce forum en février 2005.
L’événement a été présidé par le Professeur Tony Barnett, LSEAIDS, et organisé par LSE, LSE Health et le Département pour le développement international du Royaume-Uni (DFID).
Conférence du Directeur exécutif de l’ONUSIDA sur
Liens externes:
LSEAIDS (en anglais)
Centre de presse:
Lire la transcription du discours du Directeur exécutif de l’ONUSIDA (pdf, 100 Kb) (en anglais)
Discours prononcé à la London School of Economics : ‘Pourquoi le sida est exceptionnel’ par le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA (8 février 2005) (pdf, 57,4 Kb)
Multimédias:
Ecoutez la conférence du Directeur exécutif de l’ONUSIDA (15 mai 2008) (mp3, 20 Mb) (en anglais)

Feature Story
La Banque mondiale expose sa nouvelle stratégie de lutte contre le sida pour 2007-2011
14 mai 2008
14 mai 2008 14 mai 2008
La nouvelle publication, L’engagement
de la Banque mondiale en faveur du
VIH/sida en Afrique : Notre agenda pour
l’action, 2007-2011, rappelle que le sida
reste la cause principale de décès
prématuré et constitue une menace
importante pour le développement en
Afrique.
Dans un nouveau rapport lancé le 14 mai 2008, la Banque mondiale réaffirme son engagement à long terme en faveur de la riposte au sida en Afrique.
La nouvelle publication, L’engagement de la Banque mondiale en faveur du VIH/sida en Afrique : Notre agenda pour l’action, 2007-2011, rappelle que le sida reste la cause principale de décès prématuré et constitue une menace importante pour le développement en Afrique. Elle souligne également que la maladie a frappé de manière disproportionnée les femmes et les jeunes filles, qui ont besoin du pouvoir juridique, social et économique pour se protéger, accéder au traitement et aux soins, faire reculer l’infection, et juguler la stigmatisation.
L’agenda pour l’action représente une feuille de route pour les cinq années à venir, destinée à guider le personnel de la Banque. Il met en évidence les enseignements tirés jusqu’ici et définit les actions que la Banque mondiale devra entreprendre pour pouvoir répondre aux demandes d’appui financier, technique, analytique et de collaboration émanant des pays membres et autres partenaires.
La Banque dit s’éloigner de son rôle initial de ‘riposte d’urgence’ en tant que principal financier des programmes de lutte contre le VIH, pour passer à une nouvelle mission comportant quatre nouveaux objectifs stratégiques. Il s’agit notamment : au niveau mondial, de conseiller les pays sur la manière de gérer au mieux la complexité du financement international qu’ils reçoivent ; et au niveau local, d’aider les pays à accélérer la mise en œuvre et à engager une riposte au VIH qui soit durable sur le plan du développement ; de renforcer la capacité de suivi et d’évaluation des pays pour assurer l’efficience, l’efficacité et la transparence de leur riposte au sida ; et d’établir des systèmes de santé et financiers plus solides.
La Banque mondiale a été l’une des premières organisations à agir contre le sida à travers le monde. Depuis 2000, elle a fourni plus de US$ 1,5 milliard à plus de 30 pays d’Afrique subsaharienne pour la riposte à l’épidémie. En tant que l’un des 10 Coparrainants du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), elle est l’organisation leader dans les domaines de la planification stratégique, de la gouvernance et de la gestion financière.
La Banque mondiale expose sa nouvelle stratégie d
Coparrainants:
le travail de la Banque mondiale dans le domaine du sida en Afrique (en anglais)
Centre de presse:
Publications:
L’engagement de la Banque mondiale en faveur du VIH/sida en Afrique : Notre agenda pour l’action, 2007-2011 (pdf, 113 Mb) (en anglais)
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