
Feature Story
Fin de la 2ème Conférence sur le sida en Europe orientale et en Asie centrale
05 mai 2008
05 mai 2008 05 mai 2008
Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de
l'ONUSIDA, a prononcé une allocution lors
de l’ouverture de la deuxième Conférence
sur le sida en Europe orientale et en Asie
centrale. 3-5 mai 2008. Moscou, Russie.
La deuxième Conférence sur le sida en Europe orientale et en Asie centrale s’est achevée le 5 mai après trois jours d’un dialogue qui a principalement porté sur l’amélioration de la riposte à l’épidémie de VIH dans la région.
Des centaines de participants de toute la région ainsi que des représentants des organisations du système des Nations Unies et de la communauté internationale se sont rencontrés à Moscou pour partager les meilleures pratiques et mobiliser l’action en vue de relever les défis posés par l’épidémie de sida.
La région connaît une des épidémies de VIH à la croissance la plus rapide au monde et en 2007, on estimait à 1,6 million le nombre de personnes vivant avec le VIH dans la région, une augmentation de 150% depuis 2001.
Représentant l’ONUSIDA ; le Dr Peter Piot, Directeur exécutif a prononcé une allocution lors de la session d’ouverture, tout comme le Dr Gennadiy G. Onischenko, Chef de la Division fédérale de la santé de la Fédération de Russie, le Dr Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial, et Craig McClure, Directeur exécutif de la Société internationale du sida.
Un des buts de la conférence était de réunir les voix les plus importantes de la riposte au sida dans la région, allant des scientifiques et des dirigeants politiques aux groupes de la société civile et aux représentants des personnes vivant avec le VIH.
En plus d’un programme varié de sessions portant sur les initiatives de prévention, de traitement, de prise en charge et de soutien dans le domaine du VIH, la conférence a offert des espaces destinés à encourager un dialogue informel et ouvert autour de certaines des questions essentielles pour comprendre l’épidémie de la région.

Le Dr Piot, Directeur exécutif de
l’ONUSIDA a rencontré de jeunes leaders,
des représentants des communautés
locales et d’autres personnes qui
s’efforcent d’aider l’Europe orientale et
l’Asie centrale à faire progresser leur
riposte au sida.
On peut relever notamment deux espaces de ce type : ‘Besedka’, pour un dialogue communautaire avec des personnes vivant avec le VIH, organisé par le Fonds mondial, l’ONUSIDA et l’Union des organisations de personnes vivant avec le VIH en Europe orientale et en Asie centrale et un Village de la jeunesse, sous l’égide de l’ONUSIDA, du Fonds des Nations Unies pour la population et son Réseau des jeunes éducateurs par les pairs.
Le Dr Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA a rencontré de jeunes leaders, des représentants des communautés locales et d’autres personnes qui s’efforcent d’aider l’Europe orientale et l’Asie centrale à faire progresser leur riposte au sida.
La conférence, qui s’est déroulée du 3 au 5 mai, était la deuxième à se dérouler dans la région, la première ayant eu lieu en 2006, et elle est, à ce jour, la plus grande conférence axée sur le sida organisée en Europe orientale et en Asie centrale.
Fin de la 2ème Conférence sur le sida en Europe o
Partenaires:
Le Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme
Société internationale du SIDA (en anglais)
Centre de presse:
Lire le discours du Directeur exécutif ( en | ru ) (pdf, 41,7 Kb | 168 Kb)
Lire le comuniqué de Presse
Liens externes:
Visiter le site web officiel de la Conférence (en anglais)
Publications:
Le point sur l'épidémie de sida 2007 - Europe orientale et Asie centrale

Feature Story
Deuxième Conférence d’Europe orientale et d’Asie centrale sur le sida
02 mai 2008
02 mai 2008 02 mai 2008
Fin de la 2ème Conférence sur le sida en Europe orientale et en Asie centrale
La deuxième Conférence sur le sida en Europe orientale et en Asie centrale s’est achevée le 5 mai après trois jours d’un dialogue qui a principalement porté sur l’amélioration de la riposte à l’épidémie de VIH dans la région.
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Deuxième Conférence d’Europe orientale et d’Asie centrale sur le sida
Une conférence sur le sida, d'une durée de trois jours, s'ouvre à Moscou le 3 mai, et mettra l'accent sur l'épidémie dans la région de l'Europe orientale et de l'Asie centrale. Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, le Dr Peter Piot, s'exprimera à l'occasion de la plénière d'ouverture et participera aux sessions traitant des défis auxquels la région est confrontée dans sa riposte au sida.
La conférence de cette année contribuera au dialogue et à l’interaction entre dirigeants politiques et communautaires, scientifiques et autres chercheurs, personnes vivant avec le VIH et représentants de la société civile en provenance de toute la région.
La conférence est organisée par la Fédération de Russie, avec le soutien de l’ONUSIDA, du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et de la Société internationale du sida.
Lire le communiqué de presse (pdf, 74,9 Kb)
Consulter le site web officiel (en anglais)
Sur la voie de l’accès universel en Europe orientale et en Asie centrale : Agir sur le sida aujourd’hui et à plus long terme

L’Europe orientale et l'Asie centrale ont fait face à un accroissement significatif du nombre de nouvelles infections à VIH ces dernières années. En 2007, on estime à 1,6 million de personnes vivant avec le VIH en Europe orientale et Asie centrale, soit une augmentation de 150 % par rapport aux 630 000 cas recensés en 2001.
En savoir plusDeuxième Conférence d’Europe orientale et d’Asie
Partenaires:
Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme
International AIDS Society (en anglais)
Centre de presse:
Lire le discours du Directeur exécutif ( en | ru ) (pdf, 41,7 Kb | 168 Kb)
Lire le communiqué de presse (pdf, 74,9 Kb)
Liens externes:
Consulter le site web officiel (en anglais)
Publications:
Le point sur l'épidémie de sida 2007, résumés régionaux - Europe orientale et Asie centrale (pdf, 257 Kb)

Feature Story
Les droits de l’homme et la sexospécificité dans les cadres juridiques liés au VIH
28 avril 2008
28 avril 2008 28 avril 2008
La réunion a identifié les défis, les
opportunités et les moyens de faire en
sorte que les questions relatives aux droits
de l’homme et à la sexospécificité soient
prises en compte lors de l’adoption et de
l’amendement de la législation liée au
VIH.
En adoptant la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida lors de la Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida de 2001 sur le VIH/sida en 2006, les gouvernements ont pleinement reconnu l’importance d’intégrer dans les ripostes nationales au VIH la protection des droits de l’homme et l’égalité entre les sexes par le biais de cadres juridiques appropriés.
La promulgation de lois qui incorporent la protection des droits de l’homme et la sexospécificité permet aux individus vulnérables à l’infection par le VIH d’accéder à la prévention du VIH et veille également à ce que les personnes vivant avec le VIH ne fassent pas l’objet de discrimination et d’abus en matière de droits de l’homme. Toutefois, on ne prend souvent pas suffisamment en compte, dans les ripostes nationales au VIH, la réforme des lois discriminatoires ou le dialogue avec les Parlementaires, les juges et la police pour assurer l’application correcte de la loi. Il en résulte que les abus en matière de droits de l’homme sous la forme de discrimination, d’inégalités entre les sexes et de violence à l’encontre des femmes, ainsi que les violations de la confidentialité et de la vie privée, continuent d’accroître la vulnérabilité à l’infection par le VIH et font obstacle à l’efficacité des ripostes au VIH.
Conscient de ces préoccupations, l’ONUSIDA, en collaboration avec le PNUD, l’UNICEF, l’UNFPA, l’UNIFEM, l’OMS, AWARE/USAID, l’OSIWA, l’ECOWAS, le HCDH et le Forum des Parlementaires africains et arabes, a tenu deux ateliers, l’un en juillet 2007 et l’autre du 16 au 18 avril 2008 à Dakar pour aider les pays à connaître leur position relative à l’élaboration de cadres législatifs dans la riposte au VIH et à faire en sorte qu’ils adoptent la meilleure législation.
Bien que la loi ne puisse à elle seule faire que la prévention ou le traitement du VIH marchent – seuls les programmes et services appropriés en sont capables – elle peut créer un environnement pour permettre aux gens d’acquérir des connaissances, d’obtenir un soutien social et d’être protégés contre la discrimination de sorte que les changements de comportements et l’accès à la prévention, au traitement et aux soins en matière de VIH puissent se dérouler sans conséquences négatives.

Certains aspects de la Loi de N’Djamena
qui ont été débattus parmi les participants
impliquaient le test VIH obligatoire, la
confidentialité ou la révélation
d’informations sur le VIH, la
criminalisation de la transmission du VIH,
et les droits des femmes et autres groupes
vulnérables.
En 2004, le Forum des Parlementaires africains et arabes pour la population et le développement ont adopté la ‘Loi de N’Djamena’ sur la prévention, les soins et la lutte contre le VIH. Il s’agissait d’un instrument juridique souple et adaptable que les Etats pourraient utiliser pour orienter leur processus de mise en place de la législation selon leur environnement juridique, social, politique et culturel. La loi contenait de nombreux aspects positifs, mais il s’est également avéré que certaines dispositions de la Loi de N’Djamena pourraient être considérablement améliorées pour mieux répondre à deux préoccupations cruciales en matière de riposte au sida : la protection de la santé publique et la protection des droits de l’homme.
Les participants à l’atelier d’avril 2008 représentaient 15 pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale et comprenaient des parlementaires, des spécialistes des droits de l’homme, des juristes, des membres de la société civile, notamment des personnes vivant avec le VIH, et des représentants des Conseils nationaux de lutte contre le sida. La réunion a identifié les défis, les opportunités et les moyens de faire en sorte que les questions relatives aux droits de l’homme et à la sexospécificité soient prises en compte lors de l’adoption et de l’amendement de la législation liée au VIH.
Certains aspects de la Loi de N’Djamena qui ont été débattus parmi les participants impliquaient le test VIH obligatoire, la confidentialité ou la révélation d’informations sur le VIH, la criminalisation de la transmission du VIH, et les droits des femmes et autres groupes vulnérables.

Les participants à l’atelier d’avril 2008
représentaient 15 pays d’Afrique de
l’Ouest et d’Afrique centrale et
comprenaient des parlementaires, des
spécialistes des droits de l’homme, des
juristes, des membres de la société civile,
notamment des personnes vivant avec le
VIH, et des représentants des Conseils
nationaux de lutte contre le sida.
L’ONUSIDA et d’autres partenaires ont recommandé plusieurs documents élaborés depuis la promulgation de la Loi de N’Djamena, pouvant servir de guides afin d’amender la législation liée au VIH conformément aux normes juridiques internationales et faire en sorte que le langage utilisé pour promulguer la loi n’encourage pas les abus en matière de droits de l’homme. Ces documents comprennent notamment la Déclaration politique sur le VIH/sida (2006), les Directives internationales sur le VIH/sida et les droits de l’homme, Version consolidée (2006), Agir contre le VIH, Manuel pour les Parlementaires (2007) et « Recommandations de l’ONUSIDA pour l’utilisation d’un langage alternatif dans la Législation de N’Djamena sur le VIH » (2008).
Les participants ont convenu que le processus qui consiste à incorporer les droits de l’homme et la sexospécificité dans les cadres juridiques relatifs au VIH soulignait la nécessité d’élaborer des mesures juridiques non comme des outils de coercition, mais en tant qu’instruments pour donner le pouvoir aux individus par le biais du respect de leurs droits humains. Les mesures juridiques punitives ou coercitives exacerbent la stigmatisation et la discrimination liées au VIH déjà existantes et éloignent les gens des programmes de prévention et de traitement du VIH, sapant ainsi l’efficacité des ripostes nationales à l’épidémie.
“La protection des droits des personnes vivant avec le VIH ne suppose pas la réduction de ceux des autres membres de la communauté. Protéger les droits des personnes vivant avec le VIH et les membres des groupes vulnérables permet, au contraire, d’assurer l’accès à la prévention, à la prise en charge et aux soins pour les personnes vivant avec le VIH et contribue à une réponse plus effective au VIH dans l’intérêt de toutes les composantes de la société,” a déclaré le Dr Meskerem Grunitzky-Bekele, Directeur de l’Equipe ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.
Les droits de l’homme et la sexospécificité dans
Centre de presse:
Publications:
Déclaration politique sur le VIH/sida (pdf, 1,90 Kb)
Directives internationales sur le VIH/sida et les droits de l’homme, Version consolidée (pdf, 932 Kb) (en anglais)
Agir contre le VIH, Manuel pour les Parlementaires (pdf, 1,26 Mb) (en anglais)
Recommandations de l’ONUSIDA concernant la modification de certains articles problématiques de la loi de N’Djamena sur le VIH (2004) (pdf, 218 Kb)
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L’OIT constate un progrès significatif dans les attitudes à l’égard du VIH/sida sur les lieux de travail
25 avril 2008
25 avril 2008 25 avril 2008
« Sauver des vies, protéger les
emplois » est un nouveau rapport
du projet SHARE de l’OIT
De meilleures politiques et pratiques sur les lieux de travail ont apporté des attitudes plus compréhensives à l’égard des collègues vivant avec le VIH, rapporte l’Organisation internationale du travail (OIT) dans sa nouvelle publication ‘Sauver des vies, protéger les emplois’.
Le rapport résume les activités du Projet SHARE (Réponse stratégique au VIH/sida en entreprise) qui est actuellement opérationnel dans 650 entreprises et touche près d’un million de travailleurs dans 24 pays.
« Plusieurs pays offrent des exemples remarquables de prise en charge du VIH/sida en utilisant le lieu de travail pour la prévention, les soins et le soutien et contre la stigmatisation et la discrimination, » déclare le Dr Sophia Kisting, Directrice du Programme de l’OIT sur le VIH/sida dans le monde du travail.
Le rapport présente des données sur l’impact des activités relatives au VIH et des politiques non discriminatoires. Ces données ont été recueillies par l’OIT au cours des quatre dernières années dans six pays pilotes—Belize, Bénin, Cambodge, Ghana, Guyana et Togo.
Dans chacun des six pays pilotes, les travailleurs ont fait preuve ‘d’une amélioration sensible de leur attitude à l’égard des personnes vivant avec le VIH’ et les organisations d’employeurs et les syndicats ont de plus en plus recours au Recueil de directives pratiques du BIT sur le VIH/sida pour développer des politiques et des pratiques pour les lieux de travail.
Au Ghana, le pourcentage de travailleurs qui déclarent avoir une attitude compréhensive envers leurs collègues porteurs du virus du sida est passé de 33 à 63%. Dans les six pays qui ont fait l’objet de l’étude, la proportion de travailleurs affichant un comportement favorable à l’égard des PVVS a grimpé de 49 à 63 % en moyenne tout au long du programme.
En plus de consigner les changements d’attitudes à l’égard du VIH, le nouveau rapport présente une série de bonnes pratiques et de données recueillies sur les lieux de travail, auprès des ministères du travail et des organisations d’employeurs et de travailleurs qui collaborent avec l’OIT.
Les données montrent également que dans les six pays, le pourcentage de travailleurs déclarant utiliser des préservatifs avec les partenaires occasionnels est passé de 74 à 84%.
Le succès remporté dans la création de politiques du sida est fortement ancré dans la collaboration entre les travailleurs et leurs employeurs. Actuellement, 33,2 millions de personnes vivent avec le VIH et une majorité d’entre elles continuent à travailler et sont dans leurs années les plus productives, de ce fait, le lieu de travail est un point d’accès unique pour traiter le problème du VIH/sida.
Il peut être l’un des milieux les plus efficaces pour réagir à l’épidémie de sida car les lieux de travail sont des communautés dans lesquelles les individus se rassemblent, discutent et s’informent mutuellement. Les structures et installations existantes peuvent également être utilisées pour les services de prévention, de prise en charge et de soutien.
L’OIT prévoit une série d’événements dans le cadre d’une campagne qui vise à mettre en exergue le VIH dans le monde du travail. Le rapport sera également présenté à la communauté mondiale du sida lors de la Conférence internationale sur le Sida à Mexico du 3 au 8 août.
L’OIT constate un progrès significatif dans les a
Coparrainants:
Reportages:
Le sida, c’est l’affaire de tous (26 janvier 2006) (en anglais)
Liens externes:
Publications:
Sauver des vies, protéger les emplois. Rapport du projet SHARE, avril 2008 (pdf, 3,74 Mb) (en anglais)
Recueil de directives pratiques du BIT sur le VIH/SIDA
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30 octobre 2019
UNAIDS still ahead in implementing UN-SWAP

10 septembre 2019

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UNFPA: Apporter des services VIH aux communautés en Côte d'Ivoire
21 avril 2008
21 avril 2008 21 avril 2008Cet article a déjà été publié sur le site UNFPA.org
SAN PEDRO, Côte d’Ivoire

La sage-femme Odette Koffi-Brou.
Photo: Jane Hahn/Panos/UNFPA
« Je suis ici parce que j’ai quatre enfants, » explique cette professionnelle du sexe de 48 ans, qui demande à rester anonyme. Aujourd’hui, elle fait un test VIH dans un dispensaire itinérant organisé par les bénévoles de l’Association pour la promotion de la santé maternelle, infantile et familiale (APROSAM), qui bénéficie du soutien du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).
Après la mort de son mari dans un accident, elle s’est sauvée de chez elle au Nigéria plutôt que d’épouser le jeune frère de son mari, comme le veut la coutume de sa région. Sans moyen d’existence pour élever ses enfants ou financer leur scolarité, elle s’est tournée vers le commerce du sexe pour assurer la survie de sa famille. Elle gagne à peine 2 dollars par client et envoie l’argent à sa sœur à Abidjan où vivent ses enfants.
La sage-femme Odette Koffi-Brou a contribué à la création d’APROSAM pour répondre aux besoins des résidents du Bardot, l’un des plus grands bidonvilles d’Afrique de l’Ouest. Le Bardot abrite 80% des 160 000 habitants de San Pedro. Chacun de ses 24 districts est desservi par deux bénévoles de l’APROSAM.
Pour Koffi-Brou, les personnes qui pratiquent le commerce du sexe ne doivent pas être ostracisées mais traitées comme n’importe quel client qui a besoin de services de santé.
« Ce n’est pas à nous de les convaincre de sortir de la prostitution, » déclare Koffi-Brou. « Notre rôle c’est de les sensibiliser et de les protéger du VIH. »
Au Bardot, la majorité des infections à VIH sont transmises par la voie sexuelle ou associées à la transmission de la mère à l’enfant. La vulnérabilité au VIH, par exemple une mauvaise santé sexuelle et reproductive générale, est aggravée par les facteurs sociaux que sont la pauvreté, l’inégalité entre les sexes et la marginalisation sociale.
Apporter les services directement à la population
Plutôt que de tenter de faire venir les personnes démunies au cabinet médical, le dispensaire amène les services à leur porte au cœur même du bidonville.
A l’intérieur du dispensaire mobile, une réception immaculée précède la salle d’examen et son matériel médical rutilant. Le dispensaire est propre, clair, très professionnel et doté d’un médecin, d’un conseiller et d’un technicien de laboratoire.
Le Dr Pascal Attobrat est médecin bénévole auprès du dispensaire. « Nous voyons comment le sida a envahi cette population. Il est très important d’enseigner aux gens comment prévenir et traiter cette maladie, » explique-t-il. « Avec cette maladie, nous sommes tous concernés. »
Le dispensaire itinérant joue un rôle très important, » affirme Philippe Delanne, Représentant du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en Côte d’Ivoire. « Avec son personnel qualifié et ses bénévoles, il se rend dans de multiples villes et villages, se rapprochant ainsi des professionnelles du sexe, des personnes déplacées à l’intérieur du pays et de celles qui ont été rendues vulnérables par la crise en Côte d'Ivoire, qui, sans cela, n’auraient aucun accès à des services de santé. »
Etre en bonne santé et positif

Des villageois accueillent les membres de
l’équipe de l’UNFPA à leur arrivée devant
une nouvelle aile du Centre du Bardot à
San Pedro.
Photo: Jane Hahn/Panos/UNFPA
Le bénévole du dispensaire Théodore Magui est séropositif au VIH. Il est heureux d’être un exemple prouvant qu’on peut vivre avec le VIH et se maintenir en bonne santé. Lorsque les clients voient cette personne bien portante qui vit avec le virus dont ils sont eux-mêmes porteurs, ils se sentent plus à l’aise pour se confier.
Théodore soutient que connaître sa sérologie fait se sentir plus fort. « Lorsque vous vivez dans l’ignorance et tombez malade, ce n’est pas bon » explique-t-il. « C’est mieux de faire le test, de connaître sa sérologie et d’obtenir les médicaments dont on a besoin. »
Stopper la propagation de la maladie
Les bénévoles d’APROSAM visitent également les personnes vivant avec le VIH à leur domicile pour leur apporter un soutien, prévenir la transmission mère-enfant et fournir un conseil concernant les traitements.
Eloïse Tohsede, bénévole séropositive au VIH, se faufile dans le dédale des cabanes du bidonville. Ce soir, Eloïse rend visite à Cécile, 32 ans, dont la petite fille est née il y a cinq jours. Le partenaire de Cécile l’a quittée lorsqu’elle s’est révélée séropositive au VIH. Son jeune fils est également devenu séropositif mais elle ne sait pas encore si le nouveau bébé a été infecté par le virus. Eloïse encourage vivement Cécile à se faire soigner, en présentant son certificat montrant sa sérologie, ce qui lui permettra d’obtenir des médicaments à bas prix.
« Je dis à mes sœurs ‘Vous n’êtes pas seules. Votre vie va continuer. Vous pouvez prendre des médicaments et avoir de l’espoir’, » dit Eloïse, avec un sourire qui éclaire la pénombre de la pièce. « Si vous prenez vos médicaments et continuez de voir un médecin, vous pourrez vivre longtemps. »
Une riposte au sida ancrée dans la communauté
L’UNFPA reconnaît qu’une approche à base communautaire comme celle de l’APROSAM est essentielle pour combattre l’épidémie de sida et stopper sa propagation. L’ONUSIDA soutient cette approche.
« Les initiatives communautaires constituent un élément extrêmement important d’une riposte nationale multisectorielle au sida, car elles sont en mesure de toucher les populations qui sont dans le besoin et n’ont pas d’autres possibilités d’accès aux soins, » souligne le Coordonnateur de l’ONUSIDA dans le pays, Aoua Paul Diallo Diawara.
« Apporter des services VIH aux personnes qui en ont le plus besoin est une étape critique et cruciale pour parvenir à l’accès universel à la prévention, au traitement et à la prise en charge du VIH. »
L’UNFPA finance l’achèvement d’une nouvelle maternité au Zimbabwe, reproduisant ainsi le succès du modèle du Bardot. Il faudra environ 80 000 dollars pour compléter l’équipement du centre, qui offrira le test et le traitement du VIH ainsi que d’autres services de santé maternelle et reproductive.
UNFPA: Apporter des services VIH aux communautés
Coparrainants:
UNFPA (en anglais)
%Reportages:
Campagne pour le financement de la lutte contre le sida en Côte d’Ivoire (9 mai 2007)
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Nouveau dossier d’information EDUSIDA à l’intention des ministères de l’éducation
18 avril 2008
18 avril 2008 18 avril 2008
Reconnaissant le rôle fondamental du secteur de l’éducation dans les ripostes nationales au VIH, le Comité des Organismes coparrainants (COC) de l’ONUSIDA a lancé l’EDUSIDA en mars 2004.
L’EDUSIDA est l’Initiative mondiale de l’ONUSIDA sur l’éducation et le sida. Elle est dirigée par l’UNESCO en collaboration avec des gouvernements, des partenaires des Nations Unies, et des organisations de la société civile. L’initiative cherche à promouvoir, élaborer et appuyer des ripostes complètes du secteur de l’éducation au VIH.
L’EDUSIDA vise deux objectifs principaux : prévenir la propagation du VIH par l’éducation et protéger les fonctions de base du système de l’éducation contre les pires répercussions de l’épidémie, notamment la perte des enseignants et autres professionnels de l’éducation du fait de la maladie.
Dossier d’information EDUSIDA
Alors que les pays mettent en place et appliquent des ripostes complètes, intensifiées, sur la voie de l’accès universel aux programmes de prévention, de traitement, de soins et d’appui dans le domaine du VIH, l’EDUSIDA entend mobiliser le secteur de l’éducation et vient de publier un dossier d’information élaboré par l’UNESCO en étroite collaboration avec un éventail d’organismes des Nations Unies et d’organisations internationales, notamment des membres de l’Equipe de travail inter-institutions (ETII) de l’ONUSIDA sur l’éducation.
Ce dossier d’information est destiné à appuyer les ministères de l’éducation et autres parties prenantes au niveau des pays. Il vise à donner des orientations techniques sur l’élaboration et la mise en œuvre des politiques, la détermination de l’affectation des ressources et l’application des programmes relatifs à l’éducation et au VIH.
En 2007, des représentants de 60 pays ont participé à des activités liées à l’EDUSIDA, et des progrès ont été réalisés dans l’élaboration de stratégies d’éducation sur le VIH et le sida dans plus de la moitié d’entre eux. Des actions prioritaires nationales ont été identifiées dans 39 pays en vue d’un suivi permanent par le biais de sept ateliers sous-régionaux sur le renforcement des compétences.
Les compétences en matière d’élaboration des politiques et de mise en œuvre des programmes ont été encore renforcées grâce à l’assistance technique et l’échange d’information, par le biais notamment de deux consultations sous-régionales appuyées par l’UNESCO en Afrique de l’Est et en Afrique australe sur la prise en compte des besoins spécifiques des enseignants séropositifs et sur le renforcement du rôle des écoles dans le traitement, les soins et l’appui dans le domaine du VIH.
Actuellement disponible en anglais, le dossier d’information sera bientôt publié en arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe. Toutes ces versions seront également incluses dans un CD-ROM à paraître sous peu.
Un nombre limité de dossiers d’information peut être commandé gratuitement en adressant un courriel à aids@unesco.org spécifiant le nombre d’exemplaires et la langue désirée.
Le dossier d’information contient les matériels suivants:
- Cadre d’action EDUSIDA
Ce cadre expose cinq éléments essentiels des ripostes complètes du secteur de l’éducation pour le soutien à la mise en œuvre en matière de VIH disponibles par le biais de l’initiative EDUSIDA. Cette version représente une mise à jour du Cadre 2006, et prend en compte la Stratégie de l’UNESCO pour répondre au VIH et au sida de 2007, ainsi que la rétro-information en provenance de six réunions et ateliers régionaux et sous-régionaux récents impliquant près de 40 pays. - Résumés techniques EDUSIDA
Il s’agit de 35 résumés de deux pages sur les questions clés liées à une riposte complète du secteur de l’éducation. Chaque résumé peut être utilisé en soi comme document de référence, et l’ensemble offre des directives complètes et souples sur la filière d’activités requises pour riposter à l’épidémie au niveau des pays. - Aperçus des ressources pratiques EDUSIDA
Ces aperçus offrent des orientations sur les aspects techniques et opérationnels de la riposte. Chacun d’entre eux comprend une liste résumée des ressources et une analyse de deux pages de la documentation incluse et définissent les lacunes cruciales en matière de ressources, les besoins en recherche, et fournissent des ressources supplémentaires en ligne.
Nouveau dossier d’information EDUSIDA à l’intenti
Coparrainants:
Publications:
Cadre d'action EDUSIDA (pdf, 3,37 Mb)
Résumés techniques EDUSIDA (pdf, 4,96 Mb) (en anglais)
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Porter la flamme olympique pour les PVVS en Tanzanie
18 avril 2008
18 avril 2008 18 avril 2008
Lors de la conférence de presse organisée
avant le relais de la torche, elle a parlé de
son expérience de la vie avec le VIH et a
vivement recommandé aux jeunes de se
protéger.
Photo: ONUSIDA.
Dhamiri Mustapha, une jeune Tanzanienne vivant avec le VIH, fait partie des 80 dignitaires qui ont porté la flamme olympique sur les cinq kilomètres du relais de la torche à Dar es-Salaam, en République-Unie de Tanzanie, le 13 avril.
Dhamiri était ravie de participer à une manifestation d’une telle importance dans son propre pays, et cela lui a donné l’occasion rêvée de s’exprimer au nom des personnes vivant avec le VIH et le sida (PVVS) dans une tribune publique. « Je suis heureuse de représenter d’une manière aussi positive d’autres Tanzaniens vivant avec le VIH », a-t-elle déclaré. Dhamiri est membre du comité du Conseil national tanzanien des personnes vivant avec le VIH et le sida (NACOPHA) et membre du Réseau des jeunes vivant avec le VIH et le sida (NYP+).
Sa frêle silhouette et son sourire timide contrastent avec l’énergie et le courage hors du commun qui émanent de cette jeune femme de 23 ans. Lors de la conférence de presse organisée avant le relais de la torche, elle a parlé de son expérience de la vie avec le VIH et a vivement recommandé aux jeunes de se protéger. Dhamiri ne craint pas d’aborder la question de l’utilisation du préservatif dans la région. « La distribution des préservatifs est un problème majeur, étant donné les hésitations qu’ont certains secteurs de la société à soutenir leur usage pour la prévention du VIH. Il faut davantage de préservatifs pour les jeunes afin de diminuer les infections au sein de ce groupe, » a-t-elle affirmé.
Etudiante au Collège de formation des enseignants de Kibaha, Dhamiri pense obtenir son diplôme en 2009 et espère trouver un travail d’institutrice à l’école primaire. Ses études sont parrainées par la Fondation WAMA, une organisation à but non lucratif fondée par la Première Dame de Tanzanie, Mam Salma Kikwete. Avec l’assistance des Nations Unies, la Fondation WAMA fournit aux enseignants une formation sur le VIH. Elle apporte également son soutien à de jeunes Tanzaniens séropositifs, comme Dhamiri, pour qu’ils deviennent de futurs éducateurs.

La participation de Dhamiri au relais de la
torche a été facilitée par le Comité
international olympique (CIO) et
l’ONUSIDA.
Photo: ONUSIDA.
La participation de Dhamiri au relais de la torche a été facilitée par le Comité international olympique (CIO) et l’ONUSIDA ; elle est le résultat de leur partenariat, qui vise à souligner le rôle du sport dans la prévention du VIH et à promouvoir des activités de sensibilisation avec des entraîneurs, des athlètes et des personnalités du sport sur le plan mondial et au niveau national.
Dans un message conjoint, le Président du CIO Jacques Rogge et le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, ont souligné la manière dont le sport peut faire tomber les barrières, combattre la discrimination et faire la différence dans la riposte au sida. « Un tiers des quelque 33 millions de personnes vivant avec le VIH sont des jeunes de moins de 25 ans, et nombreux sont ceux qui s’intéressent au sport, soit en tant que spectateurs soit en tant que participants. Le sport offre une tribune idéale pour sensibiliser les jeunes au problème, promouvoir des messages de prévention, et veiller à ce que les personnes vivant avec le VIH ne soient pas confrontées à la discrimination. La discrimination à l’encontre d’un pays ou d’une personne pour des motifs fondés sur la race, la religion, la politique, le sexe, ou pour tout autre motif, est incompatible avec les principes du Mouvement olympique. »
Dans le cadre de leur collaboration, l’ONUSIDA et le CIO ont élaboré la publication ‘‘Ensemble pour la prévention sur le VIH: Une trousse à outils pour la communauté du sport”, qui donne des informations sur le VIH et comprend des messages émanant de vedettes du sport, dont certaines sont séropositives au VIH. Une version en swahili de la trousse à outils est en préparation et son lancement est prévu en Tanzanie pour juin 2008.
Le partenariat entre l’ONUSIDA et le CIO parraine également la production et la distribution de cartes de sensibilisation au VIH et de rubans rouges qui seront insérés dans les dossiers que recevront les 11 000 athlètes dès leur arrivée à Beijing pour les XXVIIIes Jeux olympiques en août prochain.
Porter la flamme olympique pour les PVVS en Tanza
Partenaires:
Comité international olympique
Liens externes:
Fondation WAMA (en anglais)
Publications:
Ensemble pour la prévention sur le VIH: Une trousse à outils pour la communauté du sport (pdf, 4,81 Mb) (en anglais)

Feature Story
Sur la voie de l’accès universel en Europe orientale et en Asie centrale : Agir sur le sida aujourd’hui et à plus long terme
14 avril 2008
14 avril 2008 14 avril 2008
La deuxième Conférence d’Europe de l’Est
et d’Asie centrale sur le sida aura lieu à
Moscou, Fédération de Russie, du 3 au 5
mai 2008.
Une telle montée en flèche de l’épidémie menace la main-d’œuvre et représente un lourd fardeau pour le secteur de la santé. Pour remédier de toute urgence à la situation, le Gouvernement de la Fédération de Russie, avec le soutien de l’ONUSIDA et de la Société internationale du sida (IAS), se sont réunis pour organiser la première Conférence d’Europe de l’Est et d’Asie centrale sur le sida (EECAAC) en mai 2006.
Ce fut un événement marquant – la première conférence russophone sur le sida jamais organisée – qui offrait un forum régional sans précédent à plus de 1500 délégués comprenant des dirigeants politiques, des professionnels de la santé, des scientifiques, des représentants d’organisations de volontaires, des personnes vivant avec le VIH et des donateurs impliqués dans la riposte à l’épidémie de sida à travers la région. La conférence été présentée comme un succès, et il a été décidé de l’organiser tous les deux ans.
Deuxième Conférence d’Europe orientale et Asie centrale sur le sida
La deuxième EECAAC aura lieu à Moscou, en Fédération de Russie, du 3 au 5 mai 2008. La conférence offrira à nouveau une possibilité de dialogue et d’interaction entre les dirigeants politiques et communautaires, les scientifiques et autres chercheurs, les personnes vivant avec le VIH et les représentants de la société civile en provenance de toute la région. Les participants espèrent faire le point de la situation, partager les meilleures pratiques et mobiliser l’action pour répondre aux défis posés par l’épidémie de sida.
Le plus important soutien financier à la deuxième Conférence d’Europe orientale et Asie centrale sur le sida est apporté par le Gouvernement de la Fédération de Russie, qui confirme ainsi l’engagement politique du pays en faveur de la riposte au sida.
Les Coprésidents du Comité organisateur de la Conférence 2008 sont le Directeur exécutif du Fonds mondial, Michel Kazatchkine, le Directeur exécutif de l’IAS, Craig McClure, et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot. Le Dr Piot participera très activement à la manifestation de cette année.
Cette conférence a lieu à un carrefour de la riposte au sida dans la région, en particulier en Russie, où l’on constate des signes forts d’une intensification du leadership et de l’engagement, des ressources domestiques accrues, et des percées dans le domaine de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. La conférence représente une opportunité pour les gouvernements d’obtenir une reconnaissance pour ces développements positifs, mais également pour les militants et les médias internationaux afin de mettre en lumière les lacunes et les problèmes qui subsistent.
« Cette conférence est un important forum au sein duquel dirigeants et experts peuvent se réunir et débattre des thèmes qui ont des répercussions sur les ripostes au sida dans la région, » a déclaré le Directeur a.i. de l’Equipe ONUSIDA d’appui aux régions, Sergei Furgal. « Un leadership fort et des actions éclairées par des données probantes sont la clé qui permettra d’inverser les épidémies naissantes en Europe orientale et en Asie centrale, » a-t-il poursuivi.
Accélérer l’accès pour tous à la prévention, au traitement et aux soins en matière de VIH
« Accélérer l’accès pour tous à la prévention, au traitement et aux soins en matière de VIH » est le thème officiel de la conférence. Ce thème permettra d’étudier les nombreux aspects d’un élargissement et d’une amélioration de la riposte à l’épidémie au cours de séances plénières et satellites et d’ateliers de développement des compétences. Il s’agit notamment de systèmes efficaces pour offrir un traitement de qualité, équilibrés par de solides programmes de prévention ciblant tout particulièrement les populations clés, y compris les personnes qui s’injectent des drogues, les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, les femmes, les jeunes, les professionnel(le)s du sexe et leurs clients.
La conférence comportera également un Village de la jeunesse – un espace de dialogue communautaire destiné à accroître la visibilité des questions liées au VIH parmi les jeunes et à promouvoir la participation des jeunes à la lutte contre le VIH en Europe orientale et en Asie centrale.
Un lieu de dialogue communautaire, ‘Besedka’, offrira aux représentants communautaires un espace pour des discussions de groupe ouvertes sur des questions clés, un dialogue avec des dirigeants internationaux, des manifestations culturelles et interactives, des présentations, et des événements médiatiques.
Forum régional pour le soutien des ripostes nationales au VIH
S’il y a des différences nationales dans la nature des épidémies au sein de l’Europe orientale et de l’Asie centrale, les moteurs de l’épidémie – principalement la consommation de drogues injectables, avec un accroissement de la transmission hétérosexuelle – et bien des défis en matière d’amélioration de l’accès aux services sont similaires à travers toute la région.
La deuxième Conférence d’Europe orientale et d'Asie centrale sur le sida, qui va se tenir prochainement, représentera un important forum pour des discussions vitales destinées à aider les pays à comprendre quelles sont les forces qui entraînent leurs épidémies et comment atteindre les populations clés les plus exposées au risque d’infection par le VIH.
Sur la voie de l’accès universel en Europe orient
Informations utiles:
Europe orientale et Asie centrale
Sur la voie de l’accès universel
Reportages:
L’Europe orientale et l’Asie centrale face aux défis (14 mai 2006) (en anglais)
Liens externes:
Deuxième Conférence d’Europe de l’Est et d’Asie centrale sur le sida (en anglais)
L’ONUSIDA en Fédération de Russie (en anglais)
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La voix de la société civile se fait mieux entendre au sein des réunions et dans les travaux de l’ONUSIDA
11 avril 2008
11 avril 2008 11 avril 2008
De g. à dr.: Mme Violeta Ross Quiroga,
déléguée suppléante pour l’Amérique
latine et les Caraïbes de la Délégation des
ONG au CCP avec Marcel Van Soest,
Directeur exécutif de la Campagne
mondiale contre le sida (WAC). Le 2 avril
2008 à Genève.
Photo: ONUSIDA
La société civile joue un rôle essentiel dans la riposte à l’épidémie de sida dans tous les pays à travers le monde. Il est en conséquence impératif que l’ONUSIDA obtienne des apports de l’ensemble des acteurs de la société civile, y compris des personnes vivant avec le VIH, pour les réunions de son Conseil de Coordination.
L’ONUSIDA suit les orientations d’un Conseil de Coordination du Programme (CCP) qui est composé des représentants de 22 gouvernements de toutes les régions du monde et des dix organismes coparrainants de l’ONUSIDA, et de cinq représentants d’organisations non gouvernementales élus au niveau régional. La Délégation des ONG du CCP de l’ONUSIDA est la première délégation de la société civile siégeant au conseil directeur d’un organisme des Nations Unies.
Dans le cadre d’un effort visant à renforcer la participation de la société civile aux prises de décisions sur les politiques au niveau mondial, la Délégation des ONG du CCP a créé un Dispositif de communication, mécanisme indépendant qui renforcera sa capacité à mettre en avant un message unifié et consolidé de ses membres constitutifs lors des réunions du Conseil de l’ONUSIDA. En conséquence, le Dispositif de communication compilera les priorités en rapport avec le sida de la société civile à l’échelon des pays et au plan régional pour que la Délégation des ONG puisse plaider en leur faveur au niveau mondial.
Ce Dispositif de communication a été créé le 2 avril 2008 avec le recrutement d’un consortium – composé de la Campagne mondiale contre le sida (WAC) et des réseaux pour la santé et le développement (HDN) – qui hébergera le dispositif pendant les deux prochaines années avec un financement assuré par l’ONUSIDA. Cela fait suite à un processus d’appel d’offre qui a été lancé par le Secrétariat de l’ONUSIDA après que la 20ème réunion du CCP ait approuvé la création d’un Dispositif de communication. Le CCP évaluera les progrès enregistrés par ce Dispositif à l’issue d’une période de deux ans.
Sous le leadership de la Délégation des ONG du CCP, le Dispositif de communication prévoit de travailler de deux manières. D’une part, il s’assurera que les voix – larges et diverses – des communautés soient entendues et influencent l’élaboration de politiques internationales qui répondent à leurs besoins. A cette fin, il assurera des téléconférences pour la Délégation, la rédaction de la feuille de route des parties prenantes de la Délégation (et répondra aux autres besoins d’information associés), le renforcement des capacités des membres de la Délégation en matière de compétences de présentation et de négociation, ou encore la rédaction du rapport annuel de la Délégation.
D’autre part, il informera mieux la société civile des décisions et recommandations adoptées au niveau mondial par le CCP en élaborant et en diffusant des feuilles d’information concernant le CCP ou des synthèses après les réunions du CCP. Il développera, entre autres activités, un site Internet interactif.
Le Dispositif de communication appuiera la délégation des organisations non gouvernementales en les mettant aussi en relation avec d’autres délégations de la société civile travaillant sur le VIH, telles que celles liées au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (GFATM) et à UNITAID. Il développera activement et maintiendra un ‘pool’ de représentants de la société civile qui fourniront un appui et des conseils techniques à la Délégation des ONG sur des questions en rapport avec des aspects mondiaux du VIH et l’ordre du jour du CCP de l’ONUSIDA.
« Pour les ONG siégeant au Conseil de l’ONUSIDA, il est important de disposer d’un outil de sensibilisation et de communication puissant, indépendant et coordonné pour s’assurer que les voix des communautés sont fidèlement représentées au sein du Conseil » a déclaré Mme Violeta Ross Quiroga, déléguée suppléante pour l’Amérique latine et les Caraïbes de la Délégation des ONG au CCP.
« Les voix des communautés doivent être entendues et inclure tous les segments de la société civile au sens large qui travaillent en direction d’un accès universel. Cela constitue l’un des objectifs de base du Dispositif de communication qui représente aussi une nouvelle étape en direction de l’application du principe de GIPA » a-t-elle ajouté.
La 22ème réunion du Conseil de Coordination du Programme aura lieu à Chiang Mai, Thaïlande, du 23 au 25 avril 2008.
La voix de la société civile se fait mieux entend
Liens externes:
Campagne mondiale contre le sida (WAC) (en anglais)
Réseaux pour la santé et le développement (HDN) (en anglais)

Feature Story
Elaborer des stratégies pour travailler avec les organisations confessionnelles
10 avril 2008
10 avril 2008 10 avril 2008
Les organisations confessionnelles
apportent une contribution majeure à la
lutte mondiale contre le sida, en
particulier dans les pays en
développement les plus pauvres, où les
services liés aux communautés
confessionnelles sont parfois la seule
source d’assistance sanitaire.
Soixante-dix pour cent de la population mondiale se reconnait comme membre d’une communauté confessionnelle, ce qui place ces dernières dans une position privilégiée pour influer sur les comportements et attitudes des gens, même pour ce qui est de l’épidémie de sida.
Les organisations motivées par la foi—souvent appelées organisations confessionnelles—participent à la riposte au sida depuis les premiers temps de l’épidémie et elles ont souvent été les premières à réagir en offrant des services, des activités d’enseignement et des soins.
L’ONUSIDA, en collaboration avec l’UNFPA, l’OMS, l’OIT et le PNUD, a rassemblé un groupe de travail composé de représentants d’un partenariat regroupant le Secrétariat de l’ONUSIDA, les organismes coparrainants et des organisations confessionnelles afin de tracer les grandes lignes d’une stratégie relative à sa collaboration à venir avec les organisations confessionnelles sur les questions entourant le sida. Cette réunion, qui se tient à Genève du 9 au 11 avril, vise à élaborer une stratégie permettant une riposte mieux coordonnée de toutes les parties prenantes de la lutte contre le sida.
Des communautés religieuses, des mosquées, des temples, des églises, des hôpitaux et des dispensaires sont allés au-devant des populations pour apporter un soutien aux personnes infectées et affectées par le VIH. Elles sont nombreuses à s’être impliquées dans la riposte dès le début de l’épidémie. Leur leadership possède une grande influence sur la vie de nombreux individus et les leaders qui s’expriment de manière responsable sur le sida peuvent avoir un impact important au niveau communautaire et dans le monde.

Les participants analyseront les meilleurs
moyens de travailler avec le vaste éventail
d’organisations confessionnelles œuvrant
dans le domaine du sida et discuteront
des opportunités et des difficultés qui se
présentent.
Cependant la riposte de la communauté religieuse peut aussi être négative. Les personnes vivant avec le VIH ont été ostracisées par certains leaders religieux et communautés confessionnelles. Les approches des méthodes de prévention du VIH et les attitudes à l’égard des personnes exposées à un risque accru d’infection à VIH, telles que les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes, ont parfois entravé la riposte. Il reste beaucoup à faire pour éradiquer la stigmatisation et la discrimination.
Les organisations confessionnelles apportent une contribution majeure à la lutte mondiale contre le sida, en particulier dans les pays en développement les plus pauvres, où les services liés aux communautés confessionnelles sont parfois (dans certaines régions) la seule source d’assistance sanitaire. Le rapport ARHAP/OMS (2007) a montré que les organisations confessionnelles fournissaient entre 33% et 40% de tous les soins de santé et services de traitement liés au VIH en Zambie et au Lesotho, et calculé qu’entre 30% et 70% de toutes les infrastructures de santé de l’ensemble du continent étaient gérés par des groupes confessionnels.
En outre, il est clair que les communautés confessionnelles sont idéalement placées pour réagir, de la manière la plus large possible, aux problèmes posés par l’épidémie, non seulement en leur qualité de prestataires de services mais aussi (et c’est peut-être le plus important) en tant que réseaux et mouvements qui parviennent au cœur même de la vie communautaire et familiale. Ces organismes sont ainsi des acteurs décisifs dans une riposte au sida holistique, intégrée et possédant de multiples facettes. C’est pour cette raison que l’ONUSIDA explore aujourd’hui les moyens de renforcer son engagement avec les organisations confessionnelles.
Les participants à la réunion analyseront les meilleurs moyens de travailler avec le vaste éventail d’organisations confessionnelles œuvrant dans le domaine du sida et discuteront des opportunités et des difficultés qui se présentent. Le groupe de travail produira une stratégie sur trois à cinq ans qui guidera les efforts déployés par l’ONUSIDA et ses Coparrainants pour consolider une riposte coordonnée au sida avec la communauté confessionnelle.