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Table ronde 2 : Mettre en place un leadership dans les pays ayant des épidémies concentrées

09 juin 2008

Dans de nombreux pays, les personnes qui ont le plus besoin de services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH ne peuvent pas les atteindre car elles sont déjà vulnérables et stigmatisées au sein de la société.

Le 10 juin, dans le cadre de la Réunion de haut niveau sur le sida 2008, une table ronde s’intéressera à la manière dont on peut faire disparaître les obstacles qui empêchent toutes les personnes – en particulier celles qui sont considérées comme en marge de la société – d’avoir accès à ces services.

Les participants à la table ronde envisageront les mesures susceptibles d’être prises par les pays ayant des épidémies concentrées pour accroître la volonté et le leadership politiques pour s’attaquer aux principaux obstacles à l’accès aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH.

Les débats de cette table ronde seront diffusés via Internet à 20:30 GMT.

Epidémies concentrées

Dans de nombreuses régions du monde, y compris en Europe, en Asie, en Amérique latine et en Afrique occidentale, les pays sont pour la plupart touchés par des épidémies concentrées dans le cadre desquelles le VIH s’est rapidement propagé dans un ou plusieurs sous-groupes de population définis mais n’est pas bien établi dans la population générale.

En raison d’une combinaison de facteurs biologiques et comportementaux, certaines personnes sont plus exposées que d’autres au risque d’être contaminées et/ou de transmettre le VIH, notamment les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, les consommateurs de drogues injectables, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes vivant dans des milieux carcéraux.

D’autres, y compris les personnes ayant déjà des infections sexuellement transmissibles, les travailleurs migrants qui passent de longues périodes loin de leur partenaire, les personnels en uniforme et les minorités ethniques peuvent aussi être plus susceptibles d’être exposés au VIH, en fonction de la situation locale.

On a démontré qu’il était possible de prévenir, de stabiliser et même d’inverser le cours des épidémies concentrées de VIH en utilisant des programmes complets d’activités de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH.

Situation actuelle

Le Rapport 2008 du Secrétaire général sur le suivi de la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida et de la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2001 révèle quelques progrès mais aussi la persistance de nombreux obstacles. Par exemple, plus de 80 % de l’ensemble des infections à VIH en Europe orientale et en Asie centrale sont dues à l’utilisation de matériels d’injection contaminés.

En outre, environ un tiers seulement des pays ayant remis un rapport déclarent disposer de protections contre la discrimination à l’encontre des professionnel(le)s du sexe, des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des consommateurs de drogues injectables.

Dans la moitié de l’ensemble des pays ayant remis un rapport, il existe des lois ou politiques qui empêchent effectivement l’accès des populations les plus exposées au risque d’infection aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui en rapport avec le VIH.

Questions à débattre:

  1. Comment les leaders politiques de pays ayant des épidémies concentrées font-ils pour s’assurer que des ripostes au sida sont en bonne voie ?
  2. Comment les leaders politiques, religieux et sociaux peuvent-ils travailler ensemble pour faire disparaître la stigmatisation et briser les tabous sur des sujets sensibles ?
  3. Ecoute-t-on les bonnes personnes pour orienter la riposte au sida ?
  4. Comment les secteurs chargés de l’application des lois, de la justice et d’autres secteurs travaillent-ils avec et non contre les populations les plus affectées ?

La table ronde réunira Son Excellence M. Elias Antonio Saca Gonzales, Président (El Salvador), Son Excellence Mme Rigmor Aasrud, Secrétaire d’Etat au Ministère norvégien de la Santé, Mme Sonal Mehta, India HIV/AIDS Alliance (Inde), M. Antonio Maria Costa, Directeur exécutif, Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

La synthèse des débats établie par la présidence sera publiée après la table ronde et consultable sur le site après sa mise en ligne.

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Table ronde 4 : Mettre en place une riposte forte et à long terme au sida

09 juin 2008

La quatrième table ronde de la Réunion de haut niveau sur le sida 2008 s’intéressera aux obstacles multigénérationnels à la riposte au sida.

De nombreux facteurs, depuis la pauvreté jusqu’à la tuberculose, se révèlent être des obstacles à une riposte à long terme au sida qui parviennent, dans certains cas, à annihiler les progrès déjà accomplis. Les efforts qui seront demandés aux générations futures dépendent des actions que l’on met en place aujourd’hui.

La riposte au sida nécessite des investissements à long terme pour renforcer les systèmes de santé. Il faut également engager plus de recherches et investir davantage alors qu’il est urgent d’élargir et d’intensifier l’utilisation d’outils et de stratégies de prévention du VIH éprouvés et efficaces. La protection sociale des populations les plus vulnérables doit rester une priorité.

Les débats de cette table ronde seront diffusés via Internet à 15:30 GMT.

La table ronde s’intéressera à des actions spécifiques en rapport avec les questions suivantes : en quoi les progrès réalisés pour inverser le cours de l’épidémie sont cruciaux pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, comment aider à atténuer l’impact du VIH sur les familles et les communautés, comment les ripostes au VIH qui intègrent des programmes de prévention et de traitement de la tuberculose peuvent contribuer à s’attaquer aux obstacles liés à ces co-infections, la nécessité d’un renforcement du système de santé pour réduire la liste des problèmes chroniques des systèmes de santé, et en quoi la recherche scientifique demeure vitale pour garantir l’avenir.

Questions:

  1. Comment les plans de développement national peuvent-ils mieux intégrer et renforcer la riposte au VIH ?
  2. Comment les programmes de protection sociale peuvent-ils être innovants et contribuer aux progrès en direction d’un accès universel ?
  3. Comment peut-on faciliter la collaboration entre les programmes nationaux de lutte contre la tuberculose et les programmes nationaux de lutte contre le VIH ?
  4. Comment les investissements engagés pour lutter contre le VIH peuvent-ils contribuer le mieux à améliorer les résultats globaux de santé ?
  5. Comment peut-on soutenir l’innovation scientifique et préparer une mise en œuvre rapide des nouvelles technologies ?

Le débat sur le thème ‘Sida : un obstacle multigénérationnel – Mettre en place une riposte forte et à long terme’ sera présidé par Son Excellence le Dr Tabita Botros Shokai, Ministre de la Santé (République du Soudan) et la table ronde réunira Son Excellence Mme Maret Maripuu, Ministre des Affaires sociales (Estonie), M. Gregg Gonsalves (Etats-Unis), Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH/sida (GNP+), Mme Ann Veneman, Directrice exécutive, Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF).

La synthèse des débats établie par la présidence sera publiée après la table ronde et consultable sur le site après sa mise en ligne.

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Table ronde 3 : Egalité entre les sexes et sida

09 juin 2008

La première table ronde de la deuxième journée de la Réunion de haut niveau sur le sida 2008 aura pour thème ‘égalité entre les sexes et sida’.

Les débats de cette table ronde seront diffusés via Internet à 14:00 GMT.

Vue d’ensemble

A travers le monde, les femmes représentaient la moitié des adultes vivant avec le VIH en 2007 ; en Afrique subsaharienne, 61 % des personnes vivant avec le VIH sont des femmes.

Différents facteurs biologiques, économiques et culturels rendent les femmes vulnérables au VIH et celles-ci supportent de manière disproportionnée l’impact de l’épidémie. La vulnérabilité peut débuter avant même que les femmes ne deviennent adultes car de nombreuses filles de moins de 18 ans sont victimes d’une initiation sexuelle précoce, de rapports sexuels non protégés, d’un mariage précoce, d’une exploitation et de violences sexuelles courantes.

Les croyances, les attentes, les coutumes et les pratiques largement partagées au sein d’une société qui définissent les attributions, les comportements, les rôles et les responsabilités ‘masculins’ et ‘féminins’ conduisent à une inégalité entre les sexes. Cette inégalité se traduit souvent pour les femmes et les filles par un accès à l’éducation, aux services de santé et aux opportunités permettant de générer des revenus plus limité que pour les hommes et les garçons.

Les femmes et les filles sont aussi les principales dispensatrices de soins et d’appui auprès des membres des foyers affectés par le sida.

Situation actuelle

Les gouvernements qui ont signé la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida de 2001 et de la Déclaration politique sur le VIH/sida de 2006 reconnaissent que les services et les programmes de lutte contre le VIH destinés aux femmes et aux filles doivent être élargis et intensifiés si l’on veut inverser le cours de l’épidémie.

Il reste cependant beaucoup à faire. Par exemple, 34 % seulement des femmes vivant avec le VIH reçoivent un traitement antirétroviral pour prévenir la transmission mère-enfant du virus, niveau très inférieur à l’objectif de 80 %.

La participation des femmes aux processus de prise de décision contribue à rendre les services et les programmes en rapport avec le VIH plus attentifs aux inégalités entre les sexes ; cependant les opportunités sont souvent limitées et les femmes sont fréquemment exclues des débats qui président à l’élaboration des programmes et des politiques de lutte contre le sida au niveau mondial et à l’échelon national.

Parmi les actions spécifiques qui peuvent faire la différence, citons : reconnaître l’importance des stratégies nationales transsectorielles dont la portée va au-delà des questions de santé pour inclure une émancipation économique et sociale, donner la priorité à l’accès des jeunes femmes et des filles aux services de prévention du VIH et à d’autres services de santé sexuelle et reproductive, inclure des femmes séropositives aux processus de planification et de conception des politiques et programmes de lutte contre le sida.

Questions à débattre:

  • Comment les pays peuvent-ils faire pour mieux exploiter une riposte multisectorielle pour parvenir à un accès universel aux services de prévention, de traitement, de soins et d’appui, et pour émanciper les femmes et les filles ?
  • Que peut-on faire pour dépasser les obstacles à l’accès universel aux services de prévention du VIH auxquels les jeunes femmes et les filles sont confrontées ?
  • Que peut-on faire pour transformer l’information en connaissances et les connaissances en des changements de comportement ?
  • Comment peut-on faire participer les hommes et les garçons à la promotion des connaissances et des changements de comportement ?
  • Comment les gouvernements et les organisations bilatérales et multilatérales peuvent-ils renforcer l’aptitude des femmes vivant avec le VIH et des principales dispensatrices de soins dans les foyers à surmonter les difficultés – et obtenir leur participation accrue – de sorte qu’elles puissent être des leaders dans la riposte et participer de manière essentielle aux processus formels de prise de décision ?

Les débats seront présidés par Mme Anna Marzec–Boguslawska, Responsable du Centre national de lutte contre le sida de Pologne, et la table ronde réunira Son Excellence M. Francisco Duque III, Ministre de la Santé des Philippines, Mme Rosa González (Honduras), LACASSO - ICASO3, Mme Thoraya Obaid, Directrice exécutive, Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).

La synthèse des débats établie par la présidence sera publiée après la table ronde et consultable sur le site après sa mise en ligne.

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Premier Forum mondial des Leaders sur le VIH et la tuberculose

09 juin 2008

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Le Forum mondial des Leaders est
soutenu par l'ONUSIDA, la Banque
mondiale, l'OMS, le Fonds mondial de
Lutte contre le sida, la tuberculose et le
paludisme, ainsi que par le Partenariat
Halte à la Tuberculose, qui tous
coparrainent cette initiative.

Le premier Forum mondial des Leaders sur le VIH et la Tuberculose (TB) se tiendra le 9 juin 2008 aux Nations Unies à New York, et rassemblera des chefs de gouvernement, des hauts responsables du monde des affaires et de la santé publique, des chefs de secrétariat d'institutions des Nations Unies, et des militants.

Cette réunion, approuvée par le Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, interviendra à la veille de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le sida, qui se déroulera les 10 et 11 juin 2008.

Les orateurs, dont feront partie le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et le Dr Margaret Chan, Directrice générale de l'OMS, passeront en revue les effets des épidémies concomitantes de TB et de VIH, sur la santé, sur la sécurité de l'humanité, et sur le plan socio-économique, et ils demanderont des mesures, un leadership audacieux et une collaboration déterminée, afin d'opposer au VIH et à la TB une riposte efficace.

TB et HIV: une association mortelle

La TB est l'infection qui tue le plus de personnes vivant avec le VIH. Selon les estimations, elle représente une proportion d'un quart de million des décès annuels chez les personnes vivant avec le VIH. Elle est la première cause de décès chez les personnes vivant avec le VIH en Afrique. Sachant que la plupart des décès dus à la TB surviennent chez des adultes en âge de travailler, la co-infection VIH/TB constitue une menace majeure pour le développement économique.

Le VIH et la TB sont si étroitement liés qu'on parle souvent de co-épidémies ou de doubles épidémies qui s'alimentent et se renforcent l'une et l'autre : le VIH active une tuberculose en sommeil chez une personne, qui devient alors contagieuse et à même de transmettre à d'autres le bacille de la TB.

Dernièrement, de nouvelles souches de TB, ultra-résistantes aux médicaments habituels, ont fait leur apparition. La tuberculose ultra-résistante est particulièrement mortelle, car elle est pratiquement impossible à traiter avec les médicaments antituberculeux dont on dispose actuellement. Pour prévenir l'apparition et la propagation de formes de tuberculose à bacilles pharmaco-résistants, il est essentiel d'investir dans les services anti-tuberculeux, d'améliorer au niveau communautaire le système de dépistage des cas ainsi que l'aide au respect des posologies, et de renforcer la lutte contre l'infection.

De plus, les médicaments, les moyens diagnostiques et les vaccins actuellement disponibles ne sont pas adaptés au cas des personnes doublement infectées par le VIH et la TB. Il faut donc créer des outils nouveaux qui marchent en présence de cette co-infection.

Le Forum mondial des Leaders est soutenu par l'ONUSIDA, la Banque mondiale, l'OMS, le Fonds mondial de Lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ainsi que par le Partenariat Halte à la Tuberculose, qui tous co-parrainent cette initiative.

Le Forum lancera très certainement un Appel à l'Action pour une réduction majeure du nombre de décès associés à la co-infection VIH/TB, et les conclusions de cette réunion seront rapportées lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le sida.

Premier Forum mondial des Leaders sur le VIH et l

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Réunion de haut niveau sur le sida 2008 – Tables rondes

09 juin 2008

La Réunion de haut niveau sur le sida 2008 de l’Assemblée générale débute le 10 juin à New York. Outre les réunions plénières, une série de tables rondes sera organisée pendant les deux journées suivantes.

Les débats porteront sur un éventail de sujets allant de l’égalité entre les sexes aux épidémies concentrées et aux obstacles multigénérationnels de la riposte au sida. Ils seront ouverts aux représentants des Etats Membres, aux observateurs et aux représentants de la société civile. Les présentations seront suivies de débats interactifs.

Les débats des tables rondes seront aussi diffusés via webdiffusion.

Table ronde 1 : S’appuyer sur les résultats pour accélérer les progrès en direction de l’accès universel

Pendant la Réunion de haut niveau sur le VIH/sida de 2006, les pays se sont engagés à fixer des objectifs nationaux ambitieux d’élargissement et d’intensification de l’action en direction d’un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH d’ici à 2010.

Le Rapport 2008 du Secrétaire général sur le suivi de la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida et de la Déclaration politique sur le VIH/sida confirme que les pays se sont servis du processus de mise en place d’un accès universel comme d’un catalyseur pour accélérer leur riposte nationale au sida. En étudiant les conclusions des rapports d’activité des pays, la table ronde s’intéressera aux résultats ainsi qu’aux lacunes et recensera les actions devant être mises en œuvre à l’échelon des pays, au plan régional et au niveau mondial.

Améliorer le leadership et la coordination au niveau national

Les pays qui ont enregistré d’importants progrès en direction de l’accès universel sont ceux qui ont fait preuve d’un leadership politique fort et d’une bonne coordination de la riposte au sida. La table ronde étudiera les facteurs déclencheurs susceptibles de renforcer la volonté politique dans les pays dans lesquels le leadership est moins marqué et où les mécanismes de coordination sont plus faibles.

S’attaquer aux obstacles

Les rapports 2008 remis à l’ONUSIDA par 147 pays, conformément aux dispositions de la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida de 2001, indiquent que des progrès ont été accomplis lorsque les stratégies nationales de lutte contre le sida ont recensé et fait disparaître les obstacles, notamment au renforcement des systèmes de santé, à l’accès aux biens financièrement abordables, aux financements durables, liés à la stigmatisation et la discrimination, et au manque d’intégration de la lutte contre le VIH dans d’autres services de santé.

Questions à débattre:

  1. Quels sont les facteurs déclencheurs qui pourraient permettre d’accentuer et de renforcer la volonté politique de sorte que les pays dans lesquels le leadership est moins marqué et les mécanismes de coordination sont plus faibles puissent accélérer leur riposte ?
  2. Quelles stratégies peut-on mettre en place pour faire disparaître ces obstacles à l’élargissement et l’intensification de l’action en direction de l’accès universel et de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, et pour s’assurer que les partenaires internationaux pérennisent leur engagement à aider les pays à atteindre ces Objectifs ?
  3. Quels sont les mécanismes ou les mesures incitatives pour s’assurer que les pays accroissent leur demande de programmes nationaux de lutte contre le VIH et se servent de données concrètes pour leur mise en œuvre ?
  4. Comment peut-on éliminer la stigmatisation et la discrimination de sorte à normaliser le VIH au sein de la société ?
  5. Comment les gouvernements peuvent-ils fournir un espace politique et programmatique pour faire participer la société civile à l’élargissement et l’intensification de l’action en direction de l’accès universel ?

Ce débat sera présidé par Son Excellence M. Nimal Siripala De Silva, Ministre de la Santé et de la Nutrition (Sri Lanka), et réunira Son Excellence Mme Nilcéa Sreire, Ministre des Affaires féminines (Brésil), le Dr Lydia Mungherera de l’Organisation ougandaise d’aide aux malades du sida (TASO) et le Dr Margaret Chan, Directrice générale, Organisation mondiale de la Santé (OMS).

La synthèse des débats établie par la présidence sera publiée après la table ronde et consultable sur le site après sa mise en ligne.

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Réponse à « Réévaluer la prévention du VIH »

06 juin 2008

Le mot ‘seulement’ ne s’applique pas à la prévention du VIH

L’ONUSIDA encourage les pays à mettre en place des programmes de prévention du VIH permettant de réduire vraiment les infections à VIH. Pour cela, il faut une association stratégique d’interventions à l’intention des populations exposées au risque ou vulnérables à la transmission, interventions qui s’appuient sur des méthodes appropriées et fondées sur les données les plus récentes susceptibles de changer les comportements et les normes sociales.

Le mot ‘seulement’ ne s’applique pas au sida – que ce soit pour dire traitement seulement, prévention du VIH seulement, préservatifs seulement, abstinence seulement ou circoncision masculine seulement. En réalité, il nous faut tout, c’est-à-dire une approche réellement exhaustive. Pour l’ONUSIDA, les trois piliers d’une riposte complète et efficace sur la voie de l’accès universel, sont la prévention, le traitement et la prise en charge ainsi que le soutien en matière de VIH.

Depuis sa création en 1996, l’ONUSIDA soutient les approches globales de la prévention du VIH, en appliquant des associations de stratégies correspondant aux besoins réels. C’est aux pays de déterminer le mélange d’interventions de prévention du VIH qui leur convient en fonction de leur analyse de l’épidémie en cours et de la situation de la riposte nationale. Cette analyse comportera notamment une compréhension de l’efficacité des interventions selon les populations et les milieux. Cette approche a été approuvée par les Etats Membres lorsqu’ils ont adopté le document d’orientation politique de l’ONUSIDA sur l’intensification de la prévention du VIH en juin 2005.

Dans un article récent de la rubrique ‘Policy Forum’ de la revue ‘Science’, le Dr. Malcolm Potts et neuf de ses collègues appellent à une « Réévaluation de la prévention du VIH ». L’ONUSIDA admet volontiers que l’impact des programmes soit régulièrement suivi et évalué, mais nous ne pouvons accepter l’étroitesse des prescriptions de ces auteurs. Ils mettent en avant leur propre interprétation des liens entre VIH et pauvreté, de l’efficacité des préservatifs et du conseil et du dépistage du VIH en tant qu’outils de prévention, de la nécessité d’accorder la priorité à la circoncision masculine et à la baisse du nombre des partenaires sexuels au prix des autres programmes de prévention du VIH. Nous souhaitons aussi clarifier l’estimation que fait l’ONUSIDA des besoins de ressources pour la prévention du VIH dans les pays connaissant des épidémies généralisées.

Lire la réponse complète de l'ONUSIDA (pdf, 45,6 Kb)

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Le sida au programme du Festival du film de Jackson Hole

06 juin 2008

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Le Festival annuel du film de Jackson
Hole débute le 6 juin dans le Wyoming,
Etats-Unis d’Amérique.
Le Festival annuel du film de Jackson Hole débute le 6 juin dans le Wyoming, Etats-Unis d’Amérique.

 

Ce festival de premier plan du cinéma indépendant a toujours été l’occasion de créer une plate-forme pour insuffler idées et changement au niveau mondial. A cet égard et pour son cinquième anniversaire, il a invité des hauts responsables des Nations Unies pour débattre avec des personnalités des médias et de l’industrie du cinéma de la manière d’engager la communauté internationale sur des questions oubliées.

Outre la projection de 100 films et documentaires indépendants, le Festival accueillera le premier sommet Global Insight en partenariat avec les Nations Unies. Le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, inaugurera l’événement qui aura lieu samedi 7 juin 2008 et sera ouvert au public.

L’objectif de cette initiative est de permettre un dialogue sur des questions mondiales essentielles. Les organisateurs du Festival espèrent que le sommet Global Insight sera un forum d’échange important entre les hauts responsables des Nations Unies et des auteurs, des producteurs et des réalisateurs de cinéma et de télévision.

Les enfants et le VIH

Mme Deborah Landey, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, animera une table ronde sur le thème ‘les enfants et le VIH’.

Les chiffres sont peu réjouissants. La moitié de l’ensemble des nouvelles infections à VIH à travers le monde touche des jeunes de 15 à 24 ans. De très nombreux jeunes sont sexuellement actifs dès l’adolescence, ne sont pas monogames et n’utilisent pas régulièrement des préservatifs. Les jeunes ne sont peut-être pas toujours en mesure de pouvoir négocier des rapports sexuels à moindre risque et peuvent, en outre, consommer de l’alcool et des drogues (y compris des drogues injectables), ce qui les expose davantage à l’infection à VIH.

Les médias grand public ont un rôle important à jouer pour promouvoir une plus grande sensibilisation au VIH et une meilleure connaissance de celui-ci, ainsi que pour communiquer sur la prévention.

Beaucoup d’autres personnes sont directement affectées par le sida. Plus de 15 millions d’enfants de moins de 18 ans ont perdu l’un de leurs parents (ou les deux) du fait de cette maladie et un nombre incalculable d’autres enfants deviennent responsables de la prise en charge de leurs frères et sœurs et d’autres membres de la famille lorsque les parents sont affaiblis du fait de leur mauvaise santé. En conséquence, les enfants deviennent plus vulnérables à la pauvreté, à l’absence de domicile fixe et à la déscolarisation.

En 2007, 2,1 millions d’enfants de moins de 15 ans vivaient avec le VIH à travers le monde ; 420 000 avaient été nouvellement infectés et 290 000 sont décédés à cause de la maladie. La plupart de ces enfants ont été contaminés par le virus pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement au sein. Salman Ahmad, célèbre chanteur pakistanais et représentant spécial de l’ONUSIDA, participera aussi à l’événement et expliquera comment il s’attaque – par le biais de sa musique et de ses spectacles – à la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec ou affectées par le VIH. Il est essentiel de lutter contre la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des jeunes séropositifs au VIH pour leur garantir la meilleure intégration et la plus forte participation possibles à la société.

Mme Ann Veneman, Directrice exécutive de l’UNICEF, animera une table ronde sur le thème ‘les enfants et les conflits armés’

Le Sommet sera complété par une sélection des films qui montrent le pouvoir dont les médias disposent pour lutter contre les problèmes mondiaux. A l’issue d’un processus de sélection faisant appel à un jury, le Prix Global Insight sera décerné au film illustrant le mieux comment le cinéma peut servir à attirer l’attention sur un problème mondial important.

Le sida au programme du Festival du film de Jacks

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La Standard Chartered Bank, leader mondial de l’éducation sur le VIH sur le lieu de travail

05 juin 2008

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’Vivre avec le VIH’ est un programme
d’éducation sur le lieu de travail
élaboré par la Standard Chartered Bank

Etant donné que le VIH a un effet direct sur les employés et les partenaires d’une entreprise, il a aussi un impact sur les affaires. La Standard Chartered Bank est active depuis bientôt dix ans dans la riposte au sida. ‘Vivre avec le VIH’, tel est le nom du programme VIH de la Banque dans l’entreprise ; il s’agit d’un module complet qui apporte un enseignement sur le VIH par le biais de sessions d’éducation par les pairs complétées par un module d’apprentissage électronique en ligne.

La Standard Chartered a mis en place son programme à l’échelle mondiale en 2003 et tous ses employés (plus de 73 000 actuellement) doivent le suivre, quel que soit leur lieu d’affectation, contrairement à d’autres entreprises qui exécutent des programmes sur le VIH en fonction d’un lieu géographique ou d’une prévalence.

Le programme est dirigé par un réseau d’employés qui offrent de leur temps pour instruire leurs collègues et mieux les sensibiliser au VIH. Il compte actuellement plus de 800 ‘Champions VIH’ dans 50 pays, soit environ un champion pour 100 employés.

L’objectif du programme ‘Vivre avec le VIH’ est d’informer les employés sur la prévention du VIH afin d’encourager les changements de comportements à risque, de réduire la stigmatisation sur le lieu de travail et d’encourager le dépistage du VIH afin que les personnes vivant avec le virus puissent obtenir un soutien approprié.

La Banque complète ce programme par une Politique de groupe non-discriminatoire sur le VIH et le sida, dans le cadre de sa politique d’entreprise sur la protection et l’amélioration des droits de la personne sur le lieu de travail et d’égalité des chances sans considération de couleur, de sexe et d’appartenance ethnique.

Lutter contre le sida, c’est logique sur le plan des affaires

La riposte au sida de la Standard Chartered trouve son origine auprès de ses Directeurs dans les pays, notamment en Afrique, qui souhaitaient obtenir des orientations politiques sur la prise en charge des employés vivant avec le VIH. Lorsque le virus a commencé à influer sur la rentabilité en raison du décès des employés, de l’absentéisme, des coûts médicaux et sociaux, la Banque a compris que l’impact du VIH allait être important et qu’il lui fallait prendre des mesures. La riposte à long terme de la Standard Chartered au VIH a commencé en 1999, lorsqu’elle a lancé une campagne sida intitulée « Staying Alive » déployée ensuite dans 12 pays africains.

Faire connaître les meilleures pratiques au-delà de l’entreprise

 

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La Standard Chartered Bank reconnaît
que l’éducation relative au VIH sur le lieu
de travail est un précieux investissement
pour les employés et l’entreprise.

En 2006, la Standard Chartered s’est engagée, dans le cadre de l’Initiative mondiale Clinton, à instruire 1 million de personnes sur le VIH d’ici à 2010. La Banque partage largement ses produits et techniques d’enseignement sur le VIH avec d’autres organisations et les ‘Champions VIH’ vont former des éducateurs pour les pairs auprès de compagnies partenaires.

Dans le cadre de cet engagement, la Banque collabora avec la Coalition mondiale des entreprises afin d’identifier des organisations partenaires éventuelles prêtes à déployer son programme d’éducation sur le VIH, qu’elle a déjà fait connaître à ses clients, ses fournisseurs, des gouvernements et des communautés élargies.

L’ONUSIDA, l’Organisation internationale du Travail et la Standard Chartered travaillent de concert à l’évaluation d’outils actualisés d’éducation sur le VIH. 

Le leadership dans la riposte au sida du secteur privé

On estime que deux personnes infectées par le VIH sur trois se rendent chaque jour au travail, c’est pourquoi l’ONUSIDA et son Coparrainant l’OIT estiment que le lieu de travail constitue un des milieux les plus propices à la lutte contre l’épidémie.

« L’ONUSIDA reconnaît la Standard Chartered Bank comme un acteur social précieux et un réel leader dans la riposte au sida, » a déclaré la directrice de l’unité des partenariats avec le secteur privé de l’ONUSIDA, Regina Castillo. « Les programmes internationaux dans le monde du travail du type de ‘Vivre avec le VIH’ constituent une meilleur pratique qui montre que l’amélioration de la sensibilisation au VIH du personnel est un investissement pour l’avenir où tout le monde est gagnant, les employés comme l’entreprise. »

Le leadership de la Standard Chartered dans le domaine du sida a été reconnu par plusieurs récompenses, dont le Prix d’excellence pour action remarquable décerné par la Coalition mondiale des entreprises en 2007.

La Banque soutient en outre des projets d’investissements communautaires dans le domaine du sida et examine actuellement des modules d’assistance médicale pour l’Afrique en vue d’améliorer l’accès de ses employés au traitement du VIH.

La Standard Chartered travaille depuis plus de 150 ans dans le domaine bancaire et dispose d’un réseau mondial étendu sur plus de 1200 agences dans 56 pays couvrant la Région Asie Pacifique, l’Asie du Sud, le Moyen-Orient, l’Afrique, le Royaume-Uni et les Amériques.

L’ONUSIDA encourage les entreprises à s’engager davantage dans la riposte au sida par le biais de son unité Partenariats avec le secteur privé. Pour de plus amples informations, merci de vous adresser à Regina Castillo, directrice de l’unité Partenariats avec le secteur privé. Tél: +41 22 791 4244, courriel: castillor@unaids.org

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L’ONUSIDA et le Fonds mondial signent un accord de coopération

03 juin 2008

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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de
l'ONUSIDA (à gauche) et Michel
Kazatchkine, Directeur executif du Fonds
mondial de lutte contre le SIDA, la
tuberculose et le paludisme (à droite)
après avoir signé le Mémorandum
d’Accord. Kampala, Ouganda le 3 juin
2008.
Photo: ONUSIDA/M.Mugisha

L’ONUSIDA* et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont signé en Ouganda un Mémorandum d’Accord révisé qui renouvelle un engagement en faveur d’une riposte coordonnée au sida et sert de cadre général pour orienter leur partenariat au plan stratégique afin de renforcer l’appui aux ripostes nationales au sida.

L’élaboration du présent accord, qui a été révisé et approuvé par le Conseil de Coordination du Programme de l’ONUSIDA et le Conseil du Fonds mondial, est basée sur une analyse de la situation actuelle et une définition claire des rôles complémentaires de l’ONUSIDA et du Fonds mondial.

Dans le cadre de ce Mémorandum d’Accord, le Fonds mondial et l’ONUSIDA collaboreront pour renforcer la riposte mondiale à l’épidémie de sida et pour accélérer les progrès en direction de l’accès universel et des Objectifs du Millénaire pour le développement.

Le présent accord est axé sur trois domaines d’activité de base:

1.- Analyse stratégique et conseil en matière de politiques
2.- Fourniture d’un appui technique
3.- Suivi et évaluation.

En conséquence, en signant cet accord, les entités concernées entendent améliorer les ripostes nationales au sida en finançant des propositions de pays basées sur du concret, en fournissant un appui technique aux pays, en aidant à l’élaboration des plans stratégiques nationaux, en améliorant les systèmes de suivi et d’évaluation ou en renforçant les capacités des parties prenantes nationales.

Les objectifs prédominants qui ont présidé à l’élaboration de cet accord sont:

  1. Progresser vers la réalisation d’un accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en rapport avec le VIH d’ici à 2010
  2. Donner des moyens aux pays pour une appropriation et un leadership participatifs
  3. Améliorer l’efficacité de l’aide via le financement des plans nationaux, consolider les subventions et définir des indicateurs de suivi communs avec les principaux partenaires
  4. Renforcer le plaidoyer et les partenariats pour garantir un soutien politique de haut niveau et une approche multisectorielle pour une riposte complète au sida.


 *L’acronyme ONUSIDA désigne le Secrétariat et les dix coparrainants du Programme commun. L’engagement des organismes coparrainants de l’ONUSIDA avec le Secrétariat du Fonds mondial n’est cependant pas limité aux dispositions du présent Mémorandum d’Accord et les coparrainants ne sont pas nécessairement tous impliqués dans toutes les activités de l’ONUSIDA couvertes par le présent Mémorandum. Le Secrétariat de l’ONUSIDA et les coparrainants concernés développeront en partenariat avec le Fonds mondial des accords opérationnels de suivi dans le cadre du présent Mémorandum d’Accord.

Feature Story

Des responsables de la mise en œuvre des programmes VIH se réunissent à Kampala pour partager idées et expériences à propos de la riposte au sida

03 juin 2008

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Son Excellence le Président de la
République d'Ouganda, Yoweri Kaguta
Museveni (à gauche) saluant le Dr Peter
Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA
(au centre), et le Dr Michel Kazatchkine,
directeur exécutif du Fonds mondial
(à droite).
Photo: ONUSIDA/M.Mugisha
Qu’est-ce qu’un responsable de la mise en œuvre ?

Selon les personnes à qui vous posez la question lors de la Réunion 2008 sur la mise en œuvre des programmes de Kampala, Ouganda, qui débute aujourd’hui, le 3 juin, vous obtiendrez des réponses très diverses. Mais le fil conducteur tout au long des débats sera l’échange des enseignements tirés et des meilleures pratiques sur la manière dont les services anti-VIH sont dispensés aux personnes affectées par l’épidémie de sida.

Au cours des cinq prochains jours, quelque 1700 participants – issus de gouvernements, d’ONG, d’organisations internationales, notamment l’ONUSIDA et d’autres partenaires du système des Nations Unies – échangeront des idées et donneront des exemples d’activités destinées à vaincre les obstacles à la mise en œuvre des traitements, de la prévention, des soins et de l’appui dans le domaine du VIH.

En tant que coorganisateur de la réunion, l’ONUSIDA, avec le Plan d’aide d’urgence à la lutte contre le sida du Président des Etats-Unis (PEPFAR), le Fonds mondial, l’UNICEF, la Banque mondiale, l’OMS et le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+), donnera des exemples de son travail et de celui de ses Coparrainants et autres partenaires en matière d’appui aux pays pour la mise en œuvre des programmes VIH.

Des responsables et experts thématiques de l’ONUSIDA participeront à plusieurs manifestations, allant de séances plénières à des réunions satellites axées sur : la prise en compte des priorités pour la prévention du VIH et l’élargissement des initiatives de prévention au niveau local ; la coordination et l’harmonisation entre partenaires de la mise en œuvre ; la communication pour le changement social, en particulier sur les normes au sujet du sida ; et le rôle de la société civile dans le renforcement de la riposte au VIH.

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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de
l’ONUSIDA, s'adresse aux participants
pendant la cérémonie d'ouverture de la
Réunion 2008 sur la mise en œuvre des
programmes. Le 3 juin à Kampala en
Ouganda.
Photo: ONUSIDA/M.Mugisha

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, fera un exposé lors de la cérémonie d’ouverture, ainsi que Son Excellence le Président de l’Ouganda, Yoweri Kaguta Museveni, l’Ambassadeur Mark Dybul, Coordonnateur étatsunien de la lutte mondiale contre le sida/PEPFAR, le Dr Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial, et le Dr Kevin Moody, responsable exécutif de GNP+.

Il s’agit de la deuxième Réunion sur la mise en œuvre des programmes VIH/sida, la première ayant eu lieu en 2007 à Kigali, Rwanda.

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