
Feature Story
Le rôle des femmes dans les essais VIH
05 décembre 2007
05 décembre 2007 05 décembre 2007
Des décennies après que le sida soit devenu une
menace pour la santé partout dans le monde, il est
devenu évident que la recherche médicale visant à
endiguer la propagation du VIH et à trouver des
traitements doit tenir dûment compte de la
spécificité des sexes .
Dans la deuxième partie de la série sur les essais cliniques et la recherche de moyens de prévention et de traitement efficaces du VIH, l’ONUSIDA traite des raisons pour lesquelles il est impératif sur les plans scientifique et éthique que les femmes et les adolescentes soient suffisamment représentées dans les essais, et des questions particulières que leur participation peut soulever.
Les femmes représentent un pourcentage croissant des personnes vivant avec le VIH dans le monde. En Afrique subsaharienne, 61 % des 22,5 millions de personnes vivant avec le VIH sont des femmes et des adolescentes, et les jeunes femmes (15-24 ans) sont trois fois plus susceptibles d’être infectés que les hommes de la même tranche d’âge.
Dans les pays industrialisés, certains des niveaux d’infection les plus élevés se trouvent parmi les femmes appartenant aux minorités ethniques.
Des décennies après que le sida soit devenu une menace pour la santé partout dans le monde, il est devenu évident que la recherche médicale visant à endiguer la propagation du VIH et à trouver des traitements doit tenir dûment compte de la spécificité des sexes. S’il faut mener des recherches dans les secteurs de la population les plus touchés comme il le convient, cela signifie que les femmes doivent y participer de plus en plus, notamment en Afrique subsaharienne.
“Il est important que la recherche sur le VIH soit axée sur les populations les plus exposées au risque d’infection,” a déclaré Catherine Hankins, Conseiller scientifique principal de l’ONUSIDA.
Sous-représentation
Pourtant, jusqu’assez récemment, les femmes étaient sous-représentées dans les essais de tous les types d’intervention clinique, y compris les essais de vaccins anti VIH.
Il y a trente ans, les Etats-Unis avaient interdit la participation des femmes en âge de procréer aux phases initiales des essais cliniques. Cette mesure avait été prise en réponse à la tragédie de la thalidomide fin des années 50 et début des années 60 quand des milliers d’enfants sont nés difformes en Europe. On avait prescrit aux mères de la thalidomide, un somnifère, pour combattre les effets de la nausée au réveil pendant la grossesse.
Bien que la réglementation du Secrétariat américain aux produits alimentaires et pharmaceutiques (Food and Drug Administration (FDA) visait uniquement les femmes en âge de procréer, elle a en fait empêché toutes les femmes de prendre part à des essais, y compris celles peu susceptibles de procréer, comme les femmes utilisant des moyens de contraception, les femmes stériles, les célibataires ou les lesbiennes. Par conséquent, les essais cliniques pour tous les moyens de prévention ont été effectués pendant plusieurs années, y compris le début des années 80 où le sida a été reconnu comme danger mondial pour la santé, sur des hommes de 70 kg.

Jusqu’assez récemment, les femmes étaient
sous-représentées dans les essais de tous les types
d’intervention clinique, y compris les essais de
vaccins anti VIH .
Les scientifiques ont toutefois commencé à se demander si les résultats fondés sur des essais menés uniquement sur des sujets masculins pouvaient avec confiance être appliqués à des femmes, du fait des différences physiologiques des deux sexes.
Les femmes ont une moindre masse corporelle, une proportion graisseuse plus forte, et un cycle hormonal ainsi que des niveaux hormonaux différents des hommes. Or, tous ces facteurs peuvent avoir une incidence sur l’action médicamenteuse, ou ce que l’on appelle la pharmacodynamique. Il existe également des différences métaboliques. L’aspirine en est un exemple. Prise en petites doses quotidiennes, elle réduit l’incidence des crises cardiaques chez les hommes, mais pas chez les femmes.
Etant donné que les femmes étaient sous-représentées dans les essais, le Congrès des Etats-Unis a été persuadé de réviser la réglementation. En 1993, le FDA a annulé l’interdiction et établi des lignes directrices stipulant l’analyse des données par sexe.
Différences physiologiques
Le changement ne s’est pas fait d’un jour à l’autre. Quand les résultats du tout premier essai d’efficacité d’un vaccin anti-VIH – AIDSVAX – ont été publiés en 1994, il n’y avait encore que 309 femmes parmi les 5009 participants.
Par contre, dans l’essai STEP d’un vaccin Merck anti-VIH qui vient d’être arrêté, les femmes candidates représentaient 38 % des 3000 participants.
“Du fait que les femmes et les hommes sont différents sur le plan physiologique, on ne peut tenir pour acquis que les résultats et conclusions d’études faites uniquement sur des hommes soient applicables à des femmes,” a affirmé Mme Hankins.
“Il est judicieux sur les plans éthique et scientifique de faire participer les femmes en nombre suffisant à toutes les étapes de la recherche sur l’humain pour parvenir à des résultats qui leur soient pertinents,” a-t-elle ajouté.
Quelques-unes des avancées récentes les plus importantes dans la riposte au sida ont été réalisées dans des domaines où seules les femmes pouvaient participer. L’exemple le plus évident est celui de la transmission mère-enfant où, grâce aux interventions de prévention, les taux d’infection sont tombés à 1 %- 2 % dans les pays à revenu élevé..

Quelques-unes des avancées récentes les plus
importantes dans la riposte au sida ont été
réalisées dans des domaines où seules les femmes
pouvaient participer.
En fait, tous les essais des méthodes les plus prometteuses de prévention biomédicale du VIH actuellement en cours sont réalisés sur des hommes et des femmes, à l’exception des outils de prévention contrôlés par des femmes, à savoir les microbicides et les méthodes de barrière y compris les nouveaux préservatifs féminins, susceptibles de les protéger contre le VIH, les IST et la grossesse.
Un certain nombre de microbicides, sous forme de gel, crème, pellicule, anneau vaginal, sont actuellement testés dans diverses parties du monde. Quelques-uns ont déjà passé le stade de l’expérimentation animale et font à présent l’objet d’études d’efficacité sur les humains.
Les femmes participent également aux essais de la phase 3 – essais d’efficacité – de la prophylaxie pré-exposition, de la suppression et du traitement des infections à herpès simplex 2, et à toutes les étapes des essais de vaccins anti-VIH.
Les lacunes de la recherche
Pour diverses raisons, les femmes pourraient être plus vulnérables à l’infection à VIH que les hommes. Des études sur les partenaires sexuels discordants montrent que les femmes sont au moins deux fois plus susceptibles que les hommes d’être infectées lors d’un rapport hétérosexuel non protégé.
La raison pourrait être la plus large surface de muqueuses que présente le vagin, le rendant plus vulnérable au virus. Les femmes sont également exposées à une plus grande quantité de fluides provenant du sperme.
Il est donc nécessaire d’étudier des questions telles que la posologie médicamenteuse, la pharmacorésistance, et les effets secondaires résultant des différences entre les sexes. Les femmes ont une plus forte numération des lymphocytes T-CD4—les cellules qui déclenchent la réaction du corps aux microorganismes comme les virus qui l’envahissent—et leur charge virale varie en fonction de la numération des lymphocytes T-CD4 différemment des hommes.
Les essais cliniques doivent être conçus pour tenir compte de la sécurité de la femme, du fœtus, du nourrisson qu’elle allaite, et dans le cas de microbicides vaginaux ou rectaux, de son partenaire. L’innocuité et l’efficacité pour les femmes font partie des lacunes actuelles de la recherche.
Autres aspects à prendre en considération
Le risque d’exposition au VIH est plus grand lorsque les femmes sont marginalisées du fait de leur statut social, économique et juridique, et cette marginalisation pourrait influer sur leur volonté de participer à des essais ou sur leur capacité à ce faire.
Elles pourraient craindre que la communauté pense qu’elles présentent un risque de VIH, ou hésiter à prendre part de peur des incidences possibles sur le fœtus, ou encore que les essais pourraient nuire à leurs chances de procréer. Ce sont là des questions importantes dont les chercheurs doivent tenir compte et aborder lorsqu’il s’agit de trouver des participantes parmi les communautés vulnérables.
Obstacles à la participation des adolescentes

La recherche visant à évaluer l’innocuité,
l’immunogénicité et l’efficacité doit tenir compte
des distinctions biologiques des groupes d’âge.
Mais à ce jour, aucun essai de vaccin candidat
anti-VIH n’a fait participer des adolescentes.
Il peut y avoir des obstacles juridiques à la participation d’adolescentes à des essais qui reposent sur l’hypothèse qu’elles ont des rapports sexuels.
Parmi les facteurs cliniques intéressant les chercheurs on compte les différences physiologiques des femmes et des adolescentes. Le profil des hormones sexuelles change énormément pendant l’adolescence et ces modifications hormonales pourraient avoir des conséquences immunologiques susceptibles d’influer sur l’efficacité d’un outil donné de prévention, p.ex. la réponse immunologique à un vaccin.
La recherche visant à évaluer l’innocuité, l’immunogénicité et l’efficacité doit tenir compte des distinctions biologiques des groupes d’âge. Mais à ce jour, aucun essai de vaccin candidat anti-VIH n’a fait participer des adolescentes.
Il pourrait y avoir des avantages secondaires pour la santé à faire participer des adolescentes plus âgées aux essais cliniques d’outils de prévention contrôlés par les femmes comme les préservatifs féminins et les microbicides. Ces interventions peuvent s’intégrer dans les pratiques ordinaires de santé sexuelle et offrir par la même occasion une protection contre d’autres maladies sexuellement transmissibles et les grossesses non désirées.
Les professionnelles du sexe
Les professionnelles du sexe et les consommatrices de drogues injectables sont souvent mises à l’écart de la population générale, et il faut donc consentir davantage d’efforts pour les faire participer à la recherche concernant le VIH..
Les méthodes de prévention dont nous disposons actuellement ne sont peut-être pas idoines pour les professionnelles du sexe et les consommatrices de drogues injectables. Il arrive que les professionnelles du sexe n’aient pas facilement accès aux préservatifs, ou que des clients violents les empêchent de les utiliser, ou encore qu’elles se laissent tenter par une offre plus grande d’argent en échange de rapports non protégés.
La question se pose aussi de savoir si les microbicides continuent à être efficaces dans le cas d’une utilisation très fréquente par des femmes ayant de très nombreux partenaires. C’est pourquoi la recherche sur les méthodes de prévention revêt une importance particulière pour elles.
Par ailleurs, le statut juridique précaire des professionnelles du sexe et des consommatrices de drogues injectables pourrait rendre leur participation difficile, et même les exposer à une plus grande exploitation.

Grand nombre des voies les plus prometteuses
de la recherche scientifique, notamment les
microbicides, dépendent presque exclusivement
de la participation des femmes aux essais.
Une juste place
Ces dernières années, la recherche sur le VIH commence à accorder aux femmes l’attention que leur exposition au virus justifie. Grand nombre des voies les plus prometteuses de la recherche scientifique, notamment les microbicides, dépendent presque exclusivement de la participation des femmes aux essais.
Néanmoins, les femmes les plus à risque de contracter le VIH sont souvent vulnérables à des pressions sociales, économiques et culturelles qui peuvent rendre leur participation à des essais difficile.
“Ce sont les femmes qui devraient bénéficier de futures méthodes sûres et efficaces de prévention biomédicale et devraient donc être justiciables de la participation aux essais de ces produits, d’une part parce que c’est une question d’équité et de l’autre parce que dans de nombreuses communautés de par le monde ce sont les femmes, et surtout les jeunes femmes, qui sont les plus exposées au risque d’infection par le VIH,” a déclaré Mme Hankins.
La question des essais VIH, et plus particulièrement la participation des femmes et des adolescentes à ces essais, fera l’objet d’une réunion de deux jours organisée par l’ONUSIDA à Genève les 10-11 décembre. Vendredi 7 décembre, la troisième partie de cette série spéciale Internet donnera un aperçu préalable de la réunion de Genève, et comportera des entretiens avec les trois organisations partenaires de l’ONUSIDA, à savoir la Coalition mondiale sur les femmes et le sida, Tibotec et le Centre international de recherche sur les femmes (ICRW).
Liens:
Série Internet en trois partie
Partie 1: Questions d’éthique concernant les essais cliniques VIH
Partie 2: Le rôle des femmes dans les essais VIH
Partie 3: Des experts font le point concernant les femmes et les essais cliniques VIH
En savoir plus sur la recherche biomédicale
Recherche sur la prévention du VIH: Une chronologie globale (en anglais)
Coalition mondiale sur les femmes et le sida (en anglais)
Centre international de recherches sur les femmes (en anglais)
Tibotec (en anglais)
Publications:
Considérations éthiques dans le cadre des essais de prévention biomédicale du VIH (pdf, 750 Kb) (en anglais)
Bonnes pratiques en matière de participation – Directives pour les essais de prévention biomédicale du VIH (pdf, 733 Kb) (en anglais)

Feature Story
En Pologne l’accent est mis sur le VIH et la famille
04 décembre 2007
04 décembre 2007 04 décembre 2007
Cette année, le Sommet mondial de la famille, qui s’est tenu à Varsovie (Pologne) du 26 au 29 novembre, a accordé au VIH une place importante. Si la question du sida a été débattue lors des sommets précédents, c’est la première fois que l’impact du VIH sur les familles figure dans la déclaration finale.
La Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, Deborah Landey, a participé au Sommet et a prononcé le discours d’ouverture d’une séance plénière consacrée au VIH. Elle y a souligné l’importance de traiter du VIH dans le contexte de la famille, et fait remarquer que “de nos jours, plus de 33 millions de personnes sont infectées par le VIH. Cependant leur infection a des répercussions sur la vie de dizaines de millions d’autres personnes – les familles, partenaires et amis qui finissent, en tout état de cause, par vivre eux aussi avec le VIH.”
Pendant son séjour à Varsovie, Deborah Landey a aussi prononcé un discours de bienvenue à la 14e Conférence nationale de Pologne sur le sida, et fait l’éloge de la Pologne pour sa lutte contre le VIH tout en reconnaissant qu’il était nécessaire de poursuivre l’action dans ce domaine. Mme Landey a également eu l’occasion de rencontrer un certain nombre de responsables des actions nationales contre le sida.
Liens:
Lire le discours de la Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA au Sommet mondial de la famille (pdf, 36,1 Kb) (en anglais)
Se rendre sur le site du Sommet mondial de la famille (en anglais)
Lire le discours de la Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA à la 14e Conférence nationale de Pologne sur le sida (pdf, 75,4 Kb) (en anglais)
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Art et sida: quand les mots ne suffisent pas
04 décembre 2007
04 décembre 2007 04 décembre 2007“L’art et le sida sont inextricablement liés tout au long du quart de siècle de l’épidémie. L’art a exprimé ce que les mots seuls ne pouvaient dire.” Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.
La Journée mondiale sida 2007 a marqué le premier anniversaire de la collection de l’ONUSIDA, Art et sida—une collection d’art qui a été constituée pour apprécier le rôle que l’art a joué dans la riposte au sida. Qu’il s’agisse des courtepointes d’Amérique, des livres de mémoire d’Afrique, de la peinture, de créations multimédia ou de sculpture, le sida a influencé l’art et le monde de l’art.
C’est parce qu’elles invitent à la réflexion et au dialogue sur les aspects les plus difficiles de l’épidémie que les pièces de la collection ont été choisies. La collection, qui était centrée au départ sur l’art africain contemporain, compte à présent plus de 60 œuvres dignes d’une place dans les musées, grâce au soutien généreux des artistes, des collectionneurs et des donateurs de partout dans le monde.
Dans cette première partie d’une série spéciale qui en compte trois, www.unaids.org relate l’histoire de la collection et de ses créateurs.
La collection
L’artiste ghanéen El Anatsui, a utilisé des bouts de métal de
récupération, tels que capsules de bouteilles, qu’il a tordus et
enfilés pour composer un commentaire sur le sida et la riposte au
sida.
Parmi les pièces de la collection permanente de l’ONUSIDA figure en bonne place ‘Crust of the Earth’ (la Croûte terrestre) une sculpture de métaux mix-média par l’artiste ghanéen El Anatsui. Celui-ci a utilisé des bouts de métal de récupération tels que capsules de bouteilles qu’il a tordus et enfilés pour composer un commentaire sur le sida et la riposte au sida. Un des artistes les plus connus de l’Inde, Maqbool Fida Hussain, a peint un tableau intitulé ‘Mère Teresa’ pour la collection permanente. Cette huile sur toile d’une mère et de son enfant symbolise l’espoir en la riposte au sida.
“Je suis ravie que nous puissions exposer des artistes de renommée mondiale, des artistes dont les œuvres ont orné les murs du Tate Modern à Londres, du Guggenheim à Bilbao, et du musée Pompidou à Paris,” a déclaré Annemarie Hou, Chef de la communication et de la mise en commun des connaissances et conservatrice de la collection de l’ONUSIDA.

En les nommant ‘Courage’,
‘Compassion’ et ‘Communauté et
amour’, Fisher — qui vit ouvertement
avec le VIH — exprime ses
sentiments concernant le sida.
Sept imposantes sculptures, dont l’artiste et écrivain Mary Fisher, Représentante spéciale de l’ONUSIDA, a généreusement fait don à la collection permanente de l’ONUSIDA, accueillent le visiteur à son entrée dans le hall du bâtiment. En les nommant ‘Courage’, ‘Compassion’ et ‘Communauté et amour’, Fisher—qui vit ouvertement avec le VIH— exprime ses sentiments concernant le sida et la riposte à la maladie. A l’extérieur du bâtiment de l’ONUSIDA, se dresse la statue ‘Eradication’ de l’artiste zimbabwéen Mike Munyaradzi, pour qui elle symbolise “le monde fragile dans lequel nous vivons aujourd’hui”. La sphère en creux signifie la destruction de notre planète et les dures réalités de notre époque, dont le sida. La feuille représente l’espoir et la vie que nous avons du mal à maintenir.
La collection permanente compte aussi un grand nombre de photographies extraordinaires de Gideon Mendell et de Jonathan Torgovnik. Torgovnik a reçu il y a peu de temps le prix de photographie décerné par la National Portrait Gallery du Royaume-Uni pour son portrait d’une femme rwandaise qui a été violée pendant le génocide, a eu un enfant et a contracté le VIH, et à qui il donne voix.
Outre la collection permanente, l’ONUSIDA a eu le bonheur de se voir prêter un certain nombre de pièces de musée.

Outre la collection permanente, l’ONUSIDA a eu le
bonheur de se voir prêter un certain nombre de
pièces de musée.
“Nous avons beaucoup de chance d’avoir reçu en prêt des œuvres de la collection Jean Pigozzi,” a déclaré Mme Hou. “ La collection Pigozzi, l’une des plus importantes du monde, comprend des œuvres d’artistes qui vivent et travaillent en Afrique subsaharienne, et qui utilisent divers mode d’expression, allant de la peinture à la sculpture, à la vidéo et au multimédia,” a-t-elle ajouté.
Sont également exposées des œuvres prêtées par l’organisation ‘ArtAids’, fondée par le collectionneur d’art et écrivain hollandais, Han Nefkens, en vue d’“utiliser l’art pour amener les gens à s’engager à lutter contre les problèmes de l’épidémie et à contribuer véritablement à créer des conditions de vie meilleures pour les personnes séropositives.” Le produit de la vente des œuvres réalisées à la demande d’ArtAids servira à fournir aux personnes vivant avec le VIH les soins médicaux qui leur seraient autrement inaccessibles.
Art carte – parcourir le catalogue
L’ONUSIDA a préparé un catalogue de la collection, ‘Art et sida art carte,’ où l’on peut voir des photos des œuvres et lire les commentaires qui les accompagnent. Le catalogue est disponible en copie papier et peut également être parcouru en ligne.
“La collection ainsi que le catalogue art carte qui l’accompagne, ont pour objet de permettre à un nombre aussi grand que possible de personnes de jouir et de profiter de ces œuvres qui éveillent l’inspiration. Plusieurs d’entre elles ont suscité des conversations de couloir et des discussions animées—c’est en les entendant que nous nous sommes rendu compte que la collection connaissait un vif succès,” a déclaré Annemarie Hou.
Questions à la conservatrice, Annemarie Hou
Q: Sur quelles bases décidez-vous des œuvres à inclure dans la collection?
R: C’est un processus de création et de collaboration cristallisé sur la connexion entre Art et sida. Nous avons décidé de commencer la collection en mettant l’accent sur l’art africain contemporain, et l’un des premiers artistes auxquels nous avons pensé est El Anatsui. Ses extraordinaires sculptures l’ont rendu célèbre. Son œuvre, Crust of the Earth, est le fruit de notre premier partenariat et j’estime que ce commentaire sur le sida est la pièce maîtresse de notre collection permanente.
Il nous arrive aussi de collaborer avec des collectionneurs comme Jean Pigozzi. Il nous conseille et nous prête des tableaux qui sont exposés dans des musées. En effet, un des tableaux de Chéri Samba que nous avions exposé se trouve à présent au Tate Modern, à Londres.
Q: Comment l’ONUSIDA acquiert des œuvres d’art?
R: De trois manières – dons, prêts et commandes. La plupart des œuvres nous ont été prêtées ou nous ont été données par l’artiste ou par un donateur. L’installation Redouté de Leo Copers nous a été prêtée par le collectionneur Hans Nefkens. Elle est à vendre pour €25 000. Le produit de la vente financera l’achat de traitements antirétroviraux.
Nous avons aussi commandé trois œuvres. La première, de Maqbool Fida Hussain, nous a été offerte par l’artiste. L’œuvre d’El Anatsui est en partie don de l’artiste à qui l’ONUSIDA a versé des honoraires. Et l’acquisition de la troisième, la sculpture de Mike Munyaradzi intitulée Eradication, a été possible grâce à Johnson & Johnson qui nous en a fait don. L’installation de l’œuvre a été phénoménale : il a fallu une grue et l’artiste pour la mettre en place.
Q: Il a donc fallu beaucoup de travail…
R: En effet, du temps, de l’attention et des ressources. Comme les œuvres d’art sont souvent fragiles, il nous faut être très attentifs à l’expédition et à l’installation. Les œuvres sont soumises à une inspection tous les trois mois et les œuvres prêtées sont examinées périodiquement par les agents des propriétaires.
Cette première année nous avons eu des frais supplémentaires de démarrage : pour le transport et l’installation des dons et des œuvres prêtées (plus de 60), il nous a fallu payer quelque $51 000. A présent, nos coûts annuels ne devraient pas dépasser $20 000.
Comme aucun d’entre nous n’est un spécialiste de l’art, nous avons la chance d’avoir d’excellents conseillers qui nous font profiter de leurs connaissances. Par ailleurs, beaucoup de personnes ont donné bénévolement de leur temps, mais je crois que je peux parler au nom de mes collègues en disant que nous le faisons pour l’amour de l’art qui est pour nous une source inépuisable d’inspiration. Et si vous connaissez quelqu’un que ça intéresse, nous serions ravis de trouver un mécène pour Art et sida!
Q: Est-il vrai que l’une des photographies de la collection a été un événement marquant pour le photographe?
R: C’est le portrait de Margaret qui fait partie de la collection de photographies de Jonathan Torgovnik, photographe pour la revue Newsweek. Jonathan était en mission au Rwanda où il faisait un reportage sur les 25 années de sida.
Je l’ai rejoint un jour ainsi que le journaliste Geoffrey Cowley pour écouter le témoignage d’une survivante du génocide, une femme qui avait été violée et qui à la suite de ce viol s’était retrouvée enceinte et infectée par le VIH. Margaret nous a raconté doucement son histoire, nous exposant heure par heure et jour par jour ce que fut sa vie. Jonathan a été tellement ému qu’il est retourné au Rwanda pour consigner des histoires comme celle de Margaret afin qu’elles ne tombent pas dans l’oubli. Il a aussi créé une fondation pour l’éducation des enfants. Voilà de quoi nous inspirer!
La partie 3 de la série comporte une interview de Jonathan Torgovnik.
Liens:
Lire le reportage – Art africain contemporain et sida
Lire le reportage – Le Secrétaire général visite le nouveau bâtiment de l’ONUSIDA à Genève (en anglais)
Série en trois parties sur l'Art et le sida:
Partie 1: Art et sida: quand les mots ne suffisent pas
Partie 2: Art et sida: Paroles d’un sculpteur
Partie 3: L’Art source d’inspiration
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Questions d’éthique concernant les essais cliniques VIH
03 décembre 2007
03 décembre 2007 03 décembre 2007Dans la première des trois parties de cette série spéciale Internet, www.unaids.org fait le point sur la recherche actuelle en nouvelles techniques de prévention, les controverses éthiques qu’elle suscite, et les mesures qui ont été prises pour y répondre. La question des essais VIH, et en particulier de la participation des femmes et des adolescentes à ces essais, fera l’objet d’une conférence de deux jours organisée par l’ONUSIDA à Genève les 10-11 décembre.
Près de trois décennies après que le sida ait déclenché l’alarme dans le monde, nous n’avons toujours pas de vaccins en vue et nous avons plus que jamais besoin d’avancées dans le domaine médical. On a pu constater quelques progrès importants – toutefois, des modalités de prévention biomédicale du VIH qui se sont avérées très efficaces lors d’essais comparatifs randomisés, comme la prévention de la transmission mère-enfant et la circoncision masculine, sont encore grandement sous-utilisées dans les pays les plus touchés. Des efforts concertés sont déployés pour élargir l’accès à ces deux outils. Il n’en demeure pas moins que la ‘boîte à outils’ de prévention doit s’enrichir de nouveaux outils pour donner aux gens d’autres options, notamment pour prévenir la transmission sexuelle du VIH.
Cependant les percées médicales s’agissant d’une maladie aussi complexe prennent beaucoup de temps—par ailleurs, leur recherche pose non seulement des problèmes pratiques particuliers mais aussi des problèmes éthiques du fait qu’il faut inévitablement faire à terme des essais chez les humains. Ces dernières années, des militants et des défenseurs des droits de l’homme ont émis des critiques au sujet de manquements perçus dans l’organisation des essais chez les humains. Ils ont soutenu que dans les pays à revenu faible et intermédiaire retenus comme sites pour les essais, la participation des communautés locales à la prise de décision était insuffisante, et qu’il en allait de même des informations et des garanties données aux volontaires qui y ont pris part.
La polémique qui s’en est suivie et qui a trouvé des échos dans les médias a amené l’ONUSIDA et d’autres organisations internationales responsables de la riposte au sida à réviser les lignes directrices d’éthique pour la recherche impliquant des sujets humains.
Le besoin est toujours aussi grand
Selon les données les plus récentes publiées par l’ONUSIDA et l’OMS, il y a tous les jours environ 7000 nouvelles infections à VIH, et près de 6000 décès imputables au sida, mettant la maladie au tout premier rang des causes mondiales de mortalité. En Afrique subsaharienne, où vivent 22,5 millions de personnes séropositives (68 % du total mondial), le sida est la cause principale de décès prématurés. Bien que les scientifiques aient réussi à mettre au point des médicaments qui permettent aux personnes vivant avec le VIH de prolonger leur espérance de vie, seule une minorité de personnes qui ont besoin d’un traitement dans les pays à revenu faible et intermédiaire y ont accès.
Depuis leur mise sur le marché en 1996, les antirétroviraux (ARV) ont révolutionné le traitement des affections liées au VIH et amélioré et prolongé l’espérance de vie des personnes séropositives dans les pays où ils sont accessibles et d’un prix abordable. Cependant, dans les pays moins nantis et notamment en Afrique subsaharienne, où les femmes et les adolescentes constituent 61 % de la population vivant avec le VIH, le coût des médicaments, et notamment des médicaments de deuxième intention qu’il faut prendre dès que les médicaments de première intention n’ont plus d’effet, est beaucoup trop élevé pour grand nombre de malades. “Il est impératif d’endiguer la propagation du VIH étant donné que chaque nouvelle infection se traduit à terme par une demande de traitement. Trouver des moyens de ralentir la transmission du VIH est donc une priorité absolue pour la recherche,” a affirmé Catherine Hankins, Conseiller scientifique principal de l’ONUSIDA. “Il est urgent d’accélérer la recherche afin de réussir une percée biomédicale pour faire pendant aux changements intervenus dans les normes sociales et les comportements.”
D’après une estimation prudente de l’Initiative internationale pour le vaccin contre le sida (IAVI), un vaccin efficace contre le VIH permettrait d’éviter près d’un cinquième des 150 millions de nouvelles infections prévues, soit 30 millions, dans les prochaines décennies. Un vaccin d’une grande efficacité permettrait de prévenir 70 millions d’infections en 15 ans. La modélisation de l’impact potentiel de la circoncision masculine en Afrique subsaharienne semble indiquer qu’une telle intervention permettrait d’éviter 2 millions de nouvelles infections à VIH et 300 000 décès sur les dix prochaines années et éviter 3,7 millions d’autres nouvelles infections et 2,7 millions de décès dans la décennie suivante.
Essais en cours
Quelque 50 essais de vaccins sont actuellement en cours ou prévus dans un nombre record de plus d’une trentaine de pays, allant des Etats-Unis à l’Ouganda. Une grande partie de la recherche de pointe est menée en Asie et en Afrique, où se produisent la plupart des nouvelles infections à VIH. Toutefois, l’annonce en septembre 2007 de l’abandon des essais d’un vaccin expérimental phare de Merck montre combien ce type de recherche-développement est difficile et qu’il y a encore un long chemin à faire avant de disposer d’un vaccin.
De nombreuses autres stratégies de prévention sont soumises à des essais sur l’être humain, notamment les microbicides vaginaux, la prophylaxie pré-exposition (PrEP), la suppression des infections à herpès simplex 2 et le traitement du partenaire infecté dans les couples sérodiscordants pour voir si cela réduit la transmission.
Le microbicide vaginal peut prendre la forme d’une crème, d’un gel, d’un suppositoire, d’une pellicule ou d’une éponge, ou bien être intégré à un anneau vaginal diffusant progressivement le principe actif, et pourrait également protéger contre d’autres maladies sexuellement transmissibles. S’il est également spermicide, il pourrait aussi servir à prévenir les grossesses non désirées. Le produit idéal serait inodore et incolore. Les microbicides pourraient s’avérer être une option pour les femmes pour qui il est difficile, voire impossible, de persuader leur partenaire d’utiliser un préservatif. La PrEP est une autre stratégie expérimentale de prévention qui est mise à l’essai dans plusieurs parties du monde. Elle consiste en la prise quotidienne d’un médicament antirétroviral unique ou d’une combinaison de divers médicaments, en cas d’exposition à l’infection.
Les succès enregistrés à ce jour dans la lutte contre le sida, et l’espoir de faire de nouvelles percées à l’avenir, dépendent des essais cliniques réalisés sur des humains.
Les scientifiques peuvent obtenir des résultats prometteurs lors d’expériences en laboratoire ou sur des animaux mais, au final, le seul moyen de savoir si une stratégie de prévention biomédicale est efficace, si un vaccin déclenche une réponse immunitaire ou retarde l’évolution de la maladie, si une intervention a des effets secondaires, la fréquence et gravité de ceux-ci, et les incidences possibles en termes de pharmacorésistance, est de la tester sur des humains.
Protection des droits
Pour que les résultats de la recherche soient valables sur le plan scientifique, il faut réaliser les essais là où se trouve un nombre suffisamment élevé de personnes infectées, de personnes exposées à l’infection à VIH, et où des interventions efficaces auront le plus d’effet. Cela signifie souvent que l’on a affaire aux secteurs les plus vulnérables de la société, que ce soit les femmes et les filles en Afrique subsaharienne, les professionnel(le)s du sexe, les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes ou des consommateurs de drogues injectables. Souvent aussi, les personnes les plus à risque ne sont pas bien placées pour protéger leurs droits durant la période de préparation des essais, ainsi que pendant et après les essais.
Le manque d’information et l’impuissance relative de certaines communautés pourrait donner lieu à des situations de pouvoir inégal entre les promoteurs de la recherche et les chercheurs d’une part, et les communautés et les participants à l’essai de l’autre. Il se pourrait, par exemple, que les gens décident de prendre part aux essais parce qu’ils croient à tort qu’ils en retireront un effet thérapeutique immédiat, ce qui pourrait même les amener, se sentant protégés, à prendre des risques indus. Il est donc essentiel d’informer les communautés concernant les essais et de renforcer les capacités communautaires à participer avec profit à la conception, conduite et surveillance de l’essai ainsi qu’à la diffusion des résultats pour minimiser les effets dommageables et maximiser les avantages de la participation des communautés à la recherche.
Problèmes d’éthique
L’un des incidents les plus controversés des annales de la recherche sur le sida s’est produit au début des années 90 au cours de l’essai d’un régime plus court, plus simple et vraisemblablement meilleur marché de la zidovudine, médicament prophylactique périnatal. On savait déjà que la zidovudine était efficace pour réduire la transmission du virus de la mère au fœtus ou au nouveau-né. Des essais randomisés avec placebo ont été menés dans plusieurs pays en développement. Des activistes ont soutenu qu’un essai contre placebo équivalait à une violation des principes éthiques fondamentaux, car les personnes sous placebo sont privées d’un traitement qui avait déjà fait ses preuves ailleurs. La zidovudine a constitué une étape importante de la recherche sur le VIH et s’est avérée réduire la transmission mère-enfant de plus de 60 %, redonnant aux femmes enceintes un espoir immense. Des améliorations ultérieures font qu’à présent ce type de transmission dans les pays à revenu élevé n’est plus que de 1-2 %.
Les essais randomisés avec placebo du ténofovir disoproxil fumarate utilisé pour la PrEP au Cambodge et au Cameroun en 2004-5 ont aussi suscité une polémique. L’essai au Cambodge mené sur des professionnelles du sexe a été interrompu par le gouvernement car l’accès aux traitements et aux soins n’y était pas prévu pour les personnes contaminées à la suite des tests. Les médias ayant relaté l’affaire, le Gouvernement camerounais a suivi l’exemple et a interrompu les essais en cours.
En Thaïlande, les militants ont émis des critiques concernant un essai portant sur des consommateurs de drogues injectables qui ne fournissait pas aux participants des aiguilles stériles. Dans une action qui a fait la une des médias, le groupe militant Act-Up Paris a pris d’assaut le stand du fabricant du ténofovir, Gilead, pendant la conférence 2004 de la Société internationale du sida.
Réponse de la communauté médicale
Beaucoup de leçons ont été tirées et de mesures prises du fait de ces événements. En 1993, par exemple, le Conseil des Organisations internationales des Sciences médicales (CIOMS) a publié des Lignes directrices internationales d’éthique pour la recherche biomédicale impliquant des sujets humains, qui stipulaient la responsabilité éthique d’assurer dans la mesure du possible un traitement conforme aux normes de soins du pays parrainant la recherche.
En 2000, est parue la cinquième révision de la Déclaration d’Helsinki qui stipule que tous les patients ayant participé à une étude doivent être assurés de bénéficier à son terme “des moyens diagnostiques et thérapeutiques dont l’étude aura montré la supériorité”. La même année a vu la publication du document d’orientation de l’ONUSIDA intitulé “Considérations éthiques dans la recherche de vaccins préventifs contre le VIH” qui a été considérablement révisé en 2007 en collaboration avec l’OMS et un groupe d’experts pour tenir compte des changements intervenus, notamment des changements dans les normes de prévention et d’accès aux soins. “Ethical considerations in biomedical HIV prevention trials” (Considérations éthiques dans les essais de prévention biomédicale du VIH) contient 19 éléments d’orientation pour faire en sorte que les essais de prévention biomédicale du VIH satisfont rigoureusement aux normes éthiques.
En 2005, à la suite du cas du ténofovir, l’ONUSIDA et d’autres institutions ont organisé des consultations axées sur le ‘partenariat’ avec les communautés, ainsi que sur leur participation, les normes de prévention et l’accès aux soins. Grâce à ces consultations, l’ONUSIDA a élaboré en collaboration avec AVAC un guide des bonnes pratiques de participation aux essais de méthodes de prévention biomédicale du VIH intitulé “Guide des bonnes pratiques de participation aux essais de méthodes biomédicales de prévention du VIH,” qui traite des principes fondamentaux et des activités essentielles et prévoit la participation de la communauté tout au long du cycle de la recherche.
“Maintenant que l’on dispose de solides lignes directrices internationales concernant la participation communautaire et la conduite éthique des essais, on s’attend à ce que la recherche en cours sur le terrain ou prévue, produira un certain nombre de solutions nouvelles permettant de prévenir la transmission du VIH, d’améliorer les traitements et d’atténuer l’impact de l’épidémie,” a affirmé le Dr Hankins.
La question des essais VIH, et plus particulièrement la participation des femmes et des adolescentes à ces essais, fera l’objet d’une réunion de deux jours organisée par l’ONUSIDA à Genève les 10-11 décembre. Mercredi 5 décembre, la deuxième partie de cette série spéciale Internet traitera de l’historique et de la discussion concernant la participation des femmes et des filles aux essais. La troisième partie, qui sera publiée vendredi 7 décembre donnera un aperçu préalable de la réunion de Genève, et comportera des entretiens avec les trois organisations partenaires de l’ONUSIDA, à savoir la Coalition mondiale sur les femmes et le sida, Tibotec et le Centre international de recherche sur les femmes (ICRW).
Liens:
En savoir plus sur la recherche biomédicale
Recherche sur la prévention du VIH: Une chronologie globale (en anglais)
Coalition mondiale sur les femmes et le sida (en anglais)
Centre international de recherches sur les femmes (en anglais)
Tibotec (en anglais)
Série Internet en trois partie
Partie 1: Questions d’éthique concernant les essais cliniques VIH
Partie 2: Le rôle des femmes dans les essais VIH
Partie 3: Des experts font le point concernant les femmes et les essais cliniques VIH
Publications:
Considérations éthiques dans le cadre des essais de prévention biomédicale du VIH (pdf, 750 Kb) (en anglais)
Bonnes pratiques en matière de participation – Directives pour les essais de prévention biomédicale du VIH (pdf, 733 Kb) (en anglais)
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Cities leading the way to achieving key targets in the HIV response

27 septembre 2023

Feature Story
UN Secretary-General opens UNPlus exhibition
01 décembre 2007
01 décembre 2007 01 décembre 2007
Secretary-General Ban Ki-moon (fifth from right)
and his wife Yoo Soon-taek (fourth from right) with
members of UNPlus—the UN System HIV Positive
Staff Group, at the opening of the UNPlus
photographic exhibition and launch of their
calendar, in observance of World AIDS Day 2007.
Photo credit: UN/Paulo Figueiras
In observance of World AIDS Day 2007, Secretary-General Ban Ki-moon and his wife Yoo Soon-taek opened a photographic exhibition entitled "UN Plus" at the United Nations headquarters in New York with the members of UNPlus - the UN System HIV Positive Staff Group.
UNPlus also marked the occasion with the launch of their new calendar, which features photos of UN staff ‘living positively’ and which has been distributed around the world.
UNPlus was initiated in March 2005 by a group of UN staff members living with HIV, with the support of the UNAIDS secretariat, to create a more enabling environment of all HIV-positive staff members, irrespective of the level of disclosure of their HIV status. UNPlus aims to create an organized and effective voice for people living with HIV within the United Nations system that challenges stigma and discrimination, and contributes to the development of and improvement of existing policies on HIV among United Nations agencies.

Secretary-General Ban Ki-moon (second from right),
and members of UNPlus tour the UNPlus
photographic exhibition, in observance of the
World AIDS Day.Photo credit: UN/Paulo Figueiras
UN Secretary-General Ban Ki-moon first met UNPlus in May 2007, as part of the 61st session of the General Assembly, to discuss the opportunities and challenges that UN positive staff face at work.
Describing his first meeting with the group as “one of the most moving experiences” of his life, Secretary-General Ban Ki-moon vowed to step up efforts to eliminate the stigma that still surrounds people living with AIDS in so many countries.
Mr. Ban said he was touched by the courage shown by the members of UNPlus, as well as the directness with which they spoke about their lives.
Links:
More on World AIDS Day
UN Plus meets UN Secretary-General (May 2007)
Visit UNplus web site
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Feature Story
Journée mondiale sida 2007
30 novembre 2007
30 novembre 2007 30 novembre 2007
Manifestations de la Journée mondiale sida 2007
Le thème de la Journée mondiale sida de cette année – le leadership – nous rappelle que nous avons tous tant que nous sommes, chefs de gouvernement ou simples particuliers, un rôle de leadership à jouer dans la lutte contre le VIH/sida et que nous devons rendre des comptes au sujet de la promesse que nous avons faite. Le 1er décembre, l’ONUSIDA a participé à des manifestations qui se sont déroulées dans le monde en cette journée spéciale de commémoration et d’espoir.
Voir les photos de l’ONUSIDA à l’œuvre lors de la Journée mondiale sida

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA commémore la Journée mondiale sida
A Mexico, le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a rejoint des représentants du gouvernement, de la société civile et des personnes vivant avec le VIH pour commémorer la Journée mondiale sida 2007. Tout au long des manifestations, le Dr Piot a souligné l’importance de maintenir le leadership en matière de lutte contre le sida. “Maintenir le leadership et accélérer l’action sur le sida… demande que nous nous focalisions tous sur le sida chaque jour de l’année,” a-t-il déclaré dans son message à l’occasion de la Journée.
Lire le message du Directeur exécutif de l’ONUSIDA
Voir la galerie de photos

L’ONUSIDA rencontre le Président français à l’occasion de la Journée mondiale sida
Le 1er décembre 2007, le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Michel Sidibe, a participé auprès de représentants du secteur public et de la société civile à une réunion avec le Président français, Nicolas Sarkozy, pour débattre du VIH et de la réponse mondiale à l’épidémie, et pour commémorer la Journée mondiale sida. La réunion a été l’occasion pour l’ONUSIDA et la société civile de communiquer au Président français des informations concernant l’épidémie mondiale de sida et d’aborder des questions cruciales, à savoir l’accès universel au traitement et la situation des femmes et des filles eu égard à la lutte contre le sida.

Le Secrétaire général de l’ONU inaugure l’exposition UNPlus
En commémoration de la Journée mondiale sida 2007, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, et son épouse Yoo Soon-taek ont inauguré une exposition de photographies intitulée "UNPlus" au Siège des Nations Unies à New York avec les membres d’UNPlus – le groupe des membres du personnel du système des Nations Unies vivant avec le VIH.
En savoir plus

Marche aux chandelles à Genève
A Genève, la Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, Deborah Landey, a pris part avec des représentants des organismes des Nations Unies, des missions diplomatiques, des personnes vivant avec le VIH, des communautés religieuses et des groupes de la société civile, à une marche aux chandelles pour commémorer la Journée mondiale sida et rendre hommage aux leaders et communautés qui, de par le monde, donnent l’exemple, en prenant des initiatives pour nous aider à tenir la promesse d’agir contre le sida. Pendant la marche, le célèbre ‘jet d’eau’ de Genève a viré au rouge pour marquer la journée.
Voir la galerie de photos

Journée mondiale sida - Déclarations
Le 1er décembre, les gens célèbrent partout dans le monde la Journée mondiale sida. Cette année, la Journée est centrée sur le ‘leadership’, thème retenu par la Campagne mondiale contre le sida avec pour slogan sur une période de cinq ans “Stop sida - Tenons notre promesse”. Pour marquer la journée, le Secrétaire général des Nations Unies, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, les Coparrainants de l’ONUSIDA et des partenaires clés ont fait des déclarations.
Lire les déclarations

AIDS Perspectives 2007 - DVD
Le DVD de 7 minutes UNAIDS/Face of AIDS DVD AIDS Perspectives 2007 (ONUSIDA/ le visage de l’épidémie Perspectives sida 2007) est un recueil de récits d’efforts de lutte contre le sida dans différentes parties du monde. Se rapportant au thème du ‘leadership’ de la Journée mondiale sida 2007, le film est axé sur les jeunes et les actions qu’ils ont entreprises pour diriger et faire progresser la riposte au sida. Le film contient des clips tournés dans les pays suivants : Cambodge, Etats-Unis, Mexique, Fédération de Russie, Botswana et Inde.
Visionner le DVD - AIDS Perspectives 2007

Photo: UNICEF video
Roger Federer s’exprime à l’occasion de la Journée mondiale sida
Roger Federer, numéro un mondial de l’Association du tennis professionnel et ambassadeur itinérant de l’UNICEF, a interrompu son programme surchargé de tournois, grands chelems et prestations publiques pour enregistrer un message vidéo pour renforcer la prise de conscience du VIH/sida.
En savoir plus (en anglais)

Les grands joueurs de cricket se rallient à la cause pour la Journée mondiale sida
Dans le cadre du partenariat entre l’International Cricket Council et l’ONUSIDA, grand nombre des meilleurs joueurs de cricket manifesteront leur appui aux personnes vivant avec le VIH en portant le ruban rouge pendant les matchs internationaux qui auront lieu le 1er et le 2 décembre.
En savoir plus (en anglais)

MTV lance le site internet ‘Staying Alive’ (Rester vivant)
La chaîne MTV Networks International a annoncé aujourd’hui (jeudi 29 novembre) le re-lancement de staying-alive.org, le portail de sa campagne Staying Alive (Rester vivant). Staying Alive—la plus grande campagne au monde de prévention du VIH axée sur les jeunes—offre à ceux-ci une tribune unique où ils peuvent échanger des points de vue sur la vie, l’amour et les rapports personnels tout en ayant accès à des informations vitales sur la prévention du VIH.
En savoir plus
Journée mondiale sida 2007
Déclarations:
Lire la déclaration du Secrétaire général des Nations Unies pour la Journée mondiale sida ( en | fr | es | ru | ar | ch )
Lire la déclaration du Directeur exécutif de l’ONUSIDA pour la Journée mondiale sida ( en | fr | es | ru )
Lire toutes les déclarations
Liens:
Campagne mondiale contre le sida
Chronique ONU – Journée mondiale sida (en anglais)
Coparrainants de la Journée mondiale sida
HCR (en anglais)
UNFPA (en anglais)
PAM (en anglais)
PNUD (en anglais)
UNODC (en anglais)
OIT
Banque mondiale (en anglais)
UNESCO
OMS
UNICEF (en anglais)
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Feature Story
Aux Etats-Unis, le Sommet des églises évangéliques met l’accent sur le sida
29 novembre 2007
29 novembre 2007 29 novembre 2007
Le Dr Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a
demandé aux chefs religieux de redoubler leurs
efforts en vue de promouvoir la tolérance,
c’est-à-dire dénoncer la discrimination et les actes
de violence liés au sexe, à l’orientation sexuelle
ou au niveau socioéconomique et éradiquer le
jugement moral négatif porté sur le sida.
Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, s’est adressé aux participants du Sommet mondial sur le sida de l’église de Saddleback à Lake Forest, en Californie. Le Dr Piot a noté le rôle unique et important que jouent les groupements confessionnels, quelle que soit leur obédience, dans la riposte mondiale au sida en prodiguant soins, traitements et soutien dans certaines des parties les plus reculées de la planète.
Il a demandé aux chefs religieux de redoubler leurs efforts en vue de promouvoir la tolérance, c’est-à-dire dénoncer la discrimination et les acte de violence liés au sexe, à l’orientation sexuelle ou au niveau socioéconomique, et éradiquer le jugement moral négatif porté sur le sida. Il les a exhortés à tendre la main aux groupes marginalisés par la société et qui, de ce fait, sont particulièrement à risque d’infection par le VIH.
"Il est temps maintenant, au bout d’un quart de siècle de lutte contre le sida, de faire le bilan des progrès accomplis, et de consolider et d’intensifier les actions qui donnent de bons résultats," a déclaré le Dr Piot. "Il est également temps de reconnaître que nous pouvons et devons tous faire davantage si nous voulons prendre le pas sur l’épidémie."
Le leadership, thème important du sommet, a occupé une place centrale dans les discours du Dr Piot et de l’Ambassadeur Mark Dybul du Bureau du Coordonnateur de US Global AIDS, prononcés lors d’une séance intitulée ‘Excellence in Global Leadership’. Mme Jeannette Kagame, Première Dame du Rwanda et Mme Maureen Mwanawasa, Première Dame de Zambie, qui sont à la tête de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique, ont également évoqué ce sujet.
Le Sommet de Saddleback a été organisé par le fondateur de l’église de Saddleback, Rick Warren et son épouse, Kay Warren, Directrice exécutive de l’initiative sida, dans le but de mieux faire connaître l’épidémie aux participants et de coordonner leurs efforts de lutte contre la maladie. Le sommet se tient du 28 au 30 novembre et sera suivi par un sommet des jeunes le 1er décembre.
Liens:
Lire le communiqué de presse (pdf, 27,8 Kb) (en anglais)
Se rendre sur le site de la conférence de Saddleback (en anglais)
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Keeping up the momentum in the global AIDS response

24 avril 2019
Malawi launches its health situation room

12 avril 2019
Learning lessons on evaluation

02 avril 2019

Feature Story
MTV launches ‘Staying Alive’ website
29 novembre 2007
29 novembre 2007 29 novembre 2007
people with a unique platform to exchange views
on life, love and relationships while also accessing
vital information on HIV prevention.
MTV Networks International today (Thursday 29 November) announced the re-launch of http://www.staying-alive.org/, the online portal for the company’s Staying Alive campaign. With the site, Staying Alive—the world’s biggest youth focused HIV prevention campaign—provides young people with a unique platform to exchange views on life, love and relationships while also accessing vital information on HIV prevention.
Multi-platinum selling artists including Kanye West and Nelly Furtado are among a host of celebrities who share their personal stories and offer life-saving advice exclusively on MTV’S Staying Alive website. Nelly Furtado encourages women to carry their own condoms, as she reveals she was 26 when she bought her first pack of condoms.
Digital technologies, particularly the internet, are increasingly integrated into young people’s lives across the globe, transforming how they communicate with each other. These platforms are providing opportunities for young people to find critical life-saving information on HIV.
Some 33 million people are now connected to the internet in Africa - a continent where 22.5 million people, two-thirds of the world’s population living with HIV, live. Since 2001, internet use in South America has grown by over 374%, and by 832% across the Caribbean, both areas that are heavily affected by AIDS.
“The internet is one of the most effective ways of getting out education messages to young people. It’s a vital resource in the fight against the spread of HIV,” said Georgia Arnold, Head of Public Affairs for MTV Networks International. “Young people continue to be disproportionately affected by HIV. Of the 5,800 adults infected every day 40% are young people aged 15-24 years old ”.
Much of its content for the Staying Alive web site will be generated by young people around the world through audio, video and still pictures. In one vlog, Natalia Cales, a native of South Carolina, USA, shares her experience of caring for a mother during her last months living with HIV, while in China, Yongshi Deng unveils the shocking levels of ignorance among youth who believe HIV is only in Africa or among gay men in the USA.
A host of artists appear on the website in support, including: Enrique Iglesias, Kelly Rowland, Macy Gray, Sum 41, James Blunt, Wayne Wonder, Good Charlotte and MIMS among others and will appear on MTV channels worldwide to promote staying-alive.org.
The site is available in English, French, Arabic, Chinese, Dutch, German, Italian, Japanese, Polish, Portuguese, Russian, Serbian and Spanish.
MTV’s Staying Alive is a multimedia global HIV prevention campaign to challenge AIDS-related stigma and discrimination. The UNAIDS Secretariat and UNFPA have partnered with MTV, providing funding and technical assistance on key AIDS issues. UNICEF and the World Bank also provide support.
Links:
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The First Fallen but We Will Overcome

03 novembre 2022
Popular and dedicated singer Samba Peuzzi calls for ending HIV infections among children

16 juin 2022
Commemorating World AIDS Day in the Central African Republic
06 décembre 2021

Feature Story
AIDS, nutrition and food security
29 novembre 2007
29 novembre 2007 29 novembre 2007In advance of World AIDS Day, UNAIDS cosponsor organizations the World Food Programme and the World Bank have released reports focusing on AIDS, nutrition, and food security.
Hunger and Health – the World Food Programme
In Rome, Italy, the World Food Programme (WFP) launched their ‘Hunger and Health’ report – the second in a series launched in 2006 with Hunger and Learning—which highlights the vital link between food assistance and effective antiretroviral treatment in developing countries. At the launch, the UN Secretary General’s Special Envoy for Africa, Elizabeth Mataka, gave a special statement, where she underlined that “ Inequitable access to food may force people to engage in risky behaviour that can lead to their being infected with HIV. And if people can’t get hold of enough food, the efficacy of anti-retroviral treatment is seriously undermined.”
Read more on WFP's publication 'Hunger and Health'
Read Elizabeth Mataka's statement
“HIV/AIDS, Nutrition and Food Security: What We Can Do’ – the World Bank
The World Bank and partners launched the ‘HIV/AIDS, Nutrition and Food Security: What We Can Do’ report— a synthesis of existing international technical guidance on AIDS, nutrition, and food security, which is a valuable contribution to efforts that support the integration of nutrition and AIDS projects and programmes.
Read more on the World Bank's publication "HIV/AIDS, Nutrition, and Food Security: What We Can Do"
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Feature Story
World AIDS Day 2007 - Statements
28 novembre 2007
28 novembre 2007 28 novembre 2007![]() |
United Nations Secretary General message on World AIDS Day, 1 December 2007 The theme of this World AIDS Day is leadership. Without it, we will never get ahead of the epidemic. (...) Today, I call for renewed leadership in eradicating stigma associated with HIV. I applaud the brave individuals who live openly with HIV, who advocate tirelessly for the rights of the HIV-positive, who educate others about AIDS. Read the UN Secretary General's message ( en | es | fr | ru | ar | ch ) |
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UNAIDS Executive Director, Dr. Peter Piot on World AIDS Day, 1 December 2007 Today, millions of people around the globe are marking the 20th World AIDS Day. For some, this may be the only day in the year they think about AIDS. For many, however, AIDS is part of daily life. Read the UNAIDS Executive Director's message ( en | es | fr | ru ) |
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The World Food Program, on World AIDS Day, 1 December 2007 As communities gather to mark World AIDS Day, and governments take stock of the progress towards achieving the Millennium Development Goals, the United Nations World Food Programme (WFP) is urging that more attention be paid to the fundamental connection between hunger and health, which lies at the heart of the pandemic. Read the full statement |
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Director-General of UNESCO, Mr Koïchiro Matsuura, on World AIDS Day, 1 December 2007 This year, World AIDS Day is dedicated to the theme of ‘leadership’. It is a theme that recognizes the need for a strategic vision, for focused and sustained action, for empowerment and motivation, and for accountability. |
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United Nations Development Programme, on World AIDS Day, 1 December 2007 The World AIDS Campaign has selected “leadership” as the 2007 World AIDS Read the full statement ( en | fr | es ) |
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International Labour Organization, on World AIDS Day, 1 December 2007 Today the World AIDS Campaign calls on us to focus on the role of leadership in keeping the promise to stop AIDS. (...) The ILO’s engagement is founded on our globally endorsed goal of promoting Decent Work - based on rights at work including freedom from discrimination, expansion of employment opportunities, social protection for all and social dialogue. Read the full statement ( en | fr | es ) |
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Thoraya Ahmed Obaid, UN Under-Secretary-General, UNFPA Executive Director on World AIDS Day, 1 December 2007 Today, on World AIDS Day, we are called upon to be leaders in the fight against AIDS. Where there is strong and committed leadership, the response is more effective. Read the full statement ( en | fr | es | ar ) |
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The Global Coalition on Women and AIDS, on World AIDS Day, 1 December 2007 On this World AIDS Day, the Global Coalition on Women and AIDS remembers the women whose lives have been touched by the epidemic -- women living with HIV, women who have lost their spouses, children, family members and friends to AIDS, caregivers both young and old, women and girls who find themselves distant from the halls of power, but who nonetheless are powerful leaders in their own families and communities. Read the full statement |
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United Nations High Commissioner for Human Rights, Louise Arbour on World AIDS Day, 1 December 2007 This year, as we mark World AIDS Day, we do so in a world where 6,800 HIV infections are occurring and 5,700 people are dying of AIDS daily. An individual's survival prospects frequently hinge upon his or her place of birth, residence and socio-economic status. This is both an affront to human dignity and a challenge to leadership at global, national and local levels. |
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General Secretary of the International Confederation of Trade Unions, Guy Ryder, on World AIDS Day, 1 December 2007 Twenty-five years into the AIDS pandemic we have seen many promising breakthroughs over the years. Like peeling back the skin of an onion, the trade unions, who have taken leadership in the workplace approach on HIV-AIDS in many countries, have found that devising the right response to AIDS often reveals another layer. By increasing prevention and access to AIDS treatment, the years of neglect of health care systems and the deteriorating conditions for health care workers have been made all too clear. Strengthening health care systems is a priority challenge that must be taken up, but this is no time for band-aid solutions. One thing is certain-it makes little sense to offer solutions to the pandemic without improving the health care system including the conditions for its workers. |
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Gaetano, UNAIDS Special Representative on World AIDS Day, 1 December 2007
Today, World AIDS Day, we are asking our leaders to ‘keep the promise’ and ‘stop AIDS.’ We are asking them to honor their political commitments made publicly; we are pushing them to come as close as they can to universal access to prevention, treatment and care by 2010. But as we demand that our political leaders keep their promises, we - you and I - must make the same demands of ourselves. We must make a personal promise to be actively engaged in the AIDS response by preventing any new HIV infections - that is the only way AIDS will stop. We can begin realizing this promise by knowing our HIV status. Remember to keep the promise because stopping AIDS starts with you and me. |
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Mary Fisher, UNAIDS Special Representative on World AIDS Day, 1 December 2007 We have enough science to find and treat AIDS. We have the medical knowledge we need to keep people alive. Nonetheless, on World AIDS Day 2007, tens of millions of people are dying, 17 million children have been orphaned -- and the numbers climb by the hour. How is this possible when we have enough science to stop it? It is possible because the world’s leaders have not turned their full power on arresting this pandemic. On World AIDS Day, if you would join with me, I’d ask you to do two things. Lend your support to the HIV/AIDS caregivers – the dedicated women and men who carry the orphans, rescue the dying and protect those not yet infected. And make your voice heard in the halls of power, calling our leaders to redouble their efforts. |
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Elizabeth Mataka, UN Special envoy on AIDS in Africa, on World AIDS Day, 1 December 2007 Today, on the 20th World AIDS Day, we are again beseeching leadership to ‘Stop AIDS and keep the promise.’ We asked them to do so last year, and we are asking them to do so again. Although much has been done since the last World AIDS Day, AIDS clearly has not stopped. Stopping AIDS is the ultimate measure of progress in the AIDS response, but we must remember that it is not the only one. |
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Prof Lars O. Kallings, UN Special envoy on HIV/AIDS in Europe, on World AIDS Day, 1 December 2007 Social cohesion is key to HIV prevention and treatment; no nation will be able to control the epidemic without a common feeling of mutual respect between individuals and communities – as well as between authorities and citizens. Solidarity is a hallmark of the maturity of a society. Let us work against discrimination and stigmatization and we will conquer HIV! |
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His Holiness Benedict XVI, Pope on World AIDS Day, 1 December 2007 "December 1 marks World AIDS Day. I remain spiritually close to everyone suffering from this terrible sickness, and to their families, especially those who have lost a loved one. To everyone I give assurances of my prayers. Furthermore, I wish to exhort all people of good will to increase their efforts to halt the spread of the HIV virus, to combat the disdain which is often directed towards people who are affected by it, and to care for the sick, especially those who are still children." |
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The Archbishop of Canterbury on World AIDS Day, 1 December 2007 The churches have not always challenged as they should the stigma that is attached to HIV and Aids in many countries. They have failed to say that those living with HIV and Aids are God’s beloved children, with dignity, liberty and freedom. What is owed to them is what is owed to any human being made in God’s image, and the more we are trapped by thoughts and images about stigma, the less we shall be able to respond effectively. |
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Caritas Internationalis on World AIDS Day, 1 December 2007 Religious leaders can, should, and do exercise a leadership role by facilitating accurate information and by promoting responsible behaviour to prevent the further spread of HIV, by giving leadership on providing health, social, and pastoral service to people affected by or vulnerable to the pandemic, and making tangible efforts to eliminate the irrational fear, stigma, and discrimination resulting from this global health challenge. |