
Feature Story
Stars back AIDS awareness campaign at ICC World Twenty20 in South Africa
04 septembre 2007
04 septembre 2007 04 septembre 2007

The cricket World Twenty20 will focus
on children, young people and HIV.
Logo credits: ICC
International cricketers will highlight the situation of children and young people living with HIV as part of a far-reaching AIDS awareness campaign during the 2007 Twenty20 world cricket championship in South Africa.
Players, participating in the competition from 11 to 24 September in Johannesburg, will promote HIV prevention messages as part of the International Cricket Council's (ICC) ongoing partnership with UNAIDS and UNICEF.
Cricket fans will also be targeted by loveLife - South Africa's national youth HIV prevention programme - who are also partners in the initiative.
Top players, including South Africa captain Graeme Smith, Kumar Sangakkara of Sri Lanka and India's Yuvraj Singh will feature in public service announcements for the 'Unite for Children, Unite Against AIDS' campaign highlighting how HIV can affect the lives of young people. Broadcasters from 105 countries will be encouraged to use the messages that will be screened to fans on giant screens at the 27 matches during the tournament.
Other stars will visit UNICEF and loveLife community-based project activities in Cape Town, Durban and Johannesburg to promote AIDS awareness to young people and encourage them to develop life-skills to avoid HIV infection.
Players also plan to wear red ribbons in selected matches to demonstrate their support for people living with HIV.
Sri Lanka wicketkeeper-batsman Kumar Sangakkara said: "I hope people will listen to cricketers, I hope that our support helps and that it brings a different perspective to building interest in these issues and raising awareness. It's important to raise awareness any way that you can and if different voices and fresh faces help then that is good."

New Zealand cricketter Ross Taylor visiting
community-based project in South Africa.
Photo credits: ICC/Rebecca Hearfield
South Africa star AB de Villiers added: "I have a very soft heart and to see those children and the way they cope with HIV puts a lot of what I do as a cricketer in perspective. I have been involved in a few projects to do with 'Unite for Children, Unite Against AIDS' in different parts of the world where we have toured and it has been a very worthwhile thing to do.
"I feel a real calling to help wherever I can. The issue of AIDS is close to my heart because of the impact it has had on my country but I think we have a responsibility as high-profile sportsmen to do what we can as it helps to open eyes and it inspires people to do something about the problem. Awareness is a big factor in helping prevent the spread of HIV so the more we talk about it and keep it in the public eye the better."
India all-rounder Yuvraj Singh added: "Any social cause is important for top players playing any sport because people look up to you and you need to make them understand and educate them about issues relating to HIV. Through the ICC working with UNAIDS and UNICEF, we can deliver important messages to people all over the world."
Michael Hussey of Australia will also be supporting the campaign. He said: "When I visited an education project in the Caribbean during the ICC Cricket World Cup, I saw for myself the importance of educating young people on HIV and AIDS. UNICEF and UNAIDS play a vital role in addressing this epidemic and by supporting this partnership, by meeting young people and raising awareness of HIV and AIDS, I hope I can personally play a part in reducing discrimination."
As well as player-related activities, the 500 volunteers working at the event have all received HIV and AIDS education from loveLife health trainers, supported by UNAIDS. There will also be advertising boards at the grounds promoting the 'Unite for Children, Unite Against Aids' campaign.
The African Broadcast Media Partnership Against HIV/AIDS - a coalition of more than 50 African broadcast companies - will also be supporting the partnership, promoting player visits and event activities related to the partnership.
Cricket is popular in many of the countries that are most impacted by AIDS, including India and South Africa.
“UNAIDS has worked for many years with the ICC and the partnership has helped us reach large audiences with HIV prevention messages. Sport is a powerful force for change and the cricket players are great roles models helping us not only promote HIV prevention but also tackle the stigma and discrimination associated with HIV and AIDS,” said Andy Seale, team leader for civil society partnerships at UNAIDS.
Part of this story first appeared on the ICC web site: http://www.icc-cricket.com/
Links:
top cricketers talking about how children and young people are affected by HIV
Read feature story: Cricket chief and star show AIDS solidarity in India
Read more on the ICC Twenty20 World Championship
Read more on Unite for Children: Unite against AIDS

Feature Story
Dans les coulisses des estimations sur le sida
30 août 2007
30 août 2007 30 août 2007Explication de la méthodologie

Il est essentiel de connaître la situation de l’épidémie et de suivre la riposte programmatique pour comprendre l’évolution de l’épidémie et savoir si les programmes ont l’impact souhaité. Afin de connaître l’épidémie, l’ONUSIDA recommande l’utilisation de méthodologies, d’outils et de logiciels qui sont régulièrement revus et adaptés pour répondre à une épidémie en pleine évolution et à des besoins changeants.
Questions et réponses actualisées sur les estimations du VIH (pdf, 100 Kb) (en anglais)
Davantage d’informations sur l’épidémiologie
Davantage d’informations sur la méthodologie
Amélioration des estimations relatives au VIH

Entre mars et juin 2007, des épidémiologistes, analystes et directeurs de programmes de lutte contre le sida de 124 pays ont suivi une formation spéciale organisée par l’ONUSIDA dans le but d’améliorer et d’affiner les estimations nationales en matière d’infection à VIH.
Onze ateliers régionaux ont eu lieu dans diverses régions du monde afin de permettre aux épidémiologistes de prendre connaissance des nouveaux outils et logiciels d’estimation et des hypothèses actualisées fondées sur les derniers résultats de la recherche et d’autres caractéristiques complémentaires.
Résultats d’enquêtes en population récentes

A la mi-2007, vingt-six pays d’Afrique subsaharienne, deux pays des Caraïbes et deux pays d’Asie ont réalisé des enquêtes en population représentatives au niveau national intégrant une évaluation de la prévalence du VIH. Les résultats de ces enquêtes aident l’ONUSIDA et les gouvernements à affiner et à actualiser les estimations relatives au sida à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles.
2,5 millions de personnes vivent avec le VIH en Inde

Dans le cadre des efforts qu’elle réalise en permanence pour mieux connaître son épidémie, l’association India’s National AIDS Control Organisation (NACO) a exploité, avec l’appui de l’ONUSIDA et de l’OMS, des données améliorées venant d’un plus grand nombre de sources et révisé la méthodologie utilisée pour analyser ces nouvelles données et acquérir une meilleure connaissance de l’épidémie de sida en Inde.
Lire le communiqué de presse (
L’ONUSIDA et un géant industriel indien s’associent contre le sida
Related

Feature Story
Estimations du financement pour la recherche et le développement dans le domaine du sida
30 août 2007
30 août 2007 30 août 2007
Le Groupe de travail sur le suivi des ressources
pour les vaccins contre le VIH et les microbicides a
été créé pour générer et diffuser des données de
haute qualité, détaillées et comparables sur les
investissements annuels dans la recherche et la
mise au point de vaccins préventifs contre le VIH
et de microbicides.
La mise au point de méthodes et d’outils supplémentaires pour la prévention du VIH – tels que les vaccins contre le VIH et les microbicides – est un élément clé d’une riposte complète au sida.
La recherche et le développement permanents de telles techniques de prévention dépend d’un financement et de dépenses appropriés et efficaces – et pour les appuyer, des données de haute qualité et détaillées sur l’investissement dans ce domaine de la riposte au sida sont d’une importance capitale.
En 2004, l’ONUSIDA, l’Alliance pour le développement de microbicides (AMD), la Coalition pour le plaidoyer en faveur du vaccin contre le sida (AVAC) et l’Initiative internationale pour le vaccin contre le sida (IAVI) ont établi un projet en collaboration afin de suivre le financement pour la recherche et la mise au point de vaccins contre le VIH et de microbicides.
Le Groupe de travail sur le suivi des ressources pour les vaccins contre le VIH et les microbicides a été créé pour générer et diffuser des données de haute qualité, détaillées et comparables sur les investissements annuels dans la recherche et la mise au point de vaccins préventifs contre le VIH et dans des activités relatives aux politiques et au plaidoyer. Ces données peuvent être utilisées pour suivre les niveaux actuels des efforts ; identifier les tendances des investissements, des dépenses, et des cibles en matière de recherche ; identifier les domaines nécessitant davantage de ressources et d’efforts ; estimer l’impact des politiques publiques visant à accroître l’investissement dans de nouvelles techniques de prévention ; et fournir une base de faits pour le plaidoyer politique en faveur des investissements et des affectations dans le domaine de la recherche et du développement.
L’objectif de ce travail de collaboration est de suivre les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Déclaration d’engagement sur le VIH/sida, adoptée en 2001 lors de la Session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGASS) sur le VIH/sida. Cette déclaration contient plusieurs indicateurs mondiaux et nationaux qui font l’objet d’un suivi sur une base annuelle par l’ONUSIDA et d’autres. Le deuxième des indicateurs mondiaux pour l’engagement et l’action est « Le montant des fonds publics affectés à la recherche et au développement de vaccins et de microbicides ».
En août 2007, le Groupe de travail a publié un résumé des activités de suivi des ressources – les données les plus récentes disponibles sur les sources mondiales de financement et leur affectation. Ces chiffres sont produits à l’appui d’estimations plus larges des besoins en ressources pour la riposte mondiale au sida dans son ensemble, qui seront publiées à la fin du deuxième semestre de 2007.
Parmi les conclusions des estimations 2007 du Groupe de travail sur la recherche et le développement figure le fait que si les niveaux actuels de financement sont considérables, il y a un besoin crucial de maintenir et d’accroître les investissements dans la recherche et la mise au point de vaccins préventifs, de microbicides et autres nouvelles options pour accélérer de manière optimale le développement de ces nouveaux outils de prévention du VIH et d’en garantir leur accès en fin de compte.
Comme l’indique le dernier rapport sur les estimations du Groupe de travail, en 2006 l’investissement mondial dans la recherche et la mise au point de vaccins préventifs contre le VIH a totalisé quelque US$ 933 millions, soit une augmentation de 23% par rapport aux niveaux de financement de 2005. Cet accroissement du financement peut être attribué principalement aux nouvelles initiatives de recherche financées par le biais des National Institutes of Health (NIH) des Etats-Unis, du Canada, de la Commission européenne (CE), et de la Fondation Bill et Melinda Gates.
Toutefois, les besoins de financement sont susceptibles de rester significatifs au cours des années à venir, car des fonds sont indispensables pour étudier de nouvelles approches pour la conception de vaccins et de microbicides ; mettre de nouveaux produits candidats en circulation ; appuyer des essais cliniques pour tester l’innocuité, l’immunogénicité et l’efficacité de nouveaux produits ; et traduire les résultats des recherches, tels que ceux qui se rapportent à la circoncision masculine des adultes, en politiques et en programmes.
« Le Groupe de travail sur le suivi des ressources pour les vaccins contre le VIH et les microbicides a systématiquement documenté le montant des ressources financières nécessaires et les dépenses réelles émanant des sources publiques pour la recherche et le développement. C’est là un exemple notable dans le domaine du suivi des ressources étant donné la bonne qualité de ses résultats, combiné à un groupe très dynamique capable de traduire les estimations financières en un puissant outil de plaidoyer, » a déclaré Jose Antonio Izazola-Licea, Conseiller principal, Analyse des ressources et des finances, à l’ONUSIDA.
Liens:
Lire le document complet sur les dernières estimations des investissements et des dépenses pour la recherche et le développement (pdf, 175 Kb) (en anglais)
Visiter le site web du Groupe de travail (en anglais)

Feature Story
Mary Fisher, représentante spéciale de l’ONUSIDA, en visite en Zambie
29 août 2007
29 août 2007 29 août 2007
Alors qu’elle était à Lusaka, Mme Fisher a visité
plusieurs foyers d’accueil pour les enfants des rues
et les jeunes filles vulnérables, notamment la
Fountain of Hope et le Centre de formation
Umoyo.
Dans le cadre de sa mission de représentante spéciale du Programme commun, Mary Fisher, militante de la lutte contre le sida, conférencière, auteur et artiste, s’est rendue à Lusaka (Zambie) en août pour promouvoir la sensibilisation au sida et renforcer l’appui aux différentes initiatives de lutte contre la maladie dans le pays. Voyageant avec un groupe de responsables de fondations et de sociétés du secteur de la santé basées aux Etats-Unis, Mary s’est rendue dans différents sites de la capitale, notamment un foyer d’accueil pour les enfants des rues, une école communautaire et un centre de formation pour jeunes filles.
Alors qu’elle était à Lusaka, Mme Fisher a visité plusieurs foyers d’accueil pour les enfants des rues et les jeunes filles vulnérables, notamment la Fountain of Hope et le centre de formation Umoyo. Ces organisations dispensent des informations sur le VIH, des services de santé gratuits, des matériels de prévention du virus et une aide didactique aux membres des communautés locales.
Lors de la présentation du projet Chikumbuso Women and Orphans (femmes et orphelins de Chikumbuso), Mme Fisher et ses collègues ont rencontré des mères célibataires et des veuves pour en apprendre davantage sur les activités génératrices de revenus, telles que la fabrication de bracelets, qu’elles mènent pour subvenir aux besoins de leur famille. Les femmes de Chikumbuso ramassent aussi les sacs plastique des épiceries et les transforment en porte-monnaie et en sacs à main qui sont vendus au marché d’artisanat qui se tient chaque semaine à Lusaka. Selon Mme Fisher, les revenus générés grâce à un projet comme celui-ci « aident les femmes à subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, et sont également source de fierté et d’espoir ».

Dans le cadre de sa mission de
représentante spéciale du Programme
commun, Mme Mary Fischer s’est
rendue à Lusaka (Zambie) pour
promouvoir la sensibilisation au sida
et renforcer l’appui aux différentes
initiatives de lutte contre la maladie
dans le pays.
Photo : ONUSIDA/M. Aon
Pendant sa mission, Mme Fisher a également rencontré Mme Maureen Mwanawasa, Première Dame de Zambie et fondatrice de la Maureen Mwanawasa Community Initiative lors d’une réception à la présidence. La Première Dame a affirmé son appui au travail de plaidoyer de Mary Fisher et indiqué clairement que la classe dirigeante zambienne « est décidée à mettre un terme à la propagation du VIH ». En tant que présidente de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/sida, et fondatrice de sa section nationale en Zambie, la Maureen Mwanawasa Community Initiative, Mme Mwanawasa a été particulièrement active en matière de renforcement de la sensibilisation et de mise en œuvre de programmes de lutte contre le VIH, non seulement en Zambie mais aussi dans toute l’Afrique.
Le taux de prévalence du VIH est encore élevé en Zambie (18 %), mais le pays a enregistré d’importants progrès ces dernières années : augmentation du nombre de personnes bénéficiant d’un traitement antirétroviral ; renforcement des programmes de prévention, de traitement, de soins et de soutien du VIH ; programmes d’appui dans les zones urbaines et rurales.
Mary Fisher est représentante spéciale de l’ONUSIDA depuis mai 2006. Elle s’efforce d’accroître la sensibilisation à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien du VIH, en mettant l’accent sur les femmes et les enfants. Mme Fisher est aussi fondatrice du Mary Fisher Clinical AIDS Research and Education (CARE) Fund à l’Université d’Alabama à Birmingham et membre actif du Comité directeur de la Coalition mondiale sur les femmes et le sida.
Liens:
Davantage d’informations sur les activités de Mary Fisher en tant que représentante spéciale de l’ONUSIDA

Feature Story
Première association de personnes vivant avec le sida au Pakistan
24 août 2007
24 août 2007 24 août 2007Une nouvelle initiative de l’ONUSIDA au Pakistan vise à faire en sorte que les communautés et le gouvernement écoutent les experts – les personnes vivant avec le VIH – lorsqu’ils prennent des décisions relatives au traitement, aux soins, à l’appui et à la prévention.

L’association a été lancée lors de la Journée
mondiale sida 2006 avec le soutien de l’ONUSIDA,
de ses Coparrainants des Nations Unies et du
gouvernement pakistanais.
Crédits photographiques : ONUSIDA/J. Moore
Masood, jeune homme de 24 ans, est la dernière recrue de l’une des initiatives les plus récentes de l’ONUSIDA : l’Association of People Living with HIV and AIDS in Pakistan.
L’association a été lancée lors de la Journée mondiale sida 2006 avec le soutien de l’ONUSIDA, de ses Coparrainants des Nations Unies et du gouvernement pakistanais. L’objectif est de faire en sorte que les personnes vivant avec le VIH soient consultées lorsque des décisions relatives à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui sont prises à l’échelon fédéral et provincial.
En accord avec le principe d’une participation accrue des personnes vivant avec le VIH, tous les membres du comité exécutif de l’association sont séropositifs au VIH. L’association constitue aujourd’hui le premier réseau de personnes vivant avec le VIH au Pakistan et elle leur offre une plate-forme pour s’exprimer d’une même voix.
« D’après mon expérience, la plupart des personnes positives au VIH vivant ici ont de la peine à faire connaître leurs besoins, souvent à cause de la pauvreté et parce que le taux d’illettrisme est élevé et l’information fournie limitée, » confie Masood.
« Ici au Pakistan, le VIH n’est pas considéré comme une priorité et les séropositifs connaissent bien des problèmes relatifs à leur traitement, aux soins et à l’appui, à la stigmatisation et à la discrimination et aux attitudes de la société. »

L’objectif est de fournir une formation aux
techniques de leadership et à l’information sur la
santé, y compris sur l’observance des traitements
antirétroviraux.
Crédits photographiques : ONUSIDA/J. Moore
L’association a déjà commencé à réunir un petit nombre d’ONG et de groupes d’entraide. L’objectif est de fournir une formation aux techniques de leadership et d’information sur la santé, y compris sur l’observance des traitements antirétroviraux.
Avec sa Maîtrise en gestion commerciale obtenue auprès de l’Université de Lahore, Masood les aide à s’organiser sur le plan stratégique, à élaborer des politiques et à réunir des fonds.
Un atelier de renforcement des capacités d’une durée de trois jours a déjà eu lieu, articulé autour des problèmes des personnes vivant avec le VIH au Pakistan et de la manière de mettre en œuvre un groupe d’entraide efficace. Un autre atelier de deux jours, centré sur les connaissances relatives au VIH, a contribué à pré-tester les nouvelles brochures et autres documents d’information produits en urdu et en anglais à l’intention des personnes vivant avec le VIH et à recueillir des réactions à ces matériels.
L’ONUSIDA soutiendra d’autres ateliers dans le pays et prévoit pour cela une collaboration avec l’association des personnes vivant avec le VIH, le gouvernement provincial et fédéral et les organisations de la société civile qui interviennent dans le domaine du sida.
« Nous voulons contribuer à améliorer la vie des gens, leur donner un sentiment d’appartenance, les moyens politiques et le courage nécessaires, » ajoute Masood.
Dans le même temps, l’association veut contribuer à l’objectif national - ‘prévenir une épidémie généralisée au Pakistan en contenant la propagation du VIH et du sida et en éliminant la stigmatisation et la discrimination envers ceux qui sont infectés et affectés’.

Masood, jeune homme de 24 ans, est la dernière
recrue de l’une des initiatives les plus récentes de
l’ONUSIDA : l’Association of People Living with
HIV and AIDS in Pakistan.
Crédits photographiques : ONUSIDA
Le pays présente une épidémie à prévalence concentrée, mais qui s’intensifie. Le Pakistan présente l’un des taux les plus élevés de consommation de drogues injectables au monde (4,5 par habitant et par an) et 64 % des consommateurs de drogues injectables admettent utiliser des aiguilles non stériles. L’utilisation et la réutilisation courantes d’aiguilles non stériles et contaminées contribuent à un taux élevé de transmission du VIH parmi les consommateurs de drogues injectables (10 %). L’Organisation mondiale de la Santé et l’ONUSIDA estiment que la prévalence réelle pourrait atteindre au moins 85 000 (46 000-210 000) personnes.
« Ceci est le premier pas vers une percée dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination, » a déclaré le Dr Aldo Landi, Coordonnateur de l’ONUSIDA dans le pays, lors de la cérémonie de lancement de l’Association of People Living with HIV and AIDS in Pakistan, le 1er décembre 2006. Et d’ajouter que la participation accrue des personnes vivant avec le VIH est nécessaire au niveau à la fois fédéral et provincial. Par-dessus tout, les personnes vivant avec le VIH doivent être traitées avec le plus grand respect de leurs droits humains.
Masood est un hémophile dont la contamination par le VIH est imputable à du sang contaminé. Au Pakistan, près de 50 % des produits sanguins sont contrôlés avant transfusion sanguine et 1,5 million de sachets de sang sont transfusés chaque année. Environ 18 % des personnes vivant avec le VIH au Pakistan ont été infectées de cette manière.
« Je suis très ambitieux car je fais face à la douleur, je la ressens, » explique Masood. « Je veux vraiment faire la différence en aidant les personnes vivant avec le VIH à réaliser combien il est important pour elles d’être impliquées à tous les niveaux. »
« Ce sont elles qui amèneront le changement. Je suis heureux d’être la première goutte d’eau. »
Liens:
Davantage d’informations sur le Pakistan
Visiter le site ONUSIDA sur le Pakistan (en anglais)
Lire le rapport – Implementing the UN learning strategy on HIV/AIDS: Sixteen Case Studies (en anglais)

Feature Story
Myanmar : Vers l’accès universel
21 août 2007
21 août 2007 21 août 2007Que faudra-t-il pour que l’on parvienne à l’accès universel à la prévention du VIH, au traitement, aux soins et a l’appui au Myanmar ? Cette question s’est trouvée au cœur des discussions d’une réunion satellite organisée le lundi 20 août dans le cadre du 8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique (ICAAP).
Au cours de l’année écoulée, la riposte du Myanmar au sida a réellement progressé : un nouveau Plan stratégique national a été élaboré qui comprend un Plan opérationnel complet dont le coût a été évalué ; au terme de l’année 2006, le Three Diseases Fund a été lancé, pour devenir opérationnel au début de 2007. « Avec ces progrès majeurs, nous avons en 2007 une occasion réelle et tangible de poursuivre l’extension de la riposte au sida au Myanmar, en vue d’atteindre l’accès universel, » a déclaré Brian Williams, Coordonnateur de l’ONUSIDA dans le pays.

S.E. le Professeur Dr Mya Oo,
Vice-ministre de la Santé du Myanmar
Organisée par le Groupe thématique des Nations Unies sur le sida au Myanmar, la réunion satellite a fourni une vue globale de la situation épidémique actuelle, a contribué à exposer les progrès récemment obtenus dans la riposte au sida au Myanmar, et a été l’occasion de souligner la nécessité et l’intérêt de soutenir davantage encore l’intensification de la riposte.
Le Vice-ministre de la santé du Myanmar, M. le Professeur Mya Oo, a souligné l’engagement de son pays dans la lutte contre le sida et a décrit les efforts en cours, y compris la formulation d’un plan stratégique multisectoriel national dont le but essentiel est d’atteindre les personnes les plus exposées au risque. Le Vice-ministre a remercié le Three Diseases Fund pour son engagement dans les services de soins et de prévention du VIH dispensés au Myanmar et a appelé à davantage de ressources destinées à son pays, de telle sorte que la riposte engagée puisse s’intensifier et aboutir.

Mme Naw She Wah, représentante des
personnes vivant avec le VIH au Myanmar
Le deuxième orateur invité, Mme Naw She Wah, représentante des personnes vivant avec le VIH au Myanmar, a parlé de la nécessité d’améliorer l’accès au traitement pour les personnes vivant avec le VIH, de l’importance d’un appui élargi aux groupes d’entraide, y compris par la reconnaissance officielle des autorités, et a appelé les organisations internationales à majorer leurs financements afin d’étendre la couverture au-delà des 10 % de personnes séropositives au VIH qui, ayant besoin d’un traitement, en bénéficient aujourd’hui.
Des exposés techniques ont été présentés par le Dr Min Thwe, Directeur du programme national de lutte contre le sida, par le Dr Wiwat Peerapatanapokin, un épidémiologiste de l’East-West Center qui a récemment participé à un atelier sur la prévalence du VIH au Myanmar et par le Dr Frank Smithius, Représentant dans le pays de Médecins sans Frontières Hollande (AZG).
« Cette réunion a contribué à souligner les progrès réalisés ces dernières années au Myanmar, montrant qu’il était possible de fournir des services aux personnes qui en ont besoin, mais elle a également été l’occasion de rappeler que l’insuffisance de la couverture nécessitait un appui financier accru de la part de sources internationales et intérieures pour parvenir à l’accès universel, » a déclaré Brian Williams.
Liens:
Lire la présentation du Dr Min Thwe, Directeur du programme national de lutte contre le sida du Ministère de la Santé – ‘Service coverage for HIV and AIDS Myanmar’ (pdf, 740 Kb) (en anglais)
Lire l’exposé du Dr Smithius, représentant dans le pays de Médecins sans Frontières - 'Prevention and treatment of HIV in Myanmar' (pdf, 1,15 Mb) (en anglais)
Lire l’exposé du Dr Wiwat Peerapatanapokin, épidémiologiste auprès du East-West Center - 'Progress of HIV Epidemic in Myanmar 2007' (pdf, 197 Kb) (en anglais)
Related
Thailand’s Mplus: HIV services delivered in style

13 décembre 2022
Preventing transmission and tackling stigma: The power of U=U

12 décembre 2022

Feature Story
8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique
21 août 2007
21 août 2007 21 août 2007
Photo des participants présents au Bandaranaike Memorial International Conference Hall (BMICH) lors de la cérémonie d’ouverture du 8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique, Colombo, Sri Lanka, le 19 août 2007.

De g. à dr. (au premier rang): Mme Deborah Landey, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Nimal Siripala, Ministre de la Santé et de la Nutrition du Sri Lanka, Son Excellence Mahinda Rajapakse, Président de la République socialiste démocratique de Sri Lanka, Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, M. le Prof. Myung Hwan Cho, Président de la AIDS Society of Asia and the Pacific, écoutant l’hymne national lors de la cérémonie d’ouverture du 8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique, Colombo, Sri Lanka, le 19 août 2007.

Son Excellence Mahinda Rajapakse, Président de la République socialiste démocratique de Sri Lanka, prononce le discours d’ouverture du 8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique, Colombo, Sri Lanka, le 19 août 2007.

Mme Deborah Landey, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, prononce un discours au nom du Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, lors de la cérémonie d’ouverture du 8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique, Colombo, Sri Lanka, le 19 août 2007.

Michel Kazatchkine, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, lors de son intervention au cours de la cérémonie d’ouverture du 8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique, Colombo, Sri Lanka, le 19 août 2007.

Mme Deborah Landey, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, discutant avec M. le Prof. Myung Hwan Cho, Président de la AIDS Society of Asia and the Pacific, au cours du 8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique, Colombo, Sri Lanka, le 19 août 2007.
Photos: ONUSIDA/Noël Pelegrin
Liens:
En savoir plus sur l'ICAAP
8e Congrès international sur le sida en Asie et d
Liens utiles:
8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique - site web officiel (en anglais)
Communiqués de presse:
L'ONUSIDA lance un appel pour renouveler l'effort sur le sida en Asie et dans le Pacifique (pdf, 104 Kb) (en anglais)
Prioriser la santé sexuelle masculine en Asie et dans le Pacifique (pdf, 27,6 Kb) (en anglais)
Related
Thailand’s Mplus: HIV services delivered in style

13 décembre 2022
Preventing transmission and tackling stigma: The power of U=U

12 décembre 2022

Feature Story
8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique - ICAAP
20 août 2007
20 août 2007 20 août 2007Espoirs de succès au moment de la clôture de l’ICAAPLe 8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique (ICAAP) s’est achevé par des messages exprimant l’espoir de parvenir à l’accès universel à la prévention du VIH, au traitement, aux soins et à l’appui dans la région. S’exprimant lors de la clôture de la conférence, le Directeur de l’Equipe d’appui aux régions de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique, Prasada Rao, a salué les progrès réalisés dans des domaines clés et souligné la nécessité d’un engagement soutenu face au sida dans la région.
Lire les conclusions de Prasada Rao, Directeur de l’Equipe d’appui aux régions de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique (pdf, 28,0 Kb) (en anglais)
De Kobe à Colombo : Evaluation globale du processus épidémique et riposte engagée en Asie et dans le Pacifique

Lors de la séance plénière du 8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique, le Directeur de l’Equipe d’appui aux régions de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique, Prasada Rao, a procédé à une évaluation globale du processus épidémique du sida dans la région et de la riposte engagée, il a examiné les débats récents relatifs aux stratégies et il a insisté sur les défis qui demeurent dans la région.
Lire le discours de clôture de Prasada Rao, Directeur de l’équipe d’appui aux régions de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique (pdf, 58,6 Kb) (en anglais)
Lire le communiqué de presse (pdf, 104 Kb) (en anglais)
Myanmar : Vers l’accès universel

En savoir plus
8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique

Lire le discours d’ouverture de l’ONUSIDA (pdf, 35,9 Kb) (en anglais)
Voir la galerie de photos

Dans les jours qui précèdent le 8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique (ICAAP) qui a lieu du 19 au 23 août 2007 à Colombo, Sri Lanka, le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Deborah Landey et le Directeur de l’Equipe d’appui aux régions de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique, Prasada Rao, nous parlent des espoirs et des attendes qu’elles placent dans cette conférence.
En savoir plus
Ecouter l’entretien avec Deborah Landey, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA (en anglais)
8e Congrès international sur le sida en Asie et d
Liens utiles:
8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique - site web officiel (en anglais)
Communiqués de presse:
L'ONUSIDA lance un appel pour renouveler l'effort sur le sida en Asie et dans le Pacifique (pdf, 104 Kb) (en anglais)
Prioriser la santé sexuelle masculine en Asie et dans le Pacifique (pdf, 27,6 Kb) (en anglais)
Related
Thailand’s Mplus: HIV services delivered in style

13 décembre 2022
Preventing transmission and tackling stigma: The power of U=U

12 décembre 2022

Feature Story
Regard sur la conférence sur le sida en Asie et dans le Pacifique
17 août 2007
17 août 2007 17 août 2007
Le 8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique (ICAAP) a lieu du 19 au 23 août 2007 à Colombo, Sri Lanka. Dans les jours qui précèdent cet événement, le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Deborah Landey et le Directeur de l’Equipe d’appui aux régions de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique, Prasada Rao, nous parlent des espoirs et des attentes qu’elles placent dans cette conférence au cours de laquelle sont attendus 3000 participants venus de quelque 60 pays de la région.
Espoirs placés dans l’ICAAP8 : Deborah Landey, Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA
Pourquoi cette conférence est-elle importante ?
Je pense que cette conférence est extrêmement importante pour le monde et pour l’Asie. Un grand nombre des pays d’Asie et du Pacifique présentent une prévalence relativement faible et nous avons là l’opportunité de faire le point sur ce qui se passe dans la région et de manifester notre volonté de préserver la place de l’Asie parmi les régions du monde où la prévalence du sida demeure peu élevée.
Quels seront les thèmes privilégiés par l’ONUSIDA lors de cette conférence ?
Nous tenons vraiment à souligner l’importance du leadership à tous les niveaux de la riposte à l’épidémie – des pouvoirs publics à la société civile, tous les acteurs doivent s’impliquer.
Il est absolument vital que les pays ‘connaissent leurs épidémies’, et par-là nous entendons qu’il est essentiel pour eux de disposer concrètement des données les plus récemment recueillies sur l’épidémie, afin d’utiliser le plus efficacement possible des ressources relativement limitées. Nous nous intéressons tout particulièrement à l’étude de ce que nous appelons les ‘moteurs de l’épidémie’ – à savoir les problèmes systémiques sous-jacents tels que les inégalités entre les sexes, la stigmatisation et la discrimination – et nous voulons aborder ces problèmes afin que les pays introduisent les changements fondamentaux nécessaires à la maîtrise de leur épidémie.
Nous souhaitons également souligner le fait que le sida demeurera parmi nous pendant encore longtemps, et en conséquence, il est extrêmement important que nous examinions lors de cette réunion les plans à long terme et toutes les questions auxquelles nous devons penser pour les générations à venir.
Quels résultats attendre de cette conférence ?
Si nous pouvons obtenir une bonne analyse et comprendre ce qui se passe dans la région sur le plan de l’épidémie, afin de bien la connaître, il s’agira là d’un résultat remarquable. Deuxièmement - nous voulons savoir ce qui ce passe sur le terrain, ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Quelles sont les leçons à tirer, où avons-nous réussi et comment peut-on reproduire ailleurs ces succès ? Un autre objectif consistera à définir où se situent les plus grands défis à relever.
Perspectives de Colombo : Prasada Rao, Directeur de l’Equipe d’appui aux régions de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique
En quoi le 8e ICAAP constitue-t-il une rencontre importante ?
L’ICAAP a toujours été le lieu de rassemblement de l’ensemble des intervenants, tels que les représentants de la société civile, les personnes vivant avec le VIH, les experts, les directeurs de programmes nationaux, les partenaires des Nations Unies et les donateurs, car il permet d’attirer l’attention de la planète sur les problèmes spécifiques à cette grande région qui concentre 60 % de la population mondiale. Le sida doit être compris dans le contexte particulier de la région Asie/Pacifique et l’ICAAP a toujours constitué la meilleure plate-forme pour cela.
Quelles sont les questions les plus importantes qui seront soulevées et débattues cette année lors de l’ICAAP ?
Lors de ce congrès, il sera tout particulièrement question des changements constatés au niveau de la région dans le processus épidémique. La révision des chiffres dans certains pays a suscité beaucoup d’attention de la part du public comme des médias, et ce sera là l’occasion d’examiner honnêtement ces questions et d’établir des clarifications. L’ICAAP nous fournira également l’opportunité de débattre d’un certain nombre de questions actuellement controversées, s’agissant par exemple de la promotion des préservatifs, de l’éducation sexuelle dans les écoles et du conseil et du test volontaires, dans le contexte asiatique. Il sera en outre délivré un message clair concernant l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui ainsi que la nécessité d’intensifier la mise à disposition des antirétroviraux de deuxième génération. Le Congrès constituera en outre une plate-forme de lancement de deux réseaux régionaux importants, à l’intention des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des professionnel(le)s du sexe.
Que pouvez-vous nous dire de l’épidémie de sida dans cette région ?
L’épidémie de sida dans la région Asie/Pacifique poursuit sa progression et près de un million de nouveaux cas d’infection ont été enregistrés au cours des deux dernières années. La tendance à la hausse du nombre de nouveaux cas d’infection se poursuit dans des pays comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Viet Nam, l’Indonésie, le Bangladesh et le Pakistan. Pourtant, d’autres pays annoncent de bonnes nouvelles, la Thaïlande et le Cambodge par exemple, et nous avons également observé une inversion du cours de l’épidémie dans la partie méridionale de l’Inde qui compte une vaste population à risque. La prévalence de l’infection demeure peu élevée dans des pays comme les Philippines et le Sri Lanka, ceci malgré les vastes mouvements de travailleurs en recherche d’emploi à l’extérieur de ces pays.
Comment les pays d’Asie et du Pacifique progressent-ils vers l’accès universel à la prévention du VIH, au traitement, aux soins et à l’appui ?
Le programme d’action en faveur de l’accès universel a donné une forte impulsion aux activités des pays de la région. Se fondant sur la déclaration politique relative à l’accès universel adoptée en juin 2007 par les Nations Unies, les pays de la région ont entamé, au niveau communautaire, une planification en vue de fixer des objectifs ambitieux de prévention et de traitement. Les groupes de la société civile ont également participé avec enthousiasme à cet exercice. A ce jour, nous ne comptons pas moins de 16 pays ayant fixé des objectifs relatifs à l’accès universel, et neuf d’entre eux ont préparé des plans stratégiques nationaux et déterminé la nature des ressources nécessaires à leur réalisation. La région Asie/Pacifique peut obtenir un niveau élevé de succès dans ce processus d’accès universel.
Liens:
Ecouter l’entretien avec le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA, Deborah Landey (en anglais)
8e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique – site Internet officiel (en anglais)
Related
Thailand’s Mplus: HIV services delivered in style

13 décembre 2022
Preventing transmission and tackling stigma: The power of U=U

12 décembre 2022

Feature Story
Scouts : le message sur le VIH est passé
16 août 2007
16 août 2007 16 août 2007Dans le cadre du jamboree mondial qui s’est tenu en Grande-Bretagne cet été, l’ONUSIDA a conduit des ateliers sur la prévention du VIH, la responsabilité individuelle dans la transmission du VIH et le respect des droits humains des séropositifs.

40 000 adolescents du monde entier ont participé
au jamboree scout mondial de cette année.
Cet été, les habitants de Chelmsford, une ville de l’Est de l’Angleterre, se sont éveillés à l’heure de tout un éventail de spectacles et de bruits inhabituels.
Le tumulte de tambours matinaux et de cris enthousiastes de centaines d’adolescents et adolescentes résonnait dans l’air : c’était le jamboree scout mondial et les 40 000 jeunes participants venus du monde entier entendaient bien le faire savoir !
Pour les membres du personnel de l’ONUSIDA présents afin d’animer des ateliers spécifiques à la prévention du VIH, à la responsabilisation individuelle face au risque de transmission du VIH et au respect des droits des séropositifs, ce fut une sorte de vision. « Nous nous regardions et pensions ‘es-tu aussi perdu que je le suis ?’ » s’amuse Bhatupe Mhango, coordonnatrice de UN Plus – le groupe d’action des employés du système des Nations Unies vivant avec le VIH – qui a suivi la manifestation avec Alex McLelland, stagiaire auprès de l’ONUSIDA, au sein de l’unité Partenariats avec la société civile. « Mais chaque matin, nous nous laissions entraîner dans ces parades. Je les entends encore résonner dans mes oreilles, » dit-elle.
Ce jamboree possédait un caractère particulièrement important puisqu’il marquait le centenaire du scoutisme et que 40 000 jeunes venus du monde entier étaient présents. L’ONUSIDA disposait d’un emplacement dans le Village du développement global, un endroit destiné à accueillir des ateliers sur les droits de l’homme et le travail des organismes des Nations Unies.
« Le mouvement scout dispose d’un énorme potentiel de mobilisation en faveur de la riposte au VIH, » explique Alex, étudiant en développement international à l’Université York de Toronto, Canada. « Les scouts sont enthousiastes à l’idée de s’engager davantage. Avec les quelque 28 millions de jeunes membres dont ils disposent, vous pouvez imaginer les possibilités. »
Bhatupe et Alex ont organisé et dirigé cinq ateliers sur la ‘Sensibilisation au VIH et la protection des droits humains’. Pour l’ONUSIDA, un des objectifs consistait à ouvrir le dialogue sur la nécessité d’une politique de collaboration avec des scouts séropositifs au VIH et pour UN Plus, il s’agissait d’examiner les opportunités de partenariats.
« Nous sommes parvenus au constat que plusieurs pays comptaient des scouts séropositifs, l’Afrique tout particulièrement et que UN Plus était en mesure de favoriser un partenariat avec eux, » explique Bhatupe.
Pendant trois jours, Alex et Bhatupe ont parlé avec des jeunes venus de Norvège, d’Allemagne, d’Italie, du Chili, du Brésil, du Danemark, de Grande Bretagne, de Turquie et de Finlande.
Malgré la gravité du sujet, tout s’est déroulé d’une manière très décontractée. « La plupart des ateliers ont eu lieu à l’extérieur sur l’herbe, les jeunes scouts l’ayant sollicité, » explique Bhatupe. Avec Alex, ils ont parlé de leur parcours personnel en tant que personne vivant avec le VIH. Les scouts ont posé des questions sur la stigmatisation, les traitements, les conseils en matière de nutrition et ont abordé les sujets des droits humains des personnes vivant avec le VIH.

Bhatupe Mhango, coordonnatrice de UN Plus, lors
d’un entretien en direct organisé avec les
animateurs de la radio du jamboree afin de faire la
promotion des ateliers organisés et d’encourager
les scouts à s’informer des moyens de se prémunir
du VIH.
Bhatupe a également participé à une discussion avec les animateurs de la radio du jamboree afin de faire la promotion des ateliers organisés et d’encourager les scouts à s’informer des moyens de se prémunir du VIH.
Il s’est parfois révélé difficile de parler de sexe en présence de garçons : « Je n’ai pas oublié le fou rire inextinguible de jeunes garçons italiens observant une démonstration de l’utilisation du préservatif masculin avec des bananes au cours d’un atelier de l’UNFPA auquel nous avons participé, » rappelle Bhatupe.
Mais un grand nombre de scouts ont manifesté beaucoup de profondeur et de compréhension à l’égard de ces questions – Alex et Bhatupe se sont félicités du propos tenu par un groupe de jeunes filles chiliennes âgées de 14 à 16 ans qui étaient très bien informées des questions afférentes au VIH, au sida et à la sexualité pour les avoir étudiées en classe. Les filles ont mené un débat sur l’abstinence par opposition à une sexualité précoce.
« La maturité du débat m’a convaincue que le message relatif à la prévention du sida et à la responsabilisation des jeunes filles commençait à passer, » souligne Bhatupe.
L’avis des filles à ce sujet était partagé – ce qui montre bien qu’aucune méthode n’est totalement évidente quand il s’agit, pour une jeune femme, de gérer une relation. Parmi les opinions exprimées, on retiendra :
« Si j’aime mon ami et que je lui fais confiance et s’il a fait un test VIH qu’il m’affirme être négatif, pourquoi ne lui montrerais-je pas mes sentiments en ayant des rapports sexuels avec lui ? Si c’est ce que j’ai envie de faire, je le ferai… Si vous aimez quelqu’un, vous ne pouvez pas mettre de barrières face à ce que vous êtes susceptible de faire avec cette personne. »
« En ce qui me concerne, je dis non. Je veux attendre de me marier avant d’avoir des relations sexuelles ; ça me fait peur… peur de contracter le VIH ou d’être enceinte… donc le mieux, c’est d’attendre. »
Pour Bhatupe et Alex, les messages de l’ONUSIDA passaient : prévention, responsabilisation individuelle face au risque de transmission du VIH, davantage de soutien et moins de stigmatisation à l’égard des personnes séropositives.
Alex a été réconforté de voir tant d’intérêt pour le sida lors du jamboree.
D’autres ateliers ont été organisés par l’UNFPA, l’UNICEF, l’UNESCO, et également par des groupes des scouts d’Afrique du Sud et d’Ouganda. Les Guides ont présenté un long exposé sur le VIH. Un représentant de l’OIT a parlé du travail des enfants et de la vulnérabilité au VIH.
« On note un fort degré de sensibilisation parmi les scouts. C’était gratifiant de voir tout ce qui se déroulait, » conclut-il.
Liens:
Visiter le site du jamboree scout mondial
Davantage d’informations sur les jeunes et le VIH