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Les premières dames d’Afrique et de Chine œuvrent ensemble pour un futur sans sida
05 septembre 2018
05 septembre 2018 05 septembre 2018La Première dame de Chine, Peng Liyuan, et des premières dames de toute l’Afrique ont réaffirmé leur engagement envers un futur sans sida en lançant une nouvelle initiative conjointe de prévention du VIH chez les jeunes. La Chine va travailler avec des pays africains et des organisations internationales afin de mettre en œuvre une campagne de promotion de la santé et de sensibilisation à la prévention du VIH sur trois ans, destinée aux adolescents, qui commencera en 2019.
La campagne de sensibilisation sino-africaine a été présentée le 4 septembre en marge du Sommet de Pékin 2018 du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), à Pékin, en Chine. Cette campagne vise à élargir l’accès des jeunes à des services anti-VIH et de santé sexuelle et reproductive intégrés, et à renforcer leur implication dans la riposte au sida.
À l’échelle mondiale, on estime à 3,9 millions environ le nombre de jeunes entre 15 et 24 ans vivant avec le VIH. Près de 1 600 jeunes contractent le VIH chaque jour et un jeune meurt toutes les 10 minutes d’une maladie liée au sida.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a remercié les premières dames pour leur action collective dans la riposte au sida et les a encouragées à poursuivre leur action de sensibilisation à haut niveau afin de mobiliser des ressources pour soutenir l’engagement des jeunes en faveur de la prévention, du traitement et des soins anti-VIH. « Impliquer les jeunes, cela veut dire les soutenir en tant que partenaires et chefs de file dans la riposte au sida », a déclaré M. Sidibé. « C’est uniquement en collaborant étroitement avec les jeunes que nous pourrons accélérer le rythme ».
Lors de cet événement, les débats ont essentiellement porté sur la lutte contre les facteurs de risque d’exposition au VIH qui touchent les jeunes, notamment la stigmatisation, la discrimination, les violences sexistes et un accès limité aux services et aux informations sur la santé reproductive. Les premières dames ont admis que pour en finir avec l’épidémie de sida chez les adolescents et les jeunes, il est nécessaire d’intensifier les investissements dans les domaines où ils peuvent faire un maximum de différence, notamment dans l’éducation sexuelle complète, ainsi que de favoriser des programmes de prévention du VIH innovants et multisectoriels.
Lors du sommet, le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a évoqué la co-infection VIH/tuberculose. La tuberculose est une cause majeure de décès chez les personnes vivant avec le VIH.
Les premières dames d’Afrique et de Chine vont unir leurs forces pour en finir avec les nouvelles infections à VIH chez les jeunes en partageant les informations, en s’entraidant afin de constituer une expertise et en mobilisant les ressources pour une action conjointe de sensibilisation à la prévention du VIH.
La rencontre des premières dames sur la sensibilisation au VIH s’est achevée sur l’adoption d’une déclaration conjointe appelant les gouvernements à assurer des services de prévention, de traitement, de soins et d’appui anti-VIH, ainsi qu’une couverture santé universelle, en particulier pour les jeunes, afin d’atteindre le but ultime de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030.
En marge du FOCAC, M. Sidibé et la Première dame du Malawi, Gertrude Mutharika, ont rencontré StarTimes afin d’étudier les moyens d’exploiter au mieux les nouvelles technologies pour atteindre les jeunes avec des services de prévention du VIH. StarTimes se sert de sa plate-forme pour partager des messages de prévention et de sensibilisation sur le VIH par l’intermédiaire de la télévision numérique et de son application de réseau social.
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La Smithsonian utilise des données de l’ONUSIDA dans une exposition sur différents virus
21 août 2018
21 août 2018 21 août 2018Une maladie infectieuse peut se répandre dans le monde entier en quelques jours seulement. Parmi les facteurs humains qui ont accéléré le rythme de transmission des virus, on peut citer la croissance démographique mondiale, l’urbanisation et l’industrialisation de la production alimentaire. Aux États-Unis, le Musée national d’histoire naturelle de la Smithsonian met en avant neuf maladies qui se sont propagées des animaux aux humains dans son exposition qui vient de s’ouvrir, intitulée « Outbreak: Epidemics in a Connected World » (Les épidémies dans un monde connecté).
Cent ans après la pandémie de grippe, cette exposition, qui va durer trois ans, met en évidence les causes d’apparition de maladies telles que le virus Nipah et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), ainsi que les diverses ripostes aux épidémies.
« L’épidémie d’Ebola qui a sévi en 2014 en Afrique de l’Ouest a été le catalyseur, mais nous voulions que le VIH, la pandémie de notre époque, soit au cœur de l’exposition », explique Sabrina Sholts, conservatrice en chef. Pour le VIH, le musée a créé une frise chronologique en trois dimensions illustrant les étapes clés de la riposte au sida aux États-Unis, de l’activisme à la recherche scientifique, en passant par les changements politiques et le traitement. Des objets tels que des pin’s ruban rouge, des t-shirts d’ACT UP arborant le triangle rose et le slogan « Silence=Mort », des préservatifs, des flacons de médicaments antirétroviraux et des photos, guident les visiteurs depuis les premières heures de l’épidémie de VIH jusqu’à aujourd’hui. Un grand écran tactile permet aux gens d’avoir un aperçu des nouvelles infections dans le monde actuel sur la base des données les plus récentes de l’ONUSIDA.
« Nous ne voulions pas donner l’impression que le sida est terminé et se limite à un endroit ; c’est pourquoi les éléments interactifs trouvent un écho auprès des gens quant à la situation réelle à l’instant où je vous parle », indique Mme Sholts.
Le Département Information stratégique de l’ONUSIDA a travaillé avec l’équipe de Mme Sholts et fourni des données épidémiologiques spécifiques. « Dans une épidémie, les données actuelles et précises sur les maladies sont indispensables pour analyser les tendances. Afficher et utiliser ces données font partie des aspects fondamentaux de notre travail », explique Mary Mahy, épidémiologiste en chef à l’ONUSIDA.
Mme Sholts admet qu’il n’a pas été facile de rendre ces données attrayantes sur le plan visuel, mais en simplifiant le langage et en ajoutant du contexte, la pièce maîtresse numérique interactive fonctionne bien.
Le but de la conservatrice était de faire comprendre aux visiteurs les différents problèmes posés par le fait d’inciter les gens à connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH et, de là, les bénéfices à long terme que cela implique.
« La maladie est un sujet terrifiant, c’est pourquoi, pour chaque problème ou obstacle grave, nous avons créé un élément « positif » pour mettre en avant une réussite ou un aspect encourageant », explique-t-elle. Pour la pandémie de VIH, ces éléments positifs s’intéressent à différentes organisations qui aident les gens dans le besoin, comme le Centre Ponce de Leon en Géorgie, aux États-Unis.
Elle ajoute que le principal objectif de cette exposition est de sensibiliser le public aux risques pandémiques en adoptant le point de vue que la santé humaine, la santé animale et l’environnement forment un ensemble interconnecté.
L’exposition montre également la reproduction d’une unité de traitement d’Ebola et comprend un jeu, par le biais d’écrans tactiles, permettant aux visiteurs de simuler divers rôles (épidémiologiste, biologiste spécialiste de la faune sauvage ou agent communautaire) pour accomplir des missions en équipe afin de mettre fin à une épidémie.
Une partie de l’exposition se penche sur le travail de détective consistant à pister et à contenir les maladies. Les futurs virus sont inévitables, et c’est la raison pour laquelle il est essentiel de comprendre l’influence humaine sur leur émergence et leur développement.
Le contact avec des animaux sauvages, l’absence de vaccination, les rapports sexuels non protégés et les voyages effectués alors que l’on est malade sont autant de facteurs qui contribuent à la prolifération d’un virus, en reliant des populations distantes et diverses au-delà des limites d’une communauté, d’un pays ou d’un continent. Par conséquent, tout le monde doit participer à la riposte à de telles maladies.
« Nous sommes tous connectés, nous avons tous notre importance et nous devons penser de manière holistique, collaborative et collective », conclut Mme Sholts.
Pour ceux qui n’auront pas l’occasion de se rendre à Washington, DC, la Smithsonian a prévu une version allégée de l’exposition, comprenant l’affichage interactif de l’ONUSIDA, disponible gratuitement à des fins de traduction et d’adaptation dans le monde entier.
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Les cellules de surveillance : des sources de données réalistes pour les décideurs
27 août 2018
27 août 2018 27 août 2018Des cellules de surveillance sanitaire (plates-formes logicielles conçues pour soutenir la prise de décisions concernant les ripostes sanitaires des pays) sont en train de voir le jour un peu partout en Afrique, faisant le lien entre données et prise de décision afin d’améliorer la santé et la vie de dizaines de millions de personnes parmi les plus vulnérables dans le monde.
L’intégration, le stockage et la visualisation des données sont au cœur du concept de cellule de surveillance, afin de fournir des données transparentes et renforcées sur toute une série de maladies. Bien que les cellules de surveillance soient des espaces de travail virtuels, certains pays utilisent aussi des locaux bien réels dans lesquels il est possible de discuter du travail analytique et d’agir en fonction de celui-ci.
L’idée qui sous-tend une cellule de surveillance sanitaire est que les données, qu’elles concernent la disponibilité des médicaments anti-VIH, les effets d’une grève des agents de santé ou les diagnostics de cancer du col de l’utérus, sont centralisées, tout en étant accessibles à tous. Tandis que par le passé, les données sanitaires concernant les différentes maladies étaient réparties entre plusieurs bases de données au sein de ministères de toutes sortes, d’organisations agissant sur une maladie en particulier, etc., les cellules de surveillance recueillent les données au sein d’un lieu et d’un système uniques, sous une forme facile à partager. Les informations détenues par la cellule de surveillance peuvent être utilisées sur tablette ou sur ordinateur dans tout le pays.
« Nous devons continuer d’innover dans notre riposte au VIH », a déclaré Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Disposer d’informations fiables et actualisées est vital si le monde veut pouvoir respecter son engagement d’en finir avec le sida et atteindre les Objectifs de développement durable ».
En regroupant les données sanitaires dans la cellule de surveillance virtuelle, il est possible de proposer des services de santé améliorés et plus ciblés aux personnes qui en ont besoin. Par exemple, le fait d’avoir des données concernant des quartiers spécifiques d’une ville permet de favoriser une approche des services de prévention du VIH en lien avec le lieu et la population locale, afin de s’assurer que les bons services atteignent les bonnes personnes au bon endroit.
Autre exemple, en combinant les données sur le VIH, la tuberculose et le cancer du col de l’utérus, des interconnexions entre les maladies peuvent être constatées et il est possible d’y apporter une réponse. Les données peuvent être visualisées en temps réel, ce qui permet notamment de surveiller les niveaux de médicaments anti-VIH pour pouvoir anticiper et réagir aux ruptures de stock. L’étude des effets des campagnes de dépistage et de traitement du VIH en Ouganda, l’efficacité du dépistage du cancer du col de l’utérus en Côte d’Ivoire, ou encore les tests et les nouveaux diagnostics pour le paludisme en Zambie sont d’autres exemples des bénéfices qu’apportent les cellules de surveillance aux ripostes sanitaires.
Cinq pays ont mis en place des cellules de surveillance : la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Lesotho, la Zambie et l’Ouganda. Des données concernant les indicateurs, notamment sur le VIH, la tuberculose, le paludisme, les maladies non transmissibles et la santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile sont collectées, et les différents pays recueillent des informations différentes en fonction de la situation locale. La Namibie, le Mozambique et le Zimbabwe se préparent également à lancer des cellules de surveillance, et plusieurs autres pays sont en phase de planification.
Dans le cadre de son travail, l’ONUSIDA a aidé les pays à mettre leurs cellules de surveillance sur pied en collaborant avec eux afin de sélectionner les indicateurs spécifiques et de relier les données de chaque pays à sa cellule de surveillance. Les pays qui possèdent des systèmes de collecte de données déjà en place, qui recueillent des données ventilées par âge et par sexe et au niveau local, qui bénéficient d’une bonne infrastructure de connexion à Internet et qui disposent d’un personnel local qualifié, sont les mieux placés pour créer leur propre cellule de surveillance.
Grâce au programme sur les cellules de surveillance, l’appui de l’ONUSIDA aux pays s’est trouvé renforcé, l’ONUSIDA étant en mesure de soutenir des systèmes d’information sanitaire d’une façon unique au sein du système des Nations Unies. Ainsi, l’ONUSIDA contribue au suivi des pays et des programmes d’une manière plus intelligente dans les pays qui ont investi dans les cellules de surveillance.
« Pour nous, l’intérêt de la cellule de surveillance est de regrouper de multiples ensembles de données et de partager des analyses solides selon une approche visuelle et compréhensible », explique Andrew Kashoka, Directeur adjoint chargé des technologies de l’information auprès du Ministère zambien de la Santé.
Pour l’avenir, l’ONUSIDA prévoit de veiller à ce que les pays disposent d’un appui technique de façon à pouvoir continuer de faire fonctionner leurs cellules de surveillance sans l’aide de l’ONUSIDA. L’ONUSIDA travaille également avec des partenaires, notamment les Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies, le secteur privé et d’autres, afin de réduire la dépendance des pays envers l’appui de l’ONUSIDA dans la mise en place et la gestion des plates-formes.
De tels investissements dans les technologies et la collaboration entre l’ONUSIDA, les gouvernements et les partenaires encouragent les approches innovantes dans la riposte au sida, avec pour but ultime de mettre fin à l’épidémie de sida comme menace pour la santé publique d’ici à 2030.
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La voix de la jeunesse compte, les espaces sécurisés aussi
09 août 2018
09 août 2018 09 août 2018Une coalition mondiale rassemblant plus de 80 organisations de jeunes travaillant sur le VIH (PACT) et Youth Voices Count (YVC) ont lancé un sondage afin de se faire une idée des connaissances de la jeunesse en matière de santé sexuelle et reproductive.
Plus de la moitié des 270 000 jeunes gens âgés de 10 à 24 ans originaires de 21 pays qui ont répondu à l’enquête U-Report (54 % de garçons et jeunes hommes et 58 % de filles et jeunes femmes) avaient eu recours à des services anti-VIH ou autres dans un centre de santé ou une clinique au cours des trois mois précédents. Environ 36 % des jeunes âgés de 10 à 24 ans qui n’avaient pas eu recours à ces services ont indiqué se sentir mal à l’aise avec le fait de se rendre dans un centre de santé ou une clinique, et plus de 28 % des jeunes (des deux sexes) ont déclaré être terrifiés à l’idée de recourir à ces services.
« Même si nous disposons des outils les plus modernes pour en finir avec le sida, comme les antirétroviraux, la PPE, la PPrE ou l’auto-dépistage du VIH, entre autres, nous restons confrontés à un défi de taille pour mettre fin à l’épidémie de sida chez les adolescents et les jeunes. La riposte au sida ne se résume pas aux médicaments et au dépistage, elle consiste aussi à créer un espace convivial où les adolescents et les jeunes se sentent en sécurité et autonomes. »
Avec le soutien de l’ONUSIDA, de l’UNICEF et de l’UNFPA, le sondage a été complété par une enquête approfondie et des entretiens menés par YVC, qui ont montré qu’environ 15 % de ceux qui ont accédé à des services de santé sexuelle quelconques au cours des six derniers mois ont été confrontés à des refus ou des mauvais traitements en raison de leur âge, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou de leur état sérologique vis-à-vis du VIH. Et parmi ceux qui se sont sentis maltraités en raison de leur âge, 55 % se sont identifiés comme étant gays ou bisexuels et 25 % se sont identifiés comme vivant avec le VIH. En outre, 32 % des jeunes hommes gays, bisexuels et autres jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que 50 % des jeunes transgenres, ont ressenti de la discrimination en raison de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle. Enfin, 16 % des jeunes qui se sont identifiés comme vivant avec le VIH ont déclaré qu’ils avaient été maltraités en raison de leur séropositivité au VIH.
« Une génération sans sida est impossible si l’exclusion, la marginalisation et la discrimination sont libres de prospérer. Nous ne pouvons plus nous permettre de nous reposer sur nos lauriers : ces barrières ne disparaîtront pas d’elles-mêmes ni à mesure que le temps passera. Sauf si nous unissons activement nos forces pour en finir avec elles. »
Les établissements de santé devraient être des lieux sûrs pour ceux qui reçoivent des soins, et pourtant ce n’est pas le cas. Les politiques et les attitudes demeurent des obstacles à la mise en place de services anti-VIH et de santé sexuelle et reproductive adaptés aux jeunes. En effet, 37 % des participants qui ont déclaré s’être rendus dans une clinique n’étaient pas prêts à le recommander à leurs pairs.
Le thème de l’édition 2018 de la Journée internationale de la jeunesse, Espaces sécurisés pour les jeunes, met en lumière la nécessité de mettre en place des espaces sécurisés où les jeunes puissent se réunir, se retrouver et participer aux processus de prise de décision tout en s’exprimant librement. De tels espaces incluent les établissements de santé, qui devraient être des lieux sûrs, des refuges à l’abri de la stigmatisation, des mauvais traitements et de la violence.
« L’épidémie de sida est loin d’être terminée, mais elle pourra l’être si les jeunes sont informés, libres et capables d’accéder à des services sûrs et réceptifs à leurs besoins spécifiques. »
Chaque jour, environ 1 600 jeunes sont infectés par le VIH, tandis qu’une jeune personne meurt de maladies liées au sida toutes les 10 minutes. Les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont particulièrement touchées. En Afrique subsaharienne, les jeunes femmes sont deux fois plus susceptibles de contracter le VIH que leurs homologues masculins. En outre, les jeunes des populations clés (notamment les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes bisexuelles, les personnes transgenres, les jeunes professionnel(le)s du sexe et les jeunes consommateurs de drogues injectables) sont davantage exposés au risque de VIH dans le monde, en raison de violations de leurs droits, de la discrimination, de l’exclusion, de la criminalisation et de la violence. À l’échelle mondiale, la plupart des jeunes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur état sérologique vis-à-vis du VIH.
Télécharger plus de diapositives semblables extraites de Mise à jour des données mondiales du sida 2018 – Un long chemin reste à parcourir
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Des progrès, mais encore un long chemin à parcourir pour accroître la couverture du traitement et la prévention du VIH en République centrafricaine
03 août 2018
03 août 2018 03 août 2018Environ 18 mois après le lancement du plan de rattrapage, le Comité national de lutte contre le sida (CNLS), le Ministère de la Santé et l’ONUSIDA ont organisé ensemble un atelier à Bangui afin de faire le point sur les progrès accomplis et les problèmes rencontrés et d’accélérer l’accès au traitement pour les personnes vivant avec le VIH en République centrafricaine. L’atelier a également été l’occasion de renouveler l’engagement politique en faveur de la riposte au VIH et d’appeler à une action urgente dans le domaine de la prévention.
Simplice Mathieu Sarandji, Premier ministre de République centrafricaine, a ouvert la réunion en présence de 80 parties prenantes, notamment des membres du gouvernement, des organisations de la société civile, des personnes vivant avec le VIH, des membres des populations clés, ainsi que des dirigeants de collectivités locales et des chefs traditionnels et religieux.
Depuis le lancement du plan de rattrapage en janvier 2017, les principaux progrès ont été enregistrés dans le développement de nouvelles politiques de mise en œuvre du dépistage et du traitement, ainsi que dans l’augmentation du nombre de personnes sous traitement anti-VIH, de 25 000 en 2016 à 34 000 en juin 2018. Des groupes de traitement communautaires ont délivré des médicaments anti-VIH aux personnes vivant dans des régions reculées et instables, comme la ville de Zemio à l’est du pays. En outre, un observatoire du traitement communautaire contribue à superviser l’accès aux soins anti-VIH et la qualité de ces soins à Bangui.
Toutefois, il reste encore un long chemin à parcourir. En République centrafricaine, moins de 35 % des personnes vivant avec le VIH ont accès au traitement, soit l’un des taux les plus faibles d’Afrique subsaharienne. Parmi les problèmes rencontrés, un système de surveillance et d’évaluation inadéquat, un manque de supervision efficace des établissements fournissant des services anti-VIH, un engagement communautaire limité dans la mise en œuvre du dépistage et du traitement anti-VIH, ainsi que des engagements financiers restreints pour atteindre les objectifs de traitement. La plupart des participants se sont accordés sur la nécessité d’améliorer la coordination.
En conséquence, les participants ont recensé les priorités pour les six prochains mois afin d’atteindre les objectifs pour 2019 dans le domaine du traitement. Tous ont souligné que les communautés, les personnes vivant avec le VIH et les populations clés devaient être associées à chaque étape du parcours. Par ailleurs, les participants ont insisté sur la nécessité urgente d’une augmentation du financement provenant du budget national et des donateurs.
Cet atelier de deux jours a été préparé par un comité de pilotage et des groupes de travail techniques sur la base des données disponibles et de visites de terrain. Parmi les groupes présents figuraient des représentants du Ministère de la Santé, du CNLS, des organisations communautaires, des personnes vivant avec le VIH, d’ONG internationales telles que Médecins sans Frontières et la Croix Rouge française, ainsi que de l’UNICEF, de l’UNFPA, de l’OMS et de l’ONUSIDA.
Quotes
« Notre pays et notre gouvernement s’engagent pour accélérer le rythme dans l’accès aux médicaments et atteindre l’objectif de zéro nouvelle infection à VIH. Pour y parvenir, nous allons financer le traitement anti-VIH pour 5 000 personnes de plus en 2019. Nous allons également développer rapidement un plan national de prévention du VIH. »
« Il est temps d’accélérer le tempo avec notre plan de rattrapage. Nous devons changer nos approches, exploiter les progrès accomplis et nous adapter lorsque c’est nécessaire pour atteindre nos objectifs. Notre but est de cibler les communautés dans lesquelles les personnes sont les plus vulnérables à l’infection à VIH et de leur fournir des services efficaces qui respectent les droits de l’homme. »
« Nous ne pourrons pas mettre davantage de personnes sous traitement et réduire les nouvelles infections à VIH sans notre participation. La stigmatisation et la discrimination demeurent des obstacles majeurs qui entravent nos efforts. C’est la raison pour laquelle les personnes vivant avec le VIH souhaitent jouer un rôle actif en encourageant le dépistage, la prévention et le traitement du VIH pour tous. »
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Nous ne pouvons plus ignorer le mariage précoce des filles
26 juillet 2018
26 juillet 2018 26 juillet 2018Chaque année dans le monde, 12 millions de filles de moins de 18 ans sont mariées, soi 23 filles chaque minute. Mariées beaucoup trop tôt. Leur épanouissement personnel, leur santé et leurs droits et libertés fondamentaux sont niés. Les inégalités entre les sexes et les violences sexistes contraignent des milliers de filles au mariage et à la maternité. Les filles sans instruction sont trois fois plus susceptibles d’être mariées avant l’âge de 18 ans que celles qui ont suivi une scolarité secondaire ou supérieure. Quant aux filles mariées avant l’âge de 15 ans, elles sont 50 % plus susceptibles d’être confrontées à des violences physiques ou sexuelles de la part d’un partenaire.
Le mariage de ces enfants se traduit souvent par une incapacité des filles à négocier des rapports sexuels à moindre risque avec leur mari, qui est généralement plus âgé et plus expérimenté sur le plan sexuel, ce qui rend les filles particulièrement vulnérables au VIH et aux autres infections sexuellement transmissibles.
Le dernier rapport de l’ONUSIDA intitulé Un long chemin reste à parcourir met en lumière la réalité de ces adolescentes et jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans, en particulier en Afrique subsaharienne, qui sont laissées pour compte. Chaque semaine, plus de 6 600 adolescentes et jeunes femmes sont nouvellement infectées par le VIH, et ce sont les femmes et les filles d’Afrique subsaharienne qui paient le plus lourd tribut car elles représentaient une infection à VIH sur quatre en 2017, alors qu’elles ne comptent que pour 10 % de la population.
Girls Not Brides, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, le Ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas et l’ONUSIDA ont organisé une table ronde sur la question du mariage des enfants à l’occasion de la Conférence internationale sur le sida à Amsterdam, aux Pays-Bas, qui a rassemblé des intervenants venus de différentes régions, secteurs et générations. Monica Geingos, Première dame de Namibie, était présente en tant qu’invitée spéciale.
Lorsque les filles et les femmes ont des droits et un accès équitable à l’éducation, qu’elles ont la capacité de prendre pleinement leur part au sein du marché du travail et qu’elles sont représentées équitablement au sein des gouvernements et des organes de décision, les bénéfices vont bien au-delà de l’amélioration de la vie individuelle des femmes. Leurs familles, leurs communautés et leurs pays s’épanouissent. Et pourtant, plus de 150 millions de filles seront mariées précocement d’ici à 2030.
Les intervenants ont insisté sur la nécessité de s’attaquer aux déterminants à l’origine du VIH et du mariage précoce. Ils ont souligné la nécessité d’une approche globale, multisectorielle et bénéficiant de ressources suffisantes. Les inégalités entre les sexes et les normes sociales négatives doivent être remises en cause. Selon eux, les solutions incluent la scolarisation prolongée des filles, la mise en place de services de santé qui répondent aux besoins des jeunes et la mobilisation des familles et des communautés, y compris les garçons et les hommes.
Quotes
« Dans de nombreux cas, il s’agit de survie économique, donc pour qu’il y ait un progrès collectif, nous n’irons nulle part sans changements structurels. »
« Investissez dans la jeunesse et encouragez notre autonomisation en nous donnant des rôles décisionnels. »
« On ne peut pas se contenter d’appliquer des programmes tout faits dans des communautés. Il faut prendre le temps d’apprendre à connaître les gens et de travailler avec eux pour savoir comment adapter ces programmes. »
« Il est triste de constater qu’un grand nombre des ripostes au VIH sont encore largement biomédicales. La prévention ne dispose pas de ressources suffisantes, notamment en ce qui concerne les problèmes structurels, comme le mariage des enfants, qui sont plus difficiles à cerner dans le cadre de programmes et dont on a du mal à démontrer l’impact. »
« Nous ne pouvons plus ignorer ces filles, et c’est pourquoi je suis très contente que nous puissions mener les dialogues difficiles que nous devons mener pour trouver des solutions. »
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Les méthodes employées pour démontrer la précision des chiffres sur le traitement du VIH
26 juillet 2018
26 juillet 2018 26 juillet 2018Estimer le nombre de personnes vivant avec le VIH qui sont sous traitement est essentiel pour suivre les succès et les autres aspects de la riposte mondiale au sida. Non seulement le traitement anti-VIH permet de maintenir ces personnes en vie, mais en réduisant leur charge virale, il diminue fortement le risque qu’une personne vivant avec le VIH transmette le virus à quelqu’un d’autre.
L’ONUSIDA a publié ses dernières estimations du nombre de personnes vivant avec le VIH ayant accès au traitement antirétroviral dans son nouveau rapport intitulé Un long chemin reste à parcourir. Selon les estimations, 21,7 millions de personnes étaient sous traitement anti-VIH fin 2017, sur les 36,9 millions de personnes vivant avec le VIH.
Au total, ce sont 143 pays qui ont fourni les données que l’ONUSIDA a utilisées pour calculer ces estimations, ce qui représente 91 % du nombre total estimé de personnes sous traitement dans le monde. Ces 143 pays ont présenté des décomptes réels du nombre de personnes sous traitement, et non des estimations ; des estimations sont néanmoins utilisées pour les quelques pays qui ne donnent pas de décomptes. Tous les six mois, les pays transmettent leur nombre de personnes sous traitement (adultes et enfants, par sexe) au moyen de l’outil mondial de suivi sur le sida (GAM). Des données similaires sont intégrées dans le logiciel d’estimation épidémiologique Spectrum.
L’ONUSIDA apporte une assistance technique et une formation aux responsables de la santé publique et aux responsables d’établissements de santé (les personnes qui compilent les chiffres dans les pays), afin de s’assurer que leurs rapports sur la couverture du traitement sont exacts. En outre, chaque année, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, l’Organisation mondiale de la Santé et d’autres partenaires qui soutiennent la prestation de services de traitement anti-VIH, l’ONUSIDA examine et valide les chiffres sur le traitement transmis à la fois au moyen de l’outil GAM et de Spectrum.
Lorsque l’on compare les estimations de l’ONUSIDA sur la couverture du traitement dans les pays avec les estimations sur la couverture du traitement effectuées dans les enquêtes en population d’évaluation de l’impact du VIH (PHIA) et d’autres études, on constate des niveaux de couverture de traitement analogues (voir graphique).
En 2017, l’ONUSIDA a procédé à une « triangulation » des données, de manière à confirmer ou infirmer les résultats de sa collecte de données annuelle. Cette analyse avait vocation à répondre à une question simple : la production de médicaments antirétroviraux et le volume acheté sont-ils suffisants pour traiter le nombre de personnes indiquées comme étant sous traitement antirétroviral ?
Fin 2016 dans le monde, 19,4 millions de personnes étaient sous traitement antirétroviral, avec un nombre estimé à 14,1 millions de personnes ayant accès à un traitement dans les pays à revenu faible et intermédiaire où les médicaments génériques sont disponibles.
Une étude des exportations et des achats nationaux de médicaments antirétroviraux menée en Inde en 2016 a révélé un chiffre de 11,4 millions de personnes-années de traitement. En ajoutant les médicaments antirétroviraux génériques produits dans d’autres pays, l’estimation donne un chiffre de 14,2 – 16,2 millions de personnes-années de traitement, ce qui est suffisant pour traiter les 14,1 millions de personnes dans les pays à revenu faible et intermédiaire où les médicaments génériques sont disponibles.
En 2018, l’ONUSIDA a conclu un partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et une sélection de partenaires techniques et de ministères de la Santé dans 28 pays, la plupart en Afrique subsaharienne, afin de mener des études sur la qualité des données et des chiffres transmis sur le traitement, ainsi que pour rectifier les rapports actuels et précédents sur ces chiffres en cas de détection d’un décompte excessif ou insuffisant. Les précédentes études sur la qualité des données réalisées depuis 2016 ont été utilisées pour ajuster les estimations, par exemple en tenant compte des personnes transférées d’un établissement à un autre, mais répertoriées par les deux établissements, ou des personnes décédées, qui ne suivent plus de traitement ou qui ont émigré, mais qui ne sont pas identifiées et n’ont pas été radiées des registres de traitement.
L’annexe du rapport Un long chemin reste à parcourir concernant les méthodes de calcul contient davantage de détails sur le calcul du nombre de personnes sous traitement, et les détails sur la réalisation de la triangulation figurent dans un document publié lors d’un exercice de triangulation antérieur.
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Indétectable = non transmissible
20 juillet 2018
20 juillet 2018 20 juillet 2018« Indétectable = non transmissible » : tel est le message délivré par un nouveau document explicatif de l’ONUSIDA. Avec 20 années de preuves démontrant que le traitement anti-VIH est extrêmement efficace pour réduire la transmission du virus, il est devenu évident aujourd’hui que les personnes vivant avec le VIH ayant une charge virale indétectable ne peuvent pas transmettre le VIH par voie sexuelle.
Trois grandes études sur la transmission sexuelle du VIH entre des milliers de couples, dont un partenaire vivait avec le VIH et l’autre non, ont été réalisées entre 2007 et 2016. Dans le cadre de ces études, il n’y a pas eu un seul cas de transmission du VIH par voie sexuelle par une personne vivant avec le VIH ayant une charge virale indétectable à son partenaire séronégatif au VIH. Néanmoins, le document explicatif met en garde sur le fait qu’une personne ne peut savoir si sa charge virale est indétectable que si elle effectue un test de charge virale.
Pour de nombreuses personnes vivant avec le VIH, apprendre qu’elles ne peuvent plus transmettre le virus par voie sexuelle leur change la vie. En plus de pouvoir choisir d’avoir des rapports sexuels sans préservatif, un grand nombre de personnes vivant avec le VIH dont la charge virale est indétectable se sentent libérées du poids de la stigmatisation associée au fait de vivre avec le VIH. Savoir qu’elles ne peuvent plus transmettre le VIH sexuellement peut donner aux personnes vivant avec le VIH un solide sentiment d’être des agents de prévention dans leur approche vis-à-vis de leurs nouveaux ou actuels partenaires.
La nouvelle série des documents explicatifs de l’ONUSIDA vise à informer les lecteurs sur des aspects clés ou émergents de la riposte au sida. Ces documents incluent des recommandations à l’attention des responsables de programmes et des conseils pour les ripostes nationales ; ils représentent des instantanés brefs mais instructifs des connaissances actuelles sur un aspect de la riposte au sida.
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L’explosion démographique de la jeunesse
20 juillet 2018
20 juillet 2018 20 juillet 2018L’explosion démographique de la jeunesse n’est pas un phénomène nouveau. Les jeunes générations ont presque toujours été plus nombreuses que les générations précédentes. Toutefois, avant le XXe siècle, une grande partie des enfants n’atteignaient pas l’âge adulte en raison de la mortalité infantile élevée.
Ces 30 dernières années, les immenses progrès en matière d’alimentation et de services de santé ont eu un impact considérable sur les tendances démographiques en Afrique subsaharienne. Grâce à une baisse marquante de la mortalité infantile, ainsi qu’à un recul important de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, les taux de survie des enfants se sont améliorés de manière significative.
Un nouveau document explicatif de l’ONUSIDA montre les effets que l’explosion démographique de la jeunesse a eus sur la riposte au sida. Au fur et à mesure de l’augmentation du nombre de jeunes, tandis que la couverture des services de prévention est restée la même, de plus en plus de jeunes gens se sont retrouvés exposés au risque d’infection à VIH.
Une analyse des données de l’ONUSIDA montre que les nouvelles infections à VIH chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans ont baissé de 22 % entre 2010 et 2017. Cependant, si la population et le taux d’incidence étaient restés stables, la baisse des nouvelles infections à VIH dans cette même tranche d’âge aurait été de 36 %.
Le document explicatif illustre les défis liés à l’explosion démographique de la jeunesse, décrit de quelle façon les jeunes sont davantage exposés au risque d’infection à VIH et appelle les pays à élargir leurs services destinés aux jeunes.
La nouvelle série des documents explicatifs de l’ONUSIDA vise à informer les lecteurs sur des aspects clés ou émergents de la riposte au sida. Ces documents incluent des recommandations à l’attention des responsables de programmes et des conseils pour les ripostes nationales ; ils représentent des instantanés brefs mais instructifs des connaissances actuelles sur un aspect de la riposte au sida.




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Le Festival Solidays à Paris réunit musique, solidarité, prévention VIH et encore de la musique
23 juin 2018
23 juin 2018 23 juin 2018Solidays, l’un des plus grands festivals européens, fêtait ses 20 ans. Organisé par l’association Solidarité Sida, le festival regroupait 80 concerts et plus de 200,000 personnes sur trois jours. Le directeur Exécutif de l’ONUSIDA s’y est rendu pour la première fois.
Ce festival mêle la musique à la lutte contre le sida. En 1998, les organisateurs ont senti un enthousiasme et une détermination à agir contre cette maladie chez beaucoup de jeunes. Ils ont utilisé cette motivation pour créer un espace musical et récolter des fonds afin de mener des actions de soutien et de prévention contre la maladie. Aujourd’hui, Solidays mobilise 2500 bénévoles pour monter un festival de référence en Europe qui permet de soutenir des projets dans plus de 20 pays.
Le directeur Exécutif de l’ONUSIDA a visité le village associatif regroupant 80 associations. «20 ans de Solidays, quel moment unique pour reconnaitre le combat que mènent ces associations, ces combattants qui chaque jour luttent contre l’épidémie» a dit Michel Sidibé, lors de l'hommage aux associations.
L’exposition ‘Sex in the City’ est tous les ans un énorme succès à Solidays. Elle aborde la sexualité et de la prévention sous un angle ludique à destination des jeunes. L’exposition présentait, par exemple, les risques et les vulnérabilités en matière de sexualité sous la forme d’un parcours à suivre abordant tous les sujets sans tabou.
La cérémonie contre l’oubli est un moment fort du festival. Bénévoles, militants, et personnalités se sont succédé sur scène pour lire les noms de personnes décédées cette année. Un patchwork blanc a été étendu pour rendre hommage aux personnes qui nous ont quitté mais dont on ignore le nom.