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Le Ministère du Développement international du Royaume-Uni annonce une augmentation de 50 % de sa contribution annuelle à l'ONUSIDA

29 novembre 2013

Le Ministère du Développement international du Royaume-Uni a annoncé une augmentation de 50 % de sa contribution annuelle à l'ONUSIDA, qui passe de 10 à 15 millions de livres sterling pour 2013 et 2014. L'annonce a été faite par Lynne Featherstone, Sous-secrétaire d'État parlementaire britannique, lors d'un événement sur le thème de la riposte internationale au sida du Royaume-Uni. L'événement était organisé par le Groupe parlementaire multipartite sur le VIH et le sida à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

Mme Featherstone a mis en avant le leadership de l'ONUSIDA et son rôle critique dans la riposte mondiale au sida. Elle a également insisté sur la nécessité de poursuivre les efforts afin de lutter contre les stigmatisations et les discriminations de toute nature.

Dans son intervention lors de cet événement, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, a félicité le Royaume-Uni pour son engagement envers la riposte au sida et salué le soutien et la confiance de ce pays envers le travail de l'ONUSIDA. Le Dr Loures a mis en avant la nécessité de veiller à ce que personne ne soit laissé de côté dans la riposte au VIH.

Lors de cet événement, organisé à Londres à la Chambre des Communes et présidé par le député Russell Brown, le document d'orientation du Royaume-Uni sur le VIH dans les pays en développement a été passé en revue, puis un débat a eu lieu avec Anne Aslett, Directrice exécutive de l'Elton John AIDS Foundation, Marijke Wijnroks, Directrice de cabinet du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, et Nik Hartley, Président de Restless Development.

Quotes

« Le gouvernement britannique s'engage pour atteindre l'objectif des Nations Unies de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. Assurer une meilleure intégration du VIH dans les systèmes de santé au sens large, soutenir les populations les plus touchées et faire en sorte que les femmes et les filles soient au centre de la riposte au VIH sont des aspects fondamentaux si nous voulons aider les personnes à vivre plus longtemps une vie en bonne santé et plus productive. »

Lynne Featherstone, Sous-secrétaire d'État parlementaire du Royaume-Uni

« Bien que la fin du sida soit en vue, elle ne l'est pas pour tout le monde, et notre travail consiste à veiller à ce que personne ne soit laissé de côté parce qu'il est homosexuel, parce que c'est un migrant ou parce que c'est un enfant africain. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA

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Connaissez-vous votre état sérologique ? Lancement de la première semaine européenne de dépistage

27 novembre 2013

Dans toute l'Europe, les partenaires de la riposte au sida se réunissent pour piloter la première semaine de dépistage du VIH organisée sur le continent. Du 22 au 29 novembre, des organisations et des professionnels de santé, des militants de la société civile et des responsables politiques de plus de 50 pays invitent au dépistage du VIH afin que davantage de personnes soient au courant de leur état sérologique par rapport au VIH.

Le thème de la semaine, qui se tient à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre, est VIH : en parler, se faire dépister.L'opération a pour but d'encourager un dialogue plus étendu et plus ouvert sur les avantages socioéconomiques du dépistage du VIH pour les individus, les communautés et la société dans son ensemble.

Les organisateurs espèrent que le public en profitera pour se faire dépister. Les objectifs à long terme comprennent également l'incitation pour les professionnels de santé à proposer des dépistages du VIH dans le cadre de soins routiniers dans un environnement approprié, ainsi que le soutien aux organisations communautaires pour rendre les tests de dépistage plus largement disponibles.

Actuellement, on estime qu'une personne sur trois vivant avec le VIH en Europe ignore son état sérologique, ce qui a de graves conséquences à la fois sur la prévention et sur le traitement du VIH. Une étude récente menée sur 85 000 personnes séropositives au VIH sur le continent a révélé que la moitié d'entre elles avaient été diagnostiquées tardivement, dont environ un tiers à un stade avancé de la maladie. Un diagnostic tardif, et l'accès retardé au traitement anti-VIH qui s'ensuit, est associé à une probabilité accrue de mourir d'une maladie liée au sida.

Quotes

« Assurer l'accès universel au dépistage du VIH peut sauver des vies et réduire la transmission du VIH. Les actions telles que la semaine européenne de dépistage sont extrêmement importantes pour élargir l'accès au dépistage du VIH et aux services de traitement. Promouvoir le dépistage du VIH est une première étape pour assurer à 15 millions de personnes l'accès au traitement contre le VIH d'ici 2015. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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Présentation de Safe, un nouveau magazine numérique sur le thème de la lutte contre la violence sexuelle

26 novembre 2013

Cette semaine, pour célébrer les 16 jours d'action contre la violence sexuelle, le magazine Safe présente le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé comme l'une des 50 personnalités mondiales qui agissent pour mettre fin aux violences sexuelles à l'encontre des enfants. Le magazine évoque le leadership de M. Sidibé dans la sensibilisation sur la corrélation entre le VIH et la violence sexuelle.

Safe est soutenu par Together for Girls, un partenariat public-privé axé sur la lutte contre les violences à l'encontre des enfants, en particulier la violence sexuelle envers les filles, et c'est aussi le premier magazine sur support numérique dont le but est d'aider à mettre fin aux violences sexuelles dans le monde. Le magazine relate les histoires de survivants d'abus sexuels subis dans l'enfance et propose des conseils à ses lecteurs sur la façon de se protéger et de protéger leurs enfants. Il explique également comment les individus, les ONG, les gouvernements et les communautés travaillent pour éradiquer les violences.

« Au cours des 18 derniers mois, nous avons observé un élan sans précédent contre la violence sexuelle », déclare la Directrice de Together for Girls Michele Moloney-Kitts. « De Delhi à Steubenville, il est incroyablement encourageant de voir des réponses inédites aux cas d'abus sexuel ».

Le premier numéro, avec en couverture Kayla Harrison, médaillée d'or olympique, présente 50 personnalités, allant de chefs de gouvernement à des magnats des médias, en passant par des scientifiques, des membres de familles royales, des rappeurs et d'anciennes victimes de violences, qui ont également apporté leur contribution pour mettre fin à la violence sexuelle à l'encontre des enfants. Dans cette liste figurent l'avocate et ancienne victime Somaly Mam, l'ancienne Secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, l'auteur et militante Eve Enslet, l'actrice Jane Fonda et Geeta Rao Gupta, Directrice générale adjointe aux Programmes de l'UNICEF.

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La Confédération asiatique de football et l'ONUSIDA font équipe pour la sensibilisation au VIH

26 novembre 2013

La Confédération asiatique de football (AFC) et l'ONUSIDA font équipe avec les jeunes pour la riposte au sida. Un nouveau protocole d'accord a été signé le 25 novembre. L'accord a été signé en marge des Annual Awards 2013 de l'AFC par Shaikh Salman bin Ebrahim Al Khalifa, le Président de l'AFC, et Djibril Diallo, Conseiller principal du Directeur exécutif de l'ONUSIDA.

À travers cet accord de coopération, l'ONUSIDA et l'AFC mèneront des activités conjointes dans le cadre d'une sélection de compétitions organisées par l'organe dirigeant du football en Asie, en appui à la campagne de l'ONUSIDA baptisée « Protège le goal ». Cette nouvelle initiative permettra de renforcer la sensibilisation au VIH, d'améliorer l'accès à la prévention et au traitement contre le virus et de travailler pour l'éradication de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH lors des matches de football et des événements connexes jusqu'à la Coupe du monde de la FIFA 2014 au Brésil.

Quotes

« À la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida, nous sommes heureux de joindre nos forces à celles de l'ONUSIDA pour transmettre à des millions de jeunes du continent asiatique des messages forts de protection contre le VIH. »

Shaikh Salman bin Ebrahim Al Khalifa, Président de l'AFC

« Grâce au football, nous pouvons atteindre des millions de gens avec un message simple qui montre l'importance de la protection contre le VIH et la valeur ajoutée du travail d'équipe dans la riposte mondiale au sida. »

Djibril Diallo, Conseiller principal du Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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L'Hôtel InterContinental de Genève et l'ONUSIDA unissent leurs forces

21 novembre 2013

L'ONUSIDA et l'Hôtel InterContinental de Genève sont en train de conclure un nouveau partenariat, une collaboration qui intervient alors que cet établissement phare de Genève s'apprête à fêter son 50e anniversaire.

Le protocole d'accord a été signé lors d'une cérémonie organisée le 21 novembre au siège de l'ONUSIDA à Genève. Au cours de cette cérémonie, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a évoqué l'importance d'un engagement actif du secteur privé dans la riposte au VIH en compagnie du Directeur général de l'Hôtel InterContinental de Genève, Jürgen Baumhoff.

Ce partenariat public-privé portera sur plusieurs thèmes, en particulier les actions visant à ce que les enfants naissent sans le VIH et à ce que leurs mères puissent rester sous traitement antirétroviral. Un autre aspect essentiel consiste à veiller à ce que les enfants vivant avec le VIH aient accès en temps opportun à un traitement vital.

L'une des premières initiatives de ce partenariat sera le lancement d'une campagne de sensibilisation et de collecte de fonds pour une génération sans sida. La campagne débutera le 16 décembre 2013.

Quotes

L'InterContinental de Genève célèbrera ses 50 ans à partir de janvier 2014 et, dans le cadre de notre engagement envers les Nations Unies et la communauté internationale, nous sommes ravis de contribuer à faire la différence en relevant un défi de société mondial et en soutenant l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants, qui est l'un des principaux domaines d'action de la communauté des Nations Unies dans cette ville. Nous sommes impatients de travailler avec l'ONUSIDA et nous sommes déterminés à galvaniser d'autres soutiens en faveur de cette cause importante.

Jürgen Baumhoff, Directeur général de l'Hôtel InterContinental de Genève

L'ONUSIDA se réjouit de ce nouveau partenariat. Nous sommes honorés de célébrer ensemble le 50e anniversaire de l'InterContinental de Genève et en combinant nos efforts nous accélèrerons les progrès pour parvenir à une génération sans sida.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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L'ICAAP 11 met en avant la nécessité de favoriser l'innovation, l'investissement et la riposte ciblée en Asie et dans le Pacifique

21 novembre 2013

Près de 4 000 délégués venus de plus de 80 pays se sont réunis cette semaine à Bangkok, en Thaïlande, à l'occasion du 11e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique (ICAAP 11). Le congrès s'est ouvert officiellement le 19 novembre. S'inspirant de la vision de l'ONUSIDA de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida, le thème de l'ICAAP de cette année était Objectif triple zéro – investir dans l'innovation.

Ouvrant le congrès au nom du Premier ministre thaïlandais, Yingluck Shinawatra, le Ministre thaïlandais de la Santé, le Dr Pradit Sintavanarong, a mis en lumière les opportunités qu'offre cet événement de quatre jours de stimuler les progrès vers la fin de l'épidémie de sida dans la région.

« Nous ne pourrons y parvenir qu'en intégrant les effets préventifs du traitement antirétroviral, en ciblant nos efforts aussi bien sur le plan géographique que démographique et en normalisant le VIH au sein de la population en général et surtout au sein des populations les plus exposées », a-t-il déclaré.

« Il faut agir maintenant pour avoir un résultat dans le futur », a-t-il ajouté en insistant sur la nécessité de faire des investissements efficaces là où ils auront le plus d'impact.

S'adressant aux délégués lors de la cérémonie d'ouverture, Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, a appelé à davantage d'innovation et de focalisation dans la riposte au VIH de la région. « Le nombre annuel de nouvelles infections est resté globalement stable ces cinq dernières années et l'émergence de nouvelles épidémies est manifeste dans plusieurs pays de la région », a déclaré Mme Beagle.

Mme Beagle a évoqué les liens importants entre le VIH et les autres objectifs de développement. « L'expérience a montré que le sida est un point de départ pour avancer sur les questions plus générales des droits de l'homme, de la redistribution des opportunités et de la justice sociale pour tous. La riposte au sida joue un rôle d'éclaireur dans le développement et la transformation de la société », a déclaré Mme Beagle.

Lors de la cérémonie d'ouverture du congrès, à travers une performance artistique, des représentants des communautés de personnes vivant avec le VIH, de professionnel(le)s du sexe, de personnes transsexuelles, de consommateurs de drogues injectables et d'hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ont fait entendre leur voix en exprimant leurs espoirs et leurs attentes vis-à-vis du congrès. « Grâce à ce spectacle, nous voulions faire passer un message : nous essayons de donner un visage à l'épidémie. Nous sommes les individus derrière les chiffres et c'est sur nous que doivent se concentrer toutes les attentions », a expliqué Mehrdad Pourzaki, qui travaille avec Youth LEAD, le réseau régional des jeunes issus des populations les plus exposées au risque.

Des acquis fragiles en Asie et dans le Pacifique

Le jour de l'ouverture du congrès, l'ONUSIDA a présenté son rapport intitulé Le VIH en Asie et dans le Pacifique en 2013. Ce rapport montre que même si la riposte a obtenu des acquis importants dans la région, le rythme de progression est trop lent et il reste des problèmes majeurs à régler.

Le rapport estime à 4,9 millions [entre 3,7 et 6,3 millions] le nombre de personnes vivant avec le VIH en Asie et dans le Pacifique pour 2012. À l'échelle régionale, le nombre de nouvelles infections à VIH a baissé de 26 % depuis 2011, avec plusieurs pays qui connaissent une diminution des infections supérieure à 50 % sur la même période. Pourtant, le nombre global de nouvelles infections à VIH sur l'ensemble de la région est resté largement inchangé au cours des cinq dernières années.

Le nombre de personnes ayant accès au traitement antirétroviral dans la région est passé à 1,25 million à la fin de l'année 2012, mais le taux d'augmentation de l'accès au traitement a connu un ralentissement ces dernières années.

Objectif zéro VIH : courir pour la bonne cause

En écho aux messages et aux thèmes abordés par l'ICAAP 11, plusieurs grandes manifestations ont eu lieu dans les jours qui ont précédé le congrès. À l'occasion du marathon de Bangkok, l'événement sportif le plus important de Thaïlande, la Standard Chartered Bank Thailand, sponsor officiel, s'est associée à l'ONUSIDA Asie-Pacifique pour promouvoir la sensibilisation au VIH sur le thème Courir pour la bonne cause : objectif zéro VIH. Un grand nombre parmi les 57 000 participants au marathon et à d'autres marches festives ont arboré des t-shirts, des casquettes et des bannières ornés du slogan Objectif zéro VIH. Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, a officiellement donné le coup d'envoi de plusieurs courses, en compagnie de Mme Lyn Kok, CEO et Présidente de la Standard Chartered Bank Thailand, et de représentants éminents de la National Jogging Association of Thailand.

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Le dialogue en Asie-Pacifique mené par la Commission de l'ONUSIDA et du Lancet appelle à un leadership renouvelé

21 novembre 2013

Le deuxième d'une série de dialogues régionaux organisés par la Commission de l'ONUSIDA et du Lancet : Du sida à la santé durable a eu lieu le 19 novembre à Bangkok. La nécessité d'une nouvelle approche du leadership sur le sida pour l'après 2015 constitue le principal message qui est ressorti de ce dialogue.

L'objectif de ce dialogue, qui a eu lieu lors du 11e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique, était de réunir les points de vue régionaux sur la place du sida dans l'agenda pour après 2015 afin de les inclure dans le travail de la Commission.

Participants

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA ; James Chau, Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA en Chine ; Hon. Juge Michael Kirby, Président de la Commission d'enquête des Nations Unies sur la Corée du Nord et membre de la Commission de l'ONUSIDA et du Lancet ; Dr Prasada Rao, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le VIH/sida dans la région Asie-Pacifique ; Lyn Kok, Présidente et CEO de la Standard Charter Bank (Thaïlande), ainsi que des parlementaires, des militants, des personnes vivant avec le VIH, des jeunes, des chefs d'entreprise, des universitaires et des représentants du système des Nations Unies et d'autres organisations internationales.

Principaux messages

  • Nécessité d'une nouvelle approche du leadership sur le sida pour l'après 2015.
  • Importance de la mobilisation de partenariats plus larges, avec le secteur privé, pour profiter de l'élan de la riposte au sida.
  • Nécessité de tirer les leçons de la riposte au VIH pour renforcer l'agenda du développement durable en général.
  • Dignité humaine, justice sociale et équité : des notions essentielles pour le cadre de développement après 2015.

Résultats

Les résultats de ces dialogues permettront d'éclairer les recommandations de la Commission de l'ONUSIDA et du Lancet, qui doivent être présentées en 2014.

D'autres dialogues régionaux, de groupes de réflexion et de la société civile sont prévus au cours des semaines à venir : organisations de la société civile en Afrique orientale et australe (25 novembre) ; Europe, dans le cadre des Journées européennes du développement (27 novembre) ; dialogue de groupe de réflexion à l'Institute of Global Governance du University College à Londres (2 décembre) ; Caraïbes (4 décembre) ; Afrique (7 décembre) et Europe de l'Est - Asie centrale (13 décembre). Le premier dialogue régional a eu lieu à Addis Abeba le 3 novembre.

Quotes

"We are at a pivotal time in the AIDS response. The Asia-Pacific region in particular is at a critical juncture. The region is making important progress towards reaching global AIDS targets, but the pace of progress is too slow and significant challenges remain. Business as usual will mean that the region will not meet the targets."

Jan Beagle, UNAIDS Deputy Executive Director

"We are not at Zero and there is a lot of getting to do… but in getting to zero we need to get AIDS back in people’s imagination – whether it resonates in their imagination in terms of the right to health and dignity or as a global public good; we need more action and fewer words."

Hon Justice Michael Kirby, Chair of the UN Commission of Inquiry on North Korea and Commissioner, UNAIDS-Lancet Commission

"As we move into 2015 and beyond, it is imperative that the private sector and international advocacy organizations embark on a joint journey, playing to their unique skills, to keep AIDS on top of people’s mind. As not addressing the health impact, discrimination and stigma that exists will ultimately affect the productivity and economic strength of businesses and countries. Joining the call to 'Defeat AIDS and advance global health' is the responsible thing for businesses to do for their employees and society at large."

Lyn Kok, President and CEO, Standard Chartered Bank (Thailand)

"The AIDS response has provided me an excellent platform to discuss transgender issues and has opened doors to a range of decision makers to address our issues. We need a strong AIDS response to continue to serve this function in the post-2015 period."

Laxmi Narayan Tripathi, Asia-Pacific Transgender Network

Press Release

À l’approche de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2013, l’ONUSIDA présente les progrès constants réalisés dans la riposte au sida

Le renouvellement des engagements est nécessaire en Europe orientale, en Asie centrale, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et envers les populations clés.

GENÈVE, le 20 novembre 2013— Une accélération des progrès a été signalée dans la plupart des régions du monde. Toutefois, des signes inquiétants semblent indiquer que des régions et des pays ne sont pas en voie d’atteindre les cibles mondiales et les engagements relatifs au VIH.

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) rapporte que les nouvelles infections à VIH ont augmenté de 13 % depuis 2006 en Europe orientale et en Asie centrale tandis que Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont constaté une multiplication par deux des nouvelles infections à VIH depuis 2001.

Dans de nombreux cas, la stagnation des progrès est due à un accès insuffisant aux services essentiels liés au VIH. Les populations clés, notamment les hommes ayant de rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues, les personnes transsexuelles ainsi que les professionnelles du sexe, rencontrent souvent des obstacles pour accéder aux services vitaux.

« Parce que tout le monde compte », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Pour tenir notre promesse de ne laisser personne au bord du chemin— nous devons nous assurer que les services liés au VIH sont à la portée de toutes les personnes qui en ont besoin ».

Les investissements consacrés à atteindre les populations clés ont connu un ralentissement. Les financements des services de prévention du VIH pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont particulièrement limités en Asie orientale, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, mais aussi dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne. Les investissements sont à la traîne dans un certain nombre de pays où la prévalence du VIH chez les consommateurs de drogues injectables est élevée. Dix pays, où la prévalence du VIH chez les consommateurs de drogues injectables dépasse 10 %, allouent moins de 5 % de leurs dépenses pour le VIH à des programmes de réduction des dommages. Malgré le risque disproportionné de contracter le VIH encouru par les professionnelles du sexe, les programmes de prévention qui leur sont destinés ne reçoivent qu’une maigre part des financements consacrés à la prévention du VIH dans le monde.

S’il reste encore beaucoup à accomplir en Europe orientale, pour la première fois en 2012, l’Ukraine a signalé une diminution du nombre de nouveaux cas de VIH, marquant un nouveau tournant pour le pays. Il a été estimé que 200 000 personnes vivaient avec le VIH en Ukraine. Avec 21,5 %, la prévalence du VIH est la plus élevée chez les consommateurs de drogues injectables.

Toutefois, en œuvrant de concert, le gouvernement de l’Ukraine et les organisations de la société civile s’efforcent de proposer des services essentiels liés au VIH pour accompagner des groupes de population clés, à l’aide de données probantes permettant d’orienter les investissements et les programmes. En 2011, l’Ukraine a aussi modifié sa loi sur le sida pour garantir aujourd’hui des services de réduction des dommages pour les consommateurs de drogues injectables, mais aussi le caractère confidentiel du statut par rapport au VIH des personnes infectées et la levée des restrictions liées au VIH imposées aux voyageurs.

Accorder une attention accrue aux enfants et aux adultes de 50 ans et plus

Dans les pays prioritaires, seuls trois enfants sur dix reçoivent un traitement contre le VIH selon les directives thérapeutiques de l’OMS 2010. Les enfants vivant avec le VIH continuent à souffrir des lacunes persistantes dans la couverture thérapeutique. En 2012, 647 000 enfants de moins de 15 ans recevaient un traitement antirétroviral. La couverture thérapeutique du VIH chez les enfants (34 % [31-39 %]) correspondait à la moitié de la couverture chez les adultes (64 % [61-69 %]) en 2012 selon les anciennes directives.

« Nous avons été témoins d’un engagement politique et de résultats considérables dans la réduction de la transmission mère-enfant du VIH, mais nous négligeons les enfants qui contractent une infection », a ajouté M. Sidibé. « Nous avons besoin de toute urgence de meilleurs outils diagnostiques et de médicaments adaptés aux enfants, indépendamment de la taille du marché ».

Même si le nombre d’enfants bénéficiant d’une thérapie antirétrovirale en 2012 a augmenté de 14 % par rapport à 2011, le rythme de l’intensification s’est beaucoup ralenti en comparaison à celui des adultes, qui lui a connu une augmentation de 21 %. L’échec de l’élargissement de l’accès au diagnostic précoce chez l’enfant dans de nombreux environnements est l’une des raisons principales expliquant le niveau très inférieur de la couverture thérapeutique du VIH chez les enfants par rapport aux adultes. Dans trois pays prioritaires, à savoir la République démocratique du Congo, le Malawi et le Tchad, les services diagnostiques précoces chez l’enfant offraient une couverture inférieure à 5 % en 2012.

Le nombre croissant de personnes âgées de 50 ans et plus vivant avec le VIH est une tendance de plus en plus forte de l’épidémie mondiale du VIH. Dans le monde, il a été estimé que 3,6 [3,2–3,9] millions de personnes âgées de 50 ans et plus vivaient avec le VIH. Le « vieillissement » de l’épidémie du VIH s’explique principalement par trois facteurs : l’efficacité de la thérapie antirétrovirale qui prolonge la vie des personnes vivant avec le VIH ; le recul de l’incidence du VIH chez les jeunes adultes déplaçant la charge de morbidité vers des âges plus avancés ; et le fait souvent non évalué et donc souvent négligé que les personnes de 50 ans et plus adoptent de nombreux comportements à risque retrouvés chez les jeunes.

Données mondiales sur le sida

Les nouvelles infections à VIH chez les adultes et les enfants ont été estimées à 2,3 millions en 2012, ce qui représente une diminution de 33 % depuis 2001. Les nouvelles infections à VIH chez les enfants ont chuté de 52 % depuis 2001, passant à 260 000 en 2012. Les décès liés au sida ont aussi diminué de 30 % depuis le pic de 2005, tandis que l’accès au traitement antirétroviral s’élargit.

À la fin de l’année 2012, près de 9,7 millions de personnes dans des pays à revenu faible et intermédiaire avaient accès à un traitement antirétroviral, ce qui représente une augmentation de près de 20 % en une seule année. En 2011, les États Membres des Nations Unies ont fixé la cible de 15 millions de personnes sous traitement antirétroviral pour 2015. Cependant, tandis que les pays élargissaient leur couverture thérapeutique et que de nouvelles données probantes pointaient vers les avantages du traitement antirétroviral pour la prévention du VIH, l’Organisation mondiale de la Santé publiait de nouvelles directives thérapeutiques contre le VIH qui augmentent à plus de 10 millions le nombre total estimé de personnes nécessitant un traitement.

Des résultats importants ont aussi été obtenus en matière de satisfaction des besoins des patients co-infectés par le VIH et la tuberculose. En effet, les décès liés à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH ont diminué de 36 % depuis 2004.

Malgré une stagnation des dons pour le VIH, qui sont restés sensiblement aux mêmes niveaux qu’en 2008, les dépenses nationales consacrées au VIH ont augmenté, représentant 53 % des ressources mondiales dédiées à la lutte contre le VIH en 2012. Les ressources mondiales totales disponibles pour la lutte contre le VIH en 2012 ont été estimées à US$ 18,9 milliards, c’est-à-dire inférieures de US$ 3 à 5 milliards par rapport aux US$ 22 à 24 milliards annuels estimés nécessaires d’ici 2015.

En 2012, il a été estimé que :

            35,3 millions [32,2 millions – 38,8 millions] de personnes vivaient avec le VIH dans le monde

            2,3 millions [1,9 million – 2,7 millions] de personnes ont été nouvellement infectées par le virus

            1,6 million [1,4 million – 1,9 million] de personnes sont décédées de maladies liées au sida.


Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

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Le Président des Îles Fidji plaide en faveur d'un leadership plus dynamique sur le VIH en Asie et dans le Pacifique

20 novembre 2013

S'exprimant lors d'un forum sur le leadership dans la riposte au sida organisé à Bangkok le 18 novembre, le Président des Îles Fidji, Ratu Epeli Nailatikau, a souligné l'importance d'un leadership soutenu pour accélérer les progrès en Asie et dans le Pacifique. Il a mis en avant le travail en faveur de l'objectif Zéro pour zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. Le Président Nailatikau a insisté sur le fait que malgré les progrès accomplis, il est nécessaire de revoir et de renouveler en permanence les efforts et les engagements pour garantir une évolution positive durable.

Ce forum sur le leadership était organisé à la veille du 11e Congrès international sur le sida en Asie et dans le Pacifique (18-22 novembre). Plus d'une centaine de représentants de gouvernements, d'organisations internationales et de groupes de la société civile devaient assister à cette conférence régionale.

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance, a mis en avant la nécessité de mieux cibler la riposte au VIH dans la région. Elle a fait remarquer que l'accès garanti aux services anti-VIH pour les principales populations exposées (comme les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues injectables) aura un impact majeur en termes d'infections à VIH évitées et de vies sauvées.

Quotes

Nous devons revoir et renouveler en permanence nos efforts et nos engagements en tant que leaders et partenaires dans notre riposte au VIH, en particulier nos engagements visant à assurer un accès durable au traitement antirétroviral : les acquis de notre riposte au VIH sont encore fragiles.

Ratu Epeli Nailatikau, Président de la République des Îles Fidji

L'engagement politique des élites et l'engagement de la communauté : voilà ce qui fait la différence dans la riposte au VIH.

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance

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La riposte au sida, priorité des maires francophones réunis à Paris

18 novembre 2013

Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA s'est exprimé à l'occasion de l'ouverture du Congrès de l'Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) à l'Hôtel de Ville de Paris, sur le thème de la responsabilité partagée et de la riposte au sida. Le Président français François Hollande et le Président Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie, assistaient à cette réunion de haut niveau. L'événement était organisé par Bertrand Delanoë, Maire de Paris et Président de l'AIMF, et a rassemblé plus de 120 maires de grandes villes francophones.

Dans son intervention, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA a mis en avant le leadership du Président Hollande sur le sida comme un modèle de son engagement en faveur de la justice sociale et cité la promesse de la France de verser 1 milliard d'euros pour la prochaine reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme comme un exemple du leadership de la France sur le sida.

Le Président Hollande a cité l'ONUSIDA comme un exemple de mobilisation mondiale et réitéré l'engagement de la France.

Le Maire de Paris, M. Delanoë, a réaffirmé les valeurs communes de la francophonie, diversité et défense des droits de l'homme, en appelant les maires francophones à défendre le droit à l'égalité en matière de liberté de circulation, quel que soit le statut VIH. La réunion s'est achevée sur un appel à adopter une nouvelle résolution pour « un monde francophone avec zéro stigmatisation et discrimination liée au sida ».

À l'occasion de sa participation au Congrès, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA a également rencontré des organisations de la société civile française engagées dans la riposte au VIH auprès de la Ville de Paris. Dans la majorité des pays francophones, les grandes agglomérations urbaines représentent 20 à 60 % de l'épidémie nationale.

Depuis 2001, la Ville de Paris a consacré 20,5 millions d'euros pour soutenir la riposte au VIH au sein des communautés locales des villes francophones, principalement en Afrique subsaharienne. Grâce à ce financement, des ONG parisiennes de lutte contre le sida travaillent en partenariat avec la Ville de Paris pour contribuer aux programmes menés par la société civile africaine pour le dépistage du VIH, la prévention, le traitement et l'appui social.

Dans le cadre d'un dialogue interactif, la communauté des ONG françaises a appelé l'ONUSIDA à maintenir son attention sur le VIH dans les villes francophones, dont beaucoup restent à la traîne en dépit des progrès notables de la riposte mondiale au sida. Elles demandent à l'ONUSIDA de mener une nouvelle mobilisation mondiale au sein de la Francophonie en faveur de l'élargissement de l'accès au traitement du VIH et de la prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants.

Quotes

La lutte contre le sida restera le grand objectif de la France parce que, tant que nous n’en aurons pas terminé avec cette maladie, nous n’en aurons pas terminé avec l’effort que nous devons engager.

François Hollande, Président de la République française

Je félicite la Ville de Paris pour sa démonstration de solidarité dans le cadre de la riposte au sida. Chaque anneé 50 000 personnes vivant avec le VIH ont accès au traitement grâce à vos programmes et plus de 500 000 personnes bénéficient de programmes de prévention du VIH.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Cette assemblée générale de l'AIMF doit adopter une déclaration appelant à la liberté de circulation des personnes vivant avec le VIH.

Bertrand Delanoë, Maire de Paris

Pour la première fois de l’histoire de l’humanité, les citadins sont devenus plus nombreux que les ruraux. L'AIMF a adopté une approche innovante pour relever les défis auxquels sont confrontées les villes d'aujourd'hui, notamment en matière d'eau, d'aménagement urbain, de finances locales, d'éducation et de lutte contre le sida.

Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie

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