

À la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l'ONUSIDA présente un site web relooké destiné à proposer à l'utilisateur une expérience plus visuelle et rationnalisée. Ce nouveau design inclut toutes les actualités concernant l'ONUSIDA, accessibles au moyen de toute une série d'options multimédia.
Feature Story
L'ONUSIDA présente son nouveau site web à la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida
17 novembre 2013
17 novembre 2013 17 novembre 2013Plus de nouveautés, plus de reportages et de nouveaux produits pour le site web de l'ONUSIDA
À la veille de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l'ONUSIDA présente un site web relooké destiné à proposer à l'utilisateur une expérience plus visuelle et rationnalisée. Ce nouveau design inclut toutes les actualités concernant l'ONUSIDA, accessibles au moyen de toute une série d'options multimédia.
« La riposte au sida a connu des avancées phénoménales », déclare Annemarie Hou, Chef de la Communication et Sensibilisation mondiale. « Nous pouvons maintenant mieux partager les articles concernant les personnes, les données et les preuves scientifiques à l'origine de ces réussites ».
Le design épuré et sobre de la plate-forme vise à donner à l'utilisateur les moyens de trouver et de partager les informations. Le site propose désormais de nouveaux modes de présentation du travail essentiel de l'ONUSIDA à travers des images, des reportages et des galeries photos, tous optimisés pour l'accès sur smartphone et tablette.
« Nous savons que, de plus en plus, l'inspiration vient aux gens lorsqu'ils se déplacent : nous avons donc tenté de faire en sorte que ce site web devienne une expérience visuelle pour chaque visiteur », ajoute Mme Hou.
Le site met également en avant les progrès vers les buts et les objectifs fixés par les États membres des Nations Unies, ainsi que les avancées vers la réalisation de la vision de l'ONUSIDA de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.
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La Zambie entre dans une phase critique de sa riposte au VIH
12 novembre 2013
12 novembre 2013 12 novembre 2013
Les délégués du CCP assistent à un cours d'éducation sexuelle dans une école primaire de Lusaka.
Une délégation internationale du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA (CCP) s'est rendue en Zambie du 4 au 6 novembre afin d'en apprendre davantage sur les réussites et les difficultés d'un pays où près de 13 % de la population adulte vit avec le VIH.
« La riposte au sida en Zambie se trouve à un tournant ; ce n'est pas le moment de se reposer sur ses lauriers dans la lutte contre le VIH, mais plutôt de tirer profit des acquis considérables qui ont été obtenus », a déclaré Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, qui chapeautait la visite.
Des progrès considérables ont été accomplis dans la baisse de la prévalence générale du VIH et l'élargissement de l'accès au traitement, ainsi que dans l'arrêt des nouvelles infections à VIH chez les enfants. Pourtant, on enregistre un nombre croissant de nouvelles infections chez les jeunes, avec des taux relativement faibles de dépistage, et un manque d'accès aux services pour les populations les plus exposées.
La riposte au sida se trouve à un tournant ; ce n'est pas le moment de se reposer sur ses lauriers dans la lutte contre le VIH, mais plutôt de tirer profit des acquis considérables qui ont été obtenus.
Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA
La délégation du CCP était composée de membres venus d'Australie, du Brésil, du Congo, d'Inde, de Norvège, de Pologne et du Zimbabwe, ainsi que de représentants des ONG et des Coparrainants de l'ONUSIDA, qui ont rencontré plusieurs acteurs de la riposte multisectorielle à plusieurs niveaux de la Zambie. La délégation s'est entretenue avec le Vice-président, la Première dame, le Ministre de la Santé, le Ministre des Chefs communautaires et des Affaires traditionnelles, des responsables du gouvernement, des partenaires de développement, ainsi que des représentants de la société civile et de la jeunesse, notamment des personnes vivant avec le VIH.
Ces rencontres ont été l'occasion pour la délégation d'exprimer son soutien et de discuter de l'importance d'une responsabilité partagée et de la solidarité mondiale dans la riposte au sida. Mme Beagle a salué le développement d'un programme d'investissement national qui étudie les besoins d'une riposte efficace et ciblée au VIH, axée sur les résultats.

La délégation du CCP à Lusaka. De gauche à droite : Mme Ebony Johnson (délégation ONG), Dr Tapuwa Magure (Zimbabwe), Mme Sheila Tlou (ONUSIDA), M. Joel Nana (délégation ONG), Mme Joanna Glazewska (Pologne), Mme Helen Frary (ONUSIDA), Mme Cristina Raposo (Brésil), M. Morten Ussing (ONUSIDA), Mme Fenande Mvila (Congo), M. Alastair Mckenzie (Australie), Mme Jan Beagle (ONUSIDA).
Lors d'une réception donnée pour l'ONUSIDA, la Première dame, le Dr Christine Kaseba, a souligné la nécessité d'aborder le VIH comme un impératif de santé publique en accordant une grande attention aux droits des personnes, et mis en avant les vulnérabilités et les besoins spécifiques des femmes et des filles, ainsi que des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
Durant la visite, la délégation a également participé à la troisième Convention nationale pour la prévention du VIH, inaugurée par le Vice-président, qui a évoqué le rôle vital des chefs traditionnels dans le changement des comportements.
En outre, le CCP a pu constater les réalités de l'épidémie sur le terrain et rencontrer les individus les plus touchés par le VIH en visitant une prison, une clinique et une école. La délégation a assisté à un cours d'éducation sexuelle complet et s'est entretenue avec des jeunes vivant avec le VIH qui ont fait part de leur volonté de discuter de sexualité, de prendre leurs responsabilités pour protéger leur propre santé et de contribuer à garantir un avenir en bonne santé aux générations à venir en Zambie.
« Cette visite en Zambie a été une excellente opportunité pour la délégation du CCP de se rendre compte des difficultés spécifiques d'une épidémie grave en Afrique et de voir l'impact positif du travail accompli par l'ONUSIDA de rassemblement de tous les acteurs pour appuyer une riposte efficace qui donne de vrais résultats », a conclu Mme Beagle.
Liens externes
Liens externes
- Ministère zambien de la Santé (en anglais)
Publications
Publications
- Rapports d'activité des pays 2012 Zambie (en anglais)
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De gauche à droite : Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, Toni Borg, Commissaire européen à la Santé, et Michael Cashman, Député européen.

Tom Hayes, Rédacteur du blog UKPositiveLad, et Laurette Onckelinx, Ministre belge de la Santé publique.
Feature Story
Le droit à la santé des communautés LGBTI réaffirmé comme une priorité pour l'Union européenne
08 novembre 2013
08 novembre 2013 08 novembre 2013Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont particulièrement touchés par l'épidémie de sida. Une enquête menée dans plusieurs pays de l'Union européenne a révélé qu'en 2010 près de 8 % des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes indiquaient vivre avec le VIH. En 2012, la France présentait le taux de prévalence du VIH le plus élevé chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, autour de 18 %, suivie de l'Espagne, de la Grèce, de l'Allemagne, de la Suisse, de la Belgique et du Portugal, pays qui comptent tous des taux bien supérieurs à 10 %. La double stigmatisation/discrimination qui continue d'entourer le VIH et l'homosexualité représente l'un des obstacles qui empêche les personnes d'accéder à des services anti-VIH vitaux.
Le 6 novembre, des décideurs politiques européens de premier plan, des experts, des organisations de lutte contre le VIH et des militants des droits des populations lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe (LGBTI) se sont réunis à Bruxelles pour mettre en lumière l'impact majeur du VIH au sein des communautés LGBTI en Europe. À l'occasion de l'audience du Parlement européen sur le thème « Assurer le droit à la santé pour les personnes LGBTI : Comment lutter contre la crise qui touche les personnes LGBTI en Europe en matière de VIH, de santé et de droits humains ? », les participants ont évoqué les moyens de renforcer les droits des personnes touchées par le VIH conformément à la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.
Quotes
Nous devons travailler ensemble pour façonner, mettre en œuvre et contrôler les actions destinées à combattre non seulement le virus, mais aussi la stigmatisation et la discrimination qui y sont liées. Je m'engage à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour aider à lutter contre le VIH/sida et à abolir toutes les formes de stigmatisation et de discrimination.
Mon état sérologique vis-à-vis du VIH a été publié sans mon consentement sur Twitter et Facebook, et la diffusion de l'information est vite devenue hors de contrôle : impossible de revenir en arrière. Mais j'ai aussi rencontré du soutien et des personnes qui ont vécu la même histoire sur Internet.
Les progrès significatifs de la riposte mondiale au sida sont le résultat du mouvement de solidarité contre le sida qui a vu le jour au sein des communautés gays, sauvant des millions de vies. Nous devons en récolter les fruits. Nous pouvons approcher de la fin de l'épidémie de sida, mais nous ne pouvons laisser personne de côté.
Le sida n'est plus une maladie mortelle, mais les personnes vivant avec le VIH restent encore confrontées à une mort sociale.
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13 décembre 2022


M. Assane Diop, Directeur de la Division des politiques sociales et du développement et Conseiller spécial auprès du Secrétaire exécutif de l'UNECA
Feature Story
Le dialogue africain de la Commission de l'ONUSIDA et du Lancet appelle à placer la fin du sida au cœur des priorités de l'agenda après 2015
04 novembre 2013
04 novembre 2013 04 novembre 2013Le premier d'une série de dialogues régionaux organisés par la Commission de l'ONUSIDA et du Lancet : Du sida à la santé durable a eu lieu le 3 novembre à Addis Abeba. L'un des principaux messages qui est ressorti de cette consultation est la nécessité d'inclure des objectifs ambitieux et quantifiables pour mettre fin au sida dans l'agenda pour le développement après 2015.
Co-organisé par la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (UNECA) et l'ONUSIDA, ce dialogue centré sur l'Afrique s'est tenu en marge de la Réunion régionale africaine de consultation sur les objectifs de développement durable. Le but de cette consultation est de susciter le débat sur la manière de s'assurer que les progrès accomplis dans la riposte au sida se poursuivront dans le nouvel agenda pour le développement en cours d'élaboration, qui doit remplacer les Objectifs du Millénaire pour le développement arrivant à échéance en 2015.
Parmi les participants figuraient des responsables de la Commission de l'Union africaine et des Communautés économiques régionales, des ministres, des ambassadeurs, des députés africains, ainsi que des représentants de la société civile, y compris des réseaux de personnes vivant avec le VIH, des jeunes, du secteur privé et des Nations Unies et d'autres organisations internationales.
Durant les semaines à venir, d'autres dialogues régionaux sont prévus en Amérique latine (18 novembre), en Asie-Pacifique (19 novembre), en Afrique australe (7 décembre) et en Europe de l'Est-Asie centrale (13 décembre). Les résultats de ces dialogues permettront d'éclairer les recommandations de la Commission de l'ONUSIDA et du Lancet, qui doivent être présentées début 2014.
Quotes
Bien que le sida reste la principale cause de décès en Afrique, les récentes avancées scientifiques spectaculaires me confortent dans ma conviction que nous pouvons mettre fin au sida en Afrique. Pour y parvenir, j'appelle l'Afrique à veiller à ce que le sida occupe une place prédominante dans le prochain cadre de développement mondial.
Mettre fin au sida est un élément fondamental de la vision qu'a l'Afrique des objectifs de développement durable : cela nécessitera une responsabilité partagée et une solidarité mondiale, ainsi que des approches plus inclusives.
Je suis issu de la génération qui n'a jamais connu de monde sans VIH. Mon rêve est de voir comment le monde sera sans sida.
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Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'adressant à la 10e Assemblée du Conseil œcuménique des Églises. Busan, République de Corée, 30 octobre 2013. Photo : Peter Williams/COE

De gauche à droite : Bernard Ntahoturi, Archevêque anglican du Burundi ; Justin Welby, Archevêque de Cantorbéry ; Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA ; Mgr Thabo Cecil Makgoba, de l'Église anglicane d'Afrique du Sud. Busan, République de Corée, 31 octobre 2013. Photo : Peter Williams/COE

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA (au centre), prend la pose pour une photo de groupe en compagnie de personnes travaillant sur le VIH au sein des communautés religieuses à travers le monde, dont certaines déclarent ouvertement leur séropositivité au VIH. Busan, République de Corée, 30 octobre 2013. Photo : ONUSIDA
Feature Story
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA s'adresse aux communautés chrétiennes lors de leur 10e Assemblée en Corée
01 novembre 2013
01 novembre 2013 01 novembre 2013Le Conseil œcuménique des Églises (COE), un rassemblement d'Églises chrétiennes, a ouvert sa 10e Assemblée à Busan, en Corée du Sud, le mercredi 30 octobre. Près de 3 000 délégués venus de plus d'une centaine de pays se sont réunis sur le thème « Dieu de la vie, conduis-nous vers la justice et la paix ».
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, était invité à participer à la conférence et il a commencé sa visite par une rencontre animée avec des personnes vivant avec le VIH et des personnes travaillant sur le VIH au sein des communautés religieuses à travers le monde. Il a également rencontré les archevêques anglicans de Cantorbéry, d'Afrique du Sud et du Burundi : ensemble, ils ont évoqué le rôle de l'Église dans la riposte au VIH et l'importance de la parole pour briser la loi du silence autour de la violence sexuelle et du VIH, ainsi que l'importance de l'accès à des médicaments abordables.
M. Sidibé a été invité par les organisateurs de l'Assemblée à prononcer un discours qui devait donner le ton des débats de l'Assemblée du COE sur « la justice et la paix » et orienter l'action future du COE. Reconnaissant le rôle critique des églises dans les soins de santé à l'échelle mondiale, il a encouragé les participants à repousser les limites sur les questions sensibles telles que la sexualité, à lutter contre les injustices, à contribuer à l'élan pour l'accès aux médicaments pour tous ceux qui en ont besoin et à relever le défi d'amener les plus marginalisés à s'asseoir autour de la table où sont élaborées les politiques et où sont prises les décisions.
Lors de la session plénière thématique, M. Sidibé était accompagné de l'Évêque anglican de Colombo, du Dr Tawfik, théologien de l'Église copte orthodoxe d'Alexandrie, et de Mélisande Schifter, une jeune théologienne allemande qui a incité les participants à utiliser leur riche expérience pour proposer des actions aux jeunes présents à l'Assemblée.
Quotes
Puisque la justice sociale vous tient à cœur, rejoignez-nous pour lancer un appel : personne ne doit être laissé de côté lorsqu'il s'agit de traitement... Nous ne devons pas freiner notre élan maintenant. Nous devons redoubler d'effort, je refuserai le silence si ce que nous recherchons, c'est la justice. Si nous ne payons pas maintenant en tant que communauté mondiale pour finir le travail que nous avons commencé, nous payerons pour toujours, aussi bien financièrement qu'en termes de vies humaines.
J'ai vraiment été frappé par le problème de l'accès aux médicaments pour les personnes vivant avec le VIH et l'élan de solidarité mondiale sur cette question. C'est un aspect sur lequel nous pouvons nous aussi peser de tout notre poids.
Dans le contexte des discussions autour du VIH et de la sexualité au sein de l'Église, l'un des groupes éminents est l'INERELA+, le Réseau international des chefs religieux vivant avec ou personnellement affectés par le VIH. Il s'agit d'un groupe de responsables religieux dont certains ont ouvertement déclaré leur séropositivité au VIH. Ils sont d'une grande aide pour de nombreuses personnes au sein de l'Église qui vivent avec le VIH.
Nous n'atteindrons pas l'objectif zéro sans libérer la sexualité au sein des groupes confessionnels.
Discours
Discours
- Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA (en anglais)
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13 décembre 2022
Preventing transmission and tackling stigma: The power of U=U

12 décembre 2022

Press Release
L’ONUSIDA signale que plus de 10% des adultes vivant avec le VIH dans les pays à revenu faible ou intermédiaire sont âgées de 50 ans et plus
01 novembre 2013 01 novembre 2013L’évolution démographique de l’épidémie de sida demande une nouvelle orientation pour atteindre les personnes de plus de 50 ans – une population actuellement mal desservie par les services de lutte contre le VIH.
GENÈVE, 1er novembre 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a publié un supplément à son Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2013 axé sur la question du VIH et du vieillissement.
Le supplément révèle que sur un total mondial de 35,3 millions [32,2 millions–38,8 millions] de personnes vivant avec le VIH, on estime que 3,6 millions [3,2 millions–3.9 millions] sont des personnes de 50 ans ou plus. La majorité – 2,9 millions [2,6 million–3,1 millions] – se trouvent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire où le pourcentage des adultes vivant avec le VIH qui sont âgés de 50 ans ou plus dépasse désormais 10%. Le supplément révèle également que dans les pays à revenu élevé près d’un tiers des adultes vivant avec le VIH ont 50 ans ou plus.
« Les gens de 50 ans et plus sont fréquemment ignorés par les services de lutte contre le VIH, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cela coûte des vies. Bien plus d’attention doit être accordée à leurs besoins spécifiques et à l’intégration des services VIH dans d’autres services de santé, auxquels les personnes de 50 ans et plus peuvent déjà avoir accès. »
Le « vieillissement » de l’épidémie de VIH est dû à trois facteurs principaux : la réussite de la thérapie antirétrovirale à prolonger la vie des personnes infectées par le virus, la diminution de l’incidence du VIH parmi les adultes plus jeunes – déplaçant le fardeau de la maladie vers des groupes d’âge plus élevés, et le fait que les personnes âgées de 50 ans et plus adoptent des comportements à risque, tels que rapports sexuels non protégés et consommation de drogues par injection, qui provoquent de nouvelles infections à VIH.
Le supplément souligne que des services de prévention du VIH, notamment le dépistage du VIH, adaptés aux besoins des personnes de 50 ans et plus, sont essentiels et que ces services devront refléter également les besoins des populations clés dans ce groupe d’âge. Le supplément évoque en outre l’importance d’une mise en place plus précoce de la thérapie antirétrovirale, le système immunitaire s’affaiblissant avec l’âge.
Le supplément conclut que les ripostes au VIH doivent par conséquent s’adapter à cette importante tendance démographique. Il rappelle aussi la nécessité d’intégrer les services de lutte contre le VIH à l’intention des personnes de plus de 50 ans à d’autres services de dépistage sanitaire disponibles pour ce groupe d’âge.
Contact
ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
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Press centre
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De gauche à droite : Joaquin Molina, Représentant de l'OPS au Brésil ; Jarbas Barbosa, Vice-ministre de la Santé ; Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA ; et Alexandre Padilha, Ministre de la Santé. Photo : Luiz Philipe Leite/Ministère de la Santé brésilien

De gauche à droite : Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA ; Alexandre Padilha, Ministre de la Santé ; Georgiana Braga Orillard, Coordonnatrice de l'ONUSIDA au Brésil ; Fábio Mesquita, Directeur national en charge du Programme de lutte contre le sida, les MST et les hépatites virales ; et Alberto Kleiman, Chef du Bureau des Affaires internationales du Ministère de la Santé. Photo : Luiz Philipe Leite/Ministère de la Santé brésilien
Feature Story
Le Ministre de la Santé brésilien lance une nouvelle initiative nationale innovante sur le VIH
01 novembre 2013
01 novembre 2013 01 novembre 2013Le 31 octobre à Brasilia, Alexandre Padilha, Ministre de la Santé du Brésil, a rencontré Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, à propos de la nouvelle stratégie du pays sur le VIH.
Plus tard cette année, le Brésil prévoit de lancer une nouvelle approche sur la riposte au VIH. Si cette stratégie, qui prévoit l'accès à un traitement antirétroviral vital pour tous, a bénéficié d'une large attention, M. Padilha a fourni davantage de détails sur deux autres aspects innovants du programme.
La nouvelle stratégie portera sur les programmes de lutte contre le VIH dans les régions géographiques où la prévalence du virus est beaucoup plus élevée que dans le reste du pays. Elle prévoit également d'étendre la couverture du traitement antirétroviral en déléguant le travail des services de traitement contre le VIH des cliniques spécialisées vers les établissements de soins de santé primaires.
Quotes
Tout ceci ne sera possible que dans le cadre d'une campagne de dépistage massive. Des tests de dépistage rapides innovants, fabriqués au Brésil, seront mis sur le marché au cours du premier trimestre de l'an prochain. Ces actions permettront de faire la différence pour atteindre les personnes vivant dans des zones reculées comme la Forêt amazonienne.
Le Brésil est à la pointe de la riposte mondiale au VIH et joue un rôle clé dans les actions pour mettre un terme à l'épidémie de sida.


Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé (à gauche) a rencontré le Ministre délégué des Affaires étrangères pour les affaires multilatérales, Shin Dong-ik. Séoul, le 29 octobre 2013. Photo : ONUSIDA

L'ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, M. Myung-Bo Hong et M. Sidibé. Séoul, le 29 octobre 2013. Photo : ONUSIDA
Feature Story
Comment la transformation de la Corée pourrait renforcer la riposte mondiale au VIH
31 octobre 2013
31 octobre 2013 31 octobre 2013Ces dernières années, la République de Corée est devenue l'un des principaux acteurs internationaux. Elle est le principal bénéficiaire des aides au développement internationales pour devenir elle-même une importante donatrice étrangère, et est devenue un modèle pour les progrès de développement économique.
La République de Corée a aujourd'hui l'une des plus importantes économies mondiales ; elle est un membre actif du G20 et de l'Organisation de coopération et de développement économiques. Pour tenter d'apprendre de son expérience et tirer des enseignements afin de promouvoir la riposte mondiale au sida, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA a fait une importante visite au pays pour rencontrer quelques unes des plus importantes personnalités politiques du pays.
« L'Afrique a besoin de construire une économie basée sur la connaissance et l'un des meilleurs exemples vient de la République de Corée », déclare M. Sidibé. « La Corée peut jouer un rôle clé en aidant les pays en Asie et en Afrique pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement. »
Lors d'une réunion avec le Ministre délégué des Affaires étrangères pour les affaires multilatérales, Shin Dong-ik, M. Sidibé a souligné le besoin urgent d'étendre l'accès aux services anti-VIH à tous ceux dans le besoin. Il a également mis l'accent sur l'opportunité historique de créer une génération sans sida en évitant les nouvelles infections à VIH chez les enfants par l'augmentation à l'accès aux médicaments antirétroviraux à bas coût et en renforçant les services de santé maternelle et pédiatrique. Pour que cela réussisse, ces efforts mondiaux, dit-il, nécessitent le soutien absolu de la République de Corée. Le Ministre délégué aux Affaires étrangères a confirmé l'engagement de la République de Corée pour la riposte au sida et pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) y compris OMD-6.
Han Young Sil, ancienne présidente de la Sookmyung Women's University et Conseillère principale auprès du Directeur exécutif de l'ONUSIDA s'est jointe à M. Sidibé pour la visite. Elle a déclaré que "Les expériences passées de l'émancipation de la communauté coréenne a été déterminante pour la transformation sociale et économique."
Lors de sa visite, M. Sidibé a également rencontré l'Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, Myung-Bo Hong, la star de football coréenne et entraîneur de l'équipe nationale de football coréenne. Hormis son travail de prévention contre le sida, M. Hong fait équipe avec d'autres footballlers du monde entier pour soutenir le projet de l'ONUSIDA la campagne « Protège le goal » qui a pour objectif de créer une génération sans sida en évitant toute nouvelle infection à VIH chez les enfants.
« M. Hong est un modèle de comportement, pas seulement pour la jeunesse, mais aussi pour les fans dans le monde entier. Son courage et son soutien en mobilisant les efforts pour un monde sans VIH est inestimable, » déclare M. Sidibé.
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Lors de la cérémonie de signature, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a discuté l'importance de l'éducation avec l'ambassadeur Dho Young-shim, président de la Fondation UNWTO ST-EP et membre du Groupe de mobilisation pour les OMD ainsi que le professeur Myongsei Sohn, Doyen de l'École de santé publique de l'Université Yonsei à Séoul.
Feature Story
L'éducation d'abord
31 octobre 2013
31 octobre 2013 31 octobre 2013L'ONUSIDA a signé un nouveau protocole d'accord avec l'Organisation Mondiale du Tourisme, tourisme durable, des Nations Unies - Fondation pour l'élimination de la pauvreté (Fondation UNWTO ST-EP).
L'ONUSIDA et la Fondation UNWTO ST-EP vont collaborer avec l'Université Yonsei de la République de Corée pour soutenir l'initiative Thank You Small Library (Merci petite bibliothèque).
L'initiative Thank You Small Library met en place de petites bibliothèques dans des communautés où les enfants n'ont pas accès à la lecture et aux écoles. L'objectif principal est de fournir des chances éducatives et de loisirs par le plaisir de la lecture.
L'un des premiers projets partagés sera d'éditer un livre destiné aux enfants sur le thème des enfants vivant avec le VIH.
Lors de la cérémonie de signature, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a discuté l'importance de l'éducation avec l'ambassadeur Dho Young-shim, président de la Fondation UNWTO ST-EP et membre du Groupe de mobilisation pour les OMD ainsi que le professeur Myongsei Sohn, Doyen de l'École de santé publique de l'Université Yonsei à Séoul.
Quotes
Les enfants ont le droit de lire et le droit d'apprendre. L'éducation est la clé vers un meilleur avenir pour les enfants du monde entier.


Le Dr Raisa Bogatyreva, Ministre de la Santé ukrainienne, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. Kiev, 23 octobre 2013.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA (à gauche), et le Dr Tatiana Bahteeva, Présidente de la Commission en charge de la santé du Parlement ukrainien. Kiev, 23 octobre 2013.
Feature Story
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA en Ukraine
23 octobre 2013
23 octobre 2013 23 octobre 2013Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a félicité l'Ukraine pour avoir été le premier pays d'Europe de l'Est à faire baisser le nombre de nouvelles infections à VIH entre 2001 et 2012. Le 23 octobre, premier jour de sa visite officielle de deux jours en Ukraine, M. Sidibé a rencontré séparément la Présidente de la Commission en charge de la santé du Parlement ukrainien, Tatiana Bahteeva, puis la Ministre de la Santé Raisa Bogatyreva.
Lors de sa rencontre avec le Dr Bogatyreva, M. Sidibé lui a fait part de sa gratitude pour le rôle qu'elle joue personnellement dans la conduite de la riposte nationale au sida et dans la consolidation de l'engagement fort du gouvernement en faveur de l'élargissement du traitement contre le VIH et des services vitaux de prévention, en particulier un programme complet de réduction des risques et de traitement substitutif aux opiacés pour les consommateurs de drogues. Ils ont également discuté de l'importance du nouveau Programme national de lutte contre le sida pour 2014-2018.
Le Programme national de lutte contre le sida, qui devrait être adopté par le Parlement ukrainien dans les mois à venir, a également été un thème important de la rencontre de M. Sidibé avec le Dr Bahteeva. Ce programme contient plusieurs objectifs ambitieux, notamment l'élargissement significatif du traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH et une augmentation majeure du financement par le gouvernement.
M. Sidibé a exprimé l'espoir que le pays s'appuie sur les progrès récemment accomplis pour poursuivre et assurer la durabilité à long terme des services anti-VIH en Ukraine en s'appropriant totalement la riposte nationale au VIH.
L'Ukraine est l'un des pays les plus touchés par l'épidémie de VIH en Europe de l'Est, la région du monde qui continue de connaître l'augmentation la plus importante de l'incidence du VIH.
Quotes
L'Ukraine a aujourd'hui l'opportunité de stopper et de renverser l'épidémie de sida pour parvenir à une génération sans sida. Je sais qu'avec le leadership politique actuel engagé du pays, nous allons atteindre ces objectifs.
Le nouveau Programme national de lutte contre le sida (2014-2018) de l'Ukraine sera l'occasion de s'appuyer sur notre leadership national pour que l'Ukraine serve de modèle de mobilisation nationale contre le sida pour d'autres pays d'Europe de l'Est et de la Communauté des États indépendants.
Ne nous contentons pas des progrès accomplis ; nous devons redoubler d'efforts pour que les gens n'aient pas peur de se faire dépister ou d'accéder à des services vitaux de prévention, de traitement et d'appui contre le VIH.