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Une nouvelle publication sur les questions de défense des droits humains dans les Caraïbes

23 octobre 2013

Les deux auteurs, Sir George Alleyne et le Professeur Rose-Marie Belle Antoine, lors du lancement de la publication à Port-d'Espagne, Trinité-et-Tobago, 22 octobre 2013.
Photo : ONUSIDA

Un livre sur les problèmes et les blocages juridiques auxquels se heurte la lutte contre la stigmatisation et la discrimination dans les Caraïbes a été présenté le 22 octobre à Port-d'Espagne, la capitale de Trinité-et-Tobago. Legal and Policy Perspectives on HIV and Human Rights in the Caribbean (Perspectives juridiques et politiques sur le VIH et les droits humains dans les Caraïbes) a été écrit conjointement par Sir George Alleyne, ancien Envoyé spécial des Nations Unies pour le VIH dans les Caraïbes, et Rose-Marie Belle Antoine, professeur de droit. Cette publication inclut les contributions d'un panel d'experts qui ont participé à un symposium de haut niveau organisé par l'ONUSIDA, le Partenariat Pan Caribéen contre le VIH et le sida (PANCAP) et l'Université des Indes occidentales (UWI) en 2010.

Le livre met en avant des questions qui concernent les lois et les politiques discriminatoires dans la région. Il offre également aux universitaires et aux décideurs politiques des choix possibles pour l'abrogation des lois qui restreignent le droit à la santé, la liberté de circulation et l'égalité d'accès au logement, à l'éducation et à l'emploi.

Sir George a insisté sur le fait que l'une des principales recommandations du livre – poursuivre les lois discriminatoires devant les tribunaux – pouvait constituer un processus efficace pour leur suppression. « Les seuls pays du monde occidental appliquant des lois qui criminalisent les rapports sexuels entre personnes du même sexe dans la sphère privée sont ceux des Caraïbes », a-t-il déclaré. « La possibilité de les changer en invoquant la constitution est quasi nulle. Il faut agir en les poursuivant en justice ».

En 2013, l'une des absurdités auxquelles nous sommes confrontés réside dans la stigmatisation basée sur l'état sérologique par rapport au VIH, le comportement sexuel et l'orientation sexuelle.

Ernest Massiah, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour les Caraïbes

Sir George a également salué le Projet pour la défense des droits (Rights Advocacy Project) de l'UWI, qui vise à promouvoir les droits humains, l'égalité et la justice sociale dans les Caraïbes en participant aux actions en justice.

Edward Greene, actuel Envoyé spécial des Nations Unies pour le VIH/sida dans les Caraïbes, a qualifié le livre de « tremplin qui aidera la région à avancer vers la garantie d'une égalité de droits et de protection pour l'ensemble de sa population ».

L'ONUSIDA apporte un appui technique à la Coalition caribéenne pour la justice sociale (CCJS), qui fournit des conseils juridiques et une aide financière aux personnes victimes de discrimination. L'ONUSIDA travaille également avec les pays pour lutter contre la stigmatisation liée à l'orientation sexuelle et à la sexualité. Elle est en train de mettre en place une base de données sur les changements dans les attitudes de l'opinion publique et leur effet sur la politique électorale. Au sein du système judiciaire, elle soutient les formations de sensibilisation pour les magistrats et les agents de police. L'ONUSIDA publiera sous peu les conclusions d'une nouvelle enquête intitulée Caribbean Men’s Internet Survey (CARIMIS) et menée auprès de plus de 3 500 hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes aux Caraïbes. 

Ernest Massiah, Directeur de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour les Caraïbes, a assisté au lancement du livre et salué sa publication. « En 2013, l'une des absurdités auxquelles nous sommes confrontés réside dans la stigmatisation basée sur l'état sérologique par rapport au VIH, le comportement sexuel et l'orientation sexuelle », a-t-il déclaré.

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L'ONUSIDA annonce que le Président de la CONCACAF sera le premier lauréat du prix « Protège le goal » pour la diaspora

20 octobre 2013

Le Président de la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF), Jeffrey Webb, sera le lauréat 2013 du Prix spécial pour la diaspora « Protège le goal » de l'ONUSIDA. L'annonce a été faite à l'occasion de l'ouverture du Sommet des Sports 2013 de la CONCACAF, qui se déroule aux Îles Caïmans.

La cérémonie du Prix « Protège le goal » aura lieu le 15 janvier 2014 à Dakar, au Sénégal, dans le cadre du quatrième Sommet panafricain des jeunes leaders. M. Webb sera récompensé pour son travail exceptionnel dans l'utilisation du sport pour promouvoir le développement social.

La campagne « Protège le goal » a pour objectif de sensibiliser sur le VIH et de mobiliser les jeunes pour qu’ils participent activement à la prévention contre le virus. Ce prix spécial met en avant la valeur du football comme outil du changement social. Il souligne l'importance de la responsabilité sociale et récompense des individus et des organisations qui jouent un rôle important dans la promotion du bien social et la sensibilisation au VIH et à la prévention à travers le sport.

Quotes

La CONCACAF a vocation à tirer parti de la popularité du football pour apporter un changement positif dans la société. La promotion des efforts de prévention du VIH au sein de la communauté à la fois dans notre région et dans le monde est un élément vital de cette mission. Nous sommes fiers que notre engagement dans ce domaine soit reconnu.

Jeffrey Webb, Président de la Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes (CONCACAF)

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Le Brésil, pionnier du traitement pour tous

18 octobre 2013

100 000 Brésiliens vivant avec le VIH de plus devraient bénéficier du nouveau protocole proposé pour le traitement comme moyen de prévention.

Près de 100 000 personnes vivant avec le VIH au Brésil vont recevoir un traitement antirétroviral vital dans le cadre d'une grande initiative qui permettra de proposer un traitement précoce à tous les adultes séropositifs au VIH. On estime entre 430 000 et 520 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH au Brésil, et seulement un peu plus de 300 000 d'entre elles ont actuellement accès au traitement.

Cette initiative permettra non seulement à davantage de personnes vivant avec le VIH de rester en vie et en forme, mais s'inscrit également dans les efforts du gouvernement visant à profiter de l'impact préventif du traitement antirétroviral pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH. Le traitement antirétroviral est un moyen de prévention puissant contre le VIH, car des études ont montré qu'il peut réduire le risque de transmettre le virus à un partenaire sexuel jusqu'à 96 %.

Selon le Ministre de la Santé Alexandre Padilha, la proposition figurant dans le document intitulé Protocole clinique et directives thérapeutiques pour la gestion de l'infection à VIH chez l'adulte consolide le leadership du Brésil dans la riposte mondiale au sida. « Nous reprenons un rôle de leader dans la riposte à l'épidémie de sida dans le monde. À l'heure actuelle, seulement deux pays, les États-Unis et la France, recommandent l'emploi d'un traitement précoce », affirme-t-il. Fábio Mesquita, Directeur du Département en charge des MST, du sida et des hépatites virales, ajoute : « Le Brésil sera le premier pays en développement à adopter la politique du traitement comme moyen de prévention ».

Les populations les plus exposées au cœur du protocole

Tous espèrent que cette nouvelle initiative va permettre d'endiguer la propagation du virus, en particulier chez les personnes les plus touchées par le VIH comme les jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe, la communauté transsexuelle et les consommateurs de drogues injectables. Par exemple, chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, la prévalence du VIH est estimée à plus de 10 %, soit 20 fois plus que dans la population générale.

Atteindre toutes les personnes avec des services vitaux est une priorité pour M. Padilha. « Nous devons nous servir de toutes les mesures disponibles pour limiter la transmission et les propositions du nouveau protocole devraient générer un impact positif sur la réduction de la transmission du VIH au sein de ces populations », indique-t-il.

Nous reprenons un rôle de leader dans la riposte à l'épidémie de sida dans le monde. À l'heure actuelle, seulement deux pays, les États-Unis et la France, recommandent l'emploi d'un traitement précoce

Alexandre Padilha, Ministre de la Santé du Brésil

Le Protocole clinique présente également des moyens de définir clairement et de simplifier les schémas thérapeutiques, tout en renforçant l'observance du traitement et l'efficacité à long terme des antirétroviraux. Des plans prévoient d'instaurer une dose combinée fixe, un médicament 3 en 1, comme traitement de première intention privilégié. Ce traitement devrait être disponible en 2014.

« Une fois encore, le Brésil fait preuve d'un leadership courageux dans la riposte au sida, et ce d'une manière ouverte et inclusive, à travers une consultation publique », a déclaré Georgiana Braga-Orillard, Coordonnatrice de l'ONUSIDA dans le pays. « Cette initiative va améliorer les vies des personnes vivant avec le VIH et réduire le nombre de décès dus au sida dans le pays ».

Le rapport est actuellement en phase de consultation publique jusqu'au 5 novembre et sera finalisé avant la fin de l'année.

Le texte complet du nouveau protocole proposé est disponible à l'adresse : www.saude.gov.br/consultapublica

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Cinquante ans d'unité africaine célébrés à Genève

16 octobre 2013

Le Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine, a donné le coup d'envoi des festivités marquant le 50e anniversaire de la création de l'Organisation de l'Unité africaine (OUA) au Palais des Nations à Genève, en Suisse. 2013 est une année placée sous le thème du panafricanisme et de la renaissance africaine, et les chefs d'État et de gouvernement africains se remémorent à cette occasion les accomplissements de l'OUA et de son successeur, l'Union africaine. Le Dr Dlamini-Zuma a évoqué l'importance de la participation de chacun aux célébrations qui ont duré toute l'année, aussi bien en Afrique que dans les communautés issues de la diaspora africaine. Selon elle, l'événement organisé à Genève est un moment de réflexion sur le passé et surtout sur l'avenir.

Parmi les participants de haut niveau au forum qui s'est déroulé sur une journée, des ministres africains, des représentants d'organisations internationales et des responsables économiques. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a animé une table ronde de haut niveau sur le développement en Afrique. Les participants ont évoqué les difficultés rencontrées par le continent, qui vont de la sécurité alimentaire au chômage, en passant par les conflits, et mis en avant la nécessité d'innover et de créer un nouveau modèle. Angélique Kidjo, chanteuse et militante internationale, a également participé à la table ronde en intervenant sur les droits des femmes africaines.

Quotes

Aujourd'hui, l'Afrique se défait peu à peu de son statut de « cicatrice sur la conscience mondiale », comme on le disait autrefois, pour devenir un continent qui abrite 6 des 10 économies connaissant la croissance la plus rapide au monde et qui accomplit des progrès constants avec un sens de l'avenir commun et des priorités partagées.

Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine

C'est l'occasion de réfléchir à ce que nous avons accompli et à ce que nous devons faire ensemble pour construire une société plus inclusive. Il y a trente ans en arrière, personne ne pensait que nous pourrions avancer sur le VIH. Nous sommes passés du désespoir à l'espoir. En Afrique subsaharienne, les nouvelles infections à VIH ont baissé de 38 % depuis 2001.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Les femmes africaines sont la colonne vertébrale de l'Afrique. Les filles doivent avoir le droit de rêver, de recevoir une éducation et de choisir leur propre destinée.

Angélique Kidjo, chanteuse et militante internationale

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La Belgique lance un plan national ambitieux contre le VIH

16 octobre 2013

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a fait part de sa gratitude à l'égard de l'engagement sans précédent de la Reine Mathilde dans la riposte mondiale au sida.

La Belgique a franchi une étape importante dans sa riposte au sida cette semaine avec le lancement de son premier et très attendu Plan national VIH pour la Belgique. Ce plan a été présenté le 15 octobre en présence de personnalités de très haut niveau, avec la Reine Mathilde accompagnée de plusieurs ministres belges de premier plan et le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.

Ce plan stratégique pour 2014-2019 repose sur trois piliers essentiels : prévention du VIH ; dépistage et traitement ; soins et appui. Il intervient dans un contexte où plus d'un millier de nouvelles infections à VIH sont signalées chaque année. Il s'adresse en priorité aux populations les plus touchées, en particulier les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les travailleurs migrants. Malgré un nombre relativement faible de personnes vivant avec le VIH en Belgique, l'épidémie de sida reste préoccupante car le taux de nouvelles infections n'a pas baissé ces dernières années.

Ce plan pluriannuel et multisectoriel, de grande ampleur, a été élaboré à l'issue d'un processus de consultation intensif auquel ont participé toute une série d'acteurs, notamment des personnes vivant avec le VIH, des représentants des populations les plus exposées, des professionnels de la santé, des militants communautaires et les autorités nationales. L'ONUSIDA a également apporté sa contribution.

À l'occasion de ce lancement, M. Sidibé a salué les efforts de la Belgique et son engagement dans la riposte au sida ; il a souligné que ce plan innovant représentait un modèle ambitieux pour les autres pays européens, en particulier pour son action ciblée sur les populations les plus exposées au risque.

Notre responsabilité est de faire de ce plan bien plus qu'une grande réussite : il doit être un point de départ. Un point de départ pour l'action politique que nous allons mener tous ensemble, en réunissant nos forces, avec tous les partenaires réunis autour d'une seule et même cause

Laurette Onkelinx, Vice-Première Ministre belge

« Il s'agit là d'un exemple réussi de conception d'un plan de lutte contre le sida, centré sur les personnes et sur la prévention des nouvelles infections, avec un accès total à un ensemble complet de services anti-VIH, en particulier pour les personnes les plus vulnérables au sein de la société », a déclaré M. Sidibé. « Je suis certain que lorsque le plan sera pleinement mis en œuvre, la Belgique connaîtra un rapide déclin de l'épidémie ».

Après le lancement, M. Sidibé s'est entretenu avec Laurette Onkelinx, Vice-Première Ministre belge et Ministre fédérale des Affaires sociales et de la Santé publique. Lors de cette réunion, tous deux ont évoqué la meilleure façon de répondre aux problèmes liés à la garantie du droit à la santé pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les travailleurs migrants et les réfugiés. Mme Onkelinx a souligné l'engagement politique de la Belgique en faveur de l'appui aux populations vulnérables.

« Notre responsabilité est de faire de ce plan bien plus qu'une grande réussite : il doit être un point de départ », a déclaré Mme Onkelinx. « Un point de départ pour l'action politique que nous allons mener tous ensemble, en réunissant nos forces, avec tous les partenaires réunis autour d'une seule et même cause ».

Lors de sa visite, M. Sidibé a également rencontré la Reine Mathilde, qui a fait de la question du VIH chez les enfants une priorité personnelle et agit dans le cadre du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. M. Sidibé a fait part de sa gratitude à l'égard de l'engagement sans précédent de la Reine dans la riposte mondiale au sida.

Tout en s'appropriant pleinement sa riposte nationale au VIH, la Belgique continue de jouer un rôle clé dans la riposte au sida à l'échelle internationale. Membre actif du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA, en début d'année, la Belgique a renouvelé son engagement financier envers l'ONUSIDA pour 2013, 2014 et 2015 à hauteur d'un montant total de 14,52 millions d'euros en soutien aux efforts de l'ONUSIDA pour aider les pays à atteindre leurs objectifs en matière de VIH. Une telle contribution place la Belgique parmi les 10 principaux bailleurs de fonds de l'ONUSIDA.

Afin d'approfondir les discussions autour des idées échangées sur les priorités et les progrès dans le programme pour le développement après 2015, M. Sidibé a participé à une consultation bilatérale sur le VIH avec le gouvernement fédéral belge.

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Michel Sidibé reçoit un diplôme honoraire de l'Université de Tuskegee

15 octobre 2013

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'est vu remettre un diplôme de Docteur en santé publique (honoris causa) par l'Université de Tuskegee, en Alabama, l'un des établissements d'enseignement afro-américains les plus anciens et les plus réputés des États-Unis. Ce diplôme a été remis à M. Sidibé en reconnaissance de son leadership dans la riposte internationale au sida.

M. Sidibé a reçu cette distinction alors qu'il assistait à l'Annual Scholarship Convocation de l'université le 13 octobre 2013 pour prononcer le discours d'ouverture. Lors de son intervention, M. Sidibé a évoqué les parallèles entre la lutte du mouvement américain des droits civiques pour la justice et l'égalité et la riposte au sida, qui défend les droits humains et la dignité des communautés touchées par l'épidémie. Il a fait remarquer qu'aux États-Unis, la proportion d'Afro-américains dans les nouvelles infections à VIH chez les adultes et les adolescents est estimée à 44 %, alors qu'ils ne représentent qu'environ 13 % de la population des États-Unis.

En remettant le doctorat à M. Sidibé, le Président de l'Université Gilbert L. Rochon a encouragé ce dernier, à travers son leadership au sein de l'ONUSIDA et son nouveau rôle en tant qu'alma mater de Tuskegee, à renforcer les liens entre l'université, les Nations Unies et les pays africains afin d'explorer de nouvelles opportunités dans le leadership des jeunes, la recherche et le développement, ainsi que la santé publique.

L'Université de Tuskegee est un établissement afro-américain au riche passé historique. Créé en 1881 par Booker T. Washington, le campus de Tuskegee a été reconnu comme Site historique national. Le Centre national de bioéthique dans la recherche et la santé (National Center for Bioethics in Research and Health Care) de l'Université de Tuskegee est le premier institut de bioéthique des États-Unis dédié à la recherche et aux traitements médicaux pour la communauté afro-américaine et les autres populations défavorisées.

Quotes

Avec la vision de Michel Sidibé de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida, la riposte mondiale au sida est passée du désespoir à l'espoir.

Gilbert L. Rochon, Président de l'Université de Tuskegee

Je suis très honoré de recevoir cette importante distinction de l'Université de Tuskegee, établissement réputé pour son excellence dans la recherche et la lutte pour l'égalité.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Partenaires

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Le gouvernement angolais s'engage pour que tous les enfants naissent sans le VIH

09 octobre 2013

La maternité Lucrecia Paim est l'un des hôpitaux angolais exemplaires dans l'accès au traitement antirétroviral pour les femmes enceintes vivant avec le VIH dans le but de prévenir la transmission du virus à leurs bébés. Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a visité l'établissement de Luanda le 8 octobre et appelé à redoubler d'efforts pour atteindre toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH et veiller à ce que tous les enfants naissent sans le VIH en Angola. Déjà, plusieurs ministres angolais se sont fermement engagés à intensifier la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME) et à élargir les services de traitement.

L'Angola est l'un des 22 pays prioritaires du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.Bien que les chiffres du gouvernement angolais indiquent une hausse de 55 % du nombre de femmes enceintes dépistées entre 2009 et 2012, l'Angola est le seul de ces pays prioritaires où le nombre de nouvelles infections chez les enfants a augmenté entre 2009 et 2012.

M. Sidibé a participé à une réunion avec les Ministres de la Santé, de l'Éducation, des Femmes, de la Défense, de la Jeunesse et des Sports et des Affaires sociales et plaidé en faveur d'un leadership multisectoriel afin d'élargir rapidement la riposte au VIH en Angola. Les ministres se sont engagés à intensifier les programmes de lutte contre le VIH pour que tous les bébés naissent sans le VIH et que les personnes vivant avec le VIH aient accès au traitement en Angola.

Lors de sa visite officielle de deux jours en Angola, M. Sidibé a également rencontré des représentants de la société civile et du secteur privé afin de discuter des difficultés et des opportunités de la riposte au sida en Angola.

Quotes

Le sida est bien plus qu'une question de santé. C'est une question de justice, de relations entre les sexes et d'inégalités. Tous les secteurs du gouvernement devront travailler ensemble pour accélérer la riposte au sida et veiller à ce qu'aucun bébé ne naisse avec le VIH en Angola et à ce que tous les Angolais aient accès au traitement.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Le gouvernement angolais est prêt à accélérer la mise en œuvre d'un plan national avec pour objectif d'atteindre zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants d'ici 2015.

José Vieira Dias Van-Dúnem, Ministre de la Santé angolais

Cette maternité offre d'excellents soins aux femmes vivant avec le VIH. J'y ai accouché de mon premier enfant, né sans le VIH, et je suis ici aujourd'hui pour une visite de contrôle pour ma deuxième grossesse.

Anelize Nobriga, mère vivant avec le VIH et patiente de la maternité Lucrecia Paim

Notre objectif va au-delà de l'aspect philanthropique du travail. Nous considérons que nos efforts sur le VIH et le sida combinent la solidarité humaine et le retour sur investissement, de manière à ce que nos employés restent en bonne santé et productifs.

Dra Ana Margarida Setas-Ferreira, ESSO Angola

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L'ONUSIDA nomme C4 Pedro et Titica, stars de la scène musicale angolaise, comme Ambassadeurs itinérants

08 octobre 2013

Le 7 octobre, lors d'un événement médiatique à Luanda, en Angola, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a nommé deux musiciens populaires angolais, C4 Pedro et Titica, comme Ambassadeurs itinérants nationaux. Les deux artistes participeront à la sensibilisation sur les questions relatives à la prévention et au traitement du VIH en Angola, notamment chez les jeunes.

Pedro Lisboa Santos, plus connu sous son nom de scène C4 Pedro, est un interprète, compositeur et producteur angolais très dynamique. Il a commencé sa carrière musicale en compagnie de son frère Lil Sain't en Belgique, où il a vécu pendant 10 ans. Après son retour en Angola en 2009, il a sorti deux albums à succès qui en ont fait une star très familière en Angola.

C4 Pedro s'est impliqué dans des actions communautaires de proximité et, en tant qu'Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA, il s'attachera à encourager les jeunes à se faire dépister et défendra un mode de vie sain.

Titica est une pop star très connue en Angola. Son premier album intitulé « Chão » a fait un carton non seulement en Angola, mais aussi sur la scène internationale dans des pays comme le Brésil, l'Allemagne, le Mozambique, l'Afrique du Sud et l'Espagne. Transsexuelle, Titica a été victime de stigmatisation et de discrimination et elle espère pouvoir faire de son expérience un message positif pour changer les comportements en Angola.

L'épidémie de VIH demeure un problème de santé publique en Angola. Il y aurait eu environ 28 000 nouvelles infections à VIH en 2012 dans le pays, contre 19 000 en 2001. Les jeunes, en particulier les jeunes femmes, sont les plus vulnérables au VIH. Au cours des dix dernières années, le nombre de jeunes vivant avec le VIH a augmenté de plus de 60 %, passant de 20 000 en 2001 à 33 000 en 2012. En 2012, le nombre de jeunes femmes vivant avec le VIH correspondait quasiment au double du nombre de jeunes hommes vivant avec le virus.

Quotes

La musique est une plate-forme puissante pour mobiliser les jeunes. Je suis ravi que des artistes d'exception comme C4 Pedro et Titica aient rejoint l'ONUSIDA pour faire avancer le changement. Je suis certain que leurs voix inciteront les jeunes Angolais à mener les efforts de prévention du VIH.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

C'est un honneur pour moi d'être Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA. Atteindre les jeunes avec ma musique et le bon message, telle est ma contribution pour réduire l'impact du sida en Angola.

C4 Pedro, Ambassadeur itinérant national

J'ai été battue et lapidée à cause de ce que je suis. J'ai beaucoup souffert de ces humiliations mais je suis prête à donner l'exemple et à aider à venir à bout de la stigmatisation et de la discrimination dans mon pays et au-delà.

Titica, Ambassadrice itinérante nationale

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La Jamaïque prend des mesures pour assurer la pérennité de sa riposte au VIH

07 octobre 2013

Une étude vient de montrer que les acquis durement gagnés dans la lutte contre l'épidémie de VIH en Jamaïque pourraient être menacés par des contraintes budgétaires nationales et l'augmentation des coûts du traitement anti-VIH dans le pays. Le gouvernement jamaïcain a réagi en prenant des mesures visant à renforcer la planification et l'efficacité de son programme national de lutte contre le sida.

« Depuis 2004, avec l'introduction du traitement antirétroviral, les décès dus au sida ont baissé en Jamaïque de 41 % et la transmission du VIH de la mère à l'enfant est passée de 25 % en 2004 à moins de 5 % en 2011 », a indiqué le Ministre de la Santé, Fenton Ferguson. « La Jamaïque est sur la voie du succès et nous n'avons pas le droit d'échouer ».

Avec l'appui de la Banque mondiale et de l'ONUSIDA, le pays a mené une étude phare sur la pérennité financière de sa riposte au sida. Selon les prévisions de cette étude, le coût annuel du programme de lutte contre le VIH de la Jamaïque pourrait doubler d'ici 2030. Elle indique également que la capacité du pays à accroître ses dépenses nationales en faveur de la lutte contre le VIH est limitée par le niveau élevé de sa dette publique : le pays est classé par la Banque mondiale comme un pays à revenu intermédiaire supérieur, mais l'île présente un ratio dette/PIB de 140 %. Les accords du pays avec des partenaires majeurs, notamment le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, la Banque mondiale et le gouvernement des États-Unis, doivent arriver à échéance au cours des deux prochaines années.

Depuis 2004, avec l'introduction du traitement antirétroviral, les décès dus au sida ont baissé en Jamaïque de 41 % et la transmission du VIH de la mère à l'enfant est passée de 25 % en 2004 à moins de 5 % en 2011. La Jamaïque est sur la voie du succès et nous n'avons pas le droit d'échouer

Fenton Ferguson, Ministre de la Santé jamaïcain

Selon le Dr Ferguson, le travail a déjà commencé. L'approche d'investissement de l'ONUSIDA a été utilisée afin d'élaborer des stratégies permettant à la riposte au VIH du pays de persister et de réussir.

Par exemple, la Jamaïque a recentré son plan stratégique national en mettant largement l'accent sur les besoins des populations les plus exposées au risque d'infection, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues. Elle a également annoncé la mise en place d'une autorité regroupant le Conseil du planning familial et certaines parties du programme de lutte anti-VIH afin de faire baisser les coûts administratifs. Le pays étudie également les possibilités à l'échelle régionale pour faire baisser les prix des médicaments antirétroviraux.

Le Dr Pierre Somse, Coordonnateur de l'ONUSIDA dans le pays, a félicité le Ministère de la Santé et le Ministère de la Planification et des Finances pour s'être attaqués conjointement aux questions de pérennité financière autour de la riposte au VIH. « Le VIH est traité comme une question de développement par le gouvernement jamaïcain dans le contexte de son plan de développement national pour 2030 », a expliqué le Dr Somse. « La riposte au VIH continue de bénéficier d'un niveau maximum d'engagement de la part de tous les partis politiques », a-t-il ajouté.

Pour l'exercice budgétaire 2013/2014, le gouvernement a augmenté la part de ses dépenses consacrées au VIH, mais pour faciliter la mise en œuvre des nouvelles stratégies, le Ministère de la Santé a appelé à « une baisse plus progressive de la part du financement international ».

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Le Président Dos Santos promet de redoubler d'efforts dans la riposte au VIH de l'Angola

07 octobre 2013

Le Président angolais José Eduardo dos Santos a déclaré que son pays était engagé pour mettre un terme aux nouvelles infections à VIH chez les enfants et améliorer l'accès au traitement anti-VIH. Il a fait part de cet engagement à l'occasion d'une rencontre avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, le 7 octobre à Luanda, capitale de l'Angola.  

Depuis 2002, année de la fin de la guerre civile qui a secoué le pays durant 27 ans, l'Angola a très vite évolué pour devenir l'une des économies qui connaissent la croissance la plus rapide au monde, et le gouvernement reconstruit progressivement les infrastructures publiques.

M. Sidibé a félicité le Président pour son leadership et son engagement dans la transformation pacifique et économique de l'Angola, et l'a invité à relever le double défi de veiller à ce que tous les bébés naissent sans le VIH et à ce que tous les Angolais vivant avec le VIH aient accès à un traitement antirétroviral vital.

L'Angola est l'un des rares pays d'Afrique où les nouvelles infections à VIH et les décès dus au sida ont augmenté ces dix dernières années. Les nouvelles infections à VIH sont passées de 19 000 en 2001 à 28 000 en 2012, soit une hausse de 47 %. Les décès dus au sida ont augmenté de 8 400 en 2001 à 13 000 en 2012. La couverture du traitement antirétroviral chez les adultes comme chez les enfants est également très faible en Angola. Seulement 15 % des enfants et 48 % des adultes éligibles à un traitement selon les directives 2010 de l'Organisation mondiale de la Santé y ont eu accès en 2012.

Quotes

Je suis un leader pragmatique et ce dont j'ai besoin, c'est d'un plan avec deux actions claires pour 2015 : veiller à ce qu'aucun bébé ne naisse avec le VIH et s'assurer que chaque Angolais vivant avec le VIH ait accès au traitement. L'Angola a encore une longue route à parcourir pour venir à bout de l'épidémie de VIH, mais nous allons la parcourir tous ensemble.

José Eduardo dos Santos, Président de l'Angola

L'Angola a parcouru un long chemin pour devenir l'une des économies enregistrant la croissance la plus rapide au monde. Sous le leadership solide du Président Dos Santos, ce pays peut s'appuyer sur ces acquis pour mettre un coup d'arrêt à l'épidémie de VIH et en inverser la tendance.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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