

Poignée de main entre Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et José Eduardo dos Santos, Président de l'Angola. Luanda, Angola, 7 octobre 2013.
Feature Story
Le Président Dos Santos promet de redoubler d'efforts dans la riposte au VIH de l'Angola
07 octobre 2013
07 octobre 2013 07 octobre 2013Le Président angolais José Eduardo dos Santos a déclaré que son pays était engagé pour mettre un terme aux nouvelles infections à VIH chez les enfants et améliorer l'accès au traitement anti-VIH. Il a fait part de cet engagement à l'occasion d'une rencontre avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, le 7 octobre à Luanda, capitale de l'Angola.
Depuis 2002, année de la fin de la guerre civile qui a secoué le pays durant 27 ans, l'Angola a très vite évolué pour devenir l'une des économies qui connaissent la croissance la plus rapide au monde, et le gouvernement reconstruit progressivement les infrastructures publiques.
M. Sidibé a félicité le Président pour son leadership et son engagement dans la transformation pacifique et économique de l'Angola, et l'a invité à relever le double défi de veiller à ce que tous les bébés naissent sans le VIH et à ce que tous les Angolais vivant avec le VIH aient accès à un traitement antirétroviral vital.
L'Angola est l'un des rares pays d'Afrique où les nouvelles infections à VIH et les décès dus au sida ont augmenté ces dix dernières années. Les nouvelles infections à VIH sont passées de 19 000 en 2001 à 28 000 en 2012, soit une hausse de 47 %. Les décès dus au sida ont augmenté de 8 400 en 2001 à 13 000 en 2012. La couverture du traitement antirétroviral chez les adultes comme chez les enfants est également très faible en Angola. Seulement 15 % des enfants et 48 % des adultes éligibles à un traitement selon les directives 2010 de l'Organisation mondiale de la Santé y ont eu accès en 2012.
Quotes
Je suis un leader pragmatique et ce dont j'ai besoin, c'est d'un plan avec deux actions claires pour 2015 : veiller à ce qu'aucun bébé ne naisse avec le VIH et s'assurer que chaque Angolais vivant avec le VIH ait accès au traitement. L'Angola a encore une longue route à parcourir pour venir à bout de l'épidémie de VIH, mais nous allons la parcourir tous ensemble.
L'Angola a parcouru un long chemin pour devenir l'une des économies enregistrant la croissance la plus rapide au monde. Sous le leadership solide du Président Dos Santos, ce pays peut s'appuyer sur ces acquis pour mettre un coup d'arrêt à l'épidémie de VIH et en inverser la tendance.
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Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, lors de son intervention à l'ouverture de la première conférence régionale africaine de la Fédération internationale de Gynécologie et d'Obstétrique (FIGO). Addis Abeba, Éthiopie, 2 octobre 2013. Photo : ONUSIDA
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Les professionnels de la santé des femmes au cœur de la réduction de la mortalité maternelle et infantile en Afrique
05 octobre 2013
05 octobre 2013 05 octobre 2013Des obstétriciens et des gynécologues, des ministres, des spécialistes de la santé publique et des organisations de la société civile se sont réunis à Addis Abeba, en Éthiopie, du 2 au 5 octobre à l'occasion de la première conférence régionale africaine de la Fédération internationale de Gynécologie et d'Obstétrique (FIGO), afin de débattre des moyens d'améliorer la santé maternelle et infantile en Afrique.
Dans son discours d'ouverture, le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, a mis en avant le lien entre VIH et santé maternelle et infantile. Il a appelé les communautés de professionnels de santé intervenant sur la santé des femmes et le VIH à travailler ensemble pour élargir l'accès à des services de santé vitaux afin d'atteindre les personnes les plus en marge de la société. Il a également souligné la nécessité de défendre les droits sexuels et reproductifs des femmes vivant avec le VIH.
En Afrique subsaharienne, les femmes sont plus susceptibles de vivre avec le VIH que les hommes, et représentent 58 % des 22,1 millions d'adultes qui vivaient avec le VIH dans cette région en 2012. Les jeunes femmes sont particulièrement exposées au risque d'infection à VIH : en Afrique subsaharienne, près de 28 % de toutes les nouvelles infections à VIH chez les adultes touchent des femmes jeunes âgées de 15 à 24 ans. Le VIH constitue aussi l'une des principales causes de décès chez les femmes en âge de procréer et a un impact majeur sur la santé et la mortalité des enfants, notamment en raison de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
Le Dr Loures a félicité la FIGO pour son travail visionnaire et courageux sur les droits sexuels et reproductifs des femmes. Il a également insisté sur l'engagement de l'ONUSIDA à renforcer sa collaboration avec la FIGO pour accroître la visibilité politique et impliquer les réseaux de femmes dans les questions relatives au VIH et aux droits sexuels et reproductifs afin de réduire la mortalité maternelle et infantile liée au sida.
Quotes
Les droits humains doivent être au cœur de nos pratiques car tout le monde a le droit de vivre. Notre premier engagement en tant que médecins est de sauver des vies.
La FIGO se réjouit de la collaboration active avec l'ONUSIDA pour garantir la protection des droits des femmes vivant avec le VIH au regard de leur accès aux services qui les concernent dans le domaine de la santé.
L'Éthiopie a accompli d'excellents progrès dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement concernant la santé maternelle et infantile et nous remercions nos partenaires pour leur aide, notamment la FIGO et l'ONUSIDA.
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- Site web de la conférence (en anglais)


Poignée de main entre S.E. Kostyantyn Hryshchenko, Vice-Premier ministre ukrainien, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. Genève, 2 octobre 2013. Photo : ONUSIDA

Morten Ussing, Responsable gouvernance et affaires multilatérales, ONUSIDA ; S.E. Kostyantyn Hryshchenko, Vice-Premier ministre ukrainien ; Lena Andrienko, Attachée de la Mission permanente de l'Ukraine à Genève ; Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA ; et S.E. Mykola Maimeskul, Ambassadeur et Représentant permanent de l'Ukraine à Genève. Genève, 2 octobre 2013. Photo : ONUSIDA
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L'ONUSIDA accueille le Vice-Premier ministre ukrainien pour une visite officielle au siège de l'organisation à Genève
03 octobre 2013
03 octobre 2013 03 octobre 2013Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a accueilli le Vice-Premier ministre ukrainien, Kostyantyn Hryshchenko, au siège de l'ONUSIDA à Genève. À l'occasion de cette rencontre bilatérale, ils ont passé en revue les impressionnants progrès accomplis par l'Ukraine dans sa riposte nationale au sida.
L'an dernier, le pays a quasiment doublé le nombre de personnes ayant accès au traitement anti-VIH, atteignant désormais plus de 40 000 personnes. Le Vice-Premier ministre Hryshchenko a adressé ses remerciements à l'ONUSIDA, au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et aux fondations nationales pour leur soutien dans la riposte au VIH en Ukraine et exprimé l'espoir que l'Ukraine connaisse de nouvelles avancées dans le cadre du tout nouveau Programme national de lutte contre le sida pour la période 2014-2018.
Le Vice-Premier ministre a également renouvelé l'invitation de son gouvernement à M. Sidibé pour sa première visite officielle du 22 au 24 octobre 2013.
En octobre 2012, une délégation de haut niveau du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA (CCP) s'était rendue en Ukraine pour constater par elle-même les accomplissements dans la riposte nationale au sida. L'Ukraine rejoindra le CCP en tant que nouveau membre pour un mandat de trois ans de 2014 à 2016.
Quotes
Nous sommes engagés à travailler avec l'ONUSIDA pour changer les comportements sociaux autour du VIH en Ukraine, afin de réduire la stigmatisation, renforcer la prévention du VIH et assurer l'accès à des services vitaux.
Le nouveau Programme national de lutte contre le sida 2014-2018 de l'Ukraine peut servir de modèle de mobilisation nationale et de résultats concrets pour d'autres pays d'Europe de l'Est et de la Communauté des États indépendants.
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Le Président du Sud-Soudan s'engage à renforcer la riposte au VIH dans son pays
02 octobre 2013
02 octobre 2013 02 octobre 2013
Poignée de main entre Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, et le Président du Sud-Soudan, Salva Kiir Mayardit. Photo reproduite avec l'aimable autorisation de la Présidence sud-soudanaise.
Salva Kiir Mayardit, Président du Sud-Soudan, a réaffirmé son engagement en faveur de l'élargissement des programmes de lutte contre le VIH dans son pays. Lors d'une rencontre avec le Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, Luiz Loures, à Djouba, capitale du Sud-Soudan, le Président Kiir a déclaré : « Nous avons gagné la lutte pour l'indépendance du Sud-Soudan. Nous gagnerons aussi la guerre contre le VIH. J'en ai fait ma priorité. Je veux que mon peuple soit protégé, quel que soit le prix à payer. »
Le Sud-Soudan a obtenu son indépendance du Soudan en 2011 à l'issue d'une guerre civile qui a duré 30 ans et coûté la vie à plus de 2,5 millions de personnes. Le pays se trouve désormais dans une période de transition délicate, de la guerre à la paix et au développement.
Ces deux dernières années, en collaboration avec ses partenaires de développement, le Sud-Soudan a travaillé dur pour mettre en place des institutions dans tous les secteurs et bâtir des infrastructures pour fournir les services publics de base, notamment l'éducation et les soins de santé.
« Ces efforts témoignent de la résilience de la population sud-soudanaise et sont un signe clair du désir de créer un État indépendant et viable », a déclaré le Dr Loures en félicitant le gouvernement pour son engagement à créer une nation productive et saine.
Nous avons gagné la lutte pour l'indépendance du Sud-Soudan. Nous gagnerons aussi la guerre contre le VIH. J'en ai fait ma priorité. Je veux que mon peuple soit protégé, quel que soit le prix à payer
Salva Kiir Mayardit, Président du Sud-Soudan
Des efforts sont particulièrement nécessaires dans l'intensification de la riposte au VIH dans le pays. En 2012, le nombre de personnes vivant avec le VIH était estimé à 150 000 au Sud-Soudan, avec seulement 9 % des personnes éligibles à un traitement selon les directives 2010 de l'Organisation mondiale de la Santé ayant eu accès à un traitement antirétroviral vital. Seulement 13 % des femmes enceintes vivant avec le VIH ont eu accès à des services de prévention de la transmission du virus à leur enfant et les décès dus au sida ont quasiment doublé depuis 2001, passant de 6 900 à 13 000 en 2012.
La population du Sud-Soudan est majoritairement composée de jeunes. Selon la Banque mondiale, 51 % de la population du pays a moins de 18 ans et 72 % moins de 30 ans. Le Président Kiir a admis l'obligation de créer des services anti-VIH répondant aux besoins des jeunes : « S'ils restent vulnérables, il n'y a pas d'avenir pour le pays », a-t-il expliqué.

Le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, en compagnie des soldats de la mission de maintien de la paix des Nations Unies au Sud-Soudan au camp de Bangladeshi, base de l'ONU de Tomping, le 30 septembre 2013.
Photo : ONUSIDA
Le Dr Loures a mis en avant la nécessité d'engager fermement les forces armées dans la riposte au VIH. L'armée sud-soudanaise a été en première ligne de la riposte nationale au sida, en mettant en place un secrétariat en charge du VIH en 2006.
Le Dr Loures s'est également adressé aux troupes des missions de maintien de la paix des Nations Unies au Sud-Soudan. Il a insisté sur la responsabilité qui incombe à ces militaires dans la prévention des violences sexistes et de l'exploitation sexuelle dans leurs zones d'intervention : deux facteurs clés qui exacerbent la propagation du VIH en période de conflit et au lendemain de conflits, comme l'indique le Conseil de sécurité des Nations Unies dans la Résolution 1983.
À l'occasion de sa visite, le Dr Loures a rencontré des ministres, des représentants du Secrétaire général des Nations Unies et des partenaires de développement pour faire le bilan de la riposte au sida dans le dernier-né des pays du monde. Les discussions ont porté en particulier sur la sécurité, le maintien de la paix et le VIH dans une zone qui sort tout juste d'une période de conflit.
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Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Sergueï N. Lebedev, Président du Comité exécutif de la Communauté des États indépendants, lors de leur poignée de main après la signature du protocole d'accord. Genève, 30 septembre 2013. Photo : ONUSIDA

De gauche à droite : Jean-Elie Malkin, Directeur de l'Équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Sergueï N. Lebedev, Président du Comité exécutif de la Communauté des États indépendants, et Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance. Genève, 30 septembre 2013. Photo : ONUSIDA
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Renouveler la coopération pour intensifier la riposte au VIH en Europe de l'Est et en Asie centrale
01 octobre 2013
01 octobre 2013 01 octobre 2013L'ONUSIDA et le Comité exécutif de la Communauté des États indépendants (CEI) ont signé un protocole d'accord le 30 septembre, au siège de l'ONUSIDA à Genève. Cet accord vise à intensifier la riposte au sida dans les pays de la CEI en Europe de l'Est et en Asie centrale, où l'épidémie de VIH continue de progresser.
Signé par le Président du Comité exécutif de la CEI, Sergueï Lebedev, et par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, le protocole d'accord va permettre d'étendre la collaboration entre les parties. Cette collaboration avait été initiée pour la première fois en 2011, lorsque le Conseil des Chefs d'États avait approuvé le premier « Programme de mesures urgentes pour la lutte contre le sida », mis en œuvre à travers le Plan d'action pour le renforcement de la coopération dans le domaine du développement pour atteindre l'Objectif du Millénaire pour le développement n° 6 en Europe de l'Est et en Asie centrale (12 octobre 2011).
Les principaux domaines de coopération de ce protocole sont les suivants :
- renforcer la coopération entre les gouvernements et les organisations de la société civile pour élargir l'accès aux services anti-VIH pour les personnes vivant avec le VIH ;
- échanger les meilleures pratiques pour la résolution des problèmes dans la riposte au sida ;
- favoriser l'implication des États membres de la CEI dans les activités internationales sur le sida ;
- et renforcer la coopération pour accomplir l'Objectif du Millénaire pour le développement n° 6 (enrayer la propagation du VIH et inverser la tendance d'ici 2015) en Europe de l'Est et en Asie centrale.
Ont assisté à la cérémonie des représentants des missions diplomatiques des pays de la CEI à Genève, notamment les ambassadeurs de la Biélorussie et du Turkménistan, ainsi que des hauts responsables de l'ONUSIDA à Genève et l'Équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions basée à Moscou.
Créée en 1991, la CEI encourage la coopération dans les domaines politique, économique, environnemental, humanitaire, culturel, etc. entre ses États membres. Elle se compose de 11 pays : République d'Arménie, République d'Azerbaïdjan, République de Biélorussie, République du Kazakhstan, République du Kirghizistan, République de Moldavie, Fédération de Russie, République du Tadjikistan, Turkménistan, Ukraine et République d'Ouzbékistan.
Quotes
Nous utiliserons ce protocole d'accord comme un outil de base pour promouvoir des résultats concrets entre l'ONUSIDA, le Secrétariat de la CEI et ses États membres afin de lutter contre le VIH, qui progresse dans la région de la CEI.
Le VIH est un virus mais l'épidémie de sida est une épidémie sociale et politique qui exige un leadership politique et un engagement pour rendre les progrès possibles. L'ONUSIDA est fier de travailler avec mon ami Sergueï Lebedev et la CEI pour transformer cet accord en résultats concrets pour les pays de la CEI confrontés à une épidémie de VIH croissante.
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Barbara Martinez, membre du Réseau des jeunes vivant avec le VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes, lors de son intervention à l'ouverture de l'événement spécial organisé par le Président de l'Assemblée générale et intitulé « Vers la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ». 25 septembre 2013, Nations Unies, New York. Photo : Nations Unies/Rick Bajornas
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Une jeune femme vivant avec le VIH appelle la communauté internationale à ne pas baisser la garde face au VIH
23 septembre 2013
23 septembre 2013 23 septembre 2013Barbara Martinez, une jeune militante équatorienne vivant avec le VIH, a appelé la communauté internationale à ne pas baisser la garde face au VIH lors de son intervention à l'occasion de l'événement spécial sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), organisé dans le cadre de la 68e Assemblée générale des Nations Unies. Cet événement avait pour but de passer en revue les progrès accomplis sur les OMD et de discuter de la transition vers le cadre de développement après 2015.
Mme Martinez a insisté sur le fait qu'une action intégrée et concertée était nécessaire pour atteindre les OMD et a appelé la communauté internationale, la société civile et les personnes vivant avec le VIH à rester vigilantes quant à l'accomplissement des objectifs fixés initialement dans la Déclaration du Millénaire. Elle a également invité les responsables internationaux à veiller à ce que le VIH demeure une priorité pour le monde dans l'agenda après 2015.
Selon Mme Martinez, les OMD ont permis aux pays de connaître des avancées majeures dans leur riposte au VIH. Elle a poursuivi en soulignant que les efforts entrepris pour parvenir à ces objectifs avaient grandement contribué à une réduction importante du nombre d'enfants nés avec le VIH et à une augmentation spectaculaire du nombre de personnes ayant accès au traitement contre le virus.
Unique intervenante représentant la société civile, Mme Martinez était présente en sa qualité de membre du Réseau des jeunes vivant avec le VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes (Y+LAC). Environ 210 000 jeunes gens vivent actuellement avec le VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes, avec 34 000 nouvelles infections chez les jeunes en 2012.
Quotes
Lorsque nous investissons dans la lutte contre le VIH, nous investissons également dans le développement durable, qui inclut l'éradication de la pauvreté, la bonne gouvernance, l'inclusion sociale et l'égalité entre les sexes.
Liens externes
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- Voir la vidéo de l’ouverture de l'événement spécial (en anglais)

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Le Secrétaire d'État américain John Kerry dévoile un nouveau modèle pour l'engagement du PEPFAR
27 septembre 2013
27 septembre 2013 27 septembre 2013
De gauche à droite : l'Ambassadeur Eric Goosby, Coordonnateur pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, Paul Kagame, Président du Rwanda, John Kerry, Secrétaire d'État américain, Hifikepunye Pohamba, Président de la Namibie, et Ebrahim Rasool, Ambassadeur d'Afrique du Sud aux États-Unis.
Photo : PEPFAR
Le Secrétaire d'État John Kerry a dévoilé le plan des États-Unis pour la conclusion de Partenariats pour la santé nationale, un nouveau modèle de travail collaboratif, avec la Namibie, le Rwanda et l'Afrique du Sud. M. Kerry a fait cette annonce à l'occasion d'une réunion de haut niveau qu'il organisait en marge de la 68e Assemblée générale des Nations Unies.
Cette nouvelle initiative est destinée à renforcer la collaboration avec des gouvernements partenaires de pays sélectionnés en vue d'une responsabilisation accrue, d'une responsabilité mutuelle et d'une durabilité à long terme.
« Les Partenariats pour la santé nationale portent sur la responsabilité partagée, la responsabilisation commune, la transparence budgétaire et un engagement en faveur d'un investissement fondé de manière stratégique sur ce que nous avons appris à partir d'une collecte et d'une analyse des données renforcées », a expliqué M. Kerry. « L'Afrique du Sud, le Rwanda et la Namibie sont tous en première ligne dans ces efforts ».
Étaient présents à cette réunion les Présidents namibien et rwandais, l'Ambassadeur sud-africain aux États-Unis et des responsables internationaux de la santé, notamment le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé.
« Organiser cette réunion avec des chefs d'État africains et des partenaires clés au moment de l'Assemblée générale des Nations Unies est un signal fort du leadership permanent et de l'appui constant du gouvernement américain dans la riposte mondiale au sida », a déclaré M. Sidibé. Il a également mis en avant l'engagement continu de l'ONUSIDA à fournir les informations et l'appui stratégiques nécessaires pour des approches d'investissement qui permettront d'assurer le succès des nouveaux partenariats.
À l'occasion de cette table ronde, le Secrétaire d'État a également annoncé que les États-Unis accueilleront la prochaine conférence pour la reconstitution des ressources du Fonds mondial à Washington, DC en décembre 2013. M. Kerry a souligné l'engagement affirmé des autres donateurs en faveur d'une reconstitution réussie des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Plus tôt cette année, l'Allemagne, les pays scandinaves, la France et le Royaume-Uni avaient déjà annoncé d'importantes contributions au Fonds mondial pour la période 2014-2016 afin d'aider les pays dans leur riposte au VIH, à la tuberculose et au paludisme.
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L'heure est venue d'accélérer les efforts pour atteindre les OMD liés à la santé
23 septembre 2013
23 septembre 2013 23 septembre 2013À l'occasion de la 68e Assemblée générale des Nations Unies qui a débuté à New York le 24 septembre, l'OMS, le FNUAP, l'ONUSIDA, l'UNICEF et l'Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le financement des OMD liés à la santé et pour le paludisme ont publié une déclaration conjointe appelant à un dernier effort pour atteindre les OMD liés à la santé et poser les fondements du monde après 2015.
Selon cette déclaration : « il est temps maintenant de nous appuyer sur notre remarquable réussite et de veiller à ce que nous atteignions effectivement les OMD liés à la santé durant le temps qui nous reste pour y parvenir ».
Declarations
Declarations
- Lire la déclaration conjointe (en anglais)
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Imaginer un nouveau message sur le sida pour l'agenda après 2015
23 septembre 2013
23 septembre 2013 23 septembre 2013
SAR la Princesse Mette-Marit de Norvège (au centre) et Pablo Aguilera, Directeur du HIV Young Leaders Fund, participant au dialogue interactif avec les principaux leaders émergents dans le domaine du numérique solidaire, sur le thème Imaginer un nouveau message sur le sida pour le monde après 2015 : quel rôle le secteur du numérique solidaire peut-il jouer ?
Photo : ONUSIDA
Des bloggeurs, des experts du VIH et de nouveaux leaders du numérique solidaire venus du monde entier se sont rencontrés à New York afin d'évoquer la manière dont les nouvelles technologies pouvaient être utilisées pour riposter efficacement au VIH et imaginer un nouveau message autour du sida pour le monde après 2015.
Les discussions ont eu lieu lors d'une session organisée à l'occasion du Mashable Social Good Summit, en marge de la 68e session de l'Assemblée générale des Nations Unies. Le but de ce sommet est de réunir des responsables du monde entier pour parler d'une idée : utiliser le pouvoir de la pensée innovante et des nouvelles technologies pour résoudre les plus grands problèmes du monde. Cette année, les principaux débats ont porté sur la recherche de solutions novatrices pour le monde d'après 2015, lorsque les Objectifs du Millénaire pour le développement seront parvenus à leur terme.
Intervenant lors de cet événement, Son Altesse Royale la Princesse Mette-Marit de Norvège, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, a souligné l'importance de conserver la question du sida dans le cadre de développement après 2015 et appelé les États membres à veiller à ce que les jeunes aient leur place à la table des discussions.
« Il nous faut un nouveau message sur le sida. Un message porteur d'espoir qui incite à l'action », a déclaré la Princesse. « Les jeunes demandent à jouer un rôle pour façonner et changer ce monde qui sera le leur », a-t-elle ajouté.
Les participants ont identifié les réseaux sociaux comme un outil de premier plan pour communiquer sur les réalités de la jeunesse vivant avec le VIH. Sensibiliser les jeunes sur la manière dont leurs pairs vivent avec le virus pourrait permettre de créer un nouveau dialogue social : un dialogue qui combat les tabous et lutte contre la stigmatisation et la discrimination.
« En tant que jeune vivant avec le VIH, je peux vous dire que la situation est très différente aujourd'hui de ce qu'elle était il y a 15 ou 20 ans », explique Pablo Aguilera, Directeur du HIV Young Leaders Fund. « Nous devons imaginer un nouveau message incontestable sur le sida, fondé sur les réalités d'aujourd'hui, afin d'engager les personnes à agir pour mettre un terme à l'épidémie ».
Cependant, selon les participants, toute initiative sur le VIH relayée par les réseaux sociaux doit tenir compte de la fracture numérique. Ils insistent sur le fait que toutes les initiatives doivent veiller à ce que les outils en ligne soient employés pour des actions sur le terrain.
L'un de ces projets, baptisé ACT 2015, réunit des organisations de jeunes et l'ONUSIDA, avec l'appui de SAR la Princesse de Norvège, dans le but de catalyser l'action sociale afin d'inspirer une nouvelle vague de militantisme en faveur de la riposte au sida.
ACT 2015 encouragera de jeunes militants à héberger en ligne et à organiser sur le terrain des forums au sein de leurs communautés locales afin de se mettre d'accord pour défendre un nouveau cadre de progrès qui traite des vrais besoins des jeunes en matière de VIH et de santé sexuelle et reproductive. Les forums ouverts seront organisés au courant du mois de novembre 2013.
Liens externes
Liens externes
- Mashable Social Good Summit (en anglais)

Press Release
L’ONUSIDA annonce une contraction de 52 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants et une réduction combinée de 33 % chez les adultes et les enfants depuis 2001
23 septembre 2013 23 septembre 2013Le monde se rapproche de l’objectif 6 des objectifs du Millénaire pour le développement : l’épidémie de sida a été stoppée et son cours s’est inversé – la course est engagée en direction de l’accès universel au traitement contre le VIH.
GENÈVE, 23 septembre 2013 – Alors que les dirigeants mondiaux s’apprêtent à se réunir à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies pour examiner les progrès réalisés en direction des objectifs du Millénaire pour le développement, un nouveau rapport du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) révèle une accélération considérable en direction de la réalisation des objectifs mondiaux de lutte contre le VIH fixés pour 2015.
Pour 2012, on estime à 2,3 millions le nombre de nouvelles infections à VIH chez les adultes et les enfants, soit 33 % de moins qu’en 2001. Chez les enfants, les nouvelles infections ont été réduites de 260 000, soit 52 % de moins qu’en 2001. Les décès liés au sida ont aussi diminué de 30 % depuis leur pic de 2005 grâce à un élargissement de l’accès au traitement antirétroviral.
À la fin 2012, quelque 9,7 millions de personnes des pays à revenu faible ou intermédiaire avaient accès au traitement antirétroviral, soit une augmentation de près de 20 % en une seule année. En 2011, les États membres de l’ONU ont approuvé l’objectif pour 2015 de fournir un traitement contre le VIH à 15 millions de personnes. Cependant, alors que les pays élargissent et intensifient leur couverture du traitement et que de nouvelles données concrètes mettent en évidence l’intérêt préventif du traitement antirétroviral, l’Organisation mondiale de la Santé a édicté de nouvelles directives pour le traitement du VIH, ce qui a augmenté de plus de 10 millions le nombre de personnes dont on estime qu’elles ont besoin du traitement.
« Non seulement nous faut-il atteindre l’objectif fixé pour 2015 de mettre 15 millions de personnes sous traitement contre le VIH, mais nous devons aussi aller plus loin et avoir la vision et la volonté de nous assurer qu’il y a pas de laissés pour compte » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.
Des progrès significatifs ont aussi été enregistrés au niveau de la réponse aux besoins des patients tuberculeux vivant avec le VIH, et les décès liés à la tuberculose des personnes infectées par le virus ont diminué de 36 % depuis 2004.
Malgré une stabilisation des financements des donateurs pour la lutte contre le VIH – lesquels restent autour de leurs niveaux de 2008, les dépenses nationales consacrées à la riposte au sida ont augmenté et représentent 53 % des ressources mondiales allouées pour combattre le virus en 2012. Pour cette même année, les ressources disponibles totales ont été estimées à US$ 18,9 milliards, montant insuffisant de quelque US$ 3-5 milliards par rapport aux besoins annuels de US$ 22-24 milliards estimés d’ici à 2015.
Outre la présentation des nouvelles estimations mondiales sur le VIH, le Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2013 de l’ONUSIDA examine les progrès enregistrés vis-à-vis de 10 objectifs spécifiques fixés par les États membres de l’ONU dans la Déclaration politique sur le VIH et le sida des Nations Unies de 2011.
Le rapport révèle que les progrès tardent à garantir le respect des droits humains, à faciliter l’accès des personnes les plus exposées au risque d’infection aux services de prise en charge du VIH, en particulier celles qui consomment des drogues, et à prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles – facteur clé de vulnérabilité au VIH. L’inégalité entre les sexes, les lois punitives et les mesures discriminatoires entravent toujours les ripostes nationales au VIH, et des efforts concertés sont nécessaires pour s’attaquer aux obstacles persistants à une mise à grande échelle des services de prise en charge du VIH pour les personnes qui en ont le plus besoin.
Le Rapport sur l’épidémie mondiale de sida 2013 de l’ONUSIDA est disponible en ligne à l’adresse unaids.org
Contact
ONUSIDA GenèveSophie Barton-Knott
tel. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org
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