
Feature Story
Une brochure de l'UNESCO qui milite en faveur du renforcement des liens entre éducation, sexe et VIH
18 janvier 2013
18 janvier 2013 18 janvier 2013
La pauvreté et l'inégalité entre les sexes, ajoutées à l'absence d'accès à l'éducation, accroissent la vulnérabilité à l'infection à VIH. C'est là l'un des principaux messages de la brochure intitulée Égalité des sexes, VIH et éducation, récemment publiée par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
Cette nouvelle publication souligne le caractère fondamental du traitement de ces questions pour l'accomplissement des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et des autres engagements internationaux en matière d'éducation, de droits de l'homme, d'égalité et de justice sociale. Entrant dans le cadre d'une série de l'UNESCO sur les bonnes politiques et les bonnes pratiques dans le domaine du VIH et de l'éducation à la santé, cette brochure comprend des documents de travail qui étudient les liens entre sexe, VIH et éducation.
Les conclusions révèlent qu'à ce jour, des efforts ont été mis en œuvre en parallèle à grande échelle pour faire avancer les questions liées à l'éducation, au sexe et au VIH. Toutefois, tout le monde s'accorde de plus en plus à dire que ces questions ne peuvent pas être abordées de façon isolée. Selon la brochure, il est nécessaire de trouver des moyens de veiller à ce que les politiques et les programmes concernant l'égalité des sexes, le VIH et l'éducation se renforcent mutuellement afin de maximiser leur impact.
En traitant des sujets tels que l'égalité des sexes, la pauvreté, le rôle de l'éducation, l'engagement entre le système éducatif et la communauté dans son ensemble et le leadership des jeunes, la brochure vise à mettre en avant les expériences, les approches novatrices et les leçons tirées d'actions passées dans le but d'éclairer l'élaboration des futurs programmes et politiques.
Les obstacles à l'éducation des filles
Les inégalités entre les sexes sont profondément ancrées dans les attitudes et les comportements, et le point de vue selon lequel « la seule vocation d'une fille est de se marier » est revenu très souvent parmi les pères interrogés dans le cadre de l'enquête de base. La brochure reprend les paroles d'une jeune fille de 13 ans qui observe que « d'après nos pères, aller à l'école est un privilège, pas un droit ».
Les disparités par rapport aux filles tendent à être plus extrêmes et persistantes que par rapport aux garçons. À titre d'exemple, plus de 60 % des adolescentes sont déscolarisées dans des pays tels que la République centrafricaine, Djibouti, l'Érythrée, la Guinée, le Pakistan et la Tanzanie, tandis qu'au Sénégal et au Niger, ce chiffre dépasse les 70 %.
Selon la brochure, il sera possible d'avoir un impact sur l'égalité entre les sexes et le VIH si des mesures d'urgence sont prises afin de réduire les inégalités existantes en termes de richesses et d'éducation. L'éducation a un rôle clé à jouer dans la lutte contre certains schémas transmis de génération en génération. Les programmes destinés à combattre les obstacles directs à l'accès à la scolarisation, dont le plus répandu est la pauvreté, peuvent avoir un effet immédiat et bénéfique sur l'accès à l'éducation. La brochure conclut que ces actions auront un impact favorable sur la promotion d'une santé sexuelle positive et la prévention des infections à VIH pour tous les jeunes gens.
Liens externes
Liens externes
Publications
Publications
- Égalité des sexes, VIH et éducation (en anglais)
Related

Feature Story
Michael Ballack, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, constate par lui-même l'impact du sida en Afrique du Sud
21 janvier 2013
21 janvier 2013 21 janvier 2013
Le footballeur Michael Ballack, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, lors de sa visite dans les locaux de l'initiative Health4Men.
Photo : ONUSIDA/M.Safodien
En sa qualité d'Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, la star allemande du football Michael Ballack a mené une mission de 3 jours à Johannesburg, en Afrique du Sud, où il s'est informé sur l'impact du VIH sur les communautés locales et a usé de son aura de star pour sensibiliser le public à l'épidémie.
Le 18 janvier, premier jour de sa visite, il a rencontré des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), une population très exposée au risque d'infection à VIH, dans le cadre d'une prise de contact avec l'initiative Health4Men à la clinique Yeoville de Johannesburg. Ce programme innovant fournit des services de santé sexuelle gratuits aux HSH, qui sont souvent confrontés à la stigmatisation et à la discrimination, ainsi qu'à une absence de services adaptés à leurs besoins. M. Ballack a passé le programme en revue, s'est entretenu avec des professionnels de santé et a fait connaissance avec des HSH.
« Je pense qu'il est très important que nous accordions de l'attention au VIH, car c'est l'affaire de tous », a déclaré M. Ballack.
« Je suis très reconnaissant et très heureux de voir quelqu'un comme Michael Ballack, qui est une immense célébrité, venir ici rencontrer des personnes vivant avec le VIH », a indiqué l'un des clients de Health4Men.
J'ai vraiment appris énormément de choses au cours de ce voyage et je suis impatient de poursuivre mon travail avec l'ONUSIDA pour faire cesser la propagation du VIH
Michael Ballack, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA et star du football
« Il est quasiment impossible de parler ouvertement des questions sexuelles qui touchent les HSH en Afrique du Sud. C'est pourquoi il est important que ces types de services soient intégrés dans les services de santé généraux assurés dans tout le pays », a expliqué Glenn de Swardt, Responsable du programme sur le site Health4Men.
Le projet Grassroot Soccer à Soweto était au programme de la deuxième journée de visite de M. Ballack. En compagnie de Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, il a passé du temps avec les participants au programme. Grassroot Soccer se sert du football pour apporter des compétences psychosociales fondamentales aux jeunes.
« Michael Ballack a fait tant de choses pour la sensibilisation au sida et l'ONUSIDA a bien de la chance de le voir mettre son temps, son énergie et son nom au service de la lutte contre le VIH », a déclaré M. Sidibé.

Le footballeur Michael Ballack, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, a transmis des compétences psychosociales fondamentales aux jeunes lors de sa visite du projet Grassroot Soccer.
Photo : ONUSIDA/M.Safodien
M. Ballack a également assisté à l'ouverture de l'édition 2013 de la Coupe d'Afrique des Nations Orange, l'un des tournois de football les plus prestigieux du continent. À cette occasion, M. Ballack a rencontré le Président sud-africain Jacob Zuma, ainsi que d'autres chefs d'État africains présents pour cet événement. Lors de l'ouverture du tournoi, l'ONUSIDA a lancé sa campagne de sensibilisation au VIH baptisée « Protect the Goal ».
L'Afrique du Sud est victime de la plus importante épidémie de VIH du monde, avec un nombre de personnes vivant avec le VIH estimé à 5,6 millions de personnes. Ces dernières années, le pays a accompli des progrès remarquables pour renverser le cours de l'épidémie de sida. Aujourd'hui, l'Afrique du Sud applique le programme de traitement du VIH le plus étendu au monde, avec 1,9 million de personnes vivant avec le VIH bénéficiant d'un traitement antirétroviral.
« J'ai vraiment appris énormément de choses au cours de ce voyage et je suis impatient de poursuivre mon travail avec l'ONUSIDA pour faire cesser la propagation du VIH », a fait savoir M. Ballack.
Le champion de football est Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA depuis 2006 et consacre son temps et ses efforts à la diffusion de messages de prévention du VIH dans les médias.


Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé et le Président de la CAF Issa Hayatou lors de la signature du protocole d'accord à Johannesburg, en Afrique du Sud, le 19 janvier 2013.
Feature Story
L'ONUSIDA et la Confédération Africaine de Football signent un protocole d'accord pour faire avancer la prévention du VIH
19 janvier 2013
19 janvier 2013 19 janvier 2013L'ONUSIDA et la Confédération Africaine de Football (CAF) renforcent leur partenariat en concluant un protocole d'accord. Le 19 janvier à Johannesburg, en Afrique du Sud, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé et le Président de la CAF Issa Hayatou ont signé ce protocole d'accord, qui vise à s'appuyer sur la popularité du football pour faire avancer la prévention du VIH.
Cet accord a vu le jour en marge de l'édition 2013 de la Coupe d'Afrique des Nations Orange, qui s'est également ouverte le 19 janvier, et cible une initiative commune baptisée « Protect the Goal ». Cette campagne a pour objectif de favoriser l'accès au traitement du VIH et de sensibiliser le public sur le VIH et la prévention, notamment chez les jeunes, qui sont la clé de voûte de la lutte pour stopper l'épidémie.
Quotes
Le partenariat avec la CAF est une occasion sans précédent de transformer la société à travers le sport. La nouvelle génération doit prendre la tête de la révolution en matière de prévention. Dans le monde, près de 7 000 personnes sont encore infectées par le VIH chaque jour ; d'ici la fin de ce tournoi, 160 000 personnes auront été infectées. Cette situation est inacceptable.
Grâce à cette campagne, l'ONUSIDA et la CAF vont diffuser des messages vitaux sur le VIH à des millions de sportifs et de fans sur tout le continent et au-delà.
Related


Michael Ballack, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA et joueur de football, participe à une intervention de Grassroot Soccer au Centre d'entraînement de football à Soweto, en Afrique du Sud.
Feature Story
Michael Ballack, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA, s'associe aux jeunes pour soutenir la prévention du VIH
19 janvier 2013
19 janvier 2013 19 janvier 2013Michael Ballack, Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA et star du football, a pu constater à quel point le foot transforme les vies en Afrique du Sud. Le 19 janvier, il a visité le programme du Grassroot Soccer à Soweto, en Afrique du Sud, et a assisté à une séance d'entraînement de Skillz Street à laquelle ont participé environ 50 garçons et filles. Grassroot Soccer utilise le football pour éduquer, inspirer et mobiliser les communautés dans le but de stopper la propagation du VIH.
M. Ballack a été rejoint par Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, au cours de sa visite du programme. M. Ballack participe à une mission d'étude de 3 jours en Afrique du Sud, où il découvre l'impact exact du VIH sur la vie des personnes concernées.
Quotes
En tant que joueur de football, je connais le pouvoir du football en matière d'éducation. En tant que père, je connais l'énergie et le dynamisme incroyables de la jeunesse. Aujourd'hui, je constate que, lorsque le football et les jeunes s'associent, ils forment une équipe gagnante contre le VIH.
Je suis impressionné par le fait que Michael prenne le temps de se déplacer jusqu'ici, en plein cœur de l'épidémie du sida, et découvre par lui-même le courage et l'engagement des personnes qui œuvrent pour stopper la propagation du VIH. Grâce à son statut de super star du football, il est un militant incontestable pour la prévention du VIH. Il aide à transformer les jeunes en moteurs du changement.


Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a rencontré Jacob Zuma, Président de l'Afrique du Sud, le 18 janvier à la résidence officielle du Président à Pretoria.
Photo : ONUSIDA/Eugene Arries

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a rencontré Jacob Zuma, Président de l'Afrique du Sud, le 18 janvier à la résidence officielle du Président à Pretoria.
Photo : ONUSIDA/Eugene Arries
Feature Story
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA félicite Jacob Zuma, Président de l'Afrique du Sud, pour les progrès remarquables accomplis dans la riposte au sida
18 janvier 2013
18 janvier 2013 18 janvier 2013Jacob Zuma, Président de l'Afrique du Sud, a rencontré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, à la résidence officielle du Président à Pretoria le 18 janvier. M. Sidibé a félicité le Président Zuma pour les réalisations au sein de son pays en matière de riposte au sida ces dernières années et a réaffirmé le soutien de l'ONUSIDA. Le Président Zuma a reconnu que, bien que l'Afrique du Sud ait souffert par le passé de décisions politiques contradictoires, le leadership actuellement en place permet de faire avancer la riposte au sida.
Tous deux ont évoqué le rôle de l'Afrique du Sud dans la promotion de la Feuille de route sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale de l'Union africaine, qui définit les stratégies durables à long terme pour financer et permettre l'accès aux services de prévention et de traitement du VIH en Afrique. Les deux leaders ont aussi discuté de la nécessité de réduire la dépendance financière extérieure et d'utiliser la riposte au VIH pour encourager l'innovation technologique. L'Afrique du Sud fait partie des rares pays d'Afrique qui produisent des médicaments antirétroviraux permettant de traiter le VIH, et pourrait servir de modèle pour le reste du continent.
M. Sidibé et le Président ont aussi fait allusion à l'agenda pour le développement après 2015 et à l'influence que l'Afrique du Sud pourrait avoir sur le débat mondial sur la fixation et la réalisation de nouveaux objectifs pour le développement.
Quotes
L'Afrique du Sud n'a pas encore raconté comment elle est passée de son contexte passée à sa situation actuelle en matière de riposte au VIH... Or, cette histoire mérite d'être connue. Nous avons réalisé des progrès incommensurables. En outre, nous comptons bien poursuivre sur cette lancée en élargissant les programmes existants et en en mettant d'autres en place. Nous allons nous pencher sérieusement sur l'objectif consistant à produire nos propres médicaments à l'échelle du continent, de telle sorte que davantage de pauvres puissent accéder aux médicaments antirétroviraux vitaux.
Le Président Zuma a totalement bouleversé l'évolution de l'épidémie grâce à son leadership. En Afrique du Sud, 1,9 million de personnes sont sous traitement, plus de 15 millions de personnes ont subi des tests de dépistage du VIH et le prix des médicaments a baissé de plus de 53 %. L'Afrique du Sud est en bonne voie pour éliminer la transmission du virus de la mère à l'enfant d'ici 2015. Le leadership du Président Zuma est un modèle pour les autres.


Kgalema Motlanthe, Vice-Président de l'Afrique du Sud, a rencontré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, à Pretoria le 18 janvier 2013.

Le Dr Aaron Motsoaledi, Ministre sudafricain de la Santé, a rencontré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, à Pretoria le 18 janvier 2013.
Feature Story
Le Vice-Président de l'Afrique du Sud passe en revue les progrès réalisés dans son pays par la riposte au VIH
18 janvier 2013
18 janvier 2013 18 janvier 2013Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a rencontré le Vice-Président de l'Afrique du Sud, Kgalema Motlanthe, et le Ministre sudafricain de la Santé, le Dr Aaron Motsoaledi, le 18 janvier. La réunion a débuté avec une analyse des progrès réalisés par la riposte au VIH en Afrique du Sud ces dernières années. Le Vice-Président a attribué l'essentiel des victoires constatées au niveau national au Ministère de la Santé et plus particulièrement au Ministre de la Santé. Le Dr Aaron Motsoaledi a évoqué les principales réalisations au sein de son pays, et notamment le fait que 70 % des personnes qui ont besoin d'un traitement antirétroviral vital soient désormais couvertes.
M. Sidibé a salué les avancées effectuées dans le pays mais a ajouté que la stigmatisation et la discrimination restaient des obstacles à l'accès au traitement et que le silence entourant les personnes qui vivent avec le VIH devait être brisé.
Quotes
Je remercie l'ONUSIDA qui nous donne les grandes lignes à suivre. La riposte au VIH a réellement tiré bénéfice de l'implication de l'ONUSIDA. Sans les personnes qui m'entourent, les obstacles auraient été insurmontables.
En avril 2010, le Président de l'Afrique du Sud a lancé une grande campagne de conseil et de dépistage du VIH. À cette date, nous ne comptions que 923 000 personnes sous traitement. Aujourd'hui, 1,9 millions de personnes bénéficient d'un traitement, en grande partie grâce à cette campagne. Notre objectif pour 2015 est de traiter 2,5 millions de personnes, et je pense que nous sommes en bonne voie pour atteindre ce chiffre.
Nous devons briser la conspiration du silence autour du VIH. Les changements ne peuvent être mis en œuvre que si les communautés y prennent part.


De gauche à droite : Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Programme, l'Ambassadrice Dho Young-shim, Présidente de la Fondation UNWTO ST-EP et Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance. Photo : ONUSIDA
Feature Story
L'initiative Thank You Small Library (Merci petite bibliothèque) crée un espace pour l'éducation et la prévention du VIH
16 janvier 2013
16 janvier 2013 16 janvier 2013L'Ambassadrice Dho Young-shim, Présidente de la Fondation UNWTO ST-EP et membre du Groupe de mobilisation pour les OMD, a rencontré les Directeurs exécutifs adjoints de l'ONUSIDA Jan Beagle et Luiz Loures pour déterminer la manière dont le programme Small Library pourrait continuer à être utilisé comme un espace pour l'éducation et la prévention du VIH.
L'initiative Thank You Small Library (TYSL) consiste à établir des petites bibliothèques dans les communautés, comme base essentielle de développement. Les TYSL sont créées dans des structures existantes comme des écoles, des centres communautaires, etc. Avec l'aide des différents partenaires et sponsors impliqués, chaque bibliothèque est approvisionnée en livres, en mobilier et, selon le site, en autres équipements comme des ordinateurs fixes ou portables, des stylos et des affiches éducatives.
En novembre 2011, le premier coin de l'ONUSIDA a été ouvert dans la TYSL de l'école primaire Dr Frans Aupa Indongo, en Namibie. Depuis lors, l'ONUSIDA fournit des livres, des affiches et du matériel pédagogique à certaines petites bibliothèques.
Liens externes
Liens externes
- Fondation UNWTO ST-EP (en anglais)

Feature Story
En Inde, l'Express du Ruban rouge fait la différence dans la riposte au sida
16 janvier 2013
16 janvier 2013 16 janvier 2013
Mme Aradhana Johri, Secrétaire adjointe de l'Organisation nationale indienne de lutte contre le sida, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et M. Lov Verma, Secrétaire à la Santé et Directeur général de l'Organisation nationale indienne de lutte contre le sida, avec un préservatif géant qui distribue des préservatifs et des informations sur le VIH dans l'Express du ruban rouge à New Delhi.
Photo : NACO
L'Express du Ruban rouge a parcouru plus de 27 000 kilomètres en Inde, et a ainsi apporté un message fort de sensibilisation au sida dans plus de 50 000 villes et villages.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a visité l'Express du Ruban rouge en gare de Safdarjung à New Delhi au cours de son récent déplacement en Inde.
« L'Express du Ruban rouge a apporté des messages sur le VIH à toutes les régions du pays », a déclaré Michel Sidibé. « Ce train a eu un succès retentissant, car il a permis aux jeunes d'obtenir du soutien et d'en apprendre davantage sur le sida et sur la manière dont ils peuvent se protéger du VIH. »
Au cours de sa tournée à travers le pays, l'Express du Ruban rouge a visité 23 États et s'est arrêté dans 162 gares, touchant ainsi plus de 10 millions de personnes pour transmettre des messages sur la prévention du VIH et la santé dans les zones rurales en Inde. La dernière tournée indienne, organisée sur une année, a essentiellement ciblé les jeunes et plus précisément la mobilisation des adolescents et de la jeunesse.

Le D. Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Programme, visite les expositions interactives de l'Express du Ruban rouge à Delhi.
Photo : NACO
« L'Express du ruban rouge est une meilleure pratique mondiale en matière d'innovation et de portée », a affirmé Lov Verma, Secrétaire à la Santé et Directeur général de l'Organisation nationale indienne de lutte contre le sida, qui a rencontré M. Sidibé à l'occasion de cette visite. « Nous sommes fiers que ce train ait également permis de créer un lien entre la lutte contre le VIH et la santé de manière générale dans les zones rurales et reculées du pays. »
L'Express du Ruban rouge a été lancé au cours de la Journée mondiale de lutte contre le sida en 2007, en présence de Sonia Gandhi, Présidente de l'Alliance progressive unie, au pouvoir en Inde. À l'origine, l'idée de l'Express du Ruban rouge a été développée par la Fondation Rajiv Gandhi et par l'Organisation nationale indienne de lutte contre le sida.
Liens externes
Liens externes
- Fondation Rajiv Gandhi (en anglais)
- Organisation nationale indienne de lutte contre le sida (en anglais)

Feature Story
Les ministres de la Santé des BRICS lancent un appel pour des efforts renouvelés afin de lutter contre le VIH et les défis de santé mondiaux
11 janvier 2013
11 janvier 2013 11 janvier 2013
Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, lors de son allocution pendant la seconde réunion des ministres de la Santé des BRICS qui s'est tenue à New Delhi, Inde, les 10 et 11 janvier.
Photo : ONUSIDA/N.Raveendran
La seconde réunion des ministres de la Santé des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) s'est terminée à new Delhi, Inde, le 11 janvier, avec appel vigoureux pour une coopération renforcée en faveur de la mise en œuvre de solutions abordables, équitables et durables pour les défis de santé communs.
Dans son discours d'introduction, l'honorable Ghulam Nabi Azad, le ministre de la Santé et du Bien-être des familles de l'Inde, a souligné les progrès des BRICS dans la riposte mondiale au sida. « En Inde, nous avons réduit de 57% les nouvelles infections à VIH dans les dix dernières années, ce qui nous met sur la bonne voie pour stopper et enrayer la propagation du VIH. » Il se réfère au fait d'atteindre l'un des objectifs de développement clé de lutte contre le VIH d'ici 2015.
S'adressant aux participants, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a mis en avant le rôle unique des BRICS pour s'appuyer sur leur expérience positive avec le VIH pour qu'elle serve de moteur à l'innovation, à la recherche et au développement des solutions de santé pour d'autres pays en développement. « Aujourd'hui, les BRICS font la preuve de la manière dont la santé est de plus en plus un outil de relations étrangères et un moyen de promouvoir la santé et le développement mondial pour le monde entier, » déclare M. Sidibé. Il a également décrit la santé mondiale comme subissant une importante transition au-delà des approches spécifiques aux maladies et adoptant une approche centrée sur l'individu pour ce qui concerne la santé mondiale.
En Inde, nous avons réduit de 57% les nouvelles infections à VIH dans les dix dernières années, ce qui nous met sur la bonne voie pour stopper et enrayer la propagation du VIH
L'honorable Ghulam Nabi Azad, ministre de la Santé et du Bien-être des familles de l'Inde
Plusieurs ministres des autres BRICS ont souligné leurs engagements nationaux par rapport au VIH et la nécessité de créer une plateforme BRICS pour renforcer la coopération sur la santé mondiale, y compris le VIH.
Les cinq BRICS représentent 43% de la population mondiale, ce qui leur confère un rôle unique et croissant dans la contribution à la santé mondiale. Selon le ministre Azad, « les BRICS sont très mûrs pour notre perspective et ont pratiquement atteint l'âge adulte. Travaillons maintenant ensemble pour consolider nos acquis et collaborer à des niveaux bilatéraux et multilatéraux pour fournir un leadership mondial dans de nombreux domaines. »

De gauche à droite : Le vice-ministre de la Santé de Russie, Sergey Velmyaykin, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, le ministre de la Santé d'Afrique du Sud, Pakishe Aaron Motsoaledi, le ministre de la Santé d'Inde, Ghulam Nabi Azad, le ministre de la Santé de Chine, Chen Zhu et le secrétaire à la Santé du Brésil, Jarbas Barbosa se saluent lors de la seconde réunion des ministres de la Santé des BRICS à New Dehli le 11 janvier 2013.
Photo : ONUSIDA/N.Raveendran
La réunion a adopté le Communiqué de Delhi qui lance un appel aux BRICS pour des efforts renouvelés afin de lutter contre les défis continus posés par le VIH. Le Communiqué de Delhi a réitéré l'engagement des BRICS pour « garantir que des accords commerciaux bilatéraux et régionaux ne nuisent pas aux flexibilités ADPIC de manière à garantir la disponibilité de médicaments génériques antirétroviraux abordables pour les pays en développement. »
Des assouplissements en matière de propriété intellectuelle et de commerce à l'intérieur du système des droits de propriété intellectuelle ont été introduits dans l'Accord de l'Organisation mondiale du commerce sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC). Des preuves de pays à travers le monde montrent que l'utilisation des flexibilités ADPIC ont largement aidé à réduire les coûts des traitements du VIH.
Lors de la réunion de clôture, il a été annoncé que la prochaine réunion ministérielle des BRICS sera organisée par l'Afrique du Sud en janvier 2014.
External Links
External Links
Related

Feature Story
Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies, rencontre ses Envoyés spéciaux pour le sida
09 janvier 2013
09 janvier 2013 09 janvier 2013
De gauche à droite : Edward Greene, Envoyé spécial pour le sida aux Caraïbes, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies, J.V.R. Prasada Rao, Envoyé spécial pour le sida en Asie-Pacifique, Michel Kazatchkine, Envoyé spécial pour le sida en Europe orientale et Asie centrale et Hedia Belhadj, Directrice, Coordination des bureaux de liaison de l'ONUSIDA.
Photo : Photo ONU/Evan Schneider
Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations Unies, a rassemblé son équipe d'Envoyés spéciaux des Nations Unies pour le sida pour évoquer leurs orientations stratégiques pour l'année à venir. Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a aussi participé à cette réunion organisée le 7 janvier au siège des Nations Unies à New York.
Tout en se félicitant de sa première réunion avec les Envoyés spéciaux depuis leur nomination en 2012, le Secrétaire général a rappelé leur vision ainsi que leur leadership dans la riposte au sida. « Chacun d'entre vous a démontré son engagement en donnant l'exemple », a déclaré M. Ban. « Je suis impressionné par votre efficacité et suis heureux de constater que vous avez une vision indépendante et que vous travaillez en étroite coordination avec l'ONUSIDA pour parvenir aux objectifs fixés pour 2015. »
La nouvelle équipe d'Envoyés spéciaux se compose d'Asha Rose Migiro, Envoyée spéciale en Afrique et ancienne Vice-secrétaire générale des Nations Unies ; Michel Kazatchkine, Envoyé spécial en Europe orientale et Asie centrale et ancien Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ; J.V.R. Prasada Rao, Envoyé spécial en Asie-Pacifique et ancien Directeur de l'équipe d'appui de l'ONUSIDA ; et Edward Greene, Envoyé spécial aux Caraïbes et ancien Secrétaire général adjoint au Secrétariat de la CARICOM.
Notre équipe d'Envoyés spéciaux pour le sida est très énergique et cohérente ; elle est vraiment sensible tant aux spécificités régionales qu'aux questions d'ordre mondial, et est capable d'intervenir dans tous les secteurs
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
Les Envoyés spéciaux pour le sida sont des individus très expérimentés qui œuvrent en soutien au Secrétaire général pour contribuer à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement, et notamment pour enrayer et inverser la propagation du VIH (OMD 6) et réduire la mortalité infantile et améliorer la santé maternelle (OMD 4 et 5). Les Envoyés spéciaux possèdent en outre une position unique leur permettant de transmettre les messages et la vision du Secrétaire général, d'influer sur les processus politiques et de contribuer à façonner l'agenda pour le développement après 2015.
« Notre équipe d'Envoyés spéciaux pour le sida est très énergique et cohérente ; elle est vraiment sensible tant aux spécificités régionales qu'aux questions d'ordre mondial, et est capable d'intervenir dans tous les secteurs », a affirmé M. Sidibé. « Je suis sûr que, ensemble, nous arriverons à défendre et à faire progresser les priorités, dès aujourd'hui et pour l'agenda après 2015. »
Les principaux domaines de travail mis en évidence par les Envoyés spéciaux pour le sida incluent la promotion de l'élargissement de l'accès au traitement et à la prévention du VIH, l'incitation à une responsabilité partagée et à une solidarité mondiale entre les pays, et l'appel en faveur du respect des droits de l'homme pour tous. Ils travailleront aussi avec les coparrainants de l'ONUSIDA pour garantir que le VIH reste en bonne position dans les domaines thématiques associés, comme les politiques en matière de drogues, le VIH dans le contexte de la paix et de la sécurité, et la diminution de la vulnérabilité des femmes et des filles.
Related
The First Fallen but We Will Overcome

03 novembre 2022
Popular and dedicated singer Samba Peuzzi calls for ending HIV infections among children

16 juin 2022
Commemorating World AIDS Day in the Central African Republic
06 décembre 2021