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Yémen : renforcer la sensibilisation au VIH parmi les populations déplacées

07 février 2013

Les leaders communautaires représentant les déplacés internes rencontrent des représentants des ONG, des Nations Unies et du Gouvernement.

Étant donné que la pression en faveur de l'amélioration des conditions de vie dans les camps ne cesse de croître dans le district de Harad au Yémen, les leaders communautaires représentant les déplacés internes se rassemblent plus souvent. « Nous habitons à 10 sous ma tente. Nous attendons de nouvelles fournitures depuis si longtemps ; pourquoi ce retard ? », demande l'un des leaders.

Les camps au Harad accueillent plus de 130 000 personnes chassées par les troubles civils au Yémen. Pour survivre, nombreux sont ceux qui parcourent les sept kilomètres qui les séparent de la frontière avec l'Arabie saoudite, dans l'espoir de s'intégrer dans un pays perçu comme offrant beaucoup plus d'opportunités économiques. D'autres tirent leur subsistance des salaires journaliers proposés pour du travail sur des sites dédiés à la construction, à la pêche et à l'agriculture, mais nombreux sont ceux qui restent tributaires des aliments fournis par les communautés hôtes locales.

Toutefois, la plupart ne sont pas conscients de leur vulnérabilité accrue à l'infection à VIH étant donné qu'ils peuvent parfois être contraints de recourir à des comportements à haut risque pour répondre à leurs besoins fondamentaux.

Les autorités locales s'inquiètent du manque d'informations sur le VIH et se sont associées à l'ONUSIDA et au Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) pour démarrer un programme de sensibilisation au VIH destiné aux personnes déplacées.

Nous devons promouvoir l'intégration des activités de lutte contre le VIH et contre la violence sexiste dans le programme humanitaire global

Ismail OuldCheikh Ahmed, Coordinateur résident des Nations Unies au Yémen

« Nous savons que le VIH progresse et peut exploser en épidémie galopante, comme cela s'est produit dans d'autres pays », déclare le Dr Majed Al Gonaid, Ministre délégué à la Santé.

Financé par l'OCHA, ce programme est mis en œuvre par les ONG locales Women Association for Sustainable Development (WSAD) et For All Foundation for Development, en partenariat avec le Coordonnateur de l'ONUSIDA au Yémen.

Le programme comprend des sessions de sensibilisation sur le VIH et les infections sexuellement transmissibles, et sur les compétences vitales nécessaires pour permettre aux jeunes qui vivent dans le camp de se protéger du VIH. En outre, dans le cadre du programme, 20 jeunes éducateurs garçons et filles provenant des camps et des communautés hôtes seront formés sur la prévention du VIH. Des sessions de sensibilisation avec les leaders religieux et communautaires et les membres des conseils locaux seront aussi organisées pour éliminer la stigmatisation et la discrimination ainsi que la violence sexiste dans les camps. Enfin, des services de conseils et de dépistage volontaire du VIH seront fournis en parallèle aux activités de sensibilisation.

« De telles initiatives devraient être organisées dans tous les programmes humanitaires », affirme Renu Chahil-Graf, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord,. « Nous espérons que cela sera considéré comme une meilleure pratique ; de cette manière, nous n'aurons pas besoin d'attendre que la paix soit faite pour fournir des services de lutte contre le VIH. »

Intégrer le VIH dans la riposte humanitaire

Ismail OuldCheikh Ahmed, Coordinateur résident des Nations Unies au Yémen, milite pour qu'une attention particulière soit portée au VIH. « Nous devons promouvoir l'intégration des activités de lutte contre le VIH et contre la violence sexiste dans le programme humanitaire global », précise-t-il.

De gauche à droite : Mme Sabah Badri, Présidente de l'ONG For All Foundation, le Dr Renu Chahil-Graf, Directrice régionale de l'ONUSIDA pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord et M. Khaled Marh, Directeur adjoint du camp.

Un rapport sur le sida, la sécurité et l'action humanitaire, présenté lors du 30e Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA en juin 2012, indique que l'un des principaux objectifs du travail de l'ONUSIDA, de ses coparrainants et de ses partenaires dans le cadre du soutien de la riposte au VIH dans les situations d'urgence humanitaire consiste à intégrer le sida dans l'intervention humanitaire en général comme une question transversale. Ce rapport soulève un certain nombre de préoccupations que les gouvernements et les organisations doivent prendre en compte, comme assurer l'accès permanent des réfugiés et des déplacés internes au traitement antirétroviral et aux services de prévention du VIH, ainsi que des stratégies qui traitent de sujets plus vastes tels que la violence sexiste.

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L'ONUSIDA et la Commission économique pour l'Afrique débattent des moyens disponibles pour soutenir la riposte au sida en Afrique

01 février 2013

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a rencontré le Dr Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique, en marge du Sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, en Éthiopie. Ils ont débattu des moyens à leur disposition pour soutenir la riposte au VIH en Afrique par le biais de mécanismes de financement innovants et de l'importance de collecter des données fiables permettant de documenter le potentiel de l'Afrique à produire des médicaments de qualité, dont des médicaments antirétroviraux.

Le Dr Lopes a déclaré qu'il s'engageait à renforcer le partenariat de la Commission avec l'ONUSIDA afin de développer un corpus de données rigoureux et cohérent susceptible de pouvoir influencer le débat politique sur le sida et le développement et la santé au sens large.

Quotes

La Commission économique pour l'Afrique a un rôle essentiel à jouer dans le développement de l'Afrique. Elle peut transformer le modèle de développement et garantir que la voix de l'Afrique est bien entendue du G8.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Si l'Afrique ne contrôle pas les données la concernant, elle ne pourra contrôler le discours sur le développement. Notre ambition est de renforcer la rigueur et la pertinence des connaissances générées par la Commission.

Dr Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l'Afrique

Press Statement

L’ONUSIDA félicite le Président du Sénégal pour son élection en tant que président du Comité d’orientation du NEPAD

Le Dr Ibrahim Mayaki est réélu comme Secrétaire exécutif du NEPAD

GENÈVE, 31 janvier 2013—Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) félicite chaleureusement le Président sénégalais Macky Sall pour son élection en tant que président du Comité d’orientation des chefs d’État et de gouvernement du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD). L’élection a eu lieu en marge du Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba (Éthiopie). L’organe de haut niveau, qui comprend 20 dirigeants africains, fournit un leadership et une orientation politique au NEPAD.

« Je félicite le Président Sall pour son élection à ce poste qui représente la clé du futur de la santé et du développement en Afrique, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Le NEPAD est un partenaire essentiel de l’ONUSIDA, et il contribue à faire avancer la riposte au sida sur le continent. »

Le NEPAD, en étroite coopération avec la Commission de l’Union africaine, et avec l’appui technique de l’ONUSIDA, est en train d’élaborer le tout premier rapport sur la responsabilité en matière de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en Afrique, dans le cadre du G8-Afrique pour 2013.

Le rapport évaluera les progrès, réalisations et lacunes s’agissant du respect des engagements pris par l’Afrique et le G8 sur les trois maladies depuis l’adoption en 2001 de la Déclaration d’Abuja sur le VIH/sida, la tuberculose et autres maladies infectieuses connexes par les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine.

Le Président Sall a été un soutien important de la riposte au sida. Sous sa direction, la riposte du Sénégal au VIH a continué de progresser. La prévalence du VIH est faible et le pays a fait des efforts considérables au cours des cinq dernières années pour intensifier l’accès à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien concernant le VIH.

Les membres du NEPAD ont également réélu le Dr Ibrahim Mayaki en tant que Secrétaire exécutif. L’ancien Premier ministre du Niger a joué un rôle central dans l’élaboration de la Feuille de route de l’Union africaine sur la responsabilité partagée et la solidarité mondiale qui demande des solutions innovantes pour accélérer la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme.

L’an passé, l’ONUSIDA et le NEPAD ont signé un mémorandum d’accord qui recommande une collaboration stratégique pour faire progresser les actions durables en matière de VIH, de santé et de développement à travers l’Afrique.



Contact

ONUSIDA Genève
Saya Oka
tel. +41 22 791 1552
okas@unaids.org

Press centre

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La Société africaine de gynécologie et obstétrique se réunit au Niger

29 janvier 2013

Le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Programme, et Son Excellence Mahamadou Issoufou, Président du Niger.

Le congrès annuel de la Société africaine de gynécologie et obstétrique a eu lieu au Niger du 21 au 23 janvier 2013 sur le thème « Les coûts de la mortalité et de la morbidité maternelle et néonatale en Afrique ». Le Premier ministre du Niger ainsi que les Premières dames du Niger, du Burkina Faso et du Mali, étaient présents à cette réunion. Le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Programme, a aussi participé au congrès dans le cadre de sa visite officielle dans le pays.

Lancée en 1988 par des obstétriciens et des gynécologues africains pour renforcer le discours scientifique et éliminer les obstacles entre les scientifiques africains, la SAGO regroupe essentiellement des pays d'Afrique centrale et occidentale. Axée vers les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) 4 et 5, à savoir réduire la mortalité maternelle et infantile d'ici 2015, la SAGO vise à définir des normes de pratique pour les gynécologues et les obstétriciens.

Malika Issoufou Mahamadou, Première dame du Niger, avec le Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Programme.

Le Premier ministre du Niger, Son Excellence Brigi Rafin, a déclaré que, à la date d'organisation de ce Congrès, les études ne montraient que de légers progrès en matière de réduction de la morbidité et mortalité dans les pays subsahariens. « Dans mon pays, on constate encore chaque jour le décès de 24 femmes en couches et de 72 nouveau-nés », a-t-il expliqué.

Le Niger a réalisé des progrès considérables en santé maternelle et infantile grâce aux politiques, aux ressources et aux stratégies mises en place, supplantant ainsi les autres pays de la région. Le renforcement par le Gouvernement des services de santé infantile à fort impact, dont la gratuité des soins pour les femmes enceintes et les enfants et l'amélioration de la nutrition infantile, a permis de réduire le taux de mortalité annuel de 5,1 %.

Le Dr Loures a attribué ces succès à l'engagement politique visionnaire et transformateur à l'échelle nationale, soutenu par des décisions budgétaires judicieuses et par une focalisation sur les stratégies à fort impact en faveur de la santé maternelle et infantile.

Un accord de coopération mutuelle a été signé entre l'ONUSIDA et la SAGO pour accélérer la mise en œuvre du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. « La promotion de la santé maternelle et infantile constitue la base de la réalisation du Plan mondial », a indiqué le Dr Loures.

Congrès annuel de la Société africaine de gynécologie et obstétrique, Niger, 21 au 23 janvier 2013.

Selon le Dr Loures, les organisations professionnelles comme la SAGO sont idéalement placées pour militer en faveur des droits de leurs patients et de leurs clients, en particulier des femmes vivant avec le VIH. Ces organisations peuvent garantir que les femmes ne sont pas stigmatisées, que leur confidentialité n'est pas violée et qu'elles ne sont pas forcées à accepter les services. Elles peuvent faire office de force d'action collective pour l'accomplissement des OMD sur la santé et servir de forum pour élargir les connaissances, échanger des informations, et légitimer et amplifier la contribution de leurs membres.

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Les Premières dames d'Afrique réunies pour célébrer une décennie de travail dans la riposte au sida

29 janvier 2013

L'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) s'est réunie le 28 janvier afin de célébrer son 10e anniversaire et de tenir son assemblée générale extraordinaire annuelle en marge du Sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, en Éthiopie. Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a assisté au déjeuner d'anniversaire et félicité l'organisation pour sa contribution à la riposte au sida.

L'OPDAS a été créée en 2002 par 37 Premières dames africaines qui se sont engagées à agir contre le sida et à améliorer la vie des femmes, des jeunes et des enfants. Les femmes représentent 58 % des personnes vivant avec le VIH en Afrique subsaharienne.

Les Premières dames d'Afrique, en collaboration avec des partenaires nationaux, ont lancé de nombreuses campagnes à fort impact, notamment la campagne « FLAME », qui a débuté en 2011 dans neuf pays et vise à promouvoir la quasi-élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et le maintien en vie de leurs mères.

L'OPDAS est actuellement dirigée par la Première dame de Namibie, Penehupifo Pohamba, et compte 40 Premières dames du continent en tant que signataires pour l'organisation.

Quotes

À travers cette célébration, nous commémorons aussi dix années d'une longue histoire, au cours desquelles des millions de vies ont disparu, des familles ont été détruites et des nations bouleversées. C'est une célébration d'espoir en faveur d'une nouvelle ère et d'une nouvelle génération qui sera libérée du VIH chez les nouveau-nés.

Penehupifo Pohamba, Première dame de Namibie et Présidente de l'OPDAS

Les Premières dames ont influencé le dialogue politique dans leurs pays, avec d'excellents résultats. Peu d'organisations peuvent avoir l'impact exercé par l'OPDAS et nous vous comptons parmi nos partenaires essentiels aujourd'hui et dans l'avenir.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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Votez pour stopper le sida

30 janvier 2013

Faites entendre votre voix.

Les Nations Unies ont lancé un vaste processus de consultation pour les prochains objectifs mondiaux pour le développement.

Les Objectifs du Millénaire pour le développement d'origine que les États membres ont définis en 2000 incluent un objectif axé sur la riposte au sida.

Dans le cadre de leurs efforts visant à diffuser ces informations, les Nations Unies ont créé une plateforme externalisée en ligne appelée MY World, sur laquelle les personnes peuvent définir les thèmes qui leur semblent prioritaires et partager leurs idées.

MY World donne la possibilité de choisir 6 priorités sur les 16 proposées et il existe une option permettant de « PROPOSER une priorité ». En finir avec le sida ne fait pas partie des 16 options.

Une campagne d'incitation à voter a été menée pour aider à faire de l'éradication du sida une priorité mondiale. Tous ceux qui estiment que le sida devrait faire partie des principaux objectifs peuvent suggérer « La fin du sida ».

MY World affichera les tendances des votes et utilisera ces informations pour conduire des consultations plus vastes dans le cadre de l'établissement de nouveaux objectifs à l'échelle mondiale.

Quotes

L'épidémie du sida a été l'un des fléaux caractéristiques de notre époque. Comme aller sur la lune, en finir avec le sida est un rêve qui peut devenir réalité. Nous sommes sur le point de réaliser le plein potentiel de la riposte au sida pour sauver des vies. Le temps est désormais venu de réitérer notre engagement pour que ce rêve se réalise.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

En finir avec le sida peut devenir une réalité, mais uniquement si la communauté internationale le désigne comme l'une des priorités de l'agenda post-2015. Si nous perdons l'accent mis sur le sida, il ne sera pas possible de profiter des outils qui ont été développés pour stopper l'infection et pour garder en vie les personnes vivant avec le VIH.

Anna Zakowicz, Co-Présidente, Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+)

En finir avec le sida est un composant essentiel du développement international actuel et après 2015. ‎La riposte au sida a contribué au développement des infrastructures sanitaires au niveau national et a mis fin aux décès inutiles et aux nouvelles infections. Le défi se poursuivra après 2015 pour prévenir les nouvelles infections, soutenir les personnes vivant avec le VIH et assurer l'intégration avec les autres services de santé.

Kevin Moody, Coordinateur international/Président, Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+)

La communauté des personnes qui vivent avec le VIH a largement contribué et progressé depuis la mise en place des OMD, notamment grâce à des avancées en matière de traitement et de prévention, qui aideront à en finir avec le sida. Après 2015, il est crucial que l'éradication du sida demeure un composant essentiel des problèmes de développement afin de parvenir à le concrétiser et de créer des liens réels et durables avec les autres questions clés du développement.

Anuar Luna, Co-Président, Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+)

J'ai voté pour en finir avec le sida ! Il est trop tôt pour arrêter nos efforts, nous commençons juste à obtenir des résultats. Les jeunes ont encore besoin de notre soutien !

Pablo T. Aguilera, Directeur du Fonds des jeunes leaders pour la lutte contre le VIH

En 30 ans d'expérience du VIH, nous avons franchi un grand pas en maintenant en vie de nombreuses personnes vivant avec le VIH. Au début de cette quatrième décennie, nous en savons assez pour maintenir en vie tous ceux qui vivent avec le VIH, pour assurer le traitement de tous ceux qui en ont besoin et pour éliminer toutes les nouvelles infections à VIH chez les enfants.

Kenly Sikwese, Conseil consultatif de la Communauté africaine (AfroCAB)

L'épidémie de sida a défini notre génération et a provoqué la mort de millions de jeunes ces dernières décennies. La fin du sida doit être un objectif pour l'ensemble de l'humanité. Nous avons besoin de l'engagement de tous pour que le rêve d'un monde débarrassé du sida devienne rapidement une réalité.

Ronaldo de Assis Moreira (Ronaldinho), footballeur brésilien

Avec ma kora je raconte une histoire, avec mon vote j'aide concrètement à mettre en œuvre ce changement. J'ai voté contre le sida ! Vous aussi vous pouvez intervenir en faisant passer le mot et en votant pour « EN FINIR AVEC LE SIDA ».

Toumani Diabaté, musicien et Ambassadeur itinérant international de l'ONUSIDA

J'ai voté pour en finir avec le sida. Rejoignez mon équipe et faites de même ! Le sida est l'affaire de tous.

Michael Ballack, star du football allemand et Ambassadeur itinérant de l'ONUSIDA

Le monde a investi des milliards de dollars pour enrayer et inverser la propagation du VIH. Nous sommes enfin proches de ce but et devons capitaliser les avancées que nous avons réalisées. C'est pour cela que j'ai voté.

Sydney Hushie, Responsable de programme, Coalition mondiale de la Jeunesse contre le VIH et le sida

We, as a global community, have the opportunity to better the lives of individuals and families all around the world. When we come together in support of a common cause, our potential for impact has no bounds. Join me in supporting young people to lead healthy, HIV-free lives. Vote to end AIDS.

Charlize Theron, Founder of the Charlize Theron Africa Outreach Project and UN Messenger of Peace

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En marge du Sommet de l'Union africaine, le Président de l'Afrique du Sud déclare que l'Afrique doit résoudre efficacement les problèmes liés au VIH pour réduire la mortalité maternelle

28 janvier 2013

Jacob Zuma, Président de l'Afrique du Sud, à la réunion du Nouveau Partenariat pour le développement de l'Afrique organisé en marge du 20e Sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, Éthiopie, le 26 janvier 2013.
Photo : ONUSIDA/J.Ose

Le Président sud-africain Jacob Zuma demande aux leaders africains de résoudre efficacement les problèmes liés au VIH et ainsi d'éliminer l'une des principales causes de décès maternel sur le continent.

Le Président Zuma faisait partie de la quinzaine de chefs d'État et décideurs politiques présents à la Réunion de haut niveau dans le cadre de la Campagne pour l'Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique (CARMMA). Les leaders africains ont passé en revue les succès passés et les opportunités futures pour réduire la mortalité maternelle et infantile en Afrique.

« Le VIH est encore la cause de près de 40 % des décès maternels et infantiles en Afrique du Sud. Cela signifie que, si nous ne résolvons pas définitivement le problème du VIH, nous ne pourrons pas réduire la mortalité maternelle et infantile de façon significative », a affirmé le Président Zuma.

Il a précisé que, en raison de la progression de l'épidémie de VIH et de la baisse des dons, il était impératif que l'Afrique développe ses capacités locales de production de médicaments antirétroviraux destinés à traiter le VIH et de préservatifs masculins et féminins.

« Nous devons garantir que nous pouvons préserver les avancées que nous avons réalisées et qui sont recensées dans le Rapport mondial sur le sida 2012 de l'ONUSIDA, et que nous sommes capables d'étendre l'accès aux produits de base comme les préservatifs et les médicaments, et notamment les traitements antirétroviraux », a souligné le Président Zuma.

Le Dr Thomas Boni Yayi, Président sortant de l'Union africaine et Président du Bénin, est intervenu aux côtés du Président Zuma pour déclarer que, grâce à un leadership exceptionnel, les pays africains ont réussi à transformer la tragédie du sida en espoir.

Le Dr Boni Yayi a ainsi indiqué que « les percées en matière de prévention et de traitement ont été développées et appliquées, contribuant ainsi aux progrès constatés dans de nombreux pays. » Toutefois, il a aussi reconnu que « Malgré ces avancées, le sida est loin d'être éradiqué et l'autosatisfaction et les nombreuses priorités antagonistes impliquent que nous devons rester vigilants et engagés, aujourd'hui plus que jamais. »

Le VIH est encore la cause de près de 40 % des décès maternels et infantiles en Afrique du Sud. Cela signifie que, si nous ne résolvons pas définitivement le problème du VIH, nous ne pourrons pas réduire la mortalité maternelle et infantile de façon significative

Jacob Zuma, Président de l'Afrique du Sud

Le Président du Bénin a également fait référence à l'initiative Feuille de route pour la responsabilité partagée et la solidarité mondiale, adoptée par l'Union africaine en juillet 2012. « Notre Feuille de route pour la responsabilité partagée et la solidarité mondiale est un nouvel élément de la riposte de notre continent au sida, à la tuberculose et au paludisme », a ajouté le Dr Boni Yayi. « Elle optimise les retours des investissements en faveur de la lutte contre le sida, renforce la capacité du continent africain à fabriquer des médicaments de base de qualité, accroît la réciprocité de la responsabilisation et améliore la gouvernance. »   

Selon le rapport de l'Organisation mondiale de la santé, « Tendances de la mortalité maternelle », l'Afrique a réduit la mortalité maternelle de 41 % et la mortalité des enfants de moins de cinq ans de 33 % entre 1990 et 2010.

Le Dr Nkosazana Dlamini-Zuma, Présidente de la Commission de l'Union africaine, a fait remarquer que, alors que l'Afrique se félicite de ses succès, elle doit aussi réexaminer les problèmes qui demeurent pour trouver des solutions exhaustives. « Nous devons adopter une approche intégrée pour réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile dans le continuum de soins global », a-t-elle ajouté. « L'impact de nos efforts combinés doit être nettement supérieur à la somme de nos efforts individuels. » 

En mai 2009, la Conférence des Ministres de la Santé de l'Union africaine a lancé la CARMMA sous le thème « Accès universel à des services de qualité : améliorer la santé maternelle, néonatale et infantile », avec le slogan « L'Afrique s'impatiente ; aucune femme ne doit plus mourir en donnant la vie ». 37 pays ont mis en œuvre cette initiative au niveau national, en insistant sur un engagement politique de haut niveau, sur l'appropriation nationale et sur la mobilisation sociale en faveur des questions relatives à la santé maternelle, néonatale et infantile en Afrique.

La réunion a eu lieu en marge du 20e Sommet de l'Union africaine organisé à Addis Abeba, en Éthiopie, et a été ouverte par un discours du Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon.

Éradiquer le sida en Afrique

M. Ban a commenté le leadership exceptionnel qui a permis à l'Afrique de faire des progrès incommensurables dans la réduction des nouvelles infections à VIH et des décès liés au sida. Il a déclaré que ces progrès étaient imputables à « des politiques adaptées, un leadership fort et des partenariats mondiaux ainsi que des avancées scientifiques » ; il a aussi précisé que « Les Nations Unies continueront à vous soutenir étant donné que nous avons le même objectif, à savoir une génération sans sida et plus particulièrement l'éradication du VIH chez les nouveau-nés. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, rencontre le Dr Thomas Boni Yayi, Président du Bénin, et Makhtar Diop, Vice-Président de la Banque mondiale pour l'Afrique au 20e Sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, 27 janvier 2013.
Photo : ONUSIDA/J.Ose

La riposte au sida a connu des progrès remarquables en Afrique. Selon le Rapport 2012 de l'ONUSIDA sur la Journée mondiale de lutte contre le sida, les nouvelles infections à VIH ont baissé de 50 % dans 13 pays d'Afrique. Le nombre d'enfants nouvellement contaminés par le VIH en Afrique subsaharienne a baissé de 24 % entre 2009 et 2011.

Tout en reconnaissant les progrès réalisés par l'Afrique dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), M. Ban a évoqué ses préoccupations concernant les obstacles restant à surmonter. « Je suis toujours encore inquiet au sujet des centaines de millions d'Africains qui vivent dans la pauvreté », a-t-il annoncé. « Nous devons accélérer nos efforts à l'approche de la date fatidique de 2015. »

Il a encouragé les leaders africains à participer à l'Événement spécial sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à l'Assemblée générale des Nations Unies en septembre 2013, où les leaders mondiaux se réuniront pour discuter des OMD et de l'agenda pour le développement après 2015.

Respect des engagements de l'Afrique

L'ouverture du Sommet de l'UA a été précédée par la réunion du Comité d'Orientation des Chefs d'État et de Gouvernement chargé du NEPAD (HSGOC). À cette occasion, le Dr Ibrahim Mayaki, Secrétaire exécutif du NEPAD, s'est adressé à l'assemblée et a souligné la nécessité de continuer de militer en faveur de la responsabilisation mutuelle et du respect des engagements passés par les partenaires au développement en Afrique. « Nous élaborons actuellement avec la Commission de l'Union africaine et l'ONUSIDA un rapport sur la Responsabilité en matière de lutte contre le VIH et le sida, la tuberculose et le paludisme dans le cadre du G8/Afrique pour 2013 », a affirmé le Dr Mayaki.

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Pour la deuxième année, le programme du Master en Santé internationale de l'Université Senghor inclut un module sur le VIH

25 janvier 2013

Étudiants ayant achevé le cursus sur le VIH dans le cadre de leur Master en Santé internationale à l'Université Senghor.
Photo : Université Senghor

Plus de 35 étudiants de 22 pays de toute l'Afrique subsaharienne, du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord, de Haïti et de France ont suivi un cours sur le VIH dans le cadre de leur Master en Santé internationale à l'Université Senghor, Université Internationale de la Francophonie, basée à Alexandrie. Ce module universitaire a été établi par l'ONUSIDA et par le département Santé de l’Université Senghor, en 2011 afin de permettre aux étudiants de mieux comprendre les complexités de la riposte mondiale au VIH.

C'est la deuxième année que des étudiants ont pu suivre ce programme. « Je me félicite de cette coopération étroite entre l'ONUSIDA et l'Université Senghor », a déclaré le Professeur Albert Lourde, Recteur de l'Université Senghor. « Elle prouve à quel point l'expertise francophone est unique et nous montre que nous devons encourager l'éducation et le partage des connaissances entre les pays francophones afin de résoudre efficacement les problèmes liés au VIH. »

Le cursus comprend 10 sessions qui visent à renforcer les connaissances globales scientifiques et de santé publique des étudiants, et à leur permettre de soutenir les ripostes nationales au sida à leur retour dans leur pays respectifs. Les cours de cette année ont intégré des sessions de partage de connaissances médicales et épidémiologiques sur le VIH ainsi que des sessions sur la contribution des communautés et de la société civile à la riposte au sida.

Je me félicite de cette coopération étroite entre l'ONUSIDA et l'Université Senghor. Elle prouve à quel point l'expertise francophone est unique et nous montre que nous devons encourager l'éducation et le partage des connaissances entre les pays francophones afin de résoudre efficacement les problèmes liés au VIH

Professeur Albert Lourde, Recteur de l'Université Senghor

Pendant cette formation, les étudiants ont été encouragés à réfléchir à certains des principaux obstacles à la réalisation des objectifs et des engagements pris dans la Déclaration politique de 2011 des Nations Unies sur le VIH et le sida. Le cursus s'est achevé avec une visioconférence interactive - ouverte par le Professeur Lourde - qui a mis en perspective les initiatives internationales majeures pour promouvoir des ripostes au VIH efficaces et efficientes. Étaient inclus une initiative ayant pour but de garantir que 15 millions de personnes bénéficieront d'un traitement antirétroviral d'ici 2015, ainsi que le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. Au cours de cette conférence, les participants ont aussi évoqué les droits de l'homme dans le contexte du VIH et ont analysé les défis spécifiques de la région de l'Afrique de l’Ouest et du Centre.

Dans le cadre du programme, certains étudiants ont eu l'opportunité de faire leur stage obligatoire de trois mois dans les bureaux de l'ONUSIDA en Afrique de l’Ouest et du Centre, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, où ils ont pu découvrir par eux-mêmes les complexités de la riposte au VIH. L'ONUSIDA poursuivra son partenariat avec l'Université afin de s'assurer que le sida reste l'une des composantes de son programme de Master en Santé internationale à mesure que l'Université étendra ses campus à d'autres pays francophones en Afrique.

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L'ONUSIDA lance une consultation en ligne pour que le sida reste un thème central de l'agenda post-2015

23 janvier 2013

La communauté internationale est en pleine négociation sur le prochain agenda de développement mondial. Cette nouvelle feuille de route est destinée à être mise en place après 2015, lorsque les Objectifs du Millénaire pour le Développement auront atteint leur date butoir.

Afin de collecter toute une variété de points de vue et d'idées sur la manière dont le sida et la santé devraient apparaître dans l'agenda post-2015, l'ONUSIDA organise une consultation en ligne ouverte à tous. Cette consultation en ligne va durer deux semaines, du 21 janvier au 3 février, sur la plate-forme officielle commune des Nations Unies et de la société civile sur les négociations pour le cadre d'action post-2015, Le monde que nous voulons.

La consultation invite à donner son avis sur trois thèmes interconnectés : dans quelle mesure l'épidémie de VIH reste d'actualité pour l'agenda post-2015 ; de quelle manière les principes et les pratiques établis dans le cadre de la riposte au sida peuvent contribuer à l'élaboration d'un agenda plus équitable et plus durable sur la santé et le développement ; et comment réformer les systèmes de prise de décision, de contrôle, d'évaluation et de responsabilisation pour guider les efforts vers la fin de l'épidémie de VIH.

La consultation en ligne est modérée par neuf experts internationaux sur le VIH, les droits de l'homme, la santé et le développement. En collaboration avec l'ONUSIDA, les modérateurs rédigeront un rapport de synthèse à l'issue de la consultation. Ce rapport sera largement utilisé pour influer sur les négociations en cours, notamment dans le cadre de la réunion thématique de haut niveau sur la santé (5 et 6 mars au Botswana) et de la Commission post-2015 de l'ONUSIDA et du Lancet.

L'épidémie de VIH demeure l'une des principales causes de décès dans le monde et représente à la fois une cause et une conséquence de l'inégalité et de l'injustice sociale. La riposte au sida a toujours été à l'avant-garde sur de nombreux fronts et peut apporter des contributions essentielles pour agir différemment dans le domaine de la santé et du développement à l'ère post-2015.

Pour participer à la consultation en ligne, rendez-vous sur http://www.worldwewant2015.org/health

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Briser la loi du silence

22 janvier 2013

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, en compagnie de Florence Ngoqo (à gauche) et de la grand-mère maternelle de Thabang Lebese, âgée de 101 ans (à droite).
Photo : ONUSIDA/M.Safodien

Thabang Lebese était un petit garçon qui avait grandi dans le quartier d'Orlando East à Soweto. Dès son plus jeune âge, il tape dans un ballon et impressionne sa famille par son talent sur le terrain. Il n'attendra pas longtemps avant de se voir offrir l'opportunité d'intégrer l'un des plus grands clubs de football d'Afrique du Sud et, à l'âge de 15 ans, il joue dans l'équipe junior des Kaizer Chiefs.

Au cours de ses 13 années de carrière, Thabang aura joué 279 matches en première ligue de football (PSL). Il restera l'un des rares joueurs à avoir exercé dans de grandes équipes : les Chiefs, les Orlando Pirates et les Moroko Swallows. Aujourd'hui encore, les gens se souviennent de ce joueur aimé et adulé de tous et de sa célèbre danse de la victoire qu'il exécutait après chaque but qu'il marquait.

Début février 2012, Thabang est admis à l'Hôpital Helen Joseph pour « une raideur de la nuque et un terrible mal de tête ». Il s'éteindra quelques jours plus tard, le 12 février 2012. Deux semaines après son décès, sa famille annoncera publiquement que Thabang est mort d'une maladie liée au sida.

« En agissant ainsi, nous voulions faire cesser les rumeurs et les ragots. Nous voulions que les gens sachent pour qu'il n'y ait aucune spéculation sur les causes de la mort de Thabang », avait alors déclaré la tante de Thabang, porte-parole de la famille, Naomi Lebese.

Sa famille racontera que Thabang vivait et souffrait seul et en silence, avec seulement quelques amis qui connaissaient la vérité mais ignoraient comment l'aider. Il souhaitait révéler son état, mais c'était trop tard.

« Thabang avait trop peur pour dévoiler publiquement son état sérologique », explique Mabalane Mfundisi, Directeur de Show Me Your Number, le programme de prévention du VIH de l'Union sud-africaine des joueurs de football. « Je pense que les stars du football ont plus de mal à révéler leur état que les gens ordinaires, précisément parce qu'il est tellement plus difficile pour elles de tomber en disgrâce. La pression immense que vivent les joueurs de football les oblige à se montrer parfaits et performants ; et après avoir vécu sous le feu des projecteurs de cette façon, il est difficile d'admettre que l'on est un simple mortel ».

« Tout le monde doit savoir que si une personne est diagnostiquée séropositive au VIH, elle n'est pas toute seule et il existe de multiples moyens de l'aider, notamment avec un traitement vital contre le VIH », explique le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.

Il est très important de briser la loi du silence qui existe autour du VIH

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

L'histoire de Thabang montre que malgré un programme de lutte contre le sida ambitieux, la stigmatisation liée au sida est encore répandue au sein des communautés sud-africaines.

L'ONUSIDA, Show Me Your Number, le Conseil national sud-africain sur le sida (SANAC) et la famille de Thabang se sont associés pour élaborer une annonce de service public racontant l'histoire de Thabang, de manière à mettre en lumière les problèmes liés à la stigmatisation, au silence et au secret qui entourent le VIH. Cette annonce coïncide avec le début de la Coupe d'Afrique des Nations 2013, organisée en Afrique du Sud du 19 janvier au 10 février.

« Il est très important de briser la loi du silence qui existe autour du VIH », a déclaré M. Sidibé. « C'est ce qu'a fait la famille Lebese et ainsi, elle va sauver des vies », a-t-il ajouté.

« Nous pensons pouvoir utiliser l'histoire de Thabang pour aider d'autres personnes dans la même situation », explique la mère de Thabang, Florence Ngoqo. « Nous espérons que les gens qui verrons notre message s'adresseront à leurs proches pour leur demander de l'aide et parler de leur état. Les gens doivent parler et les communautés doivent cesser de vivre dans le déni ».

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