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Journée zéro discrimination : il est urgent de décriminaliser pour sauver des vies

À l’occasion de la Journée zéro discrimination 2023 organisée le 1er mars, l’ONUSIDA souligne la nécessité de supprimer les lois qui criminalisent les personnes vivant avec le VIH et les populations clés.* Le thème de cette année, « Sauvons des vies : décriminalisons », met en avant l’impact positif sur la santé et l’existence des personnes lorsque les lois discriminatoires et punitives sont supprimées.

En 2021, l’humanité s’est fixé des objectifs ambitieux pour réformer les lois afin de supprimer les dispositions pénales qui nuisent à la riposte au VIH et laissent les populations clés de côté. Reconnaissant que la décriminalisation est un élément essentiel de la riposte, les pays se sont engagés à ce qu’à l’horizon 2025 moins de 10 % des pays aient des cadres juridiques et politiques punitifs qui affectent la riposte au VIH.

La directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, a déclaré :

« Les lois qui criminalisent entravent l’accès à un traitement vital. Elles doivent être supprimées. Les inégalités sociales résultats de normes sociétales, d’absence d’opportunités à l’école, etc. sont la seule raison pour laquelle des personnes meurent encore du sida. Tous ces éléments s'agrègent pour accroître leur vulnérabilité. »

« Au niveau national, il est essentiel d’abroger les lois pénales qui éloignent de la prévention et du traitement du VIH. »

Ces objectifs sont ambitieux, mais nécessaires

Une étude menée en Afrique subsaharienne montre que la prévalence du VIH chez les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes est cinq fois plus élevée dans les pays qui criminalisent les rapports sexuels entre personnes du même sexe que dans les pays qui ne les criminalisent pas. Par ailleurs, elle est 12 fois plus élevée dans les pays où des poursuites judiciaires à l’encontre de cette population ont récemment été engagées.

La criminalisation du commerce du sexe augmente à la fois le risque d’infection au VIH pour les travailleurs et travailleuses du sexe ainsi que leur vulnérabilité face aux agressions perpétrées par leur clientèle, les forces de l’ordre et d’autres personnes. Il a également été démontré à plusieurs reprises que la criminalisation de la clientèle nuit à la sécurité et à la santé des travailleurs et travailleuses du sexe, notamment en réduisant l’accès au préservatif et à son utilisation et en augmentant les cas de violences.

La dépénalisation de la consommation et de la détention de drogues pour un usage personnel s’accompagne d’une baisse significative de l’incidence du VIH chez les consommateurs et consommatrices de drogues injectables, y compris en permettant un meilleur accès aux services de réduction des risques, ainsi que d'une diminution des violences, des arrestations ou du harcèlement par les forces de l’ordre.

Et Mme Byanyima de poursuivre :

« Nous avons la preuve que l’abrogation des lois pénales condamnant les relations homosexuelles réduit considérablement le risque de contracter le VIH chez les gays et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.

Pour moi, le VIH est une maladie, mais c’est avant tout une injustice sociale. Il se nourrit des inégalités de la société. Ces dernières ne peuvent se produire qu'avec un consensus dans la société. Nous avons donc besoin de rallier tout le monde à cette cause. »

Il est par conséquent essentiel de réformer les lois si nous voulons mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici 2030.

Les objectifs sont ambitieux, mais pas inaccessibles

En effet, des expériences récentes nous montrent bien qu’ils sont atteignables.  En 2022, la Belgique et l’Australie ont supprimé des lois criminalisant le travail du sexe, le Zimbabwe a dépénalisé l’exposition et la transmission du VIH, ainsi que la non-divulgation du statut sérologique et la République centrafricaine a réduit le champ d’application de ses lois pénales relatives au VIH. Par ailleurs, Antigue-et-Barbude, Saint-Christophe-et-Niévès, Singapour et la Barbade ont abrogé d’anciennes lois datant de l’ère coloniale qui criminalisaient les relations sexuelles entre personnes du même sexe. Le Koweït a abrogé une loi criminalisant l’imitation du sexe opposé, une loi utilisée pour cibler les personnes transgenres tandis que la Nouvelle-Zélande a supprimé les restrictions de déplacement liées au VIH.

Cependant, en dépit de réformes aussi encourageantes, l’humanité n’est pas en bonne voie pour garantir que moins de 10 % des pays maintiennent un environnement juridique et politique punitif freinant l’accès aux services anti-VIH. En 2021, selon les chiffres de l’ONUSIDA, 134 pays criminalisaient explicitement l’exposition au VIH, sa transmission ou la non-divulgation du statut sérologique ou faisaient encourir des poursuites dans ces cas, 20 pays criminalisaient ou poursuivaient en justice les personnes transgenres, 153 pays criminalisaient au moins un aspect du travail du sexe et 67 pays criminalisent aujourd’hui encore les rapports sexuels consentis entre personnes du même sexe. Par ailleurs, 48 pays imposent encore des restrictions à l’entrée sur leur territoire pour les personnes séropositives, tandis que 53 pays indiquent exiger un dépistage du VIH, par exemple avant d’établir un acte de mariage ou pour autoriser l’exercice de certaines professions. 106 pays déclarent que le consentement des parents est obligatoire pour que les ados puissent faire un dépistage du VIH.

Ces lois et sanctions violent les normes internationales en matière de droits humains et stigmatisent et discriminent des populations déjà marginalisées.

La décriminalisation sauve des vies et contribue à accomplir des progrès en vue de mettre fin à la pandémie de sida.

* Les populations clés sont les communautés les plus exposées au risque d’infection à VIH. Il s’agit notamment des gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, des toxicomanes, des travailleurs et travailleuses du sexe, des personnes transgenres et des personnes incarcérées et vivant dans d’autres milieux fermés.

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Un an après le début du conflit : nous devons soutenir la riposte au VIH en Ukraine

Un an après le début du conflit, la guerre en Ukraine continue d’engendrer des souffrances et des destructions massives. Depuis le 24 février 2022, plus de 13,5 millions de personnes, y compris des personnes vivant avec le VIH et des membres des populations clés, ont été déplacées à l’intérieur du pays ou ont été contraintes d’aller se réfugier dans des pays voisins.

Le deuxième pays le plus affecté par l’épidémie de sida en Europe de l’Est et en Asie centrale, l’Ukraine, est durement touché par la guerre.

Le pays réalisait toutefois de solides progrès dans la riposte au sida : 1) le nombre de personnes séropositives recevant des médicaments vitaux a augmenté (plus de 150 000 personnes sous traitement sur les 240 000 personnes vivant avec le VIH), 2) le pays travaille main dans la main avec des organisations communautaires et 3) il finance totalement des services innovants de prévention du VIH au sein des populations clés.

Le choc provoqué par la guerre a poussé tous les acteurs à protéger ces précieuses avancées. 

Avec le soutien du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, du Plan d’urgence du Président des États-Unis pour la lutte contre le sida (PEPFAR), de l’ONUSIDA et d’autres parties prenantes, le gouvernement ukrainien et ses partenaires de la société civile ont reçu suffisamment de thérapies antirétrovirales (ARV), de médicaments contre la tuberculose et de traitement de substitution aux opioïdes (OST) pour assurer le suivi du traitement à l’ensemble des personnes qui en ont besoin.

Avant la guerre, la société civile était déjà le moteur de la riposte nationale au VIH aux côtés du Centre de santé publique ukrainien et elle a continué de l’être tout au long de l’année passée. Elle fournit des services, des médicaments et de l’aide humanitaire à ceux et celles qui en ont le plus besoin malgré les bombardements, les attaques, le manque d’électricité et les difficultés d’accéder aux régions à l’est et au sud du pays.

Cet effort nécessite notre soutien et notre financement continus. Nous ne pouvons pas laisser faiblir la riposte au VIH de l’Ukraine.

Les agences et partenaires des Nations Unies sur le terrain travaillent en étroite collaboration avec les autorités locales pour atteindre et aider les personnes dans le besoin. Plus récemment, ils ont fourni une assistance humanitaire à des territoires durement touchés qui viennent seulement de redevenir accessibles.

« La collaboration est primordiale pour fournir une aide et une assistance ô combien nécessaires », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Une coalition regroupant le gouvernement, la société civile et des organisations internationales a été et reste primordiale pour préserver l’efficacité de la riposte au VIH de l’Ukraine pendant la guerre. L’ONUSIDA est solidaire de toutes les personnes et de nos partenaires qui travaillent si dur en première ligne. »

Un Fonds d’urgence de l’ONUSIDA a permis à des partenaires dans tout le pays de maintenir des services de prise en charge et d’assistance liés au VIH, ainsi que d’apporter une aide humanitaire directe et un soutien ciblé aux plus vulnérables. Cela s’est traduit, par exemple, par la création de dizaines de refuges pour les personnes déplacées à l’intérieur du pays, y compris les toxicomanes, les personnes LGBTIQ+ et d’autres populations clés, et en établissant des liens entre les prestataires de services anti-VIH et les programmes d’aide humanitaire disponibles. Le Fonds jouit du soutien de la Croix-Rouge de Monaco, des États-Unis d’Amérique et de l’Allemagne.

Fortes du financement supplémentaire de la part de l’Allemagne, des organisations de la société civile en Moldavie, en Pologne et dans d’autres pays voisins ont uni leurs efforts pour améliorer l’accès aux services pour les personnes réfugiées ukrainiennes vivant avec le VIH.

L’ONUSIDA demande ardemment à la communauté internationale de financer davantage les organisations de la société civile afin qu’elles continuent à fournir des services anti-VIH essentiels en Ukraine et dans les pays recevant des personnes réfugiées ayant besoin de ce type de services.

L’ONUSIDA continuera de soutenir la prévention, le dépistage, le traitement, les soins et l’assistance en matière de VIH pour les personnes en Ukraine victimes de la guerre et déplacées à cause du conflit.

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Snizhana KOLOMIIETS
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Pour l’ONUSIDA, la fin de l’essai vaccinal Mosaico doit motiver à fournir des options de traitement et de prévention du VIH à toutes les personnes qui en ont besoin

GENÈVE, le 23 janvier 2023— La fin de l’étude Mosaico sur un vaccin contre le VIH doit conjurer une flamme inextinguible en faveur de l’innovation et faire prendre conscience de l’urgence de veiller à ce que les options éprouvées de prévention du VIH et de traitement atteignent toutes les personnes qui en ont besoin, déclare l’ONUSIDA. Il est possible d’accomplir des progrès rapides contre la pandémie de VIH si les options de prévention et de traitement existantes sont mises à disposition. Cela passe par le partage des technologies, la démocratisation des approvisionnements et la lutte contre les barrières à l’accès. Le développement et le partage d’options de prévention et de traitement à action prolongée sont également importants pour étendre la couverture.

« L’issue décevante de l’étude vaccinale souligne une nouvelle fois l’importance de déployer les innovations disponibles en matière de traitement et de prévention du VIH, notamment la PPrE orale, les solutions injectables à action prolongée et l’anneau vaginal », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « La recherche d’un vaccin doit se poursuivre, mais il est important de se rappeler que, en dépit de cet échec, le monde peut toujours mettre fin au sida d’ici 2030 en fournissant toutes les options de prévention et de traitement qui ont fait leurs preuves à toutes les personnes qui en ont besoin. »

Bien qu’il n’y ait eu aucun problème de sécurité signalé pendant l’étude, celle-ci a été interrompue après qu’un examen indépendant a révélé l’absence de signe de réduction du risque de contamination par le VIH chez les personnes participantes. L’étude a débuté en 2019 sous la forme d’un partenariat public-privé qui comprenait le United States National Institute of Allergy and Infectious Diseases, Janssen Vaccines & Prevention B.V., le HIV Vaccine Trials Network et le United States Army Medical Research and Development Command. Elle a recruté 3 900 hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des personnes transgenres dans huit pays d’Europe et d’Amérique, y compris les États-Unis. Les sujets ont reçu quatre injections de vaccin ou de placebo sur 12 mois. Le comité de suivi n’a toutefois constaté aucune différence significative dans le taux de contamination du VIH entre les deux groupes.

Les efforts de recherche mondiaux sur les vaccins et un remède doivent se poursuivre. Dans le même temps, l’humanité ne peut pas attendre un vaccin ou un traitement, ou en dépendre. La fin promise du sida d’ici 2030 est toujours possible, mais les leaders ne peuvent plus se permettre d’attendre.

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L’ONUSIDA salue le jugement rendu par la Haute Cour du Kenya dans une affaire historique concernant des femmes séropositives stérilisées sans leur consentement

GENÈVE, le 20 décembre 2022—L’ONUSIDA salue l’arrêt de la Haute Cour du Kenya à Nairobi reconnaissant que la stérilisation forcée de femmes vivant avec le VIH constitue une violation de leurs droits humains.

Cette décision fait suite à une plainte déposée en 2014 par une Kenyane séropositive qui avait été contrainte par le personnel d’un établissement de santé de subir une ligature des trompes, ce qui l’a empêchée d’avoir des enfants. La Haute Cour a constaté qu’effectuer cette opération sans consentement représentait une violation des droits de cette femme à la non-discrimination, à la dignité, à la santé et à la famille.  

« Cette décision est une étape importante dans la protection de la santé sexuelle et de la reproduction, ainsi que des droits des femmes vivant avec le VIH », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « L’ONUSIDA est prête à travailler avec tous les gouvernements pour garantir l’éradication de ces pratiques, mais aussi pour veiller à ce que les femmes vivant avec le VIH puissent accéder aux services de santé sans stigmatisation ni discrimination. »

L’ONUSIDA est intervenue dans cette affaire en fournissant un mémoire en qualité d’amicus curiae (amie de la cour). Ce document informait la Haute Cour du Kenya sur les directives sanitaires et les normes en matière de droits humains que chaque pays doit suivre pour respecter, protéger et garantir les droits humains des personnes vivant avec le VIH.Le Kenyan Legal and Ethical Issues Network on HIV/AIDS (KELIN) et l’African Gender and Media Initiatives Trust (GEM) ont également été pétitionnaires dans cette affaire.

La stigmatisation et la discrimination liées au VIH ont un impact significatif sur la santé, la vie et le bien-être des personnes vivant avec le VIH ou exposées au risque d’infection. Elles entravent la riposte au VIH en limitant l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive au sens large et à d’autres services de santé. L’ONUSIDA continue de travailler jour après jour pour veiller à ce que les gouvernements investissent dans la prévention et la riposte aux violations liées aux formes de discriminations concomitantes auxquelles les personnes vivant avec le VIH sont soumises. 

La plaignante a déclaré au sujet de l’affaire : « Je n’ai jamais fait cela pour l’argent. Je voulais me battre pour que justice soit rendue pour moi-même et pour toutes les femmes qui ont vécu cette expérience, et m’assurer que cela ne se reproduise pas pour d’autres femmes vivant avec le VIH qui ont besoin d’accéder aux services de santé de la reproduction. »  

« Cette affaire est un tournant dans la justice de la reproduction et le mouvement féministe. La stérilisation forcée des femmes vivant avec le VIH est une violation des droits humains les plus fondamentaux des femmes et fragilise l’efficacité des ripostes au VIH », a déclaré la directrice pays de l’ONUSIDA pour le Kenya, Medhin Tsehaiu. « Seule une démarche fondée sur les droits humains nous permettra de mettre fin au sida comme menace de santé publique. »

Une approche reposant sur les droits inclut notamment le droit de fonder une famille et d’avoir des enfants, et de décider du nombre d’enfants et de l’écart entre les naissances. Par ailleurs, elle comprend le droit à l’autonomie de procréer et d’accéder à des services de qualité qui viennent aider les femmes dans leurs choix de santé reproductive. Ces choix doivent s’appuyer sur leur accord volontaire, libre et éclairé. Ces droits sont des droits humains fondamentaux qui appartiennent à toutes les femmes, peu importe leur statut sérologique, et ils sont garantis par des traités internationaux et régionaux.

« Nous saluons la décision de la Cour. Bien que cela ait pris beaucoup de temps, nous sommes ravis qu’elle ait reconnu que les droits de la plaignante avaient été violés, et en particulier qu’elle ait constaté des discriminations fondées sur le sexe et le statut sérologique », a déclaré le directeur exécutif de KELIN, Allan Maleche.

La Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021–2026 : Mettre fin aux inégalités, Mettre fin au sida accorde un rôle essentiel à la promotion des droits humains, de l’égalité des sexes et de la dignité, à l’éradication de la stigmatisation et de la discrimination pour toutes les personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus. Il s’agit d’un engagement de l’ONUSIDA en faveur d’une vision ambitieuse pour mettre fin aux inégalités entre les sexes et respecter les droits humains, y compris le droit à la santé, en appelant l’ensemble des partenaires et parties prenantes de la riposte au VIH dans tous les pays à transformer les normes de genre inégales et à mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination.

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L’ONUSIDA salue la nomination d’Erika Castellanos au poste de directrice exécutive de GATE

GENÈVE, le 13 décembre 2022—L’ONUSIDA salue chaleureusement la nomination d’Erika Castellanos au poste de Directrice exécutive de GATE (Global Action for Trans Equality). GATE œuvre pour garantir la justice et l’égalité pour les communautés transsexuelles, de genre divers et intersexuelles. Son action passe par des partenariats stratégiques avec différentes organisations mondiales, y compris l’ONUSIDA et d’autres organismes et mécanismes des Nations Unies.

Née au Belize, Erika a commencé à militer en faveur des droits des personnes vivant avec le VIH et des travailleurs et travailleuses du sexe. Sa nomination profite de son expérience personnelle en tant que femme transgenre vivant avec le VIH et faisant partie de différentes communautés de populations clés.

« Erika Castellanos est une militante de renommée internationale et très respectée dans les questions du VIH et des droits humains. L’ONUSIDA apprécie notre partenariat avec Erika en tant que déléguée de la société civile à notre Conseil de coordination du Programme », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Le travail de GATE en tant qu’organisation dirigée par la communauté transsexuelle a été essentiel pour favoriser l’implication des organisations transsexuelles, de genre divers et intersexuelles dans la riposte au sida. Nous sommes impatients de poursuivre notre travail avec Erika et GATE pour lutter contre les inégalités qui touchent ces communautés ».

Erika Castellanos a rejoint GATE en avril 2017 au poste de directrice des programmes. En février 2022, elle a occupé le poste de directrice exécutive par intérim, période au cours de laquelle elle a continué à consolider la position de GATE en tant que leader mondial dans le domaine de la lutte en faveur des personnes transsexuelles, de genre divers et intersexuelles.

Erika a occupé plusieurs fonctions à l’échelle nationale, régionale et mondiale, notamment : directrice exécutive du Réseau collaboratif pour les personnes vivant avec le VIH (C-NET+) au Belize, vice-présidente du Conseil du Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+), membre du conseil du HIV Justice Network et co-présidente du programme ViiV Positive Action destiné aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et aux personnes transgenres. En 2018, Erika a été la première militante ouvertement transgenre à être nommée au conseil d’administration du Fonds mondial, dans le cadre de la délégation composée de membres de communautés.

Erika prendra ses nouvelles fonctions de directrice exécutive de GATE le 1er janvier 2023.

Global Action for Trans Equality (GATE)

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L’ONUSIDA salue les engagements financiers importants du Royaume-Uni et d’Irlande

CHIANG MAI/GENÈVE, le 13 décembre 2022—L’ONUSIDA salue la confirmation de l’augmentation du financement du Royaume-Uni en faveur de l’ONUSIDA. Celui-ci passera de 2,5 millions de livres sterling en 2021 à 8 millions en 2022.

L’ONUSIDA salue également la finalisation d’un accord de financement pluriannuel avec l’Irlande pour la période 2023-2026. 

Ces dernières semaines, plusieurs donateurs ont annoncé des promesses de financement envers l’ONUSIDA. 

Les décisions ont été communiquées lors de la 51e réunion du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA qui s’est tenue à Chiang Mai en Thaïlande. Elles contribueront à assurer un financement prévisible et disponible en heure et en temps qui permettra à l’ONUSIDA de mettre en œuvre la Stratégie mondiale de lutte contre le sida 2021-2026.

« Nous saluons chaleureusement la décision du Royaume-Uni d’annoncer de nouveaux financements à l’ONUSIDA et l’engagement pluriannuel de l’Irlande. Ces décisions soulignent l’engagement audacieux des deux pays pour mettre fin au sida et lutter contre les inégalités qui continuent de favoriser la pandémie », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Le Royaume-Uni et l’Irlande sont des partenaires précieux et indéfectibles de l’ONUSIDA, et leur soutien nous permet d’assurer notre rôle de leader et de coordinateur dont la riposte au VIH mondiale a besoin en cette période critique. »

Le Royaume-Uni et l’Irlande partagent la volonté de l’ONUSIDA de mettre fin au sida par une riposte fondée sur les données et l’égalité, et qui défend les droits des femmes, des filles et des populations clés les plus exposées au VIH.

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L’ONUSIDA salue la décision de la Barbade d’abroger les lois datant de l’ère coloniale qui criminalisaient les rapports sexuels entre personnes du même sexe

GENÈVE, le 13 décembre 2022—L’ONUSIDA salue le jugement rendu par la Haute Cour de Barbade qui supprime les lois héritées du colonialisme sur l’outrage à la pudeur et la sodomie qui criminalisaient les relations consensuelles entre personnes du même sexe.

« Cette décision historique est une étape importante pour protéger les droits humains et la dignité des personnes LGBT à la Barbade », a déclaré la directrice régionale de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine et les Caraïbes, Luisa Cabal. « Elle renforcera également la riposte au VIH du pays en contribuant à réduire la stigmatisation et la discrimination auxquelles est confrontée la communauté LGBT. Par ailleurs elle améliorera l’adoption des services de dépistage du VIH, de traitement et de prévention. »

En vertu de l’article 9 de la loi sur les infractions sexuelles de la Barbade, les hommes qui se livrent à une activité sexuelle avec un partenaire du même sexe encouraient jusqu’à des peines d’emprisonnement. Quant à l’article 12, il criminalisait tant les hommes que les femmes et les rendait passibles d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 10 ans. En plus de violer les droits humains des personnes LGBT, les lois qui punissent les relations sexuelles consenties entre personnes du même sexe freinent les progrès en matière de santé, y compris dans la riposte au VIH. De fait, ces lois alimentent la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des personnes LGBT. De plus, elles les empêchent de chercher et de recevoir des soins de santé, car ces personnes ont peur des sanctions ou d’être arrêtées. La dépénalisation sauve et change des vies, et permet d’instaurer des sociétés plus fortes.

Cette année, la Barbade devient le troisième pays des Caraïbes à annoncer l’abrogation de cette législation discriminatoire. La demande a été déposée par deux activistes LGBT de la Barbade qui ont été accompagnés dans le processus par l’organisation locale Equals Barbados, qui apporte son soutien à la communauté, et l’organisation régionale LGBT, l’Eastern Caribbean Alliance for Diversity and Equality.

Au début de l’année, les courts d’Antigua-et-Barbuda et de Saint-Christophe-et-Niévès ont également abrogé des lois inconstitutionnelles qui criminalisaient les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Toutefois, six pays des Caraïbes, tous d’anciennes colonies britanniques, continuent de criminaliser les rapports sexuels entre adultes consentants. Il s’agit de la Dominique, de la Grenade, du Guyana, de la Jamaïque, de Sainte-Lucie et de Saint-Vincent-et-les-Grenadines.

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Journée internationale des droits de l’homme : en mettant fin à la pandémie de sida, nous respectons les droits humains de tous et toutes

GENÈVE, le 10 décembre 2022—À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’homme, l’ONUSIDA signale que la pandémie de sida ne prendra fin qu'avec le respect intégral des droits humains de toutes les personnes.

L’ONUSIDA met l’accent sur la nécessité de réformes législatives et politiques afin de garantir les droits humains des personnes vivant avec le VIH, des femmes et des filles, ainsi que de toutes les populations marginalisées, y compris les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transgenres, les toxicomanes et les travailleurs et travailleuses du sexe.

« Il est évident que lorsque des communautés de personnes sont victimes d’atteintes aux droits humains, cela compromet la riposte au VIH », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima.

Les inégalités multiples et croisées qui alimentent la pandémie de VIH sont exacerbées par les violations des droits humains et les exacerbent à leur tour. Un rapport de l’ONUSIDA publié avant la Journée mondiale de lutte contre le sida, Inégalités dangereuses, a révélé comment les violations des droits humains entravent la riposte au sida.

La stigmatisation et la discrimination, ainsi que la criminalisation et la marginalisation entraînent de nouvelles infections au sein des populations clés en bloquant l’accès aux services de prévention, de traitement et de soins du VIH. Dans le monde entier, 68 pays continuent de criminaliser les rapports sexuels entre personnes de même sexe. Cela empêche les populations les plus touchées par la pandémie d'accéder aux services adaptés et les dissuade de se rendre dans les établissements de santé publics. En Afrique subsaharienne, des études ont montré que dans les pays où l'homosexualité et le travail du sexe sont des crimes, la prévalence du VIH est bien plus élevée parmi les populations de gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que chez les travailleuses et travailleurs du sexe par rapport aux pays où ils ne sont pas criminalisés. En 2021, 70 % des nouvelles contaminations au VIH dans le monde touchaient les populations clés et leurs partenaires sexuel-les.

L’ONUSIDA soutient le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+) dans son action #NotACriminal contre l’impact déshumanisant et infériorisant des lois qui criminalisent les identités et l’état de santé. Cette année, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l’ONUSIDA a appelé les pays à lutter contre les inégalités qui favorisent la pandémie de sida et à niveler les obstacles aux services anti-VIH.

En 2021, une jeune femme ou une fille âgée de 15 à 24 ans a été infectée par le VIH toutes les deux minutes. En Afrique subsaharienne, ce groupe est trois fois plus susceptible de contracter le VIH que les adolescents et les jeunes hommes de la même tranche d’âge. Ces inégalités ne sont pas une fatalité. Permettre aux filles de terminer l’école secondaire réduit considérablement leur vulnérabilité au VIH. Par ailleurs, les pays qui prennent des mesures pour lutter contre la violence sexiste et sécuriser l’accès aux services clés voient le risque d’infection au VIH des filles diminuer davantage.

« Le respect des droits humains de toutes les personnes est essentiel pour surmonter la pandémie de sida », a déclaré Mme Byanyima.

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Message de la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2022

Mes ami·es,

Je m'adresse à vous depuis la Tanzanie à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida. 

Aujourd’hui, souvenons-nous des plus de 40 millions de vies perdues à cause du sida. C’est aussi le moment de faire le point sur la riposte au sida et de nous engager à mettre fin au sida. 

Cette semaine, nous avons publié un nouveau rapport qui fera date : Inégalités dangereuses. Dans ce document, nous attirons l’attention du monde entier sur une réalité difficile : notre retard actuel pour mettre fin au sida d’ici 2030, retard imputable aux inégalités. 

Mais voici une bonne nouvelle : en poussant pour l’égalité, nous pourrons mettre fin au sida.

Premièrement :

Nous devons pousser pour l’égalité des femmes et des filles pour réduire leurs risques de VIH.

En Afrique subsaharienne, les adolescentes et les jeunes femmes ont trois fois plus de risques d’être infectées par le VIH que les garçons et les hommes du même âge. Ce constat incombe aux inégalités.

Permettre aux filles de finir leur scolarité secondaire peut réduire de moitié leur vulnérabilité à une infection au VIH. Ce risque peut baisser davantage lorsque nous incluons une éducation sexuelle complète et d’autres mesures favorisant l’émancipation des filles. Forts de ce constat, 12 pays africains se sont réunis au sein de l’initiative Education Plus qui jouit du soutien des Nations Unies.

Par ailleurs, nous devons combiner les services de santé sexuelle et reproductive avec les services de prévention et de riposte à la violence sexuelle et sexiste et au VIH. 

Ils doivent être conçus pour fonctionner pour toutes les femmes et les filles, dans toute leur diversité.

Deuxièmement :

Nous devons pousser pour l’égalité en faveur des personnes marginalisées. 

La discrimination à l’encontre des personnes marginalisées nuit à la riposte au VIH. De manière générale, les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ont 28 fois plus de risques de vivre avec le VIH. Ce risque est 35 fois supérieur pour les consommateurs et consommatrices de drogues injectables, 30 fois supérieur pour les travailleurs et travailleuses du sexe et 14 fois supérieur pour les femmes transgenres.

Nous ne mettrons pas fin au sida si ce n'est pour tout le monde. 

Les preuves sont claires : la décriminalisation facilite l’accès aux services. La décriminalisation sauve des vies.

Voici deux exemples :

Afrique : 

En Afrique du Sud, où les relations sexuelles entre personnes du même sexe sont légales, les gays sont 60 % plus susceptibles de vivre avec le VIH, mais ce chiffre monte à 240 % en Ouganda où l’homosexualité est criminalisée.

 

Asie :

En Thaïlande, où les relations sexuelles entre personnes du même sexe sont légales, les gays sont 11 fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que les autres hommes. Ce risque est 72 fois plus important en Malaisie où l’homosexualité est criminalisée.

Mais voici la bonne nouvelle. La dynamique actuelle en Asie, en Afrique et dans les Caraïbes, tend vers la dépénalisation des relations sexuelles entre personnes du même sexe. Ces dernières années, cela a été le cas en Angola, au Bhoutan et au Botswana. Et ces tout derniers mois, Saint-Kitts-et-Nevis, Singapour, Antigua-et-Barbuda sont venus s’ajouter à cette liste. Dans 68 pays, ce type de lois est toutefois toujours en vigueur. Reléguons ces lois nuisibles et coloniales aux livres d’histoire. 

Mais nous ne devons pas seulement dépénaliser, nous devons aussi lutter contre la stigmatisation. 

La stigmatisation est le jugement que porte la société sur les personnes à cause de qui elles sont. Et la stigmatisation tue.

Nous devons y mettre fin pour les personnes vivant avec le VIH et pour les communautés marginalisées. Nous avons besoin ici de toutes les personnalités politiques, confessionnelles, traditionnelles et culturelles. Faites-vous entendre. Poussez l’égalité. 

Troisièmement :

Une inégalité qui me fend le cœur est celle qui touche les enfants vivant avec le VIH. L’état actuel de la science devrait permettre d’éviter aux bébés de naître avec le VIH et aux enfants séropositifs de se retrouver sans traitement. Mais aujourd’hui, alors que trois quarts des adultes vivant avec le VIH suivent un traitement, ce n’est le cas que pour la moitié des enfants. C’est intolérable.

Nous ne pouvons pas laisser cette injustice honteuse et évitable se poursuivre. C’est pourquoi les Nations Unies, les partenaires internationaux, la société civile et les gouvernements des 12 pays les plus touchés se sont réunis et ont formé l’Alliance mondiale pour mettre fin au sida chez les enfants. Nous allons de l’avant. La Tanzanie accueillera le lancement officiel en début d’année prochaine.

Pour finir, et cet aspect est crucial,

pour mettre fin au sida, nous devons lutter contre les inégalités en matière de ressources.

La crise de la COVID-19 et la guerre en Ukraine ont accru les inégalités dans le monde entier. Jour après jour, les pays du G20 reçoivent 136 millions de dollars de remboursements de dettes en provenance de pays pauvres du Sud.  Dans ces derniers pays, le remboursement de la dette accapare 4 fois plus de budget que les dépenses de santé, et 2 fois plus que les dépenses d’éducation.  

En pleine crise de la dette, de l’austérité et des inégalités qui touchent les pays en voie de développement, certains pays riches ont réduit l’aide à la santé mondiale et envisagent des coupes encore plus importantes.

Ce n’est pas la bonne réaction. Ce n’est pas le moment de réduire la voilure, mais de voguer toutes voiles dehors.

N’oubliez pas : c’est grâce à la solidarité internationale que nous avons réduit les inégalités de financement et accompli des progrès incroyables contre le sida, y compris en ayant plus de 28 millions de personnes qui reçoivent un traitement vital. Et nous devons terminer le travail. 

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, l’ONUSIDA se joint aux personnes vivant avec le VIH et aux communautés du monde entier dans le cadre d’un appel à l’action commun : pousser pour l’égalité.

L’égalité de l’accès aux droits, l’égalité de l’accès aux services, l’égalité de l’accès aux ressources, l’égalité de l’accès aux meilleures découvertes scientifiques et aux meilleurs médicaments. Ainsi, nous mettrons fin au sida.

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tel. +41 22 791 4237
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Journée mondiale de lutte contre le sida 2022

Inégalités dangereuses — Rapport de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2022

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Press Statement

L’ONUSIDA nous appelle à unir nos forces pour mettre fin aux violences sexistes à l’encontre des femmes et des filles

GENÈVE, le 25 novembre 2022—À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’ONUSIDA nous appelle à nous unir pour mettre fin à la violence sexiste sous toutes ses formes et lutter contre les inégalités entre les sexes qui alimentent la pandémie de VIH.

« La violence à l’égard des femmes et des filles est une honte pour tout le monde, au niveau individuel et collectif, une violation grave des droits humains qui se produit à une échelle démesurée », a déclaré la directrice de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Cette pandémie de violence continue d’entraîner des milliers de nouvelles infections au VIH chaque semaine et complique considérablement l’éradication du sida. Il s’agit d’une question systémique qui doit être traitée à tous les niveaux de la société. »

Chaque semaine, l’année dernière, 4 900 jeunes femmes ou adolescentes âgées de 15 à 24 ans ont été infectées par le VIH. Dans le monde, une femme et une adolescente sur trois subissent des violences physiques, sexuelles ou les deux de la part de leur mari, de leur partenaire masculin ou de tiers. Ces violences ont souvent lieu chez elles et dans leur quartier, autrement dit dans des endroits où elles devraient se sentir le plus en sécurité. Et ce chiffre affligeant ne prend pas en compte les millions de femmes et de filles qui sont victimes d’autres formes très diverses de violences sexistes et de pratiques nuisibles telles que le mariage forcé, le mariage des enfants, les mutilations génitales des femmes et la violence sexuelle.

Dans les pays à haute prévalence du VIH, les violences exercées par un partenaire intime augmentent jusqu’à 50 % le risque de contamination au VIH chez les femmes. La violence ou la peur de la violence empêche les femmes d’accéder aux services et entrave leur capacité à négocier l’utilisation du préservatif avec les auteurs de cette violence, à divulguer leur statut sérologique ou à respecter leur traitement antiviral. La scolarisation des filles est un des moyens de réduire leur exposition à la violence et leur risque d’infection au VIH de 50 %.

L’Organisation mondiale de la Santé a désigné la violence à l’égard des femmes comme un problème de santé mondial qui a atteint les proportions d’une épidémie. Pourtant, des décennies après la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée le 10 décembre 1948 et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) instituée en 1979, le monde parle encore d’éliminer la violence à l’égard des femmes.

Aujourd’hui marque le coup d’envoi de 16 jours d’activisme contre la violence sexiste dont le thème cette année est Tous UNiS ! L’activisme pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles !

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16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre

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