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Kenneth Cole : la justice sociale n’est pas négociable dans la riposte au sida
05 octobre 2017
05 octobre 2017 05 octobre 2017Kenneth Cole, Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA, a lancé un vibrant appel à la justice sociale dans la riposte au sida lors de son intervention dans le cadre du Forum social 2017 du Conseil des droits de l’homme, qui s’est tenu du 3 au 4 octobre à Genève, en Suisse.
« On l’a vu, la stigmatisation a tué plus de personnes que le virus du VIH », a déclaré M. Cole. « Elle trouve ses racines dans l’intolérance et la discrimination. La justice sociale est non négociable ».
En prononçant son discours en ouverture de la session intitulée Building Synergies for Health: Engaging Diverse Partners (Créer des synergies pour la santé : impliquer des partenaires divers), M. Cole a également souligné que tous les secteurs de la société, y compris le secteur privé, devaient agir ensemble pour en finir avec l’épidémie.
« Je pense que le milieu de l’entreprise contribue à l’action en termes d’efficacité, d’économies et de culture du changement », a-t-il expliqué.
Le Forum social est une rencontre annuelle de trois jours organisée par le Conseil des droits de l’homme. Le thème de l’édition 2017 était la promotion et la protection des droits de l’homme dans le contexte de l’épidémie de VIH et d’autres maladies transmissibles et épidémies.
M. Cole s’est exprimé devant le Forum social à l’occasion d’une visite de trois jours à Genève, où il a rencontré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, et discuté avec le personnel de l’ONUSIDA, des activistes de la société civile et le personnel d’autres organisations engagées dans la riposte au VIH.
En plus de son rôle d’Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA, M. Cole est aussi Président de l’amfAR et fondateur de l’End AIDS Coalition.
Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA
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Les petits États insulaires en développement se réunissent pour discuter des objectifs 90-90-90 et au-delà
02 octobre 2017
02 octobre 2017 02 octobre 2017Les problèmes de la riposte au sida sont uniques en leur genre dans les petits États insulaires en développement. Ces pays sont confrontés de plus en plus aux catastrophes naturelles, aux déplacements de populations et à la migration. Sur ces petites îles, la prévalence du VIH est très élevée au sein des populations clés (professionnel(le)s du sexe, hommes gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, consommateurs de drogues) et la plupart des infections à VIH surviennent chez les jeunes.
Lors d’une visite récente aux Seychelles, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, s’est exprimé à l’occasion d’une rencontre autour des lois, politiques et stratégies visant à atteindre dans les petits États insulaires en développement les objectifs 90–90–90, selon lesquels, d’ici à 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH devront connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes devront être sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement devront présenter une charge virale indétectable.
M. Sidibé a souligné la nécessité pour les petits États insulaires en développement de protéger les droits des populations clés et d’investir dans les services de prévention et de traitement du VIH pour les adolescents et les jeunes. Il a également insisté sur l’importance d’améliorer les opportunités économiques pour les communautés.
Lors de sa visite, M. Sidibé s’est exprimé devant l’Assemblée nationale des Seychelles pour souligner l’importance de veiller à ce que les Seychelles s’engagent sur la bonne voie d’accélération pour en finir avec le sida. Malgré les efforts des Seychelles pour atteindre les objectifs 90-90-90, les nouvelles infections à VIH au sein des populations clés continuent d’augmenter, mettant en lumière la nécessité de s’adresser aux populations davantage exposées au risque d’infection à VIH avec des services anti-VIH efficaces.
M. Sidibé a félicité le Président des Seychelles, Danny Faure, pour son leadership audacieux dans la riposte nationale au sida et son engagement en faveur de la construction d’une génération sans sida.
Quotes
« La communauté internationale devrait renforcer la responsabilisation mutuelle pour la responsabilité partagée d’une éradication du sida. Un tel investissement mondial toucherait des millions de personnes vivant avec le VIH qui ont besoin d’accéder à la prévention et au traitement à vie. »
« Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA nous apporte un message d’espoir. Oui, nous atteindrons les objectifs 90-90-90. »
« Passer un test de dépistage du VIH, c’est participer à la solution. »
« Je reprends l’idée de Kofi Annan selon laquelle les drogues ont détruit de nombreuses vies, mais je pense aussi que les mauvaises politiques gouvernementales en ont détruit encore plus. »
« Nous sommes heureux d’accueillir un fils d’Afrique, quelqu’un qui se préoccupe des individus. »
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Un appel à casser les silos entre la prévention du VIH et celle du cancer du col de l’utérus
03 octobre 2017
03 octobre 2017 03 octobre 2017Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a mis en avant la nécessité urgente de casser les silos et d’intégrer le VIH et les services de santé sexuelle et reproductive, y compris pour la prévention du cancer du col de l’utérus, qui est une maladie classante du sida. Michel Sidibé a transmis ce message le 3 octobre dernier au Centre international de recherche sur le cancer à Lyon, en France.
S’appuyant sur plus de trente ans d’expérience dans la riposte au sida, M. Sidibé a appelé à une mobilisation renforcée et à la rupture des silos entre les programmes, les mouvements et les services afin de fournir aux femmes et aux filles des services de santé sexuelle et reproductive complets. Il est également revenu sur la nécessité de s’engager auprès de la société civile.
Les femmes vivant avec le VIH ont jusqu’à cinq fois plus de risque de développer un cancer du col de l’utérus, qui est le deuxième cancer le plus répandu chez les femmes vivant dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Bien que le cancer du col de l’utérus soit facile à prévenir grâce au vaccin contre le papillomavirus humain et généralement guérissable avec un diagnostic et un traitement précoces, il est détecté chez plus de 528 000 femmes chaque année et près de 266 000 en meurent inutilement, dont environ 90 % dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
Dans son discours, M. Sidibé a insisté sur les immenses opportunités offertes par les Objectifs de développement durable et la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida, ainsi que sur les ressources mises à disposition par l’intermédiaire du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui reflètent le solide engagement mondial en faveur de l’élargissement des services intégrés pour lutter contre les co-infections et la co-morbidité.
Quotes
« C’est une tragédie inacceptable de voir des femmes mourir du cancer du col de l’utérus en raison du lieu de leur naissance, de leur pauvreté ou de l’absence d’accès aux vaccins, diagnostics et traitements vitaux mis à la disposition des filles et des femmes dans les pays à revenu élevé. »
« Les infections chroniques sont associées à près d’un cancer sur six dans le monde et plus d’un sur trois en Afrique subsaharienne. La collaboration stratégique dans le travail portant sur le VIH et le cancer offre de nombreuses opportunités potentielles qui permettront de réduire le fardeau de la maladie au sein de populations parmi les plus vulnérables du monde. »
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Les gouvernements du Belarus et des Pays-Bas échangent leurs meilleures pratiques
29 septembre 2017
29 septembre 2017 29 septembre 2017À l’occasion d’une visite de deux jours au Belarus les 25 et 26 septembre, le Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA Luiz Loures et l’Ambassadeur des Pays-Bas chargé de la santé et des droits sexuels et reproductifs et du VIH/sida, Lambert Grijns, ont rencontré des organisations de la société civile et des communautés de consommateurs de drogues injectables, de femmes vivant avec le VIH, d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et de professionnel(le)s du sexe, afin d’entendre leur point de vue sur les besoins actuels et les problèmes de la riposte au sida dans le pays.
M. Loures et M. Grijns ont également rencontré le Ministre de la Santé du Belarus, Valery Malashko, ainsi que le Premier Vice-ministre de la Santé, Dmitry Pinevich, pour évoquer l’épidémie de VIH dans la région et échanger sur les meilleures pratiques de la riposte au sida en Europe occidentale et orientale, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre des politiques et des programmes de prévention. La collaboration potentielle entre les Pays-Bas et le Belarus a également été abordée.
Lors de cette rencontre, M. Loures a loué les efforts menés par le Belarus dans l’élargissement de sa riposte au sida en s’appuyant sur des ressources nationales. Le pays est en bonne voie pour atteindre les objectifs 90-90-90 d’ici à 2020 et s’est engagé à étendre les programmes de prévention du VIH, y compris les programmes pour les populations clés.
M. Grijns a reconnu les progrès du Belarus dans la réduction des risques, la baisse du prix du traitement antirétroviral et l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Il a également salué la collaboration étroite avec la société civile et l’allocation de fonds nationaux aux organisations non gouvernementales, assurant ainsi la continuité des actions de proximité dans les communautés et la prestation des services.
Quotes
« D’un point de vue sanitaire et en tant que partenaires européens, nous devons voir ce que nous pouvons faire ensemble, en ciblant les populations clés et les jeunes. »
« Il est très important de reconnaître et de faciliter les meilleures pratiques au Belarus et de les étendre au reste de la région. »
« Nous avons déjà parcouru un long chemin sur la voie de la réussite, mais pour atteindre les objectifs de réduction des nouvelles infections à VIH, de recul des décès dus au sida et d’élimination de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH d’ici à 2020, il faudra davantage que des efforts d’organisation et de mobilisation des ressources. Notre tâche commune est d’atteindre ces objectifs. »
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Les défenseurs des droits de l’homme jouent un rôle fondamental dans la riposte au sida
27 septembre 2017
27 septembre 2017 27 septembre 2017Il y a 10 ans, lorsque Kene Esom, ancien Directeur d’African Men for Sexual Health and Rights (AMSHeR), gérait une clinique juridique pour les réfugiés, il a pu constater à quel point il était difficile pour les personnes marginalisées ou vulnérables d’accéder aux services de santé. « C’est là que je me suis rendu compte qu’en tant qu’avocat et défenseur des droits de l’homme, je pouvais vraiment jouer un rôle dans l’élargissement de l’accès aux services de santé et la défense des droits de l’homme ». Dans ses fonctions actuelles de Conseiller en initiatives stratégiques auprès du Conseil d’administration d’AMSHeR, il reste en première ligne dans la lutte contre la discrimination, en particulier celle qui touche les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en Afrique.
M. Esom explique que lorsqu’il parle des droits de l’homme dans le contexte du VIH, ce n’est pas uniquement une question de droit à la santé. « Il existe tout un ensemble de violations des droits de l’homme à l’encontre des hommes gays dans de nombreux pays, imputables essentiellement à la criminalisation des relations entre adultes consentants de même sexe », indique M. Esom. « Par exemple, il est arrivé qu’un journal décide de publier un article à sensation sur une fête organisée par des hommes gays ; ces hommes ont alors été arrêtés, incarcérés et contraints de passer un test de dépistage du VIH. Tous leurs droits à un procès équitable ont été violés et leur droit à la vie privée bafoué, car leurs noms, adresses et photos ont été publiés dans le journal ».
M. Esom ajoute que des incidents de ce genre peuvent remettre en cause des années de progrès sur l’accès des populations clés aux services anti-VIH. « Vous ne pouvez pas fournir de services de santé sans tenir compte de la situation des droits de l’homme au sein des populations à qui vous fournissez ces services. Vous avez beau mettre en place les meilleurs établissements de santé, les hommes gays ne viendront pas s’ils ont peur que la police les arrête ou que les médecins dénoncent leur comportement sexuel ».
À l’échelle mondiale, les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont 24 fois plus susceptibles de contracter le VIH que les adultes de la population générale. La stigmatisation, la discrimination, les actes de violence et la criminalisation des pratiques entre personnes de même sexe rendent plus difficile l’accès de ces hommes aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH.
AMSHeR soutient les organisations de défense des droits de l’homme dans leurs actions de sensibilisation éclairées par des données probantes. « Les défenseurs des droits de l’homme ont un rôle à jouer pour faire sortir de l’ombre ces problèmes et montrer l’impact que les violations des droits de l’homme peuvent avoir sur la riposte au VIH, en particulier sur les services qui ciblent les populations clés », explique M. Esom.
Malgré le silence qui entoure encore ces questions touchant la sexualité, l’orientation sexuelle et l’identité de genre, il existe un espoir. « Quand j’ai commencé ce travail il y a six ans, le contexte était totalement différent. Il y avait très peu de personnes qui souhaitaient s’engager en faveur de ces thématiques. Aujourd’hui, nous disposons d’un groupe plus important de personnes dans les pays dans toute l’Afrique et même dans le monde, et les communautés font valoir leurs droits et demandent l’accès aux services ainsi qu’une approche de la prestation de ces services fondée sur les droits ».
Dans le cadre de son travail, AMSHeR met l’accent sur le rôle des communautés dans le plaidoyer en faveur du changement et du dialogue direct avec les décideurs politiques. « Elles sont les voix et les visages des problèmes qui les touchent ».
Le droit de se rassembler est fondamental. « De nombreux hommes gays pensent qu’ils sont tout seuls. L’isolement accroît leur vulnérabilité. Rassembler les gens pour parler de leurs problèmes crée une communauté investie du pouvoir de s’exprimer ouvertement. En l’absence d’un tel espace, il devient plus compliqué d’impliquer les décideurs politiques et les prestataires de services ».
M. Esom évoquera la promotion et la protection des droits de l’homme dans le contexte du VIH et des autres maladies transmissibles à l’occasion du Forum social du Conseil des droits de l’homme, qui se tient du 2 au 4 octobre. Pour en savoir plus sur l’actualité de M. Esom et d’autres militants des droits de l’homme, inscrivez-vous pour participer au Forum social du Conseil des droits de l’homme à l’adresse https://reg.unog.ch/event/6958/.
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La Thaïlande lance une nouvelle stratégie nationale pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030
15 septembre 2017
15 septembre 2017 15 septembre 2017Le Ministère de la Santé publique thaïlandais a présenté sa nouvelle stratégie nationale de lutte contre le sida 2017-2030, qui contient une feuille de route pour en finir avec l’épidémie de sida comme menace de santé publique en Thaïlande d’ici à 2030. Narong Pipatanasai, Vice-Premier Ministre et Président du Comité national de lutte contre le sida, a animé le lancement dans les locaux du complexe gouvernemental à Bangkok, en Thaïlande, le 13 septembre.
Ce plan sur 13 ans est la traduction pour la Thaïlande des derniers engagements internationaux et vise à assurer une riposte efficace et rentable à fort impact contre le VIH. Un rapport récent de l’ONUSIDA sur l’épidémie mondiale de sida indique que le nombre annuel de nouvelles infections à VIH a chuté de 50 % en Thaïlande entre 2010 et 2016, la plus forte baisse de tous les pays de la région Asie-Pacifique.
À l’occasion de ce lancement, 19 représentants de ministères et agences gouvernementales ont signé un engagement en faveur de la fin du sida. Deirdre Boyd, Coordinatrice résidente des Nations Unies en Thaïlande, a félicité le gouvernement pour cette stratégie et Apiwat Kwangkaew, Vice-président du Réseau thaïlandais des personnes vivant avec le VIH, a insisté sur la nécessité de veiller à l’absence de stigmatisation envers les personnes vivant avec le VIH, de manière à ce qu’elles puissent accéder aux services essentiels. Le Vice-Premier Ministre a admis que les agences gouvernementales étaient incapables d’atteindre efficacement les populations clés sans l’appui des groupes communautaires. Il a expliqué que malgré l’absence de collaboration importante entre les principaux partenaires dans la lutte contre d’autres maladies, la collaboration était une des marques de fabrique de la riposte au VIH.
L’objectif de la stratégie est de poursuivre la baisse des nouvelles infections à VIH de 6 500 à moins de 1 000, la diminution des décès dus au sida de près de 13 000 à moins de 4 000 et la réduction de la discrimination liée au VIH dans les structures de santé de 90 % d’ici à 2030.
Cette nouvelle stratégie s’engage dans une phase d’accélération en faveur d’un effort généralisé pour atteindre les objectifs mondiaux 90-90-90 d’ici à 2020, à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable. La Thaïlande a déjà atteint le premier objectif 90.
L’épidémie du pays se concentre au sein des populations clés, en particulier les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transgenres, les consommateurs de drogues injectables et les professionnel(le)s du sexe. Avec ce nouveau plan, le gouvernement s’engage à soutenir les programmes de prévention combinée pour les populations clés et à travailler en partenariat avec les organisations communautaires pour atteindre les personnes les plus exposées au risque dans les lieux où elles vivent et travaillent. La stratégie vise le niveau sous-national, en adaptant les programmes à des populations spécifiques dans des endroits spécifiques. Elle prévoit également d’augmenter l’intégration des services de santé anti-VIH dans les services consacrés à l’hépatite C, à la tuberculose et aux autres maladies infectieuses.
Quotes
« Le gouvernement s’engage à allouer un budget suffisant pour une riposte au VIH efficace. Je souhaite également souligner que des partenariats solides entre le gouvernement, la société civile, le secteur privé et les partenaires de développement permettront à la Thaïlande de devenir le premier pays d’Asie à mettre fin à l’épidémie de sida. »
« Nous ne ferons pas baisser les nouvelles infections à VIH si nous n’aidons pas les populations clés à comprendre qu’elles sont exposées au risque. Nous devons veiller à ce que les personnes puissent accéder aux services essentiels tels que le dépistage du VIH, des aiguilles et des seringues stériles et la prophylaxie préexposition. »
« Quand la Thaïlande réussit, elle incite les autres pays de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est à atteindre de nouveaux sommets. La Thaïlande dispose aujourd’hui d’une fenêtre d’opportunité qui va lui permettre d’atteindre la fin de l’épidémie de sida et d’encourager d’autres pays à suivre son exemple. »
« Au sein de la région Asie-Pacifique, la Thaïlande se distingue par ses accomplissements dans la lutte contre le sida. En l’espace d’une seule génération, le pays est passé de l’épidémie à la propagation la plus rapide d’Asie à l’épidémie la plus lente. Ce n’est pas un hasard. C’est grâce à l’engagement, aux ressources et à l’innovation qui sont les marques de fabrique des efforts de la Thaïlande dans la lutte contre le VIH. »
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L’ONUSIDA et la Malaisie lancent une plate-forme de données commune sur le web
14 septembre 2017
14 septembre 2017 14 septembre 2017L’ONUSIDA et le Ministère de la Santé de Malaisie ont lancé une plate-forme en ligne commune qui vise à renforcer la production d’informations stratégiques et l’emploi de données nationales, sous-nationales et sur les populations clés pour l’élaboration de programmes éclairés par des données probantes.
Cette plate-forme, hébergée et soutenue par le hub de données régional de l’ONUSIDA, a été lancée par Noor Hisham Abdullah, Directeur général du Ministère de la Santé de Malaisie, et Eamonn Murphy, Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Asie et le Pacifique, à l’occasion de la 5e Conférence sur la santé publique Asie-Pacifique, qui a pris fin le 13 septembre à Kuching, en Malaisie.
La Malaisie a fait beaucoup de progrès dans sa riposte au VIH. Ces progrès sont imputables aux investissements stratégiques réalisés par le pays dans l’accès des services pour les populations clés, notamment les consommateurs de drogues injectables, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transgenres et les professionnel(le)s du sexe.
Les autorités sanitaires reconnaissent le rôle fondamental que jouent les données et les informations stratégiques dans les accomplissements réalisés, mais soulignent que l’épidémie de VIH est en constante mutation et qu’il est nécessaire de suivre l’évolution du virus. Grâce au nouveau partenariat, des informations stratégiques actualisées permettront de définir des priorités éclairées par des données probantes et d’élaborer une riposte rapide à la dynamique changeante de l’épidémie du VIH dans le pays.
Quotes
« Le lancement de ce jour et le nouveau partenariat entre l’ONUSIDA et le Ministère de la Santé publique s’appuient sur le pouvoir d’une révolution des données pour accélérer la riposte au VIH. La Malaisie est le tout premier pays de la région à franchir ce pas en avant, et nous espérons de que nombreux autres suivront. »
« La Malaisie s’engage à réaliser des investissements intelligents dans les services élémentaires destinés aux personnes les plus exposées au risque dans les lieux où elles vivent et travaillent. Ce nouveau partenariat avec l’ONUSIDA nous permettra d’avoir à portée de main les informations stratégiques dont nous avons besoin. »
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Les organisations confessionnelles accélèrent la riposte pour les enfants
14 septembre 2017
14 septembre 2017 14 septembre 2017Depuis le début de l’épidémie, il y a plus de 35 ans, les organisations confessionnelles ont toujours joué un rôle critique dans la riposte au VIH. Leur position de confiance au cœur des communautés permet aux organisations confessionnelles de proposer des services et un appui qui vont au-delà de la portée de nombreux systèmes de santé du secteur public.
Les organisations confessionnelles se trouvent aujourd’hui au cœur d’une mission particulière, celle d’un appel à l’action en faveur de l’accès des nourrissons, des enfants et des jeunes à la prévention, au dépistage et au traitement du VIH.
Il existe de bonnes raisons qui motivent cet appel : le dernier rapport de l’ONUSIDA, En finir avec le sida – Progrès vers les objectifs 90-90-90, montre qu’en 2016, sur 2,1 millions d’enfants âgés de 0 à 14 ans vivant avec le VIH, moins de la moitié ont eu accès au traitement. Sans traitement, environ un tiers des enfants vivant avec le VIH meurent avant leur premier anniversaire, et la moitié avant deux ans.
L’une des principales raisons pour lesquelles les enfants et les jeunes n’accèdent pas au traitement est le faible taux de détection du VIH. En 2016, seulement 43 % des enfants nés de mères vivant avec le VIH ont subi un test de dépistage du VIH au cours des deux premiers mois de leur vie. Sans connaître l’état sérologique d’un enfant vis-à-vis du VIH, il est impossible de lui administrer un traitement.
Le rapport de l’ONUSIDA indique également que 2,1 millions d’adolescents âgés de 10 à 19 ans vivent avec le VIH, soit une hausse de 30 % par rapport à 2005, ce qui souligne la nécessité urgente de faire en sorte que les adolescents puissent accéder librement à des services anti-VIH adaptés à leur âge, notamment en termes de prévention, de traitement et de soins.
Des efforts concertés à l’échelon international sont réalisés pour lutter contre ces disparités. En 2016, les États membres des Nations Unies se sont engagés à mener une action spécifique pour fournir à 1,6 million d’enfants un accès au traitement antirétroviral d’ici à 2018 et faire en sorte que les enfants, les adolescents et les adultes vivant avec le VIH connaissent leur statut et se voient proposer immédiatement un traitement de qualité abordable et accessible sur le long terme.
Ces objectifs ambitieux, dans une approche d’accélération renforcée, ont été incorporés dans le cadre de l’initiative Start Free, Stay Free, AIDS Free afin de galvaniser l’action menée par l’ONUSIDA, le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) et leurs partenaires, qui vise à mettre le monde sur la bonne voie pour en finir avec le sida chez les enfants.
L’implication des communautés confessionnelles est primordial pour atteindre ces objectifs et, en 2016, les groupes confessionnels ont organisé une série de consultations au Vatican sur les moyens d’accélérer les actions. Dans le but de renforcer les relations et forger de nouveaux partenariats, l’Alliance pour la sensibilisation du Conseil œcuménique des Églises, en collaboration avec l’ONUSIDA, le PEPFAR et la Task-force inter-agences des Nations Unies sur la religion et le développement, a organisé le 13 septembre un petit-déjeuner de prière œcuménique en marge de la 72e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, aux États-Unis.
Des chefs religieux d’une multitude de confessions étaient présents, tous d’accord pour soutenir un effort coordonné des organisations confessionnelles en faveur de la riposte au VIH. Différents appels et déclarations ont été formulés en faveur d’actions de suivi renforcées, de recommandations et d’engagements pour assurer une riposte confessionnelle accélérée visant à rendre le dépistage et le traitement du VIH accessibles pour les enfants et les adolescents d’ici à 2020.
Quotes
« Il s’agit littéralement d’une question de survie. La survie des enfants, qui dépend de l’efficacité des actions des nations du monde entier. Autour de quel but plus noble les Nations Unies pourraient-elles se rassembler ? Nous sommes tous appelés à invoquer nos différentes croyances pour servir de base à notre riposte au VIH. »
« Les organisations confessionnelles jouent un rôle vital dans la riposte mondiale au sida depuis le départ, sauvant et améliorant des millions de vies. Tandis que nous accélérons l’allure vers un contrôle de l’épidémie, le leadership puissant et la portée unique de la communauté religieuse sont plus importants que jamais. »
« Les enfants doivent être au centre de notre attention et de notre travail. Ce sont eux les plus vulnérables, et en même temps les moins responsables de cette situation. Alors agissons ensemble, car nous en sommes capables. Que Dieu nous en donne le courage. »
« Notre partenariat est fondamental. Les organisations confessionnelles ne sont pas seulement une partie de la riposte, elles se trouvent au cœur de celle-ci. Il est évident que nous devons accélérer notre rythme d’action pour atteindre les objectifs dans le domaine pédiatrique. »
« Nous devons faire preuve de compassion envers les enfants touchés par le VIH, en particulier les enfants qui élèvent d’autres enfants parce que leurs parents sont morts du sida. Nous devons soutenir ces héros discrets dont les noms ne sont jamais mentionnés, et qui sont pourtant ceux qui s’occupent de ces enfants. Peut-on imaginer le jour où le chapitre sur le sida sera refermé et qu’une nouvelle histoire commencera à s’écrire ? »
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Les dirigeants de la métropole du Grand Manille s’engagent à intensifier la riposte au sida
11 septembre 2017
11 septembre 2017 11 septembre 2017Les maires et les autres dirigeants des 17 communes qui composent la région de la capitale nationale des Philippines se sont engagés à faire de l’épidémie de sida une urgence de santé publique qui nécessite des stratégies multisectorielles et la pleine mobilisation des ressources. Les représentants municipaux ont récemment signé une résolution sur le VIH, à l’occasion d’un dîner de travail organisé à Manille par la Secrétaire du Département de la Santé, Paulyn Jean Rosell-Ubial.
Un rapport récent de l’ONUSIDA, intitulé En finir avec le sida – Progrès vers les objectifs 90-90-90, a contribué à galvaniser cette action. Ce rapport indique que le nombre de nouvelles infections à VIH a augmenté de 140 % aux Philippines ces six dernières années et que le pays connaît la propagation de l’épidémie de VIH la plus rapide de la région Asie-Pacifique. Selon les autorités sanitaires, les 17 villes qui forment la métropole du Grand Manille représentent plus de 40 % des cas de VIH signalés dans le pays.
Mme Rosell-Ubial a rappelé qu’elle avait tiré la sonnette d’alarme dès l’an dernier, au moment de sa prise de fonction, qualifiant la situation d’urgence nationale. Elle a appelé les maires et les responsables municipaux du Grand Manille à soutenir la prestation de services cruciaux en faveur des groupes communautaires et des populations clés. Laarni « Lani » Cayetano, Maire de Taguig et Présidente de la Ligue des municipalités, a exprimé son soutien envers cette initiative et souligné les efforts de sa ville dans la fourniture de services anti-VIH.
La Secrétaire à la Santé a déclaré qu’elle appréciait l’appui apporté personnellement par Eamonn Murphy, Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Asie et le Pacifique, ainsi que la contribution durable du bureau national de l’ONUSIDA.
M. Murphy a félicité la Secrétaire à la Santé pour son leadership solide et l’engagement des villes de la région de Manille ; il a promis de contribuer à la mobilisation de l’appui technique et s’est engagé dans des négociations avec les partenaires de développement concernant ces actions.
La résolution municipale sur le VIH reconnaît les engagements de l’Agenda 2030 pour le développement durable, qui exigent des pays qu’ils assurent des vies en bonne santé et le bien-être pour tous les citoyens et en finissent avec le sida d’ici à 2030. Il impose aux villes d’augmenter les investissements financiers et d’accélérer la mise en œuvre des programmes à fort impact, notamment le diagnostic rapide et la mise sous traitement, des services anti-VIH répondant aux besoins des hommes gays et des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ainsi que des programmes de prévention innovants, notamment les actions de proximité ciblées et la prophylaxie pré-exposition. Cette résolution promet également d’éliminer la stigmatisation et la discrimination liées au VIH et les autres violations des droits de l’homme qui empêchent les populations clés et les personnes vivant avec le VIH d’accéder aux services.
Quotes
« Nous pouvons acheter tous les médicaments que nous voulons. Nous pouvons acheter tous les kits de dépistage que nous voulons. Nous pouvons trouver les financements publics pour cela, mais ce dont nous avons besoin, c’est que nos villes s’associent au Département de la Santé pour mettre en place des systèmes de délivrance nouveaux et innovants. Sans ce partenariat, nous n’atteindrons pas les objectifs 90-90-90 et 100 % d’élimination de la la transmission du VIH de la mère à l’enfant d’ici à 2020. »
« Je suis certaine que toutes les villes du Grand Manille répondront à l’appel pour prendre les mesures nécessaires afin d’atteindre les objectifs 90-90-90 d’ici à 2020. En tant que Présidente de la Ligue des municipalités des Philippines, j’appelle toutes les villes à nous rejoindre et à agir maintenant. »
« Les Philippines ont réagi rapidement et de manière innovante, en partenariat avec la communauté, à la première vague de l’épidémie ; grâce à un leadership fort, pragmatique et engagé, elles montrent que ce pays possède la capacité et la volonté de relever les défis de la nouvelle vague d’augmentation des infections, en particulier chez les jeunes hommes gays, les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transgenres. »
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Déclaration conjointe de l’OMS et de l’ONUSIDA sur les services de dépistage du VIH : mise en lumière des nouvelles opportunités et problèmes rencontrés
29 août 2017
29 août 2017 29 août 2017L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’ONUSIDA ont publié une déclaration conjointe sur les services de dépistage du VIH qui renforce deux principes essentiels visant à assurer une approche du dépistage fondée sur les droits de l’homme et la santé publique.
La déclaration stipule que, quelle que soit la façon dont le dépistage du VIH est organisé, il doit toujours respecter les choix personnels et se conformer aux principes éthiques et des droits de l’homme. Elle indique explicitement que l’OMS et l’ONUSIDA ne recommandent pas le dépistage obligatoire ou contraint des individus pour des raisons de santé publique.
La déclaration explique par ailleurs que pour limiter le risque de diagnostic erroné du VIH, tous les prestataires de services de dépistage du VIH doivent utiliser les kits de dépistage et suivre les procédures répondant aux normes de qualité de l’OMS ou d’autres normes de qualité équivalentes nationales ou régionales. Les procédures de dépistage doivent être validées dans chaque environnement, en fonction de la prévalence du VIH au sein de la population. Une procédure d’assurance qualité régulière externe doit également être mise en place afin de détecter rapidement les causes potentielles d’erreurs de diagnostic.
Selon la position adoptée par l’OMS et l’ONUSIDA, personne ne doit se voir annoncer un diagnostic positif au VIH sur la base d’un seul résultat de test de dépistage du virus. Les procédures nationales de dépistage du VIH doivent être appliquées pour confirmer un résultat positif au VIH et chaque personne doit être soumise à un nouveau test avant d’entamer un traitement antirétroviral à vie.
Le rapport 2017 de l’ONUSIDA intitulé En finir avec le sida – Progrès vers les objectifs 90–90–90 estime que seulement 70 % des personnes vivant avec le VIH sont au courant de leur statut vis-à-vis du VIH. Ceci correspond au premier des objectifs 90-90-90, à savoir, d’ici à 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable.
Quotes
« Élargir l’accès au dépistage du VIH est fondamental pour en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030, en donnant à chacun le droit de connaître son statut vis-à-vis du VIH au moyen de programmes de dépistage nationaux de haute qualité qui respectent la dignité de l’individu et les droits de l’homme. »