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La Zambie dresse une feuille de route pour accomplir les engagements ambitieux de la stratégie Accélérer
23 août 2017
23 août 2017 23 août 2017La Zambie a lancé sa stratégie d’accélération de la riposte au sida pour 2017-2021, qui inclut une feuille de route sur les objectifs mondiaux d’accélération de la prévention et les objectifs 90-90-90, selon lesquels 90 % des personnes vivant avec le VIH devront connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes devront être sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement devront présenter une charge virale indétectable.
S’appuyant sur les résultats obtenus jusqu’à présent, la stratégie définit trois objectifs principaux : établir des approches claires pour accélérer la riposte au sida pour tous, y compris les populations clés, fixer des objectifs annuels au niveau national et provincial, et estimer les coûts ainsi que les ressources manquantes.
À ce jour, l’engagement du gouvernement a eu un impact considérable : les nouvelles infections à VIH sont passées de 69 000 en 2005 à 59 000 en 2016 et la couverture des femmes enceintes bénéficiant de médicaments antirétroviraux pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l’enfant atteint 87 %. Des efforts sont entrepris pour atteindre les personnes les plus vulnérables et de nouvelles politiques nationales fixent des objectifs et des stratégies pour intensifier les services de prévention dans les 10 provinces du pays.
La stratégie prévoit des programmes spécifiques à l’échelon des établissements et des programmes pilotés par les communautés, par exemple l’accélération des campagnes de dépistage du VIH et de conseil dans les districts présentant une forte prévalence du virus, la focalisation sur les populations clés et l’intégration du dépistage dans d’autres services de santé.
La stratégie va garantir l’accès aux services de traitement et de soins du VIH et améliorer les services de dépistage du VIH. L’un des objectifs de traitement visé plus particulièrement dans la stratégie concerne l’élimination totale des nouvelles infections à VIH chez les enfants.
La stratégie a été élaborée par une équipe technique dédiée dirigée par le Conseil national VIH/sida/IST/TB et l’ONUSIDA.
Quotes
« La prévention des nouvelles infections à VIH est une priorité nationale. Le gouvernement consacre tous ses efforts à l’élargissement des programmes de prévention combinée pour ne laisser personne pour compte et atteindre ses objectifs d’ici à 2020, afin d’en finir définitivement avec les nouvelles infections à VIH d’ici à 2030. »
« Je félicite le gouvernement de la Zambie pour son engagement politique en faveur de l’élargissement de l’accès au traitement du VIH. Atteindre les objectifs 90-90-90 relève de notre responsabilité à tous, en changeant le cours de l’épidémie de sida une bonne fois pour toutes. »
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En finir avec la stigmatisation et la discrimination dans les centres de santé au Mexique
25 août 2017
25 août 2017 25 août 2017Le Mexique a pris des mesures pour renforcer l’accès aux services de santé des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI). Un nouveau code de conduite du Ministère de la Santé vise à mettre un terme à la stigmatisation et la discrimination fondées sur l’identité de genre et l’orientation sexuelle dans tous les centres de santé du pays.
En établissant des lignes directrices et des actions spécifiques à mener dans le cadre de la prestation de services de santé, le code de conduite sera mis en œuvre dans l’ensemble du système de santé national afin de garantir un accès efficace à la santé tout en respectant la dignité et l’autonomie des personnes LGBTI.
Le code de conduite prévoit une formation des personnels de santé des établissements médicaux publics visant à éviter les expressions et les attitudes discriminatoires et à respecter la vie privée des patients. Parmi les diverses dispositions, il stipule clairement que tout soi-disant traitement pour « guérir l’homosexualité ou la transsexualité » doit être proscrit. Il impose aux centres de santé d’appliquer une politique de tolérance zéro vis-à-vis de la discrimination et de mener des enquêtes en cas d’accusations de discrimination. Les centres de santé doivent également promouvoir des campagnes permanentes sur la santé sexuelle et reproductive et la prévention du VIH à destination des personnes LGBTI.
Ce code de conduite a été élaboré dans le cadre d’un processus participatif élargi auquel se sont associés le Comité de coordination des Instituts de santé nationaux et des hôpitaux spécialisés, le Centre national de prévention et de contrôle du VIH, la clinique spécialisée Condesa de Mexico, le Conseil national de prévention de la discrimination et des représentants de la société civile ainsi que des organisations LGBTI.
Les prochaines étapes comprennent un processus de formation sur son application pratique, avec la participation de la société civile et des organisations communautaires. La mise en œuvre commencera par une phase pilote dans les principales villes du pays.
Quotes
« Le Ministère de la Santé prévoit des mécanismes complets qui garantissent l’accès à la prise en charge médicale des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes. Je prie instamment les personnels de santé de se conformer à notre devoir constitutionnel selon lequel chacun devrait jouir du droit à la santé. »
« Avec ce protocole, le Mexique franchit une étape décisive dans la garantie que les services de santé sont fournis conformément aux droits de l’homme. L’objectif zéro discrimination se trouve au cœur de la vision de l’ONUSIDA et représente l’une des cibles de l’accélération de la riposte. »
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Inondations et coulées de boue – Sierra Leone
23 août 2017
23 août 2017 23 août 2017Le 14 août 2017, des pluies diluviennes, une coulée de boue et des inondations subites ont détruit des centaines d’habitations et fait de nombreux morts, blessés et disparus. La catastrophe a frappé les deux districts de la Zone de l’Ouest, Western Area Rural et Western Area Urban, ainsi que treize communautés situées à faible altitude. Au total, plus de 500 habitations ont été ensevelies et détruites et près de 6 000 personnes ont été gravement touchées. L’impact impressionnant de cette journée de catastrophe sur 13 localités est encore plus terrible que ce qu’a connu le pays lors de l’épidémie d’Ebola et de la guerre civile.
À ce jour, plus de 500 corps ont été récupérés et ce nombre devrait encore augmenter. Les obsèques communes de 300 personnes ont rassemblé le pays et renforcé l’engagement en faveur d’un redressement collectif après cette tragédie.
Environ 200 personnes vivant avec le VIH et leurs familles ont été touchées, et l’on compte parmi eux près de 54 morts. Les opérations de secours et de sauvetage des membres des communautés et les premiers intervenants n’ont pas tardé à apporter une aide vitale. La priorité a d’abord porté sur la recherche d’éventuels survivants piégés sous la boue et la fourniture de nourriture, d’eau, de vêtements et d’abris aux survivants.
Cette crise a mis en exergue la fragilité des dispositifs de protection sociale du pays après la crise d’Ebola et réorienté la riposte au VIH en créant sa propre situation d’urgence dans la prestation des services de prévention et de traitement. Il est indispensable que les ressources requises pour la riposte au VIH soient incluses dans les appels à la collecte de fonds d’aide d’urgence, pour que le plan de rattrapage du pays sur le VIH puisse être financé et mis en œuvre intensivement.
Le rôle de l’ONUSIDA dans la riposte aux crises humanitaires
L’ONUSIDA participe à l’aide interagences des Nations Unies apportée au gouvernement, qui cible particulièrement la riposte immédiate de première intention, la génération d’informations stratégiques pour améliorer la coordination, les ripostes par volet thématique et les décisions politiques. Les personnes vivant avec le VIH et les personnes les plus exposées au risque d’infection à VIH deviennent souvent plus vulnérables en temps de crise, parce que leurs besoins ne sont plus prioritaires, en raison de l’absence de produits de prévention et à cause de l’interruption des services de traitement antirétroviral et anti-tuberculeux. Par ailleurs, les personnes vivant avec le VIH, en particulier celles dont le système immunitaire est affaibli, sont plus exposées au risque de contracter le paludisme et les maladies présentes dans l’eau, notamment le choléra.
La priorité de l’ONUSIDA est d’assurer la continuité et l’élargissement des services de traitement antirétroviral, d’apporter une assistance technique au réseau NETHIPS pour générer des informations stratégiques aux fins de la collecte de fonds et de faciliter l’accès des personnes vivant avec le VIH aux ressources alimentaires et non alimentaires. Une riposte multisectorielle sera plus efficace pour réduire la vulnérabilité et le risque en s’appuyant sur des services de protection capables de répondre aux besoins des personnes vivant avec le VIH et des personnes touchées les plus vulnérables. Afin de limiter les risques de violences sexistes au sein des populations touchées, l’ONUSIDA va renforcer les services de protection des survivants contre les abus sexuels, en partenariat avec ONU-Femmes, l’UNICEF, le Ministère des Affaires sociales et le Service d’aide aux familles de la police.
En collaboration avec l’équipe interagences des Nations Unies, NAS, NETHIPS et plus largement le Service national de coordination des actions de riposte aux catastrophes, l’ONUSIDA va veiller à ce que les personnes vivant avec le VIH puissent accéder à des colis d’aide d’urgence de première intention, ainsi qu’à une aide à moyen et long terme impliquant la restauration des moyens de subsistance, la construction d’abris et des services psychosociaux.
L’ONUSIDA travaille en étroite collaboration avec le gouvernement de Sierra Leone, les organisations humanitaires, les partenaires et la société civile pour rétablir les services vitaux anti-VIH et mettre en relation les personnes vivant avec le VIH, y compris les populations clés, avec les dispositifs de protection sociale existants. Dans le cadre du programme de résilience, l’ONUSIDA réfléchit maintenant au-delà de l’aide d’urgence pour voir comment les personnes vivant avec le VIH et leurs familles, de même que la riposte au sida en général, vont pouvoir bénéficier des stratégies de récupération et de réduction des risques de catastrophe.
Quotes
« Des communautés entières ont été décimées par la catastrophe. Nous avons un besoin urgent d’aide immédiate ».
« LES CRISES HUMANITAIRES EXACERBENT L’ÉPIDÉMIE DE VIH. LES VULNÉRABILITÉS S’ACCROISSENT, LES VIOLENCES SEXISTES ET AUTRES CONDUISENT À DE NOUVELLES INFECTIONS. LES SERVICES SONT INTERROMPUS, LES PERSONNES SONT DÉRACINÉES, LEUR ACCÈS À LA PRÉVENTION ET AU TRAITEMENT ANTI-VIH S’EN TROUVE AFFECTÉ. »
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L’ONUSIDA conforme au Plan ONU-SWAP
22 août 2017
22 août 2017 22 août 2017L’ONUSIDA a obtenu des résultats conformes ou supérieurs pour les 15 indicateurs de performance du Plan d’action à l’échelle du système des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU-SWAP), un an avant le délai fixé par le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination.
Dans une lettre adressée à Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, par Phumzile Mlambo-Ngcuka, Directrice exécutive d’ONU-Femmes, l’organisation est félicitée pour son dévouement significatif en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes à tous les niveaux. L’ONUSIDA applique la parité globale au niveau professionnel et dans les postes à responsabilité et a créé un environnement de travail propice grâce à un congé de maternité étendu et des conditions de travail flexibles.
Les conclusions de l’ONU-SWAP réaffirment le rôle de l’ONUSIDA en tant que leader de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes dans tout le système des Nations Unies. L’ONUSIDA obtient des résultats conformes ou supérieurs aux exigences dans 100 % des indicateurs de performance de l’ONU-SWAP, contre seulement 64 % pour le système des Nations Unies en général. En outre, l’ONUSIDA va au-delà des exigences pour 53 % des indicateurs, contre 19 % pour le système des Nations Unies en général.
Depuis le lancement de l’ONU-SWAP, l’ONUSIDA n’a cessé de progresser dans chaque rapport annuel, et s’est engagé à améliorer sa note sur au moins un indicateur de performance de l’ONU-SWAP au cours de cette année.
L’ONU-SWAP est un cadre de responsabilité à l’échelle du système des Nations Unies destiné à mesurer, surveiller et stimuler les progrès vers un ensemble commun de normes pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Soixante-cinq entités, départements et offices du système des Nations Unies dressent un rapport sur ces indicateurs chaque année.
Quotes
« L’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes se trouvent au cœur de la fin de l’épidémie de sida. Nous sommes fiers d’avoir atteint tous les indicateurs de performance de l’ONU-SWAP et nous allons continuer de travailler pour obtenir des résultats encore meilleurs, tout en partageant nos expériences pour inciter l’ensemble du système des Nations Unies à avancer davantage et plus rapidement. »
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31 octobre 2024


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L’initiative chinoise « Route et ceinture » a un rôle clé à jouer dans les grands défis de la santé mondiale
21 août 2017
21 août 2017 21 août 2017Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a appelé les responsables internationaux de la santé à donner la priorité au développement de la santé dans son discours inaugural prononcé lors de la cérémonie d’ouverture de la Réunion de haut niveau pour la coopération en matière de santé dans le cadre de l’initiative « Route et ceinture », intitulée Towards a Health Silk Road (Vers une Route de la Soie de la santé) ; il a également félicité la Vice-Première ministre chinoise Liu Yandong pour les efforts menés par la Chine à travers l’initiative Route et ceinture, qui vise à favoriser une plus grande coopération pour une meilleure santé, et a souligné le travail constant en faveur du renforcement des connexions sanitaires entre la Chine et l’Afrique.
Plus d’une vingtaine de ministres et ministres délégués de la Santé ont assisté à la réunion organisée en Chine, à Pékin, les 18 et 19 août, aux côtés du Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Les participants se sont penchés sur les moyens de collaborer sur des objectifs de santé communs, notamment l’innovation et la technologie, la sûreté des vaccins, la nutrition, la santé maternelle et infantile et les ressources humaines dans le domaine de la santé.
Un communiqué publié à l’issue de la réunion affirme l’engagement de la Chine à soutenir l’ONUSIDA dans son travail dans les domaines correspondants et inclut des actions et des objectifs concrets, notamment la création d’un réseau de coopération sur la santé publique et une alliance en faveur d’un développement durable de la santé.
Wang Shouwen, Vice-Ministre chinois du Commerce, a félicité l’ONUSIDA pour sa contribution à l’engagement de la Chine auprès de l’Afrique et s’est engagé à renforcer la coopération avec l’ONUSIDA.
L’ONUSIDA et la Commission nationale chinoise de la Santé et du Planning familial ont adopté un protocole d’accord qui renforce la coopération sur la mise en œuvre de l’initiative « Route et ceinture » et de l’Agenda 2030 pour le développement durable, et vise à améliorer l’efficacité de la riposte mondiale à l’épidémie de sida. Les deux parties se sont entendues pour utiliser l’initiative « Route et ceinture » comme un catalyseur et un accélérateur en faveur des Objectifs de développement durable et des objectifs de la stratégie mondiale d’Accélération d’ici à 2020, notamment la réduction du nombre de nouvelles infections à VIH et de décès dus au sida à moins de 500 000 à l’échelle mondiale et l’élimination de la stigmatisation et de la discrimination liées au VIH. Cet accord quinquennal inclut une contribution annuelle à l’ONUSIDA à hauteur de 1 million de dollars.
Quotes
« La santé représente la quête commune de toute l’humanité et un thème éternel qui se fait entendre sur l’ancienne Route de la Soie depuis des milliers d’années. Nous espérons renforcer la coopération avec la communauté internationale et apporter davantage de la sagesse chinoise en matière de développement de la santé humaine. »
« L’initiative Route et ceinture porte sur l’inclusivité et la connexion entre différents points par-delà les frontières, les problèmes et les programmes politiques, pour le bien commun et le développement mutuel. C’est une approche centrée sur les individus. Sans cela, il ne pourra pas y avoir de transformation dans la santé. »
« L’initiative Route et ceinture contient les éléments fondamentaux permettant de parvenir à une couverture santé universelle, l’accès aux médicaments pour tous, ainsi que des ressources humaines et une plate-forme de partage des expériences et de promotion des meilleures pratiques. »
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La Zambie propose un traitement antirétroviral quel que soit le taux de CD4
18 août 2017
18 août 2017 18 août 2017La Zambie a adopté les directives de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui recommandent de proposer à toutes les personnes vivant avec le VIH un traitement antirétroviral, quel que soit leur taux de CD4. Edgar Chagwa Lungu, le Président zambien, a fait cette annonce lors du lancement de la première Journée nationale pour le dépistage, le conseil et le traitement du VIH à Lusaka, en Zambie. Cette journée vient remplacer la Journée annuelle du conseil et du dépistage volontaire, célébrée chaque année entre 2006 et 2016.
On estime à 1,2 million le nombre de personnes vivant avec le VIH en Zambie, dont seulement 67 % connaissent leur état. Par conséquent, il y a en Zambie près de 400 000 personnes qui ne savent pas qu’elles vivent avec le VIH. Cette situation implique de mettre en œuvre des stratégies de dépistage du VIH intensives, innovantes et efficaces, conformes aux recommandations de l’OMS et de l’ONUSIDA.
La Zambie a adapté les directives consolidées de l’OMS sur les services de dépistage du VIH par rapport aux principes clés suivants (« 5 C ») : consentement, confidentialité, conseil, résultats corrects et connexion avec la prévention, le traitement et les soins.
Position de l’ONUSIDA et de l’Organisation mondiale de la Santé sur le dépistage obligatoire
L’Organisation mondiale de la Santé et l’ONUSIDA ne sont pas favorables au dépistage obligatoire ou contraint des individus pour des raisons de santé publique.
L’Organisation mondiale de la Santé et l’ONUSIDA approuvent le dépistage obligatoire uniquement dans les cas suivants :
dépistage des donneurs avant toutes les procédures impliquant le transfert de fluides corporels ou d’organes, comme l’insémination artificielle, les greffes de cornée et la transplantation d’organes ;
dépistage du VIH et autres infections transmissibles par voie sanguine pour tous les prélèvements de sang destinés à la transfusion ou à la fabrication de produits sanguins.
La Zambie avait mis en place le dépistage et le conseil à l’initiative du soignant dès 2008. L’OMS et l’ONUSIDA ont salué l’appel du gouvernement à renforcer la mise en œuvre du dépistage universel de routine du VIH conformément aux « 5 C ». À cet égard, l’OMS et l’ONUSIDA vont continuer de collaborer avec le gouvernement et les autres parties prenantes afin d’apporter une assistance technique et des orientations dans la réforme et la diffusion des protocoles et des procédures opérationnelles standard des services de dépistage du VIH, afin de veiller à ce qu’ils soient conformes aux recommandations mondiales visant des approches fondées sur les droits de l’homme.
Quotes
« Nous devons convaincre nos concitoyens de l’importance d’un dépistage régulier du VIH et veiller à ce que ceux dont les résultats sont positifs ne soient pas stigmatisés. »
« Il est essentiel que les personnes diagnostiquées séropositives au VIH puissent accéder immédiatement au traitement, quel que soit leur taux de CD4. »
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Promouvoir la prévention du VIH chez les jeunes au Salvador
16 août 2017
16 août 2017 16 août 2017Alejandra Oraa, Ambassadrice itinérante régionale de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine et les Caraïbes et présentatrice sur CNN, s’est rendue au Salvador du 9 au 11 août afin de plaider pour le renforcement des efforts de prévention du VIH envers les adolescents et les jeunes.
Au Salvador, on s’inquiète de plus en plus de l’augmentation des nouvelles infections à VIH signalées depuis 2011 chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans. Les jeunes ne reçoivent pas les informations dont ils ont besoin pour se protéger du VIH : seulement 36,5 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans savent comment se prémunir contre la transmission du VIH.
Au cours de sa visite, Mme Oraa a rencontré les leaders de la jeunesse afin d’analyser les lacunes existantes dans l’accès des adolescents et des jeunes aux services de santé sexuelle et reproductive et aux services en lien avec le VIH, ainsi qu’à une éducation sexuelle complète. Les jeunes gens ont mis en avant la nécessité d’accélérer rapidement les efforts en vue de donner à la jeunesse les outils qu’il lui faut pour prendre des décisions éclairées et protéger sa santé, ses droits et sa dignité.
Les jeunes ont également évoqué les initiatives en place pour contribuer à la riposte au sida de leur point de vue. Par exemple, afin d’améliorer l’accès à l’information et à l’éducation sur le VIH et la santé sexuelle et reproductive, le Réseau national des Jeunes positifs, en coordination avec l’ONUSIDA, le Fonds des Nations Unies pour la Population et l’Institut national pour la Jeunesse, organise des initiatives de sensibilisation de proximité dans les lieux publics et les établissements scolaires. Entre Amis (Entre Amigos), une organisation à base communautaire, se sert d’approches en tête-à-tête et propose des mesures de prévention combinée pour les populations clés, notamment pour les jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les jeunes transgenres.
Au Salvador, Mme Oraa a utilisé sa popularité sur les réseaux sociaux pour lancer un nouveau sondage en ligne visant à évaluer les connaissances des jeunes en matière de prévention et de transmission du VIH. Les conclusions de cette initiative conjointe du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance et de l’ONUSIDA serviront à éclairer les politiques et stratégies publiques nationales pour prévenir et faire baisser les nouvelles infections à VIH chez les jeunes.
Quotes
« Personne ne peut dire à un père ou une mère de parler ou pas de sexe avec ses enfants ; cette décision leur appartient. En revanche, l’État doit garantir une éducation sexuelle complète. Si l’État prépare un enfant à affronter le monde en lui apprenant les maths et la littérature, l’orthographe et les sciences, pourquoi ne pas le préparer à quelque chose d’aussi important que sa sexualité ? Il ne s’agit pas de les inciter à avoir des relations sexuelles, il s’agit de leur expliquer ce que cela implique, quels sont les risques et les conséquences. »
« Pour en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030, nous n’avons pas le droit d’échouer avec les jeunes et nous ne devons en laisser aucun de côté. Il est urgent de supprimer tous les obstacles qui limitent leur accès aux services de santé sexuelle et reproductive et anti-VIH. »
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Les héros du quotidien : innover en mêlant santé et divertissement
15 août 2017
15 août 2017 15 août 2017La salle est emplie d’un léger bourdonnement provenant des hommes assis sur leur siège, jeunes pour la plupart, les yeux rivés sur leurs smartphones ou en train de bavarder. Soudain, un personnage enjoué fait irruption dans le salon feutré de ce haut building de Taguig, aux Philippines.
« Merci, merci beaucoup », s’écrie Ronivin (Vinn) Garcia Pagtakhan, Directeur exécutif et fondateur de LoveYourself, une organisation à base communautaire qui fournit des services de santé et d’autonomisation aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et aux personnes transgenres. L’équipe se réunit pour un débriefing après une grande campagne de promotion du dépistage du VIH.
Avec sa tignasse brune, agrémentée d’une légère teinture vert clair, M. Pagtakhan bondit d'un groupe à l’autre, plaisantant et répétant ses remerciements.
« Presque toutes les personnes présentes ici sont des bénévoles », explique M. Pagtakhan. « Je suis très ému de parler de mes bénévoles. Je leur dois tout ».
LoveYourself propose des services de dépistage et de traitement du VIH, ainsi qu’une prophylaxie pré-exposition (PPrE) orale et un dépistage de la tuberculose. L’organisation compte 25 employés, secondés par environ 800 bénévoles. M. Pagtakhan a créé LoveYourself en 2011, en s’inspirant du modèle d’un centre pour les jeunes de la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre dans lequel il a travaillé comme bénévole lorsqu’il vivait à San Francisco, aux États-Unis.
« À l’époque, je me suis rendu compte qu’il y avait un vrai problème dans la façon dont nous gérions la prévention du VIH au sein de la communauté gay aux Philippines », raconte M. Pagtakhan. « Tout tournait autour de la peur. Je souhaitais quelque chose de plus optimiste et encourageant. Je voulais un lieu plein de vie, où les gens auraient envie de s’attarder ».
À l’époque, il n’avait que 25 ans. « Je connais mon public, comme on dit, car je fais partie de la communauté ».
À l’âge de 18 ans, il obtient son diplôme d’infirmier aux Philippines et figure au quatrième rang des candidats les mieux classés à l’issue des examens au niveau national. « À ce titre, j’étais très demandé par les autres candidats en tant qu’enseignant pour aider les étudiants à se préparer aux examens. J’ai voyagé à travers toutes les Philippines pour donner des cours et j’ai aussi utilisé les réseaux sociaux pour dialoguer avec les étudiants », explique M. Pagtakhan.
Il devient une célébrité sur les réseaux sociaux, avec 600 000 abonnés sur Twitter, et il remporte le prestigieux prix international Twitter Shorty Awards en tant qu’infirmier de l’année. L’argent du prix lui permet alors de créer LoveYourself.
« Les trois premières années, ce fut comme si j’envoyais mon enfant à l’université. Concrètement, j’ai soutenu l’organisation sur mes propres deniers. Nous n’avions aucun donateur », raconte M. Pagtakhan. « J’aime sortir des sentiers battus et j’avais une vision particulière. Je ne voulais pas que des subventions me dictent ce que nous devions faire ou être. Ma volonté était de créer des vagues de changement positif au sein de la communauté. LoveYourself ne traite pas seulement du VIH, mais vise aussi à accroître l’estime de soi ».
L’organisation compte trois centres communautaires dans la région de Manille, aux Philippines, qui proposent un dépistage du VIH et d’autres services. N’importe qui peut s’y présenter, même le week-end et le soir, pour profiter de services de santé gratuits.
En 2016, LoveYourself a testé environ 20 000 personnes et diagnostiqué près de 1 500 nouvelles infections à VIH, ce qui représente environ 50 % des nouveaux cas de VIH diagnostiqués signalés par le Département de la Santé de Manille. LoveYourself travaille également avec des entreprises et des écoles pour les aider à élaborer des politiques anti-VIH et mener des campagnes de dépistage du VIH sur place.
Au mois de juillet, l’organisation s’est engagée dans la PPrE et, avec le soutien de l’ONUSIDA et de l’Organisation mondiale de la Santé, elle prévoit de lancer un projet de démonstration pour l’auto-dépistage avant la fin de l’année.
En seulement six ans, LoveYourself est devenu un important prestataire de services anti-VIH à Manille. M. Pagtakhan est fier des accomplissements de l’organisation et nourrit des ambitions encore plus grandes. Nous sommes encore en location. Je veux que LoveYourself soit propriétaire d’un lieu qui sera un centre communautaire, dans lequel nous pourrons avoir des services de santé, mais aussi des événements et des activités sortant de l’ordinaire », explique-t-il.
Pour en savoir plus sur LoveYourself, rendez-vous sur http://www.loveyourself.ph.
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Des scientifiques de premier plan se félicitent des progrès vers les objectifs 90-90-90
25 juillet 2017
25 juillet 2017 25 juillet 2017Des centaines de chercheurs et de responsables de planification et de mise en œuvre de programmes, ainsi que des activistes de la société civile, se sont réunis à la veille de la Conférence 2017 de l’IAS de recherche sur le sida afin d’évaluer les progrès vers les objectifs 90-90-90. Cet atelier, parrainé par l’International Association of Providers of AIDS Care (IAPAC) et l’ONUSIDA, en partenariat avec le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH, s’est penché sur les données les plus récentes relatives aux avancées et aux nouvelles opportunités visant à poursuivre l’accélération des acquis vers les objectifs 90-90-90.
Ces objectifs ont été lancés par l’ONUSIDA en 2014 afin d’accélérer les progrès pour que, d’ici à 2020, 90 % de toutes les personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % des personnes diagnostiquées séropositives au VIH reçoivent un traitement antirétroviral durable et 90 % des personnes sous traitement antirétroviral voient leur charge virale disparaître. En 2016, pour la première fois, plus des deux tiers des personnes vivant avec le VIH étaient au courant de leur statut et plus de la moitié des personnes vivant avec le VIH ont eu accès au traitement antirétroviral.
Tout en se félicitant des nettes avancées vers chacun de ces trois objectifs, les participants ont reconnu que la mise en œuvre effective des objectifs 90-90-90 était possible, de même que le contrôle ultime de l’épidémie. De nouvelles preuves d’une baisse marquée de la prévalence du VIH dans de nombreux pays d’Afrique australe et orientale démontrent que l’élargissement du traitement anti-VIH permet non seulement de réduire les décès dus au sida, mais contribue aussi à la maîtrise de l’épidémie.
Après le discours d’ouverture prononcé par Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, l’atelier a commencé par un dialogue entre les ministres de la Santé et des responsables ministériels de haut niveau venus du Botswana, du Cambodge, du Lesotho et du Panama, et des responsables de la santé mondiale. Ce débat a mis en lumière des exemples de la manière dont de nombreux pays traduisent concrètement leur engagement politique fort contre le sida par l’accomplissement des objectifs 90-90-90.
Les différentes sessions de l’atelier ont porté sur les domaines dans lesquels l’élan des objectifs 90-90-90 n’est pas à la hauteur, sur les populations laissées pour compte, ainsi que sur les opportunités potentielles de transformation pour combler ces lacunes. Dans le processus de traitement du VIH, les plus gros manques sont observés dans le premier volet des 90 % : les participants ont donc appelé à une révolution du dépistage du VIH, avec des initiatives destinées à intégrer les programmes de dépistage du VIH dans des campagnes de dépistage visant d’autres pathologies. Les présentations de l’atelier ont aussi souligné l’importance d’un déploiement rapide de l’auto-dépistage du VIH.
Pour atteindre les objectifs 90-90-90, il est évident que les services doivent être étendus au-delà des établissements de santé et rapprochés des communautés qui en ont besoin. Cette constatation est étayée par les conclusions des essais SEARCH et PopART, qui ont appliqué les approches centrées sur les communautés pour générer des progrès rapides vers les objectifs 90-90-90. Afin de permettre un élargissement accéléré des services à base communautaire, les chefs d’État de l’Union africaine ont adopté avec enthousiasme ce mois-ci une nouvelle initiative régionale visant à recruter, former et déployer 2 millions d’agents de santé communautaires.
Plusieurs sessions ont également porté sur les problèmes de contact avec les populations laissées pour compte, notamment les hommes, les adolescentes et les jeunes femmes, et avec les populations clés telles que les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables, les professionnel(le)s du sexe et les personnes transsexuelles. Des présentations de données sur différentes expériences menées au niveau national et local ont mis en lumière diverses stratégies visant à combler les lacunes en matière de dépistage et de traitement au sein de ces groupes, notamment des stratégies de prestation de services adaptées à ces groupes, l’investissement dans les communautés, ainsi que des stratégies visant à réduire la stigmatisation et la discrimination, avec une réforme des lois et des politiques.
De nouvelles ressources seront nécessaires pour accélérer la riposte mondiale au sida, car il manque environ 25 % dans les sommes disponibles pour les programmes de lutte contre le VIH par rapport aux ressources prévues pour l’accélération de la riposte. Selon les données de modélisation présentées lors de l’atelier, au lieu de conserver l’allure actuelle d’élargissement, l’Afrique du Sud pourrait économiser 3 milliards de dollars et éviter 1 million de décès dus au sida en anticipant les investissements en faveur des objectifs 90-90-90.
Quotes
« Trois mots caractérisent la riposte au VIH au Botswana : claire, ambitieuse et motivée. Cette approche a permis de mobiliser des investissements essentiels et de générer des résultats tangibles [y compris l’accomplissement des objectifs 90-90-90]. »
« Le Cambodge est en bonne voie pour atteindre les objectifs 90-90-90. Notre riposte au sida a commencé au début des années 1990, alors que le pays était confronté à une épidémie généralisée, qui se propageait vite. Aujourd’hui, nous ciblons les populations prioritaires et nous avons pour but d’éliminer les nouvelles infections à VIH d’ici à 2025. »
« Le sida nécessite une approche fondée sur les résultats. C’est la raison pour laquelle je défends depuis longtemps des objectifs et des cibles ambitieux pour la lutte contre le sida. Les données les plus récentes montrent que les objectifs 90-90-90 ne sont pas un rêve. Face au scepticisme, nous avons clairement démontré qu’il était possible de les atteindre. En avançant, nous devons être attentifs aux adolescentes et aux jeunes femmes, inciter les jeunes hommes à recourir aux services et atteindre les communautés vulnérables, car les populations clés représentent 80 % des nouvelles infections à VIH en dehors de l’Afrique subsaharienne. »
« Il n’est pas toujours facile pour les communautés de changer radicalement leurs approches, mais nous avons réussi à passer aux objectifs 90-90-90. Les derniers résultats concernant le processus de traitement du VIH – 70-77-82 – sont encourageants. Pour parvenir à maîtriser l’épidémie, nous devrons atteindre l’objectif ultime 95-95-95, mais nous y arriverons uniquement si nous nous concentrons sur les individus. »
« La capacité de riposte des communautés et l’engagement politique visant à relever et à surmonter les principaux défis ont été la clé de voûte des progrès que nous avons accomplis vers les objectifs 90-90-90. Les gouvernements nationaux ont rapidement modifié leur approche politique pour mettre en œuvre une approche « dépistage-et-traitement », et nous avons investi dans la collecte et l’utilisation de données détaillées sur le terrain pour motiver et éclairer nos actions. »
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La participation des communautés au processus de décision : une donnée cruciale pour l’Agenda 2030
19 juillet 2017
19 juillet 2017 19 juillet 2017L’autonomisation et la participation intelligente des communautés les plus touchées par les questions de développement durable sont indispensables pour atteindre les objectifs en matière de santé mondiale, de développement, de droits et d’égalité des genres d’ici à 2030, y compris pour le sida. Ce message a été mis en avant par les partenaires du développement mondial lors de l’événement intitulé « Leaving No-One Behind in Decision-making: Setting the Example in the Sustainable Development Goal (SDG) Era » (Ne laisser personne pour compte dans la prise de décision : donner l’exemple à l’ère des Objectifs de développement durable (ODD)), organisé le 18 juillet, date de la Journée internationale Nelson Mandela, dans le cadre du Forum politique de haut niveau des Nations Unies à New York.
Organisée par l’ONUSIDA, la délégation des ONG au CCP de l’ONUSIDA, le gouvernement du Botswana et le gouvernement portugais, la manifestation s’est ouverte sur les interventions de Musah Lumumbah, jeune activiste ougandais et délégué des ONG au CCP de l’ONUSIDA, et Jenna Ortega, actrice et militante. Les participants à la table ronde, Slumber Tsogwane, Ministre des Collectivités locales et du Développement rural du Botswana, François Delattre, Ambassadeur de France auprès des Nations Unies à New York, Alessandra Nilo Gestos, déléguée brésilienne des ONG au CCP de l’ONUSIDA, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, se sont engagés dans un débat dynamique, sous la baguette de l’animatrice Ebony Johnson, activiste de l’égalité des genres et de la mobilisation communautaire. Le débat a porté sur les enseignements de la riposte au sida, dans laquelle les partenariats multisectoriels et multipartites, la mobilisation communautaire, le leadership et l’inclusion ont été critiques pour avancer, ainsi que sur les moyens de consolider ces types de partenariats inclusifs pour contribuer à élargir l’impact entre tous les ODD.
Les interventions ont ciblé des exemples de la manière dont une participation intelligente des communautés dans la planification, le développement des programmes, la prise de décision et la mise en œuvre dans le cadre de la riposte au sida permettait non seulement de faire entendre la voix des personnes les plus touchées, mais aussi d’accroître l’efficacité dans l’application de politiques et de programmes appropriés, adaptés aux réalités et aux besoins.
L’exercice a mis en lumière le fait que l’inclusion des représentants communautaires dans les processus de gouvernance, au niveau national, régional et mondial, constitue un mécanisme puissant pour favoriser les solutions qui ont un véritable impact. Le modèle de gouvernance inclusif de l’ONUSIDA, dans lequel la société civile est représentée parmi les membres du Conseil de coordination du Programme, a été cité en tant qu’exemple unique de la façon dont les systèmes de gouvernance des Nations Unies peuvent faire avancer les ODD selon un processus de redevabilité envers les personnes qu’ils servent et d’appropriation par ces personnes, permettant ainsi réellement de ne laisser personne pour compte.
Quotes
« Le fait d’organiser cette réunion en cette journée internationale Nelson Mandela n’est pas anodin. Il était convaincu qu’il était impossible de l’emporter sans tendre la main, se montrer inclusif, créer un espace démocratique. Le seul moyen efficace d’atteindre les ODD nécessitera une approche multisectorielle, avec une participation pleine et intelligente des communautés, comme nous le faisons pour la riposte au sida. »
« L’autonomisation revêt une importance vitale, car la voix de la jeunesse doit se faire entendre. Les jeunes devraient pouvoir influer sur les politiques et les pratiques qui touchent notre santé. Les jeunes sont créatifs, ils sont une source d’inspiration et d’idées souvent neuves : nous pouvons être la génération qui en finira avec le sida. »
« Quand les premiers cas de VIH sont apparus au Botswana, nous n’avions pas d’infrastructure en place pour gérer cette épidémie. Nous avons dû travailler avec des partenaires pour lutter contre l’impact de l’épidémie. Nous savons ce qui fonctionne, et aujourd’hui notre riposte au VIH est conforme aux ODD et à la vision nationale de l’avenir du pays. »
« En cette heure de bilan sur les ODD, nous devons continuer, en tant que communautés, de lutter contre les lois discriminatoires, la discrimination et la stigmatisation, et de faire avancer les notions de santé positive et de dignité. Nous ne pouvons pas atteindre les cibles des ODD si les communautés sont isolées. L’organe directeur de l’ONUSIDA est le seul au sein du système des Nations Unies qui intègre des membres de la société civile : nous lançons un appel pour étendre cette approche, nous appelons le système des Nations Unies, les États membres et les acteurs concernés à soutenir les communautés à tous les niveaux. »
« La riposte au VIH a été marquée par la participation des ONG et cet aspect a joué un rôle essentiel pour faire en sorte que les programmes atteignent les bonnes personnes, mobilisent les populations et génèrent des mécanismes de financement. La France va continuer de promouvoir la participation de la société civile à la prise de décision, au développement et aux programmes de lutte contre le VIH. »