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La Première dame du Bénin lance la Fondation Claudine Talon pour améliorer la vie des femmes et des enfants dans le pays

03 mars 2017

La Première dame du Bénin a créé une fondation dont le but est d’améliorer la vie des femmes et des enfants les plus vulnérables de ce pays d’Afrique de l’Ouest, niché entre le Nigeria et le Togo. Cette fondation travaillera sous l’égide de six valeurs fondamentales : solidarité, famille, respect des différences, intégrité, humilité et efficacité.

La Fondation Claudine Talon adoptera une approche holistique pour améliorer la situation sanitaire et sociale des femmes et des enfants au Bénin. Ses principales actions porteront sur l’extension des services de santé maternelle et pédiatrique, l’amélioration des conditions générales d’hygiène et d’assainissement, l’élargissement de l’accès à une eau potable de qualité, l’amélioration des normes nutritionnelles et l’augmentation des taux d’alphabétisation grâce à un plus grand accès à l’éducation. Les activités comprendront une hausse de l’accès au dépistage du VIH dans les centres de santé pédiatrique et l’aide aux organisations qui s’occupent des orphelins. Elle se penchera également sur la lutte contre la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus.

Le Bénin a enregistré d’énormes progrès dans sa riposte au sida ces dernières années, en particulier dans la réduction de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et l’augmentation de l’accès aux médicaments antirétroviraux vitaux. À l’heure actuelle, environ la moitié des adultes vivant avec le VIH au Bénin ont accès au traitement. Les populations clés restent en revanche touchées par le VIH de manière disproportionnée. La fondation espère mettre un terme à la stigmatisation qui empêche les personnes d’accéder aux services anti-VIH qui leur sauvent la vie.

L’importance d’un élargissement des services d’appui aux femmes et aux jeunes du Bénin va de soi. Les estimations montrent que 39 % des personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté dans le pays et que 45 % de la population est âgée de moins de 15 ans.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, était présent lors de ce lancement : il a déclaré que l’humilité et l’engagement profond de la Première dame en vue de créer une société plus juste et plus équitable vont permettre d’améliorer la vie des femmes et des enfants du Bénin, de rétablir leur dignité, d’inspirer le changement et d’ouvrir de nouvelles opportunités. La Première dame a remercié M. Sidibé et l’ONUSIDA pour leur soutien à la fondation et à la riposte au VIH au Bénin.  

Quotes

« Aujourd’hui, au Bénin, sur 100 000 naissances, 335 femmes décèdent en donnant la vie. C’est l’un des exemples de défis auxquels nous sommes confrontés. Les femmes doivent être plus autonomes pour gérer leur propre santé reproductive et je suis convaincue qu’ensemble, nous pouvons améliorer la santé des femmes et des enfants au Bénin. »

Claudine Talon Première dame du Bénin

« Je suis très fier de soutenir le lancement de la Fondation Claudine Talon. L’importance qu’elle attache à l’inclusion et à la solidarité représente la pierre fondatrice du succès des efforts en faveur de la santé et du développement. Cette fondation servira de force motrice pour dessiner un meilleur avenir aux femmes et aux enfants du Bénin. Claudine Talon est animée d’un désir ardent de donner aux autres. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

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La CROI montre l’importance des objectifs 90-90-90

21 février 2017

Plusieurs annonces majeures réalisées lors de la Conférence annuelle sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI) ont montré l’importance des objectifs 90-90-90, ainsi que les moyens de les atteindre, à savoir, d’ici à 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH devant connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement présentant une charge virale indétectable.

Organisée du 13 au 16 février à Seattle, aux États-Unis, la CROI, la conférence annuelle la plus importante en matière de recherches scientifiques sur le VIH, a réuni environ 4 000 scientifiques, chercheurs, médecins, étudiants et autres personnes travaillant dans la riposte au VIH et aux maladies connexes.

L’un des moyens d’atteindre le premier des objectifs 90-90-90, à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut, est d’intensifier le dépistage. Le projet STAR, un programme sur 4 ans destiné à accroître le dépistage du VIH, a permis à ce jour la distribution d’environ 200 000 kits d’auto-dépistage au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe, avec des résultats prometteurs. Le projet a permis de constater que l’auto-dépistage était un bon moyen d’atteindre des personnes qui restaient hors de portée auparavant. Les études continuent sur les différentes façons de distribuer les kits : distribution communautaire, avec l’appui d’un pharmacien, etc. Avec près de 19 millions de personnes vivant avec le VIH qui ne savent pas qu’elles sont porteuses du virus, l’auto-dépistage du VIH pourrait constituer une étape importante vers l’accès au traitement anti-VIH pour tous ceux qui en ont besoin.

L’annonce de l’arrivée prochaine de plusieurs nouveaux médicaments prometteurs pourrait contribuer au deuxième objectif, c’est-à-dire 90 % des personnes connaissant leur statut qui ont accès au traitement. Une série de nouveaux médicaments unidoses efficaces, avec de nouvelles catégories de médicaments, de nouveaux exemplaires de catégories existantes et des préparations à effet longue durée, produits par différents laboratoires, permettra d’accroître la concurrence et donc d’améliorer l’accès. La disponibilité de nouveaux médicaments sera également une bonne nouvelle en cas de développement futur d’une résistance aux médicaments actuels.

L’importance du troisième objectif, la suppression de la charge virale, et d’une approche de prévention du VIH combinée, a été illustrée par une étude effectuée à Rakai, en Ouganda. Des études menées sur plus de 33 000 personnes entre 1999 et 2016 ont montré qu’une augmentation du traitement antirétroviral, et donc une charge virale indétectable, la généralisation de la circoncision masculine médicale volontaire et un début d’activité sexuelle plus tardif avaient contribué à une baisse de 42 % de l’incidence du VIH.

Maintenir les personnes sous traitement est également fondamental pour la suppression de la charge virale. Les études SWORD-1 et SWORD-2 montrent qu’une bithérapie est aussi efficace que l’approche actuelle par trithérapie. En réduisant la quantité de médicaments que les personnes vivant avec le VIH doivent prendre, les effets secondaires sont limités et l’observance s’améliore. Étant donné que le traitement antirétroviral est un traitement à vie, sa simplification pourrait bénéficier à des millions de personnes.

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La Côte d’Ivoire augmente de 400 % son budget national pour le VIH

15 février 2017

Alassane Dramane Ouattara, le Président de la Côte d’Ivoire, a rencontré le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, à l’occasion de la visite de ce dernier dans le pays pour intervenir en tant qu’invité spécial de la septième session du Conseil national de lutte contre le sida.

Lors de cette rencontre, le Président et M. Sidibé ont discuté des avancées récentes dans la riposte nationale au VIH, notamment la baisse des nouvelles infections à VIH, la baisse des décès dus au sida et la hausse de 25 % du nombre de personnes vivant avec le VIH sous traitement, en une année seulement. Ils ont également parlé des nombreux défis qui restent à relever, notamment l’élargissement du dépistage du VIH, l’accès au traitement et les moyens d’éviter les défauts de suivi, en particulier pour les enfants.

M. Sidibé a remercié le Président pour la contribution d’un million de dollars à l’ONUSIDA et salué les efforts considérables menés par la Côte d’Ivoire pour augmenter de 400 % son budget national consacré à sa riposte au VIH.

La production locale de médicaments a également été évoquée, surtout dans le contexte de l’Afrique occidentale et centrale, où une seule personne sur quatre a actuellement accès au traitement.

Le Président a remercié l’ONUSIDA pour son soutien durable à la riposte au VIH en Côte d’Ivoire et accepté de devenir l’un des champions du plan de rattrapage de l’ONUSIDA pour l’Afrique occidentale et centrale, qui permettra de garantir à davantage de personnes dans la région l’accès aux services essentiels de prévention et de traitement du VIH.

Quotes

« Nous avons réalisé des efforts importants au niveau national en augmentant le budget alloué à la lutte contre le sida. Solidarité mondiale et responsabilité partagée doivent aller de pair. »

Alassane Dramane Ouattara Président de Côte d’Ivoire

« La hausse de 400 % des ressources consacrées à la riposte au sida en Côte d’Ivoire reflète très clairement l’engagement du Président Ouattara de veiller à ne laisser personne pour compte. Il s’agit d’une nette avancée vers la responsabilité partagée et l’assurance de la pérennité des programmes en Côte d’Ivoire. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

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La Côte d’Ivoire propose un traitement antirétroviral à toutes les personnes vivant avec le VIH

16 février 2017

Le Conseil national de lutte contre le sida de la Côte d’Ivoire a tenu sa septième session à Abidjan, la capitale du pays. Des ministres du gouvernement et des représentants des Nations Unies, de la société civile et du secteur privé, ainsi que des chefs religieux et communautaires, ont assisté à cette réunion de haut niveau coprésidée par le Vice-président de Côte d’Ivoire, Daniel Kablan Duncan, et le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a été invité à s’exprimer lors de cette réunion : il a rappelé aux participants que la riposte au VIH nécessitait une accélération urgente en Afrique occidentale et centrale, car la région n’a pas connu les progrès observés dans d’autres parties du monde.

Il a souligné la nécessité de révolutionner le dépistage du VIH et d’appeler à une approche multisectorielle et un travail soutenu en collaboration avec les chefs religieux et les maires afin de lutter contre la stigmatisation et la discrimination autour du VIH dans la région. Il a également demandé à la Côte d’Ivoire d’adopter et de défendre un plan de rattrapage pour l’Afrique occidentale et centrale afin de soutenir les efforts d’élargissement de l’accès aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH.

Au cours de la réunion, la Ministre de la Santé, Raymonde Goudou Coffie, a présenté le Plan stratégique national 2016-2020 de la Côte d’Ivoire et donné une vue d’ensemble de la situation de l’épidémie dans le pays. Elle a évoqué les progrès réalisés en faveur des objectifs 90-90-90, en précisant que les estimations montrent qu’à l’heure actuelle, 70 % des personnes vivant avec le VIH en Côte d’Ivoire connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 44 % de ces personnes ont accès au traitement antirétroviral et 36 % des personnes ayant accès au traitement ont une charge virale indétectable. Elle a annoncé que la Côte d’Ivoire proposait désormais un accès immédiat au traitement à toute personne diagnostiquée séropositive au VIH, ce qui devrait stimuler les progrès vers l’accomplissement des objectifs 90-90-90.

Elle a également fait savoir que 80 % des femmes enceintes vivant avec le VIH avaient désormais accès au traitement en Côte d’Ivoire, en mentionnant tout particulièrement la contribution du travail de la Première dame, Dominique Ouattara, en faveur de l’élargissement de l’accès au traitement pour les futures mères vivant avec le VIH. La Première dame est Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA pour l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant et la promotion du traitement pédiatrique contre le VIH.

Pendant son séjour en Côte d’Ivoire, M. Sidibé a rencontré le Président, la Première dame, le Ministre des Affaires étrangères, la Ministre de la Santé, l’imam Cissé Djiguiba et l’équipe locale des Nations Unies. 

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ACT!2015 au Forum des jeunes de l’ECOSOC

10 février 2017

À l’occasion de la réunion 2017 du Forum des jeunes du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), de jeunes activistes de Bulgarie, de Jamaïque, du Kenya, du Mexique, des Philippines, de l’Ouganda et du Zimbabwe sont venus représenter ACT!2015, une initiative d’action sociale dirigée par des jeunes et soutenue par l’ONUSIDA, la Fédération internationale pour la planification familiale et le PACT.

Organisé les 30 et 31 janvier à New York, aux États-Unis, le Forum des jeunes s’est penché sur le rôle de la jeunesse dans l’éradication de la pauvreté et la promotion de la prospérité dans un monde en mutation. Ce forum annuel sert de plate-forme aux jeunes pour participer à des débats intelligents avec les États membres des Nations Unies et proposer des solutions aux problèmes les plus urgents de la planète.

ACT!2015 a illustré ses actions de responsabilisation pilotées par la jeunesse et étayées par des chiffres dans le cadre de plusieurs sessions en petits groupes qui ont favorisé des discussions approfondies sur les progrès accomplis jusqu’ici sur certains des Objectifs de développement durable (ODD), en particulier l’ODD 3 (Bonne santé et bien-être) et l’ODD 5 (Égalité entre les sexes).

Le forum a servi d’intermédiaire à trois jeunes activistes d’ACT!2015 pour renforcer leur collaboration avec des représentants du Kenya et du Zimbabwe, qui seront volontaires pour se soumettre à un bilan de leurs progrès sur les Objectifs de développement durable lors du Forum politique de haut niveau sur le développement durable, prévu en juillet prochain.

Durant les mois qui précèderont le Forum politique de haut niveau sur le développement durable, les alliances nationales de jeunes d’ACT!2015 collecteront leurs propres données probantes sur les questions de politique définies comme les principaux obstacles à l’accès aux services anti-VIH et aux services de santé sexuelle et reproductive. Ces données probantes seront converties en feuilles de route de sensibilisation à l’échelle nationale dont le but sera de lancer un processus national de recensement et de réforme des lois et politiques restrictives. 

Quotes

« NOUS AVONS TOUS UN RÔLE À JOUER ET UNE RESPONSABILITÉ À ASSUMER POUR ÊTRE À LA HAUTEUR DE NOS ENGAGEMENTS SUR LES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LA DÉCLARATION POLITIQUE DES NATIONS UNIES SUR LA FIN DU SIDA. LE FORUM DES JEUNES DU CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DES NATIONS UNIES TÉMOIGNE DE L’ENGAGEMENT DES JEUNES ET DE LEUR ASPIRATION INÉBRANLABLE À ATTEINDRE LES CIBLES ET LES OBJECTIFS DÉFINIS. »

Ruben Pages COORDONNATEUR DES PROGRAMMES POUR LA JEUNESSE DE L’ONUSIDA

« J’AI PARTICIPÉ AUX DÉBATS SUR LES FEMMES ET LES FILLES ET PLUS LARGEMENT SUR LE SUJET DE L’ÉGALITÉ ENTRE LES SEXES, AINSI QUE SUR LA MANIÈRE DONT LES FEMMES ET LES HOMMES TRANSGENRES, DE MÊME QUE LES PERSONNES DE GENRE NON CONFORME, SONT PRIS EN COMPTE DANS LA DISCUSSION. CETTE EXPÉRIENCE M’A APPRIS L’IMPORTANCE DU RÉSEAUTAGE ET DE LA CONSTRUCTION DE RELATIONS FORTES, AINSI QUE DU PARTAGE DES MEILLEURES PRATIQUES, QUI SONT ESSENTIELS POUR METTRE EN ŒUVRE LES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE AVEC SUCCÈS. »

Renae Green ACTIVISTE DU RÉSEAU JAMAICA YOUTH ADVOCACY NETWORK (J-YAN)

« ACT!2015 EST DIRIGÉ AVEC FIERTÉ PAR LA JEUNESSE ET NOTRE PRINCIPE DIRECTEUR EST QUE LES JEUNES ONT LE DROIT DE PARTICIPER À LA PRISE DE DÉCISIONS ET D’ACCÉDER À UNE ÉDUCATION ET DES SERVICES QUI RÉPONDENT À LEURS BESOINS EN MATIÈRE DE SANTÉ. CE FORUM A ÉTÉ POUR NOUS UNE FORMIDABLE OPPORTUNITÉ DE MONTRER QUE NOUS N’ALLONS PAS CESSER D’ENCOURAGER L’ENGAGEMENT DES JEUNES ET DE FAIRE ENTENDRE LES VOIX DES JEUNES POUR QU’ELLES SOIENT ÉCOUTÉES PAR LES GOUVERNEMENTS. »

Hayley Gleeson COORDONNATRICE DU PROJET ACT!2015

Ressources

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Le Panel mondial stratégique lance une consultation virtuelle sur les moyens de renforcer l’ONUSIDA

01 février 2017

Le Panel mondial stratégique sur l’avenir du modèle du Programme commun de l’ONUSIDA a lancé une consultation virtuelle qui se déroulera jusqu’au 15 février. Ce panel collecte des contributions sur les moyens d’affiner le Programme commun et de le renforcer pour mieux aider les pays à mettre fin à l’épidémie de sida.

La consultation en ligne est ouverte à tous ceux qui souhaitent donner leur avis.

Le Panel mondial stratégique a pour tâche de formuler des recommandations dans le but de rendre l’ONUSIDA durable et adapté à sa mission. La consultation virtuelle vise à donner la parole à tout un éventail d’acteurs et à encourager un engagement pertinent sur plusieurs questions relatives au fonctionnement du Programme commun. Elle servira d’apport initial au rapport et aux recommandations du groupe.

Les forums de discussion de la consultation virtuelle sont organisés autour des trois piliers fondamentaux du Programme commun : travail commun, gouvernance, et financement / responsabilisation. Il y a également un forum de discussion générale sur la valeur ajoutée de l’ONUSIDA.

Quotes

« Je suis impatiente d’entendre la voix des jeunes et des personnes vivant avec le VIH, notamment dans les pays qui payent le plus lourd tribut, car ils détiennent les clés de l’avenir de la riposte au sida. Je veux les encourager, ainsi que les autres populations les plus vulnérables au VIH et les plus touchées par le virus, à partager leurs idées sur la manière dont l’ONUSIDA pourrait être renforcé pour mieux les soutenir. »

Awa Coll-Seck Ministre de la Santé, Sénégal, Co-présidente du Panel mondial stratégique

« Notre consultation virtuelle offre une opportunité aux acteurs de l’ONUSIDA de tenter d’imaginer les moyens d’affiner le modèle du Programme commun de l’ONUSIDA et de le renforcer pour mieux contribuer à la riposte mondiale au sida. Les points de vue de ceux que l’ONUSIDA sert et pour qui il travaille au quotidien nous intéressent, notamment les personnes vivant avec le VIH et celles touchées par le virus, la société civile, le secteur privé et les autorités nationales, ainsi que les partenaires bilatéraux, les initiatives mondiales et la famille des Nations Unies elle-même. »

Lennarth Hjelmåker Ambassadeur spécial pour la Santé mondiale, Suède, Co-président du Panel mondial stratégique

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Le Président du Sénégal s’engage à piloter les efforts pour élargir l’accès au traitement anti-VIH en Afrique occidentale et centrale

30 janvier 2017

Macky Sall, le Président du Sénégal, a réaffirmé son engagement en faveur des efforts visant à assurer un accès au traitement anti-VIH à 90 % des 4,5 millions de personnes vivant avec le VIH en Afrique occidentale et centrale d’ici à 2020. Cet engagement a été pris lors d’une rencontre avec Djibril Diallo, Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Afrique occidentale et centrale.

Avec seulement 28 % de couverture du traitement, la région n’est pas en bonne voie pour remplir les objectifs 90–90–90 selon lesquels, d’ici à 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH doivent connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes doivent être sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement doivent présenter une charge virale indétectable. Cependant, lors de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida, qui s’est tenue à New York, aux États-Unis, en juin 2016, les chefs d’État ont convenu d’élaborer un plan pour les pays de la région en vue d’atteindre les objectifs 90–90–90 dans les délais. Le Président Sall a été désigné comme porte-parole de cette initiative.

À ce titre, le Président Sall appuiera ses homologues africains en faveur d’un engagement plus fort et d’une action urgente dans la région. Il a également promis de discuter avec les chefs d’État canadien et français pour un appel à lever davantage de fonds pour la riposte au sida dans la région.

Pour finir, il a assuré qu’il allait renforcer le profil de la riposte locale au sida au Sénégal afin d’en faire un modèle pour les autres pays de la région. Dans ce but, il va mobiliser un budget annuel supplémentaire afin de parvenir à une couverture universelle de la prévention de la transmission de la mère à l’enfant d’ici à 2018 et d’atteindre les objectifs 90–90–90 d’ici à 2020. 

Quotes

« Il est essentiel de parvenir à l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et je m’engage à veiller à ce que plus aucun enfant ne naisse avec le VIH au Sénégal à partir de 2018. Il est également important de continuer de mobiliser les autres présidents d’Afrique occidentale et centrale pour qu’ils s’engagent pleinement dans la riposte régionale au sida. »

Macky Sall Président du Sénégal

« L’appui politique au plus haut niveau est fondamental pour traduire l’initiative de l’Afrique occidentale et centrale en gains concrets pour les personnes vivant avec le VIH, et nous remercions le Président du Sénégal pour son engagement à continuer de défendre la riposte au sida dans la région. »

Djibril Diallo Directeur de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Afrique occidentale et centrale

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Africa Gender Breakfast : insister sur l’importance d’une action en faveur des adolescentes et des jeunes femmes en Afrique

30 janvier 2017

En 2015 en Afrique, 310 000 nouvelles infections à VIH se sont produites chez les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans, soit environ 6000 nouvelles infections par semaine. En Afrique australe et orientale, sur les 19 millions de personnes vivant avec le VIH, les femmes représentent plus de la moitié (59 %), tandis qu’en Afrique centrale et occidentale, 58 % des 6,5 millions de personnes vivant avec le VIH sont des femmes.

Ces statistiques, ainsi que la riposte appropriée qu’elles appellent, ont été évoquées lors de la réunion Africa Gender Breakfast, qui s’est tenue dans le cadre des préparatifs du 28e Sommet des chefs d’État de l’Union africaine. La rencontre était organisée par les Ambassadeurs en Éthiopie d’Australie, du Canada et de Suède, avec le concours de la mission des États-Unis d’Amérique auprès de l’Union africaine ; Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, y a assisté aux côtés de ministres africains chargés des questions de genre et de représentants de la société civile et du secteur privé. Le but de la réunion était de mobiliser la communauté du développement international pour engager plus rapidement des actions en faveur des adolescentes et des jeunes femmes.

À cette occasion, la Ministre australienne du Développement international et de la Région Pacifique, Concetta Fierravanti-Wells, a lancé un partenariat à hauteur d’un million de dollars avec la Direction Femmes, Genre et Développement de l’Union africaine. La moitié de ces fonds ira à la création d’un observatoire des genres qui délivrera des informations stratégiques annuelles sur la situation des femmes en Afrique.

Philip Baker, Ambassadeur du Canada en Éthiopie, a affirmé que l’agenda international du Canada allait se focaliser davantage sur l’égalité des genres, à la lumière de sa récente élection à la Commission sur le statut de la femme.

Quotes

« Après plus de 35 ans de chartes, de déclarations et d’outils, un important fossé demeure entre les paroles et la mise en œuvre effective des programmes sur les questions de genre. » Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Michel Sidibé UNAIDS Executive Director

« Je félicite le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé pour son leadership dans la mobilisation de l’attention et des discussions mondiales sur le VIH et les adolescentes et les jeunes femmes. »

Mahawa Wheeler Directrice de la Direction Femmes, Genre et Développement de la Commission de l’Union Africaine

« Nous devons tous poursuivre la lutte pour lever tous les obstacles à l’égalité des genres et à l’autonomisation des femmes. Il s’agit d’une obligation économique, politique et morale. »

Concetta Fierravanti-Wells Ministre australienne du Développement international et de la Région Pacifique

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L’ONUSIDA au Sommet Afrique-France 2017

13 janvier 2017

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA a été désigné par le nouveau Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, pour le représenter lors du Sommet Afrique-France 2017 à Bamako, au Mali. Co-organisé par la France et le Mali, ce sommet a eu lieu les 13 et 14 janvier. Près de 2 000 participants ont été accueillis au cours des deux journées. Parmi eux, une trentaine de chefs d’État et de gouvernement étaient présents, notamment le Président français François Hollande et le Président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

Ce sommet avait pour thème les partenariats, la paix et la sécurité. Outre le renforcement de la coopération entre l’Afrique et la France, les discussions ont porté sur les menaces actuelles et émergentes pesant sur la paix et la sécurité et les moyens de les combattre, notamment par l’amélioration de l’éducation et de la formation, l’accroissement des investissements et le soutien aux efforts de développement.

Les chefs d’État se sont rencontrés dans le cadre de sessions à huis clos consacrées à deux thèmes principaux : d’une part la sécurité, y compris la lutte contre le terrorisme, et d’autre part l’économie et le développement.

À la veille de l’événement, M. Sidibé avait prononcé le discours d’ouverture du Forum des jeunes, soutenu par le Fonds des Nations Unies pour la population, dans lequel il a lancé un appel à l’autonomisation des jeunes et à la création de dispositifs de protection sociale visant à assurer un avenir plus sûr à la jeunesse africaine. Les jeunes ont préparé une déclaration dans laquelle ils appellent à une hausse des investissements en faveur des jeunes afin de leur permettre de développer tout leur potentiel.

En plus de sa participation au programme officiel du Sommet Afrique-France et de ses rencontres individuelles avec des représentants de haut niveau, M. Sidibé a assisté à une manifestation destinée aux Premières dames organisée par la Première dame du Mali, Keita Aminata Maiga, dont le but était de faire avancer l’agenda sur la santé reproductive pour les jeunes de tout le continent africain. À l’issue de cette session, les Premières dames devaient adopter une déclaration d’engagement à agir pour la santé et la jeunesse.

Quotes

LA PAIX ET LA SÉCURITÉ SONT ESSENTIELLES AU DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET À LA CRÉATION DE RICHESSE. LE DÉVELOPPEMENT NE SERA PAS POSSIBLE SANS LA PAIX. IL EST VITAL QUE LES JEUNES S’ENGAGENT ET S’EMPARENT DE LA NOTION DE PAIX. JEUNES GENS D’AFRIQUE, DE FRANCE ET DE LA DIASPORA, VOUS DEVEZ DEVENIR LES AGENTS DE LA PAIX POUR POUVOIR DEVENIR LES ENTREPRENEURS DU FUTUR.

Modibo KEITA PREMIER MINISTRE DU MALI

INVESTIR DANS LES JEUNES, C’EST UNE ASSURANCE POUR LE PRÉSENT ET UNE ÉPARGNE POUR L’AVENIR.

Michel Sidibé DIRECTEUR EXÉCUTIF DE L’ONUSIDA

LES PROBLÈMES DE GOUVERNANCE ONT UN GRAVE IMPACT SUR LA VIE DES JEUNES, QUI LES POUSSE À PARTIR OU MÊME À SE RETROUVER EMBRIGADÉS PAR DES GROUPES TERRORISTES. LOIN D’ÊTRE UN PONT ENTRE DEUX CONTINENTS, LA MER MÉDITERRANÉE EST UN POINT DE RUPTURE ENTRE ESPOIR ET DÉSESPOIR.

Mohamed TOURE PRÉSIDENT DU CONSEIL NATIONAL DE LA JEUNESSE DU MALI

DANS TOUTE L’AFRIQUE, LES JEUNES DEMANDENT LA PAIX ET NOUS DEVONS VEILLER À CE QUE LES 200 MILLIONS DE JEUNES AFRICAINS PUISSENT VIVRE EN PAIX ET PARTICIPER AU DÉVELOPPEMENT DU CONTINENT AFRICAIN ET DU MONDE ENTIER.

Evelyne Descorps AMBASSADRICE DE FRANCE AU MALI

JE SOUHAITE UNE PLUS GRANDE IMPLICATION DES JEUNES DANS LES PROGRAMMES DE DÉVELOPPEMENT AFIN DE NOUS PERMETTRE DE BÉNÉFICIER DE LEUR CRÉATIVITÉ, DE LEUR EXPERTISE ET DE LEUR ATTITUDE PROACTIVE. J’APPELLE LES JEUNES À SE MOBILISER POUR FAIRE PRESSION SUR LES DIRIGEANTS AFRICAINS, DE MANIÈRE À CE QUE LE PROCHAIN SOMMET DE L’UNION AFRICAINE DISPOSE D’ACTIONS CONCRÈTES VISANT À PERMETTRE AUX JEUNES D’ATTEINDRE LEUR PLEIN POTENTIEL.

Francine Muyumba PRÉSIDENTE DE L’UNION PANAFRICAINE DE LA JEUNESSE

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Renforcer la sensibilité au genre des systèmes nationaux de suivi et d'évaluation du VIH

12 décembre 2016

L'Organisation mondiale de la Santé et l'ONUSIDA ont présenté une nouvelle publication destinée à renforcer la capacité des pays à collecter, analyser et diffuser des données qui tiennent compte de la dimension de genre.

L'outil de renforcement des systèmes nationaux de suivi et d'évaluation sensibles au genre sur le VIH et la santé sexuelle et reproductive (SSR) aide les pays à contrôler si leurs systèmes de suivi et d'évaluation captent des données sur les inégalités entre les genres et le VIH et à analyser les données sur l'épidémie de VIH et la riposte du point de vue du genre.

L'analyse de données sensibles au genre décrite dans la publication s'appuie sur des données existantes, notamment des données ventilées par âge et par sexe, afin de déterminer s'il existe des inégalités en termes de résultats sur le VIH selon le genre, l'âge ou l'appartenance à une population clé, ainsi que les facteurs contributeurs potentiels.

Cette publication est un complément à l'Outil d’évaluation basée sur le genre des interventions nationales de lutte contre le VIH/SIDA : Vers des interventions de lutte contre le VIH/SIDA prenant en compte la dimension de genre.

Pour concrétiser l'engagement de la stratégie d'accélération visant à éliminer les inégalités entre les genres et mettre fin à toute forme de violence et de discrimination à l'encontre des femmes et des filles, des personnes vivant avec le VIH et des populations clés d'ici à 2020, il sera important de veiller à ce que les données soient disponibles pour évaluer l'existence d'inégalités dans les résultats sur le VIH.

Plus de 25 pays ont participé à l'élaboration de l'outil. Les pays ont noté qu'il pourrait aussi être utilisé pour éclairer la révision des plans stratégiques nationaux et la rédaction de documents de réflexion à soumettre au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. 

 

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