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Les principaux donateurs mettent en avant la précieuse contribution de l’ONUSIDA en faveur du changement

28 mars 2017

Un groupe de 18 donateurs de l’ONUSIDA parmi les plus importants a publié un rapport mettant en avant la valeur exceptionnelle du travail de l’ONUSIDA pour les communautés qu’il sert, ainsi que pour ses partenaires et les principales parties prenantes. Réalisée par le réseau MOPAN (Multilateral Organisation Performance Assessment Network), mis en place dans le but de suivre les performances des organisations multilatérales pour le développement au niveau des pays, cette évaluation a permis de constater que l’emploi d’informations stratégiques, le pouvoir de mobilisation et les systèmes de responsabilisation mutuelle représentaient les principaux atouts de l’ONUSIDA.

L’ONUSIDA a été noté dans des domaines incluant la gestion stratégique et opérationnelle et les résultats obtenus. Cette évaluation a recensé un ensemble de domaines clés dans lesquels l’ONUSIDA a obtenu les meilleurs scores, notamment sur l’obtention de résultats, le cadre organisationnel et financier, la pertinence par rapport aux partenaires et la cible des résultats.

« Il est rassurant d’entendre que le travail de l’ONUSIDA reste très apprécié de nos partenaires et de nos donateurs », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « L’ONUSIDA est un programme unique qui s’adapte en permanence aux nouvelles réalités de la santé et du développement à l’échelle mondiale, stimule le changement et promeut l’innovation. Nous sommes satisfaits de cette évaluation et nous l’utiliserons pour continuer de renforcer notre impact ».

L’évaluation montre que le Secrétariat de l’ONUSIDA répond à la grande majorité des exigences applicables à une organisation multilatérale efficace et souligne la valeur exceptionnelle de l’ONUSIDA en tant que force de changement à ce moment critique de l’épidémie de sida.

C’est le Luxembourg qui a conduit le processus d’évaluation et organisé une réunion le 13 mars à Genève, en Suisse, pour discuter du rapport. Les dirigeants de l’ONUSIDA, le Secrétariat du MOPAN et des représentants de plus de 35 missions permanentes ont assisté à cette réunion.

« L’une des principales forces est de savoir mobiliser les capacités des partenaires locaux, en particulier les organisations et les réseaux à base communautaire, afin d’appuyer les programmes communautaires pour les groupes les plus vulnérables », a expliqué un partenaire interrogé dans le cadre de l’évaluation du MOPAN.

Cette évaluation est également l’occasion pour l’ONUSIDA de développer des thèmes de travail clés, notamment l’amélioration des systèmes d’évaluation afin de mieux capter les résultats et d’incorporer les leçons tirées des différentes expériences dans le développement de nouvelles innovations.

Le rapport présente une étude complète, solide et fondée sur des données probantes du travail de l’ONUSIDA dans les pays et l’ONUSIDA encourage les donateurs à poursuivre leur utilisation de cet outil pour évaluer son travail futur. Cette évaluation positive va aider l’ONUSIDA à continuer d’améliorer et de mobiliser ses forces uniques afin de fournir un appui optimal à ses partenaires dans nos efforts conjoints pour en finir avec l’épidémie de sida comme menace de santé publique d’ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.  

Les membres du MOPAN, qui représentent 94 % des principaux financements de l’ONUSIDA, sont les suivants : Allemagne, Australie, Canada, Danemark, Espagne, États-Unis, Finlande, France, Irlande, Italie, Japon, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, République de Corée, Royaume-Uni, Suède et Suisse.

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Mobiliser ceux qui changent les choses : les maires des villes francophones se retrouvent pour parler du VIH

27 mars 2017

Les 23 et 24 mars, les maires francophones se sont réunis à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire, pour discuter des ripostes au VIH dans les villes. Robert Beugré Mambe, Gouverneur d’Abidjan, et Anne Hidalgo, Maire de Paris, ont ainsi convié, avec l’aide de l’ONUSIDA, 20 maires venus principalement d’Afrique occidentale et centrale pour deux jours de réunion.

Cette rencontre a lieu plus de deux ans après la signature par des maires du monde entier de la Déclaration de Paris pour mettre fin à l’épidémie de sida dans leurs villes.

Les maires signataires de la Déclaration de Paris ont lancé leur ville dans la stratégie Accélérer visant à mettre fin à l’épidémie de sida à travers un ensemble d’engagements. Ces engagements incluent la réalisation des objectifs 90-90-90 pour que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, que 90 % de ces personnes soient sous traitement et que 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable. Plusieurs villes, dont celle de Paris, sont déjà sur le point d’atteindre les objectifs 90-90-90.

Niamey (Niger), Nouakchott (Mauritanie), Tunis (Tunisie), Antananarivo (Madagascar) et L’Acul (Haïti) ont signé la Déclaration de Paris à Abidjan, ce qui porte à 215 le nombre total de villes signataires dans le monde.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a félicité la Côte d’Ivoire pour être l’un des pays comptant le plus de villes signataires de la Déclaration de Paris.

En Afrique occidentale et centrale, trois personnes vivant avec le VIH sur quatre n’ont pas accès au traitement. Le contraste est fort par rapport à l’Afrique orientale et australe, où la couverture moyenne du traitement était de 54 % en 2015. C’est pourquoi l’ONUSIDA et ses partenaires ont lancé un plan de rattrapage destiné à veiller à ce que 1,8 million de personnes dans huit pays d’Afrique occidentale et centrale aient accès au traitement. Selon M. Sidibé, ce plan ne pourra fonctionner qu’avec des villes et des maires jouant le rôle de points focaux à travers la région. 

Quotes

« Nous devons nous engager avec les autorités locales à transformer la communauté mondiale. Il s’agit du fondement des initiatives prises par les villes pour mettre fin à l’épidémie de sida et ne laisser personne pour compte. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« En Côte d’Ivoire, 90 villes ont signé la Déclaration de Paris pour mettre fin à l’épidémie de sida. Au niveau mondial, plus de 200 villes ont franchi le même pas. Je remercie tous ceux qui participent à cet effort conjoint pour en finir avec le sida. »

Robert Beugré Mambe Gouverneur d’Abidjan

« Nous devons agir et bâtir des partenariats, notamment avec les autorités locales, car toutes nos actions peuvent s’appliquer aux villes. La riposte au sida exige des coalitions et des mises en relations entre les administrations municipales, la société civile et les laboratoires pharmaceutiques. Cette rencontre de maires représente une étape supplémentaire vers un monde sans sida. »

Anne Hidalgo Maire de Paris

« L’initiative des villes a vraiment pris son envol avec l’implication des maires. L’ONUSIDA y a contribué en réunissant les différents partenaires, car c’est en faisant monter tout le monde à bord que nous obtiendrons des ripostes plus ciblées et des résultats positifs. »

Raymonde Goudou Coffie Ministre de la Santé, Côte d’Ivoire

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Un atelier santé pour éduquer les jeunes en Inde

24 mars 2017

Ayushi Tripathi est étudiante à la Banaras Hindu University de Varanasi, une ville de l’Uttar Pradesh, un État du nord de l’Inde.

Elle explique qu’elle vient d’une famille où parler de sexe est tabou. « Nous n’en parlons jamais à la maison. Mes parents se sentent mal à l’aise rien qu’en voyant une publicité sur les préservatifs », explique-t-elle. Mais elle s’est décidée malgré tout à participer à un atelier sur la santé pour la jeunesse.

Cette semaine, elle a rejoint 27 autres étudiants pour un atelier de trois jours destiné à sensibiliser les jeunes sur leur santé et leurs droits sexuels et reproductifs. La formation était assurée par la Fondation Dove, une organisation dirigée par des jeunes basée à Varanasi et soutenue par l’ONUSIDA. Les documents d’information utilisés ont été élaborés par le PACT, une coalition mondiale de 25 réseaux de jeunes travaillant sur le VIH ainsi que sur la santé et les droits sexuels et reproductifs.

« Quand j’étais plus jeune, je ne savais pas où il fallait s’adresser pour obtenir des informations et un accès aux services anti-VIH », raconte Ayushi Tripathi. « Avant de participer à cet atelier, je n’avais aucune idée des problèmes rencontrés par les jeunes d’Inde pour accéder au dépistage et aux services anti-VIH ».

Monique Long, du réseau Jamaica Youth Advocacy Network, a piloté la formation, dont le but était d’apporter aux jeunes et aux adolescents les aptitudes et les informations nécessaires pour surmonter les différents obstacles touchant à leur santé.

« Travailler avec ce groupe très diversifié de jeunes gens intelligents et énergiques m’a rappelé pourquoi nous disons que la jeunesse, c’est l’avenir. Cette formation permet également de réaffirmer que les jeunes, ici et maintenant, ont la capacité et la volonté de faire des choses étonnantes pour changer le monde », a déclaré Mme Long.

La région Asie-Pacifique est celle qui compte le plus grand nombre de jeunes dans le monde. Ici, les jeunes gens commencent leur vie sexuelle à un âge de plus en plus précoce, avec de multiples partenaires sexuels, ce qui les expose à un plus grand risque de contracter le VIH.

Lors de la formation, les participants ont souligné que de nombreux pays ne mettent en place aucun programme adapté aux jeunes. En Inde par exemple, les jeunes de moins de 18 ans doivent avoir le consentement de leurs parents pour accéder aux services anti-VIH et aux autres services de santé sexuelle et reproductive. Souvent, il n’y a pas d’enseignement en éducation sexuelle complète dans les écoles. Le faible niveau de connaissance du VIH et la discrimination rencontrée dans les établissements de santé aggravent encore davantage la situation.

Le PACT et l’ONUSIDA travaillent en collaboration avec les gouvernements et d’autres partenaires pour favoriser une révision et une réforme des lois sur l’âge de la majorité. Cette formation a donné aux jeunes participants les techniques et les compétences requises pour mettre au premier plan les questions de sensibilisation, identifier les différentes parties prenantes, élaborer leurs principaux messages de sensibilisation et faire du lobbying.

« L’ONUSIDA sait que l’avenir de la riposte au VIH repose entre les mains des jeunes », a déclaré Aries Valeriano, Responsable Jeunesse auprès de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Asie et le Pacifique. « Nous travaillons main dans la main avec les organisations de jeunes et les groupes communautaires pour abattre les barrières auxquelles les jeunes sont confrontés et qui les empêchent de rester en bonne santé et productifs ».

À l’issue de l’atelier, Ayushi Tripathi a expliqué qu’elle avait l’intention de lancer une communauté d’activistes au sein de son université afin de militer pour l’abrogation des lois sur l’âge de la majorité en Inde. En recevant son certificat de réussite à la formation, elle rayonnait de bonheur. « Cet atelier m’a ouvert les yeux sur l’activisme social », a-t-elle expliqué. « Je suis pleine d’inspiration et j’espère pouvoir réellement influer sur les politiques au sein de mon université et au-delà ».

L’ONUSIDA œuvre afin de veiller à ce que l’objectif visé dans la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida, à savoir que 90 % des jeunes aient les connaissances et les capacités requises pour se protéger eux-mêmes du VIH et puissent accéder aux services de santé sexuelle et reproductive d’ici à 2020, soit atteint, de manière à réduire le nombre de nouvelles infections à VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes à moins de 100 000 par an.

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Un travail social à l’échelle mondiale pour riposter au VIH

21 mars 2017

L’Association internationale des écoles de travail social (AIETS) et l’ONUSIDA viennent de publier un nouveau rapport conjoint intitulé Getting to zero: global social work responds to HIV (Objectif Zéro : quand le travail social international riposte au VIH), un recueil de reportages et d’articles illustrant le rôle central des travailleurs sociaux dans la riposte au sida tout autour du monde.

Présenté à l’occasion d’une manifestation organisée à Genève, en Suisse, pour la Journée mondiale du travail social 2017, en présence de l’ONUSIDA et de la Présidente de l’AIETS, Annamaria Campanini, ce rapport souligne la manière dont les travailleurs sociaux mettent en relation les personnes vivant avec le VIH avec des services essentiels et font fonctionner ces services pour ces personnes.

Le rapport regroupe 18 contributions à la riposte au VIH dans des pays aussi divers que le Brésil, l’Éthiopie, les États-Unis d’Amérique et le Zimbabwe. Le sida est autant un problème social que médical et les travailleurs sociaux participent à la riposte au VIH depuis le début de l’épidémie. Les contributions décrivent le travail innovant des travailleurs sociaux dans le monde, qui peut être adapté à d’autres pays et d’autres communautés dans le but de mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.

L’ONUSIDA soutient les pays dans leurs efforts d’expansion des services anti-VIH à base communautaire visant à couvrir au moins 30 % de toutes les prestations de services d’ici à 2030, comme le prévoit la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en juin 2016.

Quotes

« Les travailleurs sociaux du monde entier participent à la mise en œuvre de ripostes au VIH créatives et bienveillantes. En travaillant avec les personnes les plus vulnérables, les travailleurs sociaux contribuent à susciter le respect de la dignité, la solidarité, la justice sociale et l’espoir. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Publications

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L’ONUSIDA REÇOIT LE PRIX LGBTI CITIZENSHIP ALLIES AU BRÉSIL

21 mars 2017

L’ONUSIDA a reçu le Prix LGBTI Citizenship Allies Award en reconnaissance de son approche fondée sur les droits de l’homme dans la riposte à l’épidémie de sida chez les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Créé par Grupo Dignidade (Groupe Dignité), l’une des organisations non gouvernementales les plus respectées du Brésil qui travaille sur les questions liées aux personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexe (LGBTI) et sur la prévention du VIH chez les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ce prix est décerné aux personnes et aux organisations en récompense de leur contribution aux progrès des droits des personnes LGBTI au Brésil.

Le prix met en avant une partie des actions de l’ONUSIDA réalisées dans ce domaine, notamment le développement de campagnes et d’initiatives telles que la campagne Zéro discrimination, la diffusion d’une large variété de publications et ses actions de sensibilisation visant à faire expressément mention des personnes LGBTI et des autres populations clés dans la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida.

Georgiana Braga-Orillard, Directrice nationale de l’ONUSIDA au Brésil, a souligné l’importance de ce prix. « Nous investissons du temps et des efforts dans les droits de l’homme et la lutte contre la discrimination dans le pays et à l’échelle mondiale. Ce prix nous montre que nous allons dans la bonne direction et que nos efforts ont un impact sur les communautés que nous voulons soutenir », explique-t-elle.

La cérémonie de remise marquait également le 25e anniversaire de Grupo Dignidade. Grupo Dignidade travaille avec ses partenaires (notamment les services municipaux, provinciaux et fédéraux du Ministère public, les autorités publiques chargées des droits de l’homme et la Cour Suprême du Brésil) sur des domaines clés en lien avec les droits de l’homme et les droits des personnes LGBTI. 
« La majeure partie de ce que j’ai appris en termes de respect de la diversité et d’importance des mouvements sociaux dans la riposte à l’épidémie de sida provient de mon interaction constante avec Grupo Dignidade », a expliqué Mariângela Simão, Directrice du Département Droits, sexospécificité, prévention et mobilisation communautaire de l’ONUSIDA, dans un message vidéo diffusé lors de la cérémonie de remise du prix. « Recevoir ce prix des mains de Grupo Dignidade est très important pour nous et je voudrais vous remercier au nom du Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé », a-t-elle ajouté.
La cérémonie visait également à remettre le Prix de l’Éducation au respect de la diversité sexuelle, décerné à 11 initiatives individuelles et institutionnelles qui reconnaissent, valorisent et encouragent la promotion du respect de la diversité sexuelle dans le milieu éducatif au Brésil.
L’ONUSIDA aide les pays à atteindre les objectifs fixés dans la Déclaration politique de 2016, qui incluent l’engagement de revoir et de réformer les lois susceptibles de créer des obstacles ou de renforcer la stigmatisation et la discrimination, ainsi que de promouvoir l’accès à des services de soins non discriminatoires, notamment pour les populations à plus haut risque d’infection, en particulier les professionnel(le)s du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables, les personnes transgenres et les détenus.

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Soutenir les efforts pour mettre fin au mariage des enfants en Amérique latine et dans les Caraïbes

24 mars 2017

Le mariage des enfants est très répandu dans une grande partie de l’Amérique latine et des Caraïbes : il représente 23 % des mariages dans la région, malgré les lois qui l’interdisent.

L’impact du mariage des enfants et des unions précoces (lorsque l’un des conjoints est âgé de moins de 18 ans) sur les filles et sur la société qui les entoure peut être dévastateur. Les données prouvent qu’il existe une forte corrélation entre d’une part le mariage des enfants et les unions précoces et d’autre part les grossesses précoces, la mortalité maternelle et infantile, un niveau d’éducation plus faible chez les filles et un score moindre sur le plan de l’indice de développement humain. Par ailleurs, le mariage des enfants et les unions précoces rendent les filles plus vulnérables aux infections sexuellement transmissibles, notamment le VIH.

Lors d’un événement de haut niveau co-organisé par les Missions permanentes du Panama et du Guatemala auprès des Nations Unies, en collaboration avec ONU Femmes, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et l’ONUSIDA, l’expérience acquise et les options programmatiques et politiques en matière de lutte contre le mariage des enfants en Amérique latine et dans les Caraïbes ont été présentées.

À l’occasion de cette rencontre, qui s’est tenue le 17 mars au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, en marge de la soixante-et-unième session de la Commission sur le statut de la femme, les participants ont admis que le mariage des enfants et les unions précoces étaient une violation des droits de l’homme et une grave menace pesant sur la vie, la santé et le développement futur des filles.

La thématique abordée lors de cette réunion a porté sur l’importance d’appuyer les réformes législatives visant à relever l’âge légal du mariage à 18 ans et de promouvoir des programmes d’autonomisation des filles et des jeunes femmes.

Les participants ont recensé les approches et les stratégies couronnées de succès dans la réduction du nombre de mariages d’enfants. Au Panama par exemple, où on estime à 26 % le nombre de filles mariées avant l’âge de 18 ans et à environ 7 % le nombre de celles mariées avant l’âge de 15 ans, la législation nationale sur l’âge légal du mariage a été réformée. Désormais, au Panama, l’âge légal minimum pour le mariage est de 18 ans, tout comme l’âge de la majorité. Auparavant, avec la permission des parents, les jeunes filles pouvaient se marier à 14 ans et les jeunes garçons à 16 ans. Au Guatemala, grâce aux actions de sensibilisation menées par ONU Femmes, la société civile et la coopération internationale, des réformes du code civil et du code pénal ont été votées afin d’augmenter l’âge minimum du mariage à 18 ans.

Depuis 2015, l’ONUSIDA travaille en partenariat avec ONU Femmes, l’UNICEF, l’UNFPA et la PAHO/OMS dans le cadre d’une initiative conjointe visant à supprimer le mariage des enfants et les unions précoces, qui appuie les actions des gouvernements afin de veiller à ce que les besoins multiples des filles et des femmes soient reconnus et garantis tout au long de leur vie.

L’ONUSIDA travaille avec les pays dans le but d’éliminer les inégalités entre les sexes et toutes les formes de violence et de discrimination à l’encontre des femmes et des filles d’ici à 2020, comme le prévoit la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida.

Quotes

« Le mariage des enfants et les unions précoces sont une violation des droits de l’homme. Point à la ligne. »

Laura Flores Représentante permanente du Panama auprès des Nations Unies

« Mettre un terme au mariage des enfants est une obligation morale et légale, qui nécessite d’agir à de nombreux niveaux. Les gouvernements, la société civile et les autres partenaires doivent travailler ensemble pour s’assurer que les filles ont accès à l’éducation, à l’information et aux services de santé, et deviennent autonomes. »

César A. Núñez Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine et les Caraïbes

« Je reconnais les efforts entrepris par des pays comme le Panama, le Guatemala, l’Équateur et le Mexique pour mettre fin au mariage des enfants. Ce sont des exemples à suivre pour garantir les droits des filles. »

Luiza Carvalho Directrice régionale d’ONU Femmes pour les Amériques et les Caraïbes

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Aider les victimes de violences en Argentine

15 mars 2017

Alors que la soixante-et-unième session de la Commission sur le statut de la femme bat son plein au siège des Nations Unies à New York (13-24 mars 2017), l’ONUSIDA insiste sur la nécessité urgente de lutter contre les violences sexistes et le VIH.

Dans le cadre de son travail de journaliste, Alejandra Oraa, présentatrice de journal télévisé sur CNN et Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine et les Caraïbes, a réalisé de nombreux reportages sur les femmes et la violence dans la région. Peu de temps après la manifestation d’octobre 2016 qui a réuni plusieurs milliers de personnes pour protester contre les violences répandues à l’égard des femmes en Argentine, elle a pris les rênes d’une mission conjointe entre l’ONUSIDA et ONU Femmes dans le pays destinée à partir à la rencontre non seulement des victimes de ces violences, mais aussi des groupes et des organisations qui travaillent avec elles.

« Nous avons fait des progrès dans la lutte contre les violences sexistes dans la région, mais malheureusement il reste encore beaucoup à accomplir. J’espère que nos voix et nos exemples changeront des statistiques qui font honte à l’Amérique latine », a déclaré Mme Oraa, qui est aussi porte-parole de la campagne Orange the World d’ONU Femmes, destinée à lever des fonds pour la lutte contre les violences à l’égard des femmes.

Les violences sexistes demeurent l’un des principaux problèmes de développement dans la région. Dans 12 pays d’Amérique latine et des Caraïbes, entre 17 et 53 % des femmes interrogées ont signalé avoir subi des violences physiques ou sexuelles de la part d’un partenaire intime. Dans 7 de ces pays, plus d’une femme sur quatre a fait part de telles violences. Les violences sexistes ne sont pas seulement une violation des droits de l’homme, elles rendent aussi les femmes et les filles plus vulnérables à l’infection à VIH.

Mme Oraa s’est d’abord rendue à Merlo, où la prévalence du VIH est la plus élevée d’Argentine. Là-bas, elle a pu constater comment l’ONUSIDA et ONU Femmes participent aux projets locaux qui intègrent des programmes de lutte contre les violences à l’égard des femmes, défendent l’égalité entre les sexes et ouvrent l’accès aux services de prévention du VIH, des aspects qui sont tous inextricablement liés.

Mme Oraa a rencontré l’organisation locale de personnes vivant avec le VIH qui aide à la gestion d’un service de dépistage gratuit et anonyme du VIH, facilitant ainsi l’accès de tous au dépistage du VIH.

Lors de cette visite, Marcela Alsina, Présidente du réseau des personnes vivant avec le VIH (Red Bonaerense de Personas que Viven con VIH), aux côtés d’autres représentants de l’organisation, a parlé à Mme Oraa de la stigmatisation et de la discrimination qui nuisent à la capacité des femmes vivant avec le VIH d’accéder à l’emploi et aux services de santé.

« Malgré les progrès dans la riposte au VIH, il existe encore des lacunes et des inégalités importantes qui empêchent les femmes d’accéder pleinement à l’emploi, à la maternité et à des services de santé complets. Quand le VIH devient une priorité, comme c’est le cas actuellement à Merlo, nous constatons que la stigmatisation et la discrimination commencent à reculer et que la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH s’améliore », explique Mme Alsina.

Mme Oraa a visité le centre de dépistage du VIH du service de santé maternelle et infantile du Dr Pedro Chutro à Merlo. Avec une équipe conjointe soutenue par le Ministère du Développement social, la société civile et le Bureau de la Commission des femmes, ce centre défend l’intégration des services anti-VIH dans les services visant à prévenir les violences à l’égard des femmes. Il propose également des actions de proximité et des groupes de soutien aux femmes et aux enfants victimes de violences et touchés par le VIH.

À Buenos Aires, Mme Oraa a rencontré Fabiana Túñez, Présidente du Conseil national des Femmes, et Mabel Bianco, Directrice de FEIM, une organisation non gouvernementale qui défend les droits des femmes et des enfants. Elles ont parlé à Mme Oraa de l’importance d’une riposte conjointe et coordonnée au VIH et aux violences sexistes en Argentine, afin que le pays puisse mettre fin à son épidémie de sida d’ici 2030.

Mme Oraa s’est également entretenue avec le chanteur argentin de renommée mondiale Diego Torres, porte-parole de la campagne HeForShe en faveur de l’égalité entre les sexes, qui a évoqué avec passion l’importance d’impliquer les hommes dans la lutte pour mettre fin aux violences à l’égard des femmes et promouvoir l’égalité des sexes en Argentine.

« Nous devons garantir que les femmes et les hommes bénéficient des mêmes opportunités dans les différents aspects de la vie, notamment sur le marché du travail et dans la politique. C’est ce que je crois et c’est ce que je veux défendre », a déclaré M. Torres.

Lien vers Facebook Live : https://www.facebook.com/alejandraoraa/videos/1160186140685487/?hc_ref=PAGES_TIMELINE

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Where History is Made : nouvelle campagne

01 mars 2017

L’Hôtel InterContinental Genève et l’ONUSIDA ont décidé de poursuivre leur partenariat afin de mettre en avant la nécessité urgente d’accroître les efforts pour que les enfants ne soient plus affectés par le VIH. Lors de la cérémonie de signature du partenariat organisée au siège de l’ONUSIDA à Genève, en Suisse, en présence du Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, et du Directeur général de l’Hôtel InterContinental Genève, Jürgen Baumhoff, l’ONUSIDA et l’Hôtel InterContinental Genève se sont engagés à poursuivre leur alliance « Where History is Made ».

« Where History is Made » est un partenariat public-privé dont le but est de veiller à ce que tous les enfants naissent sans le VIH, que leurs mères aient accès aux médicaments qui leur sauvent la vie et que tous les enfants vivant avec le VIH puissent vivre une vie en bonne santé. Cette collaboration a permis d’améliorer la visibilité et de récolter de nouveaux fonds pour les travaux de l’ONUSIDA depuis 2013.

Quotes

« La riposte au sida doit permettre de débloquer les potentiels non exploités et de maximiser les contributions provenant de donateurs non réguliers afin d’accélérer la riposte au sida. Le partenariat avec l’Hôtel InterContinental Genève a ouvert de nouvelles opportunités pour un engagement philanthropique et programmatique et mobilisé de nouveaux acteurs en faveur du changement. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« Les entreprises du secteur privé peuvent servir de catalyseur pour le changement social dans le cadre de la riposte au sida. Nous espérons que notre partenariat va inspirer et mobiliser d’autres entreprises afin qu’elles incitent leurs employés et leurs clients à s’engager pour mettre fin à l’épidémie de sida comme menace de santé publique d’ici à 2030. »

Jurgen Baumhoff Directeur général de l’Hôtel InterContinental Genève

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Les hôpitaux d’Asie du Sud-Est intensifient leurs efforts contre la stigmatisation liée au VIH

02 mars 2017

L’Institut Bamrasnaradura sur les maladies infectieuses situé à Nonthaburi est l’un des premiers hôpitaux de Thaïlande dans le domaine du traitement et des soins contre le VIH. Ses salles d’attente accueillent de nombreux patients. Ce mois-ci, les personnes qui attendent leur rendez-vous pourront voir sur les écrans de l’hôpital des reportages sur des personnes vivant avec le VIH qui ont vaincu la stigmatisation grâce au soutien de leurs communautés. Sur le millier d’hôpitaux que compte la Thaïlande, Bamrasnaradura fait partie de ceux qui se sont associés à la campagne Zéro discrimination dans le secteur de la santé.

Le Ministère thaïlandais de la Santé publique, le Réseau thaïlandais des personnes vivant avec le VIH/sida (TNP+) et l’ONUSIDA ont lancé la campagne le 2 mars à Bamrasnaradura. 

« Plus de 30 ans après l’apparition du VIH en Thaïlande, la stigmatisation reste un problème majeur », explique Jessada Chokdamrongsuk, Directeur général du Département de contrôle des maladies, Ministère de la Santé publique. « La Thaïlande s’engage à veiller à ce que les établissements de santé soient des environnements sûrs et rassurants ».

La campagne inclut une vidéo avec un bref message du chanteur populaire thaïlandais, Chalatit Tantiwut, également Ambassadeur itinérant national de l’ONUSIDA pour la Thaïlande, dans lequel il encourage tout le monde à rejoindre le mouvement Zéro discrimination.

« Tout acte de discrimination envers qui que ce soit et quelle qu’en soit la raison est toujours hors limites », explique M. Chalatit. « La musique est ce que je sais faire de mieux et j’estime qu’il est de mon devoir de contribuer à la société en faisant du bruit en faveur de zéro discrimination ».

Cette initiative s’inscrit dans les efforts continus du Ministère thaïlandais de la Santé publique visant à s’attaquer aux comportements et attitudes stigmatisants du personnel envers les personnes vivant avec le VIH. Une étude portant sur 1 600 agents de santé thaïlandais a montré que 60 % d’entre eux avaient peur de contracter une infection à VIH en effectuant des tâches de routine et 90 % reconnaissaient avoir eu au moins une attitude stigmatisante.

Avec l’appui de la société civile, de l’ONUSIDA et de l’Agence des États-Unis pour le Développement international, le Ministère de la Santé publique a élaboré un programme complet de réduction de la stigmatisation qui sera progressivement appliqué dans tous les hôpitaux publics.

« La Thaïlande est en train de montrer comment lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans les hôpitaux et les cliniques », explique Tatiana Shoumilina, Directrice nationale de l’ONUSIDA pour la Thaïlande. « Ce problème est persistant et généralisé dans de nombreuses régions du monde. Il faut le résoudre pour accélérer la riposte au VIH et mettre fin à l’épidémie de sida comme menace de santé publique ».

« La Journée Zéro Discrimination du 1er mars est désormais un événement bien établi, aussi bien en Thaïlande qu’à l’échelle mondiale », déclare Apiwat Kwangkaew de TNP+. « J’aimerais malgré tout encourager les gens à mettre en pratique la discrimination zéro au quotidien. La peur de la transmission du VIH et les préjugés à l’encontre des personnes vivant avec le VIH freinent l’accès au traitement et aux soins, à l’emploi et à l’éducation ».

Le programme thaïlandais de réduction de la stigmatisation liée au VIH pour les agents de santé est l’une des initiatives mondiales les plus ambitieuses et son succès jusqu’à présent est tel qu’il est en train d’être adapté et mis en œuvre dans d’autres pays d’Asie du Sud-Est.

Après une étude de 2014 sur les personnes vivant avec le VIH qui avait montré que la stigmatisation et la discrimination dans le secteur de la santé constituaient un problème majeur au Vietnam, des responsables de la santé se sont mis à examiner les meilleures pratiques, et le modèle thaïlandais a semblé être un bon exemple.

À Hô-Chi-Minh-Ville, l’Administration vietnamienne pour la lutte contre le sida, avec l’appui de l’ONUSIDA, a lancé un test pilote du programme. L’initiative a débuté par une étude menée sur trois hôpitaux de la ville, qui a conduit à un programme pour les agents de santé adapté au contexte vietnamien. Un stage visant à donner aux agents de santé la capacité de réduire les attitudes et les comportements stigmatisants a eu lieu dans la ville du 28 février au 3 mars.

« Nous allons réaliser une évaluation à l’issue de ce projet pilote. J’espère que les leçons tirées de ce test permettront d’améliorer davantage la méthode de mesure de la discrimination liée au VIH dans le secteur de la santé et les approches programmatiques, de manière à pouvoir élargir la pratique à l’échelle nationale », a déclaré Hoang DinhCanh, Directeur adjoint de l’Administration vietnamienne pour la lutte contre le sida.

La République démocratique populaire du Laos est également en train d’adapter l’initiative thaïlandaise et le Myanmar a exprimé son intérêt pour une approche analogue. La discrimination est une barrière qui empêche l’accès aux services de santé pour les personnes vivant avec le VIH dans le monde, et c’est pourquoi l’ONUSIDA a décidé de consacrer l’édition 2017 de la Journée Zéro Discrimination à l’élimination de la discrimination dans le secteur de la santé.

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Les nouvelles infections à VIH en baisse de 18 % aux États-Unis

16 février 2017

L’État de Géorgie, qui abrite le Ponce de Leon Center à Atlanta, a connu une baisse annuelle de 6 % des nouvelles infections à VIH entre 2008 et 2014. Cette clinique traite plus de 6 000 personnes vivant avec le VIH. Marianne Swanson, une infirmière de l’établissement qui vit également avec le VIH, a parlé à l’ONUSIDA du traitement antirétroviral qu’elle-même et ses patients prennent pour rester en bonne santé et veiller à ce que leurs proches ne contractent pas le VIH. Le traitement contre le VIH joue un rôle majeur dans la prévention du VIH. De nouvelles données probantes rendues publiques montrent que le nombre annuel de nouvelles infections à VIH a baissé de 18 % aux États-Unis entre 2008 et 2014, mais toutes les catégories de populations n’en bénéficient pas équitablement.

 

Ces estimations ont été publiées par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) américains à l’occasion de la Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes qui s’est tenue à Seattle, aux États-Unis, du 13 au 16 février.

Les chiffres du CDC montrent que si le nombre de nouvelles infections à VIH a diminué de 56 % chez les consommateurs de drogues injectables entre 2008 et 2014, il n’y a pas eu de baisse chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes au cours de la même période. Le nombre de jeunes hommes blancs ayant des rapports sexuels avec des hommes qui ont contracté le VIH a chuté sur cette période de 6 ans, mais les hausses au sein des autres groupes, surtout chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes âgés de 25 à 34 ans, avec une augmentation de 35 %, sont à l’origine de la stagnation générale des nouvelles infections chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes dans le pays.

La baisse des nouvelles infections à VIH varie également en fonction du lieu, avec des États et des districts enregistrant une baisse annuelle jusqu’à 10 %, comme à Washington, DC, par exemple, tandis que d’autres connaissent des baisses moins importantes, comme au Texas avec une diminution de 2 %, ou des chiffres stables. En revanche, aucun État n’a enregistré d’augmentation des nouvelles infections à VIH.

Les CDC attribuent la baisse de 18 % entre 2008 et 2014 en grande partie à l’augmentation du nombre de personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut, ont accès au traitement et dont la charge virale est indétectable, comme c’est le cas des patients du Ponce Center, ainsi qu’au succès des programmes passés en faveur des consommateurs de drogues injectables et à l’élargissement du recours à la prophylaxie préexposition (PPrE). Cela démontre l’importance de la stratégie Accélérer et de ses objectifs 90-90-90 pour 2020 en vue d’en finir avec le sida d’ici à 2030, à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable.

Même si la baisse de 18 % des nouvelles infections entre 2008 et 2014 est très encourageante, de nouveaux programmes sur mesure sont nécessaires pour parvenir à une diminution de 75 % d’ici à 2020, comme le prévoit la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida.  

La variation de la baisse des nouvelles infections à VIH entre les différentes catégories de population et d’un État à l’autre illustre l’importance d’une approche en fonction du lieu et de la population visés, dans laquelle les programmes sont ciblés sur les personnes et les endroits qui auront le plus d’impact. L’approche de prévention Impact maximum des CDC prévoit d’élargir les programmes de prévention à travers une telle riposte axée sur les lieux et les populations.

En intensifiant les programmes de prévention et en s’assurant que davantage de personnes restent à l’abri du VIH, l’espoir est que le recours à des cliniques comme le Ponce Center et ses milliers d’homologues dans le monde pour fournir un traitement aux personnes vivant avec le VIH soit beaucoup moins important à l’avenir.

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