Mettre à jour

#uproot : les jeunes prêts à déraciner les causes structurelles qui les exposent au risque

23 mai 2017

 

Le PACT, une coalition soutenue par l’ONUSIDA qui compte plus de 25 organisations et réseaux de jeunes travaillant sur le VIH, a lancé une campagne politique menée par la jeunesse afin de lutter contre les obstacles qui exposent les jeunes au risque du VIH.

La campagne s’est ouverte avec une conversation sur Twitter (#uproot, déraciner) lors de l’Assemblée mondiale de la Santé, et va se poursuivre jusqu’à fin 2020 ; elle sera développée et alimentée par et pour les jeunes du monde entier. Son objectif est d’accroître la visibilité des causes profondes du risque et de la vulnérabilité, notamment les inégalités, la violence, l’exclusion, la stigmatisation et la discrimination, qui menacent la santé des jeunes, l’accès aux services anti-VIH et aux services de santé sexuelle et reproductive, leurs droits et la viabilité de la riposte au sida.

La campagne va cibler son action sur trois domaines stratégiques : lutte contre les obstacles juridiques et politiques néfastes qui dissuadent les jeunes d’accéder aux services, appui en faveur de la participation des jeunes à la riposte au VIH et renforcement des partenariats innovants entre les réseaux de jeunes.

Parmi les actions prévues pour cette année, #uproot va mettre au point des tableaux de bord sur les progrès réalisés par les pays sur les questions qui comptent le plus pour les jeunes et qui les touchent le plus, faire appel à l’action collaborative pour élaborer des recommandations destinées à éclairer la conception de services anti-VIH et de santé sexuelle et reproductive adaptés aux jeunes, cartographier et soutenir la participation des jeunes aux ripostes communautaires et établir des alliances stratégiques avec des étudiants en médecine et des parlementaires ainsi qu’entre les réseaux de jeunes de différents pays et régions.

Quotes

« Il est grand temps qu’en tant que jeunes, nous fassions en sorte de rationaliser notre action de sensibilisation partout dans le monde, afin de nous assurer une implication intelligente. #uproot va non seulement rassembler les jeunes pour une action unifiée, mais aussi rallier d’autres partenaires et donateurs pour atteindre un objectif commun. »

Niluka Perera Coordonnatrice régionale, Youth Voices Count

« Alors que les jeunes du monde entier doivent continuer de se battre pour participer et être entendus, il est important de diffuser des messages forts et cohérents sur nos besoins. #uproot est une opportunité de montrer que nous sommes laissés pour compte et que ce n’est pas par hasard : c’est le résultat de choix politiques en matière d’investissements et la conséquence de la stigmatisation et de la peur qui entourent la sexualité des jeunes. »

Hayley Gleeson Coordonnatrice du projet ACT!2030

« La violence, la discrimination, la stigmatisation et l’exclusion continuent d’exposer les jeunes au risque du VIH, et ces barrières sont alimentées par le silence et l’indifférence. Si nous restons attentifs et que nous luttons contre ces barrières ensemble, nous contribuerons à des sociétés plus inclusives et à la viabilité de la riposte au sida. »

Ruben Pages Coordonnateur des programmes pour la jeunesse de l’ONUSIDA

Ressources

#uproot (en anglais)

 

The PACT (en anglais)

Mettre à jour

Marc Angel, défenseur de l’ONUSIDA pour l’objectif 90-90-90, appelle à accélérer le mouvement pour atteindre les objectifs de traitement de l’ONUSIDA

03 mai 2017

À la veille du bilan à mi-parcours des objectifs de traitement 90-90-90 en 2017, Marc Angel, Président de la Commission des Affaires étrangères et de la Coopération au développement au Parlement du Grand-Duché de Luxembourg et défenseur de l’ONUSIDA pour l’objectif 90-90-90, a entrepris un voyage d’étude dans plusieurs pays entre le 17 et le 21 avril, qui l’a conduit au Botswana, en Afrique du Sud et au Lesotho. Cette visite a été l’occasion pour M. Angel de mener un travail politique de sensibilisation à haut niveau, afin de poursuivre et d’accélérer le mouvement vers les objectifs 90-90-90 d’ici à 2020.

Ce voyage d’étude en Afrique australe a confirmé l’importance d’une intensification des efforts visant à augmenter la proportion de personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH. En outre, ces visites ont mis en avant l’importance capitale des agents de santé communautaires, aussi bien pour atteindre les objectifs 90-90-90 que pour assurer la capacité des pays à identifier et à lutter contre les problèmes de santé émergents. 


Les objectifs 90-90-90, qu’est-ce que c’est ?

  • D’ici 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH devront être au courant de leur statut vis-à-vis du VIH.
  • D’ici 2020, 90 % des personnes au courant de leur statut vis-à-vis du VIH devront avoir accès au traitement.
  • D’ici 2020, 90 % des personnes sous traitement devront présenter une charge virale indétectable.

Les modèles montrent qu’en atteignant ces objectifs d’ici à 2020, le monde pourra en finir avec l’épidémie de sida comme menace de santé publique d’ici à 2030, ce qui apportera en retour d’immenses bénéfices sur le plan sanitaire et économique.

Pour en savoir plus sur les objectifs 90–90–90, cliquez ici


Dans chaque pays visité, M. Angel a rencontré des responsables gouvernementaux et des représentants de la société civile qui ont témoigné de la façon dont les objectifs 90-90-90 sont adoptés dans les pays les plus touchés. Il s’est également rendu dans plusieurs établissements de santé et auprès de projets communautaires afin de constater directement la manière dont les objectifs 90-90-90 sont mis en œuvre sur le terrain. Les trois pays ont adopté et mis en application les directives de l’Organisation mondiale de la Santé pour le dépistage et le traitement universels du VIH pour toutes les personnes vivant avec le VIH et ont pris des engagements politiques fermes sur l’accomplissement des objectifs 90-90-90. Les Ministres de la Santé de ces trois pays ont reconnu que les agents de santé communautaires devaient être le principal moyen de parvenir à ces résultats. 

Quotes

« J’ai pu constater sur le terrain que les objectifs 90-90-90 sont une réalité, non seulement pour les responsables gouvernementaux, mais aussi pour les communautés. Mettons à profit les trois prochaines années pour conserver cet élan et même aller encore plus loin pour atteindre notre but. »

Marc Angel Défenseur de l’ONUSIDA pour les objectifs de traitement 90-90-90

« Voir de près la manière dont les communautés s’engagent sur la voie de l’accélération pour atteindre les objectifs 90-90-90 nous a démontré l’importance des agents de santé communautaires dans la riposte au sida, aussi bien en Afrique que dans le monde entier. Il est évident qu’ils jouent un rôle essentiel dans l’accomplissement des objectifs 90-90-90. »

Sheila Tlou Directrice de l’équipe de l’ONUSIDA d’appui aux régions pour l’Afrique orientale et australe

« Le leadership dans la riposte au sida est crucial. Il inclut les chefs communautaires et traditionnels, ce que le projet de prévention du VIH à base communautaire CATCH démontre à la perfection au Botswana. »

Dorcas Makgato Ministre de la Santé du Botswana

« Actuellement, le monde tourne autour d’un système de santé curatif. Les objectifs 90-90-90 vont nous aider à initier un changement indispensable vers des services de santé préventifs, un investissement judicieux pour les pays les plus touchés, comme l’Afrique du Sud. »

Aaron Motsoaledi Ministre de la Santé d’Afrique du Sud

« Nous avons décidé de mettre en place des services simultanés de dépistage et de traitement à certains endroits, sur la base de données probantes montrant que des personnes sont laissées pour compte. Nous réussirons uniquement si nous travaillons tous ensemble pour assurer la redevabilité, la transparence et le leadership dans la riposte au sida. »

Molotsi Monyamane Ministre de la Santé du Lesotho

Ressources

Mettre à jour

Produire des données probantes pour assurer la prise en compte du VIH dans la protection sociale

04 mai 2017

Largement employés dans les pays développés pour maintenir le niveau de vie et lutter contre la pauvreté temporaire, les systèmes de protection sociale sont aujourd’hui devenus un élément essentiel des efforts de développement modernes. Dans les pays en développement, la protection sociale englobe toute une série de programmes conçus pour aider les gens à sortir de la pauvreté et à prévenir, gérer et surmonter des situations qui nuisent à leur bien-être.

Afin de s’assurer que le VIH soit bien pris en compte et intégré correctement dans les programmes de protection sociale, l’ONUSIDA et ses partenaires ont mis au point un outil d’évaluation sur le VIH et la protection sociale. Cet outil a été conçu pour analyser les régimes de protection sociale et déterminer s’ils tiennent compte des besoins des personnes davantage exposées au risque de contracter le VIH et des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus.

Réduire la vulnérabilité au VIH et fournir un appui et un traitement constituent des éléments critiques d’une riposte efficace au VIH. S’assurer que le VIH soit solidement intégré aux programmes de protection sociale forme une part importante du travail du l’ONUSIDA.

L’outil d’évaluation se présente comme une enquête en ligne destinée à aider les pays à réunir des informations sur les régimes de protection sociale existants dans divers pays, leurs objectifs, leurs critères d’éligibilité, la couverture proposée et la prise en compte du VIH. Il demande aussi si les personnes vivant avec le VIH, les adolescentes et les jeunes femmes davantage exposées au risque d’infection à VIH, les populations clés et les autres personnes aptes à bénéficier des prestations de protection sociale ont réellement accès aux régimes de protection sociale existants. Si ce n’est pas le cas, l’enquête prévoit des questions sur les principaux obstacles auxquels sont confrontées ces personnes dans l’accès aux prestations sociales et les actions à mener pour supprimer ces obstacles.

Le but de cet outil est d’aider les pays à suivre les avancées vers l’objectif relatif à la protection sociale sur lequel s’étaient engagés les États membres des Nations Unies dans la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida. Cet objectif vise à intensifier les actions pour renforcer les systèmes nationaux de protection sociale et de protection de l’enfance pour faire en sorte que, d’ici à 2020, 75 % des personnes vivant avec le VIH, exposées au risque et touchées par le virus bénéficient d’une protection sociale prenant en compte le VIH.

L’outil a été présenté lors de la réunion annuelle de l’Équipe spéciale inter-agences sur la protection sociale, organisée par la Banque mondiale et le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), qui s’est tenue le 26 avril dans les locaux de l’Organisation internationale du Travail à Genève, en Suisse. Parmi les partenaires qui ont financé l’outil, on retrouve l’UNICEF, le Programme des Nations Unies pour le développement, l’Organisation internationale du Travail, l’Organisation mondiale de la Santé, le Programme alimentaire mondial, le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida, USAID, Aidsfonds, World Vision International, l’Université d’Oxford et les gouvernements du Kenya et de la Zambie.

Quotes

« L’outil d’évaluation sur le VIH et la protection sociale représente un point d’entrée pour concrétiser le droit fondamental à la protection sociale pour les personnes vivant avec le VIH, celles qui sont exposées au risque et celles qui sont touchées par le virus, en particulier les personnes transgenres, afin qu’elles accèdent aux prestations de protection sociale. »

Erika Castellanos Vice-présidente du Réseau mondial des Personnes vivant avec le VIH

« De par ses liens transversaux avec plusieurs Objectifs de développement durable, la protection sociale est un domaine clé pour sortir le sida de l’isolement et ne laisser personne de côté. Puisque cet outil a été élaboré de manière conjointe, il doit être déployé également de manière conjointe dans les pays pour obtenir des résultats positifs. »

Mariangela Simão Directrice du Département Appui communautaire, Justice sociale et Inclusion de l’ONUSIDA

Mettre à jour

Le Panel mondial stratégique encourage l’ONUSIDA à s’appuyer sur ses points forts pour produire encore plus de résultats

01 mai 2017

Le Panel mondial stratégique sur l’avenir du modèle du Programme commun de l’ONUSIDA a publié son rapport final intitulé Affiner et renforcer le modèle du Programme commun de l’ONUSIDA, qui présente des recommandations sur les moyens que peut mettre en œuvre le Programme commun pour accélérer les efforts et produire davantage de résultats pour les personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus.

Près d’une centaine de participants représentant une large palette de parties prenantes, notamment des États membres des Nations Unies, des agences des Nations Unies et de la société civile, se sont réunis le 28 avril à Genève, en Suisse, pour évoquer les conclusions et les recommandations du Panel dans le cadre d’une consultation mondiale qui a mobilisé plusieurs parties prenantes.

Le Panel a validé la vision et le modèle de l’ONUSIDA, reconnaissant ainsi sa valeur irremplaçable au sein de l’écosystème du sida et soulignant sa forte base d’atouts que sont la présence dans les pays, la légitimité politique et le rôle de l’ONUSIDA en tant que garant des normes internationales visant à produire des données et des preuves scientifiques destinées à éclairer la prise de décision.

Dans son rapport, le Panel recommande que l’ONUSIDA continue de transférer les ressources humaines et financières vers les pays les plus touchés par l’épidémie de sida. Parmi les autres recommandations formulées, le remaniement des équipes nationales des Nations Unies chargées du sida afin qu’elles soient plus réactives à la nature spécifique de l’épidémie de VIH et pour améliorer la redevabilité, notamment en impliquant toute une série de parties prenantes à tous les niveaux de suivi des progrès de la riposte au sida.

En affinant ses procédures de travail, l’ONUSIDA sera mieux à même de remplir son mandat unique consistant à exercer un leadership politique, délivrer des informations stratégiques et soutenir l’engagement des pays auprès des autres partenaires, en particulier le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Le rapport explique comment l’ONUSIDA pourrait renforcer davantage son appui aux pays dans le but d’atteindre les objectifs ambitieux de la Stratégie d’accélération d’ici à 2020, à savoir faire baisser le nombre de nouvelles infections à VIH à moins de 500 000, faire baisser le nombre de décès dus au sida à moins de 500 000 et éliminer la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, qui ont été adoptés par les États membres des Nations Unies lors de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida en juin 2016. Le rapport reconnaît également l’ONUSIDA comme une organisation modèle et pionnière dans l’avancée de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable, avec une approche conjointe innovante à l’avant-garde de la réforme des Nations Unies.

Le Panel mondial stratégique a été mis sur pied à la demande du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA en vue de formuler des recommandations dans le but de rendre l’ONUSIDA durable et adapté à sa mission. Sa réflexion a été axée sur les trois piliers fondamentaux du Programme commun : financement et redevabilité, travail conjoint et gouvernance. Il était coorganisé par Helen Clark, Présidente du Groupe des Nations Unies pour le développement, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. Mme Awa Coll-Seck, Ministre de la Santé du Sénégal, et M. Lennarth Hjelmåker, Ambassadeur spécial de la Suède pour la santé mondiale, ont coprésidé le Panel. Un processus de consultation étendu a été mené avec un large éventail de parties prenantes, aussi bien au niveau mondial que national. Un modèle de fonctionnement révisé de l’ONUSIDA sera présenté lors de la réunion du Conseil de coordination du Programme en juin pour examen et validation, qui tiendra compte des recommandations du Panel mondial stratégique.

Quotes

« APPUYONS-NOUS SUR LE MODÈLE DU PROGRAMME COMMUN DANS NOTRE MARCHE VERS NOS OBJECTIFS POUR 2030. CELA IMPLIQUE DE TRAVAILLER DE FAÇON TRANSVERSALE ENTRE LES DIVERS SECTEURS, AVEC UN LARGE ÉVENTAIL DE PARTIES PRENANTES, EN PARTICULIER LE SECTEUR PRIVÉ ET LA SOCIÉTÉ CIVILE, EN NOUANT DES ALLIANCES THÉMATIQUES ET EN APPLIQUANT DES APPROCHES FONDÉES SUR LES DROITS. »

AWA COLL-SECK COPRÉSIDENTE DU PANEL MONDIAL STRATÉGIQUE ET MINISTRE DE LA SANTÉ DU SÉNÉGAL

« LE PROGRAMME COMMUN NOUS FOURNIT UN MODÈLE DONT NOUS POUVONS NOUS INSPIRER POUR RELEVER LES DÉFIS COMPLEXES AUXQUELS LE MONDE EST CONFRONTÉ ACTUELLEMENT, ET QUI NÉCESSITENT UNE RÉPONSE MULTIPARTITE ET MULTISECTORIELLE. SAISISSONS CETTE OPPORTUNITÉ DE RENFORCER ET DE REVIGORER L’ONUSIDA EN TANT QUE PARTENAIRE UNIQUE DANS LE CONTEXTE DE L’AGENDA DE RÉFORME DES NATIONS UNIES. »

HELEN CLARK COORGANISATRICE DU PANEL MONDIAL STRATÉGIQUE ET PRÉSIDENTE DU GROUPE DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT

« CRÉÉ IL Y A 20 ANS, LE PROGRAMME COMMUN ÉTAIT EN AVANCE SUR SON TEMPS, FAISANT FIGURE DE PIONNIER DANS LES MANIÈRES DE TRAVAILLER ENSEMBLE À TRAVERS DES PARTENARIATS INNOVANTS POUR MAXIMISER LES RÉSULTATS CONJOINTS. LE PANEL A CONCLU QUE L’ONUSIDA CONSTITUAIT UN ÉLÉMENT INDISPENSABLE DE L’ÉCOSYSTÈME DU SIDA, ET QUE LE PROGRAMME COMMUN DEVAIT RESTER À L’AVANT-GARDE DE LA RÉFORME DES NATIONS UNIES. »

LENNARTH HJELMÅKER COORGANISATEUR DU PANEL MONDIAL STRATÉGIQUE ET AMBASSADEUR SPÉCIAL DE LA SUÈDE POUR LA SANTÉ MONDIALE

« LES NATIONS UNIES ONT ÉTÉ CRÉÉES PAR ET POUR LES PEUPLES ET DOIVENT RESTER REDEVABLES ENVERS CES PEUPLES. C’EST POURQUOI L’ONUSIDA CONTINUE DE RECHERCHER DES MOYENS DE RENFORCER SES PERFORMANCES EN MATIÈRE DE PRODUCTION DE RÉSULTATS POUR AMÉLIORER LA VIE DES PERSONNES VIVANT AVEC LE VIH ET TOUCHÉES PAR LE VIRUS, AINSI QUE POUR VEILLER À NE LAISSER PERSONNE POUR COMPTE DANS NOTRE PÉRIPLE POUR EN FINIR AVEC L’ÉPIDÉMIE DE SIDA D’ICI À 2030. »

MICHEL SIDIBÉ DIRECTEUR EXÉCUTIF DE L’ONUSIDA

Mettre à jour

Lancement d’une campagne de sensibilisation au VIH chez les jeunes dans la région de l’ASEAN

28 avril 2017

Une nouvelle campagne baptisée #Live2LUV vise à promouvoir l’information sur la santé sexuelle et reproductive, notamment le VIH, chez les jeunes des pays d’Asie du Sud-Est. Aux côtés des réseaux de jeunes régionaux Youth Lead et Youth Voices Count, du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance et du Fonds des Nations Unies pour la population, l’ONUSIDA a lancé la campagne à l’occasion des quatre jours du Sommet de la jeunesse de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) organisé à Manille, aux Philippines, qui s’est achevé le 29 avril.

« La campagne #Live2LUV va permettre d’inspirer et d’éduquer les jeunes, ainsi que de promouvoir les droits et la santé sexuels et reproductifs et d’informer sur le VIH, tout en réduisant la stigmatisation envers les jeunes des populations clés au sein des pays de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est », explique Junelyn Tabelin de Youth LEAD.

Dans la région Asie-Pacifique, les jeunes âgés de 15 à 24 ans représentent 37 % des nouvelles infections à VIH. Les données montrent que les jeunes issus des populations clés sont encore plus exposés au risque d’infection à VIH que leurs semblables plus âgés. En Thaïlande par exemple, chez les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, la prévalence du VIH est de 11 %, contre 8,3 % chez les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes âgés de plus de 25 ans.

Selon des études de comportement menées dans huit pays, les connaissances sur le VIH sont faibles dans de nombreux pays d’Asie du Sud-Est.

« Je n’avais pas les bonnes informations sur le VIH et je ne savais pas comment me protéger », explique Relly Manlapaz, une femme transgenre de 17 ans, qui a participé à une session de l’ONUSIDA lors du sommet des jeunes. « Avant de rejoindre les rangs des activistes du VIH, je croyais qu’on pouvait attraper le VIH avec une piqûre de moustique et en utilisant les mêmes objets qu’une personne vivant avec le VIH », ajoute-t-elle.

La campagne #Live2LUV s’appuiera sur les réseaux sociaux pour diffuser des informations sur la prévention et le traitement du VIH et favorisera la création d’un environnement propice pour les jeunes des populations clés, avec des messages prônant la compréhension, l’acceptation et zéro discrimination.

Les partenaires régionaux travailleront avec les organisations locales de chacun des 10 pays de l’ASEAN pour dissiper les malentendus sur le VIH et délivrer des informations d’une manière adaptée aux jeunes. La campagne couvrira différents thèmes fondamentaux autour du VIH et permettra de créer un forum pour que les jeunes puissent partager leurs expériences. Une plate-forme a été mise en place pour héberger tous les documents et ressources de la campagne, à l’adresse  www.hivandyouth.org. La campagne durera huit mois sur les réseaux sociaux ; elle atteindra son point culminant avec la Journée mondiale de lutte contre le sida et recueillera le soutien de célébrités et des personnes influentes sur les réseaux sociaux.

L’ONUSIDA travaille aux côtés des pays pour que d’ici 2020, 90 % des jeunes aient les connaissances et les capacités requises pour se protéger eux-mêmes du VIH et puissent accéder aux services de santé sexuelle et reproductive.

Ressources

Region/country

Mettre à jour

Quinzaine de la Francophonie inclut le dépistage du VIH au Togo

25 mars 2017

L'ONUSIDA et l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) se sont associés pour soutenir la campagne ProTEST HIV lancée par l’ONUSIDA pour encourager les jeunes à se faire dépister pour le VIH.

Elle promeut l'importance du dépistage volontaire du VIH, des soins et du soutien aux personnes vivant avec le VIH et des programmes plus larges de prévention du VIH chez les jeunes et les adolescents ainsi que les informer sur leurs droits lié à la santé et la reproduction et leur santé sexuelle.

Plus de 2300 adolescents et jeunes sont venus aux divers ateliers liés au VIH et plus de 600  personnes ont procédé à un test VIH. Pendant la "Quinzaine de la Francophonie" du 10 au 25 mars, les organisateurs on distribués 5 000 préservatifs (pour hommes et femmes.)

Le bureau de l’ONUSIDA Togo, le bureau régional pour l'Afrique de l'Ouest de l'OIF en partenariat avec le Ministère du Développement, le Ministère de la Santé/ PNLS, le Village du Bénin, l’Université de Lomé, la Maison TV5 Monde se sont tous mobilisés afin de démontrer le pouvoir de l’action collective.  Ils ont réitérés que la fin du sida d'ici à 2030 se fera qu'en travaillant ensemble.

L’ONUSIDA travaille avec les pays pour veiller à ce que 30 millions de personnes vivant avec le VIH aient accès au traitement d’ici à 2020.

Quotes

"Dans un mouvement d’ensemble, nous devons saisir toute occasion offerte comme celle-ci pour transformer durablement notre économie, notre société et notre environnement. Nous pouvons y parvenir si nous créons les conditions favorables, y compris mettre fin au VIH d'ici 2030 auprès de jeunes."

Alexandre Etsri Homevor Secrétaire Général du Ministère de la Planification du développement, Togo

"En tant que jeune pour éviter les nouvelles infections, nous devons utiliser toutes les techniques de l'information afin que les étudiants/jeunes reçoivent des messages adaptés quant à ce qui concerne l’infection à VIH, l'accès au dépistage à VIH, sans oublier la lutte contre la problématique des grossesses précoces."

Eli Apedo Président de la plateforme des OSC-VIH et de promotion de la santé-Lomé Commune

Region/country

Mettre à jour

Le Comité consultatif scientifique et technique de l’ONUSIDA appelle à une révolution dans le dépistage du VIH

13 avril 2017

Les participants à une réunion du Comité consultatif scientifique et technique de l’ONUSIDA (STAC) ont lancé un appel pour que l’ONUSIDA mène des actions mondiales afin de susciter une révolution dans le dépistage du VIH. L’objectif est de parvenir à ce que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH d’ici à 2020. En 2015, seulement 60 % des personnes vivant avec le VIH étaient au courant de leur statut.

Dans le cadre d’un bilan à mi-parcours des avancées vers les objectifs 90-90-90, qui s’est tenu à Genève, en Suisse, les 9 et 10 avril, les participants ont été informés que le diagnostic tardif du VIH représentait l’unique obstacle majeur à une augmentation du taux de suppression de la charge virale du VIH à l’échelle mondiale. De nouvelles techniques de dépistage ont émergé, mais les programmes doivent atteindre les personnes qui ont besoin de services de dépistage du VIH.

Parmi les principaux obstacles au recours au dépistage du VIH, on retrouve le manque de conscience individuelle du risque, la stigmatisation, les obstacles juridiques et structurels, les frais connexes comme les frais de déplacement jusqu’aux établissements de dépistage, et la perception selon laquelle il n’y aurait pas grand avantage à diagnostiquer une infection à VIH en l’absence de symptômes. Les participants ont également pu entendre que de nombreuses personnes évitaient le recours aux services de dépistage du VIH dans les établissements de santé car les temps de voyage et d’attente étaient souvent très longs. Les jeunes, les hommes et les membres des populations clés sont davantage confrontés à ces obstacles au dépistage.

Les participants ont convenu que le soutien politique et financier au dépistage du VIH devait être considérablement accru et que le point focal des services de dépistage devait être déplacé hors des établissements de santé vers les communautés. Les agents communautaires jouent un rôle critique dans le développement de ces stratégies centrées sur les communautés. Le STAC a recommandé que l’ONUSIDA mette au point une feuille de route pour la révolution du dépistage du VIH, qu’il examinera et commentera lors de sa prochaine réunion en juillet.

Le STAC a également recommandé que l’ONUSIDA mette davantage de moyens dans la promotion des objectifs 90-90-90 afin de mieux faire la liaison entre la riposte au VIH et l’agenda plus large en matière de santé durable. Il a été noté que les services de dépistage du VIH font office de plate-forme pour le dépistage d’autres problèmes sanitaires. De même, l’élan en faveur des objectifs 90-90-90 ouvre également des opportunités de remédier à la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur de la santé.

Quotes

L’heure n’est pas à l’autosatisfaction. Malgré des progrès considérables dans notre riposte au sida, nous avons encore beaucoup à faire, en particulier pour ceux qui sont laissés pour compte.

Diane Havlir Co-présidente du STAC de l’ONUSIDA et Professeur en médecine, Université de Californie, San Francisco

La révolution du dépistage du VIH doit être un élément prioritaire de notre agenda. Nous devons mieux faire pour rapprocher les jeunes hommes des services de dépistage du VIH et nous devons déplacer le dépistage de l’hôpital à la communauté.

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Nous devons accélérer le rythme d’élargissement du traitement. Nous avons eu 2,4 millions de personnes en plus sous traitement anti-VIH en 2015, et l’augmentation a été de 2,2 millions en 2013 et en 2014. Si nous pouvions accroître l’accès au traitement anti-VIH de 3 millions de personnes chaque année, nous pourrions atteindre notre objectif mondial de 30 millions de personnes sous traitement anti-VIH d’ici à 2020.

Sharonann Lynch Membre du STAC de l’ONUSIDA et Conseillère politique VIH/Tuberculose, Médecins Sans Frontières

Le taux de suppression virale totale au sein de la population représente l’indication ultime de nos progrès sur les objectifs 90-90-90. Nous devons en faire une priorité en veillant à ce que les personnes sous traitement antirétroviral bénéficient d’un suivi de leur charge virale.

Max Essex Membre et Président du STAC de l’ONUSIDA, Harvard AIDS Institute

Si nous nous en tenons au taux actuel de dépistage au Zimbabwe, nous n’atteindrons pas le premier objectif 90. La modélisation indique pourtant que nous pouvons l’atteindre en mettant en place de nouvelles formes de dépistage du VIH, comme l’auto-dépistage.

Owen Mugurungi Ministère de la Santé et de l’Enfance, Zimbabwe

Au Malawi, les hommes et les jeunes présentent des taux de suppression virale beaucoup plus faibles. Cela est dû en grande partie à leurs taux inférieurs de recours au traitement antirétroviral.

Andreas Jahn Ministère de la Santé, Malawi

Mettre à jour

Améliorer la base de connaissances pour #ZeroDiscrimination dans le domaine de la santé

07 avril 2017

Dans le monde entier, des gens sont sans cesse confrontés à des obstacles dans l’accès à des soins de santé de qualité et la possibilité de jouir du niveau de santé le plus élevé que l’on peut atteindre, malgré le droit à la non-discrimination inscrit dans de nombreux traités sur les droits de l’homme, ainsi que dans plusieurs lois et constitutions nationales.

Les raisons varient d’un pays et d’une communauté à l’autre, mais certains de ces obstacles sont présents partout. Des données probantes montrent que les personnes sont souvent victimes de stigmatisation et de discrimination dans les établissements de santé en raison de leur état sérologique vis-à-vis du VIH, de leur race, de leur âge, de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, ou d’un ensemble de multiples autres facteurs.

Il existe plusieurs initiatives visant à lutter contre la discrimination liée au VIH, mais elles souffrent souvent de l’absence d’approche concertée. Afin de réunir les efforts actuels entrepris par toutes les parties prenantes concernées qui ont pour but que chacun, partout, puisse bénéficier de services de santé sans discrimination, l’ONUSIDA et le Programme sur la santé mondiale et les droits de l’homme de l’Université de Californie du Sud se sont associés pour recenser les outils existants utilisés dans l’évaluation et la lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans le domaine de la santé.

Le registre et le moteur de recherche d’outils en ligne proposés à l’adresse www.zeroHIVdiscrimination.com vont permettre de renforcer les connaissances sur les outils existants et de faciliter leur usage.

Quotes

« L’ONUSIDA renouvelle son engagement dans la lutte contre les lacunes en matière de justice sociale et d’inclusion qui nuisent aux efforts pour en finir avec l’épidémie de sida. La stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans le domaine de la santé ont des conséquences négatives importantes sur la qualité de vie des personnes et leur recours aux services, ainsi que sur la riposte au VIH en général. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« Les objectifs et engagements mondiaux récents en matière de stigmatisation et de discrimination liées au VIH dans le domaine de la santé traduisent une compréhension croissante du fait que nous ne pouvons lutter avec succès contre le VIH sans lutter contre la stigmatisation et la discrimination en matière de santé. Rendre accessible toute la gamme d’outils disponibles pour faciliter ce travail représente une contribution importante à la riposte au VIH à l’échelon local, national et mondial. »

Laura Ferguson Directrice adjointe, Programme sur la santé mondiale et les droits de l’homme, Institute for Global Health, Université de Californie du Sud

Mettre à jour

Promouvoir l’accès aux services anti-VIH pour les populations clés en Afrique

03 avril 2017

En Afrique, la riposte au sida a bien avancé et le continent observe des résultats dans de nombreux domaines, notamment dans la baisse spectaculaire du nombre de bébés qui naissent avec le VIH et l’augmentation tout aussi spectaculaire de l’accès au traitement anti-VIH.Néanmoins, les inégalités dans l’accès à la santé, en particulier pour les populations clés, les adolescentes et les jeunes femmes, demeurent un obstacle majeur à la fin du sida comme menace de santé publique en Afrique d’ici à 2030.

Ces questions ont été abordées lors d’un dialogue de haut niveau entre les Champions for an AIDS-Free Generation in Africa, un groupe de personnalités composé d’anciens présidents et de dirigeants africains influents, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé et des représentants de la société civile réunis à Pretoria, en Afrique du Sud, le 30 mars dernier.

La Royal Commonwealth Society, qui défend les valeurs du Commonwealth of Nations, a constaté que 41 de ses 53 États membres criminalisaient d’une façon ou d’une autre les relations entre adultes consentants de même sexe.Dans ces États membres, dont un grand nombre se trouve en Afrique, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexe sont confrontées à de hauts niveaux de discrimination, de harcèlement et de violence dans leur vie quotidienne.

Les adolescentes sont davantage exposées au risque d’infection à VIH : la tranche d’âge de 15 à 19 ans représente ainsi le seul groupe pour lequel les décès dus au sida augmentent en Afrique subsaharienne.On estime qu’en 2015, 64 % de tous les adolescents âgés de 15 à 19 ans vivant avec le VIH dans la région étaient des filles.

Les participants au dialogue ont clairement affirmé que la suppression des obstacles qui empêchent les progrès dans la riposte au sida, notamment les lois répressives, les poursuites judiciaires, les politiques et les pratiques qui bloquent l’accès aux services anti-VIH, était fondamentale pour atteindre les personnes laissées pour compte.

La table ronde était organisée par les Champions, la Royal Commonwealth Society, Access Chapter 2, le Kaleidoscope Trust et l’African Think Tank on HIV, Health and Social Justice.Il s’agit là de l’un des mécanismes et plates-formes de sensibilisation que ces partenaires utiliseront pour répondre à ces questions complexes.

Quotes

« Si nous voulons concrétiser l’objectif de la fin du sida d’ici à 2030, nous devons reconnaître ce que nous ne faisons pas.Nous devons inclure tout le monde et ne laisser personne pour compte dans nos actions de prévention et de traitement du VIH. »

Festus Mogae Président des Champions for an AIDS-Free Generation in Africa

« Nous devons combiner les différentes solutions dont nous disposons pour la riposte au sida afin de créer une approche transversale pour obtenir l’inclusion, la justice sociale et des politiques incitatives. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« Quand nous abordons les réalités de chaque citoyen de nos pays, nous devons prendre en compte les droits, la religion et la culture lorsque nous dialoguons. »

Steve Letsike Directeur exécutif, Access Chapter 2

Mettre à jour

Croire en la pharmacie africaine

29 mars 2017

La tête coiffée d’une charlotte, chaussures couvertes, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé a visité le 24 mars une usine de production de médicaments génériques à Abidjan, en Côte d’Ivoire, à la suite de sa participation à une réunion de maires francophones sur le VIH. CIPHARM, leader des laboratoires pharmaceutiques en Côte d’Ivoire, produit plusieurs médicaments, allant des antihistaminiques aux antibiotiques. Lors de cette visite, Ibrahim Diawara, PDG de CIPHARM, a expliqué à M. Sidibé que son entreprise souhaitait se lancer dans la production de médicaments antirétroviraux.

L’ONUSIDA a toujours encouragé la production locale de médicaments antirétroviraux en Afrique, le continent qui paye le plus lourd tribut au VIH. En Afrique occidentale et centrale, trois personnes vivant avec le VIH sur quatre n’ont pas accès au traitement.

Au nom de l’ONUSIDA, M. Sidibé s’est engagé à aider CIPHARM à respecter les normes de l’Organisation mondiale de la Santé pour la production des traitements antirétroviraux et à promouvoir la production régionale et locale.

Depuis 2014, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest applique un Plan pharmaceutique régional visant à renforcer son industrie pharmaceutique et à assurer la production de médicaments de qualité, sûrs et abordables, accessibles à la population de la région. 

L’ONUSIDA travaille avec les pays pour veiller à ce que 30 millions de personnes vivant avec le VIH aient accès au traitement d’ici à 2020.

Quotes

« La croissance de nouveaux laboratoires pharmaceutiques comme CIPHARM permet de sauver des vies et d’apporter des retours quantifiables à travers une productivité et une longévité accrue et une baisse des frais de santé à long terme. Une opération gagnant-gagnant pour tout le monde. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« Nous nous intéressons depuis longtemps à la production locale de médicaments antirétroviraux afin de sauver des vies en Côte d’Ivoire et dans les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Nous sommes convaincus que cela contribuera à mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030. »

Ibrahim Diawara PDG de CIPHARM

Region/country

S'abonner à Update