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Deux princesses sur le terrain pour en savoir plus sur la réalité de la vie des jeunes femmes qui grandissent en Afrique du Sud
05 octobre 2016
05 octobre 2016 05 octobre 2016Les adolescentes du Rise Young Women’s Club, vêtues de leurs beaux polos rouges, ont dansé et chanté pour accueillir la délégation en visite au centre communautaire du Ward 11, un petit bidonville de plus de 40 000 habitants situé dans les faubourgs de Durban, en Afrique du Sud. Ce centre communautaire fait partie de l'opération innovante menée par la province et baptisée Sukuma Sakhe, et sert de plate-forme pour coordonner les activités communautaires en matière de santé, d'action sociale et d'éducation à l'échelle du ward (la plus petite division administrative sud-africaine).
Le Rise Young Women’s Club se sert du centre comme base pour engager et donner des moyens et un appui aux adolescentes et aux jeunes femmes au sein de leur communauté afin qu'elles grandissent en bonne santé et en sécurité. Le club organise des réunions hebdomadaires pour discuter des difficultés rencontrées par les jeunes femmes et les adolescentes à la maison, à l'école et dans la communauté, ainsi que des jeux de rôle et des débats visant à éduquer la communauté dans son ensemble. Dans le cadre d'une déclinaison de la très populaire campagne d'info-divertissement Soul City, elles suivent un feuilleton télévisé hebdomadaire avec des documents utilisés comme supports pour leurs discussions sur le VIH, la santé et les droits sexuels et reproductifs, l'égalité entre les sexes et les violences contre les femmes.
En tête de la délégation se trouvaient la Princesse Tessy de Luxembourg, Ambassadrice mondiale de l'ONUSIDA pour les jeunes femmes et les adolescentes, et la Princesse Sikhanyiso du Swaziland, qui s'est récemment exprimée avec passion sur l'inégalité hommes-femmes lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida. Les deux princesses se sont rendues en Afrique du Sud pour une visite conjointe avant le lancement de la 21e Conférence internationale sur le sida pour en savoir plus sur la manière dont le VIH affecte la vie des jeunes femmes et des adolescentes en Afrique du Sud.
Les deux princesses étaient présentes dans l'unique salle bondée du centre pour entendre le conseiller du quartier expliquer les principales difficultés de la communauté : chômage, insécurité, éducation insuffisante et grossesses adolescentes. Les membres du Rise Young Women’s Club ont ému le public en racontant leurs expériences vécues d'exclusion scolaire, de rejet par leur famille et leur communauté, de violences sexistes et d'absence d'opportunités d'épanouissement personnel. Néanmoins, il est clair que le club leur apporte un soutien entre pairs et des moyens de s'émanciper. Les membres du club ont ensuite invité la délégation dans leurs foyers, dans les logements de fortune entourant le centre communautaire, où ils ont rencontré leurs familles et leurs voisins pour mieux comprendre les réalités quotidiennes des jeunes qui grandissent dans l'Afrique du Sud périurbaine.
Le Rise Young Women’s Club et son personnel assurent un tutorat essentiel et donnent de la motivation aux jeunes femmes et aux adolescentes de la communauté grâce à une éducation par les pairs et un modèle d'appui de groupe innovants. Malheureusement, le financement à long terme du programme n'est pas assuré.
Un centre de soins en guichet unique
La visite suivante a conduit la délégation au Mahatma Gandhi Memorial Regional Hospital, connu pour son centre de soins en guichet unique, le centre Thuthuzela, destiné aux personnes victimes de viol ou de violences sexistes. L'Afrique du Sud présente l'un des taux les plus élevés de violences sexistes au monde. Le centre de soins Thuthuzela du Mahatma Gandhi Hospital traite à lui seul plus de 120 cas de viol par mois, la plupart du temps sur des jeunes femmes et des enfants. La fierté de ce centre, c'est de transformer ces victimes en survivants. Situé à l'écart des bâtiments principaux de l'hôpital pour assurer la confidentialité et offrir un environnement sûr et réconfortant, ce centre autonome reçoit les personnes redirigées depuis les commissariats de police du district 24h sur 24.
Des infirmières spécialement formées, des officiers de police, des médecins, des conseillers et des travailleurs sociaux sont sur place pour fournir directement tous les services de médecine, de médecine légale et d'assistance nécessaires afin de minimiser le traumatisme pour les victimes au cours de la période suivant immédiatement l'agression et d'aider chaque individu à se remettre rapidement et résoudre son affaire. Ils s'occupent des grands problèmes, mais font aussi attention aux petits détails : de petits et de grands oursons en peluche et une multitude de jouets trônent dans les salles d'examen pour réconforter les petites victimes ou les enfants des victimes.
En coordonnant le travail du personnel médical, de la police et de la justice, le centre permet aussi d'assurer la collecte des bonnes preuves et de suivre la procédure pour garantir la condamnation des auteurs de ces violences.
Aider mes sœurs
Pour finir, les princesses se sont rendues dans les locaux de l'antenne de Durban de la TB/HIV Care Association, un programme de bien-être complet pour les professionnel(le)s du sexe qui met l'accent sur le conseil par les pairs. Leurs deux vans transformés en dispensaires mobiles sillonnent les rues animées de Durban pour distribuer des préservatifs, proposer des tests de dépistage du VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles et apporter des traitements et des conseils d'orientation.
En se préparant à sortir pour une visite de proximité, l'une des membres de l'équipe explique que, comme bon nombre de ses collègues pairs-éducateurs, elle a eu par le passé un comportement sexuel à risque pour augmenter ses revenus quand le travail se faisait plus rare, ce qui l'a exposée à un risque bien plus élevé de contracter une infection à VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles.
Depuis 2011, la TB/HIV Care Association propose des services de dépistage et de prévention dispensés par une équipe pluridisciplinaire composée d'infirmières, de travailleurs sociaux, de professionnel(le)s du sexe et de bénévoles, auprès de plus de 20 000 professionnel(le)s du sexe sur cinq sites en Afrique du Sud : une prouesse dont la responsable du site de Durban, Robin Ogle, est particulièrement fière, compte tenu de la forte prévalence du VIH chez les professionnelles du sexe en Afrique du Sud qui va de 40 à 60 % en fonction des régions. Infirmière de formation et forte de 18 années de travail en milieu hospitalier, elle a constaté une nette amélioration dans la santé et le bien-être des professionnelles du sexe qui bénéficient de ses soins. Tout en soulignant que le fait de nouer des relations avec ces femmes a joué un rôle essentiel, elle a montré à la délégation de l'ONUSIDA la pharmacie interne et les « salles de convivialité », une marque d'acceptation qui rassurent les patients sur l'idée que le personnel de soin ne porte pas de jugement et que tout le monde est traité avec dignité. Le centre de Durban, qui s'inscrit dans le cadre de l'initiative DREAMS avec le financement du Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida, vient de lancer un projet pilote pour ouvrir l'accès à la prophylaxie préexposition (PPrE) aux professionnel(le)s du sexe. À ce jour, 44 femmes ont pu bénéficier d'une PPrE par l'intermédiaire du centre depuis juin 2016.
Quotes
« Quelle incroyable expérience de voir et d'entendre tant de personnes et d'histoires de vie différentes et de constater qu'autant de personnes travaillent en collaboration aussi étroite au sein des communautés. Merci de nous faire confiance et d'ouvrir ainsi vos portes. »
« Ce voyage m'a ouvert les yeux sur une vie très différente de la mienne et je me suis rendu compte des très très nombreux défis auxquels les jeunes femmes sont confrontées. »
« Je suis assise dans un bureau à travailler sur d'innombrables rapports et statistiques et les chiffres froids et sans âme m'ont éloignée de la réalité du terrain. Cette journée m'a donc permis d'évoluer sur le plan professionnel et spirituel. »
« Parce que le temps c'est de l'argent, beaucoup n'ont pas acquis les connaissances de base, et c'est pour ça que je suis là pour aider mes sœurs. »
« Je suis une jeune professionnelle du sexe, mais j'ai aussi des rêves. »
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Préservatifs
03 octobre 2016
03 octobre 2016 03 octobre 2016Les préservatifs sont au cœur d'une approche de prévention combinée du VIH ; ce sont aussi des outils rentables de prévention des autres infections sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées. On estime à 45 millions le nombre d'infections à VIH qui ont été évitées dans le monde grâce à l'usage du préservatif depuis 1990. Parvenir à l'objectif mondial pour 2020 concernant les préservatifs permettra d'éviter 3,4 millions de nouvelles infections. Le coût par infection évitée serait d'environ 450 dollars, une somme largement inférieure au coût d'un traitement antirétroviral fourni à vie.
LACUNES DANS LA PRÉVENTION
- Stagnation des fonds internationaux et nationaux consacrés à l'achat de préservatifs et aux programmes de distribution.
- Déficit annuel de plus de 3 milliards de préservatifs masculins en Afrique subsaharienne.
- Usage irrégulier du préservatif au sein de nombreuses populations et localités très démunies, avec des difficultés à négocier l'usage du préservatif pour les femmes.
- Mise à disposition insuffisante de lubrifiants et de préservatifs féminins.
CE QU'IL FAUT FAIRE
- Augmenter les ressources pour l'achat, la distribution et la promotion des préservatifs.
- Fournir des préservatifs masculins et féminins dans des packs de prévention combinée.
- Diversifier les produits autour du préservatif, notamment fourniture de préservatifs féminins avec les préservatifs masculins et les lubrifiants.
- Élaborer de nouvelles approches pour accroître l'usage du préservatif et améliorer la perception positive des préservatifs au sein des différentes populations dans le besoin.
- Impliquer les communautés dans la fourniture de préservatifs et utiliser des mécanismes de prestation de services innovants.
En 2015, on estimait à 1,9 million [1,7 million – 2,2 millions] le nombre d’adultes (plus de 15 ans) nouvellement infectés par le VIH, dont la grande majorité par voie sexuelle, et à 357 millions le nombre de personnes ayant contracté une chlamydiose, une gonorrhée, une syphilis ou une trichomonase. Chaque année, plus de 200 millions de femmes n’ont pas accès à la contraception alors qu’elles en auraient besoin, ce qui conduit à environ 80 millions de grossesses non désirées. Les préservatifs permettent de prévenir efficacement tous ces problèmes. De bons programmes de promotion du préservatif jouent un rôle essentiel dans les objectifs mondiaux ambitieux destinés à ouvrir l'accès à des services de prévention complets à 90 % des personnes exposées au risque d'infection à VIH et ramener les nouvelles infections à VIH à moins de 500 000 à l'échelle mondiale. Forts de ce constat, dans la Déclaration politique de 2016 sur le VIH et le sida, les pays se sont mis d’accord pour augmenter la disponibilité annuelle de préservatifs à 20 milliards d’ici à 2020. Ce chiffre inclut environ sept milliards de préservatifs pour l'Afrique subsaharienne chaque année et 30 à 50 préservatifs par homme et par an dans les pays à forte prévalence.
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Les droits de l'homme, une donnée capitale pour en finir avec l'épidémie de sida
28 septembre 2016
28 septembre 2016 28 septembre 2016Lors d'une réunion sur le thème des droits de l'homme et de la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida, les intervenants ont souligné la nécessité urgente de préserver les services pour les femmes, les filles, les personnes handicapées, les migrants et les personnes déplacées. Ils se sont félicités des appels contenus dans la Déclaration politique pour intégrer et promouvoir d'importants programmes sur les droits de l'homme, tout en constatant des lacunes et des sources d'inquiétude, notamment sur l'attention limitée réservée à la protection des populations clés, en particulier les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues injectables.
Cette réunion s'est tenue le 26 septembre et était organisée par les Missions permanentes du Brésil, de la Colombie, du Mozambique, du Portugal et de la Thaïlande auprès des Nations Unies à Genève. Coparrainé par l'ONUSIDA et le Bureau du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, l'événement a eu lieu en marge de la 33e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève, en Suisse.
La Déclaration politique fournit une feuille de route claire pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici à 2030 et les participants ont encouragé les États membres des Nations Unies à concrétiser leurs engagements en matière de droits de l'homme dans le contexte de la fin du sida. Ils ont également souligné que non seulement les droits de l'homme devraient se trouver au cœur des efforts mondiaux contre le sida, mais aussi que le Conseil des droits de l'homme et les autres organes des Nations Unies devaient constamment maintenir le VIH en haut de l'agenda sur les droits de l'homme.
Les représentants des pays ont échangé sur les meilleures pratiques en matière de protection des droits de l'homme dans le contexte du VIH, par exemple les efforts de la Thaïlande pour réduire la discrimination dans les établissements de soins grâce à la formation régulière des professionnels de santé. Les participants ont également évoqué l'importance du travail effectué par la société civile. Ils ont souligné la nécessité de lever les barrières légales et réglementaires qui limitent l'engagement de la société civile dans la riposte au sida et de garantir un financement prévisible pour la société civile.
Quotes
« Aujourd'hui, l'image du sida est celle de la discrimination, de l'exclusion et de la violence qui empêchent les gens d'accéder aux services dont ils ont besoin. Nous devons rapidement passer de la rhétorique des droits de l'homme à des actions concrètes pour protéger les personnes laissées pour compte. »
« Nous devons faire en sorte que cette question reste au cœur des priorités du Conseil des droits de l'homme et agir en tant qu'États membres pour partager les meilleures pratiques et assurer la responsabilisation concernant la mise en œuvre effective des engagements sur les droits de l'homme dans les efforts pour lutter contre l'épidémie de VIH. »
« J'en appelle à une action urgente pour protéger les organisations de la société civile, notamment celles qui représentent les personnes vivant avec le VIH et d'autres populations clés, contre les lois et les pratiques restrictives qui les empêchent de contribuer à la riposte au VIH. »
« La stigmatisation et la discrimination continuent de nuire aux efforts pour garantir l'accès aux services de dépistage, de prévention et de traitement du VIH, avec environ 60 % de personnes vivant avec le VIH qui prennent connaissance du diagnostic les concernant très tardivement. Le ministère de la Santé publique est en train de déployer un programme accéléré de réduction de la stigmatisation et de la discrimination à l'échelle du système, avec un engagement plein et entier de la société civile et des communautés concernées. »
« Je suis très inquiète de l'énorme fossé entre les politiques et les pratiques. La société civile et les communautés jouent un rôle critique dans la concrétisation des changements et le bon fonctionnement des programmes de lutte contre le VIH. Il est impératif de financer les actions et l'appui assurés par la société civile pour empêcher son espace de se réduire. »
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Boiler Room et l'ONUSIDA ensemble pour promouvoir le dépistage du VIH
29 septembre 2016
29 septembre 2016 29 septembre 2016L'ONUSIDA s'est associé avec Boiler Room, l'une des principales communautés mondiales de fans de musique underground, pour soutenir ProTest HIV, une campagne de l'ONUSIDA qui encourage les jeunes à se faire dépister pour le VIH.
Une pléiade d'artistes de renom, dont Benjamin Bronfman, Kindness, Grace Weber et Young Paris, se sont produits en live depuis Pioneer Works, un centre artistique créatif de New York, aux États-Unis, en soutien à cette campagne. Dans le cadre de cet événement, produit par DreamInc, Housing Works, partenaire de longue date de l'ONUSIDA, était présent pour proposer des tests de dépistage du VIH, des conseils et un appui.
Pour mettre un terme à l'épidémie de sida d'ici à 2030, un objectif d'accélération a été fixé en vue d'étendre à grande échelle le dépistage du VIH et de veiller à ce que d'ici 2020 90 % des personnes vivant avec le sida connaissent leur état sérologique. S'engager auprès de nouveaux partenaires ayant une large portée est fondamental pour faire de cet objectif une réalité.
ProTest HIV est un appel à l'action pour mobiliser une nouvelle génération dans la riposte au sida. L'initiative a été imaginée par des jeunes du monde entier pour promouvoir le dépistage du VIH.
Quotes
« En tant que centre éducatif créatif pour les jeunes et les moins jeunes, Pioneer Works est heureux d'ouvrir ses portes en soutien à ProTest HIV. Pioneer Works est un espace sûr pour mener des dialogues ouverts et des collaborations uniques et pour repousser les limites : des ingrédients essentiels au succès de cette campagne et pour en finir avec le sida. »
« Nous sommes fiers de participer à cet événement. C'est extraordinaire de voir à quel point la puissance du spectacle offert par ces artistes et leur appel au dépistage du VIH ont ému tous ceux qui sont venus à Pioneer Works et les centaines de milliers de jeunes du monde entier qui les ont suivis en ligne. Cette initiative est un moyen innovant d'atteindre les jeunes grâce à la portée exceptionnelle et à l'authenticité de Boiler Room. »
« ProTest HIV est une campagne qui mêle la culture urbaine de rue et le souhait des jeunes d'en faire plus dans le monde. Nous voulons que les gens s'impliquent activement et se fassent dépister. La stigmatisation autour du VIH représente encore le principal obstacle qui empêche les gens de se faire dépister et nous devons changer cela en en parlant tout le temps et en rendant cette démarche normale. »
« Lors de l'événement ProTest HIV, notre équipe était présente auprès de la communauté de Brooklyn pour fournir des conseils, assurer les tests de dépistage et orienter les gens. En plus des tests, nous avons parlé de prévention et de l'importance d'accéder à un traitement précoce, tout en insistant sur le fait que rendre sa charge virale indétectable contribue à mettre fin au sida. »
« Si nous voulons en finir avec le sida comme menace de santé publique d'ici à 2030, il faut faire preuve d'audace. Il est temps de s'approprier les canaux innovants pour diffuser nos messages sur le VIH d'une manière qui résonne aux oreilles de la jeunesse dans le monde entier. ProTest HIV a été conçu par et pour les jeunes, dans le but de regrouper les énergies de la technologie, du sport, de la culture et de la musique pour promouvoir le dépistage du VIH partout. »
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Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA rencontre la Présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf
23 septembre 2016
23 septembre 2016 23 septembre 2016Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a rencontré la Présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, pour discuter avec elle des moyens d'empêcher l'Afrique centrale et occidentale de rester à la traîne des efforts pour mettre fin à l'épidémie de sida.
Récemment, la Présidente Sirleaf a endossé la fonction de Présidente de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest et M. Sidibé espère qu'elle va utiliser cette plate-forme et cette opportunité pour réunir les dirigeants et les convaincre d'adopter un plan d'urgence pour intensifier la riposte au sida en Afrique centrale et occidentale.
La Présidente Sirleaf a expliqué que le pays était tout juste en train de rebâtir la confiance envers les services de santé après la crise d'Ebola et convenu qu'il était temps d'évaluer les capacités des pays à se recentrer durablement sur la course pour mettre fin à l'épidémie de sida.
Historiquement, l'Afrique centrale et occidentale a toujours présenté des niveaux de nouvelles infections à VIH plus faibles que les autres régions du continent. Toutefois, de nouvelles données montrent qu'alors que l'Afrique orientale et australe voit baisser le nombre de nouvelles infections à VIH, les progrès ne sont pas les mêmes en Afrique centrale et occidentale, une situation qui commence à revêtir un caractère d'urgence.
Quotes
« Il est vrai que le sida n'a pas attiré l'attention sur cette partie du monde, car son incidence n'était pas élevée ; ce n'est plus le cas aujourd'hui et nous devons étudier les moyens de riposter. »
« Pendant votre présidence, vous nous avez donné de l'espoir et nous comptons à nouveau sur vous pour donner l'espoir à cette région et au continent tout entier que nous allons en finir avec cette épidémie. »
Region/country
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Le Directeur exécutif de l'ONUSIDA rencontre le Président Patrice Talon et la Première dame Claudine Talon pour parler de l'importance de l'innovation et de l'intégration au Bénin
23 septembre 2016
23 septembre 2016 23 septembre 2016En marge de la 71e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a rencontré le Président du Bénin, Patrice Talon.
M. Sidibé a félicité le pays pour avoir intégré les services anti-VIH et les services de santé afin d'inclure la tuberculose et d'autres épidémies, ainsi que pour ses efforts visant à mettre un terme à la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
Le Président Talon a déclaré que nous avions les outils pour en finir avec toutes les formes de transmission du VIH.
La conversation a porté sur de multiples thèmes en rapport avec l'innovation et l'intégration, notamment le potentiel inexploité de la production locale.
Le Président Talon et M. Sidibé ont été rejoints par la Première dame Claudine Talon, qui a fait de la santé l'un de ses chevaux de bataille au Bénin.
Le Bénin a récemment été au cœur de l'actualité en devenant l'un des neuf pays d'Afrique à verser une contribution pour la reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Quotes
« Le Bénin est motivé. Nous avons les outils pour en finir avec la transmission du VIH. L'excellence des services de santé va permettre de stimuler le développement économique. »
« Votre engagement dynamique sur les thèmes du VIH, de la santé et du développement a permis de changer la donne en passant de la riposte au sida à la fin de cette épidémie. »
Region/country
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Les Premières dames d'Afrique étudient les moyens de consolider les efforts pour l'amélioration de la santé et des droits sexuels et reproductifs
22 septembre 2016
22 septembre 2016 22 septembre 2016Lors d'un événement de haut niveau organisé en marge de la 71e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, aux États-Unis, l'Organisation des Premières dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) s'est réunie avec des partenaires du secteur privé, de la société civile et d'organisations multilatérales pour discuter des moyens d'améliorer l'accès aux services de santé sexuelle et reproductive et aux droits associés pour les jeunes femmes et les adolescentes.
Les Premières dames d'une vingtaine de pays d'Afrique ont participé à la réunion, au cours de laquelle les personnes présentes ont réitéré leur soutien à la Déclaration politique de 2016 sur la fin du sida, qui inclut des engagements sur l'égalité des sexes et la réduction de l'impact disproportionné de l'épidémie de VIH sur les jeunes femmes et les adolescentes.
Les Premières dames ont entendu l'histoire de la Tchadienne Hawaya, 14 ans, mariée à l'âge de 10 ans et victime de violences quotidiennes de la part de son mari. Elle a pu s'échapper et trouver de l'aide lorsque le Tchad a déclaré l'interdiction du mariage des enfants.
Pendant la rencontre, le Président namibien, Hage Geingob, s'est joint aux débats pour soutenir son épouse et l'agenda en faveur des jeunes femmes et des adolescentes. La Première dame du Japon et Yoo Soon-taek, l'épouse du Secrétaire général des Nations Unies, étaient également présentes.
Zhang Huarong, Vice-Président du Conseil économique Chine-Afrique, a annoncé une dotation de 100 000 dollars à l'OPDAS et exprimé son soutien indéfectible à la mission des Premières dames.
Lors de son intervention, Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a mis en avant le rôle considérable joué par les Premières dames aussi bien au niveau national qu'international, en insistant sur leur pouvoir de transformation et en réaffirmant l'engagement de l'ONUSIDA à soutenir durablement leur travail.
Quotes
« J'espère que toutes mes sœurs ont autant de chance que j'en ai eue en trouvant de l'aide et qu'elles seront bien et en sécurité. »
« Jusqu'à une époque récente, les jeunes femmes et les filles n'étaient guère au centre des discussions. Cette nouvelle mise en avant va créer un élan plus que nécessaire : nous devons préparer et ouvrir la voie à nos filles. »
« Nous devons regrouper tous ces thèmes de travail critiques, depuis la lutte pour mettre fin aux violences et au mariage des enfants jusqu'à l'éducation sexuelle complète et l'accès à des soins de qualité, notamment le dépistage du VIH et du cancer du col de l'utérus. Et tous ces services doivent être adaptés aux besoins des jeunes gens. »
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Annie Lennox, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, reçoit le prix Fashion 4 Development 2016
22 septembre 2016
22 septembre 2016 22 septembre 2016Le 21 septembre, Annie Lennox, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, a reçu le prix Fashion 4 Development en reconnaissance de son travail exceptionnel de défense des droits des femmes et de sensibilisation au VIH.
Le prix a été remis lors du déjeuner annuel des Premières dames de Fashion 4 Development, organisé à l'occasion de la semaine de réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, aux États-Unis, dans le but de célébrer la coopération sans précédent entre diplomatie et mode pour le bien des femmes et des enfants dans le monde entier.
Annie Lennox est activement engagée dans la riposte au VIH depuis 2003, lorsqu'elle a rencontré pour la première fois Nelson Mandela et a été témoin personnellement de la façon dont la pandémie de sida touchait les pays et les communautés.
Après avoir constaté que l'épidémie affectait de manière disproportionnée les femmes et les enfants, elle a décidé de consacrer ses efforts à aider les femmes à donner aux autres femmes les moyens de leur émancipation. En 2008, Mme Lennox a créé le Circle, un groupe de femmes influentes qui se sont unies pour se servir de leur profil, leurs idées, leurs compétences et leurs ressources pour entrer en relation avec les femmes vivant dans la pauvreté et privées de leurs droits humains dans le monde.
En sa qualité d'Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, Annie Lennox a endossé de nombreux rôles de porte-parole de haut niveau et réalisé des missions de terrain, tout en faisant office de porte-voix éminent pour la mise en œuvre du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, qui a conduit à une baisse des nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'échelle mondiale.
Fashion 4 Development est une plate-forme mondiale privée créée par Evie Evangelou en 2011 qui soutient les Objectifs de développement durable en encourageant le changement social à travers l'utilisation du pouvoir de l'industrie de la mode et en contribuant aux plates-formes d'échange et d'engagement.
Quotes
« Je suis moi-même très reconnaissante pour toutes les opportunités qui m'ont été données par le sacrifice de tant de femmes courageuses des générations passées et présentes. C'est la raison pour laquelle je suis une défenseuse passionnée des droits des filles et des femmes dans les pays en développement. »
« Ce prix parfaitement mérité est un hommage à l'engagement de longue date d'Annie Lennox sur ces questions. C'est une porte-parole forte et passionnée qui travaille sans relâche pour l'émancipation des femmes et de filles. L'ONUSIDA est fier de l'avoir comme Ambassadrice itinérante. »
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Lancement d'une campagne de prévention contre le VIH en Ukraine
21 septembre 2016
21 septembre 2016 21 septembre 2016La campagne de prévention contre le VIH Believe it or Not, par la voix de sa porte-parole Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale, a été lancée à Kiev, en Ukraine, le 15 septembre.
Cette campagne nationale encourage les hommes et les femmes à s'informer sur le VIH et à se protéger, en les invitant à tester leurs connaissances sur le virus sur le site viryuneviryu.com.
Une plate-forme en ligne avec les principales informations sur le VIH, l'adresse des sites de dépistage du VIH, une étude épidémiologique et d'autres éléments de sensibilisation au VIH est également disponible sur le site http://www.helpme.com.ua/ua/main/. Affiches, lampadaires et panneaux d'information serviront de support pour promouvoir les messages de la campagne à travers le pays.
En Ukraine, le nombre de nouvelles infections à VIH continue d'augmenter. Selon les dernières données nationales, la transmission du VIH par voie sexuelle s'accroît et représente jusqu'à 70 % des nouveaux cas recensés. La grande majorité des personnes vivant avec le VIH dans le pays, dont le nombre était estimé à 220 000 en 2015, ont entre 15 et 49 ans.
Le gouvernement ukrainien, l'ONUSIDA et la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, agissant au nom du gouvernement allemand, travaillent ensemble sur cette campagne.
Quotes
« Nous remercions nos partenaires internationaux pour leur soutien dans la riposte au VIH en Ukraine et les réformes du secteur de la santé. Cette campagne est un bon exemple de la manière dont les campagnes de prévention destinées à la population générale doivent être menées. »
« Il est bien plus facile de prévenir les infections à VIH que de les traiter. Pour notre pays, qui doit faire face à de multiples difficultés actuellement, il est vital de mettre un terme aux nouvelles infections dès maintenant. »
« Nous voulons rappeler aux gens des choses simples mais très importantes : concernant l'infection à VIH, ne croyez pas ce qu'on vous dit, croyez uniquement les faits. N'ayez pas peur de parler de votre sécurité avec vos partenaires sexuels. Soyez responsable de votre santé et faites-vous dépister régulièrement pour le VIH. »
« Si nous voulons en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030, nous devons exploiter toutes les opportunités et les approches innovantes pour éviter de nouveaux cas de VIH. »
« Nous saluons la collaboration avec nos partenaires et nous soutenons l'Ukraine dans la mise en œuvre de cette campagne. Nous n'obtiendrons des résultats visibles qu'en unissant nos efforts. »
Region/country
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Une riposte au VIH accélérée au sein des organisations confessionnelles
20 septembre 2016
20 septembre 2016 20 septembre 2016Depuis le début de l'épidémie, il y a plus de 35 ans, les organisations confessionnelles ont toujours joué un rôle critique dans la riposte au VIH. Nombre d'entre elles fournissent des services anti-VIH efficaces de grande qualité, en complétant les programmes nationaux de santé publique dans les pays les plus touchés par le VIH. Leur position de confiance au cœur des communautés permet aux organisations confessionnelles de proposer des services et un appui qui vont au-delà de la portée de nombreux systèmes de santé du secteur public.
L'engagement des communautés religieuses est fondamental pour atteindre les objectifs de la stratégie d'accélération de l'ONUSIDA et la cible des Objectifs de développement durable d'en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030. Les pays, les communautés religieuses et d'autres partenaires se sont à nouveau engagés sur ces objectifs lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida en juin 2016 à New York. Les pays ont adopté une Déclaration politique sur la fin du sida et la communauté religieuse a lancé un appel à l'action pour veiller à ce que personne ne soit laissé de côté.
Dans cet appel, des chefs religieux se sont engagés à prendre des mesures majeures et pérennes au cours des cinq prochaines années, dans quatre domaines précis : réduire la stigmatisation et la discrimination ; étendre l'accès aux services anti-VIH ; défendre les droits de l'homme ; et garantir le traitement pour les enfants. Ils ont appelé tous les autres chefs religieux à les rejoindre.
Dans le but de leur donner l'occasion de renforcer les relations et forger de nouveaux partenariats, l'Alliance pour la sensibilisation du Conseil œcuménique des Églises, en collaboration avec l'ONUSIDA, le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida et la Task-force inter-agences des Nations Unies sur la religion et le développement, a organisé un petit-déjeuner de prière œcuménique en marge de la 71e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York.
Parmi les participants figuraient des chefs religieux d'une multitude de confessions, tous d'accord pour soutenir un effort coordonné des organisations confessionnelles en faveur de la riposte au VIH. L'appel à l'action lancé en juin a été réitéré et les discussions, qui ont porté sur de nombreux thèmes, se sont conclues sur plusieurs recommandations de suivi et engagements solides pour agir au cours des cinq prochaines années afin d'assurer une riposte accélérée des organisations confessionnelles en vue d'en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030.
Quotes
« S'il y a bien un moment où les paroles doivent être traduites en actes, c'est aujourd'hui. »
« Votre engagement nous donne de l'espoir. Vos capacités doivent être renforcées, soutenues et intégralement incorporées dans la riposte mondiale au VIH. »
« Ce petit-déjeuner de prière œcuménique est en lui-même une traduction des formes de partenariat que le WCC cherche à promouvoir et à encourager entre les organisations confessionnelles et les communautés religieuses de toutes obédiences, les gouvernements et les Nations Unies. Le WCC tente de façonner une riposte forte, proactive, collaborative et bienveillante au VIH et au sida et d'avancer ensemble de cet engagement vers l'action pour l'élimination du sida comme menace de santé publique d'ici à 2030. »
« C'est une occasion unique de bâtir des relations plus fortes entre les Nations Unies et les organisations confessionnelles. »
« Au bout du compte, nous partageons le même destin. »
« Ce qui nous arrive, c'est 10 % de notre vie ; ce que nous en faisons, c'est 90 %. Nous devons tous participer si nous voulons mettre un terme à cette épidémie. »
« Les enfants ne peuvent pas s'exprimer. Ils ont besoin de nous pour faire entendre leur voix. »