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En Ouganda, le Roi Oyo s'engage à mettre fin à l'épidémie de sida chez les jeunes d'ici 2030
20 septembre 2016
20 septembre 2016 20 septembre 2016Le 8 septembre dernier, le Roi Oyo Nyimba Kabamba Iguru Rukiidi IV du Royaume de Toro en Ouganda a fait part de son engagement à mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici à 2030 en acceptant le rôle de Champion culturel de la lutte contre le VIH et le sida chez les jeunes en Afrique australe et orientale. Âgé de 24 ans, le Roi Oyo est le plus jeune monarque régnant au monde ; il exerce une grande influence et inspire le respect chez les jeunes dans la région de l'Afrique australe et orientale.
S'exprimant depuis Fort Portal, en Ouganda, en présence de la Directrice régionale de l'ONUSIDA pour l'Afrique orientale et australe, Sheila Tlou, le Roi Oyo a insisté sur la nécessité d'éliminer les nouvelles infections à VIH au sein du royaume. Il a mis en avant le fait que ce n'était pas uniquement le rôle des femmes et appelé les hommes à soutenir leurs conjointes, notamment en ce qui concerne la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
L'Ouganda a fait beaucoup de progrès dans sa riposte au VIH. La couverture de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant est supérieure à 95 %, ce qui a conduit à une baisse du nombre d'enfants nés avec le VIH de 28 000 environ en 2011 à 3 400 en 2015. Les nouvelles infections à VIH ont également chuté de plus de moitié, passant de 162 294 en 2011 à 83 000 en 2015. Malgré les multiples réussites, les nouvelles infections à VIH restent nombreuses. Selon les estimations, l'Ouganda enregistre 33 nouvelles infections à VIH par jour chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans et, dans cette tranche d'âge, la connaissance complète du virus reste peu répandue, de même que le recours aux services de prévention et de traitement anti-VIH. C'est la raison pour laquelle le nouveau rôle du Roi Oyo est capital dans l'action de prévention du VIH chez les jeunes.
Quotes
« Aucun enfant ne devrait naître avec le VIH au Toro et les personnes dépistées et diagnostiquées séropositives au VIH devraient être mises sous traitement. »
« Si nous voulons mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici à 2030, nous devons impliquer les leaders culturels, compte tenu du rôle fondamental qu'ils jouent dans la société en tant que gardiens de la culture. Ils font partie intégrante de la riposte au sida. »
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De hauts responsables et des membres du Congrès des États-Unis réaffirment leur engagement avec leurs partenaires pour mettre fin au sida chez les enfants, les adolescents et les jeunes femmes
16 septembre 2016
16 septembre 2016 16 septembre 2016L'ONUSIDA et la Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation ont organisé une réunion d'information de haut niveau à destination des membres du Congrès américain dans les locaux du Sénat des États-Unis, dans le but de renforcer le mouvement autour d'un cadre ambitieux d'accélération de la riposte : Start Free, Stay Free, AIDS Free. Cette initiative, lancée par l'ONUSIDA, le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) et leurs partenaires en juin 2016, comprend un ensemble d'objectifs assortis de délais à atteindre pour mettre un terme aux nouvelles infections à VIH chez les enfants, prévenir les nouvelles infections à VIH chez les adolescents et les jeunes femmes et assurer l'accès au traitement antirétroviral.
L'initiative Start Free, Stay Free, AIDS Free s'inspire des progrès réalisés dans le cadre du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (le Plan mondial). Le Plan mondial a apporté une contribution majeure dans la baisse de 60 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis 2009 dans les 21 pays d’Afrique subsaharienne qui sont le plus touchés par l’épidémie. Les différents intervenants ont insisté sur la nécessité de maintenir cet élan, en mettant en garde contre une autosatisfaction qui pourrait mettre à mal les acquis importants qui ont été obtenus.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a attiré l'attention sur la nécessité d'accroître l'accès au traitement pour les enfants. Il a expliqué que malgré l'intensification du traitement pour les enfants, multiplié par deux au cours des cinq dernières années, ce qui s'est traduit par une baisse de 44 % des décès liés au sida chez les enfants, un enfant vivant avec le VIH sur deux n'y a toujours pas accès. Sans accès immédiat au traitement, environ la moitié des enfants infectés à leur naissance meurent avant leur deuxième anniversaire.
Les sénateurs Edward Markey et Benjamin Cardin, coorganisateurs honoraires de la réunion, et le parlementaire James Himes ont évoqué l'engagement du peuple américain à travers le PEPFAR, ainsi que les importants résultats obtenus grâce aux partenariats solides avec les pays les plus touchés par l'épidémie. Monica Geingos, Première dame de Namibie, a fait part de son appréciation quant au soutien du PEPFAR et de l'ONUSIDA dans son pays et insisté sur la nécessité de poursuivre l'engagement pour relever les défis liés à la prévention du VIH, aux inégalités et aux normes sexuelles négatives. La Namibie fait figure de leader dans la riposte au VIH et elle est l'un des six pays (avec le Botswana, le Mozambique, l'Afrique du Sud, le Swaziland et l'Ouganda) à avoir atteint l’objectif d’assurer à au moins 90 % des femmes enceintes vivant avec le VIH un accès aux médicaments antirétroviraux qui leur sauvent la vie.
Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale, a présenté des données illustrant les récents progrès spectaculaires accomplis dans l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants, et décrit la dynamique de l'évolution de l'épidémie, qui exige de nouvelles approches afin que la prochaine phase de la riposte parvienne à répondre aux besoins de la plus nombreuse génération de jeunes gens que le monde ait jamais connue.
Anthony Fauci, Directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses, a présenté un aperçu des données scientifiques à l'origine de chaque volet de l'initiative Start Free, Stay Free, AIDS Free, démontrant ainsi que le monde possède les outils requis pour atteindre les objectifs fixés. D'autres innovations en matière de traitement et de prévention portent en elles la promesse d'une accélération de la riposte en rendant les produits de base et les services plus faciles d'accès et d'utilisation, et globalement plus efficaces.
S'exprimant en sa qualité de membre du conseil d'administration de la Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation, l'ancien sénateur Christopher Dodd a proposé une réflexion sur l'engagement politique bipartisan qui sous-tend le PEPFAR et le courage dont ont fait preuve plusieurs élus à une époque où le sida était considéré comme une question difficile et sujette à controverse. Il a souligné que cet engagement devait être constamment renforcé jusqu'à ce que la vision d'une génération sans sida se concrétise.
Quotes
« Avec Start Free, Stay Free, AIDS Free, nous avons le pouvoir de veiller à ce que personne ne naisse avec cette maladie à l'avenir. Un avenir où ceux qui sont séropositifs au VIH auront une charge virale indétectable. Un avenir où personne ne mourra de maladies liées au sida. Un avenir où il n'y aura pas de discrimination à l'encontre des personnes atteintes par la maladie. Un avenir où les enfants devront consulter les livres d'histoire pour savoir qu'il existait autrefois une maladie appelée sida. »
« Il n'y a pas si longtemps, le sida était une condamnation à mort, mais nous avons changé les choses. Nous l'avons fait avec l'engagement du Congrès, dans une démarche bipartisane, par l'intermédiaire du Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida, en mobilisant des ressources conséquentes à destination des pays qui pouvaient faire la différence dans l'épidémie. Nous pouvons nous accorder un instant pour célébrer ces avancées ce matin, mais cet après-midi il faudra se remettre au travail car nous n'en avons pas terminé. Trop de gens souffrent encore aujourd'hui. Nous voulons que les enfants échappent au sida et nous savons comment le faire. »
« Nous devons nous assurer de ne pas devenir les victimes de nos propres succès, car ces succès ne sont que partiels. Les seules choses qui peuvent nous détourner de notre objectif sont l'autosatisfaction et la distraction. Start Free, Stay Free, AIDS Free constitue l'un de ces éléments qui va nous permettre de laisser enfin cette maladie derrière nous, dans le passé auquel elle appartient. »
« Les progrès sont fragiles et l'autosatisfaction est aujourd'hui notre pire ennemi. Nous avons ouvert l'accès aux services anti-VIH pour les plus marginalisés et changé les normes sociales pour briser le cycle de la violence et des abus qui rendent les femmes et les adolescentes plus vulnérables au VIH. »
« Pauvreté et inégalité sont des causes et des conséquences reconnues du VIH. Cette corrélation signifie qu'une génération sans sida doit être pour nous une génération libérée de la pauvreté. Une génération sans inégalités entre les sexes. Une génération dans laquelle les filles doivent avoir le même accès à l'éducation. Une génération sans sida demain nécessite notre leadership collectif aujourd'hui. »
« Pour de nombreux pays, le défi consiste à bâtir un système de santé autour du bien-être et de la possibilité d'accès universel aux soins primaires. De nombreux jeunes hommes et femmes de moins de 30 ans ne connaissent pas leur état sérologique vis-à-vis du VIH. Le taux le plus faible de dépistage du VIH concerne les hommes entre 24 et 35 ans. Nous devons trouver comment atteindre ces groupes, les adolescentes et jeunes femmes de 15 à 24 ans et les hommes de 24 à 35 ans qui se sentent en bonne santé et ne croient pas être malades. Il faut trouver comment les mettre en relation avec le dépistage du VIH alors qu'il s'agit souvent de la dernière chose qu'ils ont envie d'entendre. C'est une tâche que nous devons accomplir tous ensemble. »
« Si nous suivons la recherche scientifique, nous serons capables de changer l'épidémie telle que nous la connaissons actuellement avec une baisse spectaculaire dans les projections. Et si nous y arrivons, nous pourrons concrétiser les objectifs de l'initiative Start Free, Stay Free, AIDS Free. »
« Nous avons rendu possible ce que l'on pensait auparavant impossible et aujourd'hui nous célébrons cette grande réussite. Mais notre travail n'est pas terminé. Nous devons continuer de travailler sans relâche et plus intelligemment pour obtenir ce que nous savons être possible : un monde où aucun enfant n'aura le sida. »
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Faire tomber les barrières pour la Journée internationale de la jeunesse : les jeunes ont besoin d'un meilleur accès aux services anti-VIH
12 août 2016
12 août 2016 12 août 2016Certaines politiques et pratiques nationales continuent d'empêcher les jeunes (de 10 à 24 ans) d'accéder aux services anti-VIH et de santé sexuelle et reproductive dont ils ont besoin, ainsi qu'aux droits qui s'y rattachent. À l'occasion de la Journée internationale de la jeunesse, l'ONUSIDA en appelle aux autorités nationales, aux organisations de la société civile, aux jeunes activistes et à tous les acteurs de la riposte au sida pour une réforme de ces politiques nationales, notamment celles sur l'âge de la majorité sexuelle et le consentement conjugal, à cause desquelles les jeunes sont exclus de la riposte au VIH.
En 2015, environ 1 800 nouvelles infections à VIH et 150 décès dus au sida se sont produits chaque jour dans le monde chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans. Près de 4 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans vivent avec le VIH, dont beaucoup ignorent leur séropositivité au VIH. Les adolescents de 10 à 19 ans sont la seule classe d'âge où les décès dus au sida augmentent. Actuellement, seulement 36 % des jeunes hommes et 30 % des jeunes femmes (de 15 à 24 ans) d'Afrique subsaharienne ont une connaissance complète et correcte des moyens de prévention de l'infection à VIH.
Certains pays conservent des lois sur l'âge de la majorité qui dissuadent les adolescents d'accéder aux services de dépistage et de conseil sur le VIH sans l'accord d'un parent ou d'un tuteur. Le consentement conjugal (l'obligation légale pour une femme ou une fille de demander l'autorisation à son mari pour accéder à un service) empêche également l'accès aux services pour les adolescentes et les jeunes femmes. Les adolescentes et les jeunes femmes supportent un poids disproportionné en termes de nouvelles infections à VIH chez les jeunes, à savoir 58 % à l'échelle mondiale et 66 % en Afrique subsaharienne en 2015. Vingt-sept pays imposent le consentement conjugal pour permettre aux femmes d'accéder à un service de santé sexuelle et reproductive. En outre, les jeunes des populations clés sont souvent victimes de violences, de stigmatisation, de discrimination et d'exclusion, et il est nécessaire de leur assurer un environnement légal qui respecte, protège et défende leurs droits humains pour que la riposte au VIH puisse progresser durablement.
Le PNUD a contribué à une étude documentaire systématique des lois et politiques sur l'âge de la majorité dans le cadre du partenariat All In visant à engager, mobiliser et soutenir les adolescents en tant que leaders et agents du changement social. Cette analyse, présentée lors de la Conférence internationale 2016 sur le sida à Durban, en Afrique du Sud, émet les recommandations suivantes : « au minimum, les pays devraient i) prévoir spécifiquement des lois sur la majorité qui soient non contradictoires et reflètent l'évolution des capacités, l'âge et la maturité de l'adolescent ; ii) veiller à ce que l'âge de la majorité s'applique à tous les adolescents, indépendamment du sexe, du genre, de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre ; et iii) envisager, pour un adolescent qui n'a pas atteint l'âge fixé par la loi, un consentement basé sur une évaluation de plusieurs facteurs, par exemple l'évolution des capacités, l'âge et la maturité de l'adolescent en question, le risque d'infection à VIH et l'indépendance par rapport aux soins parentaux ou alternatifs ou l'absence de tels soins. Par exemple, l'âge de la majorité pour le dépistage du VIH ne devrait pas être supérieur à l'âge de la majorité sexuelle, de sorte qu'un adolescent actif sexuellement devrait pouvoir accepter un dépistage du VIH. En outre, lorsqu'un adolescent peut consentir au dépistage du VIH, il devrait également pouvoir consentir de manière autonome à d'autres services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH ».
S'appuyant sur cet effort à travers le partenariat All In, l'ONUSIDA soutient le développement d'un pack de sensibilisation sur l'âge de la majorité, destiné aux jeunes activistes, aux organisations dirigées par la jeunesse et œuvrant pour la jeunesse, ainsi qu'aux réseaux engagés dans la réforme des lois sur le consentement en faveur de l'accès des jeunes aux services. Ce pack de sensibilisation devrait être lancé en phase pilote en Inde et au Zimbabwe dans les mois à venir.
Par ailleurs, l'ONUSIDA, en partenariat avec la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF) et le PACT, soutient des alliances de jeunes travaillant sur le VIH et les droits et la santé sexuels et reproductifs en Algérie, en Bulgarie, en Inde, en Jamaïque, au Kenya, au Mexique, au Nigéria, aux Philippines, en Afrique du Sud, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe via l'initiative d'action sociale menée par la jeunesse ACT!2015. ACT!2015 vise à renforcer les compétences de collecte de données probantes et d'analyse des jeunes afin de faciliter les actions de sensibilisation et de responsabilisation face aux politiques qui restreignent l'accès des jeunes aux services.
Quotes
« Les décès dus au sida augmentent uniquement dans un groupe de population : les jeunes. Nous n'arriverons pas à en finir avec le sida si les politiques et pratiques nationales continuent de restreindre l'accès des jeunes aux services anti-VIH et de santé sexuelle et reproductive. Nous devons nous attaquer aux déterminants du risque et de la vulnérabilité au VIH et faciliter la concrétisation des droits des jeunes afin qu'ils puissent développer tout leur potentiel dans la vie. »
« Les mauvaises lois alimentent la propagation du VIH, bloquent les ripostes efficaces au VIH et violent les droits humains. À travers la plate-forme All In, le PNUD, l'ONUSIDA et d'autres organisations des Nations Unies sont engagés dans le soutien durable aux actions de sensibilisation des jeunes et aident les pays à réformer les lois et les politiques qui empêchent les jeunes d'accéder aux services. La défense des droits des jeunes fait partie intégrante d'une riposte au VIH durable. »
« La vision collective derrière ACT!2015 est le respect des droits sexuels et reproductifs des jeunes partout dans le monde, à travers des partenariats solides et un soutien indéfectible aux alliances de jeunes dans les différents pays. Ce projet est très important car il se fonde sur les expériences des jeunes et les actions de sensibilisation dirigées par la jeunesse comme un outil de changement politique, en ciblant les barrières qui limitent les droits des jeunes et ont un impact sur leur santé sexuelle et reproductive. »
« Si les politiques s'assouplissent, les jeunes adopteront des comportements plus sains car ils n'auront pas peur d'accéder aux services. »
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Le Kenya réaffirme son engagement à lutter contre la stigmatisation et la discrimination
02 août 2016
02 août 2016 02 août 2016Le Kenya a réaffirmé son engagement à mettre fin à la stigmatisation et la discrimination liées au sida avec une nouvelle campagne baptisée « Kick out HIV stigma » (La stigmatisation du VIH sur la touche). Cette campagne, qui vise à impliquer la jeunesse kenyane par l'intermédiaire de la Maisha County Football League, s'appuie sur le pouvoir du football pour inciter les jeunes à refuser la stigmatisation du VIH et les mettre en relation avec un dépistage, un traitement et des soins anti-VIH sans stigmatisation.
En tant que porte-voix de la campagne, le Président du Kenya Uhuru Kenyatta a reçu les trophées de la ligue, qu'il remettra aux équipes gagnantes lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2016.
Le VIH représente une menace de santé importante chez les adolescents et les jeunes au Kenya. Selon les estimations, il y aurait eu en 2015 un total de 35 776 nouvelles infections à VIH et 3 853 décès dus au sida chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans. La stigmatisation liée au VIH est un obstacle considérable pour de nombreux jeunes gens souhaitant accéder aux services de conseil et de dépistage du VIH, ainsi qu'à un traitement anti-VIH vital.
La campagne « Kick out HIV stigma » a pour but de diffuser des messages sur le VIH auprès de 10 millions de jeunes au Kenya, d'assurer un tutorat pour 3 millions d'entre eux via une plate-forme numérique innovante et de proposer des services de conseil et de dépistage (avec mise en relation immédiate avec un traitement anti-VIH pour ceux qui sont diagnostiqués positifs au VIH) à 1 million de jeunes d'ici le 1er décembre 2016.
La campagne est pilotée par un partenariat entre le gouvernement, la Fédération kenyane de football, la société civile, les Nations Unies et Kuza Biashara, une entreprise sociale qui travaille sur les technologies de l'information innovantes.
Quotes
« Je suis particulièrement confiant en notre capacité à inverser la tendance sur le VIH car la Maisha County League nous offre une opportunité unique d'utiliser le pouvoir du sport en faveur du développement. »
« Aucune entité, aucune intervention ne peut à elle seule mettre fin à la stigmatisation du VIH, aux nouvelles infections à VIH et au sida. Nous devons travailler tous ensemble. »
« J'attends avec impatience le jour où tous les jeunes du Kenya pourront vivre dans une société sans stigmatisation. »
« Les jeunes doivent avoir accès à l'information, au dépistage du VIH et à un traitement sans stigmatisation ni discrimination. »
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Pour une meilleure santé en Chine et en Afrique
29 juillet 2016
29 juillet 2016 29 juillet 2016Le 28 juillet à Pékin, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Margaret Chan, Directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé, se sont longuement entretenus avec la Vice-Première ministre chinoise Liu Yandong.
Les discussions ont porté sur les problèmes de santé à l'échelle mondiale et nationale, notamment sur le programme de réforme de la santé de la Chine et les avancées vers l'accès universel aux soins grâce à l'extension de son système d'assurance maladie. Mme Liu a mis en avant l'engagement de la Chine en faveur de l'amélioration de la santé et salué la solidité des partenariats du pays aussi bien avec l'ONUSIDA qu'avec l'Organisation mondiale de la Santé.
M. Sidibé a félicité les autorités chinoises pour avoir considérablement réduit le nombre de décès dus au sida dans le pays et étendu les programmes de prévention du VIH à tout le territoire pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants. Pékin a déclaré qu'aucun enfant n'était né avec le VIH depuis 2014. M. Sidibé a également mentionné les programmes de réduction des risques mis en place avec succès par la Chine, qui continuent de faire baisser le nombre de nouvelles infections à VIH chez les consommateurs de drogues injectables.
La contribution de la Chine à la riposte internationale au sida a également été évoquée, en particulier le soutien du pays à certains des pays d'Afrique les plus touchés. L'importance de bâtir des systèmes de santé solides et d'assurer la production locale de médicaments a été qualifiée de fondamentale pour la future riposte à l'épidémie de VIH en Afrique.
Plus tôt dans la semaine, M. Sidibé a rencontré le Vice-Président du Conseil économique Chine-Afrique, Xu Zhiming, et l'a remercié pour l'appui durable de son organisme en faveur de l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida. Au cours de sa visite de cinq jours, M. Sidibé a également rencontré Li Bin, Ministre chargée de la Commission nationale de la santé et du planning familial, pour évoquer l'intensification des actions de prévention du VIH auprès des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et d'autres populations clés.
Quotes
« Nous devons adopter l'approche la plus large possible de la santé, en l'intégrant dans le développement social et économique. La santé des personnes est liée au développement économique et l'Organisation mondiale de la Santé comme l'ONUSIDA ont des rôles clés à jouer. »
« Quand la Chine fait de la santé, de l'intégration et de l'inclusion une priorité, nous pouvons observer un élan croissant en faveur de nouvelles opportunités de partage des connaissances et de renforcement des capacités avec les partenaires en Afrique. »
« L'Organisation mondiale de la Santé et l'ONUSIDA sont de bons partenaires et vont continuer d'appuyer les efforts de la Chine en faveur de la santé et son intégration dans l'agenda pour le développement durable. »
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Opportunités d'expansion de la production locale de médicaments en Afrique
25 juillet 2016
25 juillet 2016 25 juillet 2016Des dirigeants d'organisations du secteur privé, des investisseurs, des représentants de la société civile et des Nations Unies se sont réunis à Nairobi, au Kenya, à l'occasion du Forum mondial de l'investissement 2016, afin de discuter des opportunités économiques d'expansion de la production locale de médicaments en Afrique et ailleurs. L'événement s'inscrivait dans le cadre des actions de soutien aux Objectifs de développement durable (ODD), en particulier celui d'améliorer l'accès au dépistage et au traitement du VIH, de la tuberculose et d'autres maladies.
Avec l'appui du Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), l'ONUSIDA et la CNUCED ont organisé une table ronde lors de laquelle les participants ont mis en avant les problèmes rencontrés par les laboratoires pharmaceutiques locaux en Afrique, notamment sur les moyens de se conformer aux normes de qualité, de sécurité et d'efficacité des médicaments et aux bonnes pratiques de fabrication. Les besoins en investissements étrangers et la nécessité d'un soutien des gouvernements ont été évoqués comme étant essentiels à la promotion d'une production locale de médicaments de qualité et au transfert des technologies et des savoir-faire.
Lors de cette table ronde, Fatima Haram Acyl, Commissaire de l'Union africaine chargée du commerce et de l'industrie, Cleopa Mailu, Secrétaire de cabinet auprès du Ministre de la Santé au Kenya, Rob Davies, Ministre sud-africain du Commerce et de l'Industrie, Mukhisa Kituyi, Secrétaire général de la CNUCED, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, ont signé la Déclaration de Nairobi sur l'investissement dans l'accès aux médicaments, qui souligne l'importance des politiques nationales africaines sur la santé, l'investissement, le commerce, les technologies et la propriété intellectuelle, ainsi que l'intégration des marchés.
Dans un discours prononcé lors de la réunion, M. Sidibé a insisté sur l'importance de l'accès aux médicaments et la nécessité de solutions nationales sur le continent africain. M. Kituyi a indiqué que l'investissement dans le domaine pharmaceutique était particulièrement sensible en raison de son impact sur la santé publique et il a mis en avant la nécessité d'un effort concerté et d'une volonté politique. Selon M. Mailu, de nombreux marchés pharmaceutiques nationaux en Afrique sont relativement restreints lorsqu'ils sont pris individuellement et, sans un appui international et face à la concurrence de produits génériques moins chers, la production locale va continuer de lutter pour exister. Mme Acyl a insisté sur la nécessité d'accélérer la mise en œuvre du Plan de fabrication de produits pharmaceutiques pour l'Afrique, adopté par les chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine.
James Zhan, Directeur de la CNUCED chargé de l'investissement et des entreprises, a évoqué l'importance de la cohérence des politiques, du renforcement des capacités de production locales par l'investissement et du développement d'une coopération multilatérale pour consolider le secteur pharmaceutique. M. Zhan a souligné que la facilitation de l'investissement ne pouvait pas être encouragée indépendamment des objectifs de développement généraux d'un pays.
L'événement a réuni des personnalités éminentes des secteurs de la santé, du développement, de l'investissement et des laboratoires pharmaceutiques, dans le but d'examiner les questions pratiques autour de l'accès au financement, des problèmes rencontrés par les producteurs locaux, des besoins et des attentes des investisseurs, ainsi que des exemples d'actions réussies. Étaient également présents des producteurs pharmaceutiques du Bangladesh, d'Allemagne, d'Inde, de Thaïlande et d'Afrique de l'Ouest, ainsi que des représentants de commerce et d'investissement venus de Belgique, de Chine, d'Allemagne, du Kenya, de Suisse et d'Ouganda.
Quotes
« Pour atteindre les Objectifs de développement durable, notamment pour en finir avec l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici à 2030, les pays africains doivent s'assurer un accès durable à des médicaments abordables de qualité certifiée et aux autres produits de santé de base. Il s'agit d'une priorité pour la santé et le développement. »
« La production locale est essentielle pour améliorer l'accès à des produits médicaux abordables, et donc pour assurer une interaction forte entre production locale et amélioration de l'accès, il est nécessaire d'apporter de la cohérence entre santé, développement industriel et politiques commerciales dans le secteur pharmaceutique. »
« Le dialogue entre les ministres du Commerce et les ministres de la Santé est capital pour faire avancer l'agenda sur la production locale. L'Afrique du Sud représente le plus grand marché pour les produits pharmaceutiques sur le continent, avec une valeur totale de 4 milliards de dollars, mais elle est aussi confrontée aux plus gros problèmes et possède le plus important programme de fourniture de médicaments antirétroviraux. »
« Nous devons produire nos propres médicaments génériques pour nos populations. Alors que des progrès considérables sont accomplis individuellement dans les secteurs de la santé, du commerce, de l'investissement et de la propriété intellectuelle, il est essentiel d'avoir un degré de cohérence élevé entre ces secteurs pour que le continent bénéficie au maximum d'un secteur pharmaceutique viable. »
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Les stars du football font campagne pour la prévention du VIH en Chine
26 juillet 2016
26 juillet 2016 26 juillet 2016Deux grandes stars du football ont uni leurs forces pour encourager les jeunes Chinois à s'informer et à se protéger du VIH. Gervinho, Ambassadeur spécial de l'ONUSIDA pour la jeunesse et la collaboration Chine-Afrique, et Shao Jiayi, Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA pour la Chine, ont participé à un événement organisé par les médias chinois intitulé Le sport pour le changement et animé par un autre Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA, le présentateur de télévision James Chau. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, était également présent pour cet événement à Pékin.
À cette occasion, le 26 juillet, Gervinho a été intronisé dans sa nouvelle fonction. La star du football, dont le vrai nom est Kouassi Gervais Yao, s'est installé en Chine en janvier 2016 pour jouer au sein de l'équipe de la Super Ligue chinoise Hebei China Fortune. Originaire de Côte d'Ivoire, Gervinho est déjà actif dans la sensibilisation au VIH et la prévention auprès des jeunes gens en Afrique ; il va poursuivre ce travail en Chine.
Shao Jiayi se sert activement de sa popularité en Chine pour s'exprimer sur les questions concernant le VIH, mettre en lumière les problèmes rencontrés par les personnes vivant avec le VIH dans leur vie quotidienne et encourager les jeunes à jouer un rôle de leadership dans la riposte au sida.
M. Sidibé, présent en Chine pour cinq jours, a remercié les deux footballeurs et M. Chau pour leurs efforts soutenus afin de réduire l'impact de l'épidémie de sida en Chine et dans le monde entier. Il a également insisté sur le fait qu'il fallait mettre un terme aux nouvelles infections à VIH et souligné le rôle que pourraient jouer Gervinho et Shao Jiayi dans la sensibilisation au VIH chez les jeunes.
Fin 2015, on dénombrait 3,9 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans vivant avec le VIH et 670 000 nouvelles infections à VIH dans cette tranche d'âge.
Quotes
« En tant que grand fan de football, je sais dans quelle mesure Gervinho et Shao Jiayi peuvent propager le message de prévention partout où ils se rendent en Chine, en Afrique et ailleurs dans le monde. Lorsque les champions s'expriment sur la prévention du VIH, les jeunes les écoutent et le message passe bien. »
« Je suis fier de continuer à soutenir Michel Sidibé et le travail de l'ONUSIDA dans sa mission pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030. Le football est une plate-forme puissante qui unit et attire les gens de toutes origines sociales. Je veux utiliser le jeu pour aider à diffuser des messages de prévention ; je veux donner aux gens les moyens de faire des choix éclairés pour eux-mêmes et ceux qu'ils aiment. »
« C'est génial de faire partie de l'équipe de l'ONUSIDA. Je travaille pour veiller à ce que les jeunes de Chine vivent une vie en bonne santé en sachant comment se protéger du VIH. »
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La Conférence internationale 2016 sur le sida s'achève sur un appel au refus de l'autosatisfaction dans la riposte au sida
25 juillet 2016
25 juillet 2016 25 juillet 2016Si les avancées scientifiques sur le traitement du VIH doivent se poursuivre avec vigueur, il est désormais urgent de mettre en œuvre à grande échelle des programmes de prévention du VIH de qualité pour les personnes laissées de côté par la riposte au sida. Tel a été l'un des principaux messages de la 21e Conférence internationale sur le sida qui s'est achevée à Durban, en Afrique du Sud, le 22 juillet 2016.
Tout au long de la conférence, le sentiment prédominant a été que d'importants progrès avaient été accomplis depuis la conférence sur le sida de 2000, organisée pour la première fois sur le sol africain à Durban 15 ans auparavant. « De Durban à Durban et au-delà » : tel était le fil rouge du programme de la conférence, comme un appel à refuser l'autosatisfaction et à veiller à ce que des mesures soient prises pour mettre en œuvre les objectifs de la stratégie Accélérer, afin de faire de la fin du sida comme menace de santé publique d'ici à 2030 une réalité.
Nkosi Johnson, le jeune garçon de 11 ans qui s'était exprimé avec force lors de la cérémonie d'ouverture de la Conférence sur le sida en 2000 en faveur de la dignité et de l'acceptation de toutes les personnes vivant avec le VIH, était présent dans l'esprit de tous les délégués, qui se sont souvenus de son courage discret face à la stigmatisation et à la discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH, qui persistent encore aujourd'hui.
L'un des principaux thèmes de la conférence a été l'action urgente requise pour faire baisser les nouvelles infections à VIH et les décès dus au sida chez les adolescents, en particulier les adolescentes et les jeunes femmes en Afrique, qui restent affectées de manière disproportionnée par le VIH. Les jeunes ont été encouragés à jouer un rôle de leader pour s'assurer de ne plus être laissés pour compte dans les politiques et les programmes. Les populations clés, en particulier les professionnel(le)s du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les consommateurs de drogues injectables, ont également occupé une place prioritaire dans l'ordre du jour des réunions scientifiques et communautaires de la conférence, en combinaison avec l'activisme de la société civile en marge de la conférence pour une reconnaissance de leurs droits.
La cérémonie de clôture a vu l'intervention de militants de la riposte mondiale au VIH, ainsi que des présidents sortant et nouvellement élu de la Société internationale du sida (IAS), Chris Beyer et Linda-Gail Bekker. Mme Bekker, éminente scientifique sud-africaine spécialiste du VIH, est la première femme africaine à diriger l'IAS.
À l'issue de la cérémonie de clôture, la conférence a été remise aux responsables représentant le comité d'organisation de la 22e Conférence internationale sur le sida qui se tiendra à Amsterdam, aux Pays-Bas, en 2018.
Quotes
« Nous devons refuser l'autosatisfaction aujourd'hui. Il n'y a pas de place pour elle. La Conférence 2016 sur le sida nous aidera, en tant qu'individus et responsables politiques, à accélérer la fin de l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici à 2030. »
« Au nom de toute l'humanité, je demande à chacun de nous de se réengager à militer et à agir pour faire la plus grande différence possible dans notre travail quotidien. »
« Je nous encourage tous à lutter pour les droits des personnes reléguées en marge de la société pour veiller à ce que toutes les personnes vivant avec le VIH puissent vivre une vie en bonne santé, digne et épanouie. »
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La mise en œuvre de la Déclaration politique 2016 sur la fin du sida évoquée lors de la Conférence internationale sur le sida
22 juillet 2016
22 juillet 2016 22 juillet 2016En juin 2016, lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, les États membres des Nations Unies se sont engagés à mettre en œuvre un agenda ambitieux pour en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030. Cette nouvelle Déclaration politique progressiste et réaliste inclut un ensemble d’objectifs spécifiques assortis d’échéances qui doivent être atteints d’ici à 2020 afin de se mettre sur la voie d’accélération pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.
À l'occasion de la 21e Conférence internationale sur le sida à Durban, en Afrique du Sud, les participants à une session intitulée « De l'engagement à l'action : les implications de la Réunion de haut niveau des Nations Unies 2016 sur la fin du sida » ont discuté des implications de la déclaration politique, en insistant sur la mise en œuvre et la responsabilisation. Ils ont souligné la nécessité d'accélérer la riposte au sida en cassant les silos et en faisant participer tous les secteurs et toutes les coalitions à une approche pangouvernementale afin d'atteindre les buts et les objectifs de la déclaration politique et des Objectifs de développement durable. Les participants ont réitéré l'appel en faveur d'une riposte au sida entièrement financée qui n'a cessé d'être lancé tout au long de la conférence, notamment le financement complet du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Parmi les participants figuraient la Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA Jan Beagle, le Ministre sud-africain de la Santé Aaron Motsoaledi et Javier Hourcade Bellocq de l'Alliance internationale contre le VIH/sida. Ils ont réfléchi à l'importance d'une traduction des objectifs mondiaux de la déclaration politique en objectifs fondés sur les spécificités régionales, selon une approche conforme à la population et à la localisation géographique. La session était coprésidée par Mwaba P. Kasese-Bota, Représentante permanente de la Zambie auprès des Nations Unies, et Olive Shisana, Coprésidente de la 21e Conférence internationale sur le sida et ancienne Présidente directrice générale du Conseil de recherche en sciences humaines d'Afrique du Sud.
Quotes
« Si nous ne réussissons pas avec le VIH, nous n'atteindrons pas les Objectifs de développement durable. »
« Nous nous trouvons à un tournant de la riposte au sida. Nous avons le mandat, nous avons la stratégie, nous avons les outils et l'engagement sur les objectifs. Nous devons maintenant les traduire ensemble en actions. »
"Political processes will not give us all what we need, but we must continue to be involved."
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31 octobre 2024




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Les leçons à tirer de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida
21 juillet 2016
21 juillet 2016 21 juillet 2016Une table ronde comptant sept intervenants a évoqué la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida qui s'est tenue à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin. Sur le thème « Approches ascendantes et descendantes : le travail politique de l'échelon national à l'échelon mondial et inversement », le débat a eu lieu le 20 juillet dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida organisée à Durban, en Afrique du Sud.
Javier Belloqc, en qualité de Coprésident de la task-force des parties prenantes sur le sida lors de la réunion de haut niveau, a fait remarquer que l'audience de la société civile et l'avant-projet de Déclaration politique sur la fin du sida faisaient partie de la période de « lune de miel » du processus. Les représentants communautaires ont effectivement évoqué une série de priorités lors de l'audience de la société civile et veillé à ce que l'avant-projet inclue des messages forts sur les droits de l'homme, les populations clés et d'autres aspects. Cependant, une partie des ces messages s'est perdue et, selon M. Javier Belloqc, le processus d'élaboration de la déclaration politique a été de moins en moins transparent.
Lambert Grijns, Ambassadeur des Pays-Bas, a mis en avant un grand nombre de points positifs de la déclaration politique, notamment en ce qui concerne les droits de l'homme, l'éradication de la stigmatisation, la réduction des risques et les violences sexistes, ainsi que l'emploi pour la première fois du terme « transgenre » dans une déclaration des Nations Unies. Il a toutefois identifié plusieurs insuffisances, en particulier sur les populations clés et une éducation complète à la sexualité.
Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, s'est dit satisfait des objectifs très ambitieux de la déclaration politique en matière de prévention et de traitement, notamment l'accès au traitement pour les enfants, et concernant les nouvelles techniques comme la prophylaxie préexposition, mais déçu par l'absence d'une évocation explicite des populations clés dans la déclaration politique.
Louise van Deth de Stop AIDS Now! s'est demandé comment la société civile pouvait influencer les diplomates des Nations Unies à New York. Nadia Isler, Conseillère de la Mission permanente de la Suisse auprès des Nations Unies, a expliqué qu'il n'y avait pas de recette miracle pour influencer les décideurs, notamment parce que le monde est en constante évolution.
Alessandra Nilo de Gestos a rappelé que la Réunion de haut niveau sur la fin du sida avait eu lieu parce que la société civile l'avait demandé et que la reconnaissance des personnes transgenres était une avancée historique. Elle a ajouté que la prochaine étape serait de traduire la déclaration politique en progrès concrets dans les pays et de travailler au niveau national.
Quotes
« L'épidémie d'aujourd'hui n'est pas représentée si les populations clés ne sont pas incluses de façon plus explicite dans la Déclaration politique sur la fin du sida, avec des objectifs de services clairs pour elles. »