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Un quart pour la prévention du VIH : une priorité à assurer dans l'agenda mondial

18 juillet 2016

La nouvelle campagne « Un quart pour la prévention du VIH », qui appelle à la hausse des investissements dans des programmes de prévention efficaces jusqu'à au moins 25 % des ressources mondiales consacrées au VIH, est en train de prendre de la vitesse.

Afin de profiter de cet élan, l'ONUSIDA et la Banque mondiale ont organisé ensemble un événement dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tient actuellement à Durban, en Afrique du Sud, sous la forme d'une table ronde de haut niveau à laquelle ont participé Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale, les Ministres de la Santé d'Afrique du Sud, du Swaziland et du Zimbabwe, des responsables de programmes nationaux de lutte contre le sida , ainsi que des représentants du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et de la société civile. Organisée le 17 juillet, la table ronde était animée par David Wilson, Directeur du Programme VIH/sida de la Banque mondiale.

Sur le thème des défis et des opportunités de l'élargissement des programmes de prévention du VIH, les participants ont échangé leurs idées et leurs expériences, tout en examinant les moyens d'assurer à la fois la disponibilité d'investissements suffisants et l'inclusion des populations clés, des femmes et des jeunes.

La table ronde a également mis en avant la nécessité d'aborder aussi les facteurs comportementaux et structurels, en plus des aspects biomédicaux.

Les participants ont fait valoir que seul un doublement des efforts de prévention permettrait de lutter contre la tendance inquiétante des nouvelles infections à VIH chez les adultes qui ne baissent plus depuis au moins cinq ans ; une tendance soulignée dans le nouveau rapport de l'ONUSIDA sur les lacunes en matière de prévention. Bien que d'importants progrès aient été enregistrés dans le traitement et la baisse de la mortalité, les participants ont admis que le traitement à lui seul ne pouvait permettre d'en finir avec l'épidémie de sida.

Pour aider à élaborer une marche à suivre concrète, les participants ont proposé une série de nouvelles mesures en faveur de l'élargissement des plans et des programmes de prévention pour faire en sorte qu'un quart pour la prévention du VIH devienne une réalité. 

Quotes

« L'objectif 90–-90–-90 devrait être associé à une prévention complète et nous avons des piliers de prévention clés qui couvrent la prévention combinée pour les jeunes femmes et les adolescentes, des programmes pour les populations clés, l'accès universel aux préservatifs, la circoncision masculine médicalisée volontaire et la prophylaxie préexposition. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Il est évident que notre réussite s'est appuyée jusqu'à présent sur des interventions biomédicales. Le plus gros défi que le monde doit relever aujourd'hui, ce sont les interventions en matière de prévention sociale et comportementale. Voilà notre nouvelle cible. »

Aaron Motsoaledi Ministre sud-africain de la Santé

« Le vrai problème qui nous attend est d'ordre démographique et épidémiologique. Avec de meilleures données, nous pourrons cibler les bonnes populations aux bons endroits. Il nous faut le même engagement et la même rigueur dans les données sur la prévention qu'avec celles qui concernent le traitement. »

Deborah Birx Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale

« Nous devons être capables d'atteindre les populations à risque et leur donner les moyens de demander l'accès aux services de prévention. »

Wanjiru Muloma Directrice de LVCT Health, Kenya

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Ouverture de la 21e Conférence internationale sur le sida à Durban

19 juillet 2016

La 21e Conférence internationale sur le sida s'est ouverte le 18 juillet à Durban, en Afrique du Sud. Sur le thème « Access equity rights now » (Égalité d'accès maintenant), la conférence fait écho à l'appel de l'ONUSIDA de ne laisser personne de côté et de fournir des services anti-VIH complets à tous ceux qui en ont besoin.

AIDS 2016 réunit près de 18 000 délégués venus de 183 pays afin de travailler au renforcement non seulement des programmes de traitement, de prévention, de soins et d'appui anti-VIH, mais aussi de l'engagement envers la recherche sur le VIH éclairée par des données probantes, le refus de la marginalisation des populations vulnérables, la lutte contre les lois discriminatoires et la défense d'une riposte au VIH centrée sur les communautés et basée sur les droits.

Le coup d'envoi de la conférence a été donné officiellement lundi soir par le Vice-Président sud-africain, Cyril Ramaphosa, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé, l'actrice Charlize Theron, Messagère de la paix des Nations Unies, l'Archevêque Desmond Tutu, les Co-présidents d'AIDS 2016 Olive Shisana et Chris Beyrer, et Nkhensani Mavasa, de la Campagne d'action pour l'accès au traitement en Afrique du Sud.

Lors de la cérémonie d'ouverture, M. Ramaphosa a remis à M. Sidibé un prix en reconnaissance de sa contribution aux progrès de l'Afrique du Sud dans la riposte au sida.

AIDS 2016 a vocation à mettre l'accent sur la nécessité de bâtir des partenariats, promouvoir la mobilisation des communautés pour mettre les dirigeants face à leurs responsabilités et veiller à ce que le VIH soit au cœur de l'Agenda 2030 pour le développement durable. En outre, comme toujours, la conférence donnera la parole aux experts pour la présentation des nouveaux résultats de recherche, des évolutions scientifiques et des meilleures pratiques dans la mise en œuvre des programmes.

Les journées à venir offriront une multitude d'occasions d'échanger des connaissances, des idées et des bonnes pratiques grâce aux discussions plénières, aux présentations théoriques, aux symposiums, aux ateliers de renforcement des compétences, à la participation à l'espace communautaire du Village global et à de nombreux événements indépendants.

La conférence AIDS 2016 se tient du 18 au 22 juillet.

Quotes

« En 2000, les gens étaient venus ici pour demander le respect, des droits et la dignité. Ils étaient venus demander l'accès aux services anti-VIH. Il est opportun, en cette Journée internationale Nelson Mandela, de revenir à Durban pour défier à nouveau le monde. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Le VIH ne se transmet pas uniquement par les rapports sexuels. Il se transmet par le sexisme, le racisme, la pauvreté et l'homophobie. Si nous voulons en finir avec le sida, nous devons d'abord guérir la maladie dans nos cœurs et dans nos têtes. »

Charlize Theron Messagère de la paix des Nations Unies

« Dès lors que de nouvelles infections à VIH continuent de se produire et que tout le monde n'a pas accès aux services anti-VIH, il est trop tôt pour crier victoire. Il s'agit d'un combat et nous sommes tous impliqués. Utilisons AIDS 2016 pour mettre en commun nos mouvements. »

Chris Beyrer Président de la Société internationale du sida et Président d'AIDS 2016

« Nous [la société civile] ne sommes pas les ennemis ici ; les ennemis, ce sont l'autosatisfaction et la corruption. Nous ne pourrons pas atteindre l'objectif 90-90-90 si nous fermons les yeux sur les dirigeants corrompus dans le monde. »

Nkhensani Mavasa Campagne d'action pour l'accès au traitement

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Faire naître une génération sans sida avec et pour les adolescents

18 juillet 2016

L'innovation a joué un rôle clé dans les progrès de la riposte au sida, et des investissements soutenus dans des solutions innovantes seront essentiels pour mettre fin au sida chez les adolescents d'ici à 2030. Un événement organisé par le Ministère de la Santé sud-africain et le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida, qui se tient à Durban en Afrique du Sud du 18 au 22 juillet, a réuni des représentants des médias, des donateurs, des gouvernements et de la jeunesse.

Organisé le 18 juillet et intitulé « Faire naître une génération sans sida avec et pour les adolescents : prédire l'avenir en le créant », cet événement a permis de constater qu'il existait un énorme potentiel de changement de modèle et d'amélioration des résultats pour les adolescents. Le développement de nouveaux tests de diagnostic rapides et traitements antirétroviraux a déjà modifié le paysage.

La jeune vidéo-blogueuse Siyanda Mohutsiwa et le DJ Zakes Bantwini ont ouvert la session, animée par la journaliste primée Iman Rappetti, et partagé leurs expériences de travail avec la jeunesse touchée par le VIH dans toute l'Afrique. Tout en interpelant le public et en dialoguant avec des jeunes du monde entier par l'intermédiaire des réseaux sociaux, les participants ont examiné cinq domaines d'innovation dont ils pensent qu'ils vont contribuer à la promesse d'une génération sans sida : services de paiement mobiles et monnaies numériques ; systèmes d'identification unique ; transport et livraison ; objets et accessoires connectés ; technologies d'apprentissage.

En conclusion, tous ont admis que l'innovation était fondamentale, tout comme l'exploitation des avancées technologiques, la préparation à des modes de pensée et d'action différents, l'investissement dans des initiatives audacieuses et l'incitation aux partenariats avec de nouveaux secteurs, en particulier la jeunesse.

Quotes

« Les adolescents étaient absents des Objectifs du Millénaire pour le développement, et c'est pourquoi nous n'avons pas su les prendre en considération. »

Aaron Motsoaledi Ministre sud-africain de la Santé

« Nous parlons de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant, mais pas du fait de rester séronégatif au VIH. Nous cherchons des solutions pour créer un vaccin, mais nous ne protégeons pas les filles contre la violence. Nous avons identifié les questions, nous avons trouvé les problèmes, maintenant nous devons trouver les solutions. »

Deborah Birx Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale

« La technologie offre aux jeunes une plate-forme pour partager leurs expériences et leurs sentiments. Les plates-formes numériques sont un moyen qui permet aux jeunes de s'engager sans être jugés et de rester anonymes. »

David Mutaha jeune Ambassadeur du Fonds des Nations Unies pour l'Enfance

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Les jeunes prennent la tête de la riposte au VIH

17 juillet 2016

Pour s'assurer que les jeunes disposent des informations et des outils nécessaires pour participer à la 21e Conférence internationale sur le sida, la Durban Youth Force, une coalition de jeunes activistes, s'est réunie pour une préconférence de la jeunesse les 16 et 17 juillet à l'Université technologique de Durban.

Cet événement avait pour but de fournir aux jeunes une plateforme afin d'acquérir des compétences et de voir leurs avis pris en compte dans les documents finaux de la conférence, de renforcer le dialogue entre les jeunes sur la responsabilisation menée par les jeunes dans le cadre des Objectifs de développement durable, de faire le bilan de l'engagement de la jeunesse dans la riposte au sida et d'élaborer une stratégie pour un leadership de transition au sein du mouvement de la jeunesse.

Au cours de ces deux jours de rencontre, une session a été organisée pour la préparation de la quatrième phase de l'initiative ACT!2015, qui se poursuivra jusqu'en décembre 2017. ACT!2015 est une initiative d'action sociale menée par les jeunes, destinée à inspirer une nouvelle vague d'activisme dans la riposte au sida avec l'aide des réseaux sociaux et des technologies connectées pour faire progresser la santé et les droits sexuels et reproductifs.

Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'est adressé aux participants en parlant du rôle critique que les jeunes peuvent jouer dans la responsabilisation des gouvernements par rapport à leurs engagements envers la riposte au sida et à la progression de la santé et des droits sexuels et reproductifs.

La Princesse Tessy de Luxembourg et la Princesse Sikhanyiso du Swaziland sont intervenues lors de la session de clôture.

Quotes

« Les jeunes doivent être en première ligne pour mobiliser leurs communautés, mettre leurs gouvernements face à leurs responsabilités et trouver de nouveaux moyens de contrôler l'efficacité de la riposte au VIH afin de faire en sorte que nos programmes et nos investissements portent leurs fruits pour ceux qui en ont le plus besoin. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l’ONUSIDA

« Ma passion, mon intérêt et mon engagement envers les droits des femmes, l'émancipation des femmes et la santé des femmes, envers la santé sexuelle et reproductive et le droit de choisir, sont en moi depuis toujours. »

Princesse Tessy de Luxembourg

« Nous devons mettre un terme aux inégalités dans le monde. Nous ne devons laisser personne de côté. »

Princesse Sikhanyiso du Swaziland

« Il s'agit de la première conférence internationale sur le sida après l'adoption des Objectifs de développement durable, ce qui fait de la forte participation des jeunes un élément critique pour faire avancer la riposte au sida et assurer l'accès aux services, les droits pour tous et la responsabilisation menée par les jeunes. »

Rewan Youssif Président du Groupe de travail de la préconférence des jeunes

« Nous, les jeunes, nous ne demandons pas seulement aujourd'hui à être impliqués intelligemment, mais aussi à œuvrer pour faire en sorte que nos dirigeants et nos gouvernements soient mis face à leurs responsabilités par rapport aux engagements qu'ils ont pris pour la mise en application de l'Agenda 2030 pour le développement durable. »

Abhinav Singh Directeur de la Fondation Dove

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Le leadership politique est capital pour en finir avec l'épidémie de sida

19 juillet 2016

L'engagement politique est un élément essentiel de la riposte au sida sur le continent africain. La plupart des acquis obtenus dans la prévention et le traitement du VIH sont le résultat d'un partenariat solide entre les responsables gouvernementaux, la société civile, le secteur privé et les communautés. Le rôle du leadership politique a été le thème d'un débat de haut niveau entre les Champions for an AIDS-Free Generation in Africa et le gouvernement sud-africain le 19 juillet, lors de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tient à Durban, en Afrique du Sud.

Les Champions ont mis en avant quelques questions clés qui requièrent l'attention des dirigeants politiques actuels, notamment la pauvreté, le chômage et l'inégalité entre les sexes.

Les droits de l'Homme demeurent un problème qui doit être abordé, en particulier au sein des populations clés, tout comme la stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH. Les adolescentes et les jeunes femmes continuent d'être touchées de manière disproportionnée par le VIH dans de nombreux pays d'Afrique, et la nécessité de maintenir les filles scolarisées et de leur fournir des opportunités économiques a été soulignée par les Champions. 

Quotes

« Tout est une question de volonté politique. Celui qui est au volant est responsable — et je parle de nous, à la tête des gouvernements. Nous devons prendre nos responsabilités et accepter que nous avons des obligations à tenir. »

Joyce Banda , ancienne Présidente du Malawi et membre des Champions for an AIDS-Free Generation in Africa

« Sans un leadership soutenu, il est impossible de changer le visage de l'épidémie de sida. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Si le leadership politique est important, il ne suffit pas à lui seul. Il faut impliquer des leaders de tout un éventail de secteurs de la société, notamment la société civile, le marché du travail, le secteur privé et les communautés. »

Naledi Pandor Ministre sud-africaine des Sciences et technologies

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Des responsables gouvernementaux et des activistes internationaux lancent la Coalition pour l'égalité des droits pour les personnes LGBTI

14 juillet 2016

Des responsables gouvernementaux de plus de 40 pays et des activistes de la société civile représentant les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe (LGBTI) ont créé une coalition internationale pour l'égalité des droits afin de défendre et de protéger les droits de la communauté LGBTI.

Cette décision a été adoptée à l'occasion de la 4e Conférence internationale sur les droits des personnes LGBTI, organisée à Montevideo, en Uruguay, sur le thème « Non-violence, non-discrimination et inclusion sociale ». Les participants à la conférence ont examiné les moyens de veiller à ce que les droits des personnes LGBTI soient pris en compte dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable, notamment en bâtissant des partenariats solides entre les gouvernements, les organisations multilatérales et la société civile.

Parmi les domaines spécifiques évoqués figuraient la diplomatie internationale et régionale, l'espace de plus en plus restreint accordé à la société civile, la coordination des financements par les donateurs et l'inclusion des questions relatives aux personnes LGBTI dans l'Agenda 2030 pour le développement durable.

Lors de cette conférence, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Luiz Loures a encouragé les dirigeants internationaux à mettre les droits des personnes LGBTI non seulement au cœur de la riposte au sida, mais aussi au premier plan de l'Agenda 2030 pour le développement durable.

La nouvelle Coalition pour l'égalité des droits a été lancée le 13 juillet par les ministres des Affaires étrangères de l'Uruguay et des Pays-Bas et s'engage à servir de plate-forme pour assurer la coordination et la continuité des actions de défense de l'égalité des droits pour tous.

Quotes

« Garantir les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe nécessite du courage et de la diligence. Nous avons déjà franchi d'importantes étapes, mais la distance qui reste à parcourir est encore longue. Il ne s'agit pas seulement du VIH, mais de l'égalité d'accès à tous les services de santé et de développement. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Nous devons être prêts à utiliser tous les outils dont nous disposons pour changer les politiques et les attitudes des gouvernements qui cautionnent, voire alimentent la discrimination et la violence à l'encontre des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe. »

Samantha Power Ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies

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Près de 5 millions de travailleurs touchés par l'initiative VCT@WORK de l'OIT et 3 millions de dépistage du VIH effectués

14 juillet 2016

L'Organisation internationale du Travail (OIT) a annoncé que la phase initiale de son initiative VCT@WORK avait permis de toucher 5 millions de travailleurs avec des actions d'information directes sur les bénéfices du dépistage du VIH. Dans le cadre de ce programme, qui s'est déroulé entre juillet 2013 et décembre 2015, près de 3 millions de travailleurs ont été dépistés, et plus de 85 000 personnes diagnostiquées séropositives au VIH ont été orientées vers des services de traitement. L'OIT, l'ONUSIDA et leurs partenaires présenteront les résultats de l'initiative lors de la 21e Conférence internationale sur le sida qui aura lieu du 18 au 22 juillet à Durban, en Afrique du Sud.

Quotes

« Pour la première fois, nous avons des résultats qui démontrent clairement l'impact d'une riposte au VIH sur le lieu de travail. Lorsque les travailleurs ont connaissance assez tôt de leur séropositivité au VIH, ils peuvent prendre le traitement adéquat et continuer d'être des membres en bonne santé et productifs de la population active. »

Guy Ryder Directeur général de l'Organisation internationale du Travail

« Il s'agit du type d'innovation nécessaire pour que les services anti-VIH puissent atteindre les personnes dans leur vie quotidienne. C'est cela, la stratégie d'accélération en action : banaliser le dépistage et faire en sorte que davantage de personnes connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH pour être orientées vers des soins et un appui locaux. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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En Égypte, une décision de justice historique interdit la discrimination fondée sur le VIH sur le lieu de travail

01 juillet 2016

Ahmed a été licencié de son poste de plombier pour un club de Gizeh, en Égypte, lorsque son employeur a appris en 2015 qu'il vivait avec le VIH. Au lieu de se taire, Ahmed a décidé de le poursuivre en justice avec l'aide de la Fondation Al Shehab pour un développement compréhensif.

La Fondation Al Shehab est une organisation non gouvernementale égyptienne qui défend les droits des personnes marginalisées, notamment les droits des personnes vivant avec le VIH de travailler et d'accéder à l'éducation et au logement sans discrimination. L'action en justice a reçu le soutien de l'Organisation internationale de droit du développement, qui travaille en étroite collaboration avec l'ONUSIDA dans le cadre d'un protocole d'accord.

Dans une décision historique pour l'Égypte et la région, un tribunal du Caire a donné raison à Ahmed, en déclarant que les personnes vivant avec le VIH ne pouvaient pas être licenciées en raison de leur séropositivité au VIH. L'arrêt du tribunal, rendu en février 2016, indique que l'emploi est un droit fondamental pour tous les citoyens égyptiens, quel que soit leur état de santé, dès lors qu'ils sont aptes à travailler.

Cette décision phare a été applaudie par la société civile, les activistes et les organisations internationales de développement impliqués dans la riposte au sida en Égypte et dans toute la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. Elle crée un important précédent juridique pour les futures affaires de discrimination et va dans le sens des orientations de l'ONUSIDA et de la Stratégie arabe de lutte contre le sida (2014-2020). 

 

Quotes

« Cette décision de justice a changé ma vie du tout au tout, car je n'ai plus peur de perdre mon travail à cause de ma séropositivité au VIH. »

Ahmed (nom d'emprunt) une personne vivant avec le VIH

« Nous luttons depuis des années pour qu'un tribunal égyptien affirme le droit des personnes vivant avec le VIH de travailler sans discrimination. »

Youssef Awad Président de la Fondation Al Shehab pour un développement compréhensif

« Cette décision de justice qui affirme le droit des personnes vivant avec le VIH de travailler va dans le sens des principaux cadres juridiques internationaux. »

David Patterson Expert judiciaire dans le domaine de la santé, Organisation internationale de droit du développement

« Cette décision de justice va créer un précédent important pour assurer zéro discrimination sur le lieu de travail dans toute la région. »

Yamina Chakkar Directrice régionale de l'ONUSIDA pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord

Region/country

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Le chanteur Chalatit Tantiwut nommé Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA pour la Thaïlande

01 juillet 2016

L'ONUSIDA vient de nommer le chanteur et animateur de télévision Chalatit Tantiwut Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA pour la Thaïlande.

L'annonce a eu lieu le 1er juillet à l'occasion d'une journée nationale spéciale de dépistage du VIH organisée par la Bangkok Metropolitan Administration (BMA). Pusadee Tamthai, Vice-gouverneure de Bangkok, a été parmi les premières à le féliciter.

M. Chalatit va contribuer à la sensibilisation et à la promotion en faveur d'un meilleur usage des services de prévention, de traitement, de soins et d'appui anti-VIH, notamment chez les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.

La Thaïlande a fait d'immenses progrès dans la riposte au sida, avec une chute des nouvelles infections à VIH de 56 % depuis 2005. Dans le même temps, l'épidémie se poursuit chez les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, en particulier dans les grandes zones urbaines. D'après le Département Santé de la BMA, en 2014, la prévalence du VIH chez les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes était de 28,6 % à Bangkok, un chiffre beaucoup plus élevé qu'au sein de la population générale.

La voix puissante de M. Chalatit envoûte la scène musicale thaïlandaise depuis plus de 10 ans. Il a enregistré de nombreux tubes et il a également joué dans des films au cinéma et des séries télévisées.

 

Quotes

« Je suis honoré de travailler avec l'ONUSIDA dans ces nouvelles fonctions d'Ambassadeur itinérant national. En tant que gay, je suis inquiet de voir que l'épidémie de sida touche durement la communauté gay en Thaïlande. J'espère contribuer à mettre fin à l'épidémie de sida en intensifiant les efforts pour veiller à ce que chacun ait accès aux services dont il a besoin et que personne ne soit laissé de côté. »

Chalatit Tantiwut Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA pour la Thaïlande

« La musique est une plate-forme puissante pour atteindre les gens et la famille de l'ONUSIDA est ravie de travailler avec l'un des chanteurs les plus populaires de Thaïlande. En s'exprimant par le biais de la musique, Chalatit Tantiwut permettra de faire une énorme différence dans les vies des gens et de faire progresser les efforts de la Thaïlande vers la fin de l'épidémie de sida d'ici à 2030. »

Tatiana Shoumilina Directrice nationale de l'ONUSIDA en Thaïlande

Region/country

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La réunion d'AIDS Watch Africa salue la Déclaration politique sur la fin du sida et recommande sa mise en œuvre immédiate

04 juillet 2016

À l'occasion d'une réunion organisée à N’Djamena, au Tchad, les 28 et 29 juin, le groupe des Experts consultants d'AIDS Watch Africa (AWA) a salué la Déclaration politique sur la fin du sida récemment adoptée et recommandé qu'elle soit incluse dans les plans stratégiques nationaux de riposte au sida.

Conviés par la Commission de l'Union africaine, les participants ont pris acte des progrès considérables réalisés dans la riposte au sida par de nombreux pays africains, tout en notant que ces progrès ont été plus modestes en Afrique centrale et occidentale et qu'en réalité les décès liés au sida et les nouvelles infections à VIH augmentaient en Afrique du Nord. Ils ont appelé à une accélération des actions pour relever les défis de la fin de l'épidémie de sida.

Les recommandations de la réunion des Experts consultants seront transmises à la réunion des Chefs d'État d'AWA, qui aura lieu plus tard ce mois-ci dans le cadre du sommet de l'Union africaine à Kigali, au Rwanda.

Des recommandations ont également été formulées sur le financement, l'accès aux médicaments et le plan stratégique d'AWA, et un bilan a été dressé concernant les progrès dans la mise en place des Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies, qui ont demandé l'appui de l'ONUSIDA pour la surveillance de l'épidémie de sida.

Quotes

« Il n'y a pas de place pour l'autosatisfaction dans la riposte au sida, à la tuberculose et au paludisme. Je veux vous assurer que le Tchad jouera son rôle à la Présidence de l'Union africaine et à la Présidence d'AIDS Watch Africa. »

Assane Ngueadoum Ministre de la Santé, Tchad

« Nous devons tenir compte de ce que nous disent les nouvelles données ; nous devons travailler dur et réorganiser la riposte en Afrique du Nord et en Afrique centrale et occidentale, qui sont à la traîne. »

Olawale Maiyegun Directeur du Département des Affaires sociales, Commission de l'Union africaine

« La Déclaration politique sur la fin du sida qui vient d'être adoptée est historique, ambitieuse et tournée vers l'avenir. Elle est largement inspirée des documents d'orientation africains, et s'aligne sur eux, comme le Cadre catalytique et la Position commune africaine sur la Réunion de haut niveau : c'est un outil entre nos mains pour aider les pays dans leur parcours pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici à 2030. »

Rosemary Museminali Représentante de l'ONUSIDA auprès de l'Union africaine et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique

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