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Les progrès accomplis dans le monde vers l'objectif 90-90-90

18 juillet 2016

Les pays enregistrent des progrès rapides dans l'élargissement du dépistage et du traitement du VIH dans plusieurs régions : tel est le constat entendu par les participants à un événement intitulé « Atelier sur l'objectif 90-90-90 : un outil pour transmettre les connaissances sur le traitement comme prévention ».

Organisé dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida à Durban, en Afrique du Sud, cet atelier a également servi à la présentation des premières ébauches du nouveau rapport de l'ONUSIDA intitulé 90–90–90 : sur la bonne voie vers l'objectif de traitement. Ce rapport met en lumière les meilleures pratiques et fournit des exemples de pays qui se rapprochent d'ores et déjà de l'objectif de traitement 90-90–90, à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes sous traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable.

Les participants ont appris que dans au moins 10 pays de différentes régions, la couverture de traitement du VIH a doublé ou quasiment doublé entre 2012 et 2015, renforçant ainsi la faisabilité d'un élargissement rapide. L'expansion rapide des services de traitement dans certains contextes fragiles est particulièrement encourageante, comme par exemple en République démocratique du Congo, où la proportion de personnes vivant avec le VIH et recevant un traitement a également été multipliée par deux, passant de 16 à 33 % entre 2012 et 2015. Ces résultats très positifs provenant de divers pays rendent crédible l'accomplissement de l'objectif 90-90-90. Toutefois, des problèmes persistent et de nombreux pays ont du mal à atteindre le troisième volet de l'objectif de traitement.

Le rapport décrit des actions nécessaires pour accélérer les progrès vers chacun des trois volets de l'objectif 90-90-90. Les innovations technologiques et dans les prestations de services doivent être rapidement déployées à grande échelle, les communautés doivent bénéficier de nouveaux moyens pour mener l'action et en finir avec l'épidémie, de nouvelles ressources doivent être mobilisées pour atteindre la dernière étape de la riposte au VIH et des mesures doivent être prises d'urgence pour éliminer les obstacles sociaux et structurels à l'accès aux services.

 

Quotes

« Le monde est uni autour de la stratégie d'accélération de la riposte. L'objectif 90-90-90 a permis de mobiliser des ressources mondiales extraordinaires et les résultats sont là. Nous disposons d'une fragile fenêtre d'opportunité pour atteindre l'objectif 90-90-90 d'ici à 2020 et poser les jalons pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Un financement durable à long terme est capital pour la réussite de l'objectif 90-90-90. Un investissement de 100 millions de dollars dans le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme permet de sauver 60 000 vies, d'éviter 3,4 millions de nouvelles infections, de mobiliser 300 millions de dollars de ressources nationales et d'économiser 2,2 milliards de dollars en acquis de développement. »

Ade Fakoye Conseiller principal sur le VIH, Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

« La baisse des investissements mondiaux dans la lutte contre le paludisme a conduit à une résurgence de la maladie. La stratégie d'accélération de la riposte ne sera qu'une coquille vide si nous n'assurons pas un financement durable de la riposte au VIH. »

David Ripin Clinton Health Access Initiative

« Le rapport de l'ONUSIDA sur les lacunes en matière de prévention montre que des disparités et des inégalités importantes persistent dans les progrès vers l'objectif 90-90-90. Le cœur du problème est un financement inadapté. Les 7 milliards de dollars d'investissements manquants nécessaires pour une riposte complète au VIH ne représentent qu'une erreur d'arrondi dans les budgets de certains des plus grands bailleurs de fonds. Nous n'avons jamais eu d'outils aussi puissants pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2020. Ce n'est pas le moment de baisser les investissements. »

Asia Russell Directrice exécutive, Health Global Access Project

« De nombreuses personnes vivant avec le VIH présentes ici pour cette conférence 2016 sur le sida sont en vie grâce à la solidarité mondiale derrière l'accès au traitement qui a suivi la conférence de Durban sur le sida en 2000. »

Lilian Mworeka Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH

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VIH et personnes transsexuelles

18 juillet 2016

Le Journal de la Société internationale du sida vient de publier un numéro spécial intitulé HIV epidemics among transgender populations: the importance of a trans-inclusive response (L'épidémie de VIH au sein des populations transgenres : l'importance d'une riposte inclusive). Ce supplément contient des articles de recherche inédits, des études de cas et des appels à l'action, qui mettent tous l'accent sur la nécessité urgente d'une riposte au VIH efficace et conçue spécifiquement pour répondre aux besoins des communautés transgenres.

Les femmes transsexuelles restent lourdement touchées par le VIH, avec 49 fois plus de risque de vivre avec le virus que les autres adultes non transsexuels. Un grand nombre de personnes transsexuelles n'ont pas de reconnaissance légale de leur genre affirmé et n'ont pas de papiers d'identité, d'où leur exclusion du système éducatif et du marché du travail. Les personnes transsexuelles sont confrontées à la discrimination et à la violence, ce qui augmente leur vulnérabilité au VIH et les empêche d'accéder aux soins. La Déclaration politique des Nations Unies sur la fin du sida adoptée en juin à New York, aux États-Unis, inclut des références spécifiques aux personnes transsexuelles, et pourtant seulement 40 % des stratégies nationales de lutte contre le VIH tiennent compte de ces personnes.

Ce supplément vient étendre la base des données probantes sur l'épidémie de VIH au sein des communautés transgenres. Il propose des recommandations pratiques pour réduire le poids du VIH chez les personnes transsexuelles et défendre plus largement leur accès à la santé et leurs droits. Il cible également des sous-groupes particuliers de ces populations, comme les jeunes transsexuels et les hommes transsexuels ayant des rapports sexuels avec des hommes.

Le supplément a été rédigé par des chercheurs invités de la Johns Hopkins School of Public Health, du Centre d'excellence pour la santé des personnes transsexuelles, de l'Université de Georgetown et du Projet FHI 360/LINKAGES, avec le soutien de l'ONUSIDA, de l'Organisation mondiale de la Santé, du Programme des Nations Unies pour le développement et du Fonds des Nations Unies pour la population.

Le supplément peut être consulté à l'adresse http://jiasociety.org/index.php/jias/issue/view/1480.

Quotes

« Nous, la communauté transgenre, appelons à la réalisation de programmes spécifiques aux personnes transsexuelles, compétents dans ce domaine et basés sur des données probantes. C'est le seul moyen d'atteindre les objectifs de la stratégie Accélérer. »

Joanne Keatley Co-présidente d'IRTG et Directrice du Centre d'excellence pour la santé des personnes transsexuelles de l'Université de Californie à San Francisco

« De nouvelles données probantes nous donnent de nouvelles opportunités d'améliorer les politiques et les programmes pour les personnes transsexuelles. Ceci doit se faire avec la participation des activistes transsexuels à l'échelon local et mondial. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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Les organisations et communautés confessionnelles au cœur de la super-stratégie d'accélération de la riposte pour les enfants

17 juillet 2016

Les objectifs ambitieux de la Déclaration politique 2016 des Nations Unies sur la fin du sida concernant le traitement des enfants vivant avec le VIH et l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et les adolescents nécessitent des efforts urgents et concertés. Les actions des organisations et communautés confessionnelles seront au cœur de cette riposte.

Plus de 250 personnes ont participé à deux sessions de préconférence des organisations confessionnelles à la veille de la 21e Conférence internationale sur le sida qui aura lieu du 18 au 22 juillet à Durban, en Afrique du Sud.

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale, et Anil Soni, Vice-Président des laboratoires pharmaceutiques Mylan, se sont joints aux représentants des organisations confessionnelles pour galvaniser les actions conjointes et élaborer des réponses plus opportunes et efficaces aux besoins des enfants.

Les différents intervenants ont insisté sur la mise en œuvre planifiée de la super-stratégie Accélérer la riposte pour les enfants par l'intermédiaire des organisations confessionnelles, qui disposent de réseaux de santé et d'appui étendus, en particulier au sein des populations difficiles à atteindre. Cette stratégie vise à assurer des vies en bonne santé et productives aux enfants vivant avec le VIH en permettant l'accès à des outils de diagnostic et des médicaments antirétroviraux adaptés aux enfants.

Quotes

« D'ici 2020-2030, nous aurons 100 % de jeunes et d'adolescents en plus que dans les années 1990-2000. C'est donc le groupe de population aujourd'hui exposé au risque. Nous allons investir dans des programmes pour faire en sorte que les adolescents reçoivent les informations dont ils ont besoin pour rester à l'abri du VIH. »

Deborah Birx Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale

« Aujourd'hui, on sauve beaucoup plus de vies que jamais auparavant. Il reste pourtant beaucoup à faire. Plus que jamais, nous avons besoin de l'expérience des organisations confessionnelles. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Il faut s'engager à développer les traitements et médicaments très spécifiques dont ont besoin les enfants vivant avec le VIH. Les fournisseurs de traitements et l'industrie peuvent s'unir pour trouver des solutions communes. »

Anil Soni Vice-Président de Mylan

« Le programme de lutte contre le sida de Catholic Relief Services a augmenté sa capacité en ressources humaines à plus de 30 000 personnes et renforcé ses effectifs en personnel chargé de collecter des données afin de fournir des informations précises et de mobiliser les communautés pour améliorer l'observance des traitements. »

Mwayabo Jean Claude Kazadi Conseiller technique principal de Catholic Relief Services

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La préconférence internationale des populations indigènes sur le VIH appelle à une plus grande visibilité des voix indigènes

16 juillet 2016

Plus de 150 représentants des populations indigènes et de leurs partisans se sont réunis les 16 et 17 juillet à Durban, en Afrique du Sud, pour la Préconférence internationale des populations indigènes sur le VIH/sida, organisée par le Groupe de travail international des populations indigènes sur le VIH et le sida.

Cette réunion à la veille de la 21e Conférence internationale sur le sida a servi de forum pour échanger sur les pratiques prometteuses, partager les leçons apprises et bâtir des relations entre les continents, les cultures, les traditions et les langues. Les populations indigènes ont ainsi pu aller au-delà de leurs difficultés et préparer le déploiement d'une riposte au VIH pilotée par les indigènes en Afrique.

Les principaux thèmes abordés reflètent un large éventail de questions et d'expertise et des sessions théoriques ont exploré plusieurs pistes : médecine traditionnelle, soins, traitement, appui et prévention ; identités indigènes, perceptions mondiales et VIH ; implication intelligente des femmes et des filles ; leadership, sensibilisation et politique de lutte contre les facteurs sociaux et structurels du VIH.

Quotes

« Les Objectifs de développement durable ont vocation à lutter contre l'exclusion. Les communautés indigènes doivent être au cœur des efforts pour mettre fin à l'épidémie de sida. La Déclaration politique 2016 des Nations Unies sur la fin du sida appelle à éliminer les obstacles que rencontrent les populations indigènes, notamment la stigmatisation et la discrimination dans les programmes de soins, et à accroître et soutenir les investissements dans les prestations de services et les actions de sensibilisation pilotées par les communautés. C'est le moment ou jamais d'agir. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Les populations indigènes continuent d'être touchées de manière disproportionnée par le VIH. Il n'y aura pas de fin du sida sans dignité, justice sociale et droits humains pour les personnes indigènes, ni sans leur leadership. Dans notre système de santé au Canada, nous devons appliquer la tolérance zéro face à la discrimination que certaines populations indigènes continuent de subir lorsqu'elles ont besoin de soins. Nous sommes ici pour partager les bonnes pratiques qui ont fonctionné dans le monde entier et pour appeler au respect, à la dignité et à la compassion dans la prestation des services de santé. »

Jane Philpott Jane Philpott, Ministre de la Santé du Canada

« Les populations indigènes doivent être des partenaires dans l'élaboration des programmes et des services culturellement sensibles. »

Ken Clement Co-président du Groupe de travail international des populations indigènes sur le VIH et le sida

« Nous devons rappeler leurs engagements aux dirigeants qui ont promis de traiter le problème du VIH au sein des populations indigènes, mais pas seulement avec des mots, également avec de réelles collaborations globales sur le plan financier et épidémiologique pour nous permettre de faire partie de la solution. »

Marama Pala Co-présidente du Groupe de travail international des populations indigènes sur le VIH et le sida

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Les chefs d'État et de gouvernement africains adoptent le rapport d'AIDS Watch Africa

18 juillet 2016

Les chefs d'État et de gouvernement africains viennent de valider un rapport d'AIDS Watch Africa qui salue la Déclaration politique sur la fin du sida récemment adoptée et recommande qu'elle soit incluse dans les plans stratégiques nationaux de riposte au sida.

À l'occasion du 27e Sommet de l'Union africaine organisé à Kigali, au Rwanda, les dirigeants ont appelé les États membres à étudier des mécanismes innovants afin d'accroître le budget issu de ressources nationales consacré à la santé, tout en insistant sur le maintien de la solidarité mondiale, qui reste importante pour riposter au VIH, à la tuberculose et au paludisme.

Les dirigeants ont également souligné l'importance de renforcer le secteur pharmaceutique africain pour favoriser la santé publique et le développement.

Quotes

« AIDS Watch Africa va continuer de jouer un rôle de leadership capital dans le processus de mise en œuvre des politiques de santé du continent à divers niveaux. Continuons de faire entendre nos voix individuellement et collectivement par l'intermédiaire d'AIDS Watch Africa pour défendre une plus grande mobilisation des ressources et une plus grande responsabilisation, dans le sens des engagements que nous avons pris en 2013 à Abuja de mettre fin au sida, à la tuberculose et au paludisme d'ici à 2030. »

Idriss Déby Itno Président du Tchad et Président de l'Union africaine et d'AIDS Watch Africa

« Je félicite l'Union africaine pour son leadership soutenu dans la riposte à l'épidémie de sida et je salue son appui en faveur de la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida, ainsi que son appel au renforcement des infrastructures et des systèmes afin d'améliorer la santé des Africains sur tout le continent. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Region/country

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Impliquer les hommes pour un meilleur accès et plus d'équité dans la riposte au VIH

19 juillet 2016

Les inégalités entre les sexes et la violence sexiste aggravent la vulnérabilité des femmes et des filles au VIH et aux autres problèmes de santé sexuelle et reproductive. Pourtant, les hommes et les garçons sont aussi touchés par l'épidémie de VIH en conséquence de normes sexuelles négatives et de l'incapacité des systèmes de santé à répondre aux besoins des hommes.

Les hommes sont moins susceptibles d'accéder au dépistage du VIH, souvent moins susceptibles de demander, utiliser et observer un traitement antirétroviral et ont tendance à avoir un taux de CD4 plus faible au moment du lancement du traitement. Les hommes ont aussi plus de risque de mourir pendant qu'ils sont sous traitement antirétroviral.

Lors d'une session organisée dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida à Durban, en Afrique du Sud, les participants ont échangé leurs expériences issues de programmes de lutte contre le VIH qui ont utilisé avec succès l'implication des hommes comme stratégie. Ils ont souligné l'importance d'un environnement politique propice qui défende des modèles de prestation de services de santé inclusifs et équitables. Ils se sont mis d'accord sur le fait que la marche à suivre pour surmonter les obstacles consiste à impliquer les dirigeants et les acteurs concernés au niveau communautaire et gouvernemental pour lutter contre les normes sexuelles négatives qui nuisent à l'égalité hommes-femmes et à l'accès universel aux services anti-VIH.

Lors de cet événement, le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA Luiz Loures a présenté la Plateforme pour l'engagement des hommes dans la riposte au VIH, point culminant d'une large consultation mondiale organisée par l'ONUSIDA, la Fédération internationale pour la planification familiale et Sonke Gender Justice avec les gouvernements, la société civile, les Nations Unies et les partenaires de développement. Elle fournira des conseils sur les façons d'impliquer les hommes et les garçons dans le mouvement en faveur de l'égalité des sexes et d'améliorer leur accès aux services anti-VIH et autres services de santé, ainsi que l'usage qu'ils en font, pour leurs propres besoins en matière de santé et plus généralement pour leur santé et leur développement.

Quotes

« Il n'existe pas de science biomédicale qui fera avancer les droits et l'égalité entre hommes et femmes. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Le peu d'intérêt que portent les hommes à leur santé est une menace de santé publique. »

Johan Carlsson Directeur général de l'Agence de Santé publique de Suède

“We are all responsible for protecting young women and adolescent girls from HIV, from policy-makers to community leaders. We need to identify men as role models to mentor young men.”

Khanya Mabuza Executive Director, National Emergency Response Council on HIV and AIDS, Swaziland

“We need to have open conversations about sexual and reproductive health and rights with religious and community leaders and to scale up community programmes to address gender inequality and gender-based violence.”

Bafana Khumalo Director of Strategic Partnerships, Sonke Gender Justice, South Africa

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L'ONUSIDA et Anglo American ensemble pour promouvoir le dépistage du VIH

18 juillet 2016

L'ONUSIDA et Anglo American, l'un des principaux groupes d'exploitation minière internationaux, se sont associés pour soutenir ProTest HIV, une initiative mondiale qui encourage les personnes à se faire dépister pour le VIH.

Ce partenariat a été annoncé à Durban, en Afrique du Sud, dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida. Il a vocation à promouvoir l'importance du dépistage volontaire du VIH, ainsi que des soins et de l'appui aux personnes vivant avec le VIH et des programmes plus larges de prévention du VIH.

Anglo American participe à la riposte au VIH depuis 30 ans, au cours desquels l'entreprise s'est efforcée de réduire l'impact du VIH sur ses employés, leurs familles et les communautés au sein desquelles elle opère. La politique anti-VIH de l'entreprise est basée sur un cadre de droits fondamentaux et conforme aux meilleures pratiques reconnues à l'échelle internationale et recommandées par l'ONUSIDA. Anglo American a pour but de veiller à ce que tous les employés connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH et propose gratuitement le dépistage, les conseils et le traitement antirétroviral à tous les employés et leurs proches.

À la veille de la conférence, l'ONUSIDA et Anglo American ont demandé aux gens de parler de cette campagne autour d'eux en postant un selfie avec les hashtags #ProTESTHIV et #GenEndIt sur leurs comptes de réseaux sociaux, qui réorienteront automatiquement vers le site web protesthiv.org.

C'est uniquement en travaillant ensemble que nous parviendrons à mettre fin au sida d'ici 2030. Ce partenariat démontre le pouvoir de l'action collective en mobilisant les personnes dans le monde entier.

Quotes

« L'ONUSIDA apprécie le rôle important que peuvent jouer les entreprises dans la sensibilisation par l'intermédiaire de campagnes ciblées et la création de ressources humaines en meilleure santé en encourageant les employés à connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH et à accéder aux services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Notre partenariat avec l'ONUSIDA met en lumière le type de travail collaboratif nécessaire pour voir naître la première génération sans VIH. Chez Anglo American, nous voulons être des partenaires d'avenir des pays et des communautés qui nous accueillent, aussi bien par notre excellence opérationnelle qu'en dirigeant nos efforts vers là où ils auront l'impact positif le plus durable. La santé de nos employés en fait naturellement partie. Je suis fier des résultats de nos 30 années de soutien indéfectible en faveur de la sensibilisation au VIH, du dépistage et du traitement. D'autres actions conjointes comme cette campagne nous aideront à atteindre l'objectif mondial d'en finir avec le sida d'ici à 2030. »

Mark Cutifani Directeur général d'Anglo American

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Les villes s'engagent et atteignent l'objectif 90-90-90

18 juillet 2016

L'initiative Les villes s'engagent est en train de rendre tangibles les progrès vers l'objectif 90-90-90, à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes ayant accès au traitement et 90 % des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable.

Quatre signataires de la Déclaration de Paris sur l'initiative Les villes s'engagent ont publié aujourd'hui des données qui démontrent des avancées significatives vers l'objectif 90-90-90 et confirment leur engagement à mettre fin au sida dans leurs villes. L'annonce a été faite lors d'une réunion parallèle coorganisée par l'International Association of Providers of AIDS Care (IAPAC) et l'ONUSIDA dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tient à Durban, en Afrique du Sud.

Amsterdam, Denver, Paris et Kiev ont présenté leurs données sur l'objectif 90-90-90 dans le cadre de l'initiative Les villes s'engagent adoptée par des municipalités du monde entier dans le but d'atteindre des objectifs ambitieux d'ici 2020 pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030. Pour y parvenir, il faut une action accélérée et ciblée, de l'innovation dans la prestation des services et un travail en partenariat avec les principaux acteurs et les populations touchées.

L'IAPAC a créé un portail web Les villes s'engagent, avec des tableaux de bord pour cinq grandes villes : Amsterdam, Pays-Bas ; Denver, États-Unis ; Kiev, Ukraine ; Paris, France ; et San Francisco, États-Unis. Ces tableaux de bord incluent des données sur les progrès des villes dans l'accomplissement de l'objectif 90-90-90 pour 2020 et plus généralement sur leur riposte au VIH. Les tableaux de bord sont visibles à l'adresse www.Fast-TrackCities.org.

Quotes

« Les individus doivent être au centre de la riposte au VIH en milieu urbain pour atteindre l'objectif 90-90-90. Des systèmes de santé municipaux inclusifs et accessibles représentent la meilleure chance d'impliquer des personnes qui autrement seraient marginalisées, notamment les jeunes femmes et les adolescentes ainsi que les populations clés : hommes gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, personnes transsexuelles, professionnel(le)s du sexe et leurs clients, consommateurs de drogues injectables et détenus. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Atteindre les objectifs 90-90-90 et zéro discrimination et stigmatisation dans les villes très touchées par le VIH s'appuie sur une optimisation de la continuité des soins anti-VIH grâce à la collecte de données, qui vise à ne laisser personne de côté et à mettre les différents acteurs face à leurs responsabilités. »

José M. Zuniga Président et Directeur général de l'International Association of Providers of AIDS Care

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Les activistes appellent à mettre un terme à la criminalisation injuste du VIH

18 juillet 2016

Le 17 juillet, près de 200 personnes vivant avec le VIH, défenseurs des droits de l'homme et représentants des populations clés se sont réunis pour une journée de rencontre sur la lutte contre la criminalisation du VIH sur le thème « Au-delà des accusations : en finir avec la criminalisation du VIH ». Cette réunion de préconférence à la veille de la 21e Conférence internationale sur le sida à Durban, en Afrique du Sud, était organisée par HIV Justice Worldwide, un partenariat international d'organisations dont font partie notamment AIDS and Rights Alliance for Southern Africa, le Réseau juridique canadien VIH/sida, le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH, HIV Justice Network, la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH, Positive Women’s Network USA et Sero Project.

Cet événement a offert aux personnes qui œuvrent pour mettre fin à la criminalisation injuste du VIH dans toutes les régions du monde la possibilité d'échanger sur les récentes évolutions, les approches réussies et les problèmes rencontrés. Il a également permis de mobiliser les participants autour de l'urgence à dénoncer la criminalisation injuste du VIH en tant que violation des droits de l'homme et obstacle grave aux efforts d'élargissement des services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH.

Les participants ont entendu des personnes qui ont été confrontées à la criminalisation du VIH raconter les répercussions profondes de poursuites injustes sur leur vie et celle de leur famille sur le plan personnel, social et juridique. Des avocats et des activistes de la société civile qui ont mené des actions couronnées de succès contre la criminalisation du VIH, notamment en Australie, au Canada, au Kenya, en Suède et aux États-Unis, ont partagé leurs expériences et leurs approches. Un appel a été lancé aux scientifiques et aux médecins spécialistes du VIH pour qu'ils s'impliquent davantage dans les actions afin de faire en sorte que l'application du droit pénal soit conforme aux meilleures données probantes disponibles concernant le risque, le préjudice et la preuve dans le contexte du VIH. De même, parlementaires et magistrats ont été cités comme des acteurs clés dont la compréhension et l'engagement sont cruciaux dans les efforts visant à en finir avec la criminalisation injuste du VIH.

Quotes

« Les procès en lien avec le VIH sont de plus en plus courants. La preuve que la criminalisation en tant que stratégie de santé publique ne fonctionne pas est trop évidente pour être contestée. Il est de notre responsabilité d'y mettre un terme. »

Patrick Herminie Porte-parole de l'Assemblée nationale des Seychelles

« La criminalisation du VIH est une très mauvaise politique. Elle est fondée sur la peur et une compréhension obsolète du risque et du préjudice en lien avec le VIH. La criminalisation amplifie la stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH. Les personnes vivant avec le VIH ont été en première ligne des actions pour mettre fin à la criminalisation injuste et devraient être félicitées pour leur courage et leur engagement en faveur de la justice. »

Justice Edwin Cameron Juge à la Cour constitutionnelle d'Afrique du Sud

« Ma vie ne sera plus la même après avoir été confrontée à la criminalisation du VIH. Mes 30 ans de carrière d'infirmière consacrés à sauver des vies ont été effacés. J'ai passé près d'un an en prison. On m'a traitée de criminelle et de tueuse alors que je n'ai fait de tort à personne. »

Rosemary Namubiru une infirmière ougandaise

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Réunion annuelle du PEPFAR

18 juillet 2016

Le 16 juillet, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé, aux côtés de Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale, a ouvert la réunion annuelle du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), qui s'est tenue cette année à Durban, en Afrique du Sud, juste avant la 21e Conférence internationale sur le sida.

M. Sidibé a prononcé le discours d'ouverture d'une session intitulée « Leadership, diplomatie et partenariat pour passer de la politique à la pratique ». Tony Fauci, du United States National Institutes of Health, et Eric Goosby, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la tuberculose, l'ont rejoint sur l'estrade. S'adressant aux participants, parmi lesquels des membres du personnel du PEPFAR, des représentants de la société civile, de gouvernements nationaux et d'organisations multilatérales, M. Sidibé leur a rappelé que lors de la dernière conférence organisée à Durban, peu de personnes avaient accès au traitement, alors qu'aujourd'hui, grâce au pouvoir de la science, à la médecine et aux évolutions sociales, la réalité a changé.

En décrivant les objectifs du PEPFAR pour l'année prochaine, Mme Birx a souligné son engagement en faveur de la stratégie d'accélération de la riposte, avec un élargissement considérable de l'accès au traitement. Les projections montrent que d'ici fin 2017, sept pays soutenus par le PEPFAR devraient atteindre les deux premiers volets sur les trois qui constituent l'objectif 90-90-90 (à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH dépistées et 90 % des personnes dépistées ayant accès au traitement antirétroviral).

Les autres sessions de cette réunion annuelle ont porté sur le rôle des communautés, les populations clés, la prévention chez les jeunes femmes et les filles et les actions des pays pour l'adoption des directives « dépister et démarrer » de l'Organisation mondiale de la Santé.

S'exprimant lors de la session de clôture de la réunion, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a promis de poursuivre l'engagement de l'ONUSIDA dans une collaboration de partenariat total avec le PEPFAR, la société civile et les communautés concernées pour faire en sorte que cette opportunité de favoriser des progrès rapides vers les objectifs de la stratégie Accélérer ne soit pas perdue.

Quotes

« Grâce à une approche centrée sur les individus, nous avons brisé la loi du silence. Le travail du Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida a permis de sauver des millions de vies. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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