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L'initiative DREAMS pour les adolescentes et les jeunes femmes en Afrique du Sud

17 novembre 2015

Les adolescentes et les jeunes femmes doivent être responsabilisées pour assurer le leadership qui est nécessaire afin de réduire les nouvelles infections à VIH dans les pays les plus touchés en Afrique orientale et australe. Tel est le message que Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a partagé lors du lancement d'une initiative internationale à Johannesburg, Afrique du Sud, le 17 novembre, qui vise à ce que les adolescentes et les jeunes femmes ne soient pas affectées par le VIH.

Les adolescentes et les jeunes femmes sont plus exposées au risque d'infection à VIH pour une série de raisons biologiques et socio-économiques, y compris la pauvreté, l'inégalité des sexes et l'accès limité aux services de santé adaptés aux jeunes. Selon le Conseil de recherches en sciences humaines d'Afrique du Sud, les adolescentes et les jeunes femmes représentent un quart des nouvelles infections à VIH en Afrique du Sud. Pourtant, derrière les chiffres, il y a un groupe dynamique de personnes, de 15 à 24 ans, désireux d'être impliqué dans la résolution des problèmes qui les affectent ainsi que leurs communautés.

Mieux connue sous le nom de DREAMS, the Determined, Resilient, Empowered, AIDS-Free, Mentored, and Safe initiative, l'initiative est soutenue par le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), la Fondation Bill & Melinda Gates et Girl Effect.

L'initiative DREAMS sera mise en œuvre dans deux provinces et dans cinq districts très touchés en Afrique du Sud. Son objectif ambitieux est de réduire de 40% sur deux ans les nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes et les filles dans 10 pays à travers l'Afrique orientale et australe.

Quotes

« DREAMS est un modèle d'espoir. Si nous prévenons les nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes et les filles, nous pouvons réduire de 90% les nouvelles infections à VIH au niveau mondial. Toutes les filles ici ont des rêves et j'ai également un rêve, que nos jeunes filles ne soient pas affectées par le VIH ».

Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida

« Le problème dans la société est que nous ne voulons pas de formation sexuelle pour nos nos filles. Nous ne voulons pas donner des préservatifs aux jeunes femmes car nous pensons que nous encourageons les filles à avoir des relations sexuelles. Les jeunes femmes et les filles ont besoin de changer la mentalité des gens. Allez à la clinique et exigez vos droits à la santé ».

Aaron Motsoaledi, ministre sud-africain de la Santé

« DREAMS ne se limite pas à la réduction des nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes et les filles. Il s'agit de transformer la société. Il s'agit d'amener l'espoir dans le monde. L'ONUSIDA avec Deborah Birx, l'Afrique du Sud et le PEPFAR, se mobilisent pour atteindre les objectifs de DREAMS ».

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Les jeunes femmes et les filles ne cherchent pas des mécènes. Elles veulent des partenaires. Tout ce que les jeunes femmes et les filles disent sera pris en compte. Elles sont les gardiennes des rêves ».

Patrick Gaspard, Ambassadeur des Etats-Unis en Afrique du Sud

« Pendant de trop nombreuses années douloureuses, les jeunes femmes et les filles voulaient être impliquées dans les questions qui les concernent. DREAMS répond aux besoins de nos jeunes femmes et de nos filles en les impliquant. Notre rôle est de nous lever, d'agir et de prendre la responsabilité ».

Steve Mmapaseka Letsike, Président du Forum de la société civile du Conseil national sud-africain sur le sida

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Cuba garantit que personne n'est laissé pour compte dans la riposte au sida

16 novembre 2015

Plus tôt cette année, Cuba est devenu le premier pays à recevoir la validation de l'Organisation mondiale de la Santé pour avoir réussi l'élimination de la transmission du VIH et de la syphilis de la mère à l'enfant. Atteindre ce jalon est un témoignage de l'investissement que Cuba a fait dans son système de santé et de ses habitants.

Lors d'une visite à Cuba du 11 au 13 novembre, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé a félicité les dignitaires sur leur engagement et les progrès réalisés dans la riposte nationale au sida.

Alors qu'il était à Cuba, M. Sidibé en a appris plus sur les différents aspects du système national de santé du pays. Il a parlé avec des experts de l'Institut Pedro Kouri de médecine tropicale, le principal centre de recherche pour la prévention, le diagnostic et le traitement des maladies transmissibles, dont le VIH. Il a également rencontré des professionnels de la santé et des personnes vivant avec et affectées par le VIH à la polyclinique Vedado qui intègre les services de santé à la participation de la communauté, et a visité le Centre national cubain pour l'éducation sexuelle, une institution qui a joué un rôle déterminant dans la promotion de la santé sexuelle et de droits humains.

M. Sidibé a souligné que les droits humains et la justice sociale sont importants pour obtenir de meilleurs résultats de santé pour tous et de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

Les personnes sont au centre de la stratégie de santé de Cuba et de la riposte au sida. Le pays a adopté des lois et des politiques interdisant la discrimination contre les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles. Depuis 2008, la chirurgie de changement de sexe et la thérapie de remplacement d'hormones sont offerts à titre grâcieux aux Cubains.

M. Sidibé a reconnu les contributions exceptionnelles de Cuba à la coopération Sud-Sud, en particulier dans les domaines de la santé et de l'éducation. Récemment, par exemple, les médecins cubains ont aidé à contenir l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest. Compte tenu de la grande expérience de son pays, il a encouragé Cuba à partager les leçons apprises et les meilleures pratiques de sa riposte au VIH avec d'autres pays d'Amérique latine et des Caraïbes, et aussi en Afrique.

Pendant son séjour, M. Sidibé a rencontré le ministre de la Santé, le ministre du Commerce extérieur et des Investissements étrangers ainsi que le vice-ministre des Affaires étrangères. Il a également participé à un événement où le maire de La Havane a signé la Déclaration de Paris en adhérant à l'appel pour accélérer la riposte au VIH.

Quotes

« Je salue Cuba pour sa couverture de santé universelle. « Son système de protection sociale garantit que les personnes vivant avec le VIH aient accès à des services de soins gratuits. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nos principaux atouts pour répondre au VIH sont nos ressources humaines. Montrons au monde que nous pouvons atteindre la fin de l'épidémie de sida comme un problème de santé publique ».

Roberto Morales Ojeda, ministre de la Santé, Cuba

« Une riposte efficace au VIH devrait inclure les populations clés. Au Centre national cubain pour l'éducation sexuelle, nous travaillons pour les droits des lesbiennes, des gays, es bisexuels, des transgenres et des personnes intersexuées ».

Mariela Castro, directrice du Centre national cubain pour l'éducation sexuelle

« La ville est engagée à atteindre l'objectif de traitement 90-90-90. Nous allons nous concentrer sur les populations clés. »

Marta Hernández, maire de La Havane, Cuba

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Période de transition des ADPIC pour les produits pharmaceutiques

12 novembre 2015

L'ONUSIDA a salué la décision des ADPIC (Aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce) du Conseil de l'Organisation mondiale du Commerce qui convient de proroger l'exemption relative aux brevets et à la protection des données de test sur les produits pharmaceutiques pour les pays les moins avancés (PMA) pour une période de 17 ans. Bien que la décision soit loin de l'objectif de l'Accord sur les ADPIC renonçant indéfiniment aux obligations, l'ONUSIDA est confiante qu'il fournira la flexibilité juridique pour les pays à continuer d'importer des médicaments génériques abordables.

Cette exemption signifie que les PMA ne seront pas tenus de mettre en œuvre, d'appliquer ou de faire respecter les brevets et protéger les données de test pour les produits pharmaceutiques jusqu'au 1er Janvier 2033. La décision est sans préjudice du droit des PMA de demander des périodes transitoires supplémentaires dans le cadre de la Accord sur les ADPIC.

Les PMA ont besoin de flexibilité maximale pour mettre en œuvre les lois nationales pour améliorer leur base technologique et augmenter la production locale de médicaments abordables.

Quotes

« Alors que le monde accélère l'action et des investissements plus intelligents pour accélérer la fin de l'épidémie de sida et d'autres problèmes de santé mondiaux, cette décision du Conseil sur les ADPIC ne pouvait pas tomber à un meilleur moment. Je suis confiant que les pays les moins développés en Afrique sub-saharienne, une région comptant les pays les plus pauvres et les plus vulnérables du monde les plus touchées par le VIH et le sida, vont utiliser la flexibilité dans la mise en œuvre des lois nationales pour améliorer leur base technologique et stimuler la production locale afin de faciliter l'accès à des médicaments abordables pour soigner les maladies infectieuses et non transmissibles ».

Peter Mutharika, Président du Malawi

« Cette décision prise par le Conseil l'Organisation mondiale du Commerce sur les ADPIC va faciliter l'accès à des médicaments abordables et de qualité par certaines des personnes les plus pauvres du monde. Cela contribuera également à la réalisation des objectifs en faveur de la stratégie Accélérer de l'ONUSIDA pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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Élimination de la stigmatisation et de la discrimination dans les systèmes de soins de santé

13 novembre 2015

La stigmatisation liée au VIH et la discrimination généralisées dans le secteur de la santé entrave l'accès aux services et altère la qualité de la prestation de soins de santé pour les personnes vivant avec le VIH et d'autres populations clés. Elles font également obstacle aux efforts visant à atteindre le plus haut niveau possible de santé pour tous.

Lors d'une réunion de deux jours tenue à Genève, Suisse, les 10 et 11 novembre, les principaux intervenants se sont réunis pour discuter les moyens pour éliminer toutes les formes de discrimination dans les établissements de santé, en utilisant les leçons tirées de la riposte au sida comme un point d'entrée. L'événement, organisé par l'ONUSIDA et l'Alliance Global Health Workforce, s'est également concentrée sur la Stratégie de l'ONUSIDA 2016-2021 et la prochaine Stratégie mondiale sur les ressources humaines pour la santé : Workforce 2030.

La stigmatisation et la discrimination en matière de santé prend de nombreuses formes, le déni des soins de santé et les obstacles injustes à la prestation de services, la qualité inférieure des soins et un manque de respect. Les abus et d'autres formes de mauvais traitements, la violation de l'autonomie physique, le dépistage obligatoire ou le traitement ainsi que la détention obligatoire sont d'autres formes de stigmatisation et de discrimination rencontrées par les personnes vivant avec le VIH.

La réunion a conclu avec un appel clair pour une action plus coordonnée. L'ONUSIDA et l'Alliance Global Health Workforce ont été invités à élaborer un plan avant la prochaine Journée Zéro Discrimination de l'an prochain, le 1er mars, à travailler pour mettre fin à la discrimination dans les établissements de santé. Parmi les priorités figurent le militantisme politique, le renforcement des mécanismes de responsabilisation, le partage des données existantes ainsi que les meilleures pratiques et la construction politique de données probantes pour la mise en œuvre et l'intensification des programmes visant à réduire la stigmatisation et la discrimination à tous les niveaux.

Quotes

« La Stratégie de l'ONUSIDA appelle clairement à l'élimination de la discrimination dans les milieux de soins de santé, qui est un obstacle important dans l'accomplissement de l'objectif de mettre un terme à l'épidémie de sida. Lors de cette réunion, les gouvernements, les acteurs de la société civile, les représentants communautaires, les professionnels de la santé et les associations professionnelles se sont engagés à intensifier leurs activités pour mettre fin à la discrimination dans les soins de santé et à faire progresser les droits humains et une meilleure santé pour tous. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Arriver à l'objectif de zéro discrimination dans les milieux de soins de santé est lui-même lié au développement des institutions et des systèmes capables de fournir des services de santé justes axés sur les personnes. Cela nécessite l'accès à une formation appropriée, des professionnels de la santé bien pris en charge avec un ensemble de bases minimum de compétences. La prochaine Stratégie globale sur les ressources humaines pour la santé : Workforce 2030 appelle à un changement méthodologique dans la façon dont nous planifions, éduquons, déployons et récompensons les professsionnels de la santé. Ceci à son tour a des liens importants pour parvenir à l'objectif zéro discrimination dans les milieux de soins de santé ; y compris la meilleure façon d'intégrer les droits humains et l'éthique de formation et de supervision pour garantir un changement durable de comportement. »

Jim Campbell, Directeur exécutif, Alliance Global Health Workforce

« Le respect des droits et garantir la justice sociale aux personnes vivant avec le VIH et les plus vulnérables sont notre obligation individuelle et collective ; ce n'est pas une option. Pour que nous puissions parvenir à une génération sans sida, nous devons mettre fin à la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH et lutter contre la stigmatisation associée au sida. Les objectifs 90-90-90 et la stratégie Accélérer ne seraient sinon pas atteints. »

Somia Idris Osman Mohammed, ministre de la Santé du Soudan

« La santé est notre droit, et pourtant les établissements de santé sont des lieux où nos droits sont fréquemment violés en raison de la stigmatisation, d'une mauvaise connaissance et des systèmes inefficaces qui perpétuent la discrimination. La communauté transgenre est confrontée à de multiples discriminations à cause de qui nous sommes, comment nous nous exprimons, qui nous aimons et notre état de santé. Une collaboration significative entre les communautés, les prestataires de soins de santé et les parties prenantes est nécessaire, de manière urgente, et les communautés doivent être au cœur des efforts visant à éliminer la discrimination dans les soins de santé pour qu'ils portent leurs fruits. »

Natt Kraipett, Réseau transgenre Asie Pacifique

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Les maires sénégalais s'engagent pour l'accélération de la riposte au VIH dans leurs villes

11 novembre 2015

Quinze maires sénégalais ont approuvé la Déclaration de Paris pour mettre fin à l'épidémie de sida dans leurs villes. Comme la majorité des personnes vivant avec le VIH résident dans les zones urbaines, l'accélération de la riposte au sida dans les villes pourrait considérablement contribuer à atteindre l'objectif de traitement du VIH d'ici 2020 et l'élimination de la transmission de la mère à l'enfant au Sénégal.

Les villes qui se sont engagées à accélérer la riposte au VIH sont Dakar, Guédiawaye, Pikine, Rufisque, Ziguinchor, Saint Louis, Kaolack, Mbour, Tambacounda, Kolda, Thiès, Bignona, Bounkiling, Kaffrine et Fatick.

Les maires de ces villes et 30 autres villes ont participé à un événement le 3 novembre à Dakar lorsque l'Association des maires du Sénégal a signé un protocole d'accord avec Microsoft. Le partenariat, une partie du CityNext programme de Microsoft, va aider les villes sénégalaises à innover et à mieux servir leurs citoyens dans des domaines tels la santé, l'éducation et les transports.

Quotes

« La signature de l'accord de coopération et de la Déclaration de Paris offre une excellente occasion aux pays et aux partenaires pour accélérer les efforts afin de mettre fin à l'épidémie de sida comme une menace de santé publique d'ici 2030. »

Meskerem Grunitzky-Bekele, directeur par intérim, ONUSIDA Ouest et l'équipe de soutien régional pour l'Afrique centrale

« L'initiative permettra aux gouvernements municipaux Microsoft CityNext, aux entreprises et aux particuliers de rendre les villes africaines plus prospère et plus durables. »

Djibril Diallo, Conseiller principal de l'ONUSIDA

« Atteindre cet objectif ambitieux est à notre portée si nous engageons nos ressources et nous-mêmes à le faire. »

Mohammed Dionne, Premier ministre du Sénégal

« Au-delà de cette cérémonie, mettre fin à l'épidémie de sida est notre engagement commun. La santé est une composante importante du Plan Sénégal Emergent et la politique gouvernementale dans ce domaine soutient pleinement les communautés locales qui bénéficient de compétences transférées. »

Aliou Sall, Président de l'Association des maires du Sénégal et le maire de Dakar-Guédiawaye

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La Jamaïque est sur la bonne voie pour mettre fin à son épidémie de sida

12 novembre 2015

Les représentants du ministère jamaïcain de la Santé ont annoncé qu'ils sont confiants d'atteindre l'objectif de traitement 90-90-90 pour le VIH d'ici 2020. Les observations ont été faites lors d'une visite en Jamaïque du Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, les 9 et 10 novembre.

Les représentants du ministère ont indiqué que sept personnes sur 10 vivants avec le VIH dans le pays connaissent leur statut sérologique et que les nouvelles infections à VIH ont diminué de 50% depuis 2000. Ils ont également souligné que, dans la dernière décennie, la Jamaïque enregistre une baisse de 46% de décès liés au sida et une baisse de 8% du taux de transmission du VIH des mères vivant avec le VIH à leurs bébés.

M. Sidibé a déclaré que si la Jamaïque maintient sa riposte, elle sera bientôt en mesure d'éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Il a également souligné l'importance de redoubler d'efforts pour faire en sorte que personne ne soit laissé pour compte, en particulier les adolescents filles et garçons qui ont des rapports sexuels avec des hommes. Il a encouragé une collaboration plus étroite avec la société civile et une augmentation des investissements.

M. Sidibé a déclaré que les problèmes structurels et sociaux qui accroissent la vulnérabilité des adolescentes doivent être abordés et que l'éducation et la protection sociale auront un impact significatif sur la réduction des nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes et les filles.

Il a également souligné l'importance d'assurer l'accès aux services liés au VIH pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes : cette étape est essentielle pour mettre fin à l'épidémie de sida en Jamaïque.

Notant que la Jamaïque a contribué à façonner l'approche régionale au VIH, M. Sidibé a annoncé que l'ONUSIDA, avec le soutien du gouvernement jamaïcain, établit un centre sous-régional de l'ONUSIDA en Jamaïque pour fournir un appui technique et la coordination pour la riposte au sida dans toute la Caraïbe.

Lors de sa visite, M. Sidibé a rencontré le ministre des Affaires étrangères, A. J. Nicholson, et les ministres actuels et anciens de la Santé, Horace Dalley et Fenton Ferguson.

Quotes

« Il est essentiel que tout le monde ait accès aux services VIH indépendamment du statut social. Les prisonniers, les travailleurs du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les migrants, les jeunes femmes et les personnes qui consomment des drogues ne peuvent pas être laissés pour compte. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Je me souviens que nous avons mené une grande bataille pour savoir si nous devions fournir gratuitement des médicaments contre le VIH. La route a été longue depuis. Ce n'est pas une question de peur aujourd'hui comme il ya 20 ans. Nous avons bénéficié d'une très bonne éducation et un réel travail avec nos partenaires et les personnes à dissiper la peur et accroître la prise de conscience de se protéger. »

Horace Dalley, ministre de la Santé, Jamaïque

« Nous avons sorti la composante de prévention de la riposte au sida du ministère de la Santé centrale, où il y avait toutes ces restrictions, et les avons introduites dans le Conseil national de planification familiale, un organisme dont le mandat est d'aborder la santé sexuelle et reproductive et d'assurer l'éducation des jeunes et des familles. »

Kevin Harvey, secrétaire permanent au ministère de la Santé, Jamaïque

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L'Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA Victoria Beckham honorée lors de la remise des récompenses « Glamour’s Women of the Year awards »

11 novembre 2015

L'Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA Victoria Beckham a été honorée le 9 novembre lors de la remise des récompenses « Glamour’s Women of the Year awards » pour son travail de designer dans la mode, son sens des affaires et son travail philanthropique mené contre le VIH.

En tant qu'ambassadrice itinérante internationale, Mme Beckham collabore avec l'ONUSIDA pour sensibiliser sur le VIH, en particulier autour de l'émancipation des jeunes femmes et des filles qui, de manière disproportionnée, continuent à être affectées par l'épidémie.

Mme Beckham a récemment entrepris une mission conjointe sur le terrain en Ethiopie avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, pour en apprendre davantage sur les progrès et les défis dans la prévention de nouvelles infections à VIH et garantir l'accès à la thérapie antirétrovirale. Au cours de la visite, elle a rencontré des jeunes femmes et des filles vivant avec et affectées par le VIH et a été touchée par leurs histoires. Mme Beckham a réitéré son engagement à s'exprimer pour les sans voix et en appelle à l'émancipation des femmes partout dans le monde.

Mme Beckham va poursuivre son travail de sensibilisation avec l'ONUSIDA et prévoit de lancer une série d'initiatives pour soutenir la Journée mondiale de lutte contre le sida de cette année qui se déroule chaque 1er décembre.

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Mettre fin à l'épidémie du sida est à notre portée pour la Barbade

10 novembre 2015

La Barbade est sur la bonne voie pour mettre fin à l'épidémie de sida comme une menace de santé publique d'ici 2030. Le pays des Caraïbes a déjà atteint l'objectif du pilier test 90–90–90 avec 92% des personnes vivant avec le VIH connaissant leur statut sérologique. Le ministère de la Santé note que dans les six dernières années aucun bébé est né avec le VIH, démontrant ainsi que le pays travaille à la validation par l'Organisation mondiale de la santé sur l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

Lors de sa visite à La Barbade les 7 et 8 novembre, Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA a félicité les dignitaires sur les progrès réalisés dans la riposte nationale au sida.

Steven Blackett, le ministre de l'Assistance sociale, de l'Autonomie locale et du Développement de la Barbade, a réaffirmé l'engagement du pays pour l'accélération de la riposte au sida lors d'une réunion avec M. Sidibé le 7 novembre. Il a noté que dans la nouvelle phase de riposte au sida, la Barbade s'adresse aux déterminants sociaux qui génèrent la transmission du VIH, y compris la pauvreté intergénérationnelle et les transactions sexuelles.

La Barbade construit une riposte éclairée et a établi une banque de données unique de recherche et de ressources en relation avec le VIH dans les Caraïbes. Elle utilise également les données pour redéfinir son approche à la prévention. Avec l'appui du gouvernement des États-Unis d'Amérique, le pays construit un nouveau laboratoire amalgamé, améliorant les structures qui servent actuellement toute la Caraïbe orientale. Des efforts afin de développer les politiques et la législation pour protéger les personnes vivant avec le VIH et les personnes soumises à la discrimination basée sur l'orientation sexuelle sont également en cours.

La Barbade est inéligible à la plupart des investissements des bailleurs de fonds en raison de son statut de pays à revenu intermédiaire. Le ministère de la Santé s'est engagé à lutter contre la stigmatisation et la discrimination en décentralisant les services et en mettant en place des partenariats avec la société civile pour atteindre les communautés marginalisées, mais le financement est un défi. M. Sidibé a déclaré que l'ONUSIDA plaide pour une focalisation accrue sur les investissements dans des communautés fragiles afin de garantir que les pays à revenu intermédiaire ne soient pas laissés pour compte.

Lors de son séjour à la Barbade, M. Sidibé a également rencontré des personnes vivant avec le VIH, des représentants de la société civile et l'équipe nationale des Nations Unies.

Quotes

« Nous devons nous serrer les coudes pour démontrer que le concept des pays à faible revenu et des pays à haut revenu est obsolète. Comment finançons-nous les vulnérabilités ? Nous devons nous concentrer sur les communautés les plus fragiles, pas les pays fragiles. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous considérons que le changement de comportement et la prévention sont importants. En tant que petit pays en développement, nous devons nous assurer de la prévention si nous voulons être durables. Nous disposons maintenant de résultats mesurables sur les changements de comportement et voyons l'impact positif dans les domaines en relation avec l'utilisation du préservatif et l'âge du premier rapport sexuel plus tardif. »

Jacqueline Wiltshire Gay, Directeur de la Commission nationale sur le sida

« Il y a tellement de points communs en relation avec le VIH et les maladies non transmissibles. Les ministères de la Santé et de l'Assistance sociale collaborent pour garantir que nous touchons toutes les personnes. Nous nous afférons à étendre ce programme. »

Tennyson Springer, secrétaire permanent, ministère de la Santé

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L'ONUSIDA et le Luxembourg promeuvent l'objectif de traitement 90-90-90

09 novembre 2015

Lors d'une réunion pour des missions diplomatiques à Genève, Suisse, le 9 novembre, de hauts fonctionnaires du Luxembourg et de l'ONUSIDA ont déclaré que l'objectif ambitieux de traitement du VIH fixé pour 2020 a fortement influencé les gouvernements et les partenaires dans leur approche de la riposte au sida.

Les efforts visant à élargir le traitement dans les cinq prochaines années seront cruciaux pour mettre fin à l'épidémie de sida. L'objectif de traitement 90-90-90 pour 2020 en appelle à ce que 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, que 90% soient sous traitement antirétroviral et que 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable.

Contrairement aux objectifs de traitement précédents qui portaient uniquement sur le nombre de personnes démarrant un traitement anti-VIH, 90-90-90 se penche sur l'objectif ultime de la suppression du traitement anti-VIH - suppression de la charge virale, ce qui réduit de manière significative à la fois le risque de maladies et de décès liés au VIH et le risque de transmission du VIH.

Lors de la réunion, des intervenants de l'ONUSIDA et du Luxembourg ont souligné les domaines prioritaires pour mettre en œuvre 90-90-90. Ils ont réaffirmé que la volonté politique et les outils scientifiques existent pour mettre fin à l'épidémie de sida. Des résultats ont été obtenus dans différents secteurs et régions du monde, mais il faut faire plus pour garantir que personne ne soit laissé de côté et pour combler l'écart de traitement des enfants.

Le Luxembourg, soutien de longue date de l'ONUSIDA, est devenu cette année un partenaire stratégique dans la poussée pour mettre fin à l'épidémie de sida comme une menace de santé publique d'ici 2030. L'alliance entre l'ONUSIDA et le Luxembourg vise à tirer parti des avantages thérapeutiques et préventifs de la thérapie antirétrovirale.

Lors de la réunion, Marc Ange du Luxembourg a été nommé l'un des défenseurs de l'ONUSIDA pour l'objectif de traitement 90-90-90. Il est un défenseur du sida depuis plus de 25 ans.

En tant que député luxembourgeois depuis 2004, M. Angel est le président de la Commission des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et du Développement et de l'Immigration du Parlement luxembourgeois.

Quotes

« Le Luxembourg a été un défenseur dans le soutien et la fourniture de ressources catalytiques de l'approche Accélérer qui sera une réalité d'abord en Afrique. Plusieurs pays sont très près d'atteindre l'objectif. Le défi aujourd'hui est de transformer l'objectif de traitement 90-90-90 en réalité pour les personnes qui sont laissées pour compte, pour les populations clés. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA

« Le Luxembourg met à profit le soutien politique, technique et financier pour accélérer l'accès à la thérapie antirétrovirale. »

Jean-Marc Hoscheit, Représentant permanent du Luxembourg auprès des Nations Unies à Genève

« L'objectif 90-90-90 est beaucoup plus que juste un objectif de traitement. Il s'agit d'amener l'espoir et d'aider les personnes à vivre une vie saine et la création d'un avenir meilleur. C'est la raison pour laquelle je suis fier de défendre cette initiative et d'être un partenaire de l'ONUSIDA. »

Marc Angel, député luxembourgeois ; défenseur de l'ONUSIDA pour l'objectif de traitement 90-90-90

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La formation des femmes pour défendre le traitement du VIH en Afrique occidentale et centrale

06 novembre 2015

Les femmes vivant avec le VIH en Afrique occidentale et centrale se sont réunies à Abuja, au Nigeria, du 2 au 5 Novembre pour un atelier afin d'améliorer leurs compétences en leadership et leur capacité de militer pour atteindre l'objectif ambitieux de traitement 90-90-90.

L'objectif est que d'ici 2020 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, que 90% soient sous traitement antirétroviral et que 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable. Si l'objectif est atteint d'ici 2020, mettre fin à l'épidémie de sida comme une menace pour la santé publique est possible d'ici 2030.

Sous l'égide de la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida, Afrique de l'Ouest, les 47 participantes de 16 pays ont renforcé leur compréhension de l'objectif ambitieux de traitement et des politiques sur l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

Elles ont convenu de soutenir l'objectif 90-90-90 de traitement en Afrique occidentale et centrale et à exhorter leurs gouvernements à accroître le financement national pour la santé, y compris la riposte au sida, de 15% les budgets nationaux comme cela est recommandé par l'Union africaine dans sa Déclaration d'Abuja de 2001 sur le VIH/sida, la tuberculose et autres maladies infectieuses connexes Les participantes ont également convenu de militer en faveur de l'engagement et de la représentation des femmes vivant avec le VIH dans la planification nationale et les processus de prise de décision.

L'ONUSIDA, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et le Fonds Robert Carr pour les réseaux de la société civile ont financé la formation.

Quotes

« Nous passons des Objectifs du Millénaire pour le développement aux Objectifs de développement durable et c'est l'occasion pour nous de faire que nos gouvernements considèrent le traitement comme une priorité. »

Assumpta Reginald, Directeur régional, Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH / SIDA, Afrique de l'Ouest

« Cet atelier de formation donne aux femmes vivant avec le VIH l'occasion de mieux comprendre l'objectif de traitement 90-90-90 et le rôle important qu'elles ont à jouer pour y parvenir. »

Astou Diop, Présidente de la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH / SIDA, Afrique de l'Ouest

« La voix des femmes africaines vivant avec le VIH restera le moteur qui fera avancer la riposte au sida et la source d'une transformation sociale plus profonde pour accéder à l'égalité des sexes, à la justice sociale, au traitement et aux droits humains pour tous. »

Bilali Camara, Directeur de l'ONUSIDA pour le Nigeria et l'ONUSIDA Point focal pour la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest

« Les équipes d'appui aux régions et les bureaux nationaux de l'ONUSIDA travailleront en étroite collaboration avec la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH / SIDA, Afrique de l'Ouest pour que l'Objectif de traitement 90-90-90 soit à la portée de tous. Je suis convaincue que c'est la seule manière d'agir pour que cette stratégie fonctionne et pour garantir que nous sommes sur la bonne voie afin de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici à 2030. »

Meskerem Grunitzky Bekele, faisant fonction de Directeur régional de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique occidentale et centrale

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