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Une position commune de l'Union africaine pour l'agenda après 2015

01 décembre 2015

Les leaders africains ont participé à un processus rigoureux pour définir une position commune de l'Union africaine dans l'agenda pour le développement après 2015. Parmi les nombreux objectifs de la position commune il y a ceux pour mettre fin à l'épidémie du sida, de la tuberculose et du paludisme d'ici 2030.

Lors de la 18e Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique qui s'est tenue à Harare, Zimbabwe, les participants à la session spéciale de l'ONUSIDA ont discuté comment la position commune de l'Union africaine s'aligne avec les Objectifs de développement durable récemment adoptés. Les participants ont souligné la nécessité d'atteindre les objectifs de lutte contre le sida dans un cadre plus large et plus ambitieux et discuté comment aborder les écarts existants pour ne laisser personne de côté.

Notant l'importance de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida en 2016, les participants ont exploré quelles étaient les priorités de l'Afrique et comment le continent devrait se mobiliser pour les atteindre.

Quotes

« Les Objectifs de développement durable sont étroitement liés. Pour mon pays et ma région, les initiatives de paix et de sécurité sont notre point d'entrée pour discuter et mettre en œuvre la planification familiale et la prévention du VIH. »

Hasna Barkat Daoud, ministre de la Planification familiale et des Relations parlementaires, Djibouti

« L'Union africaine nous a donné une plateforme pour discuter et nous mettre d'accord sur les questions essentielles avant le démarrage des négociations mondiales. La position commune de l'Union africaine est un bel exemple de la manière dont l'Afrique a influencé et façonné les Objectifs de développement durable. Les engagements comme la position commune de l'Union africaine ainsi que la Déclaration d'Abuja sont exemplaires, mais seulement si nous les mettons en œuvre et que nous agissons, si non, tous ces efforts restent théoriques. »

Rotimi Sankore, coordinateur de African Health, Human and Social Development (Afri-Dev), Nigéria

« L'ONUSIDA vient de développer une nouvelle stratégie adoptée par tous. Cela pourrait être la base de la déclaration politique pour la prochaine Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida. »

Rosemary Museminali, Représentante de l'ONUSIDA auprès de l'Union africaine et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique

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L'accélération de la riposte au VIH en Guinée équatoriale

27 novembre 2015

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a rencontré le Président de Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le 26 novembre à Malabo. Lors de la réunion, M. Sidibé a souligné la nécessité pour la Guinée équatoriale de décentraliser le dépistage du VIH et l'accès au traitement au niveau du district.

Avec une prévalence du VIH estimée à 6,2% en 2014, la Guinée équatoriale a pris des mesures pour intensifier sa riposte au VIH. Le pays finance entièrement sa riposte au VIH et l'accès au traitement est gratuit. L'ouverture de centres de santé supplémentaires a permis à la Guinée équatoriale d'intensifier son programme pour éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant. L'estimation de la couverture des femmes enceintes qui ont accès à des médicaments antirétroviraux a augmenté de 61% en 2011 à 74% en 2014.

Le Président a déclaré que le pays est engagé à travailler en étroite collaboration avec l'ONUSIDA pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Il a remercié l'ONUSIDA pour l'ouverture d'un bureau en Guinée équatoriale.

Au cours de sa visite dans le pays du 25 au 26 novembre, M. Sidibé a signé un Accord de siège avec le ministre des Affaires étrangères. Il a également rencontré le Premier ministre, le ministre de la Santé et le ministre en charge du VIH.

Quotes

« C'est le devoir de la Guinée équatoriale de mettre fin à l'épidémie de sida dans le pays, et nous accélérerons nos efforts avec le soutien de l'ONUSIDA. »

Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Président de Guinée équatoriale

« Si les deux plus grandes villes du pays, Malabo et Bata, mettent en œuvre la stratégie de dépistage et de traitement, la Guinée équatoriale peut considérablement réduire le nombre de nouvelles infections à VIH. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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L'ONUSIDA dévoile l'initiative mondiale visant à intensifier le dépistage du VIH chez les jeunes

30 novembre 2015

ProTest HIV, une initiative mondiale qui encourage les jeunes à se faire tester pour le VIH, a été lancé par Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, à Libreville, Gabon, le 28 novembre. Lors de l'événement, M. Sidibé a appelé les jeunes du monde entier à rejoindre le mouvement et à s'impliquer pour mettre fin à l'épidémie de sida.

Des jeunes ambassadeurs ProTest HIV choisis par leurs pairs ont participé au lancement qui a eu lieu sur un site de dépistage du VIH mis en place au marathon du Gabon. L'ONUSIDA collabore avec des jeunes sur l'initiative qui implique de passer le mot sur l'importance du dépistage du VIH.

L'ONUSIDA estime que 17,1 millions des 36,9 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde ne savent pas qu'elles ont le virus. Se faire dépister est une première étape cruciale pour les personnes vivant avec le VIH afin d'accéder à la thérapie antirétrovirale vitale.

M. Sidibé a encouragé les jeunes ambassadeurs à prendre l'initiative au Gabon sur le premier 90 de l'objectif de traitement 90-90-90 de l'ONUSIDA et d'inviter leurs pairs à se faire également dépister. L'objectif de traitement 90-90-90 de l'ONUSIDA est que, d'ici 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, que 90 % de ces personnes soient sous traitement antirétroviral et que 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable.

Au Gabon, les nouvelles infections à VIH chez les enfants, les adolescents et les jeunes ont largement diminué depuis 2001, mais les décès liés au sida chez les adolescents ont augmenté. Ceci est partiellement dû à l'absence de services adaptés aux jeunes ainsi que la stigmatisation et la discrimination liées au VIH. Les adolescentes au Gabon sont particulièrement vulnérables. En 2014, 80% des adolescents nouvellement infectés par le VIH étaient des filles.

Quotes

« Vous avez le droit à la santé, à la vie, à prendre vos propres décisions sur votre santé sexuelle et reproductive, à l'emploi et à l'éducation. Soyez la génération qui mettra fin au sida. Prenez le contrôle de votre propre santé et protégez ceux que vous aimez et vous-mêmes. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous souscrivons pleinement à ProTESTHIV et nous sommes fiers que notre pays ait été choisi par l'ONUSIDA pour lancer cette initiative mondiale. En effet, tout le monde doit connaître sont statut sérologique. »

Celestine Ba Oguewa, vice-ministre de la Santé, Gabon

« Se faire dépister n'est pas sorcier. Vous devez connaître votre état, qu'il soit positif ou négatif. S'il est positif vous devez vous traiter et protéger les autres contre le VIH. S'il est négatif, continuez à vous protéger contre le VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles. »

Michael Anicet, jeune ambassadeur ProTest HIV au Gabon

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Le Gabon est sur la voie pour consolider les progrès accomplis dans la riposte au sida

30 novembre 2015

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a salué le Président Ali Bongo Ondimba pour son leadership sur le VIH et a partagé sa conviction que le Gabon est sur la bonne voie pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Au cours d'une rencontre avec le Président Bongo Ondimba le 28 novembre, M. Sidibé a exhorté le pays à accélérer la mise en œuvre de l'approche Accélérer de l'ONUSIDA. Le Président Bongo Ondimba a réaffirmé l'engagement du Gabon à éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant et à atteindre l'objectif de traitement de l'ONUSIDA d'ici 2020.

Le Gabon a fait des progrès dans sa riposte au VIH qui a besoin d'être consolidée. Entre 2004 et 2014, le taux de nouvelles infections à VIH a baissé de plus de 64% et les décès liés au sida ont chuté de 50% bien qu'il y ait eu une augmentation inquiétante des décès liés au sida chez les adolescents. L'accès à la thérapie antirétrovirale a augmenté de façon spectaculaire, mais 53% des adultes et 72% des enfants vivant avec le VIH ont encore besoin de traitement.

Un certain nombre d'initiatives mondiales telles que HIV and cities (VIH et les villes) et All In pour mettre fin au sida chez les adolescents ont récemment été lancées par les autorités gabonaises avec le soutien de l'ONUSIDA et des partenaires. De telles initiatives aideront à traduire les engagements pour accélérer la riposte au VIH dans des actions ciblées et des résultats rapides. Accélérer la riposte au sida au Gabon contribuera également à améliorer la performance des services sanitaires et sociaux dans le pays.

Au cours de sa visite de deux jours au Gabon, M. Sidibé a également rencontré le ministre des Affaires étrangères, le Vice-premier ministre, le ministre de la Santé, des Affaires sociales et de la Solidarité nationale, la Première Dame et les jeunes vivant avec le VIH engagés dans un programme d'esprit d'entreprise prometteur. Il a également lancé l'initiative mondiale de l'ONUSIDA ProTestHIV qui encourage les jeunes à connaître leur statut sérologique.

Quotes

« Nous avons besoin d'un changement de modèle. Le dépistage et le traitement du VIH doivent être décentralisés et adaptés aux besoins de la population plutôt que d'attendre que les personnes s'adaptent aux structures existantes de lutte contre le sida. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous avons obtenu des résultats concrets dans la riposte au sida au Gabon, mais nous ne devons pas être complaisants. Il est temps d'accélérer la riposte et atteindre notre objectif d'éliminer l'épidémie de sida. »

Ali Bongo Ondimba, Président du Gabon

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Partenariat allemand pour renforcer les systèmes de santé

26 novembre 2015

Le partenariat allemand de soins de santé (German Healthcare Partnership (GHP)) a célébré son cinquième anniversaire à Berlin, Allemagne. Le GHP a été fondé en 2010 par la Fédération allemande des industries et le ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement pour renforcer les systèmes de santé dans les pays en développement.

Prenant la parole lors de l'événement, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a souligné que la riposte au sida a été unique en termes de partenariats créés, rassemblant l'engagement politique, la mobilisation sociale et la science. Il a également souligné la valeur ajoutée de l'engagement du secteur privé dans la santé publique, en particulier dans le contexte du VIH, où il a apporté des contributions significatives en termes d'innovation, de connaissances et de ressources techniques.

Thomas Silberhorn, Secrétaire d'État parlementaire, a également participé à l'événement. Il a souligné que le financement pour le développement et la coopération est important, mais que le secteur privé doit également investir dans l'amélioration des infrastructures de santé, d'éducation et de renforcement des capacités qui sont tous des éléments clés du renforcement des systèmes de santé.

M. Loures a rencontré Tobias Bergner, coordinateur de la dimension politique étrangère des problèmes de santé mondiale pour le Bureau allemand des Affaires étrangères ainsi que les représentants du ministère fédéral de la Santé. Il a salué le leadership de l'Allemagne sur la santé mondiale et son engagement à l'égard de la réforme mondiale de l'architecture de la santé, et a encouragé l'engagement continu de l'Allemagne à mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

Lors de son séjour à Berlin, M. Loures a également présenté le Rapport 2015 de l'ONUSIDA sur la Journée mondiale de lutte contre le sida en collaboration avec Elisabeth Pott, Présidente de la Fondation allemande de lutte contre le sida.

Quotes

« Le défi aujourd'hui est de rendre les services anti-VIH accessibles à tous. L'ONUSIDA est fière de collaborer avec des partenaires, y compris le partenariat allemand de soins de santé qui peut favoriser des partenariats novateurs avec le secteur privé et nous aider à atteindre les personnes avec les services de dépistage et de traitement du VIH. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« L'objectif idéal de la couverture maladie universelle, en particulier dans les pays en développement et émergents, est relié à des défis très complexes. Des crises sanitaires précédentes comme la dernière épidémie d'Ebola, il pourrait être clairement déterminé que deux besoins doivent être renforcés, les services de base de santé fournissant les fondamentaux solides nécessaires dans tout système de santé et les piliers se concentrant sur des domaines spécifiques, par exemple la lutte contre le VIH, la tuberculose, le paludisme, les maladies tropicales négligées et, de plus en plus, contre les maladies cardiovasculaires et le cancer. »

Roland Göhde, Président du Conseil, Partenariat allemand de soins de santé

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Les adolescents exigent un engagement significatif dans la riposte au sida

27 novembre 2015

Le rôle central que les adolescents doivent jouer dans la riposte au sida a été discuté lors d'une consultation de deux jours qui s'est tenue les 25 et 26 novembre à Harare, Zimbabwe. Dans le cadre de la plate-forme All In, les adolescents du monde entier se sont réunis pour identifier les moyens d'engager de façon constructive les gouvernements ainsi que la société civile internationale et les organisations de jeunes.

Les adolescents sont confrontés à de nombreux défis qui entravent leur engagement dans la riposte au sida. En raison de leur âge, les adolescents sont souvent perçus comme les seuls bénéficiaires des programmes sur le VIH mais il ne sont pas impliqués dans leur conception, leur mise en œuvre ou leur évaluation.

Bien qu'il y ait de plus en plus de preuves que la participation des jeunes contribue à des politiques et des programmes efficaces pour les jeunes, les participants ont souligné la nécessité d'investir des ressources, le mentorat, le renforcement des capacités et le développement de supports adaptés aux adolescents pour soutenir leur participation active dans les programmes de lutte contre le VIH.

Le sida est la principale cause de décès chez les adolescents en Afrique et la deuxième cause de décès chez les adolescents du monde entier. Les décès sont en baisse dans tous les groupes d'âge sauf chez les adolescents. Alors que les adolescents représentent une des populations laissées pour compte dans la réduction des nouvelles infections à VIH et des décès liés au sida, ils sont aussi trop souvent exclus des discussions importantes liées aux politiques et programmes qui affectent leur santé et leur vie.

Grâce à un processus participatif, une feuille de route de l'engagement de l'adolescent a été développée. Les adolescents leaders ont convenu que pour garantir l'engagement, le leadership, le partenariat et la responsabilité pour mettre fin à l'épidémie de sida, ils doivent être soutenus afin d'organiser et de mieux collaborer avec les principales parties prenantes dans les politiques, la programmation et la prestation de services.

Par ailleurs, les participants ont défini des priorités de sensibilisation pour mobiliser les adolescents et les communautés de jeunes dans leurs pays respectifs afin d'accélérer la riposte au sida chez les adolescents. Les domaines prioritaires incluent l'égalité des sexes, l'élargissement du dépistage du VIH, du traitement, des soins et du soutien, les informations et les services adaptés aux adolescents ainsi que l'augmentation du financement pour les adolescents et les programmes dirigés par des jeunes.

Décrit comme un agenda pour l'action collective, All In fournit une opportunité pour amplifier les initiatives et les investissements par toutes les parties prenantes et traiter les contextes sociaux, politiques et juridiques afin de garantir qu'aucun adolescent ne soit laissé pour compte.

La consultation des adolescents All In qui s'est tenue à Harare a été coordonnée par l'ONUSIDA et le PACT en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance, le Fonds des Nations Unies pour la population, ONU-Femmes, l'Organisation internationale du travail et le Programme des Nations Unies pour le Développement.

Quotes

« Il n'y a personne d'autre que vous et moi, ici, maintenant. Faisons que notre génération soit celle qui réalise les trois zéros : zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. »

Selina Amuela, Réseau africain pour la jeunesse et les adolescents

« Il est temps d'être all-in, y compris la participation des adolescents, pas seulement une réunion unique, mais dans tous les processus tout en créant des espaces pour les adolescents et les jeunes. »

Janet Bhila, représentant le leadership de la jeunesse Y+ et All In

« C'est un moment unique où les Nations Unies, les représentants de gouvernements et de la société civile, les organisations des jeunes et des adolescents identifient le véritable potentiel de l'engagement des adolescents dans la riposte au sida. Ce qui est unique par rapport à ces discussions c'est que les adolescents, surtout les filles et les populations clés, définissent leurs propres priorités et unissent leurs efforts pour dire que vous ne pouvez pas mettre fin à l'épidémie de sida sans eux en première ligne. »

Mimi Melles, Programme pour la jeunesse de l'ONUSIDA

« Cette réunion m'a permis de développer mes capacités d'écoute car j'ai été (exceptionnellement) silencieux et d'entendre les idées exprimées directement par les adolecents et leurs aspirations pour All In. »

Alan Smith, Fédération internationale pour la parentalité planifiée

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L'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et l'intensification des soins pédiatriques anti-VIH en Afrique occidentale et centrale

25 novembre 2015

Les représentants des ministères de la Santé, les comités nationaux sur le sida et les organisations de la société civile de 19 pays d'Afrique occidentale et centrale se sont réunis à Dakar, Sénégal, du 16 au 18 novembre pour faire le point sur les progrès, les défis et les opportunités de prévention pour la transmission du VIH de la mère à l'enfant et des soins pédiatriques anti-VIH.

Avec des experts d'organisations internationales, ils appellent à une stratégie orientée sur l'action pour accélérer la riposte au sida et atteindre l'objectif de traitement 90-90-90 d'ici 2020. Pour atteindre ces objectifs dans le contexte de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et des soins pédiatriques anti-VIH, il est essentiel d'intensifier le dépistage du VIH et l'accès au traitement antirétroviral pour les femmes enceintes et les enfants vivant avec le VIH.

Les participants sont tombés d'accord sur les éléments clés d'une stratégie régionale pour accélérer l'identification et une gestion efficace des femmes enceintes et des enfants vivant avec le VIH. Ils appellent également les acteurs nationaux et internationaux à se mobiliser et à coopérer pour que les enfants ne naissent plus avec le VIH ou ne décèdent plus d'une cause liée au sida en Afrique occidentale et centrale.

Quotes

« Mettre fin à l'épidémie de sida ne sera possible que si nous éliminons la transmission du VIH de la mère à l'enfant et intensifions les soins pédiatriques anti-VIH. »

Safiatou Thiam, Secrétaire exécutif, Conseil national sur le sida, Sénégal

« Plusieurs dizaines d'années d'expérience et de leçons apprises dans la riposte au sida nous ont montré qu'aucun résultat ne peut être tangible et durable sans partenariat, tant au niveau national que mondial. Dans l'unité, nous devons lutter pour relever le défi en Afrique occidentale et centrale et avoir une génération sans sida. »

Meskerem Grunitzky Bekele, Directeur régional par intérim de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique occidentale et centrale

« Réunissons nos forces pour une meilleure santé des femmes et des enfants qui sont la base et le futur de nos nations, et pour une meilleure santé de la population en Afrique occidentale et centrale. »

Katy Fall, Directrice régionale pour l'Afrique centrale, Fonds mondial

« Il n'est pas normal que 30 ans plus tard des enfants meurent encore comme s'il n'y avait aucun progrès jusque là. »

Jeanne Gapiya, présidente de l'Association nationale burundaise de soutien pour les personnes vivant avec le VIH et le sida

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La Première dame du Panama a été nommée Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA en Amérique latine

19 novembre 2015

La Première dame du Panama, Lorena Castillo de Varela, a été nommée Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA en Amérique latine. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA l'a nommée lors de sa visite au Panama, notant son engagement dans l'élargissement de la couverture du dépistage du VIH et le rapprochement des services aux personnes. Plus de 15 000 personnes ont effectué un test de dépistage du VIH en juin 2015 dans le cadre de la campagne Tests Save Lives (le dépistage sauve des vies) dirigée par la Première dame et le ministère de la Santé.

La cérémonie a eu lieu le 16 novembre au Palais présidentiel avec la participation du président Juan Carlos Varela, la vice-présidente Isabel de Saint Malo de Alvarado et le ministre de la Santé Francisco Terrientes. Les dignitaires ainsi que la Première dame ont réaffirmé leur engagement de continuer à travailler sur la stratégie Accélérer pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030.

Le Panama a fait d'importants progrès dans la riposte au sida. La prévalence du VIH était de 0,6% en 2014 avec un taux d'environ 53% d'adultes vivant avec le VIH et bénéficiant de thérapie antirétrovirale.. M. Sidibé a salué les efforts du Panama et a noté que le pays était en position pour éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Toutefois, ces chiffres masquent de grandes disparités selon les régions géographiques et les populations. Par exemple, la prévalence du VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes était de 7,7% en 2014.

M. Sidibé a déclaré que les questions sociales qui augmentent les vulnérabilités doivent être abordées et qu'une amélioration de l'éducation complète à la sexualité peut avoir un impact significatif sur la réduction des nouvelles infections à VIH. Il a également encouragé l'augmentation du financement durable des organisations de la société civile qui travaillent sur le VIH et sur les questions des droit humains en relation avec l'épidémie.

Le gouvernement a convenu qu'il est important d'inclure les personnes vulnérables et marginalisées dans la riposte au sida. Il y a six centres de soins primaires au niveau national pour les populations les plus exposées, comme les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les personnes transsexuelles. Trois centres supplémentaires vont bientôt ouvrir. Les cliniques se concentreront sur les besoins spécifiques des patients, elles fourniront des soins de santé accessibles et proposeront des dépistages du VIH ainsi que des traitements pour les infections sexuellement transmissibles.

Alors qu'il était au Panama, M. Sidibé a également rencontré les représentants de la société civile, félicitant leur rôle dans la défense de l'adoption d'un cadre légal pour la riposte au VIH.

Quotes

« En raison de son engagement dans la justice sociale, sa passion et sa compassion pour atteindre ceux qui sont laissés pour compte, je suis convaincu que Lorena Castillo de Varela est la bonne personne pour prendre la tête de notre mobilisation en Amérique latine. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« C'est une occasion et une grande responsabilité de servir notre région, l'Amérique latine, dans la tâche urgente d'inspirer nos leaders et citoyens pour renforcer l'intégration des stratégies afin de promouvoir les droits humains sur la base de l'approche, de la dignité et de la non discrimination pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »

Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama

« L'accomplissement de l'objectif ambitieux de traitement 90-90-90 exige l'engagement de tous. Nous devons prendre plus rapidement des décisions plus efficaces pour garantir que personne se soit laissé pour compte. »

Francisco Terrientes, ministre de la Santé, Panama

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L'ONUSIDA commémore la vie d'Aza Rakhmanova, une pionnière dans la riposte mondiale au sida

20 novembre 2015

L'ONUSIDA est attristée par le décès du docteur et militante Aza Rakhmanova décédée le 18 novembre à l'âge de 83 ans à Saint-Pétersbourg, Fédération de Russie.

Mme Rakhmanova a fait une brillante carrière dans la médecine et la santé publique ; elle était reconnue au niveau international comme l'une des spécialistes de premier plan dans le diagnostic et le traitement du VIH. Elle a été chef des maladies infectieuses de la ville de Saint-Pétersbourg et a établi un modèle de programmes pour la diphtérie, l'hépatite, la réduction des risques et de l'infection à VIH.

En 1987, Mme Rakhmanova a été parmi les premiers spécialistes médicaux à diagnostiquer et traiter les personnes vivant avec le VIH dans l'Union soviétique. À une époque où la peur et l'ignorance sur le VIH était courantes, elle a été un défenseur incessant pour le traitement, les soins et le soutien aux personnes vivant avec le VIH fondés sur la compassion et la dignité.

Au début des années 1990, elle occupait le poste de conseiller du maire Anatoly Sobchak pour l'infection à VIH et a aidé à établir Saint-Pétersbourg comme l'une des premières villes à exceller dans la recherche, la prévention et le traitement du sida. Grâce à son travail à l'hôpital Botkin pour les maladies infectieuses et au Republican Clinical Infectious Diseases Hospital à Ust-Igora, des milliers de personnes vivant avec le VIH ont reçu la meilleure qualité de soins médicaux et de soutien. Comme présidente du Département des maladies infectieuses à l'Académie médicale de Saint-Pétersbourg pour les études supérieures, elle a dispensé une formation avancée sur le diagnostic du VIH, le traitement, la prévention, les soins et le soutien à de nombreux spécialistes médicaux dans toute la Communauté des États indépendants.

Quotes

« Aza Rakhmanova était une incroyable spécialiste qui a donné l'espoir, la santé et la dignité à des milliers de personnes affectées par le VIH. Je me souviendrai toujours de sa passion, de sa bonté et de sa compassion. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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Explorer les manières d'augmenter l'investissement financier pour les organisations communautaires

18 novembre 2015

Le 13 novembre Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA a rencontré Ton Coenen, Directeur exécutif d'AIDS Fonds, pour discuter les mécanismes actuels de financement pour les organisations communautaires et explorer la manière dont l'ONUSIDA peut s'engager davantage en apportant son soutien aux efforts de la société civile.

Les idées abordées incluaient la manière dont l'ONUSIDA peut aider à canaliser de nouveaux financements à des groupes de sociétés civiles nationales et convoquer les parties prenantes pour identifier les changements de politiques qui permettraient d'accroître l'investissement stratégique dans le travail communautaire.

Le besoin urgent d'augmenter l'investissement financier dans les services et l'engagement communautaires a été l'un des principaux thèmes abordés lors de la réunion du Conseil de Coordination du Programme en octobre. Au Conseil de Coordination du Programme, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'est engagé à élargir les efforts de l'ONUSIDA en soutien aux réponses de financement pour les communautés.

Quotes

« Investir dans les communautés est la seule façon de mettre fin à l'épidémie, de manière efficace. Les communautés devraient être directement impliquées dans les décisions concernant là où il faut investir. Il ya des manières intelligentes de le faire sans conflits d'intérêts. »

Ton Coenen, Directeur exécutif d'AIDS Fonds

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