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Les parlementaires de Djibouti s'engagent dans une approche centrée sur les personnes pour accélérer la fin de l'épidémie de sida
14 décembre 2015
14 décembre 2015 14 décembre 2015Le Parlement de Djibouti a adopté un nouveau plan pour accélérer la fin de l'épidémie de sida et protéger davantage les personnes vivant avec le VIH et les populations les plus exposées.
La nouvelle stratégie a été exposée lors d'un atelier en présence de députés dans le cadre de la semaine nationale d'action contre le VIH à Djibouti. Ouvert par le Ministre de la Santé et le Président de l'Assemblée nationale, l'événement a réuni des parlementaires et des personnes vivant avec le VIH, ainsi que des représentants d'organisations de la société civile, du Conseil national de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme et des Nations Unies. Cet atelier a été l'occasion pour les parlementaires d'entendre directement des personnes vivant avec le VIH parler des problèmes sociaux et juridiques auxquels elles sont confrontées, notamment la stigmatisation et la discrimination.
Les participants ont salué les récents progrès dans la riposte au VIH à Djibouti, en particulier la baisse de la prévalence du VIH de 3 % en 2000 à 1,6 % fin 2014 et la législation mise en place pour renforcer la protection des personnes vivant avec le VIH et d'autres groupes vulnérables. L'atelier a également passé en revue les aspects critiques de la riposte au VIH, notamment le recours limité aux services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant, ainsi que le caractère généralisé de la stigmatisation, de la discrimination et d'autres violations des droits humains touchant les personnes vivant avec le VIH et les populations les plus exposées.
En élaborant le nouveau plan, les parlementaires ont fait savoir qu'une meilleure coordination au sein du gouvernement était nécessaire pour mettre en œuvre les mesures de non-discrimination de la législation existante. Ils ont également appelé à une réunion publique au Parlement avec le Réseau national des personnes vivant avec le VIH pour une meilleure sensibilisation aux problèmes de stigmatisation et de discrimination.
Quotes
« Cet atelier a été pour nous une occasion unique d'exposer aux représentants du peuple de Djibouti les réalités de nos vies et nos problèmes. Nous voulons qu'ils prennent dès maintenant des mesures pour nous aider à lutter contre la stigmatisation et la discrimination et assurer l'accès aux services pour améliorer le bien-être de toutes les personnes vivant avec le VIH. »
« En tant que députés, notre rôle est de faire participer les personnes vivant avec le VIH, les professionnels de santé et les autres parties prenantes pour soutenir la riposte au VIH et contribuer à mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination liées au VIH. »
« Les parlementaires peuvent donner un élan conséquent aux efforts pour accélérer la riposte au VIH. L'ONUSIDA continuera de travailler avec eux pour traduire leur engagement en actions concrètes afin d'accélérer une riposte au VIH fondée sur les droits et centrée sur les personnes. »
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Le Mozambique intensifie sa riposte au VIH
08 décembre 2015
08 décembre 2015 08 décembre 2015La prévalence du VIH chez les adultes est particulièrement élevée au Mozambique. En 2014, environ 1,5 million de personnes vivaient avec le VIH dans le pays et la prévalence du VIH était estimée à 10,6 %, la huitième plus élevée dans le monde. Cependant, le pays est fermement engagé dans l'adoption de la stratégie Accélérer de l'ONUSIDA pour renverser la tendance et mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.
Grâce à l'aide internationale, le Mozambique a réussi, depuis 2012, à augmenter nettement sa couverture de traitement antirétroviral ainsi que le dépistage du VIH et le conseil. Une couverture du traitement élargie pour les femmes enceintes vivant avec le VIH a entraîné une baisse de 73 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants entre 2011 et 2014. Les nouvelles infections à VIH chez les adultes ont également été réduites de 40 % entre 2004 et 2014.
Au cours d'une mission conjointe au Mozambique les 7 et 8 décembre, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, le Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial) et la Coordonnatrice du Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) ont félicité le pays pour avoir accéléré sa riposte au VIH.
À l'occasion de cette première mission commune dans le pays, Michel Sidibé de l'ONUSIDA, Mark Dybul du Fonds mondial et Deborah Birx du PEPFAR ont tenu des réunions constructives avec des responsables gouvernementaux de haut niveau, des représentants des Nations Unies, l'Ambassadeur des États-Unis et des membres de la société civile. Leur mission visait à intensifier l'appui fourni au pays pour mettre en œuvre ses priorités nationales et à renforcer le partenariat.
Ils ont tous parlé de leur engagement continu et commun au Mozambique et de l'action pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Ils ont également souligné l'importance de veiller à ce que les personnes dépistées positives au VIH aient un accès immédiat aux services anti-VIH, notamment au traitement.
Lors d'une réunion avec le Président Filipe Jacinto Nyusi, M. Sidibé a félicité le gouvernement pour sa défense d'une approche centrée sur les personnes en faveur de la santé et du développement pour tous. Il a également fait l'éloge du gouvernement pour l'adoption d'une loi en 2014 qui vise à protéger les droits et la dignité des personnes vivant avec le VIH.
M. Sidibé a salué la récente création d'une ligne budgétaire pour le traitement du VIH dans le budget national de la santé. Lors d'une réunion avec la Ministre de la Santé, Nazira Abdula Karimo Vali, il a souligné qu'un engagement financier national plus élevé est encore nécessaire pour une riposte durable à l'épidémie. Le pays est actuellement tributaire de l'aide des bailleurs de fonds internationaux.
M. Sidibé a assisté au lancement de l'initiative Les villes s'engagent à Maputo, qui vise à réaliser l'objectif de traitement 90-90-90 de l'ONUSIDA dans la capitale. Lors de la cérémonie de signature, le Maire et Gouverneur de la ville de Maputo s'est engagé à accélérer la riposte au sida pour les groupes marginalisés et à veiller à ce que personne ne soit laissé de côté.
M. Sidibé a également rencontré Joaquim Alberto Chissano, ancien Président du Mozambique et militant pour une génération sans sida en Afrique, ainsi que Graça Machel, fondatrice du Graça Machel Trust et Présidente du Partenariat pour la santé de la mère, du nouveau-né et de l'enfant.
Quotes
« En adoptant une approche ciblée sur la localisation et la population visant à garantir que les personnes les plus exposées aient accès aux services anti-VIH, le Mozambique peut mettre fin à son épidémie de sida d'ici 2030. Pour y arriver, il faudra trouver le bon rythme pour accélérer les investissements, l'engagement et l'action, en particulier au cours des cinq prochaines années. Notre soutien collectif pour un Mozambique en meilleure santé et plus fort est indéfectible. »
« Être ici avec Michel et Mark est parfaitement conforme à la vision définie lors de la Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique : faire le lien entre le leadership, la science et les droits humains. »
« Le Mozambique a fait d'énormes progrès dans la lutte contre les trois maladies et nous sommes honorés d'être ici avec le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida et l'ONUSIDA pour renforcer notre partenariat et soutenir ensemble le pays pour qu'il progresse encore plus durant les cinq prochaines années. »
« Mon gouvernement est déterminé à mettre fin à l'épidémie de sida. Je vais à l'avenir, personnellement et autant que possible, commencer à parler du VIH et du sida. »
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Lancement d'une plate-forme régionale pour étendre le dépistage et le traitement du VIH en Afrique occidentale et centrale
14 décembre 2015
14 décembre 2015 14 décembre 2015Une plate-forme régionale pour accélérer l'accès au dépistage du VIH et au traitement antirétroviral en Afrique occidentale et centrale a été lancée par l'ONUSIDA et ses partenaires le 7 décembre à Dakar, au Sénégal. Cette plate-forme permettra d'étendre l'approche de dépistage et de traitement, qui vise à accroître le dépistage du VIH et à apporter un appui immédiat aux personnes diagnostiquées séropositives au VIH afin qu'elles puissent accéder à un traitement vital.
La plate-forme régionale est un mécanisme innovant, servant à la fois de groupe de réflexion et de groupe de travail, dont le but est d'identifier et d'analyser les blocages et de proposer rapidement des mesures correctives pour élargir l'accès au dépistage du VIH, au traitement et aux tests de charge virale. La plate-forme favorisera la recherche opérationnelle et les nouvelles solutions, servira de support pour suivre et mesurer les progrès et permettra aux partenaires d'échanger leurs expériences et leurs meilleures pratiques. Elle aidera également les pays à mobiliser les ressources pour une riposte durable au sida.
Parmi les partenaires du projet figurent des agences des Nations Unies, des comités nationaux de lutte contre le sida, des organisations techniques et financières, des organisations de la société civile et des organisations communautaires, ainsi que des laboratoires, des chercheurs et des experts.
Tous les partenaires se sont engagés à contribuer collectivement à cette plate-forme pour atteindre les objectifs de traitement 90-90-90 de l'ONUSIDA en Afrique occidentale et centrale et mettre la région sur la bonne voie pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030.
Quotes
« Avec la stratégie de l'ONUSIDA visant à accélérer la riposte pour atteindre les objectifs de traitement 90-90-90, nous pouvons faire la différence. L'espoir est permis. Nous devons accélérer les efforts et je soutiens pleinement la création de cette plate-forme. »
« En Afrique occidentale et centrale, nous avons un partenariat unique entre les Nations Unies, les partenaires techniques et la société civile. Cette plate-forme régionale est un outil complémentaire pour mieux aider les pays à profiter de la fragile fenêtre d'opportunité entre aujourd'hui et 2020. »
« Nous réaffirmons l'importance d'un tel mécanisme qui permettra à la région et à tous les acteurs de jouer pleinement leur rôle dans l'accélération des efforts pour atteindre les objectifs de traitement 90-90-90. »
« La création de cette plate-forme sera l'occasion d'aborder les grandes questions par le biais de la recherche opérationnelle. »
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Concours iCount : suivi des données pour les informations et services sur le VIH à destination des jeunes
07 décembre 2015
07 décembre 2015 07 décembre 2015Les jeunes continuent d'être touchés de manière disproportionnée par le VIH. Malgré des progrès majeurs, l'accès aux services de santé, y compris le dépistage du VIH et le traitement vital pour les jeunes, fait toujours défaut dans de nombreux pays.
En collaboration avec le PACT, une coalition mondiale d'organisations de jeunes, l'ONUSIDA a lancé un concours le 7 décembre dans le but de développer des solutions technologiques qui recueilleront des données permettant de suivre les progrès réalisés pour élargir l'accès des jeunes aux informations et aux services anti-VIH et de santé sexuelle et reproductive.
Les données collectées par iCount fourniront des preuves afin de militer efficacement pour l'amélioration des politiques et des programmes faisant progresser la santé et les droits sexuels et reproductifs des jeunes dans au moins 12 pays.
Le concours se poursuivra jusqu'au 14 février 2016. Le gagnant qui aura présenté la meilleure solution technologique remportera la somme de 15 000 dollars pour développer une plate-forme de responsabilisation guidée par des données probantes ; les trois lauréats suivants recevront chacun 2 000 dollars. Une procédure d'appel d'offres officielle suivra pour décider si le gagnant développera la plate-forme pour collecter ces données. S'il est retenu, le gagnant pilotera et déploiera la plate-forme dans au moins 12 pays en 2016, dans le cadre d'ACT! 2015, une initiative mondiale de la jeunesse soutenue par le PACT et l'ONUSIDA.
En utilisant iCount, les jeunes seront en mesure de générer leurs propres données, faciles à comprendre, pour inspirer les actions et mobiliser les jeunes dans la défense de leurs droits, avec pour but ultime de mettre les gouvernements et les prestataires de services face à leurs responsabilités.
Pour en savoir plus, voir http://youthpact.org/icount/ (en anglais).
Quotes
« iCount permettra sans doute de veiller à ce que les jeunes ne soient pas laissés de côté dans la recherche de solutions numériques pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. En tant que jeune, je pense que c'est pour nous une formidable opportunité de prendre en main notre avenir en mettant les informations qui nous concernent à la disposition des décideurs et de « ceux qui changent la donne » par le biais d'applications et de plates-formes conçues pour répondre à nos besoins. »
« Je suis heureux de soutenir une initiative novatrice qui va me permettre, tout comme de nombreux adolescents et jeunes à travers le monde, de faire entendre notre voix et de travailler collectivement pour améliorer notre santé. Pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 et parvenir à la santé pour tous, iCount donnera aux jeunes le pouvoir d'identifier les véritables lacunes et de fournir des opportunités pour l'action collective et le changement social. »
« À l'ère des Objectifs de développement durable, les jeunes seront en mesure d'utiliser cette plate-forme pour favoriser la responsabilisation et garantir que les objectifs de l'accès universel aux services de santé sexuelle et reproductive et de la fin de l'épidémie de sida en 2030 soient atteints. »
Ressources
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L'ICASA célèbre la Journée mondiale de lutte contre le sida
02 décembre 2015
02 décembre 2015 02 décembre 2015Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, se joint à des représentants des populations clés, à des personnes vivant avec le VIH, à des leaders politiques africains et à d'autres dignitaires lors d'un événement spécial pour célébrer la Journée mondiale de lutte contre le sida au cours de la 18e Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique, qui se déroule à Harare, Zimbabwe.
Le thème de l'événement était « Arriver à zéro en Afrique - la responsabilité de l'Afrique, la responsabilité de tous. » Les orateurs ont décrit les progrès accomplis contre le VIH depuis que la Journée mondiale de lutte contre le sida a été instaurée en 1988, tout en soulignant la nécessité d'accélérer la riposte pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 et l'importance de ne laisser personne de côté.
Les jeunes ont diverti le public avec une série de spectacles, y compris des poèmes, des danses et une chanson spéciale pour la Journée mondiale de lutte contre le sida.
Plus tôt dans la journée, l'Union africaine a organisé un événement dans le cadre de cette Journée mondiale de lutte contre le sida appelant à une action renouvelée pour mettre fin à l'épidémie de VIH, de tuberculose et de paludisme d'ici 2030 avec, dans l'assistance, un certain nombre de ministres et de parlementaires des pays africains de premier plan. Dans son discours d'ouverture, la vice-présidente de la Zambie, Inonge Wina, a lancé un appel aux parlementaires pour mettre l'accent sur le rôle clé des décideurs afin d'assurer un financement durable pour la riposte au sida et pour la création d'un environnement juridique favorable, en particulier pour les femmes.
Quotes
« Je suis la maman d'une magnifique petite fille née sans être infectée par le VIH grâce aux médicaments antirétroviraux. Je suis tellement reconnaissante que ma fille soit heureuse et en bonne santé. J'encourage chacun d'entre vous à se faire dépister et à observer le traitement. »
« Sur notre continent, le sida a le visage d'une femme. Nous ne pouvons pas mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 si nous ne responsabilisons pas nos mères, nos sœurs et nos enfants. »
« Nous sommes les voix là où la langue est une barrière, ainsi nous parlons du VIH et de toutes les questions s’y rapportant à travers la musique, nous utilisons la musique comme un outil pour lutter contre le VIH et la discrimination. »
« L'objectif de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida ne peut être atteint que grâce à un leadership fort à tous les niveaux et en incluant les populations clés. »
« Les travailleurs du sexe, les gays et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les personnes transsexuelles, les consommateurs de drogues, les personnes vivant avec le VIH, les personnes handicapées – c'est seulement à travers la solidarité et sans laisser personne de côté que nous pouvons mettre fin à l'épidémie de sida. »
« Nous partageons tous la responsabilité de l'action pour mettre fin à l'épidémie et éliminer cette menace pour la santé publique qu’est le VIH. Ensemble, nous pouvons créer un avenir très différent : celui qui offre des services vitaux et entraîne une transformation pour les mères, les pères, les frères, les sœurs et les enfants méritant un avenir sans sida. »
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La circoncision masculine médicalisée et volontaire atteint 10 millions de personnes en Afrique subsaharienne
03 décembre 2015
03 décembre 2015 03 décembre 2015Plus de 10 millions d'hommes et d'adolescents en Afrique subsaharienne ont subi une circoncision masculine médicalisée et volontaire pour la prévention du VIH, selon une récente annonce faite par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Lors de la 18ᵉ Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA) qui s'est tenue à Harare, Zimbabwe, l'OMS et l'ONUSIDA ont co-organisé une session parallèle pour célébrer les résultats obtenus, mais également pour lancer un appel à redoubler les efforts pour se faire entendre auprès des adolescents et les hommes.
Cette étape est un exemple impressionnant qui illustre comment les communautés, les pays et les agences de santé mondiales peuvent travailler ensemble pour fournir des services de prévention du VIH aux hommes et obtenir des résultats significatifs pour mettre fin à l'épidémie de sida.
Des essais contrôlés randomisés ont démontré que la circoncision masculine médicalisée et volontaire réduit d'environ 60% le risque de contracter le VIH. D'autres études ont montré que ce niveau de protection peut augmenter dans le temps et atteindre 74%.
La circoncision masculine médicalisée et volontaire, une procédure unique, apporte une protection partielle à vie contre le VIH ; elle est la clé pour atteindre l'étape stratégique de réduction des nouvelles infections au VIH à moins de 500 000 d'ici 2020. Dans sa nouvelle stratégie, l'ONUSIDA lance un appel pour 27 millions de nouvelles circoncisions masculines médicalisées dans les cinq ans à venir comme composante essentielle de l'approche Accélérer.
Quotes
« En 2012, avec 35 autres parlementaires, j'ai choisi d'être circoncis. Nous devons montrer l'exemple. C'est une chose d'être engagé, c'en est une autre de passer à l'action pratique. Je lance un appel à tous les hommes, jeunes et moins jeunes, pour faire partie de cette solution. Vous participez à la construction d'une nation. La circoncision masculine médicalisée et volontaire est judicieuse. Elle est sûre. Elle réduit la transmission du VIH. »
« Nous sommes conscients que notre appel pour 27 millions de nouvelles circoncisions masculines médicalisées conformément à la stratégie Accélérer est perçu, une fois encore, comme un objectif trop ambitieux. Il se base sur notre succès suite aux demandes précédentes qui semblaient impossibles. Nous le demandons parce que nous devons le faire. Nous ne pouvons enrayer cette épidémie sans intensifier les circoncisions masculines médicalisées et volontaires. »
« De toutes les interventions de prévention du VIH, la circoncision masculine médicalisée et volontaire est parmi les plus pratiques. Cette circoncision continue de bien fonctionner grâce aux témoignages des hommes de nos communautés. En Zambie, nous avons vu toute une nation se transformer. »
« Ce sont de bonnes nouvelles ! Nous savons que nous n'avons pas encore atteint l'objectif, mais en travaillant ensemble nous avons fait de grand progrès. Accélérons. Remercions chacun des 10 millions d’hommes qui ont accéléré le processus. »
« Lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida, nous avons annoncé que, le 30 septembre 2015, le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) a financé plus de 8,9 millions de circoncisions masculines médicalisées et volontaires en Afrique orientale et australe. Poursuivre l’intensification des circoncisions masculines médicalisées et volontaires est la clé pour réussir à contrôler l'épidémie de VIH/sida dans ces régions, mais les partenariats sont également essentiels. Nous ne pouvons pas le faire seuls. Nous avons besoin d'autres donateurs qui se joignent à nos efforts. »
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Discussion sur la stratégie Accélérer à l'ICASA
01 décembre 2015
01 décembre 2015 01 décembre 2015L'importance d'accélérer la riposte au VIH au cours des cinq prochaines années a été discutée lors d'une session spéciale de l'ONUSIDA le 30 novembre lors de la 18e Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA) qui se déroule à Harare, au Zimbabwe.
Les intervenants ont noté comment l'approche Accélérer de l'ONUSIDA a proposé une feuille de route pour briser l'épidémie en mettant le monde sur la bonne voie pour mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030.
Les pays adoptent l'approche Accélérer de l'ONUSIDA dans le but de doubler le nombre de personnes ayant accès au traitement du VIH d'ici 2020. Accélérer comprend l'objectif de traitement 90-90-90 pour que 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, que 90% de ces personnes soient sous traitement antirétroviral et que 90% des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable.
Les participants ont également discuté les réussites des programmes de traitement et de prévention du VIH très efficaces tels que la prophylaxie préexposition, la circoncision masculine médicalisée et volontaire et les services de santé sexuelle et reproductive sur mesure.
Plus tôt à l'ICASA, Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA et Deborah Birx, Ambassadrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida ont participé à une séance plénière intitulée « Mettre fin au sida d'ici 2030 : un objectif réalisable » et ont parlé de l'importance des communautés.
Quotes
« Les partenaires régionaux sont certes très importants, mais il s'agit avant tout des personnes. Il y a des communautés fragiles partout, mais les réponses communautaires obtiennent des résultats. Éradiquer le sida est faisable. L'appel de Nelson Mandela à « briser le silence » est même encore plus important aujourd'hui. »
« Si le monde entier se réunissait et adoptait les directives de l'Organisation mondiale de la Santé, nous pourrions doubler le nombre de personnes traitées. C’est audacieux. C’est extraordinaire, mais c'est aussi possible. »
« Sans l'implication des personnes vivant avec le VIH, le sida perdurera. Je lance un appel aux gouvernements, aux bailleurs de fonds et aux partenaires pour qu’ils investissent dans les communautés, car ce sont ces communautés qui vont nous aider à éradiquer le sida. »
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L'optimisation de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant grâce à l'engagement et à la mobilisation communautaire
02 décembre 2015
02 décembre 2015 02 décembre 2015En 2011, les dirigeants mondiaux se sont engagés à travailler pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants et à réduire la mortalité maternelle liée au sida. Ils ont lancé le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (Plan mondial). Le Plan mondial a classé par ordre de priorité 22 pays avec le plus grand nombre de femmes enceintes vivant avec le VIH et ayant besoin de services, englobant plus de 90% de toutes les femmes ayant besoin de services pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant.
Lors de la 18ᵉ Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique qui s'est tenue à Harare, Zimbabwe, l'ONUSIDA a organisé une discussion sur la façon de maximiser le rôle des communautés dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Parmi les participants, d'éminents spécialistes et des militants de la Côte d'Ivoire, du Kenya, du Nigéria et du Zimbabwe ont exploré des moyens porteurs et innovants pour accélérer les progrès vers l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et l'amélioration de la santé maternelle.
Le Plan mondial appelle à une réflexion plus large et à une action, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du système officiel des soins de santé. L'accent mis sur les communautés dès le début est une caractéristique importante des programmes de pays. Les programmes communautaires ont augmenté la demande pour les services de santé et les produits de base et renforcé leur qualité.
Par ailleurs, les organisations communautaires sont en train d’élaborer leur capacité à défendre un meilleur accès à des services appropriés en conformité avec les lignes directrices internationales, et elles s'impliquent elles-mêmes à assurer la continuité des soins pour les mères et les enfants dans une approche fondée sur la famille.
Quotes
« Les communautés restent au cœur des programmes de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant, elles créent l'environnement dans lequel les services de santé peuvent être fournis plus efficacement. »
« Nous sommes conscients que le secteur de la santé ne peut pas y arriver tout seul. Nous travaillons dur, y compris par le biais de notre forum de partenariat sur la prévention de la transmission mère-enfant du VIH et les réseaux de personnes vivant avec le VIH qui sont engagés dans ce forum. En tant que ministère de la Santé, il y a des limites à ce que nous pouvons faire. À la fin de la journée, la femme retourne dans la communauté et la communauté a besoin de la soutenir. »
« Dans notre pays, il y a une participation communautaire active. Tout au long de notre travail, depuis l'éradication du paludisme et de la polio, la communauté a participé, nous avons donc travaillé au niveau de la communauté. Il est vraiment important de travailler dans la perspective des droits humains et des populations clés. Nous ne pouvons pas éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant sans la communauté. »
« Les églises, les mosquées et les autres lieux de culte devraient fournir une plateforme prête à l'emploi pour transmettre aux communautés des informations et des services vitaux. Chaque membre de la communauté, en particulier les leaders, devrait être un acteur du changement. »
« Certains des meilleurs modèles sont ceux qui ont été mis en place depuis le début de l'épidémie comme les groupes de soutien et le programme de mères référentes. Mais beaucoup de ces modèles communautaires ne sont pas financés, et nous avons besoin de plus de soutien pour garantir les meilleurs résultats. Là où il n'y a pas d'argent, il n'y a pas de développement durable. »
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Le sida dans les situations d'urgence, de conflits et de contextes humanitaires
02 décembre 2015
02 décembre 2015 02 décembre 2015Les catastrophes et les conflits dans le monde sont à l'origine d'une croissance spectaculaire du nombre de réfugiés, de demandeurs d'asile et de personnes déplacées. Le changement climatique et la croissance démographique obligent également les personnes à migrer, augmentant ainsi le nombre de personnes qui se déplacent.
En 2013, 314 millions de personnes ont été touchées par des situations d'urgence, dont 67 millions de personnes déplacées en raison de catastrophes naturelles et de conflits. 1,6 million étaient des personnes vivant avec le VIH. La migration et les déplacements sont les principales difficultés qui affectent la santé des personnes, réduisant notamment leur accès à la prévention du VIH, au traitement, aux soins et aux services de soutien.
Afin d'évaluer les conséquences de tels déplacements humains, l'ONUSIDA a organisé un événement lors de la 18e Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique, qui a lieu à Harare, Zimbabwe. L'événement a été l'occasion pour les parties prenantes clés de partager les expériences et les meilleures pratiques afin de garantir que les personnes affectées par des urgences humanitaires puissent continuer à accéder aux services anti-VIH vitaux.
La vulnérabilité accrue au VIH en raison de violences sexuelles, de relations sexuelles sous la contrainte et d'autres violations des droits de l'homme dans les situations d'urgence humanitaire, les situations de conflit et post-conflit ont également été discutées lors de l'événement.
Quotes
« Partout dans le monde, 1,6 million de personnes vivant avec le VIH ont été déplacées suite à des catastrophes naturelles et des conflits. À moins de gérer de manière appropriée les personnes dans les situations d'urgence humanitaire, il est évident que nous n'arriverons pas à atteindre les trois zéros. Le VIH doit être intégré dans les plans nationaux de réponse et de préparation aux catastrophes. »
« Djibouti a lancé des programmes pour aider les réfugiés, mais nous ne pouvons pas le faire seuls. Nous serions heureux de saluer le développement et la mise en œuvre d'un plan régional avec l'appui technique d'une action et d’une mise en œuvre conjointes pour que nous puissions travailler selon une approche harmonisée avec d'autres pays. »
« Dans les zones exposées aux conflits, nous devons être préparés à l'avance. Les médicaments antirétroviraux, les produits de base, les plans de délégation des tâches et l'implication des communautés doivent tous faire partie de la planification d'urgence. La préparation doit également inclure des fournitures à long terme supplémentaires de médicaments et nous devons être prêts. »
« Quand Ebola a frappé le Libéria, l'ensemble du système de santé a été mis à l'arrêt. L'impact n'a pas affecté uniquement le système de santé, mais tous les aspects du pays dans son ensemble. Premièrement, ce dont nous avons vraiment besoin, c'est d’une réponse rapide et la disponibilité des ressources. Deuxièmement, nous avons besoin d'un engagement fort de la communauté. Lorsque le système de santé est tombé en panne, nous nous sommes tournés vers la communauté. »
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Les femmes et les filles sont confrontées à des difficultés extraordinaires dans les crises humanitaires à travers le monde, déclare le FNUAP
07 décembre 2015
07 décembre 2015 07 décembre 2015Les nombreuses crises, guerres et catastrophes naturelles dans le monde entier entraînent pour les femmes et les adolescentes un risque significativement accru de grossesse non désirée, de mortalité maternelle, de violence sexiste et d’infection par le VIH, selon un nouveau rapport du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP).
Le rapport État de la population mondiale 2015 - À l’abri dans la tourmente : un programme porteur de changements pour les femmes et les filles d’un monde en crise est un « appel à l'action » pour répondre aux besoins et garantir les droits de dizaines de millions de femmes et de filles prises dans la tourmente des conflits et des catastrophes. Plus de 100 millions de personnes ont maintenant besoin d'aide humanitaire, plus qu'à tout autre moment depuis la Seconde Guerre mondiale.
Bien que des progrès remarquables aient été accomplis ces dix dernières années sur le plan des services humanitaires destinés aux femmes et aux filles, le rapport fait valoir que ce n'est pas encore suffisant pour répondre à leurs vulnérabilités particulières. Il met en évidence comment, par exemple, le risque de contracter le VIH est accru et comment cette augmentation du risque devrait être prise en compte dans les programmes et les aides. Les femmes et les filles victimes de crises humanitaires sont souvent confrontées à la violence sexuelle et sexiste, dont le viol, qui est un facteur de risque de transmission du VIH. Les autres facteurs rencontrés comprennent le trafic, les relations sexuelles transactionnelles et le commerce du sexe.
L'accès aux services de prévention contre le VIH et aux traitements vitaux peut aussi être considérablement réduit, voire disparaître complètement en temps de crise. La disponibilité des médicaments pour la prévention de la transmission du virus de la mère à l'enfant est souvent gravement perturbée. Par ailleurs, les femmes et les filles handicapées sont encore plus vulnérables au VIH dans les situations de crise, avec un accès encore plus limité aux services et à l'information.
À l'abri dans la tourmente énonce des moyens concrets pour faire face aux vulnérabilités. Il énumère un nombre de services et de matériels essentiels pour la santé reproductive convenus au plan international et devant être disponibles dès le début d'une crise. Cet ensemble de base comprend des programmes visant à prévenir les violences sexuelles et à en gérer les conséquences, à faire baisser la transmission du VIH, à prévenir les décès et les maladies maternelles et néonatales ainsi qu’à intégrer les soins de santé sexuelle et reproductive dans les soins de santé primaires.
Des opportunités peuvent également émerger des crises, affirme le rapport. L'exemple du VIH est cité, avec des camps bien gérés ayant des ressources suffisantes permettant aux personnes déplacées d'avoir un meilleur accès aux services.
L'accent est également mis sur le fait de s'éloigner de la simple réaction aux crises lorsqu'elles apparaissent et d'adopter une approche préventive favorisant la prévention, la préparation et la résilience. Le rapport fait valoir que les personnes qui sont en bonne santé, qui sont instruites et dont les droits humains sont protégés sont susceptibles d'avoir de meilleures perspectives en cas de catastrophe.