

Le 4e Sommet panafricain des jeunes leaders se déroule du 13 au 17 janvier 2014 à Dakar, au Sénégal.
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Les jeunes leaders africains se réunissent pour accélérer la progression sur les OMD
15 janvier 2014
15 janvier 2014 15 janvier 2014Plus de 500 jeunes africains sont réunis à Dakar, la capitale sénégalaise, pour participer au 4e Sommet panafricain des jeunes leaders du 13 au 17 janvier 2014. Les participants échangent sur les moyens de contribuer efficacement à l'accélération de la progression sur les Objectifs du Millénaire pour le développement et de jouer un rôle important dans l'élaboration de l'agenda pour le développement après 2015.
Cet événement, qui a pour thème « Le chômage des jeunes dans l'agenda pour le développement après 2015 », est organisé par le Réseau panafricain des jeunes leaders des Nations Unies, en collaboration avec l'UNFPA et l'ONUSIDA.
Quotes
« La participation des jeunes au processus de développement de l'Afrique est une priorité et constitue une base essentielle pour l'ensemble du continent. »
« Nos préoccupations sont pleinement reflétées dans l’agenda de ce sommet et nous prévoyons de partager les recommandations avec les jeunes du monde entier lors du Sommet mondial de la jeunesse qui se tiendra en septembre 2014 à New York. »
« Lorsque nous parlons des problèmes des jeunes, il faut souligner que nombre de ces problèmes trouvent leurs racines dans la violation de leurs droits humains, en particulier ceux des filles et des jeunes femmes, qui sont la proie d'abus physiques et sexuels et de violences sexistes, notamment dans les pays africains en situation de conflit et qui sortent d'un conflit. »
« Les jeunes âgés de 15 à 24 ans représentent près de 40 % des nouvelles infections à VIH chez les adultes. En 2012, 780 000 jeunes ont été infectés par le VIH et 560 000 de ces nouvelles infections ont eu lieu en Afrique subsaharienne. »
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Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'est adressé au Conseil en donnant une vue d'ensemble des progrès réalisés dans la riposte au sida ainsi que des défis à venir.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'est adressé au Conseil en donnant une vue d'ensemble des progrès réalisés dans la riposte au sida ainsi que des défis à venir.
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Ouverture de la 33e réunion du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA
17 décembre 2013
17 décembre 2013 17 décembre 2013Le Conseil de coordination du Programme, organe directeur de l'ONUSIDA, tient sa 33e réunion du 17 au 19 décembre à Genève, Suisse.
Lors de la session d'ouverture, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'est adressé au Conseil en donnant une vue d'ensemble des progrès réalisés dans la riposte au sida ainsi que des défis à venir.
Les membres du Conseil recevront un rapport sur l'utilisation stratégique de la thérapie antirétrovirale pour le traitement et la prévention du VIH ainsi que des informations sur la coordination des activités d’appui technique dans un environnement en rapide évolution. Le Conseil recevra également les dernières informations sur le sida dans l'agenda pour le développement après 2015.
Les membres du Conseil ont été encouragés pour inclure des jeunes et leurs délégations à participer à la 33e réunion du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA, et le dernier jour de réunion sera consacré à une partie thématique sur le VIH, les adolescents et la jeunesse.
Discours
Discours


Edward Greene, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida aux Caraïbes (troisième de gauche) avec des parlementaires de la région lors du lancement du Programme Justice pour tous.
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Le Partenariat Pan-Caraïbe contre le VIH/sida (PANCAP) lance son programme Justice pour tous
13 décembre 2013
13 décembre 2013 13 décembre 2013Le Partenariat Pan-Caraïbe contre le VIH/sida (PANCAP) lance son programme Justice pour tous le 1er décembre 2013, Journée mondiale de lutte contre le sida. La nouvelle initiative guidera les pays lorsqu'ils abordent la stigmatisation et la discrimination liées au sida, améliorent l'environnement juridique et suppriment les lois discriminatoires liées au VIH.
Sous la direction du Premier ministre de Saint-Christophe-et-Niévès et du chef du PANCAP, Denzil Douglas, et dirigé par Edward Greene, Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le sida aux Caraïbes, des consultations nationales ont lieu dans toute la Caraïbe afin de poursuivre des réformes législatives et liées aux programmes fondamentaux pour accroître la justice pour tous dans tous les pays.
Quotes
« J'affirme mon engagement pour mettre fin à la discrimination liée au sida dans la région et faire progresser la suppression des lois discriminatoires. Il faut également noter le rôle actif de plus en plus important des organisations confessionnelles aux plus hauts niveaux et leur volonté de travailler en collaboration avec des partenaires, y compris des parlementaires, pour faire avancer cet important effort. »
« Cette étape de l'activité est le lancement d'un mouvement social dans la région. Je souhaite inciter les leaders à prendre une position ferme pour garantir que les droits de l'homme soient respectés, pas seulement pour certains, mais pour tous, y compris les personnes LGBT. Je recommande également aux participants de trouver un consensus pour faire les changements législatifs et autres nécessaires afin de supprimer la discrimination envers tous et pour présenter les étapes nécessaires au niveau des pays afin de les mettre en place. »
« Mettre fin à la discrimination liée au sida est essentiel pour protéger les droits de l'homme pour tous. J'applaudie les leaders de la région des Caraïbes et du PANCAP pour cette importante initiative. »


Dans un rapport édité le 11 décembre, le Département pour le développement international (DFID) du Royaume-Uni a déclaré que l'ONUSIDA est une « bonne efficience économique pour l'aide du RU ».
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ONUSIDA - bonne efficience économique pour l'aide du RU
13 décembre 2013
13 décembre 2013 13 décembre 2013Dans un rapport édité le 11 décembre, le Département pour le développement international (DFID) du Royaume-Uni a déclaré que l'ONUSIDA est une « bonne efficience économique pour l'aide du RU ».
Le rapport souligne que l'ONUSIDA a dépassé les attentes dans la prise en compte coût et valeur, atteignant 13% d'économies des coûts administratifs (env. 42 millions $) entre 2011 et 2012 suite à une vaste restructuration organisationnelle. Les progrès dans ce domaine étaient suffisants pour que l'ONUSIDA se place dans une catégorie plus élevée d'efficience économique d'après leur rapport 2011, la seule organisation à faire ainsi dans le présent rapport.
L'évaluation 2013 est utilisée par le DFID pour déterminer le niveau de financement à des organisations multilatérales. En 2012/2013, le DFID a financé environ 3,25 £ milliards de l'aide du RU en tant que financement de base par les organisations multilatérales.
Les conclusions du rapport montrent que le Royaume Uni a augmenté ses contributions à l'ONUSIDA de 10 millions £ sur un an à 15 millions £ sur un an pour 2013/2014 et 2014/2015.
Quotes
« Ce rapport est extrêmement encourageant et reconnait le travail que nous faisons pour améliorer l'efficience et l'efficacité. L'ONUSIDA continuera de se concentrer sur le renforcement de l'impact et des résultats tout en renforçant ses mécanismes uniques de prévisions budgétaires, d'allocation de ressources et de responsabilisation. »
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De gauche à droite : Alvaro Bermejo (HIV Alliance), Peter Smit (Hiv vereniging), Mark Vermeulen (Soa Aids), Ton Coenen (red shirt), (Aids Fond), Marcel de Kort (Affaires étrangères) et Silke David (RIVM).
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Ne laisser personne de côté
12 décembre 2013
12 décembre 2013 12 décembre 2013La criminalisation, la stigmatisation et la discrimination demeurent les principaux obstacles empêchant les personnes qui en ont le plus besoin d'accéder à des services anti-VIH vitaux.
Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a rencontré l'Ambassadeur néerlandais pour le sida, Lambert Grijns, ainsi que des groupes communautaires subventionnés par le gouvernement aux Pays-Bas pour une réunion de deux jours destinée à consolider les efforts d'élargissement des services aux populations les plus exposées et de renforcement de leurs droits humains.
Le pays est reconnu pour son rôle de pionnier et sa volonté d'adopter une attitude de haut niveau sur des questions difficiles en lien avec les consommateurs de drogues, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnel(le)s du sexe ; c'est aussi un acteur clé et constant des actions mondiales de lutte contre le sida.
Dans le très animé Quartier rouge d'Amsterdam, le Dr Loures a rencontré la police néerlandaise pour discuter de l'application des lois, du commerce du sexe et du VIH. La police a expliqué que la dépénalisation du commerce du sexe a eu un impact positif sur la diminution des nouvelles infections à VIH chez les professionnel(le)s du sexe, qui sont plus à l'aise pour accéder aux services de prévention du VIH et ne craignent plus les sanctions légales.
Le Dr Loures a encouragé les Pays-Bas à continuer leur travail spécifique avec les populations les plus touchées, dans leur rôle de défenseur mondial des droits de l'homme et de ces populations. Le gouvernement et les groupes de la société civile vont également continuer à collaborer avec l'ONUSIDA au niveau national et international dans le but de défendre et de promouvoir les droits humains.
Quotes
« Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues doivent être au cœur de la lutte contre le VIH pour que celle-ci ait un véritable impact : telle est la leçon que nous avons tirée de l'expérience néerlandaise des 30 dernières années et qui vaut pour d'autres pays. Ceci nécessite une collaboration intelligente entre l'ONUSIDA, les gouvernements et les ONG. »
« Une collaboration ciblée entre l'ONUSIDA, les ONG financées par les Pays-Bas et les ambassades néerlandaises dans une sélection de pays va permettre de créer des synergies et d'élargir l'impact. L'expérience néerlandaise de travail sur les populations les plus exposées s'avère être un exemple inspirant. »
« Protéger et respecter les droits humains de toutes les personnes est fondamental pour assurer l'accès aux services de santé. Chacun a le droit à la santé et personne ne devrait se voir refuser ce droit à cause de ce qu'il ou elle est ou de son style de vie. »
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13 décembre 2022


De gauche à droite : Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Gestion et gouvernance ; Hem Matsi, Présidente de Victims2Survivors ; et S.E. Mme l'Ambassadrice Sabine Böhlke-Möller, Représentante permanente de la Namibie auprès de l'Office des Nations Unies à Genève. Photo : ONUSIDA

L'une des œuvres de l'exposition intitulée "« Le chagrin d'une mère », de Findano Shikonda (Namibie). Photo : ONUSIDA

Faytinga, star de la chanson d'origine érythréenne, lors de son concert pour l'ouverture de l'exposition. Photo : ONUSIDA
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Rompre le silence autour de la violence sexiste
11 décembre 2013
11 décembre 2013 11 décembre 2013Le lien entre la violence sexiste et le VIH à la fois comme cause et comme conséquence de l'infection apparaît de plus en plus au grand jour. Des études montrent que les femmes vivant avec le VIH sont particulièrement vulnérables aux violences sexuelles, physiques et psychologiques, faisant état de violations de leurs droits sexuels et reproductifs, notamment l'avortement contraint et la stérilisation forcée. Lutter contre la violence sexiste est donc primordial pour éviter les nouvelles infections à VIH et les décès dus au sida.
Les statistiques de l'Organisation mondiale de la Santé sur les violences faites aux femmes sont incontestables : dans le monde, une femme sur trois subit des violences physiques ou sexuelles de la part d'un partenaire et 38 % des meurtres de femmes sont commis par leur partenaire intime. En outre, jusqu'à 45 % des adolescentes indiquent que leur première expérience sexuelle était forcée.
Comme dans beaucoup d'autres pays du monde, la violence sexiste est très répandue en Namibie. Ce type de violence reste la plupart du temps invisible, car elle se produit souvent à l'intérieur des foyers à l'abri des regards. De nombreuses victimes demeurent dans l'ombre et dans l'oubli, cachées aux yeux d'une société dans laquelle la violence sexiste génère un sentiment de honte chez les victimes et non chez leurs bourreaux.
Dans le cadre des actions en faveur de l'éradication de la violence sexiste en Namibie, la Première dame de Namibie, S.E. Mme Penehupifo Pohamba, a inauguré l'exposition artistique intitulée « Unis contre la violence sexiste » à la National Art Gallery de Namibie en juin de cette année. Cette exposition comptait 60 œuvres d'art sélectionnées parmi plus de 200 candidatures d'artistes namibiens, toutes axées sur le thème de la lutte contre la violence sexiste.
L'exposition entrait dans le cadre d'une initiative organisée par Mme Hem Matsi, Présidente de Victims2Survivors, et un groupe de jeunes gens qui ont escaladé le Mont Brandberg en avril 2013 pour appeler à la fin de la violence sexiste en Namibie. Ceci témoigne de la volonté innovante et créative de la Namibie de rompre le silence autour de la violence sexiste et de mobiliser les individus et les communautés pour qu'ils unissent leurs forces afin d'éradiquer la violence sexiste.
Réaffirmant un engagement commun autour de l'éradication de la violence sexiste, la Mission permanente de la Namibie auprès des Nations Unies à Genève, Victims2Survivors, la National Art Gallery de Namibie et l'ONUSIDA ont rapporté à Genève 24 œuvres d'art issues de l'exposition « Unis contre la violence sexiste » pour les exposer au siège de l'ONUSIDA du 10 au 20 décembre 2013.
L'exposition a été inaugurée par S.E. Mme Sabine Böhlke-Möller, Ambassadrice de la Namibie auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, Mme Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Mme Hem Matsi, Présidente de Victims2Survivors, et Mme Golda Ha-Eiros, conservatrice de la National Art Gallery de Namibie. L'inauguration a eu lieu le 10 décembre afin de marquer la dernière journée des 16 jours annuels de la campagne d'action pour l'éradication de la violence sexiste et la Journée internationale des droits de l'homme. Plus de 80 invités, représentants de missions diplomatiques, d'organisations internationales, de la société civile et des personnels des Nations Unies, ont assisté à la réception d'inauguration, également agrémentée d'une intervention musicale de la chanteuse érythréenne Faytinga.
Quotes
« Chacune de ces œuvres d'art exprime différemment le caractère pluridimensionnel des sentiments de l'artiste, bien mieux que la façon dont les mots pourraient le faire. Même si le thème est triste et tragique, je pense que vous apprécierez le message qu'elles portent et que vous nous soutiendrez dans notre effort en faveur de l'épanouissement des femmes pour qu'elles puissent jouir de leurs droits humains et de leurs libertés fondamentales. »
« C'est une évidence : nous ne pouvons pas rester neutres et silencieux quand il s'agit de lutter contre le sida et les violences faites aux femmes. Chacun d'entre nous a un rôle à jouer pour créer un monde où toutes les femmes peuvent s'épanouir pleinement dans des environnements sûrs et équitables. »
« L'art est un puissant moyen d'expression. C'est la raison pour laquelle nous avons initié et profité de l'exposition « Unis contre la violence sexiste » pour éduquer, partager des expériences, impliquer la jeunesse et sensibiliser sur la violence sexiste en Namibie et dans le monde entier. »


Un groupe de jeunes.

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA.
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Les leaders de la jeunesse affirment leur engagement de mettre fin à l'épidémie de sida
11 décembre 2013
11 décembre 2013 11 décembre 2013Les jeunes de tout le continent africain ont réaffirmé leur engagement de veiller à ce que les promesses liées au sida soient pleinement mises en œuvre en Afrique. Les leaders de la jeunesse ont fait cette déclaration lors d'une conférence de presse organisée le 8 décembre à l'occasion de la 17e Conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (ICASA). Ce n'est là qu'un exemple des nombreux événements qui ont émaillé la conférence et lors desquels les jeunes ont démontré leur rôle de leadership dans la riposte au sida.
À l'occasion d'une rencontre organisée plus tôt avec de jeunes délégués, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé a appelé les jeunes à veiller à ce que le VIH figure en bonne place dans le nouvel agenda pour le développement et la santé après 2015. Il a mis en avant la nécessité pour les jeunes leaders de galvaniser un mouvement en faveur du changement social et de façonner l'avenir de la riposte au sida.
Lors de l'ICASA, le Réseau des jeunes séropositifs africains (AY+) a récolté plus de 5 000 signatures pour appeler à la définition d'un objectif précis d'éradication du sida d'ici 2030. De nombreux jeunes gens, des représentants de la société civile et des organisations internationales et des participants à l'ICASA ont signé cette pétition.
Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, a inauguré le Pavillon de la jeunesse aux côtés de Julitta Onabanjo, Directrice régionale de l'UNFPA pour l'Afrique australe et orientale, de Louise Van Deth, Directrice exécutive de Stop AIDS Now!, du Dr Joyce Mumah, leader de la jeunesse, et de Stella Nantumbwe, Miss Ouganda 2013/14. Dans son discours, le Dr Loures a déclaré que l'ONUSIDA et ses organismes coparrainants s'engagent à garder les jeunes au cœur de l'agenda sur le VIH. Il a également insisté sur la nécessité d'un militantisme fort et permanent de la jeunesse afin de garantir des ripostes inclusives et durables au sida sur tout le continent africain.
Afin de tenir compte des besoins des jeunes, les ministres de la Santé et de l'Éducation d'Afrique australe et orientale se sont mis d'accord sur 10 engagements clés destinés à élargir l'accès à une éducation sexuelle complète et aux services de santé sexuelle et reproductive pour les jeunes de la région. Ces engagements font suite à un récent rapport de l'UNESCO intitulé Les jeunes aujourd'hui. Il est temps d'agir, qui rassemble des éléments probants sur les défis de l'épidémie de sida chez les jeunes de la région, en particulier pour les jeunes femmes.
En 2012, on estimait à 780 000 le nombre de jeunes âgés de 15 à 24 ans nouvellement infectés par le VIH dans le monde ; la même année, 560 000 nouvelles infections se sont produites chez les jeunes en Afrique.
Quotes
« Nous devons faire en sorte d'avoir un objectif sur le VIH pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. La fin du sida dépend de trois facteurs : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida. Nous pouvons y arriver. »
« Le VIH ne fait pas de discrimination. Alors pourquoi devrions-nous nous comporter de manière discriminante les uns envers les autres ? La lutte contre cette épidémie devrait être axée sur l'inclusion. En tant que musicien, j'ai décidé de jouer mon rôle afin de veiller à ce que personne ne soit laissé de côté. »
« En tant que jeunes leaders politiques, les jeunes gens doivent réfléchir à leur façon de réclamer une place dans l'agenda pour après 2015. Ils doivent s'imposer au niveau politique et pas seulement au niveau de la prestation de service ou des systèmes. Pour cela, il faut mettre les leaders nationaux face à leurs responsabilités. »
« La riposte au sida doit tenir compte des complexités locales et ne pas se présenter comme une action « à taille unique ». Le sida est un problème mondial mais nous devons veiller à ce que les recherches scientifiques et les programmes sur le VIH soient taillés sur mesure en fonction du contexte local. »


Dr Anna Marzec-Boguslawska, Directrice du Conseil national sur le sida de Pologne ; Dr Igor Radziewicz-Winnicki, sous-secrétaire d'État à la Santé de Pologne et Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA
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Le renouvellement des activités de prévention du VIH est nécessaire en Pologne
10 décembre 2013
10 décembre 2013 10 décembre 2013Lors de la 20è Conférence nationale polonaise pour les personnes vivant avec le VIH qui s'est tenue le 2 décembre 2013, le gouvernement ainsi que les leaders de la société civile ont souligné la nécessité d'un renouvellement des activités de prévention du VIH si la Pologne veut atteindre zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida.
Cette manifestation, organisée à Varsovie par la Res Humanae Foundation, en collaboration avec le centre national de lutte contre le sida, s'est également tenue pour marquer Journée mondiale de lutte contre le sida 2013 et les 20 ans du Programme national de lutte contre le sida en Pologne.
Le Dr Igor Radziewicz-Winnicki, sous-secrétaire d'État à la Santé, s'est exprimé lors de cette manifestation réitérant l'engagement de la Pologne pour stopper son épidémie de sida, mais aussi pour poursuivre sa solidarité et collaboration avec les pays voisins. Dr Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de la branche Programme de l'ONUSIDA, a félicité la Pologne pour avoir élargi l'accès au traitement antirétroviral et a souligné la préoccupation grandissante dans toute l'Europe, à des taux croissants, de nouvelles infections à VIH dans la population la plus exposée, entre autres les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes.
En Europe de l'Est et en Asie centrale, les nouvelles infections à VIH ont augmenté de 13% depuis 2006. En Europe de l'Est, les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes représentent 42% de tous les cas de VIH diagnostiqués et ont augmenté de 6% entre 2006 et 2012.
Dr Loures en appelle à une plus grande solidarité européenne et a insisté sur l'engagement de l'ONUSIDA pour renforcer sa collaboration avec la Pologne et d'autres pays en Europe. Il déclare que l'ONUSIDA est prête à soutenir les pays afin de sensibiliser la visibilité politique et mobiliser les communautés pour répondre à la stigmatisation et à la discrimination, mais aussi pour garantir l'accès aux services de lutte contre le sida pour les personnes les plus affectées par l'épidémie.
Quotes
« Stopper l'épidémie de sida est possible et devrait être la vision du futur »
« Pour stopper le sida nous devons agir en équipe. Stopper le sida est une discipline collective et il y a un rôle concret pour chaque joueur »
« Stopper le sida ne sera pas possible si nous laissons qui que ce soit sur le bord du chemin. Nous devons faire mieux pour garantir l'accès aux services de lutte contre le sida pour tous et atteindre l'objectif zéro discrimination. »
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27 septembre 2023


Catherine Hara, Ministre de la Santé, Malawi et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
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L'élargissement de l'accès au traitement anti-VIH en Afrique
09 décembre 2013
09 décembre 2013 09 décembre 2013« Le traitement anti-VIH change la donne » était l'un des messages principaux des participants lors de la session clé sur L'élargissement de l'accès au traitement anti-VIH en Afrique : d'ici 2015 et au-delà.
La session qui s'est tenue le 8 décembre lors de la 17e Conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (ICASA) a exploré les stratégies pour l'élargissement de l'accès au traitement anti-VIH en Afrique afin d'atteindre l'objectif d'un accès universel. Les participants ont discuté la manière de tirer profit de l'occasion du moment dans la riposte mondiale au VIH pour poser les pierres angulaires afin de stopper l'épidémie de sida.
Les intervenants incluaient Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA ; Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ; Caroline Ryan, Vice-coordinateur de la lutte mondiale contre le sida (PEPFAR) ; Catherine Hara, Ministre de la Santé, Malawi ; Kenly Sikwese, Coordinateur, AFROCAB ; Brian Williams, Président du Conseil d'administration, SACEMA. Près de 800 représentants d'organisations internationales, de groupes politiques, de scientifiques et de représentants de la société civile ont participé à la réunion.
De 2006 à 2012 le nombre de personnes ayant accès aux traitements antirétroviraux en Afrique a augmenté d'un peu plus d'1 million à 7,6 millions, soit une progression de 400%. Alors que de nombreux progrès ont été faits, le continent fait face à de nouveaux défis dans son avancée vers un accès universel au traitement anti-VIH.
Quotes
« Le traitement ne se résume pas à des pilules. Le traitement signifie vie, droits, dignité, investissement et démocratisation de l'accès par l'innovation, la simplification et la centralisation du rôle de la communauté. »
« Notre objectif collectif est de stopper l'épidémie de sida, et le traitement est l'un des éléments pour atteindre cet objectif. »
« Les Etats-Unis se sont engagés dans la riposte au sida. La semaine dernière, le Président Obama a signé une nouvelle autorisation pour le Plan présidentiel d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR). »
« Le leadership local est la clé pour l'accélération de l'accès au traitement anti-VIH. »
« Avec les anesthésiques, la vaccination et les antibiotiques, la découverte et le développement de traitement antirétroviral se classe parmi les plus grandes avancées médicales de tous les temps. Le jour où le sida sera éradiqué, le coût humain aura été très élevé mais l'héritage de notre lutte sera la connaissance que cela nous a donné sur la manière de gérer et de contrôler la myriade d'autres maladies virales qui nous menacent et nous affectent. »
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De gauche à droite : Trevor Peter, Président du Conseil d'administration de la Société africaine pour la médecine biologique ; Tsehaynesh Messele, Président de la Société africaine pour la médecine biologique ; Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA ; Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe.
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L'ONUSIDA et la Société africaine pour la médecine biologique formalise un partenariat pour améliorer le dépistage du VIH en laboratoire et son accès
09 décembre 2013
09 décembre 2013 09 décembre 2013L'ONUSIDA et la Société africaine pour la médecine biologique (ASLM) ont signé le 8 décembre un protocole d'accord pour améliorer ensemble l'accès au dépistage du VIH et renforcer les systèmes de santé dans toute l'Afrique.
L'objectif de la collaboration est d'améliorer l'accès à des diagnostics du HIV et de la tuberculose peu chers, précis et simples afin de garantir l'efficacité à long terme et la qualité d'un traitement antirétroviral qui est essentiel pour atteindre les objectifs de l'initiative de traitement ONUSIDA pour 2015.
L'ASLM s'est engagée pour soutenir les efforts afin d'étendre l'accès aux diagnostics essentiels par sa vision stratégique d'ici 2020 : renforcer le développement des ressources humaines de laboratoire, améliorer la certification de laboratoire, harmoniser les systèmes réglementaires et renforcer les réseaux de laboratoires nationaux et régionaux.
Quotes
« Nous devons assurer que les personnes vivant avec le VIH aient accès à des services de laboratoire de qualité en Afrique. Nous continuons d'échouer pour les enfants car nous ne disposons pas d'une capacité adéquate de diagnostics et de laboratoires. Le dépistage du VIH doit être plus simple, plus rapide, plus économique et disponible partout de manière à ce que nous puissions livrer rapidement des traitements vitaux à nos communautés. »
« Coordonner les efforts sur la base de bonnes pratiques est essentiel pour élaborer des programmes de lutte contre le VIH efficaces. Une mise en œuvre efficace peut produire des bénéfices significatifs pour des millions de patients sans accès au dépistage du VIH et améliorera de manière significative l'efficacité du traitement du VIH et les services de prévention. »