
Feature Story
Les lois punitives et les violations des droits humains limitent l’accès des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des transgenres aux services de prévention et de soins du VIH dans la région Asie-Pacifique
21 juillet 2010
21 juillet 2010 21 juillet 2010Vienne, 21 juillet 2010 – Quelque 19 pays sur 48 de la région Asie-Pacifique continuent de criminaliser les rapports sexuels entre hommes et leurs lois conduisent fréquemment à des abus et à des violations des droits humains. En conséquence, la prévalence du VIH a atteint des niveaux alarmants parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les transgenres dans de nombreux pays de la région. Si les pays ne s’attaquent pas la question du respect des droits juridiques et humains dans le contexte du VIH, il est très vraisemblable que cette situation déjà catastrophique empirera. La mise en œuvre de ripostes nationales efficaces contre le VIH exige des gouvernements qu’ils étudient et prennent en compte les effets des lois et des mesures d’application des lois sur la santé des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des transgenres.
Cet avertissement est apparu comme l’une des principales conclusions du rapport intitulé Legal environments, human rights and HIV responses among men who have sex with men and transgender people in Asia and the Pacific: An agenda for action (Environnements juridiques, droits de l’homme et ripostes au VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les transgenres dans la région Asie-Pacifique : Ordre du jour pour agir). Commandé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et par la Coalition Asie-Pacifique sur la santé sexuelle masculine (APCOM), ce rapport et ses principales conclusions ont été présentés pendant la réunion sur la criminalisation du comportement homosexuel : violation des droits humains et obstacles à une prévention efficace du VIH/sida lors de la XVIIIe Conférence internationale sur le sida de Vienne.
L’étude a révélé qu’une série de lois, telles que celles sur les infractions à l’ordre public et sur le vagabondage, sont appliquées de manière sélective à l’encontre des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des transgenres dans de nombreux pays de la région. Même en l’absence de criminalisation, l’application arbitraire et inappropriée d’autres dispositions légales enfreint souvent les droits des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des transgenres, faisant de ce fait obstacle à la défense, à la sensibilisation et à la fourniture de services de santé et de soins du VIH. La question de l’accès effectif à des services de prise en charge du VIH est au cœur de la décision exceptionnelle rendue en 2009 par la Haute Cour de Delhi selon laquelle l’article 377 du Code pénal indien traite de manière injustement discriminatoire les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.
L’existence de lois punitives dans la région Asie-Pacifique, parallèlement à des mesures d’application sélectives et discriminatoires, continue de réduire l’efficacité des ripostes nationales au VIH. Selon Jeff O’Malley, Directeur du Groupe VIH/sida du PNUD, « les environnements juridiques répressifs institutionnalisent la criminalisation, limitent les financements et empêchent effectivement les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les transgenres de participer à leur propre protection contre le VIH et à celle de leur famille, de leurs amis et de leurs communautés. Dans le contexte de la lutte contre le virus et pour le respect des droits humains, nous devons continuer de défendre et de promouvoir avec vigueur des ripostes programmatiques et politiques dans les domaines du développement, de la santé et de la lutte contre le VIH qui soient respectueuses des droits – cela impose de travailler à la suppression des lois punitives et des pratiques discriminatoires ».
L’étude a mis en évidence certains exemples récents de lois protectrices, d’actions judiciaires et policières visant à améliorer l’environnement juridiques pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les transgenres, notamment les importantes décisions de tribunaux au Népal, en Inde, au Pakistan, aux Philippines, à Fidji, en Corée du Sud et dans la région administrative spéciale de Hong Kong. Ce sont toutefois des évolutions exceptionnelles et des mesures doivent être prises pour améliorer l’environnement juridique dans tous les pays.
« C’est la marche à suivre pour garantir que tous les citoyens d’un pays puissent, quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre, avoir accès à des services de santé pour éviter d’être inutilement infectés » a déclaré Shivananda Khan, Président de l’APCOM. « Il est essentiel de développer des partenariats et des alliances stratégiques entre les communautés affectées, les professions juridiques, les organes de défense des droits humains, les parlementaires, les décideurs et les médias ».
De nombreuses politiques nationales de lutte contre le VIH accordent désormais la priorité aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, et ce, même si l’environnement juridique demeure répressif. Quelque 22 pays conduisant des ripostes nationales contre le VIH dans la région Asie-Pacifique ont recensé les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes comme un groupe de population prioritaire aux fins de la prévention du VIH et quatre pays disposent de plans stratégiques spécifiques ou de plans d’action axés sur les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et le VIH (Cambodge, Chine, Indonésie et Inde). En outre, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme finance un programme régional plurinational en Asie du sud sur les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et le VIH qui a été avalisé par sept pays d’Asie du sud.
Le rapport est disponible au téléchargement à l’adresse : http://regionalcentrebangkok.undp.or.th/practices/hivaids
Right Hand Content
Conférence sur le sida 2010, Vienne
Cosponsors:
Contacts:
à Vienne:
Zoran Stevanovic
Bratislava
Conseiller en communication Régionale (PNUD, Europe et CEI)
tél. +421 2 59337 428,
mob. +421 908 729 846
zoran.stevanovic@undp.org
Dr. Mandeep Dhaliwal
New York
Responsable de Cluster: Cluster sur les droits de l'homme, l'égalité hommes-femmes et la diversité sexuelle, PNUD
tél. +1 646 642 4612
mandeep.dhaliwal@undp.org
à Bangkok:
Edmund Settle
Bangkok
Spécialiste en politiques sur le VIH, Centre régional du PNUD pour l'Asie et le Pacifique
tél. +66 (0) 818369300
edmund.settle@undp.org
Publications
Rapport OUTLOOK 2010 de l'ONUSIDA (pdf, 6 Mb)
Cadre de résultats de l'ONUSIDA 2009-2011 (pdf, 437 Kb)

Feature Story
Des droits ici et maintenant ! Commission mondiale sur le VIH et le droit
19 juillet 2010
19 juillet 2010 19 juillet 2010
Les cadres législatifs peuvent se révéler de puissants outils pour les pays qui s’efforcent de contrôler leur épidémie de sida. Ces trente dernières années ont donné naissance à des débats juridiques houleux sur les problèmes liés au VIH (criminalisation de la transmission du VIH, restrictions juridiques à la distribution d’aiguilles et de seringues aux Etats-Unis et de la méthadone en Russie, par opposition à l’approche juridique complète de réduction des risques en Australie, par exemple). Depuis quelques années, nous assistons à une multiplication des lois et des pratiques répressives liées à la consommation de drogues, à la transmission du VIH et à l’exposition au virus, au travail du sexe et aux relations sexuelles entre personnes de même sexe. De surcroît, de plus en plus d’éléments attestent de la relation entre VIH et violence à l’égard des femmes.
La grande variété des réponses juridiques au VIH dans le monde appelle un examen rigoureux de l’impact des divers environnements juridiques sur les effets du VIH et la formulation de recommandations appropriées. « Trente ans après le début de l’épidémie, on constate d’énormes écarts d’un pays à un autre en termes de résultats de la prévention du VIH. Il apparaît de plus en plus clairement que l’environnement juridique est l’un des facteurs les plus déterminants dans ce domaine. Le droit facilite-t-il et favorise-t-il la prévention du VIH et les soins ou constitue-t-il un obstacle ? Nous devons comprendre ces deux types de contexte et promouvoir de bonnes pratiques », commente Jeffrey O’Malley, Directeur du groupe VIH/sida du Programme des Nations Unies pour le développement.
C’est ici et maintenant qu’il faut examiner de très près comment les environnements juridiques affectent les ripostes au VIH. Comme le souligne la Déclaration de Vienne, la relation entre les environnements juridiques et les tendances épidémiologiques en Europe de l’Est illustre l’impact des cadres juridiques sur l’épidémie de VIH. La Commission mondiale sur le VIH et le droit « nous donne l’opportunité d’étudier en détail l’impact des lois et des pratiques répressives sur la vie des personnes les plus marginalisées dans nos sociétés et sur leur accès aux services salvateurs de prévention et de traitement du VIH. L’Australie est heureuse de soutenir cet effort et espère que d’autres donateurs suivront son exemple », a déclaré M. Murray Proctor, Ambassadeur de l’Australie chargé du VIH.
La Commission mondiale sur le VIH et le droit analysera de manière approfondie l’impact des environnements juridiques sur les ripostes au VIH. Elle étudiera tout particulièrement (1) les lois et les pratiques répressives qui criminalisent les personnes, (2) les lois et les pratiques qui pérennisent la violence et la discrimination à l’encontre des femmes et (3) les lois et les pratiques qui gênent l’accès au traitement. Ses travaux s’étaleront sur une période de 18 mois, mobiliseront des communautés partout dans le monde et promouvront le débat public sur les modalités à envisager pour que les lois contribuent à une riposte efficace au VIH. Les conclusions et les recommandations de la Commission seront annoncées en décembre 2011.
La Commission, qui rassemble des dirigeants réputés issus de différents secteurs de la sphère publique et de diverses régions du monde, étudiera en détail les environnements juridiques formant le contexte des ripostes nationales au VIH. Des experts en matière de droit, de santé publique, de droits de l’homme et de VIH appuieront ses travaux. Les membres de la Commission évalueront les faits attestant de l’impact des lois et de leur application sur la vie des personnes vivant avec le VIH et des personnes les plus vulnérables face à l’épidémie. Des auditions régionales offriront un espace aux personnes les plus directement affectées par les lois afférentes au VIH en vue d’un partage d’expériences avec les décideurs et les législateurs. Comme le fait remarquer H.E. Festus Mogae, membre de la Commission et ancien Président du Botswana, « le VIH nous menace tous. C’est un problème mondial et la promesse d’une génération qui ne sera pas affectée par l’épidémie suppose un leadership mondial audacieux. Cette Commission témoigne sans ambiguïté de l’engagement et du leadership de la communauté internationale pour répondre aux besoins des personnes les plus vulnérables au VIH ».
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Conférence sur le sida 2010, Vienne
Publications:
Note d’information : Commission mondiale sur le VIH et le droit, 2010 (en anglais)
Biographie des membres de la Commission (en anglais)
Biographie des membres du Groupe consultatif technique (en anglais)
Rapport OUTLOOK 2010 de l'ONUSIDA (pdf, 6 Mb)
Cadre de résultats de l'ONUSIDA 2009-2011 (pdf, 437 Kb)

Feature Story
A human rights-based approach to prevention: Mission impossible?
19 juillet 2010
19 juillet 2010 19 juillet 2010
The Global Village of AIDS 2010 was the setting of a UNAIDS satellite session on HIV prevention and human rights. Participants discussed how evidence-informed and rights-based laws, policies and programmes can be scaled-up in support of a ‘prevention revolution’ to break the trajectory of the epidemic.
Panelists highlighted some enduring failures to recognise and protect human rights in the context of prevention, as well as examples of successful prevention responses employing a human rights-based approach. Notwithstanding some key challenges, the unanimous view of the diverse expert panel was that such an approach to prevention is not mission impossible if current opportunities to put human rights at the centre of the prevention revolution are seized. Indeed, it was felt that there can be no ‘revolution’ of the prevention response without human rights.
The event, which used a talk show format to encourage open dialogue and audience participation, was moderated by Dr Mandeep Dhaliwal, Cluster Leader of Human Rights, Gender and Sexual Diversity at the United Nations Development Programme (UNDP).

Credit: UNAIDS/Anna Rauchenberger
Six panelists from a range of perspectives and experiences including governments, civil society and the United Nations, presented their views on whether human rights have been used effectively to drive action towards universal access to HIV prevention, treatment, care and support.
Mr Carlos Passarelli of the Government of Brazil spoke about his country’s experience and success in HIV prevention which, he said would not have occurred without a human rights-based approach.
Speaking from first-hand knowledge, Ms Olimbi Hoxhaj of the Albanian Network of People Living with HIV, told the session about her experience in using arguments based on human rights and equality in order to get her children into school and gain access to treatment for those who were HIV-positive.

Credit: UNAIDS/Anna Rauchenberger
Ms Meena Seshu described how female, male and transgender sex workers’ access to health and HIV prevention was being undermined by the fact that their rights to the highest standards of health and to safe working conditions were not being protected. Ms Seshu is a member of SANGRAM, an Indian grass-roots peer education organisation partnering with women in sex work to promote their rights and encourage them to be agents of change.
Other panelists included Tripti Tandon from the Lawyers’ Collective in India, Dr Mirta Roses, Director of the Pan American Health Organisation, PAHO and Daouda Diouf of the international NGO Enda Sante.
A human rights-based approach to mitigating the extent and effects of the AIDS epidemic, and promoting universal access to HIV services is seen as critical. Although there has been notable progress in many areas, punitive laws, policies, practices and stigma and discrimination continue to undermine the achievement of universal access targets including access to prevention for those who need it – and the Millennium Development Goals.
Panelists emphasized that a prevention revolution must be grounded in human rights if there is to be a significant and sustainable improvement in the prevention response. In summing up the discussion at the Satellite, Mandeep Dhaliwal noted that the experiences shared confirmed that success in prevention can only be achieved in legal and social environments that advance human rights, gender equality and social justice.
She emphasised the importance of the UNAIDS High Level Commission on HIV Prevention putting the issue of human rights – for so long poorly understood and neglected in the prevention response - at the front and centre of its work. “After all, what good is a prevention revolution without human rights?”
Right Hand Content
Cosponsors:
United Nations Development Programme (UNDP)
Partners:
Pan American Health Organisation (PAHO)
Feature stories:
Landmark forum in China to champion rights-based approach to HIV (06 July 2010)
UNAIDS addresses UN Human Rights Council on the impact of punitive laws on HIV (10 June 2010)
Publications:
UNAIDS Outlook Report 2010 (pdf, 6 Mb)
UNAIDS Outcome Framework 2009-2011 (pdf, 388 Kb)

Feature Story
Punitive laws limit access to HIV prevention and care services in Asia Pacific
24 mai 2010
24 mai 2010 24 mai 2010This story was first published on UNDP.org

More than 90 per cent of men having sex with men (MSM) in the Asia-Pacific region do not have access to HIV prevention and care services due to an adverse legal and social environment. If countries fail to address the legal context of the epidemic, this already critical situation is likely to become worse. The implementation of effective, human rights-based national HIV responses requires governments to consider the effect of laws and law enforcement practices on the health of men who have sex with men (MSM) and transgender persons.
A high-level forum on punitive laws, human rights and HIV prevention among MSM in the Asia-Pacific region was convened by the UN Development Programme (UNDP), the Asia Pacific Coalition on Male Sexual Health (APCOM) and the Centre for Comparative and Public Law (CCPL) at the University of Hong Kong. They were reviewing the findings of an upcoming report.
The study, “Laws affecting HIV responses among men who have sex with men and transgender persons in Asia and the Pacific: an agenda for action,” notes 19 of 48 countries in the region criminalize sex between men, with laws often taking on the force of vigilantism leading to abuse and human rights violations. Of the 192 member states of the United Nations, 85 have laws that still criminalize homosexual behaviour and, in some of these countries, conviction can even result in the death penalty.
On the occasion of International Day Against Homophobia, UNAIDS Executive Director Michel Sidibé said, “I salute the dedication and efforts of lesbian, gay, bisexual and transgender communities to demand their rights. Change is happening from exclusion to inclusion, from stigma to dignity but not everywhere ... I call on all governments to create to create social and legal environments that ensure respect for human rights.”
I call on all governments to create to create social and legal environments that ensure respect for human rights
UNAIDS Executive Director Michel Sidibé
At the gathering in Hong Kong, Mandeep Dhaliwal, UNDP Cluster Leader on Human Rights, Gender and Sexual Diversity, said, “The development and strengthening of an enabling legal and social environment is critical for comprehensive interventions for men who have sex with men and transgender people to have the greatest impact.”
At least 5–10% of all HIV infections worldwide are due to sexual transmission between men, though this figure varies within countries and between regions considerably. In Asia, men who have sex with men are disproportionately affected by HIV. It is estimated that HIV prevalence is as high as 14% in Phnom Penh, Cambodia; 16% in Andrha Pradesh, India; and 28% in Bangkok, Thailand.
Men who have unprotected sex with men may also have unprotected sex with women and thus serve as an epidemiological bridge for the virus to the broader population. For example, a survey of over 800 men in China who have sex with men found that 59% reported having had unprotected sex with women in the previous year.
HIV transmission prevention programmes addressing men who have sex with men are therefore vitally important. However, this population is often seriously neglected because of official denial by governments, the relative invisibility of men who have sex with men, stigmatization, ignorance or lack of adequate information.
In some cases, men who have sex with men are neglected due to reluctance by individuals and organizations to work with them. In many countries, prevention efforts are hindered by laws that criminalize male-male sex, making work with men who have sex with men difficult and hindering their contribution to the response to the epidemic.
Even in the absence of criminalization, other provisions of law often violate the rights of those concerned, thereby obstructing HIV interventions, advocacy and outreach, and service delivery. Moreover, legislation and law enforcement often lag behind national HIV policies, undermining the reach and effectiveness of programmes for men who have sex with men.
This indicates the need for greater coordination between health and justice sectors within government, the report stresses. It highlighted some recent examples of protective laws, judicial and policy actions to improve the legal environment for the men concerned, including important court judgments in Fiji, India, Hong Kong, Nepal, Pakistan, Philippines and the Republic of Korea.
But these are exceptional developments and action is required to improve the legal environment in all countries, it warned.
The final report of the study’s findings will be delivered at the XVIII International AIDS Conference, Vienna, at the session on Criminalizing Homosexual Behaviour: Human Rights Violation and Obstacles to Effective HIV/AIDS Prevention, 20 July 2010.
Punitive laws limit access to HIV prevention and
Key populations:
Cosponsors:
United Nations Development Programme (UNDP)
Multimedia:
Video message from UNAIDS Executive Director
Feature stories:
International Day Against Homophobia (17 May 2010)
China to tackle HIV incidence amongst MSM (16 January 2009)
Focused AIDS programmes in Asia and the Pacific (21 March 2007)
External links:
Asia Pacific Coalition on Male Sexual Health
Centre for Comparative and Public Law
Publications:
HIV and Men who have Sex with Men in Asia and the Pacific (pdf, 1.1 Mb.)
AIDS Epidemic Update 2009 (pdf, 2.90 Mb.)
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Feature Story
Helen Clark, Administrateur du PNUD, achève sa tournée africaine
21 mai 2010
21 mai 2010 21 mai 2010
Helen Clark meets with beneficiaries of an HIV project in Timbuktu. 04 May 2010. Credit: UNDP
L’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark, a récemment achevé une tournée africaine qui l’a conduite dans quatre pays pour mettre en évidence les progrès réalisés en faveur des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à l’approche du Sommet sur les OMD de septembre 2010. Mme Clark s’est rendue au Mali, au Burkina Faso, en Tanzanie et en Afrique du Sud.
« Ces Objectifs visent à améliorer la vie de plus d’un milliard de personnes », a déclaré Helen Clark. « La réalisation des OMD est possible et s’appuie sur une série de politiques étudiées et expérimentées qui opèrent des avancées, en particulier lorsqu’elles sont soutenues par de robustes partenariats. »
L’ONUSIDA a participé à l’une des étapes de cette tournée dans le cadre d’une mission conjointe avec le PNUD. Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a ainsi accompagné Mme Clark au Mali pour une mission de quatre jours. Il a réitéré à cette occasion son appel en faveur de la prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant. « Je suis honoré de me joindre à Helen Clark pour sa première visite au Mali, notre mission étant un signal clair sur l’engagement des Nations Unies en faveur de l’arrêt des infections au VIH », a indiqué M. Sidibé.
Mme Clark a rencontré les chefs d’État et plusieurs ministres de chacun des quatre pays. Elle s’est entretenue avec des dirigeantes locales et des membres de la société civile et a visité des projets de développement.
Le Mali a réalisé des progrès importants dans la lutte contre l’épidémie de sida en réduisant le taux de prévalence national, qui est passé d’1,7 % en 2001 à 1,3 % en 2006, et en élargissant sensiblement l’accès aux services contre le VIH.
Mme Clark a également rappelé l’importance de la promotion des femmes dans la recherche des Objectifs du Millénaire pour le développement, en énumérant « l’autonomisation économique, l’accès aux droits juridiques (incluant les droits de succession) et la participation aux prises de décision » parmi les mesures clés pour l’habilitation des femmes.
Au Burkina Faso, elle a visité un projet qui facilite l’accès des femmes rurales à l’énergie et s’est rendue dans l’une des 176 associations communautaires contre le sida que le PNUD soutient. Elle a discuté à cette occasion avec des personnes travaillant dans le commerce sexuel au sujet de leurs préoccupations pour l’avenir.
Le taux de prévalence du VIH a chuté au Burkina-Faso pour passer de 7 % en 2002 à 1,6 % en 2008 (soit l’un des taux les plus bas d’Afrique occidentale). Malgré ces progrès, le pays continue d’affronter une épidémie qui touche majoritairement les femmes de 15 à 24 ans.
En Tanzanie, Mme Clark a rencontré le ministre de l’Économie et des Finances, Mustafa Mkulo, pour s’entretenir des progrès réalisés par le pays dans la poursuite des OMD, en particulier à l’égard de la riposte au sida, de la promotion des femmes et de la scolarisation des jeunes enfants. Elle s’est également rendue à Zanzibar pour y visiter le parc national de la baie de Jozani-Chwaka (Jozani-Chwaka Bay Conservation Area), la plus grande réserve de l’île pour la protection de la biodiversité.
Mme Clark a visité les bureaux de la Commission électorale nationale chargés de l’inscription des électeurs et s’est entretenue avec des personnes qui s’apprêtent à voter pour la première fois lors des élections nationales d’octobre prochain. Le soutien apporté par le PNUD au processus électoral en cours en Tanzanie inclut l’éducation des électeurs et la formation des responsables de médias, des partis politiques et des observateurs locaux.
L’Afrique du Sud a constitué la dernière étape de la tournée africaine de Mme Clark. Elle a participé à Johannesburg au lancement de la chanson dédiée à la campagne en faveur des OMD lors de la Coupe du monde de football 2010 intitulée « 8 buts pour l’Afrique ». Cette chanson encourage l’engagement en faveur des OMD.
« Personne ne doit être spectateur dans la lutte contre la pauvreté », a-t-elle déclaré lors du lancement. « Chacun a un rôle à jouer pour que les huit buts des OMD soient marqués et améliorent ainsi la qualité de vie de centaines de millions de personnes vivant dans les pays en développement ».
Mme Clark a achevé sa tournée africaine en lançant le second concours annuel de photographie, intitulé Picture This: We Can End Poverty (« Objectif : Éliminer la pauvreté »), qui a lieu à Johannesburg en partenariat avec le groupe Olympus Corporation et la Fondation de l’Agence France-Presse (AFP). Ce concours vise à exposer le travail qui est mené dans de nombreux pays en faveur des OMD sous un angle créatif.
« Avec ce concours de photographie, nous voulons montrer cette année qu’il est possible de réaliser les OMD, même dans les pays les plus pauvres et les plus désavantagés », a indiqué Mme Clark en guise de conclusion.
Helen Clark, Administrateur du PNUD, achève sa to
Coparrainants:
Multimédia:
Reportages:
Première mission conjointe au Mali pour le PNUD et l’ONUSIDA (4 mai 2010)
Fin de la mission conjointe PNUD/ONUSIDA au Mali (6 May 2010)
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Joint Mission to Mali Concludes
06 mai 2010
06 mai 2010 06 mai 2010
On the fourth and final day of their official visit to Mali, UNDP Administrator Helen Clark and UNAIDS Executive Director Michel Sidibé commended President Amadou Toumani Touré on achievements in the country’s AIDS response and said that Mali had set an example for other countries in the region to follow.
According to government estimates, about 27 000 people were receiving antiretroviral treatment in 2009, representing more than 80% of those in need. HIV prevalence in Mali declined from about 1.7% in 2001 to 1.3 % in 2006.
“I want to congratulate President Touré for leading Mali's success in the national AIDS response," said Ms Clark, in a meeting with the Malian Head of State. "These results are remarkable.”
Mr Touré, who has served as President since 2002, is Chair of Mali’s National AIDS Committee, an organization that coordinates the country’s AIDS programme. He said the Committee had succeeded in uniting all sectors in the country, including all levels of government and civil society. However, he underscored the importance of remaining vigilant in the national HIV response: “AIDS is like a boxing match. We can never let down our guard,” he said.
Mali needs to build on its success by redoubling efforts to ensure an HIV-free generation.
UNAIDS Executive Director Michel Sidibé
During the visit, Mr Sidibé reiterated his call for the elimination of mother-to-child transmission of HIV: “Mali needs to build on its success by redoubling efforts to ensure an HIV-free generation.” An estimated 12% of pregnant women in Mali received an HIV test in 2008 and, that same year, only 18% of infants born to HIV-positive women were given ARV prophylaxis to prevent mother-to-child transmission.
Ms Clark and Mr Sidibé began their mission in the ancient city of Timbuktu, where they visited Groupe d'Appui à la Formation de Base (GAFB), a local civil society organization that provides HIV prevention through innovative peer education programmes among vulnerable populations, including uniformed services, youth, and domestic workers.
“Twenty years ago when I was Minister of Health in my own county, we had the same chance that you have today in this region to stop the epidemic in its tracks,” said Ms Clark, a native of New Zealand. “We were successful because we had a very inclusive approach. Mali should be the example for other countries in Africa on how to halt the HIV epidemic."
GAFB is working to give people a voice and help the most marginalized members of society, said Mr Sidibé. "This organization is showing that we can end the HIV epidemic by focusing on those that are most vulnerable," he added.
GAFB started its activities with the support of a World Bank grant, and continues to expand its services through resources from the Global Fund. In January 2010, the Global Fund awarded Mali a two-year grant of US $43 million to intensify HIV prevention, treatment, care and support across the country.
Joint Mission to Mali Concludes
Cosponsors:
Multimedia:
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La mission conjointe du PNUD et de l’ONUSIDA au Mali se poursuit
03 mai 2010
03 mai 2010 03 mai 2010
L’Administrateur du PNUD, Helen Clark, et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, ont entamé leur mission de quatre jours au Mali par la ville antique de Tombouctou où ils ont rencontré le Groupe d’Appui à la Formation de Base (GAFB), une organisation de la société civile locale qui assure une prévention contre le VIH en menant des programmes novateurs d’éducation par les pairs auprès des populations vulnérables, notamment les services en uniforme, la jeunesse et les employés de maison.
« Il y a vingt ans, lorsque j’étais Ministre de la Santé dans mon pays, nous avions les mêmes chances que vous de faire cesser l’épidémie à la racine », a déclaré Mme Clark, qui est de nationalité néo-zélandaise. « Si nous avons réussi, c’est parce que nous avons adopté une approche ouverte à tous. Le Mali doit donner l’exemple aux autres pays d’Afrique en montrant de quelle manière il faut stopper l’épidémie de VIH. »
Cette organisation prouve que nous pouvons faire cesser l’épidémie de VIH en nous concentrant sur ceux qui sont les plus vulnérables.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
Michel Sidibé, qui accompagne Helen Clark, a souligné que le rôle du GAFB consistait à faire entendre la voix des personnes et à aider les membres les plus marginalisés de la société. « Cette organisation prouve que nous pouvons faire cesser l’épidémie de VIH en nous concentrant sur ceux qui sont les plus vulnérables », a ajouté M. Sidibé. « C’est un honneur pour moi de me joindre à Helen Clark pour sa première visite au Mali, laquelle démontre clairement l’engagement des Nations Unies à empêcher toute nouvelle infection au VIH. »
Le GAFB a commencé ses activités grâce à une subvention de la Banque mondiale. Il élargit ses services en s’appuyant sur des ressources du Fonds mondial. Il y a quelques semaines, le Fonds mondial a accordé au Mali une subvention sur deux ans de 43 millions de dollars USD pour intensifier la prévention, le traitement, les soins et le soutien contre le VIH dans le pays.
Lors de leurs rencontres avec des personnalités gouvernementales comme le Président Amadou Toumani Touré les 3 et 4 mai, les dirigeants du PNUD et de l’ONUSIDA appelleront à l’accélération de la riposte nationale au sida dans la perspective de 2015, date fixée par la communauté internationale pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le Développement. M. Sidibé appellera également de nouveau à l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Selon les estimations pour 2008, 12 % des femmes enceintes au Mali ont bénéficié d’un dépistage au VIH et seulement 18 % des nourrissons nés de mères séropositives ont reçu des antirétroviraux pour empêcher l’infection au VIH.
Selon les estimations gouvernementales, la prévalence du VIH a reculé au Mali, pour passer d’1,7 % en 2001 à 1,3 % en 2006. Quelque 27 000 personnes bénéficiaient d’un traitement antirétroviral en 2009, ce qui correspond à 80 % des personnes ayant besoin de ce traitement. Les estimations de l’ONUSIDA considèrent que 100 000 personnes vivent actuellement avec le VIH au Mali.
La mission conjointe du PNUD et de l’ONUSIDA au M
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01 mai 2010
01 mai 2010 01 mai 2010
Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, et L’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark, pendant la mission conjointe au Mali. 1 mai 2010. Photo:ONUSIDA
L’Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Helen Clark, et le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, effectuent actuellement une mission de quatre jours au Mali, laquelle est la première mission conjointe au Mali de ces deux organismes de l’ONU. Mme Clark, qui assure aussi la présidence du Groupe des Nations Unies pour le développement et celle du Comité des organismes coparrainants de l’ONUSIDA (COC), lancera un appel en faveur de l’accélération de la riposte nationale au sida d’ici à 2015, date fixée par la communauté internationale pour la réalisation des Objectifs du millénaire pour le Développement.
Cette mission officielle inclut une visite dans un hôpital de Tombouctou. Mme Clark et M. Sidibé rencontreront à cette occasion des soignants, des représentants de la société civile, des personnes vivant avec le VIH et des parties prenantes engagées dans la riposte au VIH.
Il est également prévu que ces deux hauts responsables rencontrent un certain nombre de personnalités du gouvernement comme le Premier ministre, Modibo Sidibé, et le Président Amadou Toumani Touré.
M. Sidibé réitérera son appel en faveur de la prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Seules 12 % des femmes enceintes ont bénéficié d’un dépistage sur le VIH en 2008 au Mali et seuls 18 % des nourrissons nés de mères séropositives ont reçu des antirétroviraux pour empêcher leur infection au VIH cette année-là.
M. Sidibé réitérera son appel en faveur de la prévention contre la transmission du VIH de la mère à l’enfant. Seules 12 % des femmes enceintes ont bénéficié d’un dépistage sur le VIH en 2008 au Mali et seuls 18 % des nourrissons nés de mères séropositives ont reçu des antirétroviraux pour empêcher leur infection au VIH cette année-là.
Le Mali a réalisé, ces dernières années, des progrès considérables dans l’élargissement des services sur le VIH accessibles aux personnes qui en ont besoin. Selon les estimations gouvernementales, la prévalence du VIH au Mali a reculé pour passer d’1,7 % en 2001 à 1,3 % en 2006. En 2009, plus de 80 % des personnes qui avaient besoin d’un traitement (environ 27 000 au total) ont bénéficié d’antirétroviraux. L’ONUSIDA estime que 100 000 personnes vivent actuellement avec le VIH au Mali.
Première mission conjointe au Mali pour le PNUD e
Coparrainants:
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Feature Story
Partenariat entre le PNUD, la société Sony et la JICA au Cameroun et au Ghana pendant la Coupe du Monde de la FIFA
30 mars 2010
30 mars 2010 30 mars 2010
Photo de groupe des dirigeants de la JICA, de Sony et du PNUD avec les ambassadeurs du Ghana et du Cameroun au Japon
Sony Corporation crée un partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) pour faire passer des informations de santé – particulièrement axées sur le VIH – auprès des communautés vulnérables du Cameroun et du Ghana..
Cet été, Sony installera de écrans géants pour diffuser en direct et gratuitement environ 20 matches de la Coupe du Monde de la FIFA, ce qui permettra aux populations de zones dans lesquelles les téléviseurs sont rares de les suivre. Tout le long de la Coupe du Monde, le PNUD, la JICA et des partenaires locaux proposeront aussi aux téléspectateurs des matériels de conseil et de sensibilisation au VIH dans le cadre de leur campagne d’information sur le sida intitulée ‘Télédiffusion publique en Afrique’. Les équipes nationales de football de ces pays participeront à la Coupe du Monde qui se déroulera en Afrique du Sud en juin et en juillet prochain.
Bien que le football soit le sport le plus populaire et le plus suivi au Cameroun et au Ghana, ces pays affichent des taux faibles de pénétration des téléviseurs dans les foyers (22 % au Cameroun et 21 % au Ghana). En conséquence, un grand nombre de personnes ne sont pas en mesure de suivre les matches à la télévision et de soutenir leur pays.
En réalisant ce projet commun pendant la Coupe du Monde, l’un des événements sportifs les plus importants de l’année, les partenaires espèrent attirer quelque 13 000 participants et fournir des services de conseil et de test du VIH à 1 800 bénéficiaires environ.
Je soutiens pleinement ce Cadre qui nous fournit des outils pour une approche plus professionnelle dans nos travaux auprès des groupes vulnérables de la communauté.
Mme Helen Clark, administratrice du PNUD
« La Coupe du Monde rassemble des gens qui ont tous un rôle à jouer, pour certains en tant qu’équipes et pour d’autres en tant que peuples qui soutiennent leurs joueurs. Il peut en être de même concernant les Objectifs du Millénaire pour le développement » a déclaré Mme Helen Clark, administratrice du PNUD. « Il n’y a pas de place pour les spectateurs dans la lutte contre la pauvreté. Tout le monde a un rôle à jouer pour atteindre les 8 Objectifs du Millénaire pour le développement – si nous y arrivons, cela améliorera la qualité de vie de plusieurs centaines de millions de personnes dans les pays en développement ».
Arrêter la progression du sida, du paludisme et d’autres maladies est l’un des huit grands Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) que les Etats Membres des Nations Unies s’efforcent d’atteindre d’ici à cinq ans. Les autres objectifs sont de réduire l’extrême pauvreté et la faim, d’assurer l’éducation primaire pour tous, de promouvoir l’égalité entre les sexes, de réduire la mortalité infantile, d’améliorer la santé maternelle, de préserver l’environnement et de mettre en place un partenariat mondial pour le développement.
« Je suis très heureux que Sony puisse contribuer à la prévention du VIH dans le cadre de notre partenariat avec la JICA et le PNUD, tout en permettant à des populations du Cameroun et du Ghana de suivre des matches de football importants grâce à notre technologie de pointe et notre parrainage de la Coupe du Monde de la FIFA 2010 » a déclaré M. Howard Stringer, Directeur du Comité de direction et Président Directeur Général de Sony Corporation.
JILa JICA et Sony ont conduit un projet commun similaire au Ghana en juillet 2009 – qui a été considéré comme une grande réussite. Quelque 9 000 personnes s’étaient réunies dans sept villes pour suivre les matches de football diffusés par Sony en haute définition – ce qui représente une audience près de trois fois supérieure à l’audience habituelle. 1 100 jeunes et adultes environ ont visité les stands de dépistage du VIH, se sont soumis à un test et ont reçu des conseils, soit un nombre à nouveau près de trois fois supérieur à la normale.
Partenariat entre le PNUD, la société Sony et la
Coparrainants:
Reportages:
Réunion entre l’ONUSIDA et des représentants du secteur privé pour réfléchir à une collaboration en vue d’éliminer la transmission mère-enfant du VIH (16 mars 2010)
Des footballeurs s'unissent contre le sida (9 décembre 2009)
En Afrique centrale et de l’Ouest, le secteur privé se penche sur les partenariats stratégiques pour améliorer les résultats en matière de santé (27 octobre 2009)
Unis pour l'UNICEF : la visite de joueurs de Manchester United en Malaisie axée sur la question du VIH et des droits des enfants vulnérables (23 août 2009)
Contact:
Sony Corporation Corporate Communications:
Ikuma Nakagawa, Tél: +81-3-6748-2200, sony.pressroom@sony.co.jp
JICA, Bureau des relations avec les médias et le public :
Makiko Mitamura, Tél: +81-3-5226-9781, Mitamura.Makiko@jica.go.jp
PNUD Tokyo:
Toshiya Nishigori, Tel: +81-3-5467-4751, toshiya.nishigori@undp.org
PNUD New York:
Sandra Macharia, Tel: +1 212 906 5377, sandra.macharia@undp.org
Liens externes:
Sony Corporation (en anglais)
JICA (en anglais)
Publications:
Une action conjointe en vue de résultats : Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009 – 2011 (pdf, 488 Kb.).
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Feature Story
L'ONUSIDA et Annie Lennox lancent un programme d'actions pour les femmes et les filles dans le contexte du VIH
02 mars 2010
02 mars 2010 02 mars 2010
(de gauche) Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA; Annie Lennox, artiste et militante politique et sociale; Helen Clark, Administrateur du PNUD. NY, 2 mars 2010
Photo: ONUSIDA/B. Hamilton
À travers le monde, le VIH continue à toucher de manière disproportionnée les femmes et les filles. Les maladies liées au SIDA sont la principale cause de mortalité dans le monde parmi les femmes en âge de procréer (15 à 49 ans). Dans l'ensemble de l'Afrique subsaharienne, les femmes représentent environ 60 % des infections à VIH estimées. En Asie, la proportion de femmes par rapport aux hommes vivant avec le VIH est passée de 19 % en 2000 à 35 % en 2008.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Annie Lennox, artiste et militante politique et sociale, ont lancé aujourd'hui au siège des Nations unies à New York l' l'Agenda pour une action accélérée au niveau des pays afin d'attirer l'attention des leaders politiques internationaux sur le bien-être des femmes et des filles. Aujourd'hui, la Commission de la condition de la femme a commencé l’examen, 15 ans après, de la mise en oeuvre de la Déclaration de Beijing.

Annie Lennox, artiste et militante politique et sociale lance l'Agenda pour une action accélérée au niveau des pays NY, 2 mars 2010
Photo: ONUSIDA/B. Hamilton
Mettre un terme à la violence contre les femmes est une des principales priorités de l'ONUSIDA. Près de 70 % des femmes sont confrontées à la violence durant leur vie. En Afrique du Sud, une femme est violée toutes les minutes.
Le lancement, présidé par M. Sidibé, s'est déroulé sous la forme d'un dialogue impliquant près de 300 représentants des pouvoirs publics, de la société civile, des réseaux de femmes vivant avec le VIH et de défenseurs et de militants pour les droits de la femme.
« La brutalité à laquelle sont confrontées de nombreuses femmes et filles va bien au-delà des questions de politique sociale ; il s'agit essentiellement d'une question d'égalité et de justice. Ce problème doit devenir un thème de politique étrangère. L'Agenda pour une action accélérée au niveau des pays en faveur des femmes et des filles est une voie vers le dialogue ouvert avec les leaders de différents pays sur la manière de former le monde de demain » a déclaré Michel Sidibé à l'ouverture des débats.
Nous savons que l'inégalité entre les sexes expose des millions de femmes et de filles à travers le monde à un risque d'infection à VIH plus élevé.
Annie Lennox
Annie Lennox a lancé un appel pour un mouvement de grande envergure en faveur du changement en indiquant que les mesures contre le SIDA doivent intégrer les droits des femmes et des filles et remettre en question les rôles des genres afin de pouvoir enrayer l'épidémie de SIDA.

Helen Clark, Administrateur du PNUD. NY, 2 March 2010
Photo: ONUSIDA/B. Hamilton
L'Agenda pour une action accélérée au niveau des pays vise à associer le mouvement pour les droits de la femme à la réponse internationale au SIDA et à mobiliser tous les intervenants, en commençant par l'ONUSIDA et le Fonds de développement des Nations unies pour la femme, par le biais d'un engagement politique plus marqué, de capacités plus fortes et d'une augmentation des ressources.
L'Agenda pour une action accélérée au niveau des pays en faveur des femmes et des filles est une voie vers le dialogue ouvert avec les leaders de différents pays sur la manière de former le monde de demain.
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
« Les faits sont connus », a expliqué Annie Lennox, « nous savons que l'inégalité entre les sexes expose des millions de femmes et de filles à travers le monde à un risque d'infection à VIH plus élevé. Nous nous pouvons accepter que seulement 38 % des jeunes femmes aient une connaissance précise et globale du VIH. »
Michel Sidibé a interrogé Annie Lennox sur le rôle que peuvent jouer la musique et la culture dans l'introduction de changements positifs dans les pratiques sociétales qui nuisent à la santé des femmes et des filles et qui bafouent leurs droits.
« Je lance un appel aux leaders politiques, religieux et économiques et aux communautés pour qu'ils rétablissent l'équilibre du pouvoir entre les hommes et les femmes, pour un monde meilleur » a répondu Annie Lennox.
L'Agenda pour une action accélérée au niveau des pays s'inscrit dans la réponse au besoin urgent de réagir face à l'inégalité persistente entre les sexes et aux violations des droits de l’homme qui touchent les femmes et les filles en particulier. Il souligne la nécessité de comprendre les effets particuliers de l'épidémie de VIH sur les femmes et les filles et de réagir et de traduire les engagements politiques en actions amplifiées.

Le lancement s'est déroulé sous la forme d'un dialogue impliquant près de 300 représentants des pouvoirs publics, de la société civile, des réseaux de femmes vivant avec le VIH et de défenseurs et de militants pour les droits de la femme.
Photo: ONUSIDA/B. Hamilton
Un des aspects importants de l'Agenda est qu'il encourage les hommes à oeuvrer aux côtés des femmes pour l'égalité entre les sexes et qu'il remet en question les idéaux masculins qui se traduisent par une prise de risques plus grande et approuvent la violence contre les femmes et les filles.
Le programme commun des Nations unies, en place dans les pays, va entammer un dialogue avec la société civile, y compris les résaux de femmes vivant avec le VIH, les groupements de femmes, les pouvoirs publics et les partenaires du développement afin d'identifier les opportunités de renforcement de la réponse.
L'ONUSIDA et Annie Lennox lancent un programme d'
Centre de presse:
L'ONUSIDA agit pour donner aux femmes et aux filles les moyens de se protéger du VIH (2 mars 2010)
Multimédia:
Regarder la conférence de presse
Reportages:
Les liens entre violence à l’encontre des femmes et VIH (10 novembre 2009)
Rapport de l’OMS sur la santé des femmes: le sida est la principale cause de mortalité chez les femmes en âge de procréer du monde entier (9 novembre 2009)
Publications:
Agenda pour une Action Accélérée au Niveau des Pays en Faveur des Femmes,des filles et de l’Egalité des Sexes et du VIH. Plan d’opérations pour le Cadre d’action de l’ONUSIDA sur les femmes, les filles, l’égalité des sexes et le VIH (pdf, 1.82 Mb.)
Agenda pour une action accélérée au niveau des pays en faveur des femmes, des filles et de l’égalité des sexes dans le contexte du VIH (pdf, 182 Kb.)