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L’ONUSIDA salue la préqualification par l’OMS du premier dispositif non chirurgical pour la circoncision des hommes adultes à des fins de prévention du VIH


GENÈVE, 7 juin 2013 – Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) salue la récente annonce de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) concernant la préqualification, pour la première fois, d’un dispositif non chirurgical (PrePex™) pour la circoncision des hommes adultes à des fins de prévention du VIH.

Les preuves ne manquent pas pour confirmer que la circoncision masculine médicale réduit de 60 % la transmission du VIH de la femme à l’homme. L’OMS et l’ONUSIDA invitent instamment les pays où la prévalence du VIH est élevée et les taux de circoncision masculine faibles à élargir l’accès à une circoncision masculine médicale volontaire et sûre dans le cadre de leurs efforts de prévention du VIH.

Cependant, de nombreux pays ont des difficultés à promouvoir à grande échelle la circoncision masculine médicale volontaire pour prévenir le VIH en raison, notamment, de la pénurie de prestataires formés et spécialisés en chirurgie pour effectuer la procédure chirurgicale conventionnelle actuelle.

Comparé à cette procédure, le dispositif PrePex™ ne nécessite d’ordinaire pas d’injection d’anesthésique ou de points de suture, et son utilisation sans risque a été prouvée par des médecins et des prestataires de niveau intermédiaire dûment formés pouvant disposer d’une assistance chirurgicale en cas de besoin.

« Ce type d’innovation susceptible de contribuer à améliorer l’efficience, l’accès et la sécurité de la circoncision masculine médicale volontaire, et de favoriser à la fois une augmentation de sa demande, est tout à fait bienvenu » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Si on l’utilise davantage, ce dispositif pourrait avoir un impact significatif sur les efforts de prévention du VIH dans des zones où la prévalence du virus est élevée et les niveaux de circoncision masculine faibles ».

Depuis le début des programmes de circoncision masculine médicale volontaire à des fins de prévention du VIH en 2007, on estime à 2 millions le nombre d’hommes ayant fait l’objet d’une circoncision en Afrique orientale et australe. L’ONUSIDA considère que la circoncision masculine médicale volontaire devrait permettre d’éviter environ une nouvelle infection à VIH sur cinq dans la région d’ici à 2025. Il faudra cependant élargir et intensifier considérablement les programmes pour optimiser l’impact de cette pratique sur la santé publique.

La circoncision masculine médicale fournit aux hommes une protection partielle contre la transmission lors de rapports hétérosexuels. L’OMS et l’ONUSIDA recommandent qu’elle soit sérieusement intégrée aux approches de prévention combinée de l’infection à VIH qui englobent une utilisation correcte et régulière des préservatifs masculins et féminins, une réduction du nombre de partenaires sexuels, la promotion de pratiques sexuelles à moindre risque – telles que les rapports sexuels sans pénétration, le traitement des infections sexuellement transmissibles et la fourniture d’un traitement antirétroviral aux personnes vivant avec le VIH admissibles à celui-ci.


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L'ONUSIDA appelle à une intégration des services de prise en charge du VIH et de la tuberculose


GENÈVE, 2 mars 2012 — Parmi les décès liés chaque année au sida, on estime qu'un sur quatre est causé par la tuberculose (TB). Ces décès surviennent majoritairement en Afrique, où le taux de mortalité par tuberculose liée au VIH est au moins 20 fois plus élevé que dans d'autres régions du monde. Une diminution du double fardeau que font peser ces deux épidémies inséparables passera par l'intensification des activités conjointes de lutte contre la tuberculose et le VIH.

L'ONUSIDA salue la publication ce jour par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) du document d'orientation VIH-TB actualisé. Ce document d'orientation révisé arrive à point nommé, alors que les pays travaillent à réduire de 50% le nombre des décès par tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH d'ici à 2015, un objectif essentiel inscrit dans la Déclaration politique des Nations Unies sur le sida de 2011.

« Les personnes qui vivent avec le VIH sont davantage susceptibles de développer la tuberculose et ont besoin de services de santé intégrés », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « L'intégration n'est pas juste un idéal, c'est une nécessité. »

Ces dernières années, les pays ont fait des progrès considérables dans la lutte contre la tuberculose et le VIH. Entre 2005 et 2010, le nombre de personnes vivant avec le VIH dépistées pour la tuberculose a été multiplié par 12, passant de près de 200 000 à 2,3 millions. En 2010, plus de 60% des personnes séropositives qui ont développé une tuberculose évolutive ont été identifiées et traitées contre cette maladie. On estime à 910 000 le nombre des vies sauvées entre 2005 et 2010 grâce à l'intensification et à la mise en œuvre d'activités conjointes de lutte contre le VIH et la tuberculose.

Les nouvelles directives de l'OMS contiennent des actions recommandées pour réduire davantage le double fardeau de la co-infection tuberculose-VIH. Les principaux éléments de la nouvelle politique de l'OMS comprennent :

  • Un dépistage systématique du VIH proposé aux patients tuberculeux et aux personnes présentant des symptômes de tuberculose, ainsi qu'à leurs partenaires et aux membres de leurs familles ;
  • Un traitement par cotrimoxazole, un médicament efficace et peu coûteux visant à prévenir les infections pulmonaires, entre autres, pour tous les patients tuberculeux infectés par le VIH ;
  • La mise sous traitement antirétroviral de tous les patients tuberculeux vivant avec le VIH dès que possible, indépendamment de l'état du système immunitaire ;
  • Des méthodes fondées sur des données probantes pour éviter l'infection par le VIH des patients atteints de tuberculose ainsi que des membres de leurs familles et de leurs communautés.

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L’OMS va publier des recommandations concernant les contraceptifs hormonaux et le VIH


Genève, 3 février 2012—L’Organisation mondiale de la Santé(OMS) va publier dans le courant de ce mois de nouvelles recommandations concernant le lien dont il est fait état entre contraceptifs hormonaux tels que la pilule, les contraceptifs injectables ou les implants et le VIH.

Le 31 janvier et le 1er février, l’OMS a convoqué une Réunion de l’OMS et de ses partenaires sur la contraception hormonale et l’infection à VIH: examen des données factuelles et répercussions pour la prestation de services et les priorités de la recherche, consultation technique au cours de laquelle 53 experts de 20 pays ont passé en revue l’ensemble des données publiées sur l’utilisation des contraceptifs hormonaux et l’infection par le VIH, et l’évolution et la transmission de celui-ci. Cet examen a été motivé par les nouvelles constatations faites en 2011, qui laissaient supposer une augmentation possible de l’infection à VIH chez les femmes exposées utilisant des contraceptifs hormonaux ou une transmission accrue à un partenaire non infecté par les femmes séropositives.

Les résultats de cette réunion vont maintenant être évalués par le Comité d’évaluation des directives de l’OMS (GRC) – organe chargé de contrôler la production par l’OMS de lignes directrices en matière de santé publique destinées aux pays. Le Comité se réunira le 15 février et fera connaître ses recommandations le lendemain.

Cependant les lignes directrices de l’OMS stipulent clairement, et demandent aux prestataires de services de santé de rappeler à leurs patientes, que ni les contraceptifs hormonaux ni les dispositifs intrautérins (DIU) ne confèrent de  protection contre le VIH ou d’autres infections sexuellement transmissibles (IST). Les préservatifs sont le principal moyen de protection à la fois contre les grossesses non désirées et contre les IST dont le VIH.

D’après les récentes recommandations de l’OMS de 2009 ( Critères de recevabilité pour l’adoption et l’utilisation continue des méthodes contraceptives, 4ème édition, 2009 (MEC)), compte tenu des dernières données disponibles à cette date, les femmes à haut risque d’infection par le VIH et celles qui vivent avec le VIH peuvent en toute sécurité utiliser des méthodes hormonales.

Tous les matériels d’information de l’OMS peuvent être consultés sur le site: www.who.int

On trouvera de plus amples informations sur le Département OMS Santé et recherche génésiques sur le site: http://www.who.int/reproductivehealth/about_us/en/


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L’ONUSIDA/le PNUD/l’OMS préoccupés par la durabilité et la mise en place élargie du traitement du VIH


L’ONUSIDA, le PNUD et l’OMS encouragent les pays à tirer parti des flexibilités de l’Accord sur les ADPIC afin de réduire les coûts et de renforcer l’accès au traitement du VIH

Genève, 15 mars 2011Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se déclarent profondément préoccupés par la durabilité à long terme de l’accès à un traitement abordable du VIH.

Dans un nouveau document de politique (en anglais) diffusé ce jour, l’ONUSIDA, le PNUD et l’OMS exhortent les pays à recourir, le cas échéant, aux flexibilités en matière de propriété intellectuelle et de commerce de l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) et de la Déclaration de Doha sur l’Accord sur les ADPIC et la santé publique afin de réduire le prix des médicaments antirétroviraux pour en faciliter l’accès à ceux qui en ont le plus besoin.

«Nous sommes vivement préoccupés par l’avenir des programmes de traitement du VIH» a déclaré Paul De Lay, directeur exécutif adjoint du Programme ONUSIDA. «Seul un tiers des personnes qui en ont besoin ont accès au traitement. Étant donné le contexte économique actuel, nous risquons même de rencontrer des difficultés à maintenir ce niveau à long terme. Les pays doivent utiliser tous les moyens à leur disposition, y compris les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC, pour garantir la durabilité et un élargissement substantielle de la mise en place des services anti-VIH et atteindre les personnes qui en ont le plus besoin.»

À la fin 2009, il était estimé que près de 15 millions de personnes avaient besoin d’un traitement antirétroviral du VIH et 5,2 millions y avaient accès.

Au cours des dix dernières années, le coût annuel d’un traitement antirétroviral de première intention dans les pays à faible revenu a diminué de près de 99 % – passant de plus de 10 000 USD par personne en 2000 à moins de 116 USD dans le cadre du schéma thérapeutique antirétroviral de première intention le moins cher recommandé par l’OMS en 2010. Les prix, notamment ceux des traitements de deuxième intention, sont cependant encore trop élevés pour de nombreux pays à revenu faible et intermédiaire.

«À l’heure actuelle, dans les pays en développement, des millions de personnes dépendent d’un approvisionnement régulier en traitements antirétroviraux de première intention abordables. Si leur traitement est interrompu, ce qui peut entraîner une résistance aux médicaments, ces patients devront passer à un schéma thérapeutique de seconde intention. Ceci peut revenir au moins six fois plus cher que le traitement de première intention» affirme le Dr Gottfried Hirnschall, directeur du département VIH/sida à l’OMS. «Il est désormais plus important que jamais d’exploiter pleinement les flexibilités commerciales et les autres stratégies de réduction des coûts pour produire des médicaments de qualité.»

Une conjoncture économique incertaine aggrave d’autant plus les difficultés. En 2009, le financement alloué à la lutte contre le VIH était moins élevé qu’en 2008. Ceci engendre des problèmes accrus pour les programmes de traitement actuels qui sont confrontés à des  réductions budgétaires et des priorités concurrentes. En outre, les propositions d’accords de libre-échange régionaux et bilatéraux peuvent limiter la capacité des pays en développement à utiliser les flexibilités de l’accord sur les ADPIC. Les gouvernements des pays développés comme des pays en développement doivent garantir la conformité de tout accord de libre-échange avec les principes de la Déclaration de Doha.

D’après Jeffrey O’Malley, Directeur du groupe VIH/sida au PNUD, «L’utilisation des flexibilités de l’Accord sur les ADPIC permettra aux pays de délivrer des licences obligatoires et de recourir à d’autres mécanismes prévus par ce même accord et par la Déclaration de Doha pour obtenir l’accès à des médicaments antirétroviraux génériques abordables. Un pays pourrait ainsi être en mesure de produire des médicaments génériques à moindre coût ou, s’il ne dispose pas de capacité de fabrication, d’importer des médicaments génériques moins chers d’un autre pays.»

Au Brésil, les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC ont permis de délivrer une licence obligatoire sur l’éfavirenz et de diminuer de plus de deux tiers le prix du médicament ; la dose de la version générique est ainsi vendue à 0,45 USD au lieu de 1,60 USD. De telles différences de prix ont de profondes répercussions sur la capacité des autorités nationales et d’autres fournisseurs de services à distribuer les traitements antirétroviraux à ceux qui en ont besoin.

Malgré les possibilités offertes par les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC, de nombreux pays n’ont pas encore revu leur législation afin d’y intégrer ces flexibilités. L’ONUSIDA, le PNUD et l’OMS continueront d’aider les pays qui en feront la demande à renforcer l’accès au traitement et leur fourniront une aide technique visant à utiliser les flexibilités de l’Accord sur les ADPIC afin d’élargir l’accès aux médicaments antirétroviraux pouvant sauver des vies.

En 2010, l’ONUSIDA et l’OMS ont lancé l’initiative Traitement 2.0 qui a pour but d’accélérer l’accès à des diagnostics et à des associations de médicaments moins chers, plus efficaces et mieux tolérés. Il convient de poursuivre les efforts pour stimuler une innovation essentielle dans le développement de nouveaux médicaments et pour appuyer de nouvelles approches en matière de propriété intellectuelle. L’intégration et l’utilisation des flexibilités disponibles dans le cadre de l’Accord sur les ADPIC seront cruciales pour élargir l’accès au traitement contre le VIH dans les années à venir.

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L’ONUSIDA se félicite d’un test de diagnostic sur la tuberculose pour les personnes vivant avec le VIH


GENÈVE, 10 décembre 2010 — L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a avalisé un nouveau test qui peut diagnostiquer, en moins de deux heures, la tuberculose et la tuberculose multirésistante alors que le test actuel peut prendre jusqu’à trois mois.

Ce nouveau test rapide pourrait multiplier par deux le nombre des cas de VIH liés à la tuberculose diagnostiqués dans les zones à fort taux de tuberculose et de VIH, et multiplier par trois le nombre des diagnostics pour les patients atteints de tuberculose pharmacorésistante.

La tuberculose est l’une des causes les plus courantes de maladie et de décès parmi les personnes vivant avec le VIH. La tuberculose et la tuberculose pharmacorésistante sont particulièrement difficiles à diagnostiquer chez les personnes vivant avec le VIH qui sont nombreuses à mourir avant que leur diagnostic ne puisse être confirmé et leur traitement engagé.

« Cette découverte capitale constitue une percée importante et bienvenue pour la riposte au VIH et à la tuberculose », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Ce nouveau test nous renforce dans l’espoir que nous pourrons atteindre l’objectif ambitieux de réduire de moitié les décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH à l’horizon 2015, et sauver la vie de centaines de milliers de personnes vivant avec le VIH. Cette découverte constitue un exemple de Traitement 2.0 concrétisé. »

Dans la nouvelle Stratégie de l’ONUSIDA 2011-2015, avalisée cette semaine par les membres du Conseil de coordination du Programme de l’ONUSIDA, l’organisation s’est engagée à réduire de moitié le nombre des décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH à l’horizon 2015.

Consulter http://www.who.int/tb/features_archive/new_rapid_test/en/index.html (en anglais) pour en savoir plus sur le nouveau test de diagnostic.


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L’ONUSIDA et l’OMS se félicitent d’une nouvelle découverte qui pourrait générer un nouvel outil de prévention contre le VIH pour les HSH


GENÈVE, 23 novembre 2010 –– Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se félicitent de la nouvelle découverte annoncée ce jour qui révèle qu’une combinaison de médicaments antirétroviraux, prise quotidiennement comme une prophylaxie, pourrait, parallèlement à l’utilisation du préservatif, réduire de 43,8 % en moyenne le risque d’infection au VIH des hommes et des femmes transsexuelles séronégatifs qui ont des relations sexuelles avec des hommes.

L’ONUSIDA et l’OMS félicitent également l’équipe iPrEx, chargée de l’étude, pour la réalisation de cet essai multisites et multilingue complexe.

Les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes sont parfois marginalisés, difficiles à atteindre et sans large accès aux services de prévention contre le VIH. Les dernières données en provenance de 43 pays montrent qu’un peu plus de la moitié de ces hommes bénéficient de programmes de prévention au VIH. Près de 80 pays punissent par la loi les relations homosexuelles.

« Ce résultat positif va donner espoir à des millions d’HSH et les aider à se protéger et à protéger leurs partenaires », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Ce nouvel outil de prévention peut constituer une innovation valable pour les approches existantes en matière de prévention au VIH et contribuer à révolutionner la prévention. »

Pour cette étude, iPrEx a eu recours à 2 499 hommes de six pays, principalement en Amérique du Sud. Les volontaires ayant absorbé, comme prophylaxie orale avant exposition, une dose quotidienne de ténofovir-emtricitabine (TDF/FTC) ont été moins touchés par le VIH que ceux qui ont pris le placebo. Ceux qui ont régulièrement absorbé ce nouveau cachet ont enregistré une prévention plus efficace contre l’infection au VIH.

« Cet essai ouvre la voie à de nouvelles perspectives intéressantes. Il montre que la prophylaxie orale avant exposition peut réduire le risque d’infection au VIH parmi les HSH. Nous attendons d’étudier plus avant ces données pour envisager la meilleure manière d’utiliser ce nouvel outil dans l’avancement de la prévention au VIH, parallèlement aux autres moyens combinés de prévention comme l’utilisation du préservatif chez cette population à haut risque », a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS.

Les conclusions de l’étude constituent une preuve de la sécurité et de l’efficacité partielle de la prophylaxie orale avant exposition. Cette étude montre également les effets éventuels d’une combinaison alliant plusieurs approches de prévention – comme l’utilisation appropriée du préservatif, le dépistage au VIH fréquent, le conseil et le traitement des infections sexuellement transmissibles par une prophylaxie avant exposition permettant des bénéfices optimaux.

L’annonce de ce jour vient compléter les résultats obtenus par l’essai de CAPRISA publiés il y a quelques semaines. Cette étude avait révélé que l’utilisation, avant et après une relation sexuelle, d’un gel microbicide vaginal contenant du ténofovir pouvait être efficace dans 39 % des cas, dans la prévention des nouvelles infections au VIH chez les femmes.

Cet essai d’iPrEx s’inscrit parmi les efforts menés pour élaborer de nouvelles possibilités de prévention au VIH pour les personnes présentant un risque d’exposition au virus. Les essais menés régulièrement sur l’utilisation de médicaments similaires visant la prévention de l’infection au VIH permettent d’accroître la sûreté et l’efficacité parmi les populations concernées comme les femmes hétérosexuelles, les couples sérodiscordants et les consommateurs de drogues injectables.

L’ONUSIDA et l’OMS défendent fermement la prévention combinée qu’ils considèrent comme la stratégie la plus efficace pour réduire la transmission du VIH. Cette stratégie inclut l’utilisation appropriée des préservatifs masculin et féminin, le retardement de l’âge des premières relations sexuelles, la réduction du nombre des partenaires, l’évitement d’une sexualité pénétrative, la circoncision masculine, la réduction des stigmatisations et des discriminations et l’abrogation des lois punitives. Elle considère que le préservatif masculin en latex constitue la technique la plus efficace pour réduire la transmission sexuelle du VIH et les autres infections sexuellement transmissibles. Les résultats de l’étude d’iPrEx apportent l’espoir que les HSH pourront disposer d’un moyen supplémentaire pour se protéger contre le VIH, parallèlement au préservatif.

L’ONUSIDA et l’OMS vont travailler avec l’équipe de l’étude et réunir des experts et des parties prenantes clés pour évaluer les implications de cette découverte, dans la perspective d’une éventuelle délivrance sécurisée et effective des prophylaxies avant exposition, en tant qu’outil de prévention supplémentaire contre le VIH pour les HSH. Les principales composantes d’une programmation effective des prophylaxies avant exposition incluent le diagnostic médical rigoureux, le dépistage au VIH régulier, le conseil et le soutien aux prises de médicaments et à une sexualité plus saine, et le suivi de la sécurité.

L’équipe de l’essai va maintenant permettre, dans chaque lieu de l’étude, l’accès à la combinaison médicamenteuse aux participants de l’étude, y compris au groupe ayant pris le placebo. Cette mesure est conforme aux directives sur les bonnes pratiques participatives et aux normes éthiques régissant les essais biomédicaux de prévention au VIH. L’ONUSIDA et l’OMS se félicitent des efforts menés par les équipes de l’étude pour rassembler les informations sur les stratégies de mise en œuvre permettant la meilleure efficacité des prophylaxies avant exposition.


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L'OMS et l'ONUSIDA se félicitent des résultats d'une étude de concept sur le gel vaginal révélant une réduction des risques d'infection au VIH pour les femmes


Une étude sud-africaine a pour la première fois révélé qu’un gel contenant un médicament antirétroviral – utilisé en tant que microbicide vaginal – était à même de réduire de 39 % les risques d’infection au VIH de la femme lors d’une relation sexuelle.

VIENNE, le 19 juillet 2010 — Les résultats de cette étude, annoncés aujourd’hui à Vienne lors de la XVIIIème Conférence internationale sur le sida, ont révélé que le risque d’une infection au VIH était sensiblement réduit pour les femmes ayant recours à cette nouvelle génération de gels microbicides contenant la substance antirétrovirale ténofovir. Cette étude a également signalé une réduction sensible des cas d’herpès génital, lequel constitue une infection virale sexuellement transmissible fréquente qui accroît les risques d’infection au VIH.

Les résultats inédits de cette étude de concept ont été obtenus par le Centre sud-africain du Programme de recherche sur le sida (CAPRISA). Ce Centre a indiqué que le gel était sans danger et acceptable lorsqu’il est appliqué une fois au cours des 12 heures qui précèdent la relation sexuelle, et une fois au cours des 12 heures suivantes, chez la femme âgée de 18 à 40 ans. L’utilisation de ce gel réduirait de 39 % le nombre des infections au VIH et diminuerait de 51 % celui des infections à l’herpès simplex virus 2.

« Nous donnons espoir aux femmes. Pour la première fois, nous disposons de résultats sur un projet de prévention contre le VIH initié et suivi par des femmes », a déclaré M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Si ces études sont confirmées, ce microbicide constituera un moyen efficace pour la révolution de la prévention. Il nous aidera aussi à rompre la trajectoire de l’épidémie de sida. »

Les recherches portant sur les microbicides exclusivement destinés à l’usage des femmes, indépendamment de leur partenaire, ont commencé il y a près de vingt ans. Cette étude pourrait ouvrir la voie à de nouvelles possibilités pour la prévention contre le VIH.

« Nous nous félicitons des conclusions obtenues par l’étude du CAPRISA. Toute nouvelle avancée dans la prévention contre le VIH est enthousiasmante, en particulier lorsqu’elle touche les femmes. Nous avons hâte d’obtenir confirmation de ces résultats. Une fois qu’ils se seront avérés sans danger et efficaces, l’OMS travaillera avec les pays et ses partenaires pour accélérer l’accès à ces produits », a déclaré le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’OMS.

L’OMS et l’ONUSIDA félicitent le CAPRISA – un centre agréé par l’ONUSIDA pour la coopération sur la recherche en matière de prévention contre VIH – pour la réalisation concluante de cette étude.

Près de la moitié des personnes vivant avec le VIH dans le monde sont des femmes. En Afrique subsaharienne, les infections touchent davantage les femmes que les hommes. Le VIH est l’une des principales causes de la mortalité maternelle.

Étant donné que la transmission du VIH est continûment élevée chez les jeunes femmes vivant dans des environnements à haut risque, il est urgent que ces résultats soient maintenant corroborés et qu’un gel au ténofovir sans danger et efficace soit rapidement accessible pour les femmes qui souhaitent l’utiliser.

Parallèlement aux essais complémentaires qui seront prochainement réalisés en vue de confirmer ces résultats, il reste plusieurs tâches à accomplir, à savoir : déterminer les modalités d’approbation applicables à cette nouvelle utilisation du ténofovir par les autorités nationales chargées de la réglementation des médicaments, explorer les canaux par lesquels les approvisionnements pourront être effectués et maintenus pour ce produit dans le cadre des programmes de prévention combinée, fixer la fréquence des dépistages au VIH, accélérer les études visant à élargir les connaissances sur la sûreté de ce produit, en particulier dans le cas de son utilisation par des jeunes femmes (âgées de moins de 18 ans) et des femmes enceintes.

L’OMS et l’ONUSIDA réuniront une consultation d’experts en août afin de stimuler et de favoriser la rapidité de l’action menée. Cette consultation rassemblera des militants de la santé de la femme et de la prévention contre le VIH, des scientifiques, des équipes de chercheurs en microbicides, des concepteurs de produits microbicides et des experts de santé publique. Leurs échanges porteront sur les étapes à venir du produit. Étant donné l’importance de la contribution des femmes, des scientifiques sud-africains, des militants et des décideurs politiques ayant participé à cette étude, du rôle moteur qu’ils ont joué à cette occasion, et de leur aide dans la mise en œuvre de cette étude sur le gel ténofovir, cette consultation aura lieu en Afrique du Sud.


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Les responsables de la lutte contre le VIH appellent à renforcer la riposte à l'épidémie au Moyen-Orient et en Afrique du Nord


Doubaï, 29 juin 2010 - A l'occasion d'un dialogue politique de haut niveau, organisé par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale, les hauts fonctionnaires gouvernementaux, les organismes donateurs, les partenaires du développement et la société civile ont fait aujourd'hui une déclaration de consensus appelant à accélérer la riposte régionale à l'épidémie de VIH au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

La déclaration réaffirme l'objectif visant à l'accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien en matière de VIH – donnant suite à l'engagement pris sous la forme de Déclaration politique sur le VIH/sida en 2006. Tout en reconnaissant les progrès récemment accomplis, la déclaration met en relief un certain nombre de recommandations clés visant à soutenir la riposte au VIH dans la région. Il s'agit notamment de :

  • accès élargi à la prévention du VIH ;
  • accès gratuit et équitable au traitement antirétroviral et aux soins pour tous ceux qui en ont besoin ;
  • données et surveillance renforcées en matière d'épidémie de VIH, en particulier concernant les populations au risque le plus élevé de contracter le VIH ; 
    financements internes et externes accrus pour la riposte au sida ;
  • élimination de la stigmatisation et de la discrimination à l'égard des personnes vivant avec le VIH ;
  • suppression des obstacles politiques et juridiques qui bloquent les ripostes efficaces au sida ; et
  • participation de la société civile et des personnes vivant avec le VIH à la riposte au sida.

Le dialogue politique qui s'est tenu pendant deux jours sous la houlette du Gouverneur adjoint de Doubaï, S.A. cheikh Maktoum Bin Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, en collaboration avec la police de Doubaï, a mis en lumière la question de l'épidémie de VIH jusque là rarement abordée dans la région.

S'adressant aux participants à la Conférence, le Lieutenant général Dhahi Khalfan Tamim, Commandant en chef de la police de Doubaï, a souligné l'importance d'une riposte au VIH coordonnée. « Le sida n'a pas de frontière ni de limite et il n'est d’aucune nationalité », a-t-il affirmé. « Unir les efforts de toutes les parties prenantes concernées est indispensable si l’on veut mettre un terme à la propagation du sida dans la région ».

Le VIH demeure un problème sanitaire fortement stigmatisé dans la région. Dans de nombreux milieux, Ia stigmatisation et la discrimination empêchent les communautés affectées d'accéder aux services liés au VIH dont elles ont pourtant besoin. « Je suis ici aujourd'hui pour faire entendre les voix des personnes affectées par le VIH » a déclaré l'acteur égyptien M. Amr Waked, ambassadeur itinérant régional de l'ONUSIDA, qui a participé à l'événement. « Il faut s'attaquer d'urgence à la stigmatisation et à la discrimination sociales dans la région ».

Dans ses observations liminaires, le Directeur de l'appui technique et opérationnel à l'ONUSIDA, M. Tim Martineau, a indiqué qu’en consacrant des ressources aux populations clés particulièrement - comme les consommateurs de drogues injectables, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnel(le)s du sexe – on pouvait changer la trajectoire de l'épidémie dans la région. « Les objectifs de l'accès universel sont réalisables dès lors que nous avons la volonté de les réaliser » a-t-il poursuivi. « Nous pouvons rompre la trajectoire de l'épidémie dans la région si nous prenons réellement en main les activités de lutte contre l'épidémie, en nous concentrant sur les droits de l'homme et les systèmes de santé efficaces ».

Les estimations de l'ONUSIDA montrent qu’environ 412 000 personnes vivaient avec le VIH dans la région à la fin de l'année 2008, alors qu'elles n’étaient que 270 000 en 2001. Toutefois, l'absence de données fiables empêche de comprendre clairement aujourd'hui quelles sont les dynamiques et les tendances du VIH dans la région. « La région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord est la seule région où les connaissances sur l'épidémie sont toujours très restreintes, voire inaccessibles et prêtant à la controverse » a affirmé Akiko Maeda, Responsable sectoriel MNSD à la Banque mondiale.

Selon un nouveau rapport élaboré par la Banque mondiale, l'OMS et l'ONUSIDA, le taux de prévalence du VIH de la population en général est faible dans la région, à l'exception de Djibouti, de la Somalie et du Sud-Soudan. La plupart des infections à VIH sont contractées parmi les populations clés au risque le plus élevé d’infection. Le rapport intitulé « Characterizing the HIV Epidemic in the Middle East and North Africa » est la synthèse la plus complète de la recherche scientifique menée sur la propagation du VIH depuis le début de l'épidémie dans la région.

Si tous les pays de la région fournissent gratuitement des médicaments antirétroviraux, la plupart d'entre eux sont encore très loin de l'objectif de l'accès universel au traitement. A la fin 2008, 14% seulement des 68 000 personnes qui nécessiteraient un traitement pouvaient y accéder. « La plupart des personnes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur statut VIH » a déclaré le Dr Jaouad Mahjour, Directeur des maladies transmissibles de l'OMS dans la région de la Méditerranée. « C’est là l’obstacle majeur à l'élargissement de la thérapie antirétrovirale dans la région. L'accès élargi au test et conseil volontaires et confidentiels VIH, adapté aux besoins des populations au risque le plus élevé de contracter le virus, est fondamental ».

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Grippe porcine à A/H1N1


Genève, 27 avril 2009 – L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) coordonne l’action mondiale contre les cas humains confirmés de grippe porcine à A/H1N1 et suit de près l’évolution de la menace correspondante de pandémie grippale liée à cette situation.

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) collabore étroitement avec son Coparrainant l’OMS pour évaluer les risques que peut poser le virus H1N1 pour les personnes vivant avec le VIH et fournira des orientations au fur et à mesure que des informations supplémentaires seront disponibles.

Pour les dernières informations en provenance de l’OMS sur la grippe porcine, consultez http://www.who.int/csr/disease/swineflu/fr/index.html. Cette page est actualisée quotidiennement à 16h00, heure d’Europe centrale (HEC).


Grippe porcine à A/H1N1

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Sophie Barton-Knott
tél. +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org


Liens externes:

U.S. Centers for Disease Control and Prevention

Mexican Secretary of Health (en espagnol)

l'Agence de la santé publique du Canada

Documents

HIV in Pregnancy : a review

01 janvier 1998

The first section of the review consists of a summary of what is known about HIV in pregnancy, transmission of HIV from mother-to-child, and interventions to prevent transmission. The second part of the review provides some suggestions on the appropriate management of HIV-positive women during pregnancy, delivery and postpartum, and the third section lists guidelines for infection control and safe working conditions with regard to HIV in pregnancy.

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