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L’OMS valide l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis en Arménie, au Bélarus et en République de Moldova
07 juin 2016 07 juin 2016Copenhague, Genève et Istanbul, 7 juin 2016
Les organismes des Nations Unies félicitent le Bélarus pour avoir éliminé la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis, et l'Arménie et la République de Moldova pour avoir éliminé la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis, respectivement. Au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée à New York, des certificats validant l'élimination ont été présentés aux ministres de la Santé de ces trois pays européens, qui assistaient à la réunion de haut niveau sur la fin du sida de l'Assemblée générale des Nations Unies.
« Veiller à ce que les enfants naissent en bonne santé, c'est leur donner le meilleur départ possible dans la vie. Il est extrêmement encourageant de voir que des pays réussissent à éliminer la transmission mère-enfant de ces deux maladies », déclare le docteur Margaret Chan, directeur général de l'OMS. « Il s'agit d'une éclatante réussite, signalant clairement aux autres pays qu'une élimination est possible et que le monde verra bientôt l'avènement d'une génération libérée du sida. » Mettre fin à l'épidémie de sida pour 2030 est une cible clé de l'objectif de développement durable relatif à la santé et au bien-être.
« Chaque enfant qui, grâce aux médicaments antirétroviraux, grandit à l'abri du VIH témoigne de la progression de la planète sur la voie de l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH », se félicite Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Rassemblés à New York pour la réunion de haut niveau sur la fin du sida, afin de planifier la prochaine phase – cruciale – de la riposte au VIH, nous brandirons les succès enregistrés par ces pays pour souligner les accomplissements extraordinaires qui sont à notre portée grâce à l'élargissement rapide de l'accès à une thérapie salvatrice. »
Des succès en Arménie, au Bélarus et en République de Moldova
Depuis 2010, avec le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) œuvre à l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis en Arménie, au Bélarus et en République de Moldova.
« C'est une réussite pour ces pays et une fête pour les enfants et leur famille. Nous pensons que ces succès pousseront beaucoup d'autres pays d'Europe à tenter d'obtenir la validation de l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis », ajoute le docteur Zsuzsanna Jakab, directrice régionale de l'OMS pour l'Europe. « C'est seulement en assurant un accès véritablement universel à la prévention, au traitement et aux soins contre le VIH et la syphilis, tout en respectant les droits de chacun, que les épidémies de VIH et de syphilis seront éliminées. »
« Après 20 ans d'efforts intensifs dans la Région, nous avons désormais la preuve validée qu'il est possible de concrétiser le droit de tout nouveau-né à échapper à la contamination par le VIH. Tandis que nous progressons, il est important que les enfants aient un accès équitable aux services qui peuvent les aider à s'épanouir et à grandir dans un environnement familial favorable où leur mère, en vie, veille à leur bien-être », explique Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l'UNICEF pour l'Europe et l'Asie centrale.
En fonction des résultats obtenus au niveau national, les pays peuvent choisir de faire valider l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH, de la syphilis ou de ces deux maladies. L'Arménie, le Bélarus et la République de Moldova ont travaillé pour assurer un accès universel précoce à des services gratuits de soins prénatals, un dépistage du VIH et de la syphilis pour les femmes enceintes et leurs partenaires, un traitement pour les femmes séropositives, un diagnostic précoce et des préparations gratuites pour les nourrissons, et une participation des communautés locales. Ces services sont dispensés dans le cadre d'un système de santé équitable, accessible et universel, dans lequel les programmes pour la santé de la mère et de l'enfant sont intégrés aux programmes contre les infections à VIH et les infections sexuellement transmissibles.
Selon le docteur Babatunde Osotimehin, directeur exécutif de l'UNFPA, « les succès remarquables obtenus par ces pays concernant l'élimination de la transmission du VIH et de la syphilis aux nouveau-nés soulignent l'importance de services performants pour la santé maternelle. Ce n'est qu'en proposant aux femmes enceintes des soins intégrés contre le VIH et la syphilis dans le cadre d'un ensemble complet de services de santé sexuelle et reproductive fondés sur des droits, y compris une planification familiale, que nous pourrons véritablement maintenir sain et sauf le couple mère-enfant. » Le processus de validation pour les trois pays a été géré par l'OMS, en collaboration avec l'ONUSIDA, l'UNICEF et l'UNFPA.
Progrès réalisés par l'Europe pour limiter la transmission du VIH et de la syphilis de la mère à l'enfant
La réduction du nombre de nouveaux cas d'infections par le VIH ou par une syphilis congénitale chez les enfants est l'un des succès enregistrés ces dernières années par l'Europe dans sa réaction contre les infections à VIH et les infections sexuellement transmissibles. En 2014, la transmission mère-enfant représentait un tout petit peu plus de 1 % des nouveaux cas d'infections à VIH signalés dans la Région européenne de l'OMS.
En garantissant aux femmes enceintes vivant avec le VIH et à leurs enfants un accès à la thérapie antirétrovirale, on ramène à 1 % le risque de transmission mère-enfant du VIH, qui peut atteindre jusqu'à 45 %. En Europe, jusqu'à 95 % des femmes enceintes infectées par le VIH bénéficient d'une thérapie antirétrovirale – soit le pourcentage le plus élevé au monde ; plus de 70 % des nourrissons nés de femmes séropositives subissent un dépistage dans les deux mois suivant leur naissance.
Le dépistage et le traitement durant la grossesse sont essentiels pour prévenir la transmission mère-enfant de la syphilis, qui peut provoquer jusqu'à 80 % des cas de fausse couche, de mortinaissance ou de décès du nouveau-né. Plus de 60 % des pays européens proposent un dépistage de la syphilis aux femmes enceintes, et tous les pays de la Région proposent un traitement gratuit aux femmes enceintes infectées par cette maladie.
Le soutien de l'OMS aux pays européens
L'OMS aide les pays d'Europe à éliminer la transmission mère-enfant en prodiguant des conseils sur l'usage de médicaments antirétroviraux et sur les critères et processus de validation de l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis.
En 2015, les progrès réalisés ont été examinés au cours de deux consultations régionales. On y a évoqué les problèmes persistants et recommandé des mesures visant à accélérer les efforts consentis pour éliminer la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis, ainsi que pour valider leur élimination.
Grâce à un nouveau plan d'action sur la riposte au VIH, l'OMS continuera à soutenir les pays de la Région européenne de l'OMS dans leurs efforts d'élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis pour 2030.
Contact
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WHO headquarters
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lindmeierch@who.int
WHO headquarters
Pru Smith
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smithp@who.int
UNAIDS
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tel. +41 79 514 6896
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UNAIDS
Snizhana Kolomiiets
tel. +79161079416
kolomiietss@unaids.org
UNICEF
Kristen Elsby
tel. +41 79 938 8273
kelsby@unicef.org
UNFPA
Jens-Hagen Eschenbaecher
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UNFPA
Omar Gharzeddine
tel. +1 917 912 5957
gharzeddine@unfpa.org





Press Release
L’ONUSIDA nomme Kenneth Cole, Président de l’amfAR et styliste de mode, Ambassadeur itinérant international
07 juin 2016 07 juin 2016GENÈVE/NEW YORK 7 juin 2016 — L’ONUSIDA a nommé Kenneth Cole, Président de l’amfAR et célèbre styliste de mode, Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA. Cette annonce a été faite lors d’une cérémonie spéciale organisée à la veille de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida qui aura lieu à New York du 8 au 10 juin.
« Nous entrons dans une phase cruciale de la riposte au VIH et je sais que Kenneth peut apporter une contribution significative et puissante à notre vision partagée de la fin de l’épidémie de sida d’ici 2030 », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Son engagement, sa compassion et sa détermination vont amplifier nos efforts pour l’inclusion de tous dans la progression vers une génération sans sida ».
Dans ses nouvelles fonctions d’ambassadeur pour l’ONUSIDA, M. Cole aura pour mission de rassembler la communauté mondiale en poursuivant son rôle de longue date en tant défenseur d’une riposte inclusive à l’épidémie de sida. Il contribuera à la communication de références et d’objectifs clairs dans la riposte au sida, notamment la mission de l’amfAR de trouver un remède au VIH d’ici 2020, dans le but de concrétiser la vision de l’ONUSIDA de mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici 2030.
« Je suis certain que si l’individu est placé au cœur de la riposte au sida, nous pouvons réaliser l’un des accomplissements humanitaires les plus marquants de ce siècle, la fin de l’épidémie de sida », a déclaré M. Cole, « et je suis honoré de cette nomination en tant qu’Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA. J’espère contribuer à l’intensification des efforts pour mettre fin à l’épidémie pour tous, partout ».
M. Cole est une personnalité de premier plan dans la riposte mondiale au sida depuis plus de trente ans et reste un défenseur passionné des personnes vivant avec le VIH. En plus d’assurer la gestion de son entreprise, M. Cole est depuis 2005 Président de l’amfAR, la fondation américaine pour la recherche sur le sida. Il a joué un rôle déterminant dans le lancement par l’amfAR de la campagne Countdown to a Cure, qui soutient l’Institut pour la recherche sur le VIH récemment ouvert par l’amfAR et basé à l’Université de Californie à San Francisco (UCSF). La mission de cet institut est d’accélérer les progrès vers le développement d’un remède contre le VIH.
Press centre
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Media Advisory
Réunion de haut niveau de l'assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida
10 mai 2016 10 mai 2016QUOI Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida
QUAND Du 8 au 10 juin 2016
OÙ Au siège des Nations Unies, 1re Avenue & 46e Rue, New York, États-Unis d'Amérique
INFOS Le Président de l'Assemblée générale, Mogens Lykketoft, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon et les chefs d'États et de gouvernements se joindront aux ministres, aux hauts fonctionnaires, aux représentants des organisations internationales, du secteur privé, de la société civile et des personnes vivant avec le VIH ainsi que d'autres parties prenantes lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida.
La réunion se concentrera sur l'importance d'accélérer la riposte au VIH sur les cinq années à venir afin de diriger le monde sur la bonne voie permettant de mettre un terme à l'épidémie de sida d'ici à 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable.
Les États membres des Nations Unies devraient adopter une déclaration politique concernant la fin de l'épidémie de sida afin d'intensifier la cadence des progrès et d'atteindre un ensemble d'objectifs assortis d'échéances. Le projet de la Déclaration politique peut être consulté ici: http://www.unaids.org/en/resources/documents/2016/HLM_zero_draft
Pour en savoir plus sur les tables rondes et les manifestations parallèles, des informations actualisées seront disponibles sur : www.hlm2016aids.unaids.org
Accréditation des médias
Les médias ne possédant pas d'accréditation doivent formuler une demande auprès du Groupe des accréditations et de la liaison avec les médias à l'adresse http://www.un.org/en/media/accreditation/index.shtml. L'accréditation des médias est ouverte jusqu'au vendredi 3 juin 2016.
Médias – contacts
Bureau du Président de l'Assemblée générale | Ulla Oestergaard | Tél. : +1 646 388 3080 | oestergaard@un.org
Département de l'information publique de l'ONU | Francyne Harrigan | Tél. : +1 917 367 5414 | harriganf@un.org
ONUSIDA | Sophie Barton-Knott | +41 22 791 1697 / +41 79 514 6896 | bartonknotts@unaids.org
Diffusion sur Internet — Toutes les réunions plénières et les conférences de presse seront diffusées sur le web à l'adresse http://webtv.un.org/
Des photographies spécifiques à la réunion seront mises à disposition par l'intermédiaire de l’ONU et de l'ONUSIDA à l'adresse http://www.unmultimedia.org/photo/ et https://goo.gl/photos/AAVY2D9yDAHygypEA, de même que des photos d'illustration de l'ONUSIDA à l'adresse https://goo.gl/photos/SYMApCHBPHEeSryJA et à l'adresse https://goo.gl/photos/T9uBshL7VXrXf6DX7
Vidéo—Des supports documentaires seront disponibles à l'adresse https://goo.gl/kGaHu3 et sur la chaîne YouTube de l'ONUSIDA à l'adresse www.youtube.com/user/UNAIDS
Réseaux sociaux—L’ensemble de l’ONU postera des tweets avec le hashtag #HLM2016AIDS
Interviews: UNAIDS | Sophie Barton-Knott | +41 22 791 1697 / +41 79 514 6896 | bartonknotts@unaids.org UNAIDS | Gregory Smiley | +1 202 251 2148 | smileyg@unaids.org
NOMINATION D'UN NOUVEL AMBASSADEUR ITINÉRANT DE L'ONUSIDA
DATE Mardi 7 juin
HEURE / LIEU De 11H00 à 11H30 – Salle de presse de l'ONU
ÉVÉNEMENT Conférence de presse pour l'annonce de la nomination d'un nouvel ambassadeur itinérant international de l'ONUSIDA
CONTACT Michael Hollingdale (hollingdalem@unaids.org)
OUVERTURE
DATE Mercredi 8 juin
HEURE / LIEU De 10H00 à 11H00 – Assemblée générale des Nations Unies, Siège des Nations Unies
ÉVÉNEMENT Séance plénière de l'Assemblée générale des Nations Unies : la feuille de route pour mettre fin au sida
Par ordre d'apparition :
Mogens Lykketoft, Président de l'Assemblée générale
Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies
Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA
Loyce Maturu (Zimbabwe), désignée par la task-force des parties prenantes de la RHN
Personnalité éminente : (à confirmer)
TABLES RONDES
DATE Mercredi 8 juin
HEURE / LIEU De 11H00 à 13H00 – Salle du Conseil de tutelle, siège des Nations Unies, 1re Av. & 46e Rue, New York
ÉVÉNEMENT Table ronde 1 – Le sida dans le cadre des Objectifs de développement durable : s'appuyer sur la fin du sida pour la transformation sociale et le développement durable
La riposte au sida est inextricablement liée et interdépendante avec l'avancée de plusieurs Objectifs de développement durable (notamment élimination de la pauvreté, égalité entre les sexes, éducation, justice et institutions inclusives), ainsi que plusieurs cibles de l'objectif relatif à la santé. Cette table ronde traitera des moyens d'exploiter au mieux ces stratégies et de diffuser les principales leçons tirées de la riposte au sida qui pourront contribuer à l'accélération des progrès dans les Objectifs de développement durable.
DATE Mercredi 8 juin
HEURE / LIEU De 15H30 à 17H30 – Salle du Conseil de tutelle, siège des Nations Unies, 1re Av. & 46e Rue, New York
ÉVÉNEMENT Table ronde 2 – Financer et soutenir la fin du sida : la fenêtre d'opportunité
Accélérer l'action pour la riposte au VIH au cours des cinq prochaines années est indispensable pour mettre fin au sida d'ici à 2030. Sans financement durable et suffisant, les acquis obtenus jusqu'à présent risquent d'être perdus et l'épidémie de sida risque de se prolonger indéfiniment. Cette table ronde aura pour but d'examiner comment anticiper les investissements aussi bien dans les pays les plus touchés que dans les pays à faible prévalence, conformément aux principes de responsabilité partagée et de solidarité mondiale.
DATE Jeudi 9 juin
HEURE / LIEU De 10H30 à 12H30 – Salle du Conseil de tutelle, siège des Nations Unies, 1re Av. & 46e Rue, New York
ÉVÉNEMENT Table ronde 3 – Anticiper la crise latente concernant le traitement : un agenda d'action pour atteindre l'objectif 90-90-90
Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge, y compris pour les personnes vivant avec le VIH et les personnes les plus exposées au risque, est essentiel pour le développement durable. Cette table ronde abordera la question critique de l'intensification et de la pérennisation de l'accès au traitement pour toutes les personnes vivant avec le VIH. La table ronde se penchera sur les efforts visant à atteindre l'objectif de traitement 90-90-90 (à savoir 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % de ces personnes ayant accès au traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement avec une charge virale indétectable) et à assurer l'accès à des médicaments et des produits de base de qualité et abordables, y compris par l'intermédiaire de l'utilisation des flexibilités ADPIC (Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce).
DATE Jeudi 9 juin
HEURE / LIEU De 15H30 à 17H30 – Salle du Conseil de tutelle, siège des Nations Unies, 1re Av. & 46e Rue, New York
ÉVÉNEMENT Table ronde 4 : Personne ne doit être laissé pour compte : mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination grâce à la justice sociale et à des sociétés inclusives
La vulnérabilité au VIH et l'impact du VIH se nourrissent de la stigmatisation et de la discrimination et sont exacerbés par l'inégalité d'accès aux biens et services sociaux. Cette table ronde examinera l'opportunité constituée par l'Agenda 2030 pour le développement durable de concrétiser la vision et les engagements sur la progression des principes d'égalité et d'inclusion et d'atteindre les objectifs en matière de santé pour les personnes vivant avec le VIH, touchées par le virus et exposées au risque d'infection à VIH.
DATE Vendredi 10 juin
HEURE / LIEU De 10H30 à 12H30 – Salle du Conseil de tutelle, siège des Nations Unies, 1re Av. & 46e Rue, New York
ÉVÉNEMENT Table ronde 5 – Enfants, adolescentes et jeunes femmes : prévention des nouvelles infections à VIH
Donner les moyens aux adolescentes et aux jeunes femmes de faire valoir leurs droits, protéger leur santé sexuelle et reproductive, accéder aux services et vivre sans violence ni discrimination se trouve au cœur de l'action pour mettre fin à l'épidémie de sida. Cette table ronde abordera la réponse aux besoins particuliers des enfants, des adolescentes et des jeunes femmes pour mettre fin à l'épidémie de sida.
MANIFESTATIONS PARALLÈLES
(CALENDRIER PROVISOIRE)
Lundi 6 juin
Mettre fin à l’épidémie de sida : les villes s'engagent
Lieu : New York City Public Library
De 09H30 à 16H00, uniquement sur invitation
La Maire de Paris, le Maire de New York et l'ONUSIDA, avec le soutien du MAC AIDS Fund et la collaboration d'ONU-Habitat et de l'International Association of Providers of AIDS Care, organisent un événement de haut niveau destiné à mettre en avant le rôle de leadership des villes dans la fin du sida. Cette manifestation permettra de mettre en lumière les idées et les expériences des villes intelligentes dans le monde entier et de rendre hommage à leurs progrès et leurs innovations visant à mettre fin au sida et atteindre les Objectifs de développement durable. Une trentaine de maires de grandes villes seront réunis en compagnie de représentants de la société civile, de fondations et du secteur privé.
Les médias devront être munis d'une accréditation pour cet événement.
Merci d'envoyer vos demandes d'accréditation médias à Maripat Finigan à l'adresse maripat@praytellstrategy.com.
Les médias accrédités bénéficieront d'un soutien logistique et d'un accès tout au long de la journée.
Mardi 7 juin
Les villes s'engagent : mobiliser les innovations et les financements pour mettre fin au sida
Lieu : Restaurant des délégués de l'ONU
De 8H00 à 10H00, uniquement sur invitation
Les villes représentent une part considérable du fardeau et des nouvelles infections à VIH. Après la réunion des villes engagées le 6 juin, cette session ciblera principalement les moyens mis en œuvre par les villes intelligentes pour avancer grâce à la technologie et transformer leur politique de santé et leur riposte au sida. Cette session vise à examiner les principaux défis des ripostes des villes en se concentrant sur les nouvelles technologies et les innovations dans les domaines des technologies de l'information, de la téléphonie mobile et des applications de données, les évolutions scientifiques, pharmaceutiques et de diagnostic, ainsi que les innovations financières qui aideront les villes et les États membres à accélérer leur stratégie pour mettre fin au sida. Cette table ronde animée de manière interactive mettra en lumière les leçons, les défis et les opportunités de l'utilisation des technologies, des innovations et du financement pour en finir avec le sida.
Le marché des innovations
De 10H00 à 12H00, uniquement sur invitation
Lieu : à définir
Le marché réunira une série d'innovateurs travaillant dans le domaine de la santé et du VIH, par exemple la Situation Room, iMonitor, mother2mother, le diagnostic sur le lieu des soins, les applications mobiles pour la santé, etc.. Plus d'une vingtaine de ces innovateurs seront présents pour faire connaître leurs innovations et le marché sera ouvert aux dirigeants municipaux, aux ministres de la santé et aux responsables de programmes qui pourront dialoguer afin de voir comment ces technologies peuvent contribuer à accélérer l'action pour en finir avec le sida dans leurs contextes respectifs.
VIH et sécurité : passé, présent et futur
10:00–12:00
Lieu : Salle de conférence 3, Bâtiment principal de l'ONU
Cet événement s'appuie sur les rapports relatifs à la mise en œuvre de la résolution 1983 du Conseil de sécurité, qui met en avant la nécessité d'intensifier la prévention du VIH dans le cadre des opérations de maintien de la paix de l'ONU. La riposte au VIH et la prévention des violences sexuelles dans les situations d'urgence, de conflit et postérieures à un conflit sont des composantes essentielles pour mettre fin à l'épidémie de sida. Les crises humanitaires et les conflits ont provoqué l'interruption des services et de l'accès aux médicaments vitaux pour plus de 1,7 million de personnes vivant avec le VIH en 2014. Le démantèlement du tissu social lors de mouvements de population de masse ou de déplacements à l'intérieur d'un territoire augmente la vulnérabilité des femmes et des filles aux violences sexuelles et au risque de transmission du VIH.
La fin du sida comme menace de santé publique mondiale : vision scientifique ou science-fiction ?
13:00–15:00
Lieu : Salle de conférence 3
Mettre fin à l'épidémie de sida en tant que menace mondiale d'ici 2030 est une vision claire fondée sur des preuves scientifiques réelles. Pour y parvenir, il faudra continuer de faire avancer la recherche et ses applications éclairées par des données probantes dans le domaine biomédical, dans les structures et dans les comportements. La vision de l'ONUSIDA associe la science avec la constitution de partenariats, le renforcement des actions de sensibilisation, la mobilisation des ressources et la promotion des droits de l'homme, afin de parvenir à l'accès universel à la prévention, au traitement et aux soins en matière de VIH. Cette manifestation parallèle présentera les progrès accomplis à ce jour et mettra en lumière les défis actuels et futurs pour les sciences biomédicales et socio-comportementales. Elle sera l'occasion de présenter les avancées scientifiques de pointe dans le contexte d'autres perspectives de recherche qui nous permettront d'en finir avec le sida et de défendre la poursuite des investissements dans l'engagement scientifique mondial.
Parlementaires engagés pour en finir avec le sida d'ici 2030
De 15H00 à 17H00, uniquement sur invitation
Lieu : Salle de conférence 11, Bâtiment principal de l'ONU
Les parlementaires sont bien placés pour contribuer à élargir l'accès aux services anti-VIH. Lorsque les parlementaires sont effectivement engagés dans la riposte au sida, ils sont en mesure d'apporter un leadership critique dans la concrétisation d'une nouvelle vision qui fait de la fin du sida une réalité pour leurs administrés et leur pays. Cette manifestation parallèle vise à donner aux législateurs une perception claire des principaux axes d'action qui émergeront du document final de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida, ainsi que, dans la mesure du possible, des politiques qui sous-tendent le nouveau consensus mondial sur le VIH. Cet événement sera également l'occasion de dialoguer sur les moyens de mobiliser les ressources disponibles au niveau national pour mettre fin au sida et identifier les principales actions à mener par les parlements pour accélérer la riposte au sida d'ici 2020 et mettre fin au sida d'ici 2030.
Réunion préparatoire des jeunes
De 14H00 à 18H00, uniquement sur invitation
Lieu : Siège du Fonds des Nations Unies pour la population
La Réunion de haut niveau sur la fin du sida offre une opportunité unique de renouveler l'engagement politique absolument nécessaire pour veiller à ce que les adolescents et les jeunes ne soient pas laissés de côté dans la riposte au VIH. Il s'agit également d'assurer une participation active des jeunes à la conférence afin d'éclairer les négociations et de contribuer à une déclaration politique forte sur la fin du sida, qui tienne compte des besoins et des droits des jeunes. Cet événement apportera les informations nécessaires aux jeunes pour qu'ils puissent participer activement à la Réunion de haut niveau sur la fin du sida et identifier les opportunités d'engagement et de sensibilisation. Les participants évoqueront également les opportunités, les lacunes et les défis concernant la responsabilisation des gouvernements vis-à-vis de leurs engagements après la Réunion de haut niveau sur la fin du sida. Pour finir, cet événement sera l'occasion de discuter des priorités en matière d'éducation complète à la sexualité et de contribuer à la plate-forme d'éducation sexuelle complète en cours de développement par le Fonds des Nations Unies pour la population en collaboration avec des jeunes.
Stopper les nouvelles infections : un trimestre pour la prévention
15:30–17:30
Lieu : Salle de conférence 3
Malgré une baisse significative des nouvelles infections ces 15 dernières années, plus de 2 millions de nouvelles infections à VIH se produisent encore chaque année, dont les deux tiers en Afrique subsaharienne. Le rythme de la baisse des nouvelles infections s'est ralenti ces dernières années et, dans certaines régions et groupes de population, elles repartent de plus belle. Tout le monde a droit à la prévention du VIH. Appliquer ce droit commence par donner aux personnes exposées à un risque accru d'infection à VIH l'accès libre à des services de prévention du VIH efficaces.
Aider les plus vulnérables
18:00–19:30
Lieu : Salle de conférence 3
L'accroissement des inégalités et la nécessité d'assurer l'accès aux opportunités, aux services et au développement pour les plus marginalisés relèvent d'une question d'urgence. Cet aspect est particulièrement sensible dans le contexte global d'une croissance économique soutenue, d'un développement accru et d'une élévation du niveau de vie pour de nombreuses personnes dans les pays en développement. En effet, la lutte contre les inégalités se situe au cœur des Objectifs de développement durable adoptés par les États membres des Nations Unies en septembre 2015. Il existe un besoin urgent de revoir le financement et l'architecture mondiale de la santé et du développement afin de garantir que les systèmes de santé et de justice sociale répondent aux besoins des plus vulnérables de manière durable à l'échelle mondiale. Dans ce contexte, cette manifestation parallèle sur l'aide financière pour les plus vulnérables va étudier les mécanismes qui permettent de veiller à ce que les communautés fragiles restent au cœur de l'agenda mondial en matière de santé publique, notamment lorsque de nouvelles épidémies mondiales menacent d'accroître davantage la vulnérabilité des pays à revenu faible et intermédiaire. Cette manifestation parallèle se penchera sur les risques sociaux et économiques des personnes les plus vulnérables et appellera à de nouveaux engagements et innovations pour répondre à leurs besoins.
Lancement de MTV Shuga en Afrique du Sud
De 18H00 à 20H00, uniquement sur invitation
MTV Shuga, produite par la MTV Staying Alive Foundation, est une campagne transmédiatique à 360 degrés destinée à favoriser les changements de comportement, qui raconte une histoire à travers de multiples plates-formes et formats, avec des contenus uniques pour chaque plate-forme, notamment une série télévisée exclusive qui se déroule dans différentes régions d'Afrique. Les saisons 1 et 2 avaient le Kenya pour décor. Les saisons 3 et 4 se sont déroulées au Nigéria. En déplaçant la campagne MTV Shuga en Afrique du Sud, la MTV Staying Alive Foundation va pouvoir sensibiliser le pays sur les principales questions touchant les jeunes Sud-Africains, notamment VIH, santé maternelle, violences domestiques et sexistes, vie avec le VIH, rapports sexuels intergénérationnels, circoncision masculine, alcool et consommation de drogues et identité sexuelle. Récompensée par des prix, cette campagne vise principalement les collégiens et les lycéens, avec un accent particulier sur les questions concernant les jeunes filles. Les partenaires de MTV Shuga évoqueront l'impact que MTV Shuga a eu jusqu'à présent dans la diffusion de messages et le changement de comportement chez les jeunes, ainsi que les objectifs de la saison 5 de MTV Shuga en Afrique du Sud.
Service interreligieux
17:30–19:30
Lieu : Church Center, Nations Unies
L'Alliance pour la sensibilisation du Conseil œcuménique des Églises a pour mission de renforcer l'engagement des organisations confessionnelles afin qu'elles soient plus efficaces dans la défense et l'action sur les questions de justice et de droits humains lors de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida. Le service interreligieux de l'Alliance pour la sensibilisation du Conseil œcuménique des Églises sera l'occasion de se réunir dans la prière pour se souvenir de ceux que nous avons connus et qui sont morts de maladies liées au sida, réfléchir au rôle des organisations confessionnelles et des chefs religieux dans l'élaboration et la mise en œuvre d'une déclaration politique forte sur la fin du sida, s'engager sur la déclaration politique sur la fin du sida et célébrer les progrès accomplis jusqu'ici dans la riposte mondiale au sida.
Mercredi 8 juin
Vers une génération sans sida
13:30–15:00
Lieu : Salle de conférence 3
Il y a cinq ans, l'ONUSIDA et le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida se sont joints aux pays dans un effort mondial visant à éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Cet objectif a été inclus dans la Déclaration politique de l'Assemblée générale des Nations Unies de 2011 sur le sida, avec le lancement par le Secrétaire général des Nations Unies du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (le « Plan mondial »). Depuis, les donateurs, les gouvernements partenaires, les organisations multilatérales, le secteur privé et la société civile ont uni leurs forces et les avancées obtenues dans la réduction de la transmission du VIH de la mère à l'enfant se sont réellement révélées historiques. Le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants a diminué de manière considérable et l'objectif de mettre un terme aux nouvelles infections à VIH chez les enfants est en vue dans plus de 85 pays. Cette action n'a pas seulement permis de sauver d'innombrables vies et des ressources absolument nécessaires, mais c'est aussi l'une des réussites les plus fulgurantes jamais obtenue en matière de santé publique. Cet événement mettra en lumière les réalisations du Plan mondial à ce jour et les actions prioritaires pour accélérer cette riposte exceptionnelle.
Rompre les silos : des services intégrés pour les adolescentes et les jeunes femmes
18:30–20:30
Lieu : Salle de conférence 3
À l'échelle mondiale, on dénombre 1,2 milliard de personnes adolescentes âgées de 10 à 19 ans. Il n'y a jamais eu autant de jeunes gens. C'est la manière dont nous investissons dans la jeunesse et dont nous répondons à ses besoins et ses aspirations qui va définir notre avenir. Cependant, les maladies transmissibles et non transmissibles évitables et traitables tuent des adolescents à un taux élevé et inacceptable. Cette session exposera des exemples de politiques et de programmes innovants centrés sur les adolescents présentés par des responsables gouvernementaux, des adolescentes et des jeunes femmes, ainsi que des représentants d'organisations internationales, du secteur privé et de la communauté des donateurs. Elle sera aussi l'occasion de formuler un engagement et une action pour mobiliser les acteurs et les ressources au niveau local, national et international pour des ripostes centrées sur les adolescents, en particulier les adolescentes.
Jeudi 9 juin
Regroupement volontaire des brevets
09:00–10:30
Lieu : Restaurant des délégués de l'ONU
La stratégie Accélérer de l'ONUSIDA vise à atteindre des objectifs ambitieux d'ici 2020. Assurer le succès des Objectifs de développement durable, notamment celui de mettre fin à l'épidémie de sida, nécessitera une solidarité et des partenariats à l'échelle mondiale. Ces cinq dernières années, la communauté de brevets Medicines Patent Pool a contribué à l'élargissement rapide du traitement anti-VIH en accélérant l'accès à des traitements abordables dans un grand nombre de pays en développement. Cette session permettra d'analyser, du point de vue des gouvernements, des organisations internationales et des communautés, une partie des réussites du Medicines Patent Pool à ce jour et certains des problèmes qui subsistent pour veiller à ce que les nouveaux traitements soient pris en charge à l'échelle nationale, afin de contribuer à l'élargissement de l'accès et à l'amélioration des résultats des traitements.
Accélérer la riposte au VIH chez les consommateurs de drogues
De 08H00 à 09H30 (à confirmer)
Lieu : Salle de conférence 12 (à confirmer)
La Déclaration politique de 2011 sur le VIH et le sida incluait un objectif visant à réduire de moitié la transmission du VIH chez les consommateurs de drogues injectables avant 2015. Le but de cette manifestation parallèle est d'informer les délégués qui assistent à la Réunion de haut niveau sur la fin du sida sur les besoins sociaux et sanitaires des consommateurs de drogues injectables. Cet événement vise également à sensibiliser les responsables des politiques de lutte contre les drogues concernant l'absence d'engagements spécifiques sur la lutte contre le VIH au sein de cette population clé. Il apportera un leadership et une expérience éclairés sur les bénéfices des services de réduction des risques dans la prévention de la transmission du VIH, la nécessité d'étendre le traitement antirétroviral chez les consommateurs de drogues injectables vivant avec le VIH et la nécessité d'un environnement politique qui permette aux consommateurs de drogues injectables d'accéder aux services sanitaires et sociaux.
L'objectif 90-90-90 et les ressources humaines pour la santé
13:00–15:00
Lieu : Salle de conférence 3
Cette session portera sur les moyens de profiter de l'élan mondial pour parvenir à l'objectif de traitement 90-90-90, ainsi que pour accélérer les progrès vers des ressources humaines solides en faveur de la santé et du développement durable pour tous. Plus précisément, la session sera concentrée sur le caractère central de l'objectif 90-90-90 pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique et sur la manière dont l'agenda 90-90-90 peut accélérer les efforts visant à construire une main-d'œuvre pérenne dans le domaine de la santé et à faire avancer l'accès universel aux services de santé. Parmi les sujets abordés figureront la manière dont le traitement anti-VIH peut favoriser le recrutement, la formation et le déploiement d'agents de santé communautaires capables de contribuer aussi bien à l'objectif de traitement 90-90-90 qu'à l'action sur d'autres questions prioritaires de santé. Des sujets pertinents en matière politique, logistique et de droits de l'homme seront examinés. En outre, cette session abordera les discussions entamées lors de la réunion ministérielle à Addis Abeba sur l'objectif 90-90-90 et la santé durable et visera à définir les prochaines étapes et la marche à suivre.
Urgences sanitaires mondiales : leçons tirées de la riposte au sida pour Ebola, Zika et d'autres épidémies émergentes
18:30–20:30
Lieu : Salle de conférence 3
Il existe des similitudes frappantes entre le VIH et les épidémies récentes d'Ebola et de Zika. Au départ de toutes ces épidémies, on en sait peu sur l'origine de la propagation et le mode de transmission ; pour Ebola comme pour le sida, la mortalité était élevée au début. Ce manque de connaissances et une riposte inadaptée conduisent à la peur, la stigmatisation et la discrimination des individus et des communautés. Ces trois épidémies ont toutes montré la nécessité d'un leadership politique, d'une approche multisectorielle associant des interventions biomédicales, comportementales et structurelles, et de l'importance d'impliquer les communautés dès le départ. Cette manifestation parallèle se penchera sur les leçons tirées et la façon dont elles peuvent contribuer à renforcer les systèmes de santé et les ripostes communautaires, ainsi que sur les investissements durables à long terme dans les services et la recherche.
……….
Vendredi 10 juin
Ce que veulent les femmes
08:00–09:30
Lieu : Westin Hotel
La santé et le bien-être des adolescentes et des jeunes femmes n'ont jamais été autant mis en exergue dans les discours internationaux que de nos jours. Avec la fin de l'Agenda de l'ONUSIDA pour une Action accélérée au niveau des pays en faveur des femmes, des filles et de l'égalité des sexes et du VIH (2010 – 2014), une nouvelle plate-forme destinée à formuler les visions et les priorités des femmes et des filles dans toute leur diversité est en cours d'élaboration afin de servir de point d'appui pour la sensibilisation, la mobilisation politique et sociale et le renforcement des actions à l'échelon national sur l'égalité des sexes et le VIH. Ce petit-déjeuner vise à réunir les mouvements de lutte pour les droits des femmes et contre le VIH afin de comprendre ce que veulent les femmes et initier un dialogue sur une feuille de route visant à mettre fin à l'épidémie de sida chez les femmes et les filles d'ici 2030.
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Documents
Rapport du Secrétaire général
09 mai 2016
La réunion de haut niveau sur le VIH/sida que tiendra l’Assemblée générale en juin 2016 (voir la résolution 70 /228) représente une occasion sans précédent d’inciter la communauté internationale à s’engager en faveur des objectifs d’accélération de la riposte et des principales actions entreprises pour mettre fin au sida d’ici à 2030, comme indiqué dans la stratégie d’ONUSIDA 2016-2021, baptisée « Accélérer la riposte pour mettre fin au sida ». Elle permettra de faire fond sur les enseignements tirés de la lutte contre le sida et de travailler avec les personnes, les institutions et les réseaux qui participent à cette lutte, pour promouvoir un véritable changement d’orientation de la stratégie de développement intégré envisagée dans les objectifs de développement durable. Ensemble, nous pouvons relever ces défis et garantir à la population mondiale le droit à la santé, au respect de ses droits fondamentaux, à la dignité et à la capacité de prospérer durablement.

Press Release
Un nouveau rapport montre qu'il est urgent d'agir afin de mettre fin à l'épidémie de SIDA d'ici 2030
06 mai 2016 06 mai 2016Un nouveau rapport du Secrétaire Général des Nations Unies alerte sur la perte de bénéfices majeurs si aucune action n'est mise en œuvre dans les cinq prochaines années et exhorte les pays à réagir en augmentant les investissements et en renforçant leur action
NEW YORK, 6 mai 2016 — Un nouveau rapport publié par le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, alerte sur la possible prolongation de l'épidémie de SIDA si aucune action n'est mise en œuvre dans les cinq prochaines années. Le rapport, « Accélérer la riposte pour mettre fin à l’épidémie de sida », révèle que l'extraordinaire avancée du progrès réalisée ces 15 dernières années pourrait être perdue et encourage tous les partenaires à concentrer leur énergie et à accroitre les investissements afin de mettre fin à l'épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030.
« Au-delà des résultats obtenus, la lutte contre le sida nous a apporté la motivation et les moyens concrets nécessaires pour mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030. » a déclaré M.Ban dans son rapport. « Mais si nous acceptons le statu quo et en restons là, l’épidémie reprendra de plus belle dans plusieurs pays à revenu faible ou intermédiaire. Les investissements considérables que nous avons engagés et le plus grand mouvement que l’humanité ait connu pour défendre le droit à la santé auront été vains. »
L'analyse des progrès réalisés présente les résultats positifs obtenus, particulièrement depuis la Déclaration politique des Nations Unies sur le VIH et le sida de 2011, qui a accéléré la mise en œuvre des actions à mener en réunissant les pays du monde autour d'une série d'objectifs ambitieux pour 2015. « Les progrès réalisés sont particulièrement encourageants », a déclaré M. Ban dans son rapport. « Le fait d'avoir atteint l'objectif d'assurer l'accès au traitement antirétroviral à 15 millions de personnes vivant avec le VIH neuf mois avant la date butoir de décembre 2015 représente une victoire majeure à l'échelle mondiale. » Le rapport souligne qu'un traitement rapide à grande échelle a constitué un élément décisif dans le déclin de 42% des décès liés au SIDA depuis son apogée en 2004 et note que cela a entrainé une hausse significative de l'espérance de vie dans les pays les plus touchés par le VIH ces dernières années.
Le rapport met également en lumière le rôle civique fondamental joué par la société en garantissant de nombreux bénéfices ainsi que le leadership émanant des personnes vivant avec le VIH. Les efforts de la communauté ont constitué un élément clé dans la suppression de nombreuses barrières en apportant une réponse à grande échelle au virus du SIDA, en sensibilisant les populations exposées en collaboration avec les services VIH, en assistant les personnes dans l'accès aux traitements et en renforçant d'autres services de santé essentiels.
Un autre domaine de réussite concerne la réduction des nouvelles infections à VIH chez les enfants. En 2011, l'ONUSIDA et ses partenaires ont lancé le programme Plan mondial pour éliminer les nouvelles infestions à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie lors de l'Assemblée générale des Nations Unies consacrée au SIDA et en seulement cinq ans, entre 2009 et 2014, le nombre de nouvelles infections a été diminué de moitié dans les pays comptant 90% de femmes enceintes vivant avec le VIH. Environ 85 pays sont désormais destinés à éliminer virtuellement de nouvelles infections à VIH chez les enfants.
M. Ban pointe néanmoins dans son rapport l'insuffisance de la mise en œuvre de la Déclaration politique sur le VIH et le sida de 2011, révélant que bien que de nouveaux outils de prévention et de nouvelles approches aient vu le jour, les programmes de prévention du VIH ont été affaiblis ces dernières années en raison d'un manque de leadership, d'une faible responsabilité et de financements déclinants. Il note également que les infections du VIH ont diminué de seulement 8% entre 2010 et 2014.
Le rapport attire l'attention sur les régions où de nouvelles infections à VIH continuent de s'amplifier, notamment en Europe de l'est et en Asie centrale, où elles ont augmenté de 30% entre 2000 et 2014, touchant principalement les personnes qui s'injectent des drogues, le Moyen-Orient, l'Afrique du Nord ainsi que la région Asie Pacifique.
Le rapport note que les normes sexuelles perpétuant l'inégalité continuent de prévaloir au sein de nombreuses sociétés et que les filles et les jeunes femmes demeurent particulièrement affectées par le VIH. Sur les 2,8 millions de jeunes dans la tranche d'age 15-24 ans vivant avec le VIH en Afrique Sub-saharienne, 63% étaient des femmes.
Le rapport indique que, malgré les progrès réalisés en termes d'élargissement de l'accès à la thérapie antirétrovirale, environ 22 millions de personnes n'ont toujours pas accès au traitement. Le rapport impute la faute à un obstacle de taille, la diffusion du traitement contre le VIH à grande échelle à un stade tardif du diagnostic. Il indique qu'aujourd'hui, la moitié des personnes vivant avec le VIH n'ont pas connaissance de leur séropositivité. Ceci souligne l'urgence de la mise en place d'un accès au test du VIH, particulièrement pour les personnes les plus exposées au risque d'infection.
Malgré les défis, le rapport laisse entrevoir un espoir substantiel pour le futur en déclarant que si le monde peut changer le status quo, il est possible de mettre fin à l'épidémie du SIDA en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030. Pour ce faire, il est nécessaire de mettre en place une riposte globale, accessible, fondée sur les droits de l'homme et concentrée sur des services à grande échelle pour les personnes et les régions les plus touchées. Le rapport souligne également le besoin d'abroger les lois punitives ainsi que les politiques répressives qui pénalisent les relations sexuelles entre personnes de même sexe, les consommateurs de drogue et les professionnels du sexe, car celles-ci entravent l'accès aux services.
« Nous devons renforcer les démarches axées sur les droits fondamentaux, notamment celles qui promeuvent l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes », indique M.Ban dans son rapport. « Nous devons garantir l’accès aux services pour les personnes les plus touchées, les plus marginalisées et qui sont les premières victimes de discrimination, notamment les personnes vivant avec le VIH, les jeunes femmes et leurs partenaires sexuels en Afrique subsaharienne, les enfants et les adolescents du monde entier, les homosexuels et les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes, les travailleurs du sexe et leurs clients, les usagers de drogues injectables, les personnes transgenres, les prisonniers, les personnes handicapées, les migrants et les réfugiés. »
Le rapport insiste sur les liens entre la riposte apportée contre le VIH et l'atteinte des objectifs de développement durable (ODD), soulignant les fortes connexions entre l'ODD 3 (garantir des vies saines et promouvoir le bien-être pour tous), l'ODD 5 (parvenir à l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes et des filles), l'ODD 10 (diminuer les inégalités en matière d'accès aux services et aux produits), l'ODD 16 (promouvoir des sociétés justes, pacifiques et solidaires) et l'ODD 17 (revitaliser le partenariat pour le développement durable).
Le rapport note que l'augmentation des ressources ces dernières années est à l'origine du progrès réalisé en terme de riposte face au VIH. On estime qu'en 2014, 19,2 milliards de dollars ont été débloqués dans les pays à revenus faibles et moyens afin de riposter contre le VIH, et que d'ici 2020, les ressources devront atteindre environ 26,2 milliards de dollars afin de mettre fin à l'épidémie de SIDA d'ici 2030.
Plus d'informations
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Mettre à jour
La Réunion de haut niveau sur la fin du sida en juin prochain devra déboucher sur une déclaration politique audacieuse
12 avril 2016
12 avril 2016 12 avril 2016Le 8 avril dernier, le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, Mogens Lykketoft, a organisé une session informelle afin d'informer les États membres des Nations Unies sur la Réunion de haut niveau 2016 de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui aura lieu à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin.
Au cours de cette session, la Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Jan Beagle, a présenté le rapport du Secrétaire général des Nations Unies intitulé Accélérer pour mettre fin à l'épidémie de sida. Le rapport souligne que mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 est possible, mais seulement si une stratégie d'accélération est adoptée au cours des cinq prochaines années. Les États membres des Nations Unies ont salué le rapport et exprimé un large soutien en faveur des efforts pour accélérer la riposte et mettre fin à l'épidémie de sida dans le cadre des Objectifs de développement durable.
La session était présidée par le Président de l'Assemblée générale et les deux co-animateurs de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida, Patricia Mwaba Kasese-Bota, Représentante permanente de la Zambie auprès des Nations Unies, et Jürg Lauber, Représentant permanent de la Suisse auprès des Nations Unies.
Les représentants de 115 États membres ont assisté à la session, principalement au niveau des ambassadeurs. Les participants ont mis en avant la nécessité d'adopter une déclaration politique audacieuse sur la fin du sida, en affirmant qu'il était fondamental de se donner les moyens d'une stratégie d'accélération.
Le Président de l'Assemblée générale a également informé les États membres de la tenue de l'audience interactive informelle de la société civile, qui a eu lieu le 6 avril, et appelé les États membres à apporter tout leur soutien à la participation de la société civile à la Réunion de haut niveau sur la fin du sida. Il a également souligné que cette réunion constituait une opportunité critique de mettre fin à l'épidémie de sida dans le cadre de l'Agenda 2030 pour le développement durable.
Le Dr Kasese-Bota a clôturé la réunion en indiquant qu'elle-même et son collègue co-animateur se sentaient encouragés par le soutien exprimé par les États membres. Les retours de cette réunion et de l'audience de la société civile seront utilisés pour alimenter l'avant-projet de Déclaration politique des Nations Unies sur la fin du sida.
Quotes
« La prochaine Réunion de haut niveau sur la fin du sida constitue une opportunité critique de fixer des objectifs pour une riposte intégrée destinée à mettre fin au sida et favoriser les progrès vers les Objectifs de développement durable. »
Ressources
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31 octobre 2024

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Publication de l'avant-projet de Déclaration politique 2016 en préparation de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida
19 avril 2016
19 avril 2016 19 avril 2016Les co-animateurs de la Réunion de haut niveau 2016 de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, Patricia Mwaba Kasese-Bota, Représentante permanente de la Zambie auprès des Nations Unies, et Jürg Lauber, Représentant permanent de la Suisse auprès des Nations Unies, ont présenté l'avant-projet de la Déclaration politique 2016 : sur la bonne voie pour en finir avec le sida à l'ère du développement durable.
Cet avant-projet est une réflexion sur les progrès accomplis jusqu'à présent dans la riposte au sida. Il définit également un agenda clair pour accélérer la riposte d'ici 2020 et mettre le monde sur la voie pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030.
L'avant-projet a été présenté aux États membres des Nations Unies le 18 avril. Les co-animateurs vont entamer des consultations informelles ouvertes, transparentes et inclusives sur le projet de déclaration à partir du 25 avril. Les États membres négocieront et finaliseront la déclaration au cours des prochaines semaines ; celle-ci sera ensuite présentée pour adoption lors de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida le 8 juin. Les co-animateurs organiseront également une réunion informelle avec la société civile, le secteur privé et d'autres acteurs concernés le 26 avril, qui sera diffusée sur le web en direct à l'adresse http://webtv.un.org/live/.
La Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida aura lieu à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin. Elle réunira des représentants de haut niveau des États membres des Nations Unies, des personnes vivant avec le VIH, de la société civile et d'autres partenaires dans le but d'attirer l'attention du monde entier sur l'importance d'une stratégie d'accélération de la riposte au sida au cours des cinq prochaines années. La Déclaration politique adoptée lors de la réunion aura pour but d'orienter et d'encadrer la riposte au sida vers la fin de l'épidémie d'ici 2030.
Retours et commentaires concernant l'avant-projet peuvent être envoyés par e-mail au Réseau international d'organisations d'entraide et de lutte contre le sida à l'adresse HLM2016@icaso.org, au plus tard pour le vendredi 22 avril.
Réunion de haut niveau sur la fin du sida
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Unir les communautés pour mettre fin aux épidémies de sida et de tuberculose
07 avril 2016
07 avril 2016 07 avril 2016L'ONUSIDA et le Partenariat Halte à la tuberculose ont organisé un débat interactif à New York, aux États-Unis, avec des représentants d'organisations de la société civile et d'autres acteurs impliqués dans la riposte au VIH et à la tuberculose. Ce débat s'est tenu à l'occasion de l'audience interactive informelle de la société civile organisée par le Président de l'Assemblée générale des Nations Unies, en préparation de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui aura lieu à New York du 8 au 10 juin.
Pendant le débat, les participants ont décrit les problèmes posés par les deux épidémies et examiné des idées pour mieux intégrer les ripostes. L'ONUSIDA et le Partenariat Halte à la tuberculose ont tous deux fixé des objectifs ambitieux sur cinq ans pour lutter contre les deux épidémies et mettre le monde en bonne voie pour y mettre fin dans le cadre des Objectifs de développement durable.
La Stratégie 2016-2021 de l'ONUSIDA définit une série de trois objectifs centrés sur les individus et 10 objectifs quantifiables qui doivent être atteints d'ici 2020 pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030, notamment les objectifs de traitement 90-90-90 pour 2020, qui prévoient que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH, que 90 % de ces personnes soient sous traitement antirétroviral et que 90 % des personnes sous traitement aient une charge virale indétectable. D'autres objectifs incluent la réduction du nombre de nouvelles infections à VIH à moins de 500 000 par an d'ici 2020 et zéro discrimination liée au VIH.
Le Plan mondial pour en finir avec la tuberculose est le plan élaboré par le Partenariat Halte à la tuberculose pour accélérer la riposte à la tuberculose et il inclut une augmentation des investissements prévus de 2016 à 2020 pour parvenir à l'objectif 90–(90)–90. Cet objectif consiste à atteindre au moins 90 % des personnes souffrant de tuberculose diagnostiquées en leur permettant d'accéder à un traitement approprié le cas échéant, atteindre au moins 90 % des populations les plus exposées vivant avec la tuberculose et obtenir 90 % de réussite des traitements pour toutes les personnes diagnostiquées avec la tuberculose.
La prévention du VIH et de la tuberculose vont aussi jouer un rôle clé pour mettre fin aux deux épidémies.
La tuberculose est une cause majeure de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH et est actuellement responsable d'un décès lié au sida sur trois.
Quotes
« Il n'y aura pas de fin du sida si nous ne résolvons pas le problème de co-infection avec la tuberculose. Le travail en silo n'est pas possible ici. »
« Nous nous trouvons à un tournant mondial pour le VIH et la tuberculose. Nous savons que nous n'en finirons jamais avec la tuberculose d'ici 2030 si nous ne mettons pas fin au sida également d'ici 2030. De même, nous n'avons aucune chance de mettre fin au sida d'ici 2030 si nous ne transformons pas radicalement notre riposte à la tuberculose. »
« Je viens d'Ukraine, le pays qui se classe en cinquième position au niveau mondial pour ce qui est de la charge représentée par la tuberculose multirésistante. La cause de décès est la tuberculose pour 60 % des personnes séropositives au VIH en Ukraine. Certaines de ces personnes étaient des amis à moi. »
« Je suis en colère car la tuberculose a pris trois vies dans ma famille : mon père, ma mère et mon frère. Lorsqu'il existe un remède et que la maladie est évitable, les gens ne devraient pas mourir. Notre approche face à cette maladie n'est pas la bonne. »
« La tuberculose et le VIH sont comme des frères et sœurs. Nous ne pouvons pas les séparer. »
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Investir dans la sensibilisation et les services communautaires pour mettre fin à l'épidémie de sida
04 avril 2016
04 avril 2016 04 avril 2016Depuis le début de l'épidémie de sida, la société civile s'est retrouvée en première ligne dans la riposte au VIH, en exigeant l'accès au traitement et aux services anti-VIH, en appelant au respect des droits humains et en appuyant les services anti-VIH gérés par les communautés.
Aujourd'hui, le rôle de la société civile demeure plus pertinent que jamais, car le succès des efforts communautaires dans la fourniture de services anti-VIH, en particulier pour les populations les plus exposées, devient plus largement reconnu comme essentiel pour mettre fin à l'épidémie de sida.
Les efforts communautaires se sont avérés critiques pour relever bon nombre des principaux défis de la riposte au sida, notamment le fait d'atteindre les personnes les plus touchées par le VIH avec des services anti-VIH qui transforment leur vie et d'apporter un soutien pour l'observance du traitement et d'autres services de santé essentiels. L'engagement de la société civile a également été fondamental dans la mobilisation de nouvelles ressources, l'amélioration des programmes de lutte contre le VIH et les avancées sur les questions de droits humains.
Malgré la large reconnaissance du rôle important que jouent les communautés dans une riposte efficace au VIH, les organisations communautaires sont confrontées à de graves difficultés financières et nombre d'entre elles ferment leurs portes.
Au total, 40 % des organisations qui ont répondu à une récente enquête de l'ONUSIDA ont indiqué que leurs financements avaient baissé depuis 2013. Deux tiers d'entre elles s'attendent à une stagnation voire une diminution des financements pour l'avenir. La baisse des financements se traduit par un déclin dans les services communautaires : 89 % de celles qui ont signalé une diminution des fonds ont également indiqué qu'elles avaient dû limiter leurs services en conséquence.
Un investissement accru dans la délivrance de services basés sur la société civile et les communautés est fondamental dans le cadre de l'approche Accélérer la riposte. Les actions de proximité auprès des populations les plus touchées dans les pays à revenu faible et intermédiaire devraient augmenter pour atteindre environ 7,2 % du total des investissements d'ici 2020 et les besoins en ressources estimés pour la délivrance à base communautaire des traitements antirétroviraux devraient atteindre environ 3,8 % du total des investissements.
D'ici 2020, les investissements dans la mobilisation communautaire devraient être multipliés par trois, pour atteindre 3 % des ressources totales dans les pays à revenu faible et intermédiaire, afin d'aider la société civile à défendre les intérêts des communautés touchées par le VIH et de stimuler les ambitions, les financements et l'équité dans la riposte au sida. Les facilitateurs sociaux, notamment les actions de sensibilisation, la mobilisation politique, les réformes juridiques et politiques, les droits de l'homme, les communications publiques et la lutte contre la stigmatisation, devraient représenter 6 % du total des dépenses d'ici 2020.
L'ONUSIDA a publié deux nouveaux rapports qui soulignent l'importance de l'investissement dans l'action communautaire. Invest in Advocacy (Investir dans la sensibilisation) détaille les contributions importantes des acteurs communautaires et met en avant la nécessité d'accroître les investissements pour stimuler une riposte accélérée et plus équitable au VIH. Il indique également qu'un rapport de la Commission de l'ONUSIDA et du Lancet sur la fin de l'épidémie de sida décrit la sensibilisation comme un « bien public mondial » qui mérite un appui proportionnel à son importance.
Stronger Together (Plus forts ensemble) détaille quant à lui les faits probants qui montrent que les services fournis par les communautés parviennent à obtenir un effet d'échelle, délivrent des services de qualité et produisent des résultats. Le rapport se réfère aux recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé et d'autres organismes qui appellent à un engagement accru des communautés afin de fournir toute une palette de services anti-VIH et autres services en lien avec la santé.*
Pour que les services dirigés par les communautés perdurent, il est essentiel que les organisations internationales, les partenaires de développement, les gouvernements, les bailleurs de fonds privés et d'autres partenaires augmentent leurs investissements dans la sensibilisation et les services communautaires pour pérenniser et étendre les services de lutte contre le VIH.
Le rôle crucial des ripostes communautaires figurera parmi les sujets mis en avant lors de l'audience de la société civile qui aura lieu le 6 avril à New York. Cette audience s'inscrit dans les préparatifs de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui se tiendra du 8 au 10 juin au siège des Nations Unies à New York. Lors de cette audience, des représentants de la société civile du monde entier s'adresseront aux États membres des Nations Unies à propos des questions majeures de la riposte au sida, notamment la nécessité d'une augmentation des financements, le fait de ne laisser personne de côté, l'intégration, l'innovation et les partenariats entre les gouvernements, le secteur privé et les communautés.
* Ces nouveaux rapports s'appuient sur d'autres publications récentes, Communities deliver (Le rôle des communautés) et Community-based ART delivery (Délivrance communautaire des traitements antirétroviraux) qui contiennent davantage de détails sur la réussite des ripostes communautaires.