Advocacy

L’ONUSIDA et StarTimes s’associent afin de diffuser des messages pour la Journée mondiale de lutte contre le SIDA

30 novembre 2016

StarTimes, le partenaire média de l’ONUSIDA, diffuse un message de prévention du VIH à travers le réseau africain

GENÈVE, le 1 décembre 2016 : l’ONUSIDA et son partenaire média StarTimes collaborent afin de diffuser des messages auprès de millions de personnes pour la Journée mondiale de lutte contre le SIDA avec pour thème la prévention du VIH. L’ONUSIDA a produit deux courtes vidéos afin de promouvoir l’approche fondée sur le cycle de la vie pour la prévention du VIH : trouver des solutions pour chacun à chaque étape de la vie. StarTimes diffusera les vidéos sur les réseaux africains en anglais et en français dès aujourd'hui et jusqu’à la fin de l’année.

StarTimes est le plus important opérateur de télévision numérique autorisé à diffuser dans 30 pays d’Afrique. Personne ne doit être laissé pour compte dans la lutte contre le SIDA. Promouvoir les options de prévention du VIH en parallèle du traitement et du dépistage du VIH peut maintenir le monde sur la voie de l’accélération afin de mettre un terme à l’épidémie de SIDA en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030.

Les vidéos sont visibles sur la chaîne YouTube de l’ONUSIDA en cliquant sur les liens suivants :

https://youtu.be/IOwbAgq3xjQ

https://youtu.be/NHjasDVBU-Y

 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur FacebookTwitterInstagram et Youtube.

StarTimes

StarTimes est le premier opérateur de télévision numérique en Afrique, avec près de 10 millions d’abonnés et couvrant plus de 90% de la population du continent. Son réseau de distribution massif est composé de 200 salles de marque, de 3000 magasins de proximité, et de 5000 distributeurs, répartis dans 30 pays africains. StarTimes possède sa propre plate-forme de contenus variés, avec ses 440 chaînes autorisées allant des chaînes d’informations généralistes, à celles dédiées aux films, aux séries, au sport, au divertissement, aux programmes pour enfants, à la mode, ou encore à la religion, etc. Les chaînes sont diffusées en 10 langues différentes, dont l’anglais, le français, le portugais, le chinois, ainsi que d’autres langues africaines locales. La vision de l’entreprise est de “Permettre à chaque famille africaine d’être capable de s’abonner à la télévision numérique et d’en profiter au quotidien’’, en combinant les systèmes de télévision numérique terrestre et par satellite, fournissant ainsi une plate-forme numérique sans fil, à la fois ouverte et sûre. StarTimes fournit un service de transmission de signal robuste pour les radiodiffuseurs publics et privés, et offre aux consommateurs des programmes exceptionnels de TV payante, des services multimédia mobile et de connectivité Internet, mais également des services en ligne pratiques comprenant l’accès au guide TV, la possibilité de regarder des matches de football en direct, et de bavarder avec ses amis voire même avec des célébrités. 

 

 

 

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Message du Directeur Exécutif de l'ONUSIDA pour la journée mondiale du sida 2016

30 novembre 2016

Le directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé reconnaît les énormes progrès en ce qui concerne le traitement mais évoque que les jeunes femmes sont confrontées​ à une triple menace.

1er décembre 2016

Michel Sidibé

Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Secrétaire général adjoint des Nations unies

 

Aujourd’hui, nous commémorons la Journée mondiale de lutte contre le sida : nous sommes solidaires des 78 millions de personnes qui ont été infectées par le VIH et pensons aux 35 millions de personnes décédées de maladies liées au SIDA depuis que les premiers cas de VIH ont été déclarés.

Le monde s’est engagé à en finir avec l’épidémie du sida d’ici 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable. Nous observons que des pays ont intensifié leurs interventions : plus de 18 millions de personnes sont désormais sous traitements antirétroviraux et de nombreux pays sont pour ainsi dire sur la bonne voie pour éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

Nous enregistrons des avancées notables dans la riposte au sida, mais nous ne constatons pas des progrès partout. Le nombre de nouvelles infections ne diminue pas chez les adultes et le risque d’infection par le VIH reste particulièrement élevé pour les jeunes femmes.

Nous savons que pour les filles en Afrique subsaharienne, le passage à l’âge adulte est un moment à très haut risque. Les jeunes femmes font face à de nombreux défis et concernant le VIH, la menace est triple : un risque élevé d'infection à VIH, de faibles taux de dépistage ainsi qu’une faible observance du traitement du VIH.

Les co-infections chez les personnes vivant avec le VIH, telles que la tuberculose (TB), le cancer du col de l'utérus et l’hépatite B et C, mettent en péril l’objectif de moins de 500 000 personnes décédées de maladies liées au sida d’ici 2020. En 2015, la tuberculose a été à l’origine d’un tiers des maladies associées au sida, sans compter que les femmes vivant avec le VIH encourent quatre à cinq fois plus de risque de cancer du col de l’utérus. Il est impératif de sortir le sida de l’isolement si le monde veut atteindre la cible 2020.

Un accès au traitement permet aux personnes vivant avec le VIH d’augmenter leur espérance de vie. Investir dans les traitements porte ses fruits, néanmoins les personnes de 50 ans et plus vivant avec le VIH, y compris celles qui suivent déjà un traitement, présentent un risque plus élevé de développer des maladies non transmissibles liées à l’âge, ayant des effets sur la progression de l’infection à VIH.

Quelle que soit notre situation personnelle, nous avons tous besoin d’avoir accès aux informations et aux outils pour nous protéger du VIH et aux traitements anti-rétroviraux si nécessaire. Parce qu’elle vise à trouver des solutions adaptées à chacun en fonction de chaque étape de la vie, l’approche fondée sur le cycle de la vie permet de répondre à la complexité du VIH. Les risques et les défis évoluent tout au long de la vie et il est donc nécessaire d'adapter les stratégies de prévention et de traitement du VIH de la naissance à la vieillesse.

Les résultats positifs obtenus jusqu’à présent nous permettent d’envisager l’avenir avec espoir mais pour autant, nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers. Le sida est loin d’être éliminé, mais il peut l’être. Des défis fondamentaux politiques, financiers et de mise en œuvre subsistent, mais nous ne devons pas nous arrêter maintenant. C’est le moment d’avancer ensemble afin de garantir aux enfants de naître sans le VIH, aux jeunes de grandir sans le VIH, aux adultes de vivre sans le VIH et de garantir à tous un meilleur accès aux traitements en vue d’un monde sans sida.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Journée mondiale du sida 2016

LEVONS LA MAIN POUR LA #PRÉVENTIONVIH

Deux princesses sur le terrain pour en savoir plus sur la réalité de la vie des jeunes femmes qui grandissent en Afrique du Sud

05 octobre 2016

Les adolescentes du Rise Young Women’s Club, vêtues de leurs beaux polos rouges, ont dansé et chanté pour accueillir la délégation en visite au centre communautaire du Ward 11, un petit bidonville de plus de 40 000 habitants situé dans les faubourgs de Durban, en Afrique du Sud. Ce centre communautaire fait partie de l'opération innovante menée par la province et baptisée Sukuma Sakhe, et sert de plate-forme pour coordonner les activités communautaires en matière de santé, d'action sociale et d'éducation à l'échelle du ward (la plus petite division administrative sud-africaine).

Le Rise Young Women’s Club se sert du centre comme base pour engager et donner des moyens et un appui aux adolescentes et aux jeunes femmes au sein de leur communauté afin qu'elles grandissent en bonne santé et en sécurité. Le club organise des réunions hebdomadaires pour discuter des difficultés rencontrées par les jeunes femmes et les adolescentes à la maison, à l'école et dans la communauté, ainsi que des jeux de rôle et des débats visant à éduquer la communauté dans son ensemble. Dans le cadre d'une déclinaison de la très populaire campagne d'info-divertissement Soul City, elles suivent un feuilleton télévisé hebdomadaire avec des documents utilisés comme supports pour leurs discussions sur le VIH, la santé et les droits sexuels et reproductifs, l'égalité entre les sexes et les violences contre les femmes.

En tête de la délégation se trouvaient la Princesse Tessy de Luxembourg, Ambassadrice mondiale de l'ONUSIDA pour les jeunes femmes et les adolescentes, et la Princesse Sikhanyiso du Swaziland, qui s'est récemment exprimée avec passion sur l'inégalité hommes-femmes lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida. Les deux princesses se sont rendues en Afrique du Sud pour une visite conjointe avant le lancement de la 21e Conférence internationale sur le sida pour en savoir plus sur la manière dont le VIH affecte la vie des jeunes femmes et des adolescentes en Afrique du Sud.

Les deux princesses étaient présentes dans l'unique salle bondée du centre pour entendre le conseiller du quartier expliquer les principales difficultés de la communauté : chômage, insécurité, éducation insuffisante et grossesses adolescentes. Les membres du Rise Young Women’s Club ont ému le public en racontant leurs expériences vécues d'exclusion scolaire, de rejet par leur famille et leur communauté, de violences sexistes et d'absence d'opportunités d'épanouissement personnel. Néanmoins, il est clair que le club leur apporte un soutien entre pairs et des moyens de s'émanciper. Les membres du club ont ensuite invité la délégation dans leurs foyers, dans les logements de fortune entourant le centre communautaire, où ils ont rencontré leurs familles et leurs voisins pour mieux comprendre les réalités quotidiennes des jeunes qui grandissent dans l'Afrique du Sud périurbaine.

Le Rise Young Women’s Club et son personnel assurent un tutorat essentiel et donnent de la motivation aux jeunes femmes et aux adolescentes de la communauté grâce à une éducation par les pairs et un modèle d'appui de groupe innovants. Malheureusement, le financement à long terme du programme n'est pas assuré.

Un centre de soins en guichet unique

La visite suivante a conduit la délégation au Mahatma Gandhi Memorial Regional Hospital, connu pour son centre de soins en guichet unique, le centre Thuthuzela, destiné aux personnes victimes de viol ou de violences sexistes. L'Afrique du Sud présente l'un des taux les plus élevés de violences sexistes au monde. Le centre de soins Thuthuzela du Mahatma Gandhi Hospital traite à lui seul plus de 120 cas de viol par mois, la plupart du temps sur des jeunes femmes et des enfants. La fierté de ce centre, c'est de transformer ces victimes en survivants. Situé à l'écart des bâtiments principaux de l'hôpital pour assurer la confidentialité et offrir un environnement sûr et réconfortant, ce centre autonome reçoit les personnes redirigées depuis les commissariats de police du district 24h sur 24.

Des infirmières spécialement formées, des officiers de police, des médecins, des conseillers et des travailleurs sociaux sont sur place pour fournir directement tous les services de médecine, de médecine légale et d'assistance nécessaires afin de minimiser le traumatisme pour les victimes au cours de la période suivant immédiatement l'agression et d'aider chaque individu à se remettre rapidement et résoudre son affaire. Ils s'occupent des grands problèmes, mais font aussi attention aux petits détails : de petits et de grands oursons en peluche et une multitude de jouets trônent dans les salles d'examen pour réconforter les petites victimes ou les enfants des victimes.

En coordonnant le travail du personnel médical, de la police et de la justice, le centre permet aussi d'assurer la collecte des bonnes preuves et de suivre la procédure pour garantir la condamnation des auteurs de ces violences.

Aider mes sœurs

Pour finir, les princesses se sont rendues dans les locaux de l'antenne de Durban de la TB/HIV Care Association, un programme de bien-être complet pour les professionnel(le)s du sexe qui met l'accent sur le conseil par les pairs. Leurs deux vans transformés en dispensaires mobiles sillonnent les rues animées de Durban pour distribuer des préservatifs, proposer des tests de dépistage du VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles et apporter des traitements et des conseils d'orientation.

En se préparant à sortir pour une visite de proximité, l'une des membres de l'équipe explique que, comme bon nombre de ses collègues pairs-éducateurs, elle a eu par le passé un comportement sexuel à risque pour augmenter ses revenus quand le travail se faisait plus rare, ce qui l'a exposée à un risque bien plus élevé de contracter une infection à VIH et d'autres infections sexuellement transmissibles.

Depuis 2011, la TB/HIV Care Association propose des services de dépistage et de prévention dispensés par une équipe pluridisciplinaire composée d'infirmières, de travailleurs sociaux, de professionnel(le)s du sexe et de bénévoles, auprès de plus de 20 000 professionnel(le)s du sexe sur cinq sites en Afrique du Sud : une prouesse dont la responsable du site de Durban, Robin Ogle, est particulièrement fière, compte tenu de la forte prévalence du VIH chez les professionnelles du sexe en Afrique du Sud qui va de 40 à 60 % en fonction des régions. Infirmière de formation et forte de 18 années de travail en milieu hospitalier, elle a constaté une nette amélioration dans la santé et le bien-être des professionnelles du sexe qui bénéficient de ses soins. Tout en soulignant que le fait de nouer des relations avec ces femmes a joué un rôle essentiel, elle a montré à la délégation de l'ONUSIDA la pharmacie interne et les « salles de convivialité », une marque d'acceptation qui rassurent les patients sur l'idée que le personnel de soin ne porte pas de jugement et que tout le monde est traité avec dignité. Le centre de Durban, qui s'inscrit dans le cadre de l'initiative DREAMS avec le financement du Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida, vient de lancer un projet pilote pour ouvrir l'accès à la prophylaxie préexposition (PPrE) aux professionnel(le)s du sexe. À ce jour, 44 femmes ont pu bénéficier d'une PPrE par l'intermédiaire du centre depuis juin 2016. 

Déclarations

« Quelle incroyable expérience de voir et d'entendre tant de personnes et d'histoires de vie différentes et de constater qu'autant de personnes travaillent en collaboration aussi étroite au sein des communautés. Merci de nous faire confiance et d'ouvrir ainsi vos portes. »

Princesse Tessy de Luxembourg

« Ce voyage m'a ouvert les yeux sur une vie très différente de la mienne et je me suis rendu compte des très très nombreux défis auxquels les jeunes femmes sont confrontées. »

Princesse Sikhanyiso du Swaziland

« Je suis assise dans un bureau à travailler sur d'innombrables rapports et statistiques et les chiffres froids et sans âme m'ont éloignée de la réalité du terrain. Cette journée m'a donc permis d'évoluer sur le plan professionnel et spirituel. »

Penny Msimango Responsable VIH, Département provincial de la Santé du KwaZulu-Natal, Afrique du Sud

« Parce que le temps c'est de l'argent, beaucoup n'ont pas acquis les connaissances de base, et c'est pour ça que je suis là pour aider mes sœurs. »

Une professionnelle du sexe membre de l'équipe de proximité de la TB/HIV Care Association

« Je suis une jeune professionnelle du sexe, mais j'ai aussi des rêves. »

Une pair-éducatrice de la TB/HIV Care Association

Multimedia

Watch video

Opportunités d'expansion de la production locale de médicaments en Afrique

25 juillet 2016

Des dirigeants d'organisations du secteur privé, des investisseurs, des représentants de la société civile et des Nations Unies se sont réunis à Nairobi, au Kenya, à l'occasion du Forum mondial de l'investissement 2016, afin de discuter des opportunités économiques d'expansion de la production locale de médicaments en Afrique et ailleurs. L'événement s'inscrivait dans le cadre des actions de soutien aux Objectifs de développement durable (ODD), en particulier celui d'améliorer l'accès au dépistage et au traitement du VIH, de la tuberculose et d'autres maladies.

Avec l'appui du Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), l'ONUSIDA et la CNUCED ont organisé une table ronde lors de laquelle les participants ont mis en avant les problèmes rencontrés par les laboratoires pharmaceutiques locaux en Afrique, notamment sur les moyens de se conformer aux normes de qualité, de sécurité et d'efficacité des médicaments et aux bonnes pratiques de fabrication. Les besoins en investissements étrangers et la nécessité d'un soutien des gouvernements ont été évoqués comme étant essentiels à la promotion d'une production locale de médicaments de qualité et au transfert des technologies et des savoir-faire.

Lors de cette table ronde, Fatima Haram Acyl, Commissaire de l'Union africaine chargée du commerce et de l'industrie, Cleopa Mailu, Secrétaire de cabinet auprès du Ministre de la Santé au Kenya, Rob Davies, Ministre sud-africain du Commerce et de l'Industrie, Mukhisa Kituyi, Secrétaire général de la CNUCED, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, ont signé la Déclaration de Nairobi sur l'investissement dans l'accès aux médicaments, qui souligne l'importance des politiques nationales africaines sur la santé, l'investissement, le commerce, les technologies et la propriété intellectuelle, ainsi que l'intégration des marchés.

Dans un discours prononcé lors de la réunion, M. Sidibé a insisté sur l'importance de l'accès aux médicaments et la nécessité de solutions nationales sur le continent africain. M. Kituyi a indiqué que l'investissement dans le domaine pharmaceutique était particulièrement sensible en raison de son impact sur la santé publique et il a mis en avant la nécessité d'un effort concerté et d'une volonté politique. Selon M. Mailu, de nombreux marchés pharmaceutiques nationaux en Afrique sont relativement restreints lorsqu'ils sont pris individuellement et, sans un appui international et face à la concurrence de produits génériques moins chers, la production locale va continuer de lutter pour exister. Mme Acyl a insisté sur la nécessité d'accélérer la mise en œuvre du Plan de fabrication de produits pharmaceutiques pour l'Afrique, adopté par les chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine.

James Zhan, Directeur de la CNUCED chargé de l'investissement et des entreprises, a évoqué l'importance de la cohérence des politiques, du renforcement des capacités de production locales par l'investissement et du développement d'une coopération multilatérale pour consolider le secteur pharmaceutique. M. Zhan a souligné que la facilitation de l'investissement ne pouvait pas être encouragée indépendamment des objectifs de développement généraux d'un pays.

L'événement a réuni des personnalités éminentes des secteurs de la santé, du développement, de l'investissement et des laboratoires pharmaceutiques, dans le but d'examiner les questions pratiques autour de l'accès au financement, des problèmes rencontrés par les producteurs locaux, des besoins et des attentes des investisseurs, ainsi que des exemples d'actions réussies. Étaient également présents des producteurs pharmaceutiques du Bangladesh, d'Allemagne, d'Inde, de Thaïlande et d'Afrique de l'Ouest, ainsi que des représentants de commerce et d'investissement venus de Belgique, de Chine, d'Allemagne, du Kenya, de Suisse et d'Ouganda.

Déclarations

« Pour atteindre les Objectifs de développement durable, notamment pour en finir avec l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici à 2030, les pays africains doivent s'assurer un accès durable à des médicaments abordables de qualité certifiée et aux autres produits de santé de base. Il s'agit d'une priorité pour la santé et le développement. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« La production locale est essentielle pour améliorer l'accès à des produits médicaux abordables, et donc pour assurer une interaction forte entre production locale et amélioration de l'accès, il est nécessaire d'apporter de la cohérence entre santé, développement industriel et politiques commerciales dans le secteur pharmaceutique. »

Cleopa Mailu Secrétaire de cabinet du Ministère de la Santé du Kenya

« Le dialogue entre les ministres du Commerce et les ministres de la Santé est capital pour faire avancer l'agenda sur la production locale. L'Afrique du Sud représente le plus grand marché pour les produits pharmaceutiques sur le continent, avec une valeur totale de 4 milliards de dollars, mais elle est aussi confrontée aux plus gros problèmes et possède le plus important programme de fourniture de médicaments antirétroviraux. »

Rob Davies Ministre sud-africain du Commerce et de l'Industrie

« Nous devons produire nos propres médicaments génériques pour nos populations. Alors que des progrès considérables sont accomplis individuellement dans les secteurs de la santé, du commerce, de l'investissement et de la propriété intellectuelle, il est essentiel d'avoir un degré de cohérence élevé entre ces secteurs pour que le continent bénéficie au maximum d'un secteur pharmaceutique viable. »

Fatima Haram Acyl Commissaire au Commerce et à l'Industrie, Union africaine

Les stars du football font campagne pour la prévention du VIH en Chine

26 juillet 2016

Deux grandes stars du football ont uni leurs forces pour encourager les jeunes Chinois à s'informer et à se protéger du VIH. Gervinho, Ambassadeur spécial de l'ONUSIDA pour la jeunesse et la collaboration Chine-Afrique, et Shao Jiayi, Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA pour la Chine, ont participé à un événement organisé par les médias chinois intitulé Le sport pour le changement et animé par un autre Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA, le présentateur de télévision James Chau. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, était également présent pour cet événement à Pékin.

À cette occasion, le 26 juillet, Gervinho a été intronisé dans sa nouvelle fonction. La star du football, dont le vrai nom est Kouassi Gervais Yao, s'est installé en Chine en janvier 2016 pour jouer au sein de l'équipe de la Super Ligue chinoise Hebei China Fortune. Originaire de Côte d'Ivoire, Gervinho est déjà actif dans la sensibilisation au VIH et la prévention auprès des jeunes gens en Afrique ; il va poursuivre ce travail en Chine.

Shao Jiayi se sert activement de sa popularité en Chine pour s'exprimer sur les questions concernant le VIH, mettre en lumière les problèmes rencontrés par les personnes vivant avec le VIH dans leur vie quotidienne et encourager les jeunes à jouer un rôle de leadership dans la riposte au sida.

M. Sidibé, présent en Chine pour cinq jours, a remercié les deux footballeurs et M. Chau pour leurs efforts soutenus afin de réduire l'impact de l'épidémie de sida en Chine et dans le monde entier. Il a également insisté sur le fait qu'il fallait mettre un terme aux nouvelles infections à VIH et souligné le rôle que pourraient jouer Gervinho et Shao Jiayi dans la sensibilisation au VIH chez les jeunes.

Fin 2015, on dénombrait 3,9 millions de jeunes âgés de 15 à 24 ans vivant avec le VIH et 670 000 nouvelles infections à VIH dans cette tranche d'âge.

Déclarations

« En tant que grand fan de football, je sais dans quelle mesure Gervinho et Shao Jiayi peuvent propager le message de prévention partout où ils se rendent en Chine, en Afrique et ailleurs dans le monde. Lorsque les champions s'expriment sur la prévention du VIH, les jeunes les écoutent et le message passe bien. »

Michel Sidibė Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Je suis fier de continuer à soutenir Michel Sidibé et le travail de l'ONUSIDA dans sa mission pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici à 2030. Le football est une plate-forme puissante qui unit et attire les gens de toutes origines sociales. Je veux utiliser le jeu pour aider à diffuser des messages de prévention ; je veux donner aux gens les moyens de faire des choix éclairés pour eux-mêmes et ceux qu'ils aiment. »

Gervinho Ambassadeur spécial de l'ONUSIDA pour la jeunesse et la collaboration Chine-Afrique

« C'est génial de faire partie de l'équipe de l'ONUSIDA. Je travaille pour veiller à ce que les jeunes de Chine vivent une vie en bonne santé en sachant comment se protéger du VIH. »

Shao Jiayi Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA pour la Chine

Le Président de l'agence de presse Xinhua reçoit le prix de l'ONUSIDA récompensant les leaders et les innovateurs

28 juillet 2016

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA a remis au Président de l'agence de presse Xinhua, Cai Mingzhao, le prix de l'ONUSIDA récompensant les leaders et les innovateurs en reconnaissance de son leadership et de sa contribution en tant que partenaire média dans la riposte contre le SIDA

PÉKIN, 28 juillet 2016—En reconnaissance du rôle majeur joué par son agence dans l'accélération de la riposte afin de mettre un terme à l'épidémie de SIDA, Cai Mingzhao, Président de l'agence de presse Xinhua, s'est vu remettre le prix de l'ONUSIDA récompensant les leaders et les innovateurs lors d'un évènement organisé à l'occasion d'une visite des quartiers généraux de Xinhua à Pékin, en Chine dans le cadre de leur coopération commune.

Ce prix récompense l'engagement de M. Cai dans l'atteinte de l'objectif commun de Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination et Zéro décès lié au sida. 

« M. Cai est un leader visionnaire. Pour lui, les trois zéros ne sont pas seulement des chiffres, mais ils symbolisent la justice sociale et l'inclusion » a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. « Le SIDA n'est pas vaincu dans de nombreuses parties du monde et le leadership de M. Cai veille à ce que le VIH demeure au premier plan de la sensibilisation du public afin que personne ne soit oublié. »

Avec M. Cai à la tête de Xinhua, le groupe de médias a contribué à promouvoir la sensibilisation du public envers le VIH en Chine et à l'étranger. Durant la réunion de haut niveau de l'Assemblée générale de l'ONU sur l'éradication du SIDA en juin 2016, Xinchua a diffusé le message « Accélération de la riposte vers une génération sans SIDA » sur un écran géant à Times Square, à New York. En outre, le groupe travaille en collaboration avec l'ONUSIDA afin de promouvoir des messages de zéro discrimination à travers les réseaux sociaux et d'autres plateformes. 

« Nous sommes conscients que la lutte contre le SIDA nécessite des efforts conjugués de la part de l'ensemble de la société, et en particulier des médias. » a déclaré M.Cai. « Nous avons un rôle clé à jouer pour mettre fin à l'épidémie de SIDA. » 

L'ONUSIDA reconnait le rôle singulier des médias dans l'effort global pour mettre fin à l'épidémie de SIDA. Les médias ont la capacité d'atteindre des milliards de personnes avec des messages pouvant sauver des vies et peuvent également motiver l'engagement et l'action. Xinhua est la plus grande agence de presse au monde, avec plus de 30 bureaux sur le territoire national et près de 170 bureaux installés à l'étranger.

Le Vice-ministre du Bureau de l'information du Conseil des affaires d'État, Guo Weimin, a souligné l'importance de la contribution de Xinhua. « L'agence de presse Xinhua soutient activement les objectifs de développement durable des Nations Unies et encourage l'implication du plus grand nombre afin d'atteindre ces objectifs. »

La Vice-ministre de la Commission pour le planning familial et la santé, Cui Li, a déclaré « La coopération entre l'agence Xinhua et l'ONUSIDA illustre parfaitement la participation multisectorielle et la coopération dans l'avancement de la riposte contre le SIDA. »  

En mars 2016, l'ONUSIDA et Xinhua ont signé un protocole d'accord de coopération stratégique de deux ans afin de trouver des solutions innovantes pour mettre fin à l'épidémie de SIDA en tant que menace de santé publique d’ici 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable. 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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SolidariTree : un arbre pour la solidarité

20 juillet 2016

Des rubans de papier rouge portant des inscriptions sont accrochés comme des feuilles sur un arbre en papier mâché aux allures de baobab. Debout près de sa création au cœur du Village global de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tient à Durban, en Afrique du Sud, Michelle Vogelzang rayonne. Son SolidariTree pour le sida a voyagé loin.

Cette sculpture, composée de 11 éléments fabriqués à partir de mousse dense utilisée pour les planches de surf, a été recouverte de papier par des enfants du Lesotho, lui donnant ainsi l'aspect d'une écorce. Des écoliers de Pretoria, en Afrique du Sud, ont ensuite peint l'arbre en y inscrivant des mots relatifs à la solidarité dans les 11 langues officielles des deux pays.

Unité, halte à la discrimination et « ubuntu » apparaissent ça-et-là autour des branches en lettres multicolores.

« SolidariTree est une déclaration visuelle imaginée par la jeunesse comme un moyen de communiquer sur la façon de dire stop à la stigmatisation du VIH et permet à tous les autres de faire entendre leur message », explique Mme Vogelzang.

Originaire de Durban, elle travaille aujourd'hui au Lesotho. Elle raconte que l'idée de la sculpture interactive avec ses rubans lui est venue parce qu'elle estime que ce n'est pas le VIH qui tue, mais la discrimination.

« Il n'y a aucune raison que nous ne puissions pas en finir avec cette épidémie car nous avons les traitements et les infrastructures de soins ; mais s'il y a de la stigmatisation, les gens ne se font pas dépister ni traiter, et parfois même ils ne divulguent pas leur séropositivité », dit-elle tandis que les passants observent avec intérêt la multitude de feuilles en rubans.

Le jour de l'ouverture, le SolidariTree avait 500 « feuilles », des messages en rubans rouges d'enfants qui ne pouvaient pas assister à la conférence.

Albertina Nyatsi a pris l'une des bandes de papier rouge posées sur une table. Sans hésiter, elle écrit rapidement un message. Cette habitante de Durban plie ensuite soigneusement la bande pour en faire un ruban et l'épingle sur la sculpture.

« J'ai été l'une des premières femmes du Swaziland à montrer à quoi ressemblait le VIH, alors je voulais être sûre que mon message contre la discrimination soit entendu », explique-t-elle. « Je suis ici parce que j'ai eu la tuberculose en 1997 ; j'ai fait un test de dépistage à l'époque et il s'est avéré que j'étais séropositive au VIH ».

L'arbre a poussé et ce sont aujourd'hui plus de 4 000 rubans qui y sont accrochés. Ce projet, entièrement financé par des dons, a coûté environ 4 000 dollars.

« Les contributions sont venues principalement des États-Unis et du Canada », explique Mme Vogelzang. « D'une certaine façon, toutes les personnes qui ont soutenu l'œuvre d'art sont en Afrique du Sud avec l'arbre », ajoute-t-elle. Un véritable signe de solidarité.

Mme Vogelzang espère que son arbre va étendre ses racines au-delà de la conférence et continuer de vivre pour inspirer aussi bien les enfants et les adolescents que les adultes.

Dix organisations reçoivent le Prix Ruban Rouge pour leur leadership exceptionnel dans la lutte contre le sida

19 juillet 2016

DURBAN, 19 juillet 2016 – Le Prix Ruban Rouge 2016 a été attribué à dix organisations communautaires exceptionnelles pour les activités mobilisatrices qu’elles ont engagées pour mettre fin ou réduire l’impact de l’épidémie de sida. Elles ont été présentées à l’occasion de la remise de ce prix au cours d’une session spéciale de la 21ème Conférence internationale sur le sida (AIDS 2016) qui s’est tenue à Durban, Afrique du Sud.

« À travers les régions et les cultures, les communautés montrent au monde qu’il est possible de mettre fin au sida. Leur courage, leurs innovations et leur leadership nous aident à surmonter les obstacles et à mieux répondre aux besoins de ceux qui sont les plus touchés par l’épidémie » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

Les organisations primées en 2016 viennent du Burundi, du Mexique, du Belize, du Kenya, du Nigéria, de la République islamique d’Iran, du Népal, du Chili et de Nouvelle-Zélande. Près de 1 000 nominations venant de plus de 120 pays ont été reçues pour le Prix qui est hébergé par l’ONUSIDA en partenariat avec AIDS 2016, le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH, la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH, le Conseil international des ONG de lutte contre le sida et Irish Aid. Un groupe international composé de représentants de la société civile a sélectionné les finalistes parmi une liste établie par des comités régionaux.

Chaque organisation lauréate recevra un prix de 10 000 dollars et a été invitée à participer à AIDS 2016 où elles occuperont l’Espace de dialogue communautaire au sein du Village mondial.

Au cours de la session spéciale de remise du Prix Ruban Rouge, les organisations lauréates ont été félicitées par Son Altesse Royale la Princesse Mable van Oranje des Pays-Bas, Son Altesse Royale la Princesse Tessy du Luxembourg, le ministre de la Santé et de la Protection de l’enfance du Zimbabwe, M. David Parirenyatwa, l’ancien président de la République des Fidji, Son Excellence M. Epeli Nailatikau, et la Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA, Mme Jan Beagle.

« Les organisations communautaires prennent l’initiative de tracer la voie de la riposte au sida. Les organisations présentes ici aujourd’hui – lauréates du Prix Ruban Rouge 2016 – sont pour nous tous des exemples de ce que cela signifie réellement d’accélérer la riposte contre le sida et de le faire d’une manière qui est inclusive et qui promeut les droits humains et l’égalité des sexes » a déclaré Mme Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l’ONUSIDA.

Le premier Prix Ruban Rouge a été décerné en 2006 ; il est depuis attribué tous les deux ans durant la Conférence internationale sur le sida. Cette année, cinq catégories ont été établies.

 

Première catégorie : Santé et bien-être (ODD 3)

Réseau National des Jeunes vivants avec le VIH/SIDA

Colectivo Seres, A.C.

C-Net+

 

Deuxième catégorie : Réduction des inégalités (ODD 10)

Kenya Sex Worker’s Alliance

Positive Action for Treatment Access (PATA)

 

Troisième catégorie : Égalité des sexes (ODD 5)

Tehran Positive Club

Chitwan Sakriya Women’s Foundation

 

Quatrième catégorie : Sociétés justes, paisibles et inclusives (ODD 16)

YouthRISE

Red Nacional de Pueblos Originarios en Respuesta al SIDA

 

Cinquième catégorie : Partenariats mondiaux (ODD 17)

INA Foundation

À propos des sponsors

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Partenaires des Nations Unies

Les partenaires des Nations Unies engagés dans l’initiative du Prix Ruban Rouge ont uni les efforts et les ressources de l’ensemble des Coparrainants et du Secrétariat de l’ONUSIDA.

AIDS 2016

La XXIème Conférence internationale sur le sida (AIDS 2016) est le principal forum rassemblant tous ceux qui œuvrent à la lutte contre le VIH, les décideurs, les personnes vivant avec le VIH et toutes les autres personnes engagées pour mettre fin de la pandémie. C'est l'occasion pour les parties prenantes de faire le point sur l'état de l'épidémie, d’évaluer les derniers progrès scientifiques et les leçons tirées de l’expérience, et de tracer ensemble la voie pour aller de l'avant. AIDS 2016 se tiendra à Durban, Afrique du Sud, du 18 au 22 juillet 2016. (www.aids2016.org). L’International AIDS Society est organisatrice et hôte de la conférence.

Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+)

GNP+ est un réseau mondial créé par et pour les personnes vivant avec le VIH. Il plaide pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le virus. Régi en fonction des besoins des personnes vivant avec le VIH partout dans le monde, GNP+ soutient les personnes vivant avec le virus via leurs réseaux et organisations. Ce réseau s’efforce d'assurer un accès équitable aux services sociaux et de santé, en mettant l'accent sur la justice sociale, les droits et une participation plus significative des personnes vivant avec le VIH à l’élaboration des programmes et des politiques, en vertu du principe GIPA. (www.gnpplus.net).

Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH/sida (ICW)

L’ICW a été créée pour trouver des réponses à l'absence désespérante de soutien, d'informations et de services destinés aux femmes vivant avec le VIH. L'organisation promeut le leadership et la participation des femmes vivant avec le VIH au sein des instances d’élaboration et de mise en œuvre des politiques et des programmes, et des instances de prise de décisions qui affectent la vie de milliers de personnes vivant avec le virus. Sa vision est de parvenir à l'avènement d'un monde juste où les femmes vivant avec le VIH prennent le leadership des programmes et des politiques, et exercent leurs droits universels. L'organisation rêve d'un monde où les femmes, les jeunes femmes, les filles et les adolescentes vivant avec le VIH bénéficient d'un accès intégral aux soins et au traitement, et jouissent de l'ensemble de leurs droits : sexuels, reproductifs, juridiques, économiques, en matière de santé, indépendamment de leur culture, âge, religion, sexualité, race ou situation socio-économique. (www.icwglobal.org)

Conseil international des ONG de lutte contre le sida

Fondé en 1991, le Conseil international des ONG de lutte contre le sida (ICASO) a pour mission de mobiliser et soutenir diverses organisations communautaires afin d'élaborer, à l'échelle mondiale, une riposte efficace pour mettre fin au sida. Son travail s’articule autour de la vision d'un monde où les personnes vivant avec par le VIH et touchées par le virus peuvent profiter d'une vie exempte de stigmatisation, de discrimination et de persécution, et avoir accès à la prévention, au traitement et aux soins. Le réseau de l'ICASO intervient à l'échelle mondiale, régionale et locale, et étend son action dans près de 100 pays. (www.icaso.org)

Irish Aid

Irish Aid est le programme d'aide aux pays en développement du gouvernement irlandais. Sa philosophie de l'aide trouve ses racines dans la politique étrangère de l'Irlande, en particulier dans ses objectifs de paix et de justice. La politique de développement international « Un Monde, Un Futur » reflète l'engagement de longue date de l'Irlande en faveur des droits de l'homme et de l'équité dans les relations internationales. Elle est indissociable de la politique étrangère de l’Irlande considérée dans son ensemble. Le programme Irish Aid a pour priorité absolue de réduire la pauvreté, les inégalités et l'exclusion dans les pays en développement, et privilégie massivement l'Afrique subsaharienne. L'amélioration de l'accès à des services sociaux essentiels de qualité tels que la santé, l'éducation, les services de prise en charge du VIH et du sida, et la protection sociale est considérée comme fondamentale pour le respect des droits de l'homme, la réduction de la pauvreté, de la faim et des inégalités ainsi que la promotion d’un développement économique inclusif. (http://www.irishaid.gov.ie)

À propos du Prix Ruban Rouge

Le ruban rouge est le symbole international du mouvement de lutte contre le sida. Décerné tous les deux ans lors de la Conférence internationale sur le sida, le Prix Ruban Rouge a été créé pour distinguer et célébrer le leadership des organisations communautaires dans leurs remarquables initiatives ciblant une réduction de la propagation et de l’impact du sida. Ce prix représente l'effort conjoint des membres de la famille de l'ONUSIDA et, en tant que tel, il portera en particulier cette année sur les domaines d'action prioritaires à l'échelle mondiale récemment approuvés par l'organisation.

Le Prix Ruban Rouge a été décerné pour la première fois en 2006. À ce jour, 85 organisations communautaires provenant de 50 pays différents ont été distinguées pour les ripostes communautaires qu'elles ont apportées à la lutte contre le sida. De telles organisations se trouvent au cœur de la riposte à l'épidémie de sida – elles déploient une force et un courage extraordinaires et font preuve de résilience en s'attaquant à l'un des défis majeurs de notre époque. En mettant en œuvre des moyens durables et créatifs pour promouvoir la prévention de la transmission sexuelle et la prévention parmi les consommateurs de drogues, et pour proposer des traitements, des soins et un soutien aux personnes vivant avec le VIH, en démontrant que l'on peut faire preuve d'innovation pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination grâce à des actions de persuasion et l'invocation des droits de l'homme, en stoppant les nouvelles infection à VIH chez les enfants, en maintenant en vie les mères et en s'occupant de la santé des femmes, ces organisations communautaires nous montrent de manière très concrète comment on peut inverser la tendance d'une épidémie à l'échelle mondiale, en s'attelant à une communauté à la fois.

Contact

UNAIDS
Alasdair Reid
tél. +41 79 594 1923
reida@unaids.org

Le prestigieux Prix du leadership de l'ONUSIDA décerné à Kofi Annan

13 juin 2016

L'ancien Secrétaire général des Nations Unies a été récompensé pour ses contributions exceptionnelles et remarquables à la riposte au sida

GENÈVE, 13 juin 2016 — L'ONUSIDA a rendu hommage à l'ancien Secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan en lui remettant le Prix du leadership de l'ONUSIDA en reconnaissance de ses contributions exceptionnelles et remarquables à la riposte mondiale au VIH. M. Annan a reçu son prix des mains du Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, à l'occasion du gala de bienfaisance 2016 de l'ONUSIDA organisé à Bâle, en Suisse.

« Au nom de l'ONUSIDA, je souhaite vous remercier pour tout ce que vous avez fait et continuez de faire pour redonner leur dignité aux personnes dans le monde entier et améliorer leur vie », a déclaré M. Sidibé. « Vous avez contribué à construire un monde plus juste et plus pacifique ».

Lorsque M. Annan prend ses fonctions de Secrétaire général des Nations Unies en 1997, les perspectives ne sont pas réjouissantes pour l'épidémie de sida. À cette époque, environ 23,9 millions [21,7 millions – 26,6 millions] de personnes vivent avec le VIH et on compte 3,5 millions [3,2 millions – 3,8 millions] de nouvelles infections à VIH et 1,1 million [890 000 – 1,3 million] de décès dus au sida ; quant à l'accès au traitement vital, il est réservé à quelques privilégiés.

La riposte qui s'en est suivie a changé le cours de l'histoire. En 2000, sous le leadership de M. Annan, le Conseil de sécurité des Nations Unies adopte la résolution 1308, qui identifie le sida comme une menace pour la sécurité internationale. En 2001, M. Annan organise la première session spéciale de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida et appelle à la création d'un fonds mondial et d'un « trésor de guerre » pour riposter au VIH et aux autres maladies infectieuses. Son appel débouche sur la création du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, qui aide aujourd'hui 8,6 millions de personnes sur les 17 millions qui ont accès au traitement antirétroviral.

Les efforts de M. Annan pour améliorer la vie des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus ont été essentiels dans la baisse du nombre de nouvelles infections à VIH, qui ont diminué de 40 %, et dans la hausse du nombre de personnes sous traitement de quelques milliers seulement à plus de 17 millions en 2015. Toutefois, moins de la moitié de toutes les personnes qui ont besoin d'un traitement y ont aujourd'hui accès et dans certaines régions du monde les nouvelles infections à VIH augmentent.

« Nous constatons aujourd'hui d'énormes progrès, mais la lutte n'est pas terminée », a déclaré M. Annan. « Nous devons continuer le combat et nous lever chaque matin prêts à lutter encore et encore, jusqu'à la victoire. »

PRIX DU LEADERSHIP DE L'ONUSIDA 2016

Le Prix du leadership de l'ONUSIDA est décerné à une personne ou une organisation ayant apporté une contribution majeure et durable pour redonner leur dignité aux personnes et améliorer leur vie. L'ONUSIDA reconnaît le rôle clé que joue le leadership dans la création d'un environnement propice au changement social positif et dans l'accélération des progrès dans la riposte au sida et au-delà.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Contact

UNAIDS
Sophie Barton-Knott
tél. +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

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