Advocacy

Un message vidéo de l'ONUSIDA diffusé en direct sur un panneau d'affichage de Times Square, avec la collaboration de Xinhua

08 juin 2016

Pendant trois jours, une vidéo de l'ONUSIDA a été diffusée sur un écran géant de Times Square à New York, aux États-Unis.

Mis en place dans le cadre de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui s'est tenue du 8 au 10 juin à New York, ce panneau était destiné à mettre en avant un message sur le sida pour frapper les esprits des passants de l'un des carrefours les plus fréquentés au monde.

Ce clip de 30 secondes souligne l'importance d'adopter une stratégie d'accélération pour mettre fin à l'épidémie de sida, avec comme slogan « Ensemble nous pouvons parvenir à une génération sans sida ».

Cet affichage fait partie d'un partenariat pour la riposte au sida entre l'agence de presse chinoise Xinhua et l'ONUSIDA, signé pour la première fois en septembre 2011.

Pour cette année, l'affichage s'inspire d'une vidéo de l'ONUSIDA diffusée avec le soutien de Xinhua sur un panneau de Times Square lors de la Réunion de haut niveau de 2011 sur le VIH et le sida. Parmi les autres actions menées ces dernières années dans le cadre du protocole d'accord entre Xinhua et l'ONUSIDA figurent des campagnes médiatiques internationales destinées à sensibiliser le public au VIH et des activités de soutien dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le sida. Par ailleurs, Xinhua va travailler avec l'ONUSIDA en vue de la publication et de la distribution d'un livre pour enfants sur la vie avec le VIH en Chine.

Xinhua est la plus grande agence de presse au monde, avec plus de 170 bureaux installés à l'étranger et 31 bureaux sur le territoire national.

Déclarations

« Des centaines de milliers de personnes passent par Times Square chaque jour. Jeunes, vieux, touristes ou New Yorkais pure souche, nous voulons que tout le monde sache qu'en finir avec le sida d'ici à 2030 est possible. Grâce à Xinhua, ce message sera gravé dans l'esprit des gens ».

Michel Sidibé Directeur exécutif

« Mettre fin au sida nécessite une solidarité mondiale. À l'occasion de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida, je souhaitais redire qu'en tant qu'organisme de médias responsable, Xinhua s'est engagé à soutenir l'ONUSIDA et d'autres agences des Nations Unies dans leurs efforts pour améliorer le bien-être de l'humanité. »

Cai Mingzhao Président de Xinhua

L’ONUSIDA nomme Kenneth Cole, Président de l’amfAR et styliste de mode, Ambassadeur itinérant international

07 juin 2016

GENÈVE/NEW YORK 7 juin 2016 — L’ONUSIDA a nommé Kenneth Cole, Président de l’amfAR et célèbre styliste de mode, Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA. Cette annonce a été faite lors d’une cérémonie spéciale organisée à la veille de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida qui aura lieu à New York du 8 au 10 juin.

« Nous entrons dans une phase cruciale de la riposte au VIH et je sais que Kenneth peut apporter une contribution significative et puissante à notre vision partagée de la fin de l’épidémie de sida d’ici 2030 », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Son engagement, sa compassion et sa détermination vont amplifier nos efforts pour l’inclusion de tous dans la progression vers une génération sans sida ».

Dans ses nouvelles fonctions d’ambassadeur pour l’ONUSIDA, M. Cole aura pour mission de rassembler la communauté mondiale en poursuivant son rôle de longue date en tant défenseur d’une riposte inclusive à l’épidémie de sida. Il contribuera à la communication de références et d’objectifs clairs dans la riposte au sida, notamment la mission de l’amfAR de trouver un remède au VIH d’ici 2020, dans le but de concrétiser la vision de l’ONUSIDA de mettre fin au sida comme menace de santé publique d’ici 2030.  

« Je suis certain que si l’individu est placé au cœur de la riposte au sida, nous pouvons réaliser l’un des accomplissements humanitaires les plus marquants de ce siècle, la fin de l’épidémie de sida », a déclaré M. Cole, « et je suis honoré de cette nomination en tant qu’Ambassadeur itinérant international de l’ONUSIDA. J’espère contribuer à l’intensification des efforts pour mettre fin à l’épidémie pour tous, partout ».

M. Cole est une personnalité de premier plan dans la riposte mondiale au sida depuis plus de trente ans et reste un défenseur passionné des personnes vivant avec le VIH. En plus d’assurer la gestion de son entreprise, M. Cole est depuis 2005 Président de l’amfAR, la fondation américaine pour la recherche sur le sida. Il a joué un rôle déterminant dans le lancement par l’amfAR de la campagne Countdown to a Cure, qui soutient l’Institut pour la recherche sur le VIH récemment ouvert par l’amfAR et basé à l’Université de Californie à San Francisco (UCSF). La mission de cet institut est d’accélérer les progrès vers le développement d’un remède contre le VIH.   

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

69e Assemblée mondiale de la Santé : les orateurs d'un événement parallèle de haut niveau appellent à accélérer la riposte pour mettre fin à l'épidémie de sida chez les femmes et les adolescentes

23 mai 2016

Selon Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama, il est capital d'accélérer la riposte et d'autonomiser les femmes et les filles pour mettre fin à l'épidémie de sida

GENÈVE, le 23 mai 2016 — Lors d'un événement de haut niveau qui s'est tenu en marge de la 69e session de l'Assemblée mondiale de la Santé en cours à Genève (Suisse), des délégués ont exhorté les pays à mettre fin aux inégalités entre les sexes dans la riposte au VIH, en veillant à ce que les femmes et les adolescentes bénéficient de l'initiative d'accélération pour mettre fin à l'épidémie de sida. Cet événement était organisé par Mme Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama et Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA en Amérique latine. Mme Castillo de Varela a souligné qu'il était important que les femmes jouent un rôle moteur pour veiller à ce que les programmes et les politiques soient élaborés en fonction de leurs besoins.

« Un accès limité aux soins de santé et à l'éducation, couplé à des systèmes et à des politiques qui ne tiennent pas compte des besoins des jeunes, sont des obstacles qui empêchent les adolescentes et les jeunes femmes de se protéger du VIH, en particulier lors du passage à l'âge adulte », a déclaré Mme Castillo de Varela. « Faire reculer les infections à VIH et la mortalité liée au sida suppose de faire progresser l'égalité des sexes ainsi que la responsabilisation et l'autonomie des femmes, de sorte que les filles et les jeunes femmes puissent prendre des décisions concernant leur santé en toute indépendance et vivre à l'abri de toute forme de violence. »

L'événement parallèle de haut niveau était axé sur trois thèmes, à savoir l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants, la prévention du VIH chez les adolescentes et les jeunes femmes et l'accès au traitement du VIH pour tous.

L'engagement et l'autonomisation des femmes en tant que dirigeantes, décideuses, maîtres d'œuvre et soutiens de leurs pairs, combinés à un accès accru à des services de prévention et de traitement du VIH efficaces, ont contribué de façon essentielle au succès des efforts mondiaux en vue d'éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants, qui ont diminué de plus de moitié en rythme annuel, passant de 520 000 en 2000 à 220 000 en 2014. Cette approche complète et inclusive doit maintenant être élargie à l'ensemble des personnes vivant avec le VIH, y compris aux jeunes femmes et aux filles.

« Nous avons besoin d'une approche et d'interventions holistiques et combinées qui soutiennent les adolescentes et les femmes », a indiqué Angelina Namiba, militante de la lutte contre le VIH du Salamander Trust. « Il est crucial que les femmes vivant avec le VIH participent concrètement à chaque étape de ces interventions, de leur conception jusqu'à leur mise en œuvre. »

À l'échelle du globe, le sida reste la première cause de mortalité des femmes en âge de procréer. En 2014, on avait enregistré quelque 220 000 nouvelles infections à VIH chez les adolescents de 15 à 19 ans, dont 62 % étaient des filles. En 2014, le sida était la principale cause de décès des adolescents en Afrique subsaharienne.

La violence sexiste, l'inégalité entre les sexes, des normes sexistes néfastes, la stigmatisation et la discrimination empêchent souvent les femmes et les filles de connaître leur statut VIH et d'accéder à des services de prévention et de traitement du VIH adaptés. Alors que 670 000 adolescentes de 15 à 19 ans vivent avec le VIH, selon les estimations, une sur cinq seulement sait qu'elle est séropositive.

L'approche d'accélération de l'ONUSIDA vise à faire en sorte que d'ici 2020, 90 % au moins des adolescents et des jeunes (et des membres d'autres groupes exposés au risque d'infection à VIH) aient accès à des services de prévention combinée du VIH et à des services relatifs à la santé et aux droits sexuels et reproductifs, et qu'ils possèdent des compétences, des connaissances et des capacités suffisantes pour se protéger du VIH.

Outre l'intensification de la prévention du VIH, le déploiement de l'accès au traitement du VIH est primordial. La stratégie mondiale du secteur de la santé sur le VIH 2016–2021 de l'Organisation mondiale de la Santé actuellement débattue dans le cadre de l'Assemblée mondiale de la Santé qui se tient cette semaine confirme la cible de traitement 90–90–90 de l'ONUSIDA. Il s'agira de faire le nécessaire pour que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % des personnes diagnostiquées séropositives au VIH aient accès à un traitement antirétroviral et 90 % des personnes sous traitement présentent une charge virale indétectable. Pour atteindre cette cible, il faudra mettre en œuvre des modèles de fourniture de services innovants garantissant que les adolescents et les jeunes sont diagnostiqués précocement et orientés rapidement vers des services de traitement, qu'ils bénéficient d'une aide à l'observance du traitement et d'une prise en charge pour rester en bonne santé. Ces services doivent être accessibles, financièrement abordables et adaptés aux besoins des femmes et des filles. Parmi les autres cibles de l'approche d'accélération figurent la réduction des nouvelles infections à VIH, pour ramener leur nombre à moins de 500 000 par an d'ici 2020, et l'élimination de la discrimination.

La Suisse et la Zambie faisaient partie des parrains de l'événement à Genève mais sont aussi les co-animateurs de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida organisée dans le cadre de l'Assemblée générale des Nations Unies et, en tant que tels, veilleront à ce que la synthèse des conclusions de cet événement parallèle à l'Assemblée mondiale de la Santé alimente les discussions de la Réunion de haut niveau qui se tiendra à New York (États-Unis d'Amérique) du 8 au 10 juin 2016.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Déclarations

« Un accès limité aux soins de santé et à l'éducation, couplé à des systèmes et à des politiques qui ne tiennent pas compte des besoins des jeunes, sont des obstacles qui empêchent les adolescentes et les jeunes femmes de se protéger du VIH, en particulier lors du passage à l'âge adulte. Faire reculer les infections à VIH et la mortalité liée au sida suppose de faire progresser l'égalité des sexes ainsi que la responsabilisation et l'autonomie des femmes, de sorte que les filles et les jeunes femmes puissent prendre des décisions concernant leur santé en toute indépendance et vivre à l'abri de toute forme de violence. »

Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama

« Nous avons besoin d'une approche et d'interventions holistiques et combinées qui soutiennent les femmes au-delà de la grossesse. Il est crucial que les femmes vivant avec le VIH participent concrètement à chaque étape de ces interventions, de leur conception jusqu'à leur mise en œuvre. »

Angelina Namiba, Salamander Trust

« De nombreuses femmes brésiliennes fréquentent les services de santé pour bénéficier de soins mais aussi pour faire soigner leurs enfants ou d'autres membres de leur famille. Il y a à cet égard une corrélation entre le fait de s'occuper de soi et celui de s'occuper des autres, les femmes exerçant un rôle de soignant non professionnel pour leur famille et leur communauté. »

Ricardo Barros, Ministre de la Santé, Brésil

« Tant que les hommes ne s'engagent pas, tant qu'ils refusent de participer au processus aux côtés des femmes, nous n'atteindrons pas nos objectifs d'élimination des nouvelles infections à VIH. Nous sommes déterminés à en finir avec le VIH/sida et c'est pourquoi, lors de notre dernière réunion annuelle consacrée au sida, le Président lui-même a décidé d'augmenter de façon très substantielle les financements en faveur de la riposte au VIH. »

Raymonde Goudou Coffie, Ministre de la Santé, Côte d'Ivoire

« Nous ne devons pas subir une réalité mais façonner notre avenir. »

Margarita Guevara, Ministre de la Santé, Équateur

« Nous avons réduit le nombre de cas de VIH et la mortalité, élargi la couverture du traitement antirétroviral gratuit et fait reculer la transmission du VIH de la mère à l'enfant, dans le cadre d'une stratégie combinant ressources publiques et ripostes communautaires. »

Elvia Violeta Menjívar, Ministre de la Santé, El Salvador

« Depuis le début, le Panama assure une supervision épidémiologique du VIH. Sous l'impulsion de la Première dame, il a donné un nouvel élan à sa lutte contre le virus. »

Francisco Javier Terrientes, Ministre de la Santé, Panama

« Nous devons introduire des changements pour garantir un accès à toutes les formes de prévention, de diagnostic, de prise en charge et de traitement pour tous, en particulier pour les jeunes femmes et les populations les plus vulnérables. »

Adalberto Campos Fernandes, Ministre de la Santé, Portugal

« Avant la mise en œuvre du programme de prévention de la transmission de la mère à l'enfant, 70 000 nourrissons étaient contaminés. On en compte aujourd'hui moins de 7 000. Malgré ce recul, le travail n'est pas terminé ; nous devons nous rapprocher le plus possible de l'objectif « zéro infection » et nous ne ménageons pas nos efforts en ce sens. »

Aaron Motsoaledi, Ministre de la Santé, Afrique du Sud

« Nous formulons l'espoir que 2016 marque une évolution historique de la riposte au sida : cette année doit être un tournant majeur qui débouchera sur la fin de l'épidémie. »

Pascal Strupler, Directeur de l'Office fédéral de la santé publique, Suisse

« Je suis certaine que vous conviendrez tous avec moi que l'adolescence est une période délicate de la vie d'une fille. Les transformations physiques, émotionnelles et sociales considérables que connaissent alors les filles façonnent leur avenir. Mais l'adolescence est aussi un moment idéal pour faire fructifier les efforts en matière de développement et de diplomatie, rompre les cycles de la pauvreté et de la violence, permettre aux filles de poursuivre leur scolarité, investir dans leur avenir. J'ai la conviction que nous pouvons faire en sorte que les femmes et les filles bénéficient de l'initiative d'accélération pour mettre fin à l'épidémie de sida dans un avenir très proche. »

Ambassadrice Pamela Hamamoto, États-Unis d'Amérique

« il est injuste que les femmes et les filles ne puissent accéder à l'information et aux services qui pourraient les protéger du VIH et leur donner accès à un traitement. Si nous voulons mettre fin à l'épidémie de sida à l'horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable, la communauté internationale doit adopter une approche axée sur l'humain qui consacre le droit des femmes et des filles à prendre des décisions avisées concernant leur santé et leur bien-être, y compris leur santé et leurs droits sexuels. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif, ONUSIDA

« Cet événement parallèle est extrêmement important. Il s'agit de mettre fin à l'épidémie de sida et d'œuvrer en faveur d'un groupe essentiel, celui des adolescents. Si nous négligeons cette tranche d'âge, nous ne parviendrons pas à mettre fin à l'épidémie de sida à l'horizon 2030. Je vous félicite pour le travail que vous accomplissez dans ce domaine et en faveur de l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Cela contribuera de manière décisive à la fin du sida. »

Margaret Chan, Directrice générale, Organisation mondiale de la Santé

« Le VIH et la tuberculose sont des maladies quelque peu uniques. Ce ne sont pas seulement des maladies infectieuses mais aussi des maladies qui frappent la société. Nous devons en avoir conscience. Nous devons exploiter les données mais aussi faire appel au bon sens. Les interventions médicales ne suffisent pas. Elles n'auront pas d'effet sur les aspects fondamentaux de l'inégalité. Les données nous enseignent que la santé et l'éducation sont essentielles. Assurer une scolarisation durable des filles est vital. Il ne faut pas considérer les adolescentes et les jeunes femmes comme un problème à régler mais comme un investissement indispensable. »

Mark Dybul, Directeur exécutif, Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme

Les marathoniens réunis pour la Veillée aux chandelles internationale contre le sida à Kazan, en Russie

16 mai 2016

Le marathon de Kazan, organisé autour de la Veillée aux chandelles internationale contre le sida, a eu lieu le 15 mai au Tatarstan, en Russie. Avec pour mot d'ordre « Faites-vous dépister ! », plus de 9 000 personnes ont eu la possibilité de tester leur endurance et de connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH.

Avec le soutien du gouvernement du Tatarstan, du Centre républicain de lutte contre le sida et de l'organisation non gouvernementale New Century, les coureurs ont pu accéder à leur guise à un dépistage rapide du VIH sur le site du marathon.

Pour la première fois en Russie, un événement sportif de grande envergure était ainsi consacré au VIH. Le Président du Tatarstan, Rustam Minnikhanov, s'est également soumis à un dépistage du VIH en appelant tous les participants au marathon à suivre son exemple. Guennady Onishchenko, Conseiller du Premier ministre russe, Anna Popova, Chef de l'Agence de santé publique russe Rospotrebnadzor, Sergueï Kraevoi, Vice-ministre de la Santé, et Sergueï Pospelov, Chef de l'Agence pour la jeunesse Rosmolodezh, sont venus spécialement de Moscou à Kazan pour soutenir l'événement.

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, a couru 3 kilomètres du parcours en compagnie d'autres participants, dont plus d'une cinquantaine de personnes vivant avec le VIH.

Déclarations

« Aujourd'hui, nous nous souvenons de ceux qui nous ont quittés à cause de maladies liées au sida. À ce jour, plus d'un million de personnes en Russie ont été diagnostiquées séropositives au VIH. Ensemble, nous devons veiller à ce qu'elles puissent vivre une vie normale. »

Guennady Onishchenko, Conseiller du Premier ministre russe

« Je remercie le Président du Tatarstan pour son soutien qui a permis de faire du marathon de Kazan un événement annuel. Comme pour un marathon, nous ne pourrons pas en finir avec le sida en une seule étape : nous avons une longue route à parcourir, mais nous y arriverons en courant ensemble. »

Anna Popova, Chef de l'Agence de santé publique russe Rospotrebnadzor

« Le VIH n'est plus une sentence de mort. De nos jours, les personnes vivant avec le VIH peuvent vivre une vie épanouie en bonne santé si le VIH est dépisté de manière précoce. Mais la première étape consiste à se faire dépister et à connaître son statut vis-à-vis du VIH. »

Sergueï Kraevoi, Vice-ministre de la Santé

« Le marathon de Kazan est la preuve vivante que si les personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, accèdent à un traitement anti-VIH de qualité et prennent soin de leur santé, elles peuvent franchir toutes les étapes dans la vie comme dans le sport. »

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA

« Le marathon de Kazan est l'exemple parfait du pouvoir du partenariat entre le gouvernement, les entreprises, les organisations non gouvernementales, la communauté sportive et les personnes vivant avec le VIH au Tatarstan. »

Andreï Zlobin, l'un des organisateurs du marathon

« Le Tatarstan a toujours été en pointe parmi les régions russes et se trouve en première ligne dans la riposte au VIH. Le marathon va servir à amorcer l'accélération de la riposte pour mettre fin au sida dans la ville de Kazan. »

Vinay Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

Women Deliver : les jeunes femmes et les adolescentes au cœur des efforts pour en finir avec l'épidémie de sida

16 mai 2016

À l'occasion de la préconférence de la jeunesse de Women Deliver, qui a eu lieu les 15 et 16 mai à Copenhague, au Danemark, Son Altesse Royale la Princesse Mette-Marit de Norvège, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, a souligné le rôle central que doivent jouer les jeunes femmes et les adolescentes dans les efforts visant à mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

Son Altesse Royale a mis en avant la nécessité que les jeunes femmes et les adolescentes assument des fonctions de leadership dans la riposte au sida, de manière à ce que les programmes et les services puissent être développés pour répondre à leurs besoins spécifiques et veiller au respect de leurs droits et de leur santé sexuelle et reproductive.

Les jeunes femmes et les filles continuent d'être touchées de manière disproportionnée par le VIH. En 2014, il y a eu environ 220 000 nouvelles infections à VIH dans le monde chez les adolescents âgés de 10 à 19 ans, dont 62 % ayant touché des adolescentes. En Afrique subsaharienne, 72 % de toutes les nouvelles infections à VIH chez les adolescents âgés de 10 à 19 ans ont concerné des adolescentes.

La préconférence de la jeunesse de Women Deliver représente une opportunité exceptionnelle pour les jeunes activistes de la riposte au VIH de faire entendre leur voix à la veille de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui aura lieu à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin. C'est aussi une chance pour des centaines de jeunes militants de faire le bilan de programmes tels que l'initiative All In pour en finir avec le sida chez les jeunes (#EndadolescentAIDS) et d'esquisser une future marche à suivre pour assurer une plus grande participation des jeunes à leur développement.

La Princesse est engagée dans la riposte au sida depuis 2003 et défend avec force la participation de la jeunesse et l'émancipation des femmes. Elle s'est rendue dernièrement en Tanzanie pour évaluer les progrès réalisés dans l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et voir comment les jeunes sont impliqués dans la riposte au sida.

Déclarations

« J'ai la ferme conviction que l'engagement de la jeunesse est fondamental pour gérer et résoudre les problèmes que nous rencontrons avec le VIH. Mais surtout, la voix des jeunes est fondamentale pour comprendre et résoudre la plupart des problèmes que nous rencontrons dans le monde d'aujourd'hui. Votre ténacité, votre savoir et votre perception du monde sont nécessaires et méritent d'être entendus clairement dans les coulisses du pouvoir. »

Son Altesse Royale la Princesse Mette-Marit de Norvège, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA

« Veiller à ce que les femmes et les filles aient les moyens de se protéger du VIH, de prendre des décisions concernant leur propre santé et de vivre à l'abri de la violence, y compris les violences liées à leur séropositivité au VIH, sera essentiel pour en finir avec l'épidémie de sida d'ici 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Gala de bienfaisance de l'ONUSIDA pour élargir l'accès des femmes et des enfants aux services anti-VIH

04 mai 2016

En collaboration avec l'Hôtel InterContinental Genève, Cartier et Design Miami, l'ONUSIDA organise un gala de bienfaisance qui doit avoir lieu le 13 juin à l'occasion de la semaine Art Basel à Bâle, en Suisse.

Ce gala aura pour but de collecter des fonds afin d'élargir l'accès aux services de prévention et de traitement du VIH pour les femmes et les enfants dans le monde entier. Il sera animé par Sa Majesté Royale la Princesse Eugénie d'York, Caroline Rupert, Kweku Mandela et Ndaba Mandela.

Le gala de cette année comportera une performance en direct par Duran Duran, une vente aux enchères exclusive de design (une première pour Art Basel), apportant ainsi une contribution exceptionnelle des meilleurs designers du monde. Cette vente sera dirigée et organisée par Simon de Pury et Design Miami, qui ont mobilisé tout un panel de personnalités du monde du design en faveur de l'ONUSIDA.

Les billets pour y participer sont en vente ici.

En 2015, le gala de l'ONUSIDA à Genève avait permis de lever des fonds destinés à mettre un terme aux nouvelles infections à VIH chez les enfants, grâce aux dons des participants et à une vente aux enchères en direct de bijoux et d'œuvres d'art. L'événement s'inscrivait dans le cadre du partenariat public-privé entre l'ONUSIDA et l'Hôtel InterContinental Genève, intitulé « Where history is made » et lancé en 2013 dans le but de promouvoir les efforts mondiaux pour veiller à ce que tous les enfants naissent sans le VIH, que leurs mères aient accès aux médicaments qui leur sauvent la vie et que tous les enfants vivant avec le VIH puissent vivre une vie en bonne santé.

GALA DE L'ONUSIDA 2016

Where history is made
Lundi 13 juin 2016
Bâle, Suisse, dans le cadre de la semaine Art Basel

Animateurs

Sa Majesté Royale la Princesse Eugénie d'York
Caroline Rupert
Kweku Mandela
Ndaba Mandela

Invité spécial
Kofi Annan

Performance en direct
Duran Duran

Souscripteurs
Craig Robins, René Kamm

Présidents
Diane Ackerman, Alia Al-Senussi, Robbie Antonio, Criselda Breene, Vera Brezhneva, Barbara Bulletti Newman, Naomi Campbell, Becca Cason Thrash, Eva Chow, Michael Chow, Andrea Crane, Silvia Cubiñá, Patricia Kamp, Samallie Kiyingi, Ekaterina Luki, JJ Martin, Jennifer McCrea, John Melick, Yossi Milo, Karline Moeller, Martina Mondadori, Mon Muellerschoen, Rodman Primack, Thabo Sefolosha, Tatyana Silva, Franca Sozzani, Swoon, Jamie Tisch, Marlies Verhoeven Reijtenbagh

Présidents honoraires
Thorsten Albertz, Timea Bacsinsky, Victoria Beckham, Klaus Biesenbach, Peter and Stephanie Brant, Mr. Brainwash, James Chau, Francisco Costa, Wade Guyton, Lenny Kravitz, Doutzen Kroes, Jude Law, Vik Muniz, Behati Prinsloo, Nico & Vinz, Aishwarya Rai Bachchan, Aby Rosen, Ed Ruscha, Cindy Sherman, Patrick Stewart, Charlize Theron, Francesco Vezzoli, Naomi Watts

Commissaire-priseur
Simon de Pury

Heure
19h30 : vernissage de l'exposition exclusive Design Miami, cocktail et tapis rouge
21h00 : dîner, vente aux enchères et spectacle musical spécial
22h30 : after

Lieu
Hall 1.2, Messe Basel, Suisse

TABLES/BILLETS
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CONTACT INFORMATIONS ÉVÉNEMENT, SPONSORS, RENSEIGNEMENTS BILLETS ET TABLES
Josh Wood Productions at +1 646 652 5814 or gala@unaids.org

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Blue Medium at +1 212 675 1800 or mathilde@bluemedium.com

Kiev s'engage à mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030

06 avril 2016

À la veille d'un événement qui doit avoir lieu en juin dans le cadre de l'initiative « Les Villes s'engagent » à l'occasion de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur le sida, le Maire de Kiev, Vitali Klitschko, a engagé sa ville dans la stratégie d'accélération de l'ONUSIDA pour mettre fin à l'épidémie de sida.

Cet événement de l'initiative « Les Villes s'engagent » aura lieu le 6 juin à New York, aux États-Unis ; il mettra en lumière le rôle de leadership des villes dans la riposte au sida et présentera les innovations urbaines destinées à atteindre les Objectifs de développement durable, notamment celui qui vise à mettre fin à l'épidémie de sida.

Environ 223 000 personnes vivent avec le VIH en Ukraine et autour de 14 000 nouvelles infections à VIH ont été recensées en 2014. Près d'un adulte sur cinq vivant avec le VIH a accès au traitement antirétroviral.

Parmi les participants à l'événement au cours duquel l'engagement a été pris sur la stratégie d'accélération figuraient le Ministre de la Santé ukrainien, Alexander Kvitachvili, l'Ambassadeur des États-Unis, Geoffrey R. Pyatt, l'Ambassadrice de France, Isabelle Dumont, et la Directrice exécutive du Réseau de personnes vivant avec le VIH de Kiev, Lada Bulakh.

Déclarations

« Nous devons assumer notre entière responsabilité vis-à-vis de la population de Kiev et unir nos forces avec nos partenaires à l'échelle municipale et internationale pour éviter la propagation de la maladie et tout faire pour en finir avec le sida. »

Vitali Klitschko, Maire de Kiev

« M. Klitschko envoie un signal fort de soutien avec l'engagement de Kiev en faveur de la stratégie Accélérer de l'ONUSIDA pour atteindre les objectifs de traitement 90-90-90 et l'objectif de zéro discrimination. Ce niveau d'engagement et de leadership nous permet de croire qu'il est possible de mettre fin au sida d'ici 2030. »

Jacek Tyszko, Directeur national de l'ONUSIDA en Ukraine

Alejandra Oraa nommée Ambassadrice itinérante régionale de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine et les Caraïbes

08 avril 2016

L'ONUSIDA a nommé l'animatrice de la chaîne de télévision CNN Alejandra Oraa en tant qu'Ambassadrice itinérante régionale pour l'Amérique latine et les Caraïbes. L'annonce a été faite à l'occasion de la Journée mondiale de la santé 2016.

Dans ses nouvelles fonctions, Mme Oraa va œuvrer pour la promotion d'une approche intégrée du VIH fondée sur les droits humains, dans le cadre de l'agenda pour la santé des femmes et des jeunes, ainsi que pour la sensibilisation du public et la compréhension des inégalités entre les sexes.

Au cours de l'année à venir, Mme Oraa va se rendre dans plusieurs pays de la région, où elle aura l'occasion d'en apprendre davantage sur les meilleures pratiques et les leçons tirées de la riposte au VIH, notamment en ce qui concerne les femmes et les filles.

Alejandra Oraa est originaire de Vargas, en République bolivarienne du Venezuela ; elle anime l'émission Café CNN, un programme d'actualités matinal diffusé sur CNN en espagnol depuis Atlanta, aux États-Unis, et Destinos CNN, une émission télévisée hebdomadaire sur les destinations touristiques les plus populaires du monde. 

Déclarations

« J'ai toujours eu foi dans le pouvoir de changer notre réalité. Et cette nécessité de changement me pousse à utiliser ma vocation de journaliste pour défendre un monde juste et équitable. »

Alejandra Oraa, Ambassadrice itinérante régionale de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine et les Caraïbes

« Avec son charisme et son dévouement, Alejandra va contribuer à renforcer la riposte au VIH en Amérique latine et dans les Caraïbes, avec pour objectif de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »

César Núñez, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Amérique latine et les Caraïbes

Investir dans la sensibilisation et les services communautaires pour mettre fin à l'épidémie de sida

04 avril 2016

Depuis le début de l'épidémie de sida, la société civile s'est retrouvée en première ligne dans la riposte au VIH, en exigeant l'accès au traitement et aux services anti-VIH, en appelant au respect des droits humains et en appuyant les services anti-VIH gérés par les communautés.

Aujourd'hui, le rôle de la société civile demeure plus pertinent que jamais, car le succès des efforts communautaires dans la fourniture de services anti-VIH, en particulier pour les populations les plus exposées, devient plus largement reconnu comme essentiel pour mettre fin à l'épidémie de sida.

Les efforts communautaires se sont avérés critiques pour relever bon nombre des principaux défis de la riposte au sida, notamment le fait d'atteindre les personnes les plus touchées par le VIH avec des services anti-VIH qui transforment leur vie et d'apporter un soutien pour l'observance du traitement et d'autres services de santé essentiels. L'engagement de la société civile a également été fondamental dans la mobilisation de nouvelles ressources, l'amélioration des programmes de lutte contre le VIH et les avancées sur les questions de droits humains.

Malgré la large reconnaissance du rôle important que jouent les communautés dans une riposte efficace au VIH, les organisations communautaires sont confrontées à de graves difficultés financières et nombre d'entre elles ferment leurs portes.

Au total, 40 % des organisations qui ont répondu à une récente enquête de l'ONUSIDA ont indiqué que leurs financements avaient baissé depuis 2013. Deux tiers d'entre elles s'attendent à une stagnation voire une diminution des financements pour l'avenir. La baisse des financements se traduit par un déclin dans les services communautaires : 89 % de celles qui ont signalé une diminution des fonds ont également indiqué qu'elles avaient dû limiter leurs services en conséquence.

Un investissement accru dans la délivrance de services basés sur la société civile et les communautés est fondamental dans le cadre de l'approche Accélérer la riposte. Les actions de proximité auprès des populations les plus touchées dans les pays à revenu faible et intermédiaire devraient augmenter pour atteindre environ 7,2 % du total des investissements d'ici 2020 et les besoins en ressources estimés pour la délivrance à base communautaire des traitements antirétroviraux devraient atteindre environ 3,8 % du total des investissements.

D'ici 2020, les investissements dans la mobilisation communautaire devraient être multipliés par trois, pour atteindre 3 % des ressources totales dans les pays à revenu faible et intermédiaire, afin d'aider la société civile à défendre les intérêts des communautés touchées par le VIH et de stimuler les ambitions, les financements et l'équité dans la riposte au sida. Les facilitateurs sociaux, notamment les actions de sensibilisation, la mobilisation politique, les réformes juridiques et politiques, les droits de l'homme, les communications publiques et la lutte contre la stigmatisation, devraient représenter 6 % du total des dépenses d'ici 2020.

L'ONUSIDA a publié deux nouveaux rapports qui soulignent l'importance de l'investissement dans l'action communautaire. Invest in Advocacy (Investir dans la sensibilisation) détaille les contributions importantes des acteurs communautaires et met en avant la nécessité d'accroître les investissements pour stimuler une riposte accélérée et plus équitable au VIH. Il indique également qu'un rapport de la Commission de l'ONUSIDA et du Lancet sur la fin de l'épidémie de sida décrit la sensibilisation comme un « bien public mondial » qui mérite un appui proportionnel à son importance.

Stronger Together (Plus forts ensemble) détaille quant à lui les faits probants qui montrent que les services fournis par les communautés parviennent à obtenir un effet d'échelle, délivrent des services de qualité et produisent des résultats. Le rapport se réfère aux recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé et d'autres organismes qui appellent à un engagement accru des communautés afin de fournir toute une palette de services anti-VIH et autres services en lien avec la santé.*

Pour que les services dirigés par les communautés perdurent, il est essentiel que les organisations internationales, les partenaires de développement, les gouvernements, les bailleurs de fonds privés et d'autres partenaires augmentent leurs investissements dans la sensibilisation et les services communautaires pour pérenniser et étendre les services de lutte contre le VIH.

Le rôle crucial des ripostes communautaires figurera parmi les sujets mis en avant lors de l'audience de la société civile qui aura lieu le 6 avril à New York. Cette audience s'inscrit dans les préparatifs de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui se tiendra du 8 au 10 juin au siège des Nations Unies à New York. Lors de cette audience, des représentants de la société civile du monde entier s'adresseront aux États membres des Nations Unies à propos des questions majeures de la riposte au sida, notamment la nécessité d'une augmentation des financements, le fait de ne laisser personne de côté, l'intégration, l'innovation et les partenariats entre les gouvernements, le secteur privé et les communautés.

 

* Ces nouveaux rapports s'appuient sur d'autres publications récentes, Communities deliver (Le rôle des communautés) et Community-based ART delivery (Délivrance communautaire des traitements antirétroviraux) qui contiennent davantage de détails sur la réussite des ripostes communautaires.

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