Advocacy

L'ONUSIDA et le Comité olympique russe unissent leurs forces pour la sensibilisation au VIH

24 mars 2016

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, et Alexander Zhukov, Président du Comité olympique russe et Premier Vice-président de la Douma, ont signé un accord le 23 mars en vue d'unir leurs forces pour accélérer l'action en faveur de l'objectif mondial de fin de l'épidémie de sida. Le protocole d'accord a été signé en marge de la cinquième Conférence sur le sida en Europe de l'Est et en Asie centrale, organisée à Moscou, en Russie.

Ce protocole d'accord engage l'ONUSIDA et le Comité olympique russe à travailler ensemble pour sensibiliser au problème du VIH parmi les athlètes et les fans de sport, promouvoir l'accès au traitement anti-VIH et réduire l'impact sanitaire, social et économique de l'épidémie de sida. Le programme impliquera également de lutter contre la stigmatisation et la discrimination qui touchent les personnes vivant avec le VIH, notamment les athlètes.

L'ONUSIDA et le Comité olympique russe vont échanger et partager leur savoir-faire et faire participer les athlètes, les associations sportives et les organisations non gouvernementales aux actions de prévention et de sensibilisation au VIH au niveau national et communautaire. Ils vont également coopérer dans l'organisation de campagnes médiatiques et d'autres programmes sur le VIH avec des athlètes, des entraîneurs et d'autres leaders d'opinion de la communauté sportive au sein de la Fédération de Russie et à l'échelle internationale, en particulier en Europe de l'Est et en Asie centrale.

L'ONUSIDA travaille en partenariat avec le Comité international olympique sur la sensibilisation au sida et la prévention du VIH depuis 2004.

Déclarations

« Le Comité olympique russe est le premier d'Europe à s'unir à l'ONUSIDA pour faire avancer notre objectif de mettre fin à l'épidémie de sida. Compte tenu de l'amour du sport en Russie et du dévouement de ce pays dans l'action pour mettre fin à l'épidémie de sida, ce partenariat innovant aura un impact positif à la fois dans le pays et dans le monde entier. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Les événements sportifs donnent à chacun une excellente opportunité de profiter d'une vie saine, de gagner en confiance, d'obtenir des informations adéquates sur le VIH et de lutter contre la discrimination à l'égard des personnes vivant avec le VIH. Je suis convaincu qu'ensemble, avec l'ONUSIDA, nous rencontrerons un formidable succès dans ce domaine. C'est extrêmement important pour bâtir une société productive et en bonne santé. »

Alexander Zhukov, Président du Comité olympique russe et Premier Vice-président de la Douma russe

Annie Lennox reçoit la prestigieuse médaille Livingstone

21 mars 2016

À l'occasion d'une cérémonie spéciale organisée par la Royal Scottish Geographical Society, l'Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA Annie Lennox a reçu la prestigieuse médaille Livingstone pour sa contribution exceptionnelle aux actions humanitaires, notamment son travail dans la riposte au VIH.

Depuis plus de vingt ans, Mme Lennox se sert de sa popularité pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination associées au VIH, en faisant entendre la voix des personnes les plus vulnérables de la société et en défendant avec conviction l'émancipation des femmes et des filles. Elle a effectué de nombreux séjours au sein des communautés les plus touchées en Afrique et soutient plusieurs organisations non gouvernementales qui œuvrent pour l'élimination du VIH chez les enfants, notamment mothers2mothers. Mme Lennox est Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA depuis 2010.

La médaille Livingstone est décernée depuis 1901 en hommage à l'explorateur britannique du XIXe siècle David Livingstone ; parmi ses récipiendaires, on compte l'astronaute américain Neil Armstrong, l'alpiniste néozélandais Sir Edmund Hillary et Mary Robinson, ancienne Présidente irlandaise et Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme.

Déclarations

« Je suis vraiment honorée de recevoir une récompense aussi importante et historique que la médaille Livingstone. De nombreuses transformations sociales et médicales se sont produites depuis l'époque de David Livingstone, mais il reste encore tant à faire avant de pouvoir envisager la fin de l'épidémie de sida, qui a affecté la vie de millions d'hommes, de femmes et d'enfants dans toutes les régions de l'Afrique subsaharienne. Ma contribution est bien modeste, mais mon rêve serait de voir la fin du sida dans un futur qui ne soit pas trop lointain. »

Annie Lennox, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA

« Je félicite ma chère amie Annie pour cette reconnaissance parfaitement méritée. Je suis fier que son action cruciale soit ainsi reconnue. La voix et le militantisme d'Annie ont tellement contribué à la riposte au sida et aux résultats que nous constatons aujourd'hui, notamment le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

L'ONUSIDA et Xinhua reconduisent leur partenariat pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030

18 mars 2016

L'agence de presse chinoise Xinhua et l'ONUSIDA ont reconduit leur partenariat pour la riposte au sida en prolongeant de deux ans leur protocole d'accord. L'accord a été signé le 18 mars lors d'une réunion entre le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, et le Président de Xinhua, Cai Mingzhao, au siège de l'ONUSIDA à Genève, en Suisse.

M. Sidibé a remercié Xinhua pour son soutien à l'ONUSIDA et souligné l'importance de partenariats public-privé solides pour diffuser des informations vitales auprès de millions de personnes.

« La collaboration est essentielle », a déclaré M. Cai, qui a réitéré l'engagement de Xinhua à sensibiliser le public et à promouvoir des thèmes clés en lien avec la fin de l'épidémie de sida en Chine et dans le monde.

Le protocole d'accord entre Xinhua et l'ONUSIDA a été signé pour la première fois en septembre 2011. Parmi les actions menées ces dernières années figurent des campagnes médiatiques internationales destinées à sensibiliser le public au VIH et des activités de soutien dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le sida. L'accord actuel inclut la présentation de l'ONUSIDA sur un écran géant installé à Times Square, dans la ville de New York, aux États-Unis, à l'occasion de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida de l'Assemblée générale des Nations Unies en juin. Par ailleurs, Xinhua va travailler avec l'ONUSIDA en vue de la publication et de la distribution d'un livre pour enfants en Chine.

Xinhua est la plus grande agence de presse au monde, avec plus de 170 bureaux installés à l'étranger et 31 bureaux sur le territoire national.

Déclarations

« Avec ce partenariat, nous allons atteindre des millions, voire des milliards de personnes, et nous allons accélérer le rythme d'action pour mettre fin au sida d'ici 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Pour atteindre l'objectif ultime de la fin du sida, les efforts conjoints de tous les secteurs de la communauté mondiale sont nécessaires. La signature, aujourd'hui, de ce protocole d'accord est une opportunité pour l'ONUSIDA et Xinhua de renforcer leur collaboration et de travailler ensemble pour contribuer à la fin du sida. »

Cai Mingzhao, Président de Xinhua

Multimédia

Galerie de photos

Célébrer l'individualité et se distinguer pour la journée Zéro discrimination

25 février 2016

Optons pour la diversité, la compréhension et le respect de nos différences, aidons-nous les uns les autres

GENÈVE, 25 février 2016 — Le 1er mars, des personnes du monde entier vont se retrouver pour célébrer la journée Zéro discrimination. Le thème de cette année est Distinguez-vous et encourage chacun d'entre nous à lutter en faveur de sociétés équitables et justes.

La discrimination reste largement répandue — genre, nationalité, âge, origine ethnique, orientation sexuelle ou religieuse peuvent malheureusement être à l'origine d'une certaine forme de discrimination. Seulement dans quatre pays sur dix dans le monde entier, le même nombre de filles et de garçons ont accès à l'enseignement secondaire et 75 pays ont des lois qui pénalisent les relations sexuelles entre personnes du même sexe.

« Lorsque les plus marginalisés et vulnérables sont confrontés à la discrimination et aux abus, nous sommes tous fragilisés, », exprime le secrétaire général des Nations Unions Ban Ki-moon. « Les Nations Unies sont fermement attachées au respect des droits de la personne et de la dignité humaine. »

Fort est de constater que la discrimination dans les centres médicaux reste largement répandue. Imaginez une jeune femme récemment testée positive au VIH dont le médecin lui dit qu'elle doit de se faire stériliser, une travailleuse du sexe subissant des actes de violence ou des mauvais traitements de la part d'un membre du personnel soignant, une personne handicapée à qui l'on refuse l'accès à des conseils adéquats sur sa santé sexuelle, un homosexuel terrifié à l'idée de confier sa sexualité à du personnel médical, le décès d'un consommateur de drogue injectable parce qu'on lui a refusé un traitement ou une personne transgenre qui fait une tentative de suicide parce qu'elle n'a pas été acceptée dans une clinique.

Les centres médicaux devraient être considérés comme des environnements bienveillants et sûrs, pour autant, de telles situations se rencontrent trop fréquemment dans le monde. Tout obstacle interdisant l'accès à des établissements de santé, notamment pour le dépistage, les services de soin et de traitement doit être supprimé. L'accès à la santé doit être ouvert à tous. L'ONUSIDA a mis en place un partenariat avec l'Alliance mondiale pour les personnels de santé de l'Organisation mondiale de la santé afin de développer un plan d'action visant à mettre fin à la discrimination en milieu médicalisé.

« Pour la journée Zéro discrimination, faisons la différence et mobilisons-nous, ensemble pour le droit de vivre sans subir de stigmatisation et de discrimination », propose Michel Sidibé, directeur exécutif d'ONUSIDA. « En célébrant la diversité, nous pouvons transformer l'avenir. »

La journée Zéro discrimination de cette année invite ardemment les personnes à valoriser et à adhérer au principe de la diversité tout en reconnaissant l'ensemble des divers talents et compétences que chaque individu porte en lui ; des talents qui enrichissent la société et renforcent la communauté. Accueillir la diversité sous toutes ses formes consolide la cohésion sociale et apporte des avantages précieux aux sociétés dans le monde.

Les personnes peuvent exprimer leur soutien au principe de #zérodiscrimination avec des dessins, des photos, des enregistrements audio et des vidéos. Les contributions peuvent être publiées sur Facebook, Twitter et Instagram afin d'illustrer des histoires personnelles visant à surmonter la discrimination. Plusieurs artistes, concepteurs et illustrateurs ont créé des œuvres originales apportant leur propre regard sur zéro discrimination — consulter @unaidsglobal on Instagram.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Journée Zéro Discrimination

Accueil

Matériel

Médias sociaux

Videos

Facebook event

Lancement de la campagne ProTest HIV à Berlin

15 février 2016

Le 15 février dernier, en marge du 66e Festival international du film de Berlin, l'ONUSIDA a lancé la campagne ProTest HIV.

Cet événement a été organisé dans le but de sensibiliser les jeunes Berlinois au VIH et de les impliquer dans la riposte au VIH à travers les hashtags #ProTESTHIV et #GenEndit. Il a attiré des jeunes venus de toute l'Allemagne pour s'engager aux côtés des représentants du gouvernement allemand et de l'organisation allemande de lutte contre le sida AIDS Hilfe, ainsi que de Kweku Mandela, militant contre le sida et petit-fils de Nelson Mandela. Les participants ont écouté le témoignage poignant de Björn Beck, représentant communautaire des personnes vivant avec le VIH au conseil d'administration de AIDS Hilfe, qui a non seulement fait passer un message d'espérance auprès du public, mais aussi rappelé à chacun pourquoi il est essentiel de continuer d'impliquer les jeunes générations dans la riposte au sida.

Le monde s'est engagé à mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. En 2014, on a dénombré près de 37 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde, dont la moitié ignorent qu'elles sont séropositives au VIH.

Le dépistage du VIH est fondamental pour prévenir et traiter le VIH. L'ONUSIDA travaille en collaboration avec des jeunes pour veiller à ce qu'ils reçoivent les bonnes informations et puissent accéder aux services de dépistage, de prévention et de traitement du VIH. En renforçant la sensibilisation à travers la campagne ProTest HIV, l'ONUSIDA donne aux jeunes les moyens d'agir et de prendre des décisions éclairées.

Déclarations

« Notre génération n'a jamais connu un monde sans VIH. Vous avez le pouvoir de changer le monde pour les générations qui viendront après nous. »

Kweku Mandela, militant contre le sida et petit-fils de Nelson Mandela

« L'ONUSIDA a fixé des objectifs mondiaux à atteindre d'ici 2020, notamment la garantie que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH. Nous avons besoin du soutien et de l'engagement des jeunes pour y parvenir. »

Mariangela Bavicchi, Responsable Mobilisation des ressources

« Le plus grand obstacle que les personnes rencontrent sur leur chemin vers le dépistage est la stigmatisation liée au VIH. Les personnes qui savent qu'elles seront victimes de discrimination, ostracisées, si elles sont séropositives au VIH, ne veulent pas se faire dépister. Nous devons lutter contre la discrimination si nous voulons faciliter le recours au dépistage. »

Holger Wicht, AIDS Hilfe

« Les défis liés au VIH ne pourront être relevés avec succès que dans une société éduquée, respectueuse et tolérante, dans laquelle les personnes vivant avec le VIH sont intégrées. Nous allons combattre la stigmatisation, promouvoir le dépistage du VIH et mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. »

Björn Beck, Représentant de la communauté des personnes vivant avec le VIH au conseil d'administration de AIDS Hilfe

La Communauté Économique des États de l'Afrique Centrale se dote d’un fonds Communautaire pour la santé et renforce sa riposte au sida

12 février 2016

Le 12 Février, l'Assemblée des ministres de la santé publique de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale s’est réunie à Libreville au Gabon. Des décisions ambitieuses ont été prises pour permettre d’accélérer l’intégration régionale grâce à une action solidaire pour la sécurité sanitaire et un renforcement de la riposte au sida dans la région.

Les ministres ont décidé de renforcer la coordination régionale en dotant leur organisation d’une cellule spécialisée qui va assurer la mise en œuvre de la stratégie de riposte au VIH y compris des projets transfrontaliers de réduction de risques et la mise en place d’un mécanisme régional pour des appels d’offres groupés d’antirétroviraux. Ils ont également adopté une initiative d’accélération pour améliorer la couverture antirétrovirale chez les femmes enceintes séropositives et la prise en charge pédiatrique.

Un financement domestique au sein de la communauté des Etats viendra encourager le partage d’expérience entre les pays membres, permettant ainsi de mettre en œuvre les recommandations de l'Appel de Dakar de Décembre 2015 sur la PTME et le sida pédiatrique.

Déclarations

« L’ONUSIDA et ses partenaires contribuent eux aussi activement à cette initiative en faisant en sorte que les nombreux enseignements tirés de la riposte au sida soient exploités pour le bénéfice de la surveillance et de la réponse aux maladies épidémiques ».

Djibril Diallo, Directeur Régional ONUSIDA Afrique de l’Ouest et du Centre

La Première dame de Côte d’Ivoire reconnaît des acteurs clés dans la riposte au sida

18 février 2016

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, Ambassadeur Spécial de l’ONUSIDA, pour l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et la promotion du traitement pédiatrique, s’est engagée, au niveau national et régional, à améliorer l'accès aux services de prévention de la transmission de la mère à l'enfant (PTME) notamment le traitement pédiatrique.

Dans ce cadre, elle a récompensé les lauréats au cours de la première édition du prix d’excellence e-TME qui porte son nom, en présence de Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l'ONUSIDA, qui était l’invité d’honneur. 

Le district sanitaire de San Pédro a reçu le premier prix et celui de Grand Lahou le deuxième prix. Les organisations de la société civile dénommées, Femmes Actives de Côte d'Ivoire et l'ONG Femme Egale Vie  ont obtenu, dans leur catégorie, respectivement, les premier et deuxième prix. Tandis que Amah Yolande et Louis Saba Viviane ont vu leur travail en tant que meilleurs agents communautaires récompensé.

La Côte d’Ivoire a fait beaucoup de progrès dans sa riposte au VIH surtout concernant la PTME avec l’engagement du gouvernement et de la Première Dame ainsi que les partenaires et la communauté.  Le pourcentage de femmes enceintes séropositives qui reçoivent des ARV pour réduire la transmission du VIH de la mère à l’enfant a fait un bond passant d'environ 50% en 2012 à 80% en 2014.  Les nouvelles infections à VIH ont diminué en passant de 52 000 en 2000 à 25 000 en 2014.

Déclarations

« Le titre d'Ambassadeur Spécial de l'ONUSIDA est un titre que je porte avec fierté, et il était donc important pour moi, de contribuer à motiver les acteurs de la lutte contre le VIH, et à m’impliquer davantage en récompensant le travail déjà accompli. Les principaux acteurs de la lutte pour l’élimination de la transmission du VIH de la Mère à l’Enfant se mobiliseront encore d’avantage pour l’atteinte de ce noble objectif. »

Madame Dominique Ouattara, Première Dame de Cote d'Ivoire

« La Côte d’Ivoire peut être l’un des premiers pays de l’Afrique de l’Ouest à éliminer la transmission du VIH de la mère à l’enfant avec un peu plus d’effort. »

Michel Sidibé, Directeur Exécutif de l’ONUSIDA

L'ONUSIDA s'associe à la campagne One Million Community Health Workers pour atteindre l'objectif de traitement 90-90-90

02 février 2016

L'ONUSIDA et l'initiative One Million Community Health Workers (1mCHW) ont annoncé un partenariat stratégique majeur en faveur de l'accomplissement de l'objectif de traitement 90-90-90 et visant à poser les fondements d'une santé et d'un développement durables.

Ce nouveau partenariat est né lors d'une réunion de haut niveau entre huit Ministres de la Santé africains et d'autres parties prenantes à Addis Abeba, en Éthiopie, organisée le 1er février, et qui a porté sur l'objectif de traitement 90-90-90 et les ressources humaines consacrées à la santé. Les participants à cette réunion ont lancé un appel au monde pour profiter du but de l'accomplissement de l'objectif de traitement 90-90-90 pour renforcer les ressources humaines consacrées à la santé.

Dans son discours d'ouverture, Marc Angel, défenseur de l'ONUSIDA pour l'objectif de traitement 90-90-90, a déclaré aux participants que l'augmentation des ressources humaines dédiées à la santé était fondamentale.

« Pour parvenir à l'objectif 90-90-90, il faut des professionnels de santé, une expertise spécifique et des laboratoires équipés du matériel nécessaire », a expliqué M. Angel.

Jeffrey Sachs, Directeur de l'Earth Institute à l'Université Columbia de New York et fondateur de l'initiative 1mCHW, a insisté sur son engagement en faveur de l'objectif de traitement 90-90-90. En sa qualité de Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies sur les Objectifs de développement durable (ODD), M. Sachs a promis de mettre l'objectif 90-90-90 au cœur de l'action en faveur des ODD.

« L'action 90-90-90 de l'ONUSIDA est historique : une approche scientifique rigoureuse et audacieuse pour mettre fin à l'épidémie de sida », a expliqué M. Sachs. « La fin du sida est à notre portée et les agents de santé issus des communautés vont jouer un rôle clé dans les moyens donnés à ces communautés pour mettre fin aux décès dus au sida et rompre le cycle de transmission du virus. La campagne 1 Million Community Health Workers est honorée de se joindre à l'ONUSIDA dans son programme révolutionnaire ».

Coparrainée par l'ONUSIDA, l'Union africaine et le Ministère éthiopien de la Santé, la rencontre a mis au jour à la fois un soutien solide en faveur de l'objectif de traitement 90-90-90 et un consensus selon lequel il s'agit d'une opportunité unique de recruter et de mobiliser des centaines de milliers d'agents de santé communautaires.

« L'Éthiopie ne va pas ménager ses efforts pour atteindre l'objectif de traitement 90-90-90 », a déclaré Kesetebirhan Admasu, Ministre de la Santé éthiopien. « Nous sommes déterminés à reléguer le sida aux livres d'histoire ».

Pour atteindre l'objectif de traitement 90-90-90, le nombre de personnes ayant accès au traitement antirétroviral devra quasiment avoir doublé au cours des cinq prochaines années. Bien que les programmes anti-VIH aient ouvert la voie à des stratégies innovantes pour renforcer l'efficacité des prestations de services, il est évident que pour atteindre l'objectif, il faudra augmenter le nombre d'agents de santé disponibles pour assurer la prestation des services anti-VIH.

Cependant, de nombreux pays africains, ainsi que des pays d'autres régions, souffrent d'une pénurie aiguë de professionnels de santé. Alors que l'Afrique représente 25 % du fardeau mondial de la maladie, la région n'accueille que 3 % de l'ensemble des professionnels de santé.

Afin de remédier à cette pénurie de professionnels de santé, la réunion s'est penchée sur l'importance de la formation et du recrutement d'agents de santé communautaires formés, équipés, encadrés et rémunérés pour étendre l'accès aux services anti-VIH. « Nous devons renforcer l'interface entre les communautés et les prestataires de services », a expliqué Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Nous devons nous appuyer sur les communautés et les organisations de la société civile pour atteindre les personnes difficiles à atteindre ».

La campagne 1mCHW rassemble plus de 150 organisations du monde entier dans une action globale majeure destinée à recruter et déployer des agents de santé communautaires formés, équipés, encadrés et rémunérés, avec une attention particulière pour les communautés rurales très mal desservies.

Des pays comme l'Éthiopie, le Ghana et le Malawi ont déjà pris des mesures importantes pour former et déployer des agents de santé issus des communautés afin d'apporter des services de santé à base communautaire. L'Éthiopie, par exemple, a formé des dizaines de milliers d'agents de vulgarisation sanitaire, qui ont permis d'élargir considérablement l'accès à des services de santé de bonne qualité. La création du programme pour les agents de santé communautaires en Éthiopie a été associée à une hausse de 19 ans de l'espérance de vie sur une période de vingt ans. Le Ghana est en train de déployer 20 000 agents de santé communautaires dans le cadre d'un effort d'intensification national.

D'autres pays sont en passe de reprendre à leur compte ces efforts nationaux positifs pour étendre leurs ressources humaines consacrées à la santé. Le Lesotho, par exemple, s'est engagé dans une action nationale visant la création d'un cadre pour les agents de vulgarisation sanitaire, avec l'assistance de l'Éthiopie et du Malawi.

Au cours de cette journée de réunion, une grande partie des débats a porté sur la façon dont les efforts poussés en faveur de l'objectif de traitement 90-90-90 peuvent contribuer à stimuler une expansion durable des ressources humaines pour la santé. L'effort mondial pour l'accomplissement de l'objectif de traitement 90-90-90 impliquera la prestation de soins simplifiés et décentralisés à des millions de personnes vivant avec le VIH en bonne santé. L'auto-prise en charge de sa santé par chaque individu, y compris à travers des innovations telles que les clubs d'observance dirigés par des pairs et la distribution de médicaments antirétroviraux à l'échelle communautaire, jouera un rôle essentiel dans les services de gestion des soins de longue durée liés au VIH.

Les agents de santé communautaires seront essentiels dans la prestation de ces services simplifiés et décentralisés. La stratégie Accélérer appelle à une nette augmentation des financements de la prestation de services communautaires et à une hausse de la proportion des services anti-VIH délivrés via des canaux communautaires de 5 % actuellement à 30 %.

Les mêmes modèles centrés sur les communautés qui seront fondamentaux dans l'action pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique ont également un rôle potentiellement clé dans l'accomplissement des autres objectifs en matière de santé des ODD. Les agents de santé communautaires mobilisés dans le cadre de l'effort en faveur de l'objectif de traitement 90-90-90 peuvent aussi aider à délivrer d'autres services de santé importants. De même, les modèles de soins de longue durée générés par l'intensification du traitement anti-VIH sont applicables à la gestion du fardeau grandissant des maladies non transmissibles, comme l'hypertension et le diabète.

Bien que la feuille de route pour l'action soit claire sur l'objectif 90-90-90 et les ressources humaines consacrées à la santé, le financement demeure un obstacle potentiel, car des investissements seront nécessaires pour la formation, l'encadrement et la rémunération des travailleurs communautaires. Les Ministres de la Santé et les autres participants sont tombés d'accord sur le fait que la mobilisation des investissements nécessaires pour l'augmentation des effectifs dans la santé nécessitera à la fois des dépenses nationales accrues et de nouvelles augmentations de l'aide internationale. M. Sachs a appelé à la création d'un fonds pour le renforcement des systèmes de santé.

« Ici, en Afrique, nous devons engager nos propres ressources intérieures en faveur de la santé », a expliqué Olawale Maiyegun, Directeur des Affaires sociales à la Commission de l'Union africaine. « Nous devons être à la hauteur de notre engagement pris dans la Déclaration d'Abuja de consacrer au moins 15 % de nos budgets nationaux à la santé ».

« La santé n'est pas un coût », a déclaré M. Sidibé. « La santé n'est pas une dépense. La santé est un investissement. Si nous redoublons d'efforts, nous pouvons mettre fin à l'épidémie. Mais si nous ne mobilisons pas les ressources dont nous avons besoin, le sida va rebondir et tous nos investissements des 30 dernières années seront réduits à néant ».

Lors de la préparation de la réunion, les coparrainants ont travaillé avec l'Organisation mondiale de la Santé, la Société africaine pour la médecine de laboratoire, l'Association internationale de prestataires de soins du sida, la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, le Bureau de la Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida, l'Université de Columbia, le Réseau des solutions pour le développement durable, la campagne One Million Community Health Workers et le gouvernement luxembourgeois.

Les Premières dames d'Afrique réaffirment leur engagement à travailler pour mettre fin à l'épidémie de sida

01 février 2016

En préparation à la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida, qui aura lieu en juin à New York, l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) a appelé à l'intensification de la riposte contre l'épidémie.

Réunies à Addis Abeba, en Éthiopie, les Premières dames de l'OPDAS ont reconnu les énormes progrès déjà réalisés dans la réduction de l'impact du VIH, mais elles ont aussi mis en garde contre la tentation de l'autosatisfaction, en appelant les parties prenantes à accroître leurs investissements dans la riposte. Les Premières dames ont indiqué que davantage de ressources étaient nécessaires pour éviter les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie et en bonne santé, ainsi que pour élargir l'accès aux services de dépistage. Elles ont également déclaré que des ressources supplémentaires étaient nécessaires pour assurer l'accès immédiat au traitement pour les personnes qui en ont besoin, pour permettre aux jeunes, surtout les jeunes femmes et les filles, d'accéder aux services de prévention combinés, et pour mettre fin aux violences sexistes qui augmentent le risque d'exposition au VIH.

S'adressant à l'Assemblée générale de l'OPDAS, Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a félicité les Premières dames pour le rôle réformiste qu'elles jouent en défendant la justice sociale et en assurant une place prioritaire au VIH dans l'agenda politique. Il a ajouté que les objectifs de zéro transmission du virus de la mère à l'enfant, de l'accès universel à la santé pour les enfants et de la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030 pouvaient être atteints si les bonnes décisions sont prises dès aujourd'hui.

Déclarations

« Utilisons nos voix pour mettre fin à l'épidémie de sida chez les enfants et améliorer la santé sexuelle et les droits des adolescents. »

Lordina Mahama, Première dame du Ghana et Présidente de l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida

« Promouvoir les droits humains et l'égalité entre les sexes est un but en soi, mais il est aussi essentiel pour des ripostes au VIH qui soient efficaces et durables. Protéger et promouvoir les droits sexuels et reproductifs des femmes est fondamental pour permettre aux femmes de se protéger contre le VIH. »

Yoo (Ban) Soon-taek

« Aujourd'hui plus que jamais, nous avons besoin de votre leadership pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030, en protégeant nos filles, en veillant à ce que les jeunes femmes et les filles aient accès aux services et aux droits en matière de santé reproductive, et en mettant fin aux violences à l'encontre des femmes et des filles. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Pages