Children

Gala de levée de fonds pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants

19 mars 2015

GENÈVE, 19 mars 2015 – En partenariat avec l’hôtel InterContinental Genève, Cartier et Etihad Airways, l’ONUSIDA organise son premier gala de levée de fonds à Genève, Suisse. Cet événement fait partie des activités engagées par l’ONUSIDA pour libérer les enfants du monde entier du VIH et pour que les mères aient accès à des médicaments antirétroviraux qui leur permettent de rester en vie et en bonne santé.

Le gala est organisé sous le patronage de Caroline Rupert, Kweku Mandela et Ndaba Mandela, et accueille des personnalités suisses et étrangères.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a ouvert la soirée en rappelant à quel point il est important de stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants. « La science et les médicaments sont là pour qu’aucun enfant ne devienne infecté par le VIH. La mobilisation de partenariats innovants et l’augmentation des ressources seront essentiels pour que l’on atteignent toutes les femmes et tous les enfants qui ont besoin de services de prévention et de traitement du VIH vitaux ».

Florence Ngobeni-Allen, Ambassadrice mondiale de la Fondation Elizabeth Glaser Pediatric AIDS (Afrique du Sud), et Ashley Rose Murphy (Canada) se sont exprimées sur leur expérience de vie avec le VIH. « Je suis née en 1998, à un moment où le Canada disposait des traitements et avait la capacité de faire en sorte que presqu’aucun enfant ne naisse porteur du VIH. Je ne devrais pas être séropositive, et pourtant je le suis » a déclaré Mlle Murphy. « Aujourd’hui, ces traitements qui sauvent la vie peuvent être disponibles partout. Si nous travaillons dur, nous pouvons faire en sorte que personne, quel que soit son lieu de vie, ne naisse porteur du VIH ».

L’événement musical de la soirée sera assuré par le duo norvégien Nico & Vinz qui interprétera ses succès « Am I Wrong » et « My Melody », chanson dédiée aux personnes vivant avec le VIH.

Une vente aux enchères se déroulera en direct sous le marteau de David Bennett de Sotheby’s, pour laquelle Cartier a donné une paire de boucles d’oreilles et une montre de femme de haute joaillerie. D’autres pièces seront proposées, notamment des articles de la collection Victoria Beckham, des chaussures sur mesure Christian Louboutin, une montre Piaget et une photo à tirage limité de Nelson Mandela donnée par Annie Leibovitz.

Le gala aura pour thème « Villes du monde ». Les villes sont à l’avant-garde de la riposte au VIH depuis le début de l’épidémie. Il sera essentiel d’accélérer la riposte dans les villes pour mettre fin à l’épidémie de sida à l’horizon 2030.

Le partenariat entre l’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève a débuté en décembre 2013 par le lancement de la campagne Là où l’histoire s’écrit, initiative conjointe destinée à lever des fonds afin de soutenir le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (le Plan mondial).

En 2013, quelque 240 000 enfants ont été nouvellement infectés par le VIH et 190 000 enfants sont décédés de maladies liées au sida. Sans traitement contre le VIH, la moitié des enfants nés porteurs du VIH décèdent à l’âge de deux ans et la plupart décèdent avant leur cinquième anniversaire.

Le Plan mondial a pour objectif de réduire de 90 % le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants et de 50 % les décès liés au sida des femmes enceintes et des enfants. Il cible tous les pays, mais en particulier les 22 pays où l’on recense 90 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Déclarations

« La science et les médicaments sont là pour qu’aucun enfant ne devienne infecté par le VIH. La mobilisation de partenariats innovants et l’augmentation des ressources seront essentiels pour que l’on atteignent toutes les femmes et tous les enfants qui ont besoin de services de prévention et de traitement du VIH vitaux ».

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

«Nous sommes conscients de notre responsabilité en tant que citoyens corporatifs. Cette responsabilité s’incarne avec la Cartier Charitable Foundation, qui s'engage à améliorer les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables. Nous félicitons l'ONUSIDA pour son rôle dirigeant et nous espérons un monde où les mères vivant avec le VIH peuvent avoir des bébés en bonne santé et sans le virus.»

Stanislas de Quercize, PDG Cartier International

« C’est un honneur et un impératif moral de soutenir autant que nous le pouvons la riposte au sida. Ce gala n’est qu’un début et je suis impatient de poursuivre notre collaboration avec l’ONUSIDA ».

Jürgen Baumhoff, Directeur général, hôtel InterContinental Genève

« Aucune femme ou aucun parent ne devrait avoir à endurer la souffrance de perdre un enfant. Aucun enfant ne devrait perdre ses parents à cause du sida. Aujourd’hui, on peut prévenir la transmission mère-enfant du VIH et, avec le soutien approprié, nous atteindrons un avenir sans sida ».

Florence Ngobeni-Allen, Ambassadrice mondiale de la Fondation Elizabeth Glaser Pediatric AIDS

« Je suis née en 1998, à un moment où le Canada disposait des traitements et avait la capacité de faire en sorte que presqu’aucun enfant ne naisse porteur du VIH. Je ne devrais pas être séropositive, et pourtant je le suis. Aujourd’hui, ces traitements qui sauvent la vie peuvent être disponibles partout. Si nous travaillons dur, nous pouvons faire en sorte que personne, quel que soit son lieu de vie, ne naisse porteur du VIH ».

Ashley Rose Murphy

« J’ai travaillé avec des enfants affectés par le VIH au Cap. Le mythe que nous nous répétons est qu’ils ont une résilience interne qui leur permet de faire face, mais la réalité est que ce ne sont que des enfants, identiques aux autres enfants du monde, et qu’ils ont besoin de soutien. Pour chaque enfant, c’est une tragédie de naître malade lorsqu’on peut l’éviter. Les traitements sont efficaces… nous devons seulement les exploiter au mieux ».

Caroline Rupert

« Mon grand-père nous a appris l’importance de travailler ensemble pour faire changer les choses et la riposte mondiale au VIH est un excellent exemple à cet égard. Les progrès accomplis sont sans précédent, mais le travail n’est pas fini. Nous devons continuer, ensemble, pour aller jusqu’au bout et mettre fin à l’épidémie de sida ».

Kweku Mandela

« L’objectif de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants est réalisable. Nous devons motiver la jeune génération pour qu’elle nous aide à faire de cet objectif une réalité ».

Ndaba Mandela

« Notre musique est inspirée par tant d’histoires et avec notre musique nous pouvons toucher tant de personnes. Nous voulons faire passer le message, sensibiliser au VIH et combattre le pessimisme par l’optimisme ».

Nico & Vinz

Accélérer les actions pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants au Kenya

13 mars 2015

Lors de la 59e session de la Commission sur le statut de la femme organisée à New York, aux États-Unis, une campagne kenyane visant à mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants a été mise en avant comme exemple de ce qu'un leadership politique engagé peut accomplir pour améliorer l'accès des femmes aux soins.

Margaret Kenyatta, Première dame du Kenya, a lancé en 2014 sa campagne Beyond Zero pour l'amélioration de la santé maternelle et l'objectif de zéro bébé naissant avec le VIH. Moins d'un an plus tard, 18 cliniques mobiles desservent désormais certaines des communautés les plus touchées du pays, et il est prévu d'en créer bientôt encore davantage.

Mme Kenyatta a récolté une partie des fonds de départ pour la campagne en participant à des marathons sponsorisés. Elle a incité près de 30 000 personnes à la rejoindre, pour projeter l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant au premier rang de l'agenda du pays en matière de santé.

Le mois dernier, le Président du Kenya Uhuru Kenyatta a également fait part de l'engagement et du leadership de son pays en faveur de la campagne mondiale All In visant à mettre fin au sida chez les adolescents, lancée en mars 2015 à Nairobi.

Déclarations

« Dans le monde d'aujourd'hui, l'égalité entre les sexes et l'émancipation des femmes ne sont plus des privilèges. Ce sont des droits dont devraient jouir toutes les femmes. J'appelle tous les dirigeants à veiller à ce que la baisse de la mortalité infantile, l'amélioration de la santé maternelle et infantile et la lutte contre le VIH/sida et les autres maladies figurent dans l'agenda pour le développement après 2015. »

Margaret Kenyatta, Première dame du Kenya

« Le sida est la principale cause de décès dans le monde chez les femmes en âge de procréer. C'est une affaire de femmes. Cet événement, sous le leadership de la Première dame du Kenya Margaret Kenyatta, nous apporte à tous de l'espoir. Nous allons continuer de vous soutenir et de nous inspirer de votre exemple. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

Prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant est une tâche sans fin

11 mars 2015

Les progrès réalisés dans les efforts mondiaux visant à améliorer la santé des femmes et des enfants ont été mis en avant lors d'un événement de l'initiative Every Woman Every Child organisé par le Secrétaire général des Nations Unies à l'occasion de la 59e session de la Commission sur le statut de la femme, qui s'est tenue à New York aux États-Unis.

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale, s'est exprimée aux côtés du Secrétaire général des Nations Unies en rappelant aux membres de la commission et à tous les participants qu'il fallait encore faire des efforts pour s'assurer que tous les enfants naissent sans le VIH.

En 2013, environ 240 000 enfants ont été infectés par le VIH et plus de 3 femmes sur 10 vivant avec le VIH n'ont pas reçu le traitement antirétroviral nécessaire pour prévenir la transmission du virus à leur enfant.

Pendant le débat, Mme Brezhneva a insisté sur la nécessité de se concentrer sur les besoins des femmes, des enfants et des adolescentes auxquels aucune réponse n'est apportée, en particulier au sein des populations les plus touchées par le VIH. Elle a également appelé à la suppression des obstacles qui empêchent les femmes d'accéder aux services essentiels de santé sexuelle et reproductive.

Lors de cet événement, le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon a présenté son rapport d'avancement sur la Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l'enfant 2010-2015, en soulignant que le monde dispose aujourd'hui d'une opportunité historique de mettre un terme aux décès évitables de mères, d'enfants et d'adolescents.

Déclarations

« Notre tâche désormais est de maintenir et de s'appuyer sur l'élan créé, d'aller au bout des OMD sur la santé qui n'ont pas été atteints, de mettre fin à l'affreuse tragédie des décès évitables et d'investir dans l'avenir des femmes, des enfants et des adolescents. »

Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies

« Nous avons fait d'énormes progrès sur lesquels il faut s'appuyer. Le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie a mobilisé des dirigeants, des partenaires, des mères, mais aussi des pères. Nous avons commencé par des petits pas, nous avançons maintenant à grandes enjambées. »

Vera Brezhneva, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

La Première dame de Côte d’Ivoire nommée Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA

19 décembre 2014

Le 18 décembre, l'ONUSIDA a nommé la Première dame de Côte d'Ivoire, Dominique Ouattara, Ambassadrice spéciale pour accélérer l'accès au traitement pédiatrique pour les enfants vivant avec le VIH, à l'occasion d'une cérémonie organisée à Abidjan, en Côte d'Ivoire, à laquelle ont également participé le Président Alassane Ouattara et d'autres membres du gouvernement du pays. Lors de cette cérémonie, Mme Ouattara a été distinguée par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé pour son travail à la fois en Côte d'Ivoire et sur le continent en général.

« L'engagement personnel de Mme Ouattara est un signe évident de son engagement en faveur des plus démunis et de son intérêt pour la santé des mères et de leurs enfants, non seulement en Côte d'Ivoire, mais dans toute l'Afrique », a déclaré M. Sidibé.

Dans son nouveau rôle, Mme Ouattara contribuera à sensibiliser le public aux programmes visant à prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants et défendra l'accès au traitement antirétroviral pour les femmes et les enfants vivant avec le VIH.

« Cette distinction sera un catalyseur de mon engagement pour l'élimination du sida. À partir de maintenant, toutes les actions engagées contre la transmission mère-enfant du VIH en Côte d'Ivoire, en Afrique ou dans le monde trouveront auprès de moi un écho favorable. C'est un combat dans lequel je me suis engagée et je m'y tiendrai jusqu'à ce que nous parvenions à une génération sans sida », a déclaré Mme Ouattara.

Mme Ouattara est impliquée dans les affaires humanitaires depuis de nombreuses années. En 1998, elle a créé la fondation Children of Africa, qui a soutenu plusieurs projets en Côte d'Ivoire, notamment la construction d'une école et d'un centre pour les enfants isolés, ainsi que la promotion de campagnes de vaccination des enfants.

Les Premières Dames d’Afrique s’unissent pour que tous les enfants naissent sans le VIH

26 novembre 2014

Les Premières Dames d’Afrique invitent les gouvernements et les communautés à œuvrer pour que tous les bébés africains naissent et vivent sans le VIH.

GENÈVE, 26 novembre 2014 – À quelques jours de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2014, l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ont lancé une campagne pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants et faire en sorte que leurs mères restent en bonne santé. La campagne a été lancée en association avec le Partenariat africain des médias radiotélévisés contre le VIH/sida.

« De nombreux pays nous font espérer qu’il est possible de mettre fin à l’épidémie de sida sur le continent africain et dans le monde » a déclaré Hinda Deby Itno, Première Dame de la République du Tchad et Présidente de l’OPDAS. « Nous devons continuer d’intensifier nos efforts car trop d’enfants africains naissent porteurs du VIH chaque jour. La prospérité de notre continent repose sur une génération d’enfants en bonne santé ».

Ces dernières années, des initiatives de pays d’Afrique subsaharienne ont permis de réduire de façon significative le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants. On estime que 210 000 enfants d’Afrique subsaharienne ont été nouvellement infectés par le virus en 2013, contre 370 000 en 2009, soit 43 % de moins.

Dans la région, la couverture des services de prévention de la transmission mère-enfant du VIH a atteint 68 %, contre 56 % seulement en 2011. Malgré ces progrès, il faut encore de renforcer les ripostes communautaires au VIH afin de garantir aux mères et à leurs enfants un accès universel aux médicaments vitaux – car seuls 22 % des enfants y avaient accès en 2013.

« Les Premières Dames d’Afrique ont lancé une initiative dynamique pour que l’on fasse en sorte que plus aucun enfant ne naisse porteur du VIH en Afrique » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous devons accélérer nos efforts pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030. Aucun investissement n’est plus rentable que celui qui va à la santé et au développement d’une nation ».

La campagne de diffusion radiophonique, télévisée et via les médias sociaux des Premières Dames conforte la nécessité d’un leadership fort, d’une responsabilité partagée et d’une action communautaire concertée si l’on veut stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants. Les Premières Dames lancent un appel pour que les communautés, y compris les femmes vivant avec le VIH et leurs partenaires, les décideurs et les prestataires de santé, s’engagent de façon dynamique pour atteindre les cibles fixées dans le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.

Présenté lors de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida de 2011, le Plan mondial a recensé 22 pays prioritaires – dont 21 se situent en Afrique subsaharienne – dans lesquels il convient de redoubler d’efforts pour réduire de 90 % le nombre d’enfants nés porteurs du VIH à l’horizon 2015.

La campagne vise également à élargir l’accès des enfants au traitement antirétroviral. En 2013, le Botswana était le seul pays prioritaire à fournir un traitement à plus de 80 % des enfants vivant avec le VIH, alors que trois autres pays avaient atteint un taux de couverture du traitement des enfants de moins de 15 ans de 40 % la même année.

La campagne sera diffusée par plus de 150 stations de radio et plus de 100 chaînes de télévision dans 38 pays d’Afrique au cours des 12 prochains mois. Elle sera également relayée par plusieurs médias sociaux afin de toucher les communautés au-delà du continent africain.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.

OPDAS

L’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) a été créée en 2002 en tant que voix collective pour les personnes les plus vulnérables d’Afrique, les femmes et les enfants infectés et affectés par la pandémie de VIH/sida. Dès lors, l’OPDAS s’est transformée, passant d’un forum d’idées à une institution capable de fournir le leadership nécessaire à l’échelle continentale pour faire changer la vie des gens. Avec son Secrétariat permanent à Addis-Abeba, Éthiopie, l’OPDAS est passée du traitement des symptômes de la crise du VIH/sida à la lutte contre les causes profondes de l’épidémie, la pauvreté et l’inégalité dont les femmes souffrent globalement dans la région. Plus d’informations sur le site www.oafla.org.

Contact

ONUSIDA Johannesburg | Zenawit T. Melesse | tél. +27 11 519 6931 | melessez@unaids.org

ONUSIDA Dakar | Jeanne Seck | tél. +221 338 692 983 | seckj@unaids.org

Secrétariat OPDAS Addis-Abeba | Nardos Berhanu | tél. +251-911-657261 | nardos@oafla.org

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L’innovation: une force de changement pour les enfants défavorisés du monde entier

20 novembre 2014

Se servir de l'innovation pour améliorer la vie de millions d'enfants parmi les plus défavorisés du monde et combler le fossé entre ceux qui ont presque tout et ceux qui n'ont presque rien : tel est le thème du rapport de l'UNICEF La situation des enfants dans le monde, publié le 20 novembre.

Marquant le vingt-cinquième anniversaire de la Convention des droits de l'enfant, ce rapport plaide pour un agenda axé sur le changement dans lequel les gouvernements, la société civile, les entreprises, les responsables d'organisations communautaires et une large variété d'acteurs travailleraient ensemble pour trouver des solutions créatives aux problèmes les plus urgents auxquels sont confrontés les enfants. Selon le rapport, ces solutions doivent traverser les frontières, repousser les limites et former de nouveaux réseaux internationaux dans un monde de plus en plus interconnecté, afin de lutter contre l'iniquité et l'injustice.

Le rapport note que ces actions relèvent d'une nécessité urgente car des millions d'enfants sont encore victimes de discrimination, d'abus physiques et sexuels et de négligence. Les 20 % les plus pauvres sont deux fois plus susceptibles de mourir avant leur cinquième anniversaire que les 20 % les plus riches et dans les pays les moins développés, près d'un quart des enfants sont obligés de travailler.

Plusieurs innovations, dont bon nombre sont nées de l'imagination même de jeunes inventeurs, sont présentées. Elles vont de la Solar Ear, premier chargeur de batterie rechargeable pour aide auditive du monde, aux bateaux-écoles qui permettent aux enfants des zones inondables d'accéder à l'éducation, en passant par un générateur d'électricité fonctionnant à l'urine et un nouveau matériau de construction conçu à partir de déchets de riz. Des histoires personnelles sont également mises en vedette, comme celle de Joséphine, une jeune Zambienne qui se sert des technologies mobiles pour prodiguer à ses pairs des conseils gratuits et confidentiels sur le VIH et les autres maladies sexuellement transmissibles. 

En outre, la version numérique intégrale du rapport, qui inclut des composantes multimédia et interactives, invite les lecteurs à partager leurs propres innovations et leur créativité pour aider les enfants dans le monde entier. 

Déclarations

« L'iniquité est aussi ancienne que l'humanité, mais l'esprit d'innovation aussi, et c'est lui qui a toujours entraîné les progrès de l'humanité. Dans notre monde de plus en plus connecté, les solutions locales peuvent avoir un impact mondial et bénéficier aux enfants de tous les pays qui sont encore victimes tous les jours d'iniquités et d'injustices. »

Anthony Lake, Directeur exécutif de l'UNICEF

Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, s'adresse aux jeunes femmes et aux filles

15 octobre 2014

Lors d'une mission d'étude en Afrique du Sud avec l'Elton John AIDS Foundation, l'Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA Victoria Beckham a exprimé son engagement en faveur de la sensibilisation à la vulnérabilité des femmes et des filles au VIH.

Mme Beckham a rencontré Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe, qui l'a informée de la situation de l'épidémie de VIH dans la région et de l'appui de l'ONUSIDA aux ripostes nationales au sida. La conversation a porté sur les différents facteurs qui favorisent l'infection à VIH chez les femmes, notamment les actes de violence, le mariage forcé des enfants, les rapports sexuels intergénérationnels, les violations des droits humains et les pratiques traditionnelles en Afrique australe et orientale.

Mme Beckham a déclaré que ses visites sur les sites du projet mothers2mothers et à la clinique Ramokgopa, ainsi que ses échanges étroits avec des femmes et des filles à Soweto, l'ont aidée à élargir sa compréhension des différents problèmes qui touchent les communautés en Afrique du Sud.

Déclarations

« Le meilleur moyen d'éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant est d'abord d'éviter que les femmes soient infectées. Victoria Beckham peut nous aider à atteindre des millions de jeunes femmes avec des messages de prévention ; elle leur prête sa voix pour faire connaître leurs besoins au monde entier. »

Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe

« Mes entretiens avec des jeunes femmes à Soweto m'ont ouvert les yeux. Ils m'ont donné une occasion exceptionnelle de mieux comprendre les nombreux défis auxquels font face ces merveilleuses jeunes femmes et mères. Elles m'ont bouleversée avec leurs histoires et je veux apporter mon aide par tous les moyens dont je dispose pour leur inspirer le changement. »

Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA

Génération sans VIH : un objectif réalisable en Russie

13 octobre 2014

Des experts médicaux et scientifiques réunis à l'occasion de la récente conférence internationale Enfance et VIH : problèmes et perspectives, organisée à Saint-Pétersbourg en Russie, se sont engagés pour l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant en Fédération de Russie d'ici fin 2015, première étape vers une génération sans VIH dans le pays.

Plus de 400 spécialistes venus de toute la Russie, des professionnels de santé de 18 pays et des représentants d'organisations et d'instituts de recherche internationaux, notamment l'ONUSIDA, l'UNICEF, l'OMS et le Réseau pédiatrique européen pour le traitement du sida, ont abordé des thèmes tels que l'amélioration des soins médicaux pour les femmes enceintes et les enfants, le dépistage précoce du VIH et le traitement des co-infections, ainsi que l'appui social aux enfants vivant avec le VIH et leurs familles.

Parmi les principales recommandations énoncées lors de ce forum pour atteindre l'objectif de zéro nouveau cas de transmission du VIH de la mère à l'enfant figuraient la promotion et la mise en œuvre de protocoles et de normes cliniques modernes et le renforcement de la coopération internationale pour mieux répondre aux besoins des mères et des enfants.

Déclarations

« Tous les éléments nécessaires sont en place en Russie pour veiller à ce que plus aucun enfant ne naisse avec le VIH et que leurs mères restent en vie. Les ressources humaines et financières sont disponibles, les services de santé pour les femmes et les enfants sont quasi universels dans le pays, les partenariats sont solides et des programmes innovants existent. Je suis certain que la Russie fera de l'objectif d'une génération sans sida une réalité. »

Vinay Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

« La Russie a déjà obtenu des succès importants dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Davantage d'efforts sont nécessaires, mais nous pouvons atteindre zéro infection chez les enfants dans un futur proche. »

Evgueni Voronin, Expert en chef sur le VIH, les femmes et les enfants, Ministère russe de la Santé

« Les femmes vivant avec le VIH en Russie peuvent et devraient avoir des enfants en bonne santé, nés sans le VIH. Il existe aujourd'hui des méthodes de prévention efficaces et tous les moyens possibles pour garantir que toutes les femmes ont accès aux services qui leur sauvent la vie. »

Svetlana Izambaeva, une femme vivant avec le VIH mère de deux enfants

Nouvelle initiative annoncée pour élargir l'accès au traitement pour les enfants en Afrique

08 août 2014

Le gouvernement des Etats-Unis a récemment annoncé que le Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR), en partenariat avec la Fondation du Fonds d'investissement pour l'enfance (CIFF), prévoit d'augmenter de manière significative le nombre d'enfants qui ont accès à un traitement antirétroviral vital dans dix pays africains prioritaires au cours des prochaines deux années.

L'initiative, connue sous le nom Accélérer le traitement anti-VIH/sida pour enfants (Accelerating Children’s HIV/AIDS Treatment - ACT) est un effort ambitieux de 200 millions US$ qui permettra de combler l'écart de traitement pour les enfants vivant avec le VIH. ACT visera à assurer que 300 000 enfants supplémentaires vivant avec le VIH aient un accès aux traitements et aux soins.

Globalement, en 2013, il y avait 3,2 millions d'enfants de moins de 15 ans vivant avec le VIH ; la plupart vivent en Afrique sub-saharienne et 76% n'ont pas accès au traitement. Les enfants vivant avec le VIH sont un tiers de plus susceptibles d'avoir accès au traitement, comme les adultes. Sans traitement, la moitié de tous les enfants nés avec le VIH mourront avant leur deuxième anniversaire et la plupart mourront avant l'âge de cinq ans.

ACT donnera la priorité aux pays les plus touchés par le VIH pédiatrique, le plus faible accès aux traitements pédiatriques, et la plus grande disparité dans la couverture du traitement pour les enfants par rapport aux adultes vivant avec le VIH.

Déclarations

« Aucun enfant ne devrait naître avec le VIH et aucun enfant ne devrait mourir d'une maladie liée au sida. Pendant trop longtemps, les enfants ont été laissés pour compte, il est temps d'accélérer le rythme et de veiller à ce que les enfants du monde entier aient accès à un traitement vital. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Cette situation doit être changée. Ensemble, nous devons agir rapidement, avec un accent sur l'impact et l'efficacité géographique, faire en sorte que qu'arrive bientôt le jour où aucun enfant ne meurt du sida. PEPFAR s'est engagé à aider à atteindre une génération sans sida, et ACT est une étape audacieuse dans cette direction. »

L'ambassadrice Deborah Birx, coordonnatrice de la lutte mondiale contre le sida pour le gouvernement américain

« ACT est la bonne chose à faire, cela permettra de sauver la vie d'enfants. Cela est aussi la chose judicieuse à faire. Des enfants en bonne santé qui peuvent suivre leurs rêves sont l'avenir de l'Afrique, ils vont faire avancer l'économie, créer des emplois et contribuer à leurs familles et communautés pour les décennies à venir. »

Heather Higginbottom, Secrétaire d'Etat adjoint américain

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