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Naomi Watts en visite au foyer pour enfants de Nyumbani pour en savoir plus sur le traitement pédiatrique du VIH

12 juillet 2017

Naomi Watts, Ambassadrice itinérante de l’ONUSIDA, a visité le foyer pour enfants de Nyumbani au Kenya le 11 juillet dernier afin d’en apprendre davantage sur le programme de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant mené au Kenya, ainsi que sur le travail réalisé dans ce foyer pour soigner les enfants vivant avec le VIH.

En l’espace de quelques années seulement, grâce à un partenariat solide entre le leadership politique, les responsables de la mise en œuvre du programme et la communauté, les nouvelles infections à VIH chez les enfants âgés de 0 à 14 ans au Kenya sont passées de 12 000 en 2013 à 6 600 en 2015. En juin, sous la houlette de sa Première dame, Margaret Kenyatta, le Kenya a lancé un nouveau cadre pour accélérer les efforts du pays en faveur de l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant et de la syphilis d’ici à 2021. Ce cadre appelle à l’élimination de la stigmatisation et de la discrimination, ainsi qu’à la création d’un environnement propice à l’autonomisation des femmes vivant avec le VIH.

Le foyer pour enfants de Nyumbani a ouvert ses portes en 1992 et accueille actuellement 124 enfants vivant avec le VIH. Le foyer apporte une aide nutritionnelle, médicale, psychosociale et spirituelle aux enfants et à la communauté environnante, en offrant un refuge sûr aux enfants abandonnés vivant avec le VIH à Nairobi. De plus, l’organisation dispose d’un programme à base communautaire qui vient en aide à plus de 3 100 enfants vivant avec le VIH qui résident dans les bidonvilles de Nairobi, ainsi qu’à un millier d’orphelins dans les villages de Nyumbani.

Mme Watts et ses deux fils ont visité plusieurs installations du foyer, notamment son laboratoire de pointe équipé pour prendre en charge le diagnostic précoce chez les nourrissons et les tests de charge virale. Mme Watts a félicité le foyer de Nyumbani pour l’impact qu’il exerce au quotidien dans la vie d’autant d’enfants aussi exceptionnels et indépendants. Elle s’est engagée à poursuivre son travail de sensibilisation sur la nécessité de veiller à ce que les enfants vivant avec le VIH ne développent pas le sida.

Déclarations

« Aujourd’hui, j’ai été témoin de réussites incroyables. Les enfants de Nyumbani sont un exemple vivant de l’impact du traitement antirétroviral sur la santé et le bien-être des enfants vivant avec le VIH. »

Naomi Watts Ambassadrice itinérante internationale de l’ONUSIDA

« Nous devons lutter contre la stigmatisation et la discrimination, en particulier envers les enfants vivant avec le VIH. Ils méritent notre amour et notre compassion pour que le sida ne les atteigne pas. »

Jantine Jacobi Directrice nationale de l’ONUSIDA au Kenya

« Tous les jours, je constate la puissance du traitement antirétroviral. Nos enfants sont heureux, en bonne santé, et ils vont à l’école. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que les enfants vivant avec le VIH déploient tout leur potentiel. »

Protus Lumiti Responsable en chef, Foyer pour enfants de Nyumbani

Les pays d’Amérique latine et des Caraïbes adoptent des engagements ambitieux

06 juillet 2017

Les pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont adopté l’Engagement d’action de Santiago pour la mise en œuvre de la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent. L’Engagement d’action de Santiago a été adopté lors de la réunion Every Woman, Every Child, Every Adolescent, organisée à Santiago du Chili du 2 au 4 juillet : les pays s’engagent ainsi à travailler pour en finir d’ici à 2030 avec tous les décès évitables, y compris les décès dus au sida des femmes, des enfants et des adolescents, et pour développer des initiatives efficaces destinées à assurer leur bien-être.

Réunis sous la houlette de Michelle Bachelet, Présidente du Chili, les Ministres de la Santé et du Développement social de la région, ainsi que d’autres experts, ont évoqué les stratégies visant à réduire les inégalités, prévenir les grossesses précoces et promouvoir une santé et des droits sexuels et reproductifs de qualité ainsi que la prévention et le traitement du VIH.

Les participants ont reconnu que la santé des femmes, des enfants et des adolescents était d’une importance capitale dans presque tous les domaines de développement et de progrès humain, et avait une incidence directe sur l’accomplissement des Objectifs de développement durable. Ils ont mis en garde contre les inégalités néfastes pour la santé en général dans la société, et qui représentent la plus grande menace pour le développement de la région.

Avec l’Engagement d’action de Santiago, les participants se sont entendus pour renforcer l’accès universel à la santé, y compris aux services anti-VIH, avec une approche fondée sur les droits de l’homme et le cycle de vie. Ils ont aussi convenu d’élaborer un programme intégré pour les femmes, les enfants et les adolescents qui garantisse l’accès aux services anti-VIH et favorise la coopération et les actions multisectorielles dans et entre les pays.

Cette rencontre a également été l’occasion de présenter officiellement le nouveau mécanisme de coordination concernant la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent d’Every Woman Every Child dans le contexte de l’Amérique latine et des Caraïbes, qui réunit sept organisations sous l’appellation Every Woman Every Child Latin America and the Caribbean. Cette initiative s’appuie sur le travail réalisé par A Promise Renewed for the Americas, qui a évolué pour devenir le mécanisme de coordination régional interagences pour la Stratégie mondiale d’Every Woman Every Child.

Déclarations

« Nous avons besoin de chaque pays pour élaborer un programme intégré en faveur des femmes, des enfants et des adolescents, en renforçant les éléments de la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent. »

Michelle Bachelet Présidente du Chili et Co-présidente du Groupe de pilotage de haut niveau sur la Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent

« Les Objectifs de développement durable trouvent leur fondement dans la lutte contre l’exclusion et les inégalités. Et ce n’est plus une question de Nord ou de Sud : il y a de l’exclusion même à l’intérieur des pays. Il y a beaucoup à faire pour en finir avec le sida, et il est essentiel que l’Amérique latine y participe. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l’ONUSIDA

« Les inégalités en matière de santé sont non seulement injustes, mais elles menacent aussi les progrès que nous avons accomplis ces dernières décennies et mettent en péril la croissance économique et le développement social en Amérique latine et dans les Caraïbes. Nous avons l’obligation de faire en sorte que les actions politiques atteignent les personnes les plus défavorisées en priorité avant de bénéficier progressivement à chaque femme, chaque enfant et chaque adolescent de notre région. »

Carissa Etienne Directrice de l’Organisation panaméricaine de la santé

« La santé et le bien-être des femmes, des enfants et des adolescents doivent être considérés comme un bien public. »

Kim Simplis Barrow Première dame du Belize

Soutenir les efforts pour mettre fin au mariage des enfants en Amérique latine et dans les Caraïbes

24 mars 2017

Le mariage des enfants est très répandu dans une grande partie de l’Amérique latine et des Caraïbes : il représente 23 % des mariages dans la région, malgré les lois qui l’interdisent.

L’impact du mariage des enfants et des unions précoces (lorsque l’un des conjoints est âgé de moins de 18 ans) sur les filles et sur la société qui les entoure peut être dévastateur. Les données prouvent qu’il existe une forte corrélation entre d’une part le mariage des enfants et les unions précoces et d’autre part les grossesses précoces, la mortalité maternelle et infantile, un niveau d’éducation plus faible chez les filles et un score moindre sur le plan de l’indice de développement humain. Par ailleurs, le mariage des enfants et les unions précoces rendent les filles plus vulnérables aux infections sexuellement transmissibles, notamment le VIH.

Lors d’un événement de haut niveau co-organisé par les Missions permanentes du Panama et du Guatemala auprès des Nations Unies, en collaboration avec ONU Femmes, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et l’ONUSIDA, l’expérience acquise et les options programmatiques et politiques en matière de lutte contre le mariage des enfants en Amérique latine et dans les Caraïbes ont été présentées.

À l’occasion de cette rencontre, qui s’est tenue le 17 mars au siège des Nations Unies à New York, aux États-Unis, en marge de la soixante-et-unième session de la Commission sur le statut de la femme, les participants ont admis que le mariage des enfants et les unions précoces étaient une violation des droits de l’homme et une grave menace pesant sur la vie, la santé et le développement futur des filles.

La thématique abordée lors de cette réunion a porté sur l’importance d’appuyer les réformes législatives visant à relever l’âge légal du mariage à 18 ans et de promouvoir des programmes d’autonomisation des filles et des jeunes femmes.

Les participants ont recensé les approches et les stratégies couronnées de succès dans la réduction du nombre de mariages d’enfants. Au Panama par exemple, où on estime à 26 % le nombre de filles mariées avant l’âge de 18 ans et à environ 7 % le nombre de celles mariées avant l’âge de 15 ans, la législation nationale sur l’âge légal du mariage a été réformée. Désormais, au Panama, l’âge légal minimum pour le mariage est de 18 ans, tout comme l’âge de la majorité. Auparavant, avec la permission des parents, les jeunes filles pouvaient se marier à 14 ans et les jeunes garçons à 16 ans. Au Guatemala, grâce aux actions de sensibilisation menées par ONU Femmes, la société civile et la coopération internationale, des réformes du code civil et du code pénal ont été votées afin d’augmenter l’âge minimum du mariage à 18 ans.

Depuis 2015, l’ONUSIDA travaille en partenariat avec ONU Femmes, l’UNICEF, l’UNFPA et la PAHO/OMS dans le cadre d’une initiative conjointe visant à supprimer le mariage des enfants et les unions précoces, qui appuie les actions des gouvernements afin de veiller à ce que les besoins multiples des filles et des femmes soient reconnus et garantis tout au long de leur vie.

L’ONUSIDA travaille avec les pays dans le but d’éliminer les inégalités entre les sexes et toutes les formes de violence et de discrimination à l’encontre des femmes et des filles d’ici à 2020, comme le prévoit la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida.

Déclarations

« Le mariage des enfants et les unions précoces sont une violation des droits de l’homme. Point à la ligne. »

Laura Flores Représentante permanente du Panama auprès des Nations Unies

« Mettre un terme au mariage des enfants est une obligation morale et légale, qui nécessite d’agir à de nombreux niveaux. Les gouvernements, la société civile et les autres partenaires doivent travailler ensemble pour s’assurer que les filles ont accès à l’éducation, à l’information et aux services de santé, et deviennent autonomes. »

César A. Núñez Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Amérique latine et les Caraïbes

« Je reconnais les efforts entrepris par des pays comme le Panama, le Guatemala, l’Équateur et le Mexique pour mettre fin au mariage des enfants. Ce sont des exemples à suivre pour garantir les droits des filles. »

Luiza Carvalho Directrice régionale d’ONU Femmes pour les Amériques et les Caraïbes

De hauts responsables et des membres du Congrès des États-Unis réaffirment leur engagement avec leurs partenaires pour mettre fin au sida chez les enfants, les adolescents et les jeunes femmes

16 septembre 2016

L'ONUSIDA et la Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation ont organisé une réunion d'information de haut niveau à destination des membres du Congrès américain dans les locaux du Sénat des États-Unis, dans le but de renforcer le mouvement autour d'un cadre ambitieux d'accélération de la riposte : Start Free, Stay Free, AIDS Free. Cette initiative, lancée par l'ONUSIDA, le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) et leurs partenaires en juin 2016, comprend un ensemble d'objectifs assortis de délais à atteindre pour mettre un terme aux nouvelles infections à VIH chez les enfants, prévenir les nouvelles infections à VIH chez les adolescents et les jeunes femmes et assurer l'accès au traitement antirétroviral.

L'initiative Start Free, Stay Free, AIDS Free s'inspire des progrès réalisés dans le cadre du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (le Plan mondial). Le Plan mondial a apporté une contribution majeure dans la baisse de 60 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis 2009 dans les 21 pays d’Afrique subsaharienne qui sont le plus touchés par l’épidémie. Les différents intervenants ont insisté sur la nécessité de maintenir cet élan, en mettant en garde contre une autosatisfaction qui pourrait mettre à mal les acquis importants qui ont été obtenus.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a attiré l'attention sur la nécessité d'accroître l'accès au traitement pour les enfants. Il a expliqué que malgré l'intensification du traitement pour les enfants, multiplié par deux au cours des cinq dernières années, ce qui s'est traduit par une baisse de 44 % des décès liés au sida chez les enfants, un enfant vivant avec le VIH sur deux n'y a toujours pas accès. Sans accès immédiat au traitement, environ la moitié des enfants infectés à leur naissance meurent avant leur deuxième anniversaire.

Les sénateurs Edward Markey et Benjamin Cardin, coorganisateurs honoraires de la réunion, et le parlementaire James Himes ont évoqué l'engagement du peuple américain à travers le PEPFAR, ainsi que les importants résultats obtenus grâce aux partenariats solides avec les pays les plus touchés par l'épidémie. Monica Geingos, Première dame de Namibie, a fait part de son appréciation quant au soutien du PEPFAR et de l'ONUSIDA dans son pays et insisté sur la nécessité de poursuivre l'engagement pour relever les défis liés à la prévention du VIH, aux inégalités et aux normes sexuelles négatives. La Namibie fait figure de leader dans la riposte au VIH et elle est l'un des six pays (avec le Botswana, le Mozambique, l'Afrique du Sud, le Swaziland et l'Ouganda) à avoir atteint l’objectif d’assurer à au moins 90 % des femmes enceintes vivant avec le VIH un accès aux médicaments antirétroviraux qui leur sauvent la vie.

Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale, a présenté des données illustrant les récents progrès spectaculaires accomplis dans l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants, et décrit la dynamique de l'évolution de l'épidémie, qui exige de nouvelles approches afin que la prochaine phase de la riposte parvienne à répondre aux besoins de la plus nombreuse génération de jeunes gens que le monde ait jamais connue.

Anthony Fauci, Directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses, a présenté un aperçu des données scientifiques à l'origine de chaque volet de l'initiative Start Free, Stay Free, AIDS Free, démontrant ainsi que le monde possède les outils requis pour atteindre les objectifs fixés. D'autres innovations en matière de traitement et de prévention portent en elles la promesse d'une accélération de la riposte en rendant les produits de base et les services plus faciles d'accès et d'utilisation, et globalement plus efficaces.

S'exprimant en sa qualité de membre du conseil d'administration de la Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation, l'ancien sénateur Christopher Dodd a proposé une réflexion sur l'engagement politique bipartisan qui sous-tend le PEPFAR et le courage dont ont fait preuve plusieurs élus à une époque où le sida était considéré comme une question difficile et sujette à controverse. Il a souligné que cet engagement devait être constamment renforcé jusqu'à ce que la vision d'une génération sans sida se concrétise.

Déclarations

« Avec Start Free, Stay Free, AIDS Free, nous avons le pouvoir de veiller à ce que personne ne naisse avec cette maladie à l'avenir. Un avenir où ceux qui sont séropositifs au VIH auront une charge virale indétectable. Un avenir où personne ne mourra de maladies liées au sida. Un avenir où il n'y aura pas de discrimination à l'encontre des personnes atteintes par la maladie. Un avenir où les enfants devront consulter les livres d'histoire pour savoir qu'il existait autrefois une maladie appelée sida. »

Edward J. Markey Sénateur des États-Unis

« Il n'y a pas si longtemps, le sida était une condamnation à mort, mais nous avons changé les choses. Nous l'avons fait avec l'engagement du Congrès, dans une démarche bipartisane, par l'intermédiaire du Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida, en mobilisant des ressources conséquentes à destination des pays qui pouvaient faire la différence dans l'épidémie. Nous pouvons nous accorder un instant pour célébrer ces avancées ce matin, mais cet après-midi il faudra se remettre au travail car nous n'en avons pas terminé. Trop de gens souffrent encore aujourd'hui. Nous voulons que les enfants échappent au sida et nous savons comment le faire. »

Benjamin L. Cardin Sénateur des États-Unis

« Nous devons nous assurer de ne pas devenir les victimes de nos propres succès, car ces succès ne sont que partiels. Les seules choses qui peuvent nous détourner de notre objectif sont l'autosatisfaction et la distraction. Start Free, Stay Free, AIDS Free constitue l'un de ces éléments qui va nous permettre de laisser enfin cette maladie derrière nous, dans le passé auquel elle appartient. »

James Himes Membre du Congrès américain

« Les progrès sont fragiles et l'autosatisfaction est aujourd'hui notre pire ennemi. Nous avons ouvert l'accès aux services anti-VIH pour les plus marginalisés et changé les normes sociales pour briser le cycle de la violence et des abus qui rendent les femmes et les adolescentes plus vulnérables au VIH. »

Michel Sidibé Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Pauvreté et inégalité sont des causes et des conséquences reconnues du VIH. Cette corrélation signifie qu'une génération sans sida doit être pour nous une génération libérée de la pauvreté. Une génération sans inégalités entre les sexes. Une génération dans laquelle les filles doivent avoir le même accès à l'éducation. Une génération sans sida demain nécessite notre leadership collectif aujourd'hui. »

Monica Geingos Première dame de Namibie

« Pour de nombreux pays, le défi consiste à bâtir un système de santé autour du bien-être et de la possibilité d'accès universel aux soins primaires. De nombreux jeunes hommes et femmes de moins de 30 ans ne connaissent pas leur état sérologique vis-à-vis du VIH. Le taux le plus faible de dépistage du VIH concerne les hommes entre 24 et 35 ans. Nous devons trouver comment atteindre ces groupes, les adolescentes et jeunes femmes de 15 à 24 ans et les hommes de 24 à 35 ans qui se sentent en bonne santé et ne croient pas être malades. Il faut trouver comment les mettre en relation avec le dépistage du VIH alors qu'il s'agit souvent de la dernière chose qu'ils ont envie d'entendre. C'est une tâche que nous devons accomplir tous ensemble. »

Deborah Birx Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale

« Si nous suivons la recherche scientifique, nous serons capables de changer l'épidémie telle que nous la connaissons actuellement avec une baisse spectaculaire dans les projections. Et si nous y arrivons, nous pourrons concrétiser les objectifs de l'initiative Start Free, Stay Free, AIDS Free. »

Anthony Fauci Directeur de l'Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses

« Nous avons rendu possible ce que l'on pensait auparavant impossible et aujourd'hui nous célébrons cette grande réussite. Mais notre travail n'est pas terminé. Nous devons continuer de travailler sans relâche et plus intelligemment pour obtenir ce que nous savons être possible : un monde où aucun enfant n'aura le sida. »

Christopher Dodd ancien sénateur des États-Unis et membre du conseil d'administration de la Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation

L’ONUSIDA participe au camp d’été des enfants d’Afrique et de Chine

29 juillet 2016

La version chinoise du livre lauréat a été lancée lors de la cérémonie d’ouverture.

PÉKIN/GENÈVE 29 juillet 2016—Le camp d’été des enfants d’Afrique et de Chine a ouvert ses portes aujourd’hui sous le thème « Love in the Sunshine » (« L’amour au soleil »), où il a accueilli 60 jeunes vivant ou affectés par le VIH en provenance de Chine, du Ghana, d’Afrique du Sud et du Zimbabwe.

La Première Dame de Chine, Peng Liyuan, la Première Dame d’Afrique du Sud, Thobeka Madiba-Zuma, ainsi que le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé et la Directrice Générale de l’Organisation Mondiale de la Santé, Margaret Chan ont participé à l’évènement organisé dans l’enceinte de la Cité Interdite.    

Tandis que les libellules, symbole de renouveau et d’indépendance, volaient dans la cour ouverte, la Première Dame de Chine a accueilli les participants en déclarant qu’il s’agissait d’un rêve que de pouvoir rassembler les enfants chinois affectés par le VIH qu’elle soutient depuis longtemps avec les jeunes enfants d’Afrique.

« Je suis très heureuse que nous soyons tous réunis ici », a déclaré Mme Peng.

C’est la première fois que des enfants vivant hors de Chine participent au camp d’été organisé en marge du Forum sur la coopération Chine-Afrique.

« Nous souhaitons que tous les enfants expriment pleinement leur potentiel et réalisent leur rêves », a déclaré Mme Zuma. « Ce camp d’été offre à nos enfants une opportunité rare de visiter ce pays magnifique et de partager des expériences afin de s’inspirer et se rendre plus fort mutuellement. »

M. Sidibé est monté sur scène avec à ses côtés, Julia, 16 ans en provenance du Ghana.

« C’est une opportunité pour vous remercier de votre courage et pour vous dire que l’on vous aime et que l’on croit en vous, » a déclaré M. Sidibé.

Durant la cérémonie et en partenariat avec l’organisation médiatique chinoise, l’agence de presse Xinhua, l’ONUSIDA a publié la version chinoise du livre lauréat traitant du VIH destiné aux enfants. La version chinoise de Le garçon le plus courageux que je connaisse a été remis aux participants présents lors du camp d’été des enfants de Chine et d’Afrique à Pékin. Ce livre deviendra un support pédagogique important dans les écoles chinoises et aidera à comprendre les questions entourant le VIH et ainsi à réduire la stigmatisation et la discrimination auxquelles doivent faire face les enfants affectés par le virus.

Le livre raconte l’histoire touchante de deux amis, Xiao Ming et Xiao Li, et de leurs aventures. Xiao Ming vit avec le VIH. L’histoire est illustrée par l’artiste de renom Sujean Rim. Ce récit plein de tendresse montre comment faire face au VIH de manière positive. La version originale du livre a pour décor l’Afrique et a largement été distribué en Afrique par le système Thank You Small Library (Merci Petite Librairie). 

« Ce livre constitue un outil précieux permettant d’aider les parents, les enseignants et le personnel soignant à expliquer les questions complexes et émotionnelles entourant le VIH aux enfants durant leur traitement, » a jouté M. Sidibé. « Chaque enfant mérite de se sentir protégé et aimé, et a le droit de vivre une enfance sans stigmatisation ni discrimination. Chaque enfant vivant avec le VIH doit avoir accès au traitement. »   

En 2015, selon les estimations, parmi les 1,8 millions d’enfants de moins de 15 ans vivant avec le VIH dans le monde, seulement la moitié d’entre eux avaient accès aux médicaments antirétroviraux afin de les maintenir en vie et en bonne santé. 150 000 nouvelles infections du VIH ont été diagnostiquées parmi les enfants âgés de 15 ans et moins en 2015.         

Le garçon le plus courageux que je connaisse, également disponible en anglais, en français et en portugais, est publié avec des fiches d’informations sur les enfants et le VIH ainsi qu’un guide de discussion pour les enseignants et le personnel soignant. En septembre 2015, le livre a remporté le premier prix de la catégorie Médecine Populaire du prix littéraire de la British Medical Association (BMA).

Chinese version of award-winning book is launched at the Opening Ceremony.

BEIJING/GENEVA, 29 July 2016—The China-Africa Children Summer Camp opened today under the theme of “Love in the Sunshine”, bringing together 60 young people living with or affected by HIV from China, Ghana, South Africa and Zimbabwe.

Held on the grounds of the Forbidden City, in attendance at the event were the First Lady of China, Peng Liyuan and the First Lady of South Africa, Thobeka Madiba-Zuma as well as the Executive Director of UNAIDS, Michel Sidibé and the Director-General of the World Health Organization, Margaret Chan.    

As dragonflies, a symbol of change and self-reliance, flew into the open square, the First Lady of China welcomed the participants saying it was a dream to bring together children affected by HIV she has long championed in China with young people from Africa.

“I am very happy that we can be here together,” said Mrs Peng.

This is the first time that young people from outside China have participated in the summer camp happening on the side lines of the Forum on China-Africa Cooperation.

“We want all children to grow to their full potential and realize their dreams, said Mrs Zuma. “This summer camp offers our children a rare opportunity to visit this beautiful country and to share experiences to inspire and strengthen one another.”

Mr Sidibé brought 16-year-old Julia from Ghana with him up to the stage.

“This is an opportunity to say thank you to all of you for your bravery and let you know that we love you and believe in you,” said Mr Sidibé.

At the ceremony and in partnership with the Chinese media organization, Xinhua News Agency, UNAIDS released a Chinese language version of an award-winning book on HIV for children. The Chinese version of The Bravest Boy I Know was given to participants attending the China-Africa Children Summer Camp in Beijing. The book will become an important teaching aid in schools across China to help children understand the issues surrounding HIV and reduce stigma and discrimination faced by children affected by the virus.

The book is the touching story of two friends, Xiao Ming and Xiao Li and their adventures together. Xiao Ming is living with HIV. The story is illustrated by the renowned artist Sujean Rim. It is the heart-warming tale of facing HIV in a positive way. The original version of the book takes place in Africa and has been distributed widely through the Thank You Small Library system in Africa. 

“This book is a valuable tool to help parents, teachers and carers explain the complex and emotional issues surrounding HIV to children in their care,” added Mr Sidibé. “Every child deserves to feel protected and loved and to experience a childhood free of stigma and discrimination and every child living with HIV must have access to treatment.”    

In 2015, of the 1.8 million children under 15 years of age estimated to be living with HIV worldwide, only half had access to antiretroviral medicines to keep them alive and well. There were 150 000 new HIV infections among children aged 15 and under in 2015.          

The Bravest Boy I Know is also available in English, French and Portuguese and is released together with a factsheet on children and HIV and a discussion guide for teachers and carers.  In September 2015, the book won first prize in the Popular Medicine category of the British Medical Association.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

OMS : deux technologies de pointe pour le dépistage du VIH chez les nourrissons préqualifiées par l'OMS

23 juin 2016

Deux techniques innovantes pour le dépistage précoce du VIH chez le nourrisson qui viennent d'être préqualifiées par l'OMS vont permettre de diagnostiquer rapidement encore plus de nourrissons dans le but de pouvoir leur administrer un traitement vital.

Ces produits, Alere™ q HIV-1/2 Detect (fabriqué par Alere Technologies GmbH) et Xpert® HIV-1 Qual Assay (fabriqué par Cepheid AB), peuvent être utilisés pour le dépistage sur des nourrissons âgés d'une heure seulement, au lieu d'envoyer un échantillon en laboratoire, qui peut prendre des semaines ou des mois pour renvoyer un résultat.

En 2015, sur plus de 1,2 million de nourrissons nés de mères séropositives au VIH dans le monde, un peu plus de la moitié seulement ont eu accès à un test de dépistage pour nourrissons. C'est l'une des raisons pour lesquelles seulement la moitié de tous les enfants dont on estime qu'ils vivent avec le VIH reçoivent effectivement le traitement dont ils ont besoin. La meilleure façon de dépister l'infection à VIH chez les nourrissons est d'utiliser des tests qui recherchent des signes de présence du virus dans le sang, au lieu de tests détectant des anticorps ou des antigènes. Jusqu'à présent, ces tests nécessitaient de longues procédures menées dans un environnement spécial en laboratoire et exigeant des infrastructures et une formation conséquentes. Ces nouvelles technologies simplifient ces procédures en permettant de dépister davantage de nourrissons, avec des résultats plus rapides.

« Ces tests représentent une avancée significative dans notre riposte au VIH chez les jeunes enfants », déclare Mike Ward, qui dirige le service de réglementation du Département Médicaments essentiels et produits sanitaires de l'OMS. « Ce sont des plates-formes plus simples, plus rapides et automatisées qui ne nécessitent pas autant d'infrastructures que les systèmes conventionnels en laboratoire et peuvent être utilisées sur le lieu des soins ou à proximité ».

Ces deux produits font actuellement l'objet d'études dans des pays fortement touchés par le VIH afin de définir comment et où ils devraient être utilisés. La préqualification de l'OMS donne aux agences de l'ONU et aux pays une garantie de la qualité, l'innocuité et l'efficacité des tests, ainsi que la confiance requise pour les acheter et les utiliser.

« L'utilisation sur le lieu des soins ou à proximité de technologies permettant le dépistage précoce du VIH chez le nourrisson présente un potentiel de rapprochement du dépistage du couple mère-enfant et, au final, sauve la vie de ces enfants », explique Gottfried Hirnschall, Directeur du Département VIH/sida de l'OMS.

Les deux tests utilisent des cartouches jetables chargées au préalable des produits chimiques nécessaires à l'identification du VIH dans un échantillon de sang. Ainsi, ils sont plus rapides, moins encombrants et plus faciles à gérer que d'autres tests qui exigent le type d'infrastructure et la formation technique que l'on trouve en général exclusivement dans les grands laboratoires.

Le test Xpert® fonctionne avec la même technique que celle déjà utilisée pour diagnostiquer la tuberculose. Pour un dépistage du VIH, il suffit de changer la cartouche, ce qui en fait une plate-forme rentable pouvant être utilisée pour dépister plusieurs maladies. Xpert a besoin d'une alimentation électrique constante mais nécessite très peu de formation et de maintenance, et il peut être réalisé avec du sang total ou des prélèvements de sang séché.

La plate-forme Alere peut fonctionner sur batterie pendant un maximum de 8 heures, ce qui la rend plus pratique dans les zones rurales reculées où il n'existe pas de laboratoires et où les agents de santé sont souvent peu qualifiés.

La préqualification est l'aboutissement de 18 mois d'efforts, dans le cadre d'une collaboration entre l'OMS, le National Health Laboratory Service d'Afrique du Sud et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies américains.

« Il nous a fallu 150 échantillons prélevés sur des nourrissons séropositifs au VIH, ce qui, fort heureusement, a été difficile à obtenir », explique Mercedes Perez Gonzalez, agent technique du Département Médicaments essentiels et produits sanitaires qui a coordonné les évaluations des performances des deux tests pour l'OMS.

Chaque année, des milliards de dollars de médicaments et d'autres produits sanitaires sont achetés par des organismes d'approvisionnement internationaux en vue d'une distribution dans les pays à faible revenu. Le Programme de préqualification de l'OMS œuvre pour s'assurer que ces organismes puissent choisir dans une vaste gamme de produits de qualité certifiée pour des achats en gros à des prix très réduits. Conçues à l'origine comme un système d'assurance qualité pour les agences des Nations Unies, les listes de produits préqualifiés de l'OMS servent aujourd'hui à de nombreux pays à faible revenu de référence pour éclairer leurs achats de produits médicaux.

Le programme préqualifie en moyenne 80 produits médicaux par an, parmi lesquels des médicaments, des vaccins, des techniques de diagnostic et des substances pharmaceutiques actives.

Déclarations

« Ces tests représentent une avancée significative dans notre riposte au VIH chez les jeunes enfants. »

Mike Ward Département Médicaments essentiels et produits sanitaires, OMS

Coparrainants de l’ONUSIDA

OMS

Enfants, adolescentes et jeunes femmes : prévention des nouvelles infections à VIH

10 juin 2016

Les adolescentes et les jeunes femmes sont touchées de manière disproportionnée par le VIH. Parmi les nouvelles infections chez les adolescents et les jeunes âgés de 10 à 24 ans dans le monde, 65 % concernent des adolescentes et des jeunes femmes. Il y a encore beaucoup à faire pour promouvoir les programmes de prévention basés sur l'égalité entre les sexes, les droits reproductifs et l'accès aux services pour cette population clé : telle est la conclusion d'une table ronde intitulée « Enfants, adolescentes et jeunes femmes : prévention des nouvelles infections à VIH ».

Il n'y a pas de temps à perdre pour remédier à la situation. En 2015, à l'échelle mondiale, près de 390 000 [330 000 – 560 000] adolescentes et jeunes femmes âgées de 10 à 24 ans ont été nouvellement infectées par le VIH, dont la très grande majorité en Afrique australe. Dans de nombreux pays africains, les jeunes femmes sont plus de deux fois plus susceptibles de contracter le VIH que leurs compatriotes masculins.

Organisée le 10 juin dans le cadre de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui s'est tenue du 8 au 10 juin à New York, aux États-Unis, cette table ronde a examiné les moyens de favoriser l'émancipation des adolescentes et des jeunes femmes pour qu'elles fassent valoir leurs droits et de créer un environnement dans lequel elles peuvent vivre à l'abri de la discrimination et de la violence. Cet aspect est jugé fondamental, car le risque de contracter le VIH tend à être associé aux inégalités hommes-femmes et aux normes qui renforcent ces inégalités, comme les violences sexistes, le manque d'éducation de niveau secondaire, le mariage précoce ou forcé et l'impossibilité de choisir comment et avec qui avoir des rapports sexuels.

Les débats ont également porté sur les enfants : en effet, malgré une baisse considérable du nombre d'infections, 150 000 [110 000 – 190 000] enfants ont contracté le VIH en 2015. Seulement la moitié de tous les enfants vivant avec le VIH ont eu accès au traitement cette année-là. Les participants ont fait valoir que davantage d'attention devait être accordée à la lutte contre les obstacles à l'accès aux services, qu'il fallait encourager le recours à ces services, et que les lacunes dans le traitement devaient être comblées.

Selon eux, les jeunes femmes devraient être impliquées de manière judicieuse dans l'élaboration des politiques et des programmes et devraient avoir accès à une éducation complète à la sexualité ainsi qu'à des services de santé sexuelle et reproductive de qualité. Il est nécessaire de s'attaquer aux causes structurelles des inégalités et les garçons comme les hommes doivent aussi jouer un rôle important dans la défense de l'égalité des sexes et la prévention des violences sexistes. En outre, l'existence de systèmes de suivi plus efficaces, capables de suivre les enfants et les jeunes diagnostiqués séropositifs au VIH, et la simplification de l'accès au traitement et aux soins ont été jugées indispensables.

De tels programmes permettraient d'accorder aux enfants et aux jeunes femmes la place qui leur revient : au cœur de la riposte au sida.

Déclarations

« Quand j'ai été diagnostiquée séropositive au VIH, j'ai pensé que je ne le dirais jamais à personne. Aujourd'hui je le dis au monde entier. Le soutien apporté par des femmes fortes a rendu cela possible. »

Olena Stryzhak Réseau ukrainien des personnes vivant avec le VIH

« Les jeunes femmes et les adolescentes doivent avoir accès à des services de santé sexuelle et reproductive, notamment à des services de prévention du VIH. »

Ava Rossana Guevara Pinto Vice-Présidente du Honduras

« Nous devons être audacieux et courageux pour agir. Nous devons investir dans les femmes et les filles. Nous devons leur donner des moyens, les éduquer et leur donner un travail car c'est la bonne chose à faire et aussi la plus intelligente pour le développement durable. »

Elizabeth Benomar Fonds des Nations Unies pour la population

« Nous devons maintenant concentrer nos efforts pour générer des engagements plus solides en faveur de meilleurs résultats pour la santé des enfants vivant avec le VIH et de l'émancipation des femmes et des filles comme part essentielle de la riposte au VIH, pour élargir rapidement les programmes de prévention combinée du VIH chez les femmes et les filles, pour relier les ripostes au VIH aux efforts visant à faire avancer d'autres Objectifs de développement durable et pour mobiliser les ressources nécessaires. »

Mothetjoa Metsing Vice-Premier ministre du Lesotho

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