CHN

UNAIDS salutes country leadership to eliminate HIV-related restrictions on entry, stay and residence

20 juillet 2010


Calls for 51 remaining countries with such “travel restrictions” to take action towards their removal

VIENNA, 20 July 2010 — UNAIDS Executive Director Michel Sidibé applauded today the leadership displayed by China, Namibia and the United States of America to lift their travel restrictions for people living with HIV, while calling for similar action in all countries that continue to employ such discriminatory measures.

Namibia is the most recent of the three countries to remove HIV-related restrictions on entry, stay and residence.  Its reforms—which took effect on 1 July—also remove such restrictions against people living with other contagious diseases.  "Namibia is very pleased to lift travel restrictions,” said Hon. Richard Kamwi, the Namibian Minister of Health, speaking at a press conference at the International AIDS Conference in Vienna. “With this move we have formally removed this discrimination. There is no way we will make headway without people living with HIV playing a vital role."

Mr Sidibé underlined that restrictions that limit mobility and migration based on HIV-positive status violate human rights. There is no evidence that such restrictions prevent HIV transmission or protect public health. Furthermore, HIV-related travel restrictions have no economic justification, as people living with HIV can lead long and productive working lives.  “Travel restrictions for people living with HIV serve no purpose other than to fuel stigma and discrimination,” said Mr Sidibé. “I urge all other countries with such restrictions to remove them.”

Last year, President Obama announced that the United States would lift its long-standing HIV-related travel restrictions, overturning a policy that had been in place since 1987. "The lifting of the HIV-specific U.S. entry ban is a sign of a renewed commitment to global health,” said Dr. Howard K. Koh, Assistant Secretary for Health, U.S. Department of Health and Human Services.  "With this announcement, the U.S. looks forward to hosting the 2012 International AIDS Conference in Washington, DC."

Restricting the mobility of people living with HIV is one example of the many forms of laws, policies and practices that undermine the AIDS response.  A new document launched at this week’s Vienna conference by UNAIDS, the Global Network of People Living with HIV (GNP+), the International Harm Reduction Association, the International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association (ILGA), and the International Planned Parenthood Federation (IPPF) provides a broad “snapshot” of the legal environment related to HIV. Titled “Making the law work for the HIV response,” the matrix covers over 190 countries, territories and entities, detailing whether or not a country has certain types of protective or punitive laws which either support or block the attainment of universal access to HIV prevention, treatment, care and support. 

“It is incomprehensible that HIV-related entry and residency restrictions still exist in these times,” says Mr Kevin Moody, International Coordinator and CEO of GNP+. “These restrictions are blatant violations of human rights, stimulating stigma and discrimination and actually hurting the response to the HIV epidemic.”

International AIDS Conferences and meetings have had a major influence on the reversal of HIV-specific entry and residence restrictions in recent years.  The International AIDS Society will not sponsor major HIV and AIDS-focused conferences or events in a country with HIV entry restrictions. 

"I'm proud of the role International AIDS Conferences and other international fora continue to play in advancing the removal of these and other laws that are counter to public health and human rights principles," said Dr Julio Montaner, President of the International AIDS Society. "HIV-specific laws and regulations on entry and residence are both overly intrusive and ineffective public health policy." 

After the removal of Namibia's restrictions, UNAIDS counts 51 countries, territories, and areas that continue to impose some form of restriction on the entry, stay and residence of people living with HIV. These include restrictions that completely ban entry of HIV-positive people for any reason or length of stay; ban short stays, for example for tourism; or prevent longer stays, such as immigration, migrant work, asylum, study, international employment, or consular service.

In July 2008, United Nations Secretary-General Ban Ki-moon reiterated the long-standing United Nations call for the elimination of HIV-related restrictions on entry, stay and residence. UNAIDS is closely monitoring which countries continue to employ them and has designated 2010 as the “year of equal freedom of movement for all.”

La Chine lève ses restrictions au voyage pour les personnes vivant avec le VIH

27 avril 2010


GENÈVE/BEIJING, 27 avril 2010 – L’ONUSIDA se félicite de la décision prise par le gouvernement chinois de lever ses restrictions au voyage pour les personnes vivant avec le VIH. La nouvelle survient à quelques jours de l’ouverture de Shanghai Expo 2010, une exposition universelle qui devrait attirer des millions de visiteurs au cours des six prochains mois.

« Je salue la décision du Président chinois Hu Jintao, qui a aboli toutes les restrictions au voyage fondées sur le statut VIH », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. « Les politiques et pratiques punitives entravent la riposte mondiale au sida. J’invite instamment tous les pays qui appliquent des restrictions similaires à les abroger de toute urgence ».

L’ONUSIDA est fermement opposé à toute loi restreignant la circulation des personnes du fait de leur seul statut séropositif. Il considère que ces restrictions sont discriminatoires et qu’elles ne contribuent pas à réduire la transmission du HIV ou à protéger la santé publique. Elles n’ont en outre pas de justification économique puisque les personnes vivant avec le VIH peuvent vivre longtemps et être économiquement actifs.

« L’égalité de l’accès à la libre circulation doit être valable pour tous – indépendamment du statut VIH », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Cette décision offre un nouvel exemple du rôle moteur que la Chine assure dans la riposte au sida. »

Cinquante et un pays, territoires et régions imposent actuellement une certaine forme de restriction aux voyages, sur l’entrée, le séjour et la résidence des personnes vivant avec le VIH, en raison de leur statut séropositif. Cinq États refusent de délivrer des visas aux personnes vivant avec le VIH, même dans le cas de séjours de courte durée, et vingt-trois autres pays expulsent les personnes dont le statut séropositif a été découvert.

En janvier 2010, les États-Unis ont levé leurs restrictions pesant de longue date sur l’entrée, le séjour et la résidence des personnes séropositives. Plusieurs autres pays, comme la Namibie et l’Ukraine, se sont récemment engagés à prendre des mesures pour supprimer ces restrictions.



Rediffusion du Message du Directeur exécutif de l’ONUSIDA à l'occasion de la décision prise par le gouvernement chinois de lever ses restrictions au voyage pour les personnes vivant avec le VIH
(en anglais)

Le stade olympique s’orne de gigantesques rubans rouges pour galvaniser la riposte au sida en Chine et dans le monde

27 novembre 2008


L’exposition des rubans sur le “Nid d’oiseau” iconique met en évidence l’adhésion de la Chine à la riposte au sida

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Beijing, 30 novembre 2008 –Les responsables chinois de la lutte contre le sida, en collaboration avec l’ONUSIDA, ont exposé aujourd’hui trois gigantesques rubans rouges sur le stade national iconique, connu familièrement sous le nom de “nid d’oiseau”, pour marquer la journée mondiale sida. Cette exposition illustre l’investissement de la Chine dans la lutte contre le sida et, en particulier, dans la lutte contre la stigmatisation et la discrimination.

“L’épidémie de sida ne s’est éteinte nulle part. Les rubans sida sur le nid d’oiseau symbolisent l’impact de l’épidémie partout dans le monde et la nécessité de mener une riposte mondiale unifiée”, a déclaré le Dr. Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

Le ruban rouge, porté par un nombre grandissant de personnes dans le monde, est un symbole international qui démontre l’intérêt que l’on porte aux questions ayant trait au sida. Le ruban est aussi un symbole d’espoir, et un symbole de soutien aux personnes qui vivent avec le VIH et à celles qui en sont affectées ainsi qu’à tous ceux qui ont perdu des amis, des parents et des êtres chers à cause du sida.

La stigmatisation et la discrimination ont non seulement un effet délétère sur la vie des personnes vivant avec le VIH, elles empêchent les gens de parler librement du sida, ce qui les rend, ainsi que d’autres, potentiellement plus à risque d’infection par le VIH. Par ailleurs, s’ils craignent la discrimination, les gens hésitent à se soumettre à un test de dépistage et, par voie de conséquence, ne peuvent bénéficier d’un traitement.

D’après la recherche, la stigmatisation et la discrimination sont encore très répandues dans la population chinoise. Un rapport récent sur les résultats d’une enquête portant sur plus de 6000 répondants dans six villes du pays montre que:

  1. 30 % des répondants estiment que les enfants vivant avec le VIH ne doivent pas fréquenter les mêmes écoles que les enfants séronégatifs.
  2. Près de 65 % des répondants ne sont pas disposés à vivre sous le même toit qu’une personne séropositive et 48 % des enquêtés ne sont pas disposés à partager un repas avec un séropositif.  

“La stigmatisation et la discrimination sont des obstacles importants à une riposte efficace au sida. Nous devons obtenir la coopération de tous les secteurs de la société en Chine pour combattre ces attitudes et œuvrer ensemble pour stopper la maladie”, a déclaré le Ministre de la santé, M. Chen Zhu.

Il y a dans le monde environ 33 millions de personnes séropositives. D’après les dernières estimations, environ 700 000 d’entre elles vivent en Chine. Il y a eu en 2007 près de 50 000 nouvelles infections, et on estime à 20 000 les décès associés au sida pour cette même année. La transmission sexuelle est actuellement la forme de transmission la plus courante de l’infection à VIH en Chine.

“Des actions telles que celle-ci sont essentielles pour que la riposte conserve son élan. Je félicite le Gouvernement chinois d’avoir choisi un moyen aussi mobilisateur pour faire montre de son leadership”, a dit le Dr Piot.said Dr Piot.

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Name: 
Eramus Morah
Role: 
UNAIDS Country Director

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