CHN

Le directeur exécutif de l'UNAIDS félicite le gouvernement de la Chine pour son leadership dans sa riposte au VIH

08 juillet 2011

(de gauche à droite) Michel Sidibé, directeur exécutif de l’ONUSIDA avec le Dr Chen Zhu, ministre de la Santé de Chine.
Photo : ONUSIDA/AFP

Lors d'une réunion officielle aujourd'hui à Pékin avec le Dr Chen Zhu, ministre de la Santé de Chine, le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, a salué l'engagement de la Chine et son leadership dans la riposte nationale au VIH. M. Sidibé a félicité le gouvernement de Chine pour son niveau élevé de participation à la récente Assemblée générale de l'ONU, réunion de haut niveau sur le SIDA et pour son soutien très marqué Objectif zéro— une stratégie UNAIDS qui vise zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au SIDA dans le monde entier.

Au cours des dix dernières années, la riposte au SIDA de la Chine a atteint des résultats significatifs. Entre 2003 et 2010, le nombre de personnes bénéficiant d'un traitement antirétroviral en Chine a augmenté de zéro à plus de 86 000 personnes, ce qui représente une couverture de plus de 40%. Près de 8 000 cliniques dans tout le pays proposent maintenant un test VIH volontaire et des conseils gratuits. 

La Chine a récemment également mis en place des programmes concernant le VIH pour les populations très exposées au risque d'infection par le VIH, en particulier les professionnel(le)s du sexe et les personnes qui consomment des drogues injectables. Depuis la sortie d'un programme majeur de traitement de substitution à la méthadone en 2004, 700 cliniques fournissent des services de prévention et de traitement du VIH dans tout le pays, à presque 300 000 personnes.

Une nécessité urgente pour des approches basées sur la ville

Lors de sa réunion avec le Dr Chen, M. Sidibé a noté avec inquiétude l'augmentation alarmante de l'épidémie de VIH parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH), en particulier dans les zones urbaines. M. Sidibé recommande que la Chine traite le développement et la mise en œuvre d'une stratégie nationale HSH comme une priorité absolue dans sa riposte au SIDA.

Selon les chiffres du gouvernement, une estimation de une sur trois nouvelles infections au VIH dans le pays émane des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, et une majorité de ces infections apparaît dans les villes. Environ 5% d'hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en Chine vivent avec le VIH - 88 fois plus que la prévalence nationale au VIH qui est de 0.057%. Dans de nombreuses villes en Chine, plus de 10% de la population des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes vit avec le VIH.

Afin de garantir une riposte au VIH nationale réussie, une action urgente est nécessaire dans les zones métropolitaines

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Afin de garantir une riposte au VIH nationale réussie, une action urgente est nécessaire dans les zones métropolitaines » commente M. Sidibé, lors d'une visite officielle de cinq jours en Chine. Il ajoute : « Fournir des services anti-VIH aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes doit être au cœur de la riposte à l'épidémie dans les villes, ». 

Pendant sa réunion avec le Dr Chen, M. Sidibé appelle le gouvernement chinois à développer, d'ici la fin 2012, des plans d'actions HSH à l'échelle des mégapoles chinoises qui comptent des populations de plus de 10 millions d'habitants.

La participation des communautés est critique pour une riposte au VIH efficace

L'importance de la participation des communautés était le thème phare pendant la réunion du directeur exécutif, plus tard dans la journée, avec M. Dou Yupei, vice-ministre des Affaires civiles. De nombreuses organisations communautaires sont déjà opérationnelles dans les villes chinoises et obtiennent d'importants résultats dans les épidémies locales. Toutefois, afin de participer de manière effective et durable dans la réponse au SIDA, ces organisations communautaires doivent avoir l'autorisation d'être enregistrées de manière légale et avoir accès aux financements.

Lors de sa réunion avec le vice-ministre des Affaires civiles, le directeur exécutif de l'ONUSISA a noté les importants conseils récemment diffusés par le Conseil d'État chinois qui a fait appel aux départements concernés afin de permettre un enregistrement légal des organisations sociales, ce qui est une importante étape pour la riposte au VIH chinoise.

M. Sidibé a également commenté les actions prises par le ministère pour développer et augmenter l'étendue des paiements d'allocations/indemnités d'aide sociale pour les enfants impactés par l'épidémie de SIDA - des actions, dit-il, qui démontrent l'engagement du gouvernement chinois afin de garantir le bien-être des personnes touchées par le VIH et le SIDA.

La Télévision centrale chinoise nomme James Chau, son présentateur et Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA pour la Chine, Journaliste international de l 'année

19 janvier 2011

James Chau recevant son prix des mains de Huang Chuanfang, directeur adjoint de la rédaction de la chaîne CCTV News. Photo : CCTV News

La Télévision centrale chinoise vient de nommer James Chau, présentateur de sa chaîne d'actualité CCTV News et Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA pour la Chine, « Journaliste international de l'année ». Ce prix, qui est le premier dans l'histoire de la chaîne, a été décerné à James Chau pour la façon dont il a couvert la Crise des otages à Manille en 2010 et dont ses reportages contribuent à créer une nouvelle sensibilisation aux droits des 33 millions de personnes séropositives. Le prix lui a été remis aujourd'hui par Huang Chuanfang, directeur adjoint de la rédaction de la chaîne, lors d'une cérémonie à Beijing.

M. Chau a été nommé Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA pour la Chine en 2009. Ses émissions d'actualité sont regardées dans plus de 100 pays et lui servent à la fois de plate-forme et d’opportunité pour sensibiliser des millions de téléspectateurs à la lutte contre le VIH et le sida. Fait rare, il a pu s'entretenir en exclusivité devant les caméras avec Peng Liyuan, grande vedette chinoise de la chanson et Ambassadrice de la Chine pour la lutte contre le sida. En avril 2010 il a couvert la décision historique du gouvernement chinois de lever ses restrictions au voyage pour les personnes vivant avec le VIH, en vigueur depuis 20 ans.

Je félicite M. Chau pour cette distinction qui salue sa contribution à la diffusion de l'actualité internationale en Chine et notamment la mise en évidence de la question mondiale du sida

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

James Chau a suivi en direct pour CCTV News la Conférence internationale sur le sida à Vienne et le Sommet des Objectifs du Millénaire pour le développement à New York où il a interviewé Ban Ki-Moon, le Secrétaire général des Nations Unies, Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Nirupama Rao, la Secrétaire indienne aux Affaires étrangères, Eric Goosby, le Coordonnateur pour les Etats-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Festus Mogae, ancien Président du Bostwana.

Il s'est également entretenu à la télévision avec la militante de la lutte contre le sida Annie Lennox et la scientifique française Françoise Barré-Sinoussi qui a reçu le prix Nobel pour sa participation à la découverte du VIH. Parallèlement, la semaine spéciale de reportages de M. Chau pour CCTV News à l'occasion de la Journée mondiale sida 2010 marque une première dans l'histoire des médias officiels chinois qui jusqu'ici n'avaient jamais couvert intégralement un événement de ce type. M. Chau a notamment rencontré trois ministres de la santé : M. Chen Zhu pour la Chine, M. Aaron Motsoaledi pour l'Afrique du Sud et M. Richard Sezibera pour le Rwanda.

M. Chau est un modèle à suivre pour la jeunesse d'aujourd'hui. Il a contribué au succès du premier Sommet des jeunes leaders qui a eu lieu en Californie en 2008. Il a également fait partie du groupe de travail de l’initiative aids2031 et intervient régulièrement lors des conférences internationales pour présenter sa façon radicalement nouvelle d’utiliser les nouveaux médias et ceux plus traditionnels dans le cadre de la riposte au VIH. M. Chau estime que le pouvoir de la jeunesse ne peut s’exercer que s’il est lié aux aspirations et à la détermination des leaders politiques à travers le monde.

La chaîne CCTV News est la division internationale de la Télévision centrale chinoise. Elle diffuse ses émissions dans le monde entier 24 heures sur 24. Relancée au printemps 2010, elle touche aujourd’hui avec les autres chaînes du groupe le 1,3 milliard de personnes que compte la population chinoise.

Un comité de haut niveau va débattre de l'approche «sida plus OMD»

22 septembre 2010

Tout le monde semble d'accord pour dire qu'il est possible d'accélérer la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et d'utiliser les ressources de façon plus efficace en sortant la riposte au sida de son isolement et en l'intégrant aux efforts déployés pour atteindre d'autres objectifs en matière de santé et de développement.

Le 22 septembre, dernier jour du Sommet des Nations Unies à New York sur les OMD, l'ONUSIDA organisera un événement intitulé : « AIDS plus MDGs : Delivering results towards our shared commitments » (sida plus OMD : des résultats pour nos engagements communs) conjointement avec les gouvernements de Chine, d'Éthiopie, du Nigeria et d'Afrique du Sud. 

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao et le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi seront rejoints par le Pr. Onyebuchi Chukwu, ministre de la Santé du Nigeria, et le Dr. Aaron Motsoaledi, ministre de la Santé d'Afrique du Sud, pour susciter un engagement politique en faveur de l'exploitation de la riposte au sida pour atteindre les OMD. Les Nations Unies seront représentées par le Dr. Asha-Rose Migiro, Secrétaire général adjoint des Nations Unies, le Dr. Margaret Chan, Directeur général de l'OMS et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, qui présidera l'événement.

Michel Sidibé a déclaré : « Les dirigeants du monde et l'ONUSIDA unissent leur voix pour dire qu'il faut investir de manière stratégique afin d'œuvrer à la réalisation de plusieurs OMD. Puiser dans la puissance, la capacité et l'innovation du mouvement de lutte contre le sida peut être une des meilleures occasions de "réaliser les OMD autrement". »

La relation entre la lutte contre le sida et les OMD est réciproque : les investissements consentis dans la lutte contre le sida contribuent à la réalisation de tous les OMD et les efforts fournis pour atteindre les huit objectifs s'attaquent aux moteurs sociaux de l'épidémie de VIH. Pou en savoir plus sur le sida et les OMD, lisez le rapport de l'ONUSIDA intitulé AIDS plus MDGs: synergies that serve people, un document préparé par le gouvernement éthiopien et une étude de cas de l'ONUSIDA sur le Rwanda.

Michel Sidibé meets Chinese leaders, highlights barriers to MDG achievement

12 août 2010

Chinese Vice President Xi Jinping (R) meets with Michel Sidibé
Chinese Vice President Xi Jinping (R) meets with Michel Sidibé (L), executive director of UNAIDS in Beijing, 11 August 2010. Credit: Xinhua/Pang Xinglei

UNAIDS Executive Director Michel Sidibé met with top Chinese government leaders yesterday in Beijing to discuss China’s AIDS response. In meetings with Vice President Xi Jinping and Vice Minister of Health, Yin Li, Mr Sidibé commended China for its strong political commitment to the AIDS response, and outlined workable recommendations to strengthen China’s AIDS response.

In discussions with Vice President Xi Jinping, Mr Sidibé noted that China’s achievements in recent decades with regard to poverty reduction, expanding access to education, and reducing mortality and extending life expectancy have been truly astonishing. “China’s progress has strongly demonstrated the commitment of the Chinese government to delivering on human development and its MDG commitments,” said Mr Sidibé. “However, there is still work to be done, and significant scaling-up of quality HIV treatment and prevention efforts will be necessary if MDG 6 (halting and reversing the HIV epidemic) is to be achieved in China.”

There is still work to be done, and significant scaling-up of quality HIV treatment and prevention efforts will be necessary if MDG 6 (halting and reversing the HIV epidemic) is to be achieved in China.

Michel Sidibé, Executive Director of UNAIDS

Mr Sidibé urged the Chinese government to set targets to halve HIV infections and deaths from AIDS by 2015, in order to meet and exceed MDG 6, and halt and reverse China’s HIV epidemic.

During their meeting at the Great Hall of the People on Wednesday, Vice President Xi said, “the Chinese government attached great importance to the prevention of HIV, which has become the country's leading infectious disease killer. With increased funding for anti-AIDS programs, China has implemented prevention, treatment and care policies to secure the rights and interests of people living with HIV.”

China has implemented prevention, treatment and care policies to secure the rights and interests of people living with HIV

China Vice President Xi Jinping

During the meeting Mr Xi also vowed to support appeals from the United Nations and the international community to bolster south-south cooperation with Africa and push for the realization of Millennium Development Goals worldwide.

While in Beijing, Mr Sidibé also took the opportunity to present awards to Vice Minister Yin Li and Mr Li Jingwu of the Law Office of China’s State Council, in recognition of their considerable commitment and contribution to China’s AIDS response.

Impliquer les villes dans la riposte au VIH

10 août 2010

20100810_ChinaMS_200
M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, prononce un discours d’orientation sur le VIH dans les villes du 21è siècle lors du Forum international sur les villes et la santé, le 9 août 2010 à Shanghai, Chine Crédit : ONUSIDA

Les villes rassemblent la moitié environ de la population du globe. D’ici 2050, sept citoyens du monde sur dix vivront dans une « méga-cité » de plus de 10 millions d’habitants. Lors d’une visite officielle cette semaine à Shanghai — l’une des plus grandes métropoles du monde — Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a attiré l’attention sur le rôle central que les villes peuvent jouer dans la riposte au sida.

«S’il ne fait aucun doute que les villes sont importantes dans la riposte au VIH, elles n’ont pas été suffisamment mobilisées et soutenues pour agir », a déclaré M. Sidibé face à plus de cent dirigeants du secteur de la santé et praticiens de toute la Chine. « Je crois qu’il est temps que cela change et que les villes jouent un rôle moteur pour écrire l’histoire du VIH.»

La croissance rapide des villes a créé des conditions favorables à la propagation du VIH. Selon les estimations, la moitié des personnes séropositives dans le monde vivent en ville. Dans certaines zones urbaines, l’épidémie de VIH est comparable par son ampleur aux épidémies nationales qui frappent certains pays.

Notant que les autorités municipales disposent d’un pouvoir administratif et de systèmes bien établis pour la fourniture de services sociaux, M. Sidibé les a exhortées à mobiliser toutes les ressources disponibles pour garantir l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH. Il a fait remarquer que très peu de villes faisaient preuve d’un leadership audacieux et menaient des actions opportunes dans ce domaine.

20100810_China_200
M. Michel Sidibé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, prononce un discours d’orientation sur le VIH dans les villes du 21è siècle lors du Forum international sur les villes et la santé, le 9 août 2010 à Shanghai, Chine Crédit : ONUSIDA

Les efforts de la ville de Bangkok pour réduire la prévalence du VIH parmi les professionnel(le)s du sexe témoignent d’une belle réussite. En collaboration avec des prestataires de services de santé, la police, des propriétaires de structures de loisir et des organisations non gouvernementales, les autorités ont lancé une campagne dans toute la ville au début des années 1990 pour promouvoir l’utilisation systématique du préservatif. En vingt ans, la prévalence du VIH parmi les professionnel(le)s du sexe travaillant dans des maisons de passe a baissé de façon substantielle.

Lors de sa visite à Shanghai, M. Sidibé a loué les dirigeants chinois pour les progrès du pays en matière d’intensification des traitements d’entretien à la méthadone et des programmes d’échange d’aiguilles dans les grandes villes, qui ont contribué de façon déterminante à inverser la tendance de l’épidémie de VIH parmi les consommateurs de drogues injectables. « J’encourage la Chine à poursuivre l’extension de ces programmes — en particulier au niveau des communautés — et à reconsidérer l’efficacité réelle des centres de détention pour consommateurs de drogues dans le cadre d’une stratégie nationale de prévention de la transmission du VIH », a-t-il déclaré.

D’autres villes confrontées au développement rapide d’une épidémie de VIH parmi les consommateurs de drogues injectables, telles Sydney, Toronto et Genève, ont mis en œuvre des programmes de réduction des risques peu coûteux, notamment des services d’échange d’aiguilles et des traitements de substitution aux opiacés, jugulant ainsi les nouvelles infections.

M. Sidibé a lancé un défi aux villes chinoises, à savoir mener des ripostes locales au sida ciblant en particulier les besoins des populations les plus exposées à l’infection par le VIH : hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, travailleurs migrants, professionnel(le)s du sexe, consommateurs de drogues injectables... Il a appelé Shanghai à s’appuyer sur l’élan donné par l’Expo 2010 pour unir et mobiliser les méga-cités du monde entier en vue de stopper la propagation du VIH d’ici 2015.

Organisation d’un Forum de lutte contre le VIH respectueux des droits de l’homme en Chine

06 juillet 2010

20100705_ChinaA_200Vice Minister Yin Li addressed the Forum on 5 July 2010

Pour la première fois en Chine, le gouvernement et la société civile ont constitué un partenariat afin d’apporter des idées novatrices et respectueuses des droits de l’homme au renforcement de la riposte nationale au VIH. Le Forum chinois de Beijing Ruban Rouge a été lancé le 5 juillet 2010 lors d’une réunion de haut niveau à laquelle ont participé le Vice-Ministre de la Santé, Yin Li, et plus de 100 représentants de la société civile, lesquels incluaient des organisations locales.

 

Le gouvernement chinois accorde une grande importance à la riposte au sida.

Yin Li, Vice-Ministre de la Santé

« Le gouvernement chinois accorde une grande importance à la riposte au sida », a déclaré le Vice-Ministre, Yin Li. « Les dirigeants de notre pays sont exemplaires dans la mobilisation et l’émulation de tous les secteurs de la société en faveur de la protection des droits fondamentaux des personnes vivant avec le VIH et le sida, dans la réduction des stigmatisations et des discriminations et dans l’ouverture vers l’avenir. »

20100705_ChinaA1_200Forum speakers respond to questions from the floor.

« La réunion d’aujourd’hui revêt une grande importance et il ne faudrait pas en sous-estimer la portée », a observé Steve Kraus, le Directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Asie et le Pacifique. « La réussite des programmes nationaux de lutte contre le sida dépend de ce partenariat entre le gouvernement et la société civile qui favorise l’instauration d’un débat honnête et ouvert. »

 Ce n’est qu’en adoptant une approche centrée sur la personne humaine et en assurant la protection des droits de l’homme que nous pourrons mettre en œuvre les stratégies et les mesures de notre riposte au sida. Ce n’est aussi que par cette voie que nous pourrons élargir la portée de notre riposte et améliorer les conditions de vie des personnes vivant avec le VIH ou affectés par le virus.

Dr Wang Longde, président de l’Association chinoise de médecine préventive et président du comité de gestion intérimaire du Forum :

Le Dr Wang Longde, président de l’Association chinoise de médecine préventive et président du comité de gestion intérimaire du Forum a souligné : « Ce n’est qu’en adoptant une approche centrée sur la personne humaine et en assurant la protection des droits de l’homme que nous pourrons mettre en œuvre les stratégies et les mesures de notre riposte au sida. Ce n’est aussi que par cette voie que nous pourrons élargir la portée de notre riposte et améliorer les conditions de vie des personnes vivant avec le VIH ou affectés par le virus. »

Le comité de gestion intérimaire du Forum, qui compte 14 membres, inclut des représentants du gouvernement et de la société civile. Il sera remplacé, au terme de sa première année d’existence, par un comité de gestion dont les membres seront choisis à l’issue d’une vaste consultation menée auprès de la société civile et des autres parties prenantes.

Une approche fondée sur les droits de l’homme

20100705_ChinaB_200Mr Steve Kraus, Director UNAIDS RST Asia Pacific.

Thomas Cai est le fondateur d’AIDS Care China, un organisme qui fournit une aide de proximité contre le VIH, dont le travail a été reconnu aux niveaux national et international. Il est aussi l’un des membres du comité intérimaire. Il est persuadé que le Forum va permettre de nombreuses innovations.

« Ce Forum doit aller, et ira, au-delà des simples paroles », a expliqué Thomas Cai. « Certains sont, il est vrai, sceptiques quant à sa capacité à améliorer les choses. Ils doutent de son aptitude à être efficace, et non pas un simple coup médiatique. Notre objectif est, si l’on peut dire, de nous appuyer sur le VIH, en tant qu’« expérience acquise », pour renforcer les droits de l’homme au sein de l’approche qui constitue notre cadre d’action. »

Aller de l'avant

Le Forum a abordé un large éventail de questions comme la réforme des lois visant à protéger les droits des personnes vulnérables au VIH, ou vivant avec le virus, et la réduction des stigmatisations et des discriminations. Les débats ont aussi porté sur le renforcement des actions de prévention qui sont menées contre le VIH dans le respect des droits de l’homme en Chine.

« La prochaine étape consiste à transformer ces discussions en résultats concrets », a déclaré Mark Stirling, Coordinateur de l’ONUSIDA pour la Chine.

Les membres délégués du Forum ont déjà mis en évidence un certain nombre d’actions prioritaires :

  • Intégrer une approche respectueuse des droits de l’homme dans le prochain Plan d’action sur cinq ans pour le VIH/sida de la Chine (2011-2016)
  • Garantir la conformité des lois aux clauses antidiscriminatoires existantes et conduire un audit juridique pour évaluer les modalités des révisions et des abrogations législatives en cas de lois contraires
  • Créer un cadre normalisé permettant d’accorder des indemnités en cas d’infection au VIH due à l’utilisation de produits sanguins contaminés ou à la vente de lots de sang
  • Assurer l’enregistrement et la reconnaissance juridique des organisations non gouvernementales et communautaires
  • Favoriser le dialogue entre les Ministères de la Santé, de la Sécurité publique et de la Justice pour examiner la manière dont le travail sur la réduction des risques pourrait être renforcé en vue de diminuer les risques d’infection parmi les consommateurs de drogues injectables, les professionnels du sexe et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Yao Ming et le gouvernement lancent une campagne contre la discrimination en Chine

27 novembre 2009

20091127_stigma_index_200.jpg
From right: Mr Huang Jiefu, Vice Minister of Health on behalf of the Government of China, UNAIDS Executive Director Mr Michel Sidibé and civil society representative jointly launched the nationwide anti-stigma campaign. Beijing, 27 November 2009.
Credit: UNAIDS/Zhou Dao

 

Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, et le Vice-ministre chinois de la Santé, Huang Jiefu, ont lancé à Pékin, plus tôt dans la journée, une campagne de lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH. La star chinoise du basket-ball, Yao Ming, et un groupe de supporteurs, parmi lesquels des personnes vivant avec le VIH, sont le visage de cette campagne diffusée à travers deux vidéos et une affiche.

Félicitant M. Ming de son engagement pour sensibiliser au VIH, M. Sidibé a déclaré: «Cela nous inspire qu’une célébrité aussi grande que Yao Ming joue les premiers rôles dans ce domaine. J’espère que d’autres suivront son exemple.»

 

Cela nous inspire qu’une célébrité aussi grande que Yao Ming joue les premiers rôles dans ce domaine. J’espère que d’autres suivront son exemple.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Dans la campagne, Yao Ming encourage la population en Chine et dans le monde entier à contribuer au changement de comportement et à mettre un terme à la stigmatisation et à la discrimination. «Comme nous tous, mes amis qui vivent avec le VIH devraient pouvoir vivre pleinement leur vie et ce, dans la dignité.»

Les membres d’organisations de personnes vivant avec le VIH et d’autres partenaires ont aussi participé à la cérémonie de lancement.

Cette campagne fait suite aux conclusions d’un rapport récemment publié sur l’indicateur de stigmatisation en Chine, qui mesure la stigmatisation et la discrimination dont sont victimes les personnes vivant avec le VIH en Chine. Ce rapport a interrogé plus de 2000 personnes vivant avec le VIH.

Cette étude montre que 42 % des participants ont signalé qu’ils avaient été victimes d’une forme de discrimination liée au VIH. Elle a aussi montré que 12 % des participants avaient déclaré qu’on leur avait refusé des soins médicaux au moins une fois depuis que leur séropositivité avait été diagnostiquée.

Selon le Dr Jiefu, «Depuis toujours, la Chine fait de l’éducation à la non discrimination un volet important de sa riposte au sida. Le Gouvernement chinois s’engage à poursuivre les travaux avec la communauté internationale, notamment l’ONUSIDA, et à faire plus pour éliminer la discrimination.»

20091127_stigma_index2_200.jpg
Mr Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director presents the China Stigma Index Report at launch in Beijing, 27 November 2009.
Credit: UNAIDS/Zhou Dao

De nombreux participants à l’étude ont affirmé qu’on leur avait refusé les traitements antirétroviraux, les services de planification familiale et les services de santé reproductive depuis que leur séropositivité avait été diagnostiquée. 17 % d’entre eux ont déclaré qu’un professionnel de santé leur avait recommandé de ne pas avoir d’enfants et certains ont subi des pressions pour se faire stériliser par un professionnel de santé. Certaines participantes ont déclaré avoir subi des pressions du personnel de santé ou du personnel du département de la planification familiale pour mettre un terme à leur grossesse.

Cette étude sur l’indicateur de stigmatisation en Chine a aussi montré que le quart du personnel de santé et plus du tiers des agents de l’Etat et des enseignants avaient des comportements plus négatifs et discriminatoires à l’égard des personnes vivant avec le VIH une fois qu’ils avaient appris leur séropositivité.

Une part significative des personnes vivant avec le VIH a indiqué avoir perdu son emploi, avoir été forcée de quitter l’école ou de déménager, voire même avoir découvert que les membres de leur famille étaient victimes de diverses formes de discrimination du fait de leur séropositivité.

82 %des personnes vivant avec le VIH dans la région Asie-Pacifique vivent en Chine, en Inde, en Thaïlande, en Indonésie, au Cambodge et en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
En Chine, le VIH demeure un redoutable défi. Il est assorti de plusieurs facteurs alimentant l’épidémie, notamment la honte, la peur, la stigmatisation et la discrimination; la faible sensibilisation au VIH au sein du grand public; la pauvreté rurale; la mobilité; la disponibilité et le coût abordable de la prostitution; l’existence d’une communauté rapidement croissante d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes; et la consommation de drogues injectables.

Michel Sidibé meets with Li Keqiang, Vice Premiere of China

27 novembre 2009

20091126_MS_China_200.jpg
Credit: Xinhua/Li Tao

Mr Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director, met with Vice Premiere of the People’s Republic of China Li Keqiang in Beijing during his week long visit to the country.

"China is still confronted with a severe task of HIV prevention and treatment, although the spread of the epidemic has slowed down thanks to the joint efforts of government, professionals and the public," Li said at the meeting.

 

Right now there is great scope to save lives by recognizing and meeting the unique needs of those at high risk.

Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director

Mr Sidibé said the vice premier had "showed the country's commitment to this cause," but the UNAIDS head also noted that China faces a major challenge in scaling up HIV prevention. “Right now there is great scope to save lives by recognizing and meeting the unique needs of those at high risk,” said Mr Sidibé.

In China, between 560,000 to 920,000 people are living with HIV and 97,000 to 112,000 AIDS patients at the end of 2009, according to estimates by the Ministry of Health and UNAIDS.

During the meeting, Vice Premier Mr Li also highlighted the country's efforts to step up AIDS awareness education among the public and mobilize social forces in disease prevention and control in a bid to minimize the AIDS impact

He pledged China's commitment to stronger international cooperation, saying the country will expand information and technology exchanges, share experience in prevention and treatment, shoulder international obligations and contribute to the health and security of human.

China now has 276 AIDS control programs jointly operated with more than 40 foreign governments or international organizations, involving 3.58 billion yuan in fund.

La tendance sur huit ans indique une baisse des nouvelles infections à VIH de 17% -- la plupart des progrès s’observent en Afrique subsaharienne

24 novembre 2009

Les activités sur la voie de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH sortent le sida de son isolement

20091124_pc_200.jpg
UNAIDS Executive Director Michel Sidibé launches double report in Shanghai, 24 November 2009.
Credit: UNAIDS

Genève / Shanghai, 24 novembre 2009
Selon de nouvelles données publiées dans Le point sur l’épidémie de sida 2009, les nouvelles infections à VIH ont baissé de 17% au cours des huit dernières années. Depuis 2001, date de la signature de la Déclaration d’engagement des Nations Unies sur le VIH/sida, le nombre des nouvelles infections en Afrique subsaharienne a baissé de près de 15%, ce qui représente environ 400 000 infections de moins en 2008. En Asie de l’Est, les nouvelles infections à VIH ont diminué d’environ 25% et en Asie du Sud et du Sud-Est de 10% au cours du même laps de temps. En Europe orientale, après une augmentation spectaculaire des nouvelles infections parmi les consommateurs de drogues injectables, l’épidémie s’est considérablement stabilisée. Toutefois, dans certains pays, il y a des indications selon lesquelles les nouvelles infections à VIH repartent à la hausse.

Le rapport, rendu public aujourd’hui par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’Organisation mondiale de la Santé, souligne qu’au delà du pic et du cours naturel de l’épidémie, les programmes de prévention du VIH font une différence.

« La bonne nouvelle, c’est que nous avons des preuves que les déclins que nous constatons sont dus, en partie du moins, à la prévention du VIH, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Toutefois, les conclusions nous montrent aussi que les programmes de prévention ne sont souvent pas à la hauteur et que si nous réussissons mieux à faire sorte que les ressources et les programmes soient dirigés là où ils auront le plus d’impact, des progrès plus rapides peuvent être faits et davantage de vie sauvées. »

Dans ce premier double numéro, le rapport Perspectives ONUSIDA examine en détail comment les études sur les « modes de transmission » changent l’approche en matière d’activités de prévention du VIH. Le rapport du style magazine se penche sur les nouvelles idées et les manières d’utiliser les données collectées dans le rapport épidémiologique qui l’accompagne.

On estime que : 

  • 33,4 millions [31,1 millions–35,8 millions] de personnes vivent avec le VIH à travers le monde
  • 2,7 millions [2,4 millions–3,0 millions] de personnes ont été nouvellement infectées en 2008
  • 2 millions [1,7 million– 2,4 millions] de personnes sont décédées de maladies liées au sida en 2008

Accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH

 

20091124_pr_EpiUpd_1_200.jpg
photo caption. Credit:

Les données tirées du Point sur l’épidémie de sida montrent également qu’à 33,4 millions, [31,1 millions–35,8 millions] il y a davantage de personnes infectées par le VIH que jamais, car les gens vivent plus longtemps du fait des effets bénéfiques de la thérapie antirétrovirale et de la croissance démographique. Toutefois, le nombre des décès liés au sida a décliné de plus de 10% au cours des cinq dernières années, alors que plus de personnes ont pu avoir accès au traitement salvateur. L’ONUSIDA et l’OMS estiment que depuis qu’un traitement efficace est devenu disponible en 1996, quelque 2,9 millions de vies ont été sauvées.
« Les investissements aux niveaux international et national consacrés à l’extension du traitement contre le VIH ont donné des résultats concrets et mesurables, » a déclaré Margaret Chan, Directeur général de l’OMS. « Nous ne pouvons pas laisser ce mouvement s’essouffler. Le moment est venu de redoubler d’efforts, et de sauver de nombreuses autres vies. »

La thérapie antirétrovirale a également eu un impact considérable sur la prévention des nouvelles infections chez les enfants, alors que davantage de mères séropositives réussissent à accéder au traitement qui leur évite de transmettre le virus à leurs enfants. Environ 200 000 nouvelles infections ont été évitées depuis 2001.
Au Botswana, où la couverture du traitement est de 80%, les décès liés au sida ont chuté de plus de 50% au cours des cinq dernières années et le nombre d’enfants nouvellement orphelins est également en baisse alors que les parents vivent plus longtemps.

Sortir le sida de son isolement

L’une des principales conclusions du rapport souligne que l’impact de la riposte au VIH est élevé là où les programmes de prévention et de traitement du VIH ont été intégrés à d’autres services de santé et d’aide sociale. De premières données indiquent que le VIH pourrait être un facteur important dans la mortalité maternelle. Des modèles de recherches qui ont utilisé des données sud-africaines estiment qu’environ 50 000 décès maternels ont été associés au VIH en 2008.

« Il faut en finir avec l’isolement du sida, » a déclaré M. Sidibé. « D’ores et déjà des modèles de recherches montrent que le VIH pourrait avoir un impact non négligeable sur la mortalité maternelle. La moitié des décès maternels au Botswana et en Afrique du Sud sont dus au VIH. Cela nous rappelle que nous devons œuvrer en faveur d’une approche de santé unifiée, qui appelle les programmes de santé maternelle et infantile et les programmes de lutte contre le VIH, ainsi que les programmes de lutte antituberculeuse, à travailler ensemble pour réaliser leur objectif commun. »

L’épidémie de sida est en pleine évolution, et les programmes de prévention du VIH ne s’adaptent pas assez rapidement aux changements

Le double rapport montre également que le visage de l’épidémie est en train de changer et que les activités de prévention ne suivent pas. Par exemple, l’épidémie en Europe orientale et en Asie centrale, qui se caractérisait auparavant par la consommation de drogues injectables, se propage désormais aux partenaires sexuel(le)s des personnes qui s’injectent des drogues. De même, dans certaines parties de l’Asie, l’épidémie, autrefois alimentée par une transmission du virus par le biais du commerce du sexe et de la consommation de drogues injectables affecte de plus en plus les couples hétérosexuels.

Les données indiquent que peu de programmes de prévention du VIH existent à l’intention des personnes de plus de 25 ans, des couples mariés ou des personnes vivant au sein de relations stables, des veufs(ves) et des divorcé(e)s. Ce sont les groupe mêmes au sein desquels une prévalence élevée du VIH a été constatée dans nombre de pays d’Afrique subsaharienne. Au Swaziland par exemple, les personnes de plus de 25 ans représentaient plus des deux tiers des infections chez l’adulte, et pourtant rares sont les programmes de prévention conçus à l’intention des personnes plus âgées.

Les fonds consacrés à la prévention du VIH constituent désormais le pourcentage le plus faible des budgets de nombreux pays. Par exemple au Swaziland, à peine 17% du budget total pour le sida ont été dépensés pour la prévention malgré un taux national de prévalence du VIH de 26%. Au Ghana, le budget alloué à la prévention a été coupé de 43% en 2007 par rapport aux niveaux de 2005.

Renforcer les capacités : un nouveau site pour l’établissement de réseaux à l’intention de la communauté mondiale des personnes œuvrant dans le domaine du sida

En s’appuyant sur la nécessité de maximiser les résultats et de mieux connecter les 33,4 millions de personnes vivant avec le VIH et les millions de personnes qui participent à la riposte au sida, l’ONUSIDA a lancé AIDSspace.org. Ce site de maillage social est ouvert à la communauté et gratuit.

AIDSspace.org vise à élargir les réseaux informels et établis afin d’inclure davantage de personnes intéressées par le VIH pour maximiser les ressources en faveur d’une riposte plus forte au sida. Le principe sur lequel se fonde AIDSspace est simple : si des centaines de millions de personnes peuvent se connecter à certains des sites les plus populaires de réseaux sociaux (par ex., Facebook, LinkedIn, MySpace, Twitter, YouTube) pour échanger des idées et afficher et partager des messages, ils peuvent en faire de même pour des contenus liés au VIH – notamment politiques clés, études de cas, matériels multimédias, affiches de conférences, rapports et autre documentation essentielle. Les utilisateurs peuvent également trouver et afficher des postes et des examens portant sur des prestataires de services sur AIDSspace.org.

L’ONUSIDA est un programme novateur qui rassemble les efforts et les ressources du Secrétariat de l’ONUSIDA et de 10 organisations du système des Nations Unies dans la riposte au sida. Le Siège du Secrétariat se trouve à Genève, Suisse, et le programme emploie du personnel sur le terrain dans plus de 80 pays. Les Coparrainants de l’ONUSIDA sont : le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. La priorité numéro un pour l’ONUSIDA consiste à contribuer à la réalisation des engagements mondiaux en faveur de l’accès universel à des interventions complètes pour la prévention, le traitement, les soins et l’appui en matière de VIH. Consultez le site web de l’ONUSIDA sur www.unaids.org

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est l’autorité directrice et coordonnatrice, dans le domaine de la santé au sein du système des Nations Unies. Elle est chargée de diriger l’action sanitaire mondiale, de définir les programmes de recherche en santé, de fixer des normes et des critères, de présenter des options politiques fondées sur des données probantes, de fournir un soutien technique aux pays et de suivre et d’apprécier les tendances en matière de santé. Pour de plus amples informations, veuillez consulter www.who.int

AIDSspace.org est une communauté en ligne destinée à connecter les gens, partager des connaissances, et accéder à des services à l’intention des 33,4 millions de personnes vivant avec le VIH et des millions d’autres qui font partie de la riposte. Inscrivez-vous aujourd’hui même sur www.aidsspace.org

Michel Sidibé salue les progrès accomplis par la Chine dans la riposte au sida

24 novembre 2009

MS_redribbon_260_200.jpg

UNAIDS Executive Director, Michel Sidibé signs a red ribbon banner at the ITPC Positive Commitment Award Ceremony in Shanghai, China on 23 November 2009. Credit: UNAIDS

Au cours de sa tournée dans le pays, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a félicité la République populaire de Chine, qui, en dépit de la crise financière mondiale, a augmenté ses dépenses publiques consacrées à la prévention et aux soins en matière de VIH, alors que d’autres pays sont en train d’évaluer les risques que présentent des réductions budgétaires.

À l’ouverture de la cinquième conférence de l’International Cooperation Programme on AIDS (programme de coopération internationale en matière de sida) à Shanghai, M. Sidibé a prononcé une allocution dans laquelle il a complimenté le pays avec ces mots : « Les progrès de la Chine ont le potentiel de dynamiser une riposte au sida qui pourrait servir d’exemple au monde entier. »

Le monde se réjouit de pouvoir compter sur le rôle accru de la Chine en matière de gouvernance mondiale ainsi que sur son leadership dans le cadre de la riposte mondiale au sida.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Étaient également présents à la conférence le Dr Chen Zhu, Ministre chinois de la Santé, M. Han Zheng, Maire de Shanghai, le Dr Ren Minghui, Sous-directeur chargé de la Coopération internationale, le Dr Wu Zunyou du Centre national pour la prévention et la lutte contre le VIH/sida (Chine) et le Dr Bernard Coquelin de l’UNFPA.

Dans le cadre de cette tournée, M. Sidibé avait déjà tenu une réunion bilatérale avec le Dr Chen Zhu, Ministre chinois de la Santé, et salué les progrès accomplis par le pays dans la riposte au sida.

Alors qu’on estime que la prévalence du VIH au sein de l’ensemble de la population en Chine est inférieure à 0,1%, l’épidémie ne cesse de croître – les nouvelles infections étant pour la plupart associées à la consommation de drogues injectables et à la transmission par voies sexuelles.

Les hauts responsables chinois, notamment le Président Hu Jintao et le Premier ministre Wen Jiabao, ont, au fil des ans, montré leur attachement à la lutte contre l’épidémie de sida. Le budget de l’État alloué à la prévention et aux soins en matière de VIH a été augmenté, passant de CNY 390 millions (soit USD 48,75 millions) en 2003 à CNY 983 millions (soit USD 144,13 millions) en 2008. Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a récemment consenti à verser la somme d’USD 500 millions à la Chine, afin qu’elle élargisse ses programmes de prévention, traitement et soins en rapport avec le VIH.

M. Sidibé a ajouté : « Le monde se réjouit de pouvoir compter sur le rôle accru de la Chine en matière de gouvernance mondiale ainsi que sur son leadership dans le cadre de la riposte mondiale au sida. » Le pays a réussi à réduire ses taux de mortalité juvénile et maternelle ainsi que ses taux de prévalence du VIH, de la tuberculose et du paludisme, qui comptent désormais parmi les plus faibles.

Dans le cadre de la politique « Four Frees and One Care » que la Chine a mise en place, des services de conseil, de test et de prévention de la transmission mère-enfant sont fournis gratuitement, des traitements antirétroviraux sont administrés à titre gracieux, les frais de scolarité des enfants devenus orphelins à cause du sida sont pris en charge, et des soins sont administrés aux personnes vivant avec le VIH dans 127 structures à travers le pays.

En outre, la Chine compte le plus grand nombre de dispensaires proposant des traitements de substitution en matière de drogues et de programmes de commercialisation parallèle des seringues de toute l’Asie.

S’agissant du programme national de lutte contre le sida, M. Sidibé a précisé : « L’ampleur de ces changements me fait espérer, ainsi qu’à beaucoup d’autres, que la Chine pourra réaliser des progrès spectaculaires dans d’autres domaines de l’accès universel, pour peu que telle soit sa volonté. Et je suis convaincu que c’est le cas. »

Le Directeur exécutif a lancé un appel pour que les droits de l’homme, l’équité et la participation de la société civile et des communautés touchées soient respectés dans tous les volets de la riposte au sida.

Lors d’une conférence de presse ayant eu lieu dans la journée, M. Sidibé avait annoncé la publication de deux rapports : Perspectives sida 2010 et Le point sur l’épidémie de sida 2009. Ont également assisté à la conférence, qui a été retransmise sur le Web en direct depuis Shanghai, le Dr Chen Zhu, Ministre chinois de la Santé, le Dr Hiroki Nakatani, Sous-directeur général du Département VIH/sida, tuberculose, paludisme et maladies tropicales négligées de l’OMS et Mme Zhao Chunki, travailleuse sociale.

Le Directeur exécutif a prévu de s’entretenir avec le vice-Premier ministre chinois, M. Li Keqiang, et de présenter, dans ses grandes lignes, l’indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH en Chine, un recueil de données sur la stigmatisation et la discrimination dont sont victimes ces personnes dans le pays.

Au cours de la semaine, M. Sidibé participera également au lancement de deux supports utilisés dans le cadre d’une campagne de sensibilisation au sida, à savoir une affiche et un message du service public délivré par une vedette du basket-ball et un groupe de personnes vivant avec le VIH.

Pages