CHN

La prévention du VIH dans les Villages olympiques

14 août 2008

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Avec le soutien de l’ONUSIDA, deux
annonces de services publics sont diffusées
en anglais, français et chinois dans la salle
d’attente de la Polyclinique olympique.
Elles ont pour vedettes le footballeur
allemand et Représentant spécial de
l’ONUSIDA Michael Ballack, et le
basketteur chinois Yao Ming.
Photo : ONUSIDA

Dans le cadre d’une campagne conjointe de prévention du VIH, quelque 100 000 préservatifs de haute qualité sont mis gratuitement à la disposition des athlètes dans les dispensaires des Villages olympiques de Beijing, Qingdao et Hong Kong. Les athlètes peuvent également trouver des informations utiles au sujet du VIH sur des milliers de posters et dépliants en anglais, français et chinois.

Dans la salle d’attente des polycliniques, des vidéos de prévention du VIH avec le Représentant spécial de l’ONUSIDA et footballeur allemand Michael Ballack et la star du basket Yao Ming sont diffusées en trois langues. En outre, tous les athlètes participant aux Jeux olympiques 2008 ont reçu des clés USB contenant des aide-mémoire sur le VIH.

Ces activités de prévention du VIH et de lutte contre la discrimination font partie de la campagne VIH des Jeux 2008 « Ne jouez pas avec votre vie – Aidez à stopper le VIH » lancée par l’ONUSIDA, le Comité international olympique (CIO), et le Comité d’organisation de Beijing pour les Jeux olympiques (BOCOG). La campagne vise à informer sur le VIH les athlètes participant aux Jeux de Beijing et à les encourager à être des ambassadeurs de la riposte au sida.

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Le Président du CIO, le Dr Jacques Rogge
(à gauche) salue le Dr Bernhard
Schwartländer, Coordonnateur de
l’ONUSIDA dans le pays (au centre) durant
le lancement de la Campagne des JO de
Beijing sur le VIH et le sida « Ne jouez
pas avec votre vie – Aidez à stopper le
VIH ».
Photo : ONUSIDA

« Les athlètes doivent savoir comment le VIH peut se transmettre, comment il ne se transmet pas, et comment le VIH peut être évité. Cela les aidera à informer leurs pairs et à combattre la discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH. C’est réellement un thème en rapport avec le sport, » a déclaré la nageuse égyptienne et Ambassadrice de la Campagne Rania Elwani.

La campagne ne vise pas seulement à profiter aux nombreux athlètes participant aux Jeux, mais aussi aux membres des délégations nationales et aux plus de 100 000 volontaires.

Aujourd’hui quelque 33 millions de personnes vivent avec le VIH à travers le monde. Les jeunes de 15 à 24 ans représentent quelque 45% de toutes les nouvelles infections à VIH en 2007. Toutefois, nombreux sont les jeunes qui ne disposent toujours pas d’informations précises, complètes sur la manière d’éviter l’exposition au virus.

Nombre de jeunes sont impliqués dans le sport, soit en tant que spectateurs soit en tant que participants. Par le biais de cette fête mondiale du sport que représentent les Jeux olympiques de Beijing, des messages sur le sida peuvent atteindre les communautés, en particulier les jeunes, afin d’encourager des comportements sexuels plus sûrs et de mettre un terme à la stigmatisation et la discrimination.

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L'objectif de la campagne VIH des Jeux
2008 « Ne jouez pas avec votre vie –
Aidez à stopper le VIH » est d'informer les
athlètes participant aux Jeux de Beijing
et à les encourager à être des
ambassadeurs de la riposte au sida.
Photo : ONUSIDA

« Les athlètes célèbres peuvent jouer un rôle important pour faire passer des messages sur la prévention, les soins et l’appui en matière de VIH étant donné qu’ils sont considérés comme des modèles par les jeunes, » a dit le Président du CIO Jacques Rogge.Le Coordonnateur de l’ONUSIDA dans le pays, le Dr Bernhard Schwartländer, a déclaré « Nous savons que le sport et les Jeux olympiques sont des langages universels qui peuvent jouer un rôle très important et très positif pour mieux sensibiliser au sida et réduire la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des personnes vivant avec le VIH. »

En 2004, l’ONUSIDA a signé un Mémorandum d’Accord avec le CIO, en vertu duquel les deux organismes ont accepté de conjuguer leurs efforts pour renforcer le rôle des organisations sportives dans la riposte au sida aux niveaux communautaire et national, et d’organiser des activités de sensibilisation au sida avec des entraîneurs, des athlètes et des personnalités du sport.

Lorsque la lutte contre le sida s’invite aux Jeux olympiques

11 août 2008

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Plus de 200 travailleurs se sont réunis lors
d’une séance de sensibilisation sur le site
de la construction d’un bâtiment
olympique à Pékin. Des brochures, des
posters et des jeux de cartes sur le thème
du sida ont été distribués, parallèlement à
des préservatifs, et les travailleurs ont pu
trouver des informations sur le VIH et sur la
manière de se protéger eux-mêmes ainsi
que les autres. Septembre 2006.
Photo : ONUSIDA

La série d’initiatives engagées par l’ONUSIDA en Chine en partenariat avec le gouvernement chinois et le Comité international olympique (CIO) avant la tenue des Jeux 2008 illustre comment le sport peut faire tomber les barrières, lutter contre la discrimination et faire une différence dans la riposte au sida.

Efforts de sensibilisation au sida dans l’organisation des Jeux olympiques en Chine

Bien avant que les athlètes du monde entier ne se réunissent pour partager leurs rêves à l’occasion des Jeux olympiques, des dizaines de milliers d’ouvriers du bâtiment ont travaillé dur pour construire des sites dans Pékin pour préparer l’événement. Bon nombre de personnes travaillant sur ces sites, tels que le fameux stade olympique baptisé le ‘Nid d’oiseau’, sont des travailleurs migrants.

Ces travailleurs sont particulièrement vulnérables au VIH car ils sont souvent loin de leur famille pour de longues périodes.

Pour tenter de répondre aux besoins des travailleurs migrants pendant la préparation des Jeux olympiques, la Fondation chinoise pour la prévention et la lutte contre le sida/les IST et le Bureau de la Santé de Pékin ont, en conjonction avec l’ONUSIDA, déployé une campagne de sensibilisation au sida sur plus de 20 sites olympiques au cours des six mois précédant l’ouverture des Jeux.

Planter des arbres contre le sida en Chine

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La Représentante spéciale de l’ONUSIDA,
SAS la Princesse Mathilde de Belgique, a
participé à une plantation symbolique
d’arbres organisée par des groupes de
personnes vivant avec le VIH en Chine. 27
juin 2007
Photo : ONUSIDA

Bon nombre de personnes qui vivent avec le VIH ont activement participé à l’aménagement de Pékin, ville qui accueille les Jeux olympiques. Elles ont donné un visage humain à l’épidémie de sida et contribué à réduire la discrimination et la stigmatisation.

Le Bureau de la Santé de Pékin a géré, en collaboration avec des groupes locaux de sensibilisation à la question du VIH, un projet d’une année dans le cadre duquel des arbres ont été plantés et arrosés et des petites plaques portant des noms ont été fixées sur les arbres. Cette initiative a débuté en 2006 lorsqu’un groupe de personnes vivant avec le VIH a décidé de s’impliquer davantage dans des événements publics pour réduire la stigmatisation et la discrimination liées au sida.

SAS la Princesse Mathilde de Belgique, représentante spéciale de l’ONUSIDA et de l’UNICEF, a participé à une opération de plantation d’arbres en 2007. Elle avait alors déclaré : « Vous nous montrez la voie en travaillant ensemble à faire de Pékin une ville plus verte pour le bien-être de tous ».

Porter la flamme olympique pour les personnes vivant avec le VIH en Tanzanie

Loin de Chine, Mme Dhamiri Mustapha, jeune femme tanzanienne vivant avec le VIH, a été l’une des 80 dignitaires qui ont relayé la flamme olympique sur un parcours de cinq kilomètres à Dar Es Salaam, Tanzanie, en avril de cette année.

Cette jeune femme de vingt-trois ans a fait preuve d’un courage exceptionnel en participant à cet événement de haut niveau dans son propre pays. Elle a rappelé à quel point il était important d’utiliser des préservatifs et instamment invité les jeunes à se protéger.

Dans un message conjoint, M. Jacques Rogge, Président du CIO, et le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, ont souligné comment le sport pouvait faire tomber les barrières, lutter contre la discrimination et faire une différence dans la riposte au sida. « Le sport offre une plate-forme idéale pour faire prendre conscience du problème aux jeunes, pour promouvoir des message de prévention et pour s’assurer que les personnes vivant avec le VIH ne sont pas la cible de discriminations. La discrimination à l’encontre d’un pays ou d’une personne en raison de la race, la religion, la politique, le sexe ou autrement est incompatible avec les valeurs de l’olympisme ».

Jeux olympiques 2008 : formation à la sensibilisation au sida pour des jeunes volontaires en Chine

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Amusements et jeux lors de la formation
au Collège technique et professionnel de
Pékin. Juin 2008.
Photo : ONUSIDA

Les Jeux ont commencé et en tant qu’ambassadeurs de la ville qui les accueille, de jeunes volontaires olympiques accueillent les invités internationaux à Pékin.

Dans le cadre de leur préparation pour les Jeux olympiques et paralympiques de Pékin, près de 7 500 volontaires de 13 universités ont été formés pour acquérir des connaissances et des compétences en matière de prévention du VIH et savoir comment lutter contre la discrimination via des jeux, des présentations, des quiz et des sessions de dialogue sous forme de questions/réponses. Parallèlement, 100 000 volontaires ont reçu un dossier d’information de base sur le VIH avant les Jeux.

Des personnes vivant avec le VIH ont participé à la session de formation en tant que formateurs. Leur présence a aidé à faire disparaître les idées fausses et les préjugés concernant les séropositifs.

Le programme de formation des volontaires olympiques a été organisé par l’ONUSIDA et le Programme des Volontaires des Nations Unies (VNU), et mis en œuvre en collaboration avec le système des Nations Unies en Chine, la Beijing Youth League, la Société de la Croix-Rouge de Chine et Marie Stopes International (MSI) Chine.

Le rôle du sport

L’ONUSIDA et le Comité international olympique travaillent en étroite collaboration depuis 2004, date à laquelle ils ont signé un Mémorandum d’Accord en vertu duquel les deux organismes ont accepté de conjuguer leurs efforts pour accroître la sensibilisation au VIH.

Le Secrétaire général des Nations Unies visite le Centre du Ruban Rouge à Pékin

09 juillet 2008

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Lors de sa visite officielle en Chine, le
Secrétaire général des Nations Unies et son
épouse, Madame Yoo Soon-taek ont visité
l'hôpital Ditan à Pékin.
Photo: ONUSIDA

Lors de sa visite officielle en Chine, le Secrétaire général des Nations Unies et son épouse, Madame Yoo Soon-taek, ont visité l’hôpital Ditan à Pékin le 2 juillet. A cette occasion, ils ont discuté de différentes questions avec des personnes vivant avec le VIH et rencontré le personnel et les bénévoles travaillant à l’hôpital.

Construit en 1946, l’hôpital Ditan de Pékin est spécialisé dans les maladies infectieuses et l’un des premiers établissements chinois à fournir des traitements et des soins aux personnes vivant avec le VIH. Le Centre du Ruban Rouge lui est affilié et complète ses efforts en proposant une prise en charge et un appui psychologique aux personnes séropositives.

Le Centre fournit un certain nombre de services, notamment des informations, le conseil et le test VIH, ainsi que la formation de bénévoles et un système d’aide juridique pour conseiller les personnes vivant avec le VIH. C’est un endroit où les personnes séropositives peuvent se regrouper et, par-dessus tout, être elles-mêmes sans craindre la stigmatisation.

Pendant sa visite, le Secrétaire général a déclaré que le sida restait une priorité de son ordre du jour et a félicité les bénévoles du Centre du Ruban Rouge pour leur travail. Lors de ses conversations avec les personnes vivant avec le VIH, il s’est particulièrement intéressé à l’impact de la stigmatisation et de la discrimination sur leur vie, question qu’il a évoquée dans sa récente allocution lors de la Réunion de haut niveau sur le sida de l’Assemblée générale, le 10 juin 2008 à New York.

Le Secrétaire général a notamment rencontré une mère séropositive qui avait donné naissance à son enfant trois semaines plus tôt. Ils ont parlé de la manière dont le diagnostic de sa séropositivité avait influencé sa vie, de sa santé actuelle et du traitement qu’elle et son enfant reçoivent à l’hôpital Ditan.

Pendant leur visite, le Secrétaire général et Madame Yoo Soon-taek ont été accompagnés par des responsables représentant les Nations Unies en Chine.

Jeux olympiques 2008: formation à la sensibilisation au sida pour des jeunes volontaires en Chine

25 juin 2008

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Amusement et jeux lors de
la formation au Collège technique et
professionnel de Beijing.
Photo: ONUSIDA

Il est tôt dimanche matin mais l’auditorium du Collège technique et professionnel de Beijing est déjà plein. Plusieurs centaines de volontaires olympiques bavardent en attendant le début de la session de formation. Le représentant local de la Ligue des jeunes de Beijing inaugure l’atelier avec énergie en proposant un exercice d’applaudissement. Ce cours est très différent de ce que les étudiants de cette institution académique vivent habituellement. Tout en riant et en jouant, ils apprennent des choses sur le sida, par le biais de divers jeux, présentations, concours et séances interactives de questions et réponses.

Combattre la discrimination

Lors de la séance de clôture, le formateur Yu Xuan occupe le devant de la scène et demande aux étudiants quelle est à leur avis la probabilité qu’ils rencontrent une personne vivant avec le VIH. Les étudiants répondent qu’ils pensent que cette probabilité est très faible. « Eh bien, aujourd’hui, c’est votre jour de chance » dit Yu Xuan, « Je suis séropositif au VIH ! ». La plupart des étudiants n’ont jamais rencontré de personne séropositives et peinent à croire que ce beau, jeune et énergique formateur est séropositif. Ils reconnaissent alors immédiatement que leurs idées concernant les personnes vivant avec le VIH étaient fausses et pleines de préjugés.

« Lorsque j’ai été diagnostiqué séropositif au VIH, je croyais que ma vie allait très bientôt se terminer. Avec l’aide et l’orientation des services de santé locaux, j’ai participé à des activités organisées par des volontaires VIH locaux où j’en ai appris davantage sur le sida et où j’ai pu me faire de nouveaux amis », dit Yu Xuan aux volontaires. « Je me suis rendu compte que je pouvais aider les autres en partageant mes connaissances, en dissipant les mythes sur le VIH et en communiquant avec le public en tant qu’orateur séropositif ».

Le VIH est une réalité plutôt qu’une lointaine possibilité

L’animateur séropositif, qui fait partie de l’équipe de formation des volontaires olympiques, a été formé dans le cadre d’un projet appelé « Paroles positives ». Ce projet est mis en œuvre par Marie Stopes International et soutenu par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). La contribution des personnes vivant avec le VIH aux efforts de prévention du VIH en Chine est extrêmement précieuse, car elles donnent un visage humain à l’épidémie de sida, ce qui contribue à réduire les attitudes discriminatoires envers les personnes vivant avec le VIH. Elles renforcent les messages de prévention du VIH et ont un impact sur le public en présentant le VIH comme une réalité plutôt que comme une lointaine possibilité.

« Beaucoup de jeunes ne disposent pas des informations correctes nécessaires sur le sida, ce qui nourrit des craintes infondées, l’ostracisme et la discrimination. C’est déjà mauvais en soi, mais cela entrave en outre le travail de prévention VIH », dit Bernhard Schwartländer, Coordinateur du programme de l’ONUSIDA en Chine.

« Recruter certains des jeunes Chinois les plus capables et en faire les messagers de connaissances correctes et positives sur le sida peut contribuer à dissiper les mythes inexacts et éliminer la stigmatisation et la discrimination à l’égard des personnes affectées par le VIH ».

7500 volontaires formés dans 13 universités différentes

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Les membres du personnel de l'ONUSIDA
lors de la formation des jeunes volontaires
au Collège technique et professionnel de
Beijing.

Le cours de formation fait partie de la préparation des volontaires pour leur service durant les Jeux olympiques et paralympiques de Pékin. Quelque 7500 volontaires auront participé au cours dans 13 universités différentes, alors que 100 000 volontaires recevront un dossier d’information de base sur le VIH. La formation est une occasion unique de fournir à la jeunesse chinoise des connaissances et techniques importantes sur la prévention du VIH et sur les moyens de combattre la discrimination.

« Nous espérons que grâce à cette formation, les volontaires olympiques, en tant qu’ambassadeurs des citoyens de Pékin, seront mieux préparés à accueillir pleinement tous les groupes de personnes à Pékin pendant les Jeux, et particulièrement les personnes vivant avec le VIH. Nous espérons que les volontaires olympiques partageront ces connaissances et chercheront des occasions de poursuivre leur volontariat sur des questions essentielles de santé et de développement telles que la sensibilisation au VIH », souligne Subinay Nandy, Directeur Pays du PNUD.

Effort collectif des Nations Unies

Le programme de formation des volontaires olympiques est organisé par l’ONUSIDA et le Programme des volontaires des Nations Unies (VNU) et exécuté en collaboration avec le système des Nations Unies en Chine, la la Ligue des jeunes de Beijing, la Société de la Croix-Rouge chinoise, et Marie Stopes International (MSI) en Chine.

Les équipes de formation comprennent des experts du VIH venus de huit institutions des Nations Unies : OIT, UNFPA, UNICEF, ONUSIDA, ONUDC, OMS et UNIFEM. Le projet, financé conjointement par l’ONUSIDA, le PNUD et le VNU, est l’une des nombreuses initiatives organisées entre le PNUD, le VNU, la Ligue des jeunes de Beijing et d’autres partenaires locaux au sein d’un projet de partenariat visant à renforcer le volontariat en faveur du développement en Chine grâce aux Jeux olympiques et paralympiques de Beijing.

Sport and HIV prevention

09 octobre 2007

Chinese toolkit for HIV prevention launched in Beijing

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Jointly developed by the IOC and UNAIDS,
this practical guide was put together to
reach millions of people involved in sports
in China and the region.

With the 2008 Beijing Olympic Games less than a year away, sporting fever is gripping China and the surrounding countries. And as athletes prepare to run, jump, kick and throw themselves onto the winners podium, HIV prevention is also emerging as an Olympic champion.

Sport and its impact, role and opportunity for HIV prevention is becoming a central theme to activities across China. In September a special workshop on HIV prevention through took place in Beijing, gathering fifty representatives from ten Asian countries to discuss how sporting organizations can become involved in HIV prevention and work to dispel stigma.

Organized by the International Olympic Committee (IOC), in cooperation with the Chinese Olympic Committee, UNAIDS, the Health Bureau of Beijing, the Chinese Red Cross and the International Federation of Red Cross and Red Crescent Societies, this was the second workshop of its kind and also saw the launch of the Chinese version of the first Toolkit for HIV prevention for the sports community.

Jointly developed by the IOC and UNAIDS, this practical guide was put together to reach millions of people involved in sports in China and the region to help them engage in AIDS-related activities and programmes. The English version, launched in 2005, has already been widely distributed and used by the English speaking sporting community.

“Millions of sports fans take part or watch sport every week in this region. Sport stimulates passion and has the capacity to unite whole nations. It is also a powerful force for change and information sharing on issues such as HIV,” said Andy Seale, Chief of Civil Society Partnerships at UNAIDS who attended the workshop and launch on behalf of UNAIDS Executive Director, Dr Peter Piot.

“The energy and excitement building globally around next year’s Olympic Games here in Beijing is palpable. It is fitting that we channel some of that energy into [HIV prevention],” he added.

“The energy and excitement building globally around next year’s Olympic Games here in Beijing is palpable; if we can direct the same energy towards HIV prevention this is a prime opportunity to move forward and reach out to people from all sectors,” added.

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The opening ceremony of the HIV prevention and
sport workshop. L-R: Dr. Xaio Donglou, Deputy
Director General, Bureau of Disease Control,
Ministry of Health, Mr. Cai Zhenhua, Vice President
of the Chinese Olympic Committee and Vice-
Minister of Sport, Katia Mascagni, IOC Head of
International Organisations' Relations and
Cooperation, Ms. Han Lu, Executive Vice
President of Red Cross Society of China and Andy
Seale, Chief, Civil Society and Partnerships,
UNAIDS.

Delegates at the event reiterated the need to capitalize on the Beijing Games and other sporting events as opportunities for HIV prevention work and information campaigns. The participants also agreed to distribute and make use of the toolkit in educating athletes, coaches, officials and administrators, and adapt it to the local context, reach out to famous athletes as ambassadors and supporters for their activities and involve people living with HIV in their work.

At the end of the workshop, delegates called on the main stakeholders from the sport and health sectors to set up a task force building on existing partnerships. They also called for further action on developing an AIDS policy for each relevant organization, while ensuring that the progress and results were monitored and disseminated.

A message from IOC President Jacques Rogge underlined how sport can break down barriers, fight discrimination and make a difference in the AIDS response.

“Because the prevention of and fight against discrimination are the two fields in which sport can clearly make a difference, and because sport breaks down barriers, builds self-esteem and can teach life skills and healthy behaviour, the sports movement has decided to join the world campaign against AIDS," said Mr Rogge.

“More than ever, sport can be a catalyst in our society to improve quality of life and human well-being,” he added.




Links:

See the English version of the toolkit:
‘Together for HIV and AIDS Prevention – a toolkit for the sports community’

Read feature story:
‘China’s Olympic effort to raise AIDS awareness

Read feature story:
Planting trees for AIDS in China

AIDS: everybody’s business

12 septembre 2007

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Finding innovative solutions to key health challenges to ensure the long-term economic development of nations worldwide was the focus for business leaders attending the three-day meeting of New Champions. The meeting took place in Dalian in the People’s Republic of China from 6 to 8 September 2007.

The issue of AIDS took a particularly prominent position with a symposium dedicated to how business could contribute to responding to the epidemic. The symposium gathered high-level representatives from government, business, NGOs and international organizations—including UNAIDS Executive Director Peter Piot—to discuss the issue of AIDS in the workplace.

Christine Ockrent, author and Editor-in-Chief of the French television channel France 3,introduced the discussion noting how big business had been slow to realize the staggering impactl of the AIDS pandemic. “AIDS, she said, has become the fourth cause of death in the world and may soon be the third. Eight thousand people die each day from AIDS,” she added.

What role can new business champions play?

As part of his intervention, the UNAIDS Executive Director presented three comparative advantages of the business sector in addressing the epidemic. First of all, he underlined, business has expertise in long-term strategic planning, risk assessment, research, development and marketing. Private companies can also, reach out to millions of people, who would otherwise be out of reach, through HIV in the workplace programmes and workplace programmes also allow proper follow of the beneficiaries. Additionally, he stressed, the business sector has an outreach potential far beyond its own sector and plays a real leadership role in today’s world.

Other speakers at the symposium included Bo Shao, Chairman, Novamed Pharmaceuticals in the People's Republic of China; Raenette Taljaard, Executive Director of Helen Suzman Foundation in South Africa; Sir Martin Sorrell, Group Chief Executive of WPP Plc in the United Kingdom; and Rajat Gupta, Senior Partner of McKinsey & Co. and Chairman of the Board of The Global Fund to Fight AIDS, Tuberculosis and Malaria.

Mr Gupta noted that the case for business was grounded in completely enlightened self-interest. "We need a healthy workforce,” he said.

WPP’s Sir Martin Sorrell added that HIV must be recognized as one of the world’s two global priorities, along with climate change. He cited ignorance and discrimination as major obstacles in the response to AIDS. “Obstacles, he noted, that can be overcome through better education and where New Champions can contribute by using existing services and by inventing new service delivery tools.

”While the business sector offers some examples of innovative partnerships in response to AIDS, most of them are to be found in large multinational companies. Adidas for example has partnered with Marie Stopes International to provide reproductive health and AIDS prevention education to the young, female migrant workers in their supplier factories. But many more such initiatives are needed across the sector.

“Business has a vital role to play in the response to AIDS.  The multi-sectoral nature of AIDS presents enormous opportunities for further contributions from business, in its resources, expertise and long-term planning,” said Regina Castillo, UNAIDS' Team Leader of Corporate and Private Sector Partnerships.



Links:

Read WEF press release
Visit the World Economic Forum's web site for more information on the Dalian meeting

Chine : L’ONUSIDA récompense une réelle capacité de mobilisation

17 juillet 2007

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L’ONUSIDA salue les progrès accomplis par la Chine dans sa riposte au sida en remettant des prix spéciaux au Vice-ministre de la Santé, le Dr Wang Longde et au Professeur Zhang Beichuan de l’Université de Qingdao, pour leur mobilisation en matière de sida.

L’ONUSIDA tenait aujourd’hui à saluer les progrès accomplis par la Chine dans sa riposte au sida en remettant des prix spéciaux au Vice-ministre de la Santé, le Dr Wang Longde et au Professeur Zhang Beichuan de l’Université de Qingdao, pour leur mobilisation en matière de sida.

Au cours d’une cérémonie organisée à Beijing, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot, a félicité le Dr Longde et le Professeur Beichuan pour le dévouement et l’engagement dont ils font preuve afin d’aider la Chine à maîtriser son épidémie de sida et à mettre en place une riposte multisectorielle à long terme.

« Lors de mes visites dans les pays, je ne cesse de constater à quel point une mobilisation ferme et déterminée contribue à faire avancer la riposte au sida, » a-t-il déclaré.

« Aujourd’hui, c’est pour moi un honneur de remettre ces récompenses à deux véritables pionniers, qui ont été à l’avant-garde de la riposte au sida dans ce pays et ont encouragé les autres à les suivre, » a-t-il ajouté.

« Dans le domaine de la lutte contre le sida, une telle capacité de mobilisation est essentielle à la maîtrise du processus épidémique et à l’attention portée par les décideurs et le grand public sur les défis posés par le sida, » a rappelé le Dr Piot.

Le Dr Wang Longde est Vice-ministre de la Santé en Chine depuis 1995. Il a obtenu son diplôme auprès de l’Académie chinoise des Sciences médicales avant de devenir Directeur du Bureau sanitaire de la Province de Gansu. Le Dr Wang Longde a contribué à faire de la riposte au sida une priorité dans son pays. Il a notamment œuvré en faveur d’une approche multisectorielle et encouragé tout un éventail de partenaires à s’associer à la riposte nationale.

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Le Professeur Zhang Beichuan prend la parole devant les représentants du gouvernement, des Nations Unies et des ONG, des personnes vivant avec le VIH et de la presse, après s’être vu décerné un prix par le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot.

Le Professeur Zhang Beichuan de l’Université de Qingdao et membre du Comité national d’experts sur le sida a entrepris des travaux innovants afin d’accentuer la sensibilisation au VIH parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, de combattre la stigmatisation et la discrimination à l’encontre des personnes exposées à un risque élevé d’infection à VIH et d’élaborer des programmes ciblés de prévention du VIH. Le Professeur Beichuan traite de questions liées au sida depuis le milieu des années 1980, date à laquelle il a lancé des programmes d’éducation sexuelle. Au début des années 1990, il a entamé des recherches sur l’homosexualité, publiant son premier article en 1994, dans lequel il soulevait également la question du sida parmi les hommes adeptes de rapports sexuels avec des hommes. Le Professeur Beichuan a réalisé l’une des premières interventions à grande échelle sur le VIH parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en Chine.

La cérémonie de remise des prix ONUSIDA a eu lieu dans le cadre d’une visite d’une semaine entreprise par le Directeur exécutif de l’ONUSIDA en vue de s’informer de la manière dont le pays intensifie et mène sa riposte au sida. La mission a rayonné dans la province du Henan, l’une des plus touchées par le sida – où elle a notamment visité le comté de Shangcai et la capitale de la province, Zhengzhou. Au terme de cette mission au Henan, le Dr Piot s’est rendu dans la capitale chinoise, Beijing.

Durant son voyage, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA a insisté sur plusieurs questions essentielles, au nombre desquelles la nécessité de poursuivre et de pérenniser l’engagement et les initiatives associés à la lutte contre le sida, l’importance des programmes ciblés de prévention du VIH destinés aux personnes les personnes les plus exposées au risque de contamination et la nécessité de poursuivre la lutte contre la stigmatisation et la discrimination liées au sida en Chine.

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De g à dr : Le Professeur Zhang Beichuan, le Dr
Wang Longde, Vice-ministre de la Santé, le
Directeur exécutif de l’ONUSIDA, le Dr Peter Piot,
et le Coordonnateur de l’ONUSIDA dans le pays,
Joel Rehnstrom.

« Je suis convaincu que la Chine peut poursuivre l’intensification de sa riposte au sida, en ciblant ses programmes sur les personnes qui en ont le plus besoin, en s’appuyant sur la participation des personnes vivant avec le VIH et ‘en faisant travailler l’argent disponible’ - de sorte que les fonds destinés au sida soient utilisés de la manière la plus efficace et la plus rentable. Il est encore trop tôt pour le dire, mais la Chine pourrait bien être sur la voie de la maîtrise de son épidémie de sida », a ajouté le Dr Piot.

L’ONUSIDA soutient les efforts engagés pour contrôler l’épidémie de sida en Chine depuis plus de dix ans. Dans le cadre de sa mission, le Dr Piot a également abordé la question du maintien de l’appui des Nations Unies à la Chine et présenté le nouveau ‘Programme commun des Nations Unies sur le sida’ formulé pour le pays. Ce programme comprend une claire répartition des tâches entre les organismes du système des Nations unies associés à la lutte contre le sida et il vise à assurer la cohésion du message délivré par les Nations Unies dans le domaine du sida. 

« Au fur et à mesure de l’évolution de la riposte de la Chine, la riposte de l’ONU se développe de même. Une meilleure coordination nous permettra à tous d’être plus efficaces. Nous nous réjouissons de soutenir la Chine dans sa riposte au sida et de collaborer avec elle à l’expansion de la riposte mondiale au sida, en Afrique tout particulièrement, » a conclu le Directeur exécutif de l’ONUSIDA.




Liens:

Lire le communiqué de presse  (pdf, 29,4 Kb) (en anglais)
Lire aussi l’article sur la visite des représentants de l’ONUSIDA en Chine – Le partenariat est au cœur de la riposte au sida de la Chine
Davantage d’informations sur la Chine
Consulter le site Internet chinois de l’ONUSIDA (en anglais)

Les partenariats sont essentiels pour soutenir la riposte au sida de la Chine

16 juillet 2007

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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA,
examine le schéma organisationnel pour le
diagnostic du VIH dans le dispensaire du village de
Nandawu (comté de Shangcai, province du Henan)
avec le personnel de santé du dispensaire.

Lors de la mission de l’ONUSIDA dans le pays qui a duré une semaine (15-20 juillet), il a été rappelé que le leadership, l’engagement et la participation d’un large éventail de partenaires à la riposte au sida – y compris les personnes vivant avec le VIH – sont des facteurs essentiels de progrès pour la lutte contre l’épidémie en Chine.

Conduisant la mission, le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a insisté sur la nécessité pour tous ceux qui collaborent à ce combat d’être pleinement engagés dans l’élaboration et la mise en œuvre de la riposte de la Chine. Il a également indiqué qu’il fallait disposer de programmes de prévention du VIH ciblés pour parvenir à atteindre les personnes les plus exposées au risque et qu’il convenait de continuer à réduire la stigmatisation et la discrimination liées au sida dans le pays.

La mission a traversé la province du Henan, l’une des plus affectées par le sida, pour se rendre dans le comté de Shangcai et la capitale de la province Zhengzhou. D’après les estimations du Gouvernement chinois, quelque 66 000 personnes vivent avec le VIH dans la province.

Des discussions importantes avec des hauts responsables de la province et les visites d’un dispensaire, d’une école primaire, d’un centre pour orphelins du sida et de deux foyers de personnes vivant avec le VIH ont permis de se faire une idée des progrès réalisés et des difficultés qu’il reste à surmonter.

Le Henan dispose d’un système complet de prévention, de traitement, de soins et d’appui du VIH grâce à des investissements de plus de $ 100 millions engagés par le gouvernement de la province au cours des quatre dernières années. Dans des centaines de villages et de villes de la province, le traitement antirétroviral et le traitement des infections opportunistes sont dispensés gratuitement. Les agents de santé de la province ont fait valoir à la mission qu’il était important de disposer d’un traitement de deuxième intention pour faire face à une éventuelle pharmacorésistance. Ils ont aussi souligné la nécessité d’élargir la prestation du traitement des infections opportunistes.

« Il existe 129 médicaments gratuits pour traiter les infections opportunistes. Mais nous continuons d’espérer que d’autres médicaments, tels que ceux destinés à traiter l’hypertension, deviendront gratuits », a confié un membre du personnel du dispensaire du village de Nanawu à un représentant de l’ONUSIDA.

Malgré l’attention accrue accordée à la lutte contre le sida dans la province, la participation à la riposte d’organisations non gouvernementales, d’organisations à assise communautaire et des personnes vivant avec le VIH est encore insuffisante. Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA s’est entretenu tout particulièrement de cette question avec un groupe de représentants de la société civile – dont des représentants des médias, d’organisations non gouvernementales et de personnes vivant avec le VIH – pour explorer les voies et moyens de renforcer leur participation active à la lutte contre l’épidémie dans la province de Henan. Les questions relatives à la coordination de l’action et à la lutte contre la stigmatisation et la discrimination figuraient en bonne place à l’ordre du jour, et les participants ont souligné que si certains progrès avaient été constatés au niveau de la réduction de la discrimination liée au sida, il restait encore beaucoup à faire avant que l’on donne à la société civile et aux personnes vivant avec le VIH la possibilité de jouer un rôle actif au sein de la riposte. « Il est clair qu’il faut encore améliorer les choses », a déclaré le représentant d’une organisation non gouvernementale.

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Le Dr Peter Piot, Directeur exécutif de l’ONUSIDA,
observe un enfant qui utilise un ordinateur au
Centre Ruban Rouge de soins pour les orphelins du
sida du village de Nandawu (comté de Shangcai,
province du Henan). Le personnel local et le Dr.
Ma Jiangzhou, Directeur du Bureau de la Santé de
la province du Henan, sont également présents.

En visite dans des foyers de personnes vivant avec le VIH, le Dr Piot a insisté sur le rôle essentiel que les individus doivent jouer pour garantir une riposte efficace contre le sida. « Les personnes vivant avec le VIH doivent être au centre même de la riposte. Il faut que l’on écoute ce que vous avez à dire », leur a-t-il déclaré en les exhortant à participer à la prévention du VIH et à des campagnes de lutte contre la discrimination, et à sensibiliser les autres personnes de la communauté. 

Au cours de discussions à l’école primaire du village de Nandawu et au Centre Ruban Rouge de soins pour les orphelins du sida, il a été question des jeunes, de leur rôle dans la riposte et de la nécessité de les sensibiliser davantage au problème du sida.

Accompagnant les enfants du Centre Ruban Rouge dans leurs activités sportives quotidiennes, le Dr Piot a insisté sur le rôle essentiel que doit jouer le système scolaire dans le renforcement de la prévention du sida, la lutte contre la discrimination et l’enseignement des aptitudes utiles dans la vie ainsi que la formation professionnelle. Il a aussi invité les responsables de la province et du système éducatif à accorder plus d’attention aux enfants et aux jeunes dans le contexte de la lutte contre le sida car ils sont parmi les plus vulnérables à l’infection à VIH.

A la suite de la mission dans la province du Henan, le Dr Piot s’est rendu à Beijing, la capitale chinoise. Au cours des prochains jours, il rencontrera des hauts responsables du Gouvernement chinois et s’entretiendra avec des spécialistes et des militants du sida.




Liens:

Davantage d’informations sur la Chine
Consulter le site Internet de l’ONUSIDA pour la Chine (en anglais)

Planter des arbres contre le sida en Chine

27 juin 2007

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La représentante spéciale de l’ONUSIDA et de
l’UNICEF, Son Altesse Royale la Princesse
Mathilde de Belgique, a participé à la plantation
symbolique d’arbres organisée par des groupes de
personnes vivant avec le VIH en Chine.

Deux problèmes d’envergure mondiale, le sida et l’environnement, ont été mis en avant à l’occasion d’une plantation symbolique d’arbres dont des organisations de personnes vivant avec le VIH en Chine avaient pris l’initiative. 

L’événement, organisé par le Bureau de la Santé de Beijing en collaboration avec des groupes locaux de lutte contre le VIH, le groupe de soutien Mangrove et l’organisation l’Arche de l’amour, fait partie d’une initiative qui durera toute l’année et qui vise à faire participer davantage les personnes vivant avec le VIH à des événements publics importants, et à mettre en lumière leur contribution à la société chinoise et en particulier à la ville de Beijing qui accueillera les Jeux olympiques en 2008.

« Maintenant que l’on parle ouvertement du sida, de plus en plus de personnes vivant avec le VIH se rendent à l’évidence et prennent des mesures dynamiques pour mener pleinement leur vie au sein de la société », a déclaré Meng Lin, fondateur de l’organisation ‘Arche de l’amour’.

Sous la bannière « Les olympiades avec vous et moi », le groupe de soutien Mangrove a été le premier à lancer le projet de plantation d’arbres en 2006 en louant un terrain près du lieu de construction d’un site olympique et en organisant un certain nombre de visites de ce lieu pour les personnes vivant avec le VIH et différentes organisations actives dans la riposte au sida. Au cours de ces visites, des arbres sont plantés et arrosés, et des petites plaques nominatives sont attachées aux arbres.

Les activités du projet offrent non seulement l’occasion aux personnes vivant avec le VIH de contribuer à faire de Beijing une ville plus verte mais ont également pour objectif de réduire la stigmatisation et la discrimination liées au sida.

Les Ambassadeurs spéciaux de l’ONUSIDA et de l’UNICEF, S. A. R. la Princesse Mathilde de Belgique et M. Serge Dumont, vice-président senior d’Omnicom, ont également participé à cette initiative de sensibilisation.

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Son Altesse Royale la Princesse Mathilde de
Belgique en conversation avec Mme Guan
Baoying, Directrice adjointe, Département de lutte
contre les maladies du Bureau de la Santé (centre)
et un membre d’un groupe local de lutte contre le
VIH lors de la cérémonie de plantation des arbres.

Dans son discours, S. A. R. la Princesse Mathilde a déclaré qu’il est important d’accepter et d’intégrer les personnes vivant avec le VIH dans la société chinoise. « Les valeurs universelles de l’olympisme – unité, amitié, progrès, harmonie, participation et rêve – sont exactement les valeurs qui devraient nous guider dans nos relations avec les autres, quel que soit leur âge, leur sexe, leur origine ethnique ou leur statut VIH », a-t-elle déclaré.

Louant cette initiative de plantation d’arbres, S. A. R. a affirmé : « Vous nous montrez la voie en travaillant ensemble à faire de Beijing une ville plus verte pour le bien-être de tous ».

Ont également participé à l’événement Mme Jiang Yiman, vice-président exécutif de la Croix-Rouge chinoise, Mme Deng Yaping, Ambassadrice de Bonne volonté de la Croix-Rouge et pongiste ayant remporté six championnats du monde et quatre médailles d’or aux Jeux olympiques, le Dr. Mukesh Kapila, Représentant spécial pour le VIH de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, et des responsables des Nations Unies, du ministère de la Santé, du Comité chinois des Jeux olympiques et de la Coalition mondiale des entreprises contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

En Chine, on estime à 650 000 le nombre de personnes vivant avec le VIH. Environ 30 000 d’entre elles reçoivent actuellement un traitement antirétroviral.




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Aider les personnes vivant avec le VIH en Chine

26 avril 2007

La Chine est un pays dont la richesse s’accroît, profondément enraciné dans les traditions, où l’honneur est une valeur morale majeure, et où se sont déroulés certains des épisodes les plus célèbres de l’histoire du monde. C’est également un pays où l’épidémie de sida sévit de plus en plus ces dernières années.

En 2005, l’ONUSIDA estimait que près de 650 000 personnes vivaient avec le VIH en Chine, pays dans lequel les facteurs susceptibles de conduire à une propagation rapide de l’épidémie sont nombreux : mobilité élevée de la population, migration à grande échelle des travailleurs, nombre élevé de professionnel(le)s du sexe, faible taux d’utilisation des préservatifs, grand nombre de consommateurs de drogues injectables, faible sensibilisation générale au sida et stigmatisation et discrimination importantes entourant le VIH.

« Le Gouvernement chinois a augmenté grandement les ressources allouées à la riposte au sida au cours des quatre dernières années », a déclaré Joel Rehnstrom, Coordonnateur de l’ONUSIDA pour la Chine. « Toutefois, au niveau des provinces, il y a encore beaucoup à faire. La sensibilisation au sida reste bien trop faible parmi la population et la stigmatisation et la discrimination représentent de graves problèmes qu’il est nécessaire de traiter », a-t-il ajouté.

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Construit en 1946, l’hôpital Ditan de Beijing a été
l’un des premiers hôpitaux à prendre en charge des
personnes vivant avec le VIH et a commencé à
dispenser la thérapie antirétrovirale en 1999.

Construit en 1946, l’hôpital Ditan de Beijing a été l’un des premiers hôpitaux à prendre en change des personnes vivant avec le VIH et a commencé à dispenser la thérapie antirétrovirale en 1999. Ce fut aussi l’année où le Centre du Ruban Rouge a été créé pour compléter les interventions de l’hôpital en dispensant soins et soutien aux personnes vivant avec le VIH.

« L’hôpital Ditan est spécialisé dans les maladies infectieuses et il est l’un des établissements les plus importants de la Chine dans le domaine du sida – il est donc de notre devoir de fournir le meilleur traitement et le meilleur soutien possible », a déclaré le Dr Li Xingwang, Secrétaire général du Centre du Ruban Rouge. « Toutefois, on pourrait faire davantage pour améliorer la sensibilisation au VIH en Chine et nous demandons aux professionnels de la santé de se joindre à nous dans la lutte contre le sida. A commencer par nous-mêmes, nous devons nous efforcer de faire disparaître les préjugés que la communauté médicale nourrit à l’égard du VIH », a-t-il ajouté.

L’hôpital Ditan accueille principalement des patients de la municipalité de Beijing, mais des gens d’autres provinces y viennent également pour recevoir un traitement. Bon nombre de personnes s’y rendent parce qu’on leur a refusé l’accès à d’autres hôpitaux ou par peur de révéler leur statut sérologique dans leur communauté locale. Le Centre du Ruban Rouge soutient cette politique d’ouverture en accueillant toutes les personnes vivant avec le VIH qui sont en quête de conseils et d’appui.

Le Centre du Ruban Rouge est appuyé par le gouvernement et des organisations internationales dont l’ONUSIDA. Le Programme commun travaille également avec d’autres partenaires dans le pays pour inciter les réseaux de personnes vivant avec le VIH et leurs membres à contribuer au renforcement des capacités et à accroître la sensibilisation à l’épidémie en Chine.

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Le Centre du Ruban Rouge est un endroit où les
personnes vivant avec le VIH peuvent
communiquer, nouer des liens et, avant tout, être
elles-mêmes sans craindre la stigmatisation et la
discrimination.

Le Centre propose un certain nombre de services tels que des informations, le conseil et le test du VIH ainsi qu’une formation au soutien psychologique à l’intention des volontaires et un système d’aide juridique pour soutenir les personnes vivant avec le VIH. C’est un endroit où les personnes vivant avec le virus peuvent communiquer, nouer des liens et, avant tout, être elles-mêmes sans craindre la stigmatisation et la discrimination.

« Le Centre du Ruban Rouge nous offre un environnement convivial et harmonieux. Nous pouvons y parler librement. On y trouve des informations à jour ainsi qu’un soutien et des soins professionnels – c’est notre famille », a raconté l’un des membres du Centre.

Le Centre du Ruban Rouge s’occupe aussi d’éduquer la population en diffusant un bulletin intitulé « Main dans la main », élaboré en collaboration avec des personnes vivant avec le VIH. Le bulletin s’attache surtout à sensibiliser les jeunes.

« Il est important pour nous d’éduquer les jeunes en Chine, c’est la raison pour laquelle nous avons fourni une formation à plus de 600 étudiants du 3ème cycle et organisé 13 ateliers d’éducation sur la santé dans les écoles primaires et les collèges », a déclaré le Dr Li Xingwang.

La Chine a réalisé des progrès substantiels au niveau de l’élargissement et de l’intensification de sa riposte au sida – en développant les programmes de réduction des risques et en fournissant un traitement, des soins et un appui aux personnes vivant avec le VIH. Mais il reste encore beaucoup à faire, en particulier dans les provinces. L’hôpital Ditan et le Centre du Ruban Rouge constituent des exemples importants de ce qui peut être réalisé et leurs programmes de traitement, d’appui et d’éducation représentent des initiatives majeures dans la riposte au sida du pays.




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