CHN

Le Président de l'agence de presse Xinhua reçoit le prix de l'ONUSIDA récompensant les leaders et les innovateurs

28 juillet 2016

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA a remis au Président de l'agence de presse Xinhua, Cai Mingzhao, le prix de l'ONUSIDA récompensant les leaders et les innovateurs en reconnaissance de son leadership et de sa contribution en tant que partenaire média dans la riposte contre le SIDA

PÉKIN, 28 juillet 2016—En reconnaissance du rôle majeur joué par son agence dans l'accélération de la riposte afin de mettre un terme à l'épidémie de SIDA, Cai Mingzhao, Président de l'agence de presse Xinhua, s'est vu remettre le prix de l'ONUSIDA récompensant les leaders et les innovateurs lors d'un évènement organisé à l'occasion d'une visite des quartiers généraux de Xinhua à Pékin, en Chine dans le cadre de leur coopération commune.

Ce prix récompense l'engagement de M. Cai dans l'atteinte de l'objectif commun de Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination et Zéro décès lié au sida. 

« M. Cai est un leader visionnaire. Pour lui, les trois zéros ne sont pas seulement des chiffres, mais ils symbolisent la justice sociale et l'inclusion » a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé. « Le SIDA n'est pas vaincu dans de nombreuses parties du monde et le leadership de M. Cai veille à ce que le VIH demeure au premier plan de la sensibilisation du public afin que personne ne soit oublié. »

Avec M. Cai à la tête de Xinhua, le groupe de médias a contribué à promouvoir la sensibilisation du public envers le VIH en Chine et à l'étranger. Durant la réunion de haut niveau de l'Assemblée générale de l'ONU sur l'éradication du SIDA en juin 2016, Xinchua a diffusé le message « Accélération de la riposte vers une génération sans SIDA » sur un écran géant à Times Square, à New York. En outre, le groupe travaille en collaboration avec l'ONUSIDA afin de promouvoir des messages de zéro discrimination à travers les réseaux sociaux et d'autres plateformes. 

« Nous sommes conscients que la lutte contre le SIDA nécessite des efforts conjugués de la part de l'ensemble de la société, et en particulier des médias. » a déclaré M.Cai. « Nous avons un rôle clé à jouer pour mettre fin à l'épidémie de SIDA. » 

L'ONUSIDA reconnait le rôle singulier des médias dans l'effort global pour mettre fin à l'épidémie de SIDA. Les médias ont la capacité d'atteindre des milliards de personnes avec des messages pouvant sauver des vies et peuvent également motiver l'engagement et l'action. Xinhua est la plus grande agence de presse au monde, avec plus de 30 bureaux sur le territoire national et près de 170 bureaux installés à l'étranger.

Le Vice-ministre du Bureau de l'information du Conseil des affaires d'État, Guo Weimin, a souligné l'importance de la contribution de Xinhua. « L'agence de presse Xinhua soutient activement les objectifs de développement durable des Nations Unies et encourage l'implication du plus grand nombre afin d'atteindre ces objectifs. »

La Vice-ministre de la Commission pour le planning familial et la santé, Cui Li, a déclaré « La coopération entre l'agence Xinhua et l'ONUSIDA illustre parfaitement la participation multisectorielle et la coopération dans l'avancement de la riposte contre le SIDA. »  

En mars 2016, l'ONUSIDA et Xinhua ont signé un protocole d'accord de coopération stratégique de deux ans afin de trouver des solutions innovantes pour mettre fin à l'épidémie de SIDA en tant que menace de santé publique d’ici 2030 dans le cadre des objectifs de développement durable. 

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Contact

UNAIDS Geneva
Michael Hollingdale
tél. +41 22 791 5534
hollingdalem@unaids.org

La société civile favorise les ripostes sur mesure pour en finir avec le sida en Chine

21 juillet 2016

Ces dernières années, la riposte au sida en Chine a connu un accroissement de l'engagement de la société civile dans l'élaboration de programmes de prévention et de traitement du VIH ciblés, à base communautaire, ce qui a contribué à maintenir de faibles niveaux de prévalence du VIH dans le pays et à assurer de plus en plus une riposte sur mesure, éclairée par des données probantes.

Les stratégies, les avancées et les acquis obtenus par les organisations de la société civile chinoises ont été le thème d'une session organisée dans le cadre de la 21e Conférence internationale sur le sida qui se tient à Durban, en Afrique du Sud, et qui a réuni des représentants du gouvernement chinois, de la société civile chinoise, de l'Organisation mondiale de la Santé et de l'ONUSIDA.

Cette session, qui a eu lieu le 20 juillet, a présenté le Fonds pour la participation des organisations de la société civile à la prévention et au traitement du sida, approuvé par le Conseil des affaires de l'État de la République populaire de Chine, et qui a investi 50 millions de yuans (soit près de 7,5 millions de dollars) pour soutenir le travail des organisations non gouvernementales dans l'éducation, la communication, le dépistage, le conseil, les soins et l'appui, y compris auprès des populations clés.

Bien que la prévalence générale du VIH reste faible, le nombre absolu de personnes vivant avec le VIH et le chiffre annuel des nouvelles infections à VIH demeurent importants, en particulier au sein des populations clés. En admettant que les organisations sociales et communautaires qui bénéficient de la confiance des populations clés sont les mieux à même d'atteindre les communautés à risque, ce fonds, qui a été conçu, établi et mis en œuvre en partenariat avec l'ONUSIDA, joue un rôle important dans l'élargissement des programmes de prévention et de traitement pour les populations clés en Chine.

En ouvrant la session à Durban, Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, a mis en avant les efforts impressionnants entrepris par la Chine pour analyser son épidémie et adapter sa riposte. Rappelant la visite d'une délégation du Conseil de coordination du Programme (CCP) de l'ONUSIDA en Chine en mai 2016 pour l'étude de la riposte nationale et du rôle des communautés, Mme Beagle a expliqué comment la délégation du CCP avait pu constater directement sur place que des approches rentables, fondées sur les droits et axées sur les populations et les lieux, avaient effectivement un impact.

Déclarations

« L'esprit de partenariat et d'entreprise, en particulier auprès des populations clés, a permis d'éviter de nouvelles infections à VIH et de favoriser la sensibilisation au sein des groupes les plus exposés au risque.Partager ces expériences est essentiel pour accélérer la riposte au sida en Chine. »

JAN BEAGLE DIRECTRICE EXÉCUTIVE ADJOINTE DE L'ONUSIDA

Accélération et innovation dans la riposte au sida en Chine

13 mai 2016

Une délégation du Conseil de coordination du Programme (CCP) de l'ONUSIDA s'est rendue en Chine du 9 au 12 mai afin d'avoir un aperçu de la manière dont le pays accélère sa riposte nationale au sida pour mettre fin à l'épidémie comme menace de santé publique d'ici 2030.

La délégation du CCP a rencontré des représentants du gouvernement, de la société civile et du secteur privé. Parmi les éléments critiques identifiés pour l'accélération de la riposte nationale au sida en Chine figurent les stratégies innovantes et ciblées, l'engagement d'acteurs non traditionnels, l'intensification des efforts et l'importance du leadership politique et de la sensibilisation au sida.

Tout en confirmant l'engagement de la Chine envers l'Objectif de Développement durable visant à mettre fin au sida d'ici 2030, le Vice-ministre de la Santé, Wang Guoqiang, a mis en avant le soutien de la Chine en faveur d'une déclaration politique forte sur la fin du sida lors de la Réunion de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida qui doit avoir lieu en juin. Elle servira de moteur pour accélérer encore davantage la riposte au sida à l'échelle mondiale comme en Chine.

En Chine, l'épidémie se concentre au sein des populations clés plus exposées au risque d'infection à VIH. Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes sont particulièrement vulnérables à l'infection à VIH, surtout dans les grandes villes. Le VIH est une priorité aux plus hauts niveaux de gouvernement et fait l'objet d'actions intersectorielles. La riposte est quasi intégralement financée à partir de ressources nationales.

« Le leadership de la Chine sur le VIH est un exemple de responsabilité partagée dans l'action, avec des approches multisectorielles qui impliquent à la fois le gouvernement, la société civile et le secteur privé, sur la base de données nationales complètes », a déclaré Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, qui chapeautait la visite. « Il est possible d'en tirer d'importantes leçons pour tous les continents, pour la collaboration Sud-Sud et surtout en matière de durabilité », a-t-elle ajouté.

Associer science, technologie et action communautaire pour obtenir des résultats

Plusieurs approches innovantes ont été présentées lors de cette visite, notamment la riposte au VIH de la ville de Pékin. En effet, la ville s'appuie sur les organisations communautaires pour améliorer la prestation de service. Elle a également adopté un modèle de guichet unique pour le dépistage du VIH, accéléré la stratégie de dépistage et de traitement chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, piloté des programmes d'auto-dépistage du VIH, et elle utilise les nouvelles technologies pour appuyer les initiatives de prévention et de traitement du VIH.

La délégation du CCP a visité les locaux de Danlan, une organisation non gouvernementale qui défend les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles. Danlan a associé un programme de prévention du VIH piloté par la communauté avec un système d'entreprise sociale par l'intermédiaire des réseaux sociaux : son application de rencontre Blued, qui compte près de 15 millions d'utilisateurs, inclut des liens vers des services de prévention et de traitement du VIH. Le créateur de Danlan, Geng Le, a mis en avant l'exemple apporté par Blued, qui montre qu'en combinant science et technologie, il est possible d'intégrer la riposte au VIH dans la vie des personnes loin des cliniques et des hôpitaux.

En discutant avec la délégation du CCP, les membres du Comité de planning familial et de santé de Pékin ont souligné que leurs données montraient que les organisations à assise communautaire telles que Danlan avaient été particulièrement efficaces dans la réalisation de campagnes de dépistage rapide capables d'atteindre les communautés plus exposées au risque d'infection. Malgré leur petite échelle, ces campagnes ont permis de détecter près de 30 % de tous les nouveaux cas de VIH dans la ville.

Le rôle du secteur privé

La visite a également porté sur l'engagement et l'action du secteur privé contre le sida dans le cadre de la riposte nationale chinoise.

La délégation a rencontré la Fondation Ruban Rouge, une organisation caritative nationale regroupant une cinquantaine d'entreprises qui lèvent des fonds, fournissent du matériel et coopèrent avec le gouvernement pour accélérer les efforts contre le sida.

Les discussions avec la Chambre de commerce chinoise chargée de l'import/export de médicaments et de produits de santé se sont concentrées sur le soutien de la Chine en faveur de la production locale de médicaments et de produits de santé en Afrique. Avec la participation active de l'ONUSIDA, la Chambre est engagée dans un transfert de technologies entre l'Afrique et la Chine.

La délégation du CCP était composée de représentants du Burundi, de l'Équateur, du Salvador, du Ghana, de la Norvège et de la Suisse, ainsi que des organisations non gouvernementales représentées au CCP et des organismes coparrainants de l'ONUSIDA. Au cours de la visite, la délégation a rencontré toute une série de partenaires nationaux, en particulier des représentants du gouvernement national et des instances municipales, le Conseil national sur le sida, des représentants de la société civile et des organisations communautaires, des chefs d'entreprise, des agents de santé, des partenaires de développement, des représentants des médias et l'équipe nationale des Nations Unies. La délégation a visité plusieurs sites à Pékin, ce qui lui a permis de voir à quel point la ville a élargi l'accès aux services de prévention, de dépistage et de traitement du VIH, y compris la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et les ripostes à assise communautaire.

L'ONUSIDA et Xinhua reconduisent leur partenariat pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030

18 mars 2016

L'agence de presse chinoise Xinhua et l'ONUSIDA ont reconduit leur partenariat pour la riposte au sida en prolongeant de deux ans leur protocole d'accord. L'accord a été signé le 18 mars lors d'une réunion entre le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, et le Président de Xinhua, Cai Mingzhao, au siège de l'ONUSIDA à Genève, en Suisse.

M. Sidibé a remercié Xinhua pour son soutien à l'ONUSIDA et souligné l'importance de partenariats public-privé solides pour diffuser des informations vitales auprès de millions de personnes.

« La collaboration est essentielle », a déclaré M. Cai, qui a réitéré l'engagement de Xinhua à sensibiliser le public et à promouvoir des thèmes clés en lien avec la fin de l'épidémie de sida en Chine et dans le monde.

Le protocole d'accord entre Xinhua et l'ONUSIDA a été signé pour la première fois en septembre 2011. Parmi les actions menées ces dernières années figurent des campagnes médiatiques internationales destinées à sensibiliser le public au VIH et des activités de soutien dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le sida. L'accord actuel inclut la présentation de l'ONUSIDA sur un écran géant installé à Times Square, dans la ville de New York, aux États-Unis, à l'occasion de la Réunion de haut niveau sur la fin du sida de l'Assemblée générale des Nations Unies en juin. Par ailleurs, Xinhua va travailler avec l'ONUSIDA en vue de la publication et de la distribution d'un livre pour enfants en Chine.

Xinhua est la plus grande agence de presse au monde, avec plus de 170 bureaux installés à l'étranger et 31 bureaux sur le territoire national.

Déclarations

« Avec ce partenariat, nous allons atteindre des millions, voire des milliards de personnes, et nous allons accélérer le rythme d'action pour mettre fin au sida d'ici 2030. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Pour atteindre l'objectif ultime de la fin du sida, les efforts conjoints de tous les secteurs de la communauté mondiale sont nécessaires. La signature, aujourd'hui, de ce protocole d'accord est une opportunité pour l'ONUSIDA et Xinhua de renforcer leur collaboration et de travailler ensemble pour contribuer à la fin du sida. »

Cai Mingzhao, Président de Xinhua

Multimédia

Galerie de photos

Cartes postales du premier SIDA RIDE de Chine

29 juillet 2015

Liu Jiulong est la première personne en Chine à avoir terminé un SIDA RIDE. Cet événement de collecte de fonds et de sensibilisation au VIH en vélo est populaire depuis de nombreuses années dans d'autres pays comme les États-Unis. Toutefois, en Chine, la peur de la stigmatisation et de la discrimination a empêché de nombreuses personnes vivant avec le VIH de participer à des événements publics.

« Le cyclisme favorise un mode de vie sain et le SIDA RIDE est un bon moyen de promouvoir les connaissances correctes sur la prévention du VIH au grand public », a déclaré Liu Jiulong.

Sa mission était d'utiliser le défi pour éliminer l'ignorance, l'incompréhension, la peur et la discrimination contre les personnes vivant avec le VIH. Son odyssée a commencé le 4 mai dans la ville de Nanchang, sa ville natale. Il a fait 3 000 km à vélo en passant par 27 villes. Il a terminé son voyage à Pékin 43 jours plus tard. Liu Jiulong a participé à 30 événements de sensibilisation au cours de son voyage, atteignant 16 millions de personnes en ligne.

Parlant de son exploit après avoir franchi la ligne d'arrivée, il a déclaré « Il y avait tellement de personnes impliquées et j'ai apprécié le soutien mutuel que nous nous sommes donnés. »

La vie était tout sauf rose en 2007 lorsque Liu Jiulong a été diagnostiqué séropositif au VIH. Il travaillait dans une société de publicité à Pékin. « Je pensais que je ne vivrais pas mon 35ème anniversaire. Je me sentais inutile et aussi très coupable et mal envers ma famille », rajoute Liu Jiulong. Il a également connu la stigmatisation et la discrimination quand les gens s'arrêtaient de lui parler une fois qu'ils connaissaient son statut.

Il se sentait tellement désespéré qu'il a même tenté de se suicider. Finalement, avec le soutien des médecins, des infirmières et des bénévoles bienveillants à l'hôpital Youan de Pékin il a vaincu ces jours sombres et a décidé de revenir dans sa ville natale. Il a fondé une organisation appelée « Love Service Station » pour soutenir les personnes vivant avec le VIH dans la ville de Nanchang.

Liu Jiulong a démarré un traitement antirétroviral pour le VIH en 2009 et dit que cela a changé sa vie, « Avec un traitement vital, je suis en bonne condition. Je ne peux faire les 3 000 km du SIDA RIDE. »

Liu Jiulong souhaite que d'autres personnes vivant avec le VIH sachent que l'autogestion efficace du VIH et en prenant un traitement antirétroviral, ils peuvent améliorer la qualité de leur vie. Il est fier de son récent exploit « C'est un sentiment magnifique. »

La Chine et l'Afrique renforcent leurs partenariats pour la santé et le développement

06 mai 2015

L'ONUSIDA et l'entreprise Hanergy Holding Group, spécialisée dans les énergies propres, ont conclu un accord de coopération sur des initiatives philanthropiques et de responsabilité sociale pour parvenir à l'objectif de zéro nouvelle infection au VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida en Afrique.

Li Hejun, Président de Hanergy, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, ont signé un protocole d'accord à Pékin, en Chine. Dans le cadre de cet accord, l'ONUSIDA et Hanergy travailleront ensemble sur plusieurs programmes de développement social et s'associeront pour apporter des solutions d'énergie propre au continent. Ils travailleront directement avec les communautés, en ciblant les secteurs de la santé et de l'éducation.

« Nous nous engageons à nous appuyer sur notre travail sur le sida pour étendre nos initiatives aux pays africains », a déclaré Li Hejun. « Ce n'est pas seulement une responsabilité, c'est aussi la bonne chose à faire ».

Selon M. Sidibé, « la fourniture d'énergie propre aux ménages, aux écoles et aux établissements de santé en Afrique est une question essentielle pour garantir que le bien-être total des personnes se trouve au cœur d'une société en bonne santé ».

L'accord a été signé à l'occasion d'une mission conjointe en Chine de M. Sidibé et de Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (Fonds mondial). L'un des objectifs de cette visite était d'encourager de nouveaux partenariats stratégiques entre la Chine et l'Afrique, notamment des investissements dans les infrastructures, l'économie et l'innovation dans le développement sanitaire et humain.

L'Afrique importe 80 % de ses médicaments antirétroviraux. Un grand nombre de substances actives proviennent de Chine. MM. Sidibé et Dybul ont rencontré Chi Jianxin, Président-directeur général du Fonds de développement Chine-Afrique, afin d'encourager les coentreprises entre la Chine et les pays d'Afrique pour la production locale de médicaments et de produits de santé. Ils ont également proposé l'appui technique des deux organisations pour faciliter les partenariats stratégiques.

« Il existe un énorme potentiel de coopération entre la Chine et l'Afrique sur l'innovation et le transfert de technologies dans de nombreux secteurs et nous nous réjouissons de pouvoir l'exploiter davantage », a déclaré M. Dybul.

Le Conseil économique Chine-Afrique va promouvoir la communication et la compréhension entre les jeunes de Chine et d'Afrique dans le cadre de la campagne d'avantages sociaux pour les jeunes intitulée Towards Zero AIDS. M. Sidibé a assisté au lancement de cette campagne à l'Université de Sciences et Technologies de Pékin et encouragé les jeunes Chinois à faire preuve de leadership dans la riposte au sida. La campagne est organisée et gérée par des jeunes issus de 60 universités chinoises.

« Nous appelons à des actions sur les rapports sexuels protégés, nous appelons à l'usage correct du préservatif pour que nous-mêmes et les autres puissions profiter d'une vie en pleine santé », a expliqué Wenxia Li, une étudiante de l'Université de Sylviculture de Pékin.

M. Sidibé a aussi participé à un dialogue sur les politiques pour une meilleure santé en Chine et en Afrique. Étaient également présents Abdallah Abdillahi Miguil, Ambassadeur de Djibouti, Feng Yong, Directeur du Département de coopération internationale en charge de l'Afrique, de la Commission du planning familial du Service de santé national chinois, et Christoph Benn, Directeur des Relations extérieures au Fonds mondial.

« Pour que le continent africain puisse aller plus loin que là où il se trouve aujourd'hui pour ses habitants, nous devons donner à nos peuples les moyens de l'innovation », a déclaré l'Ambassadeur Abdullah Abdillahi Miguil.

Le dialogue visait à définir les domaines de coopération et d'innovation et les types de partenariat stratégique entre la Chine et les pays d'Afrique qui peuvent être galvanisés en faveur d'une meilleure santé.

L'application de rencontre chinoise destinée aux gays étend la prévention du VIH auprès de ses utilisateurs

06 mai 2015

L'homme connu sous le nom de Geng Le, créateur de Blued, l'application pour smartphone de rencontre entre gays la plus populaire du monde, fut un officier de police respecté en Chine pendant près de 20 ans avant de quitter le service en 2009 après que des collègues eurent refusé de travailler avec lui en raison de son orientation sexuelle.

Aujourd'hui, Geng Le est Président directeur général du réseau gay Danlan, l'organisation à but non lucratif à l'origine de Blued. Lors d'une rencontre le 6 mai avec Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, à Pékin, en Chine, Geng Le s'est engagé à étendre la diffusion du programme de prévention du VIH de Danlan.

Blued compte près de 15 millions d'utilisateurs, principalement en Chine, mais sa popularité est croissante même en dehors du pays. Un service offert à ses utilisateurs fournit des informations sur les risques des rapports sexuels non protégés et les droits des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Des questions sont posées aux utilisateurs afin d'accroître leurs connaissances sur le traitement du VIH, les outils de prévention et les possibilités de soins. Ils sont également orientés vers les lieux où ils peuvent accéder à des tests de dépistage du VIH et des conseils.

« Nous faisons de notre mieux pour utiliser les sciences et la technologie afin d'améliorer la vie des communautés lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres, en particulier leur santé », a déclaré Geng Le. « Nous pensons que tous les jeunes peuvent vivre dans la dignité, sans stigmatisation ni discrimination, et partager une relation amoureuse peu importe d'où ils viennent, ce qu'ils font, et quels que soient leur orientation sexuelle et leur état sérologique vis-à-vis du VIH ».

Lors de sa visite, M. Sidibé a pu assister à une démonstration de l'application et échanger en ligne avec les utilisateurs.

Danlan gère une antenne de dépistage rapide et gratuit du VIH, qui propose des services aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en partenariat avec les agences de santé publique. « Danlan est un exemple d'organisation à suivre pour l'avenir. Elle protège les droits des personnes que les services classiques n'atteignent pas, partout », a déclaré M. Sidibé.

Danlan a organisé des campagnes de lutte contre la discrimination et offre un appui technique sur les initiatives de prévention et de traitement du VIH basées sur le web. Elle est en train de s'étendre à d'autres pays et met actuellement en place des bureaux aux États-Unis et en Thaïlande.

Le Premier ministre chinois s'engage à mettre fin à l'épidémie de sida en Chine

04 mai 2015

Le Premier ministre du Conseil des affaires de l'État chinois, Li Keqiang, a fait part de son soutien à la riposte au sida lors d'une rencontre avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé et le Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Mark Dybul, le 4 mai à Pékin, en Chine.

Le Premier ministre a déclaré que le gouvernement chinois se concentrait particulièrement sur la prévention du VIH, tout en renforçant les programmes de traitement du VIH et en améliorant la qualité des soins pour les personnes vivant avec le VIH. Il a ajouté que le gouvernement œuvrait pour éliminer la discrimination à l'égard des personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus.

M. Sidibé et M. Dybul ont remercié la Chine pour sa contribution à la riposte contre Ebola. La Chine a versé 120 millions de dollars et envoyé 1 000 professionnels de santé dans les pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés par l'épidémie d'Ebola l'année dernière.

Le Premier ministre a également mentionné l'importance des organisations communautaires qui travaillent sur la prévention et le traitement du VIH et il s'est engagé à débloquer davantage de fonds pour soutenir leur travail.

M. Sidibé a salué l'engagement politique du Premier ministre de veiller à ce que le sida reste une priorité de l'agenda mondial et félicité la Chine pour ses progrès dans la riposte au VIH. Le gouvernement estime que 810 000 personnes vivaient avec le VIH en 2013 dans le pays et que près des deux tiers avaient accès à un traitement contre le VIH fin 2014.

Auparavant, MM. Sidibé et Dybul avaient rencontré la Ministre de la Santé Li Bin, qui a déclaré que la Chine allait inclure la vision globale de zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida dans sa planification stratégique, ainsi que l'objectif de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

L'ONUSIDA a appelé à l'accomplissement d'objectifs mondiaux d'ici 2020 pour mettre fin au sida comme menace de santé publique d'ici 2030 : 90 % de toutes les personnes vivant avec le VIH devront connaître leur état sérologique vis-à-vis du VIH ; 90 % des personnes diagnostiquées séropositives au VIH devront avoir accès à un traitement antirétroviral ; et 90 % des personnes sous traitement antirétroviral devront voir leur charge virale disparaître. La Ministre Li a déclaré que les objectifs 90-90-90 étaient clairs et quantifiables.

Partenaires

Le Fonds mondial

La star du football Shao Jiayi nommé Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA

27 avril 2015

Le 27 avril, l'ONUSIDA a nommé la star chinoise du football Shao Jiayi comme Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA.

Dans le cadre de sa nouvelle mission, M. Shao va promouvoir l'objectif de la fin de l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030 en Chine. Il se concentrera plus particulièrement sur les jeunes, en les encourageant à devenir des leaders de la riposte au sida et à contribuer à mettre fin à la stigmatisation et la discrimination envers les personnes vivant avec le VIH.

L'annonce a été faite lors d'un match arbitré par M. Shao à Pékin, où il joue actuellement au sein de la Chinese Super League. Avant de rejoindre le club de Beijing Guoan, M. Shao a suivi une longue carrière en Allemagne et il a représenté son pays lors de sa première participation à la Coupe du monde de la FIFA en 2002 ainsi que dans les tournois de la Coupe d'Asie organisée par la Confédération asiatique de football.

Déclarations

« Le football est un tremplin puissant pour impliquer les jeunes et les sensibiliser à l'importance de la prévention du VIH d'une part, mais aussi pour défendre tous ceux qui sont confrontés à la stigmatisation et à la discrimination. »

Shao Jiayi, Ambassadeur itinérant national de l'ONUSIDA

« Nous sommes ravis de voir Shao Jiayi rejoindre l'équipe de l'ONUSIDA, car nous savons que grâce à son engagement et sa notoriété, nous pourrons encourager les jeunes Chinois à s'informer, s'impliquer et contribuer à mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. C'est un porte-parole exemplaire contre la stigmatisation et la discrimination et un champion de la cause des personnes vivant avec le VIH. »

Catherine Sozi, Directrice nationale de l'ONUSIDA en Chine

Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, met en avant la riposte au sida en Chine

18 mars 2015

À l'occasion d'un voyage d'affaires en Asie, Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, en a profité pour sensibiliser le public à l'épidémie de sida dans la région. Elle y a rencontré des chefs d'entreprise et les a appelés à intensifier l'implication du secteur privé dans la riposte au VIH dans le but de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030.

Victoria Beckham a également rencontré des personnes vivant avec le VIH lors d'une visite au bureau national de l'ONUSIDA à Pékin. Elle a pu apprendre auprès de ce groupe que malgré les progrès, de nombreuses personnes sont encore victimes de stigmatisation et de discrimination en raison de leur séropositivité au VIH. Elle a réaffirmé son soutien à la campagne de l'ONUSIDA visant l'objectif zéro discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH.

Dans le cadre de son séjour, Victoria a également été l'invitée d'honneur d'une manifestation organisée à Hong Kong par la Fondation américaine pour la recherche sur le sida (amfAR), à laquelle ont aussi assisté d'autres soutiens de longue date de l'ONUSIDA, Serge Dumont et l'actrice Michelle Yeoh.

Depuis sa nomination en tant qu'Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA en 2014, Victoria s'est servie de ses plates-formes dans le domaine économique et médiatique en faveur de la sensibilisation et de la collecte de fonds pour la riposte au sida.

Déclarations

« Avoir le soutien de quelqu'un comme Victoria Beckham pour moi-même et toutes les autres personnes touchées par le VIH est très encourageant et cela veut dire beaucoup. »

Liu Shi, militant et participant à la rencontre

« Le sida reste un problème mondial et nous avons un rôle à jouer dans le mouvement vers la fin de cette épidémie. Je suis fière de faire partie de l'ONUSIDA et passer du temps auprès de Catherine Sozi et son équipe m'a permis de franchir une nouvelle étape dans ma formation, en apprenant à connaître leurs problèmes en Asie et les moyens d'œuvrer ensemble pour moins de discrimination et de préjugés, afin de parvenir à l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH et zéro décès dû au sida. »

Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA

« La visite de Victoria Beckham en Chine est une formidable opportunité pour impliquer davantage le monde économique dans la riposte au sida et les progrès pour mettre fin à la stigmatisation et la discrimination envers ceux qui vivent avec le VIH. »

Catherine Sozi, Directrice nationale de l'ONUSIDA

Pages