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L’ONUSIDA et le PEPFAR annoncent une baisse spectaculaire des nouvelles infections à VIH chez les enfants dans les 21 pays les plus touchés par le VIH en Afrique

08 juin 2016

Les efforts concertés à l’échelle mondiale ont permis une baisse de 60 % des nouvelles infections chez les enfants, ce qui a permis d’éviter 1,2 million de nouvelles infections à VIH chez les enfants dans 21 pays prioritaires depuis 2009.

NEW YORK/GENÈVE, 8 juin 2016 — L’ONUSIDA et le Plan présidentiel américain d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) ont annoncé aujourd’hui la baisse de 60 % du nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants depuis 2009 dans les 21 pays d’Afrique subsaharienne qui sont le plus touchés par l’épidémie.

Les nouvelles infections à VIH chez les enfants dans ces 21 pays sont passées de 270 000 [230 000 – 330 000] en 2009 à 110 000 [78 000 – 150 000] en 2015. Des progrès tout aussi impressionnants ont été réalisés pour combler les lacunes de traitement chez les enfants. En 2005, moins d’un enfant sur dix avait accès au traitement antirétroviral ; cet écart est aujourd’hui passé à un sur deux. Au cours des seules cinq dernières années, l’accès au traitement pour les enfants a été multiplié par deux. En conséquence, les décès liés au sida chez les enfants ont été réduits de 44 %.

« Ces résultats extraordinaires montrent que le monde est en voie d’accélération pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et veiller à ce que leurs mères restent en vie et en bonne santé », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « C’est magnifique de penser que nous pourrions bientôt avoir une nouvelle génération sans VIH ».

Ces résultats ont fait l’objet d’un nouveau rapport intitulé On the Fast-Track to an AIDS-free generation (Accélérer vers une génération sans sida), présenté lors d’un événement organisé par l’ONUSIDA et le PEPFAR le jour de l’ouverture de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la fin du sida, qui se tient à New York, aux États-Unis, du 8 au 10 juin.

« Cela montre ce qui est possible grâce au pouvoir combiné de la science, des communautés et d’une action ciblée », a expliqué Deborah Birx, Coordonnatrice pour les États-Unis de la lutte mondiale contre le sida et Représentante spéciale pour la diplomatie en matière de santé mondiale. « Le PEPFAR s’appuie sur ce succès, en travaillant plus dur et plus intelligemment pour prévenir les infections à VIH et en finir avec le sida chez les enfants, les adolescents et les jeunes femmes par l’intermédiaire de notre partenariat DREAMS, pour l’accélération de l’initiative de traitement du VIH/sida chez les enfants et d’autres efforts ».

À cette occasion, l’ONUSIDA a également publié des données mondiales concernant les enfants qui montrent que les nouvelles infections à VIH chez les enfants ont globalement baissé de 50 % depuis 2010, passant de 290 000 en 2010 à 150 000 en 2015. Ces données indiquent par ailleurs que 49 % des enfants vivant avec le VIH dans le monde ont désormais accès à un traitement qui leur sauve la vie. À la veille de cet événement, l’ONUSIDA et ses partenaires ont annoncé que l’Arménie, le Belarus et la Thaïlande avaient rejoint Cuba dans le groupe des pays bénéficiaires de certificats officiels de validation de l’Organisation mondiale de la Santé pour l’élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants. La Thaïlande est le premier pays présentant une épidémie de VIH importante (450 000 personnes vivant avec le VIH en 2014) à recevoir une telle validation.

C’est en 2011, lors de la Réunion de haut niveau sur le VIH et le sida, que l’ONUSIDA et le PEPFAR se sont associés à des partenaires pour lancer le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (le Plan mondial). L’objectif numéro un du Plan mondial était d’accroître les efforts de prévention des nouvelles infections à VIH dans tous les pays, mais plus particulièrement dans les 22 pays qui, en 2009, représentaient 90 % des femmes enceintes vivant avec le VIH.

Le nouveau rapport publié aujourd’hui montre les progrès accomplis depuis le lancement du Plan mondial. Il indique que sept pays ont réduit les nouvelles infections à VIH chez les enfants de plus de 70 % depuis 2009 (année de référence du Plan mondial), à savoir : l’Ouganda de 86 % ; l’Afrique du Sud et le Burundi de 84 % ; le Swaziland de 80 % ; la Namibie de 79 % ; le Mozambique de 75 % et le Malawi de 71 %. En revanche, au Nigéria, la baisse a été bien moindre, à seulement 21 %. En Inde, seul pays du Plan mondial situé hors de l’Afrique subsaharienne, les nouvelles infections à VIH chez les enfants ont chuté de 44 % et la couverture des services aux femmes enceintes est passée de moins de 4 % en 2010 à 31 % en 2015. 

Le nouveau rapport montre que la couverture de traitement ou de prophylaxie (exception faite de la névirapine monodose moins efficace) pour les femmes enceintes vivant avec le VIH dans les pays les plus touchés par l’épidémie s’est accrue de manière spectaculaire depuis 2009. En 2015, plus de 80 % des femmes enceintes vivant avec le VIH dans les 21 pays d’Afrique subsaharienne ont eu accès aux médicaments permettant de prévenir la transmission du virus à leur enfant, contre seulement 36 % en 2009 (exception faite de la névirapine monodose moins efficace).

L’Organisation mondiale de la Santé recommande que toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH se voient proposer un traitement contre le VIH à vie, avec une extension au-delà de l’Option B+ afin d’inclure toutes les femmes diagnostiquées séropositives au VIH, qu’elles soient enceintes ou non. En 2015, tous les pays du Plan mondial, à l’exception du Nigéria, ont proposé systématiquement un traitement anti-VIH à vie à toutes les femmes enceintes vivant avec le VIH. L’élargissement massif de l’accès au traitement a permis de réduire le nombre de décès dus au sida chez les femmes en âge de procréer, qui a baissé de 43 % entre 2009 et 2015.  

Un parcours incroyable

Six pays (Botswana, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud, Swaziland et Ouganda) ont atteint l’objectif du Plan mondial d’assurer à au moins 90 % des femmes enceintes vivant avec le VIH un accès aux médicaments antirétroviraux qui leur sauvent la vie. Six autres pays ont fourni des médicaments antirétroviraux à plus de 80 % des femmes enceintes vivant avec le VIH : Burundi, Cameroun, Malawi, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe.

Des réussites majeures ont également été constatées dans l’élargissement de l’accès au traitement pour les enfants vivant avec le VIH dans les 21 pays : l’accès a plus que triplé depuis 2009, passant de 15 % en 2009 à 51 % en 2015. Toutefois, cela ne représente toujours que la moitié des enfants ayant besoin d’un traitement. Des efforts importants sont nécessaires pour veiller à ce que tous les enfants nés de mères séropositives au VIH bénéficient d’un dépistage du VIH au cours des deux premiers mois de leur vie. Sans accès immédiat au traitement, environ 30 % des enfants vivant avec le VIH mourront avant leur premier anniversaire et plus de 50 % avant leur cinquième anniversaire.

Le Plan mondial aspirait également à réduire les nouvelles infections à VIH chez les femmes en âge de procréer de 50 %. La baisse réelle a été de seulement 5 %, bien en dessous de l’objectif fixé. Cela signifie que les femmes, y compris les jeunes femmes, restent des laissées-pour-compte de la riposte et que les services de prévention du VIH ne les atteignent pas. Entre 2009 et 2015, environ 4,5 millions [3,8 millions – 5,4 millions] de femmes ont été nouvellement infectées par le VIH dans les 21 pays prioritaires d’Afrique subsaharienne et les maladies liées au sida demeurent la cause principale de décès chez les adolescents sur le continent.

À l’occasion de la présentation du rapport, l’ONUSIDA, le PEPFAR et leurs partenaires ont également lancé un super cadre d’accélération pour en finir avec le sida chez les enfants, les adolescents et les jeunes femmes : Start Free, Stay Free, AIDS-Free. Cette initiative va s’appuyer sur les progrès déjà accomplis dans le cadre de la stratégie Accélérer pour mettre fin à l’épidémie de sida et fixe des objectifs ambitieux pour éliminer les nouvelles infections chez les enfants, trouver et assurer l’accès au traitement pour tous les enfants vivant avec le VIH et prévenir les nouvelles infections à VIH chez les adolescents et les jeunes femmes. Ensemble, ces actions mettront le monde sur la bonne voie pour en finir avec le sida chez les enfants.

 

L’OMS valide l’élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis en Arménie, au Bélarus et en République de Moldova

07 juin 2016

Copenhague, Genève et Istanbul, 7 juin 2016

Les organismes des Nations Unies félicitent le Bélarus pour avoir éliminé la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis, et l'Arménie et la République de Moldova pour avoir éliminé la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis, respectivement. Au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée à New York, des certificats validant l'élimination ont été présentés aux ministres de la Santé de ces trois pays européens, qui assistaient à la réunion de haut niveau sur la fin du sida de l'Assemblée générale des Nations Unies.

« Veiller à ce que les enfants naissent en bonne santé, c'est leur donner le meilleur départ possible dans la vie. Il est extrêmement encourageant de voir que des pays réussissent à éliminer la transmission mère-enfant de ces deux maladies », déclare le docteur Margaret Chan, directeur général de l'OMS. « Il s'agit d'une éclatante réussite, signalant clairement aux autres pays qu'une élimination est possible et que le monde verra bientôt l'avènement d'une génération libérée du sida. » Mettre fin à l'épidémie de sida pour 2030 est une cible clé de l'objectif de développement durable relatif à la santé et au bien-être.

« Chaque enfant qui, grâce aux médicaments antirétroviraux, grandit à l'abri du VIH témoigne de la progression de la planète sur la voie de l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH », se félicite Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Rassemblés à New York pour la réunion de haut niveau sur la fin du sida, afin de planifier la prochaine phase – cruciale – de la riposte au VIH, nous brandirons les succès enregistrés par ces pays pour souligner les accomplissements extraordinaires qui sont à notre portée grâce à l'élargissement rapide de l'accès à une thérapie salvatrice. »

Des succès en Arménie, au Bélarus et en République de Moldova

Depuis 2010, avec le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), l'Organisation mondiale de la santé (OMS) œuvre à l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis en Arménie, au Bélarus et en République de Moldova.

« C'est une réussite pour ces pays et une fête pour les enfants et leur famille. Nous pensons que ces succès pousseront beaucoup d'autres pays d'Europe à tenter d'obtenir la validation de l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis », ajoute le docteur Zsuzsanna Jakab, directrice régionale de l'OMS pour l'Europe. « C'est seulement en assurant un accès véritablement universel à la prévention, au traitement et aux soins contre le VIH et la syphilis, tout en respectant les droits de chacun, que les épidémies de VIH et de syphilis seront éliminées. »

« Après 20 ans d'efforts intensifs dans la Région, nous avons désormais la preuve validée qu'il est possible de concrétiser le droit de tout nouveau-né à échapper à la contamination par le VIH. Tandis que nous progressons, il est important que les enfants aient un accès équitable aux services qui peuvent les aider à s'épanouir et à grandir dans un environnement familial favorable où leur mère, en vie, veille à leur bien-être », explique Marie-Pierre Poirier, directrice régionale de l'UNICEF pour l'Europe et l'Asie centrale.

En fonction des résultats obtenus au niveau national, les pays peuvent choisir de faire valider l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH, de la syphilis ou de ces deux maladies. L'Arménie, le Bélarus et la République de Moldova ont travaillé pour assurer un accès universel précoce à des services gratuits de soins prénatals, un dépistage du VIH et de la syphilis pour les femmes enceintes et leurs partenaires, un traitement pour les femmes séropositives, un diagnostic précoce et des préparations gratuites pour les nourrissons, et une participation des communautés locales. Ces services sont dispensés dans le cadre d'un système de santé équitable, accessible et universel, dans lequel les programmes pour la santé de la mère et de l'enfant sont intégrés aux programmes contre les infections à VIH et les infections sexuellement transmissibles.

Selon le docteur Babatunde Osotimehin, directeur exécutif de l'UNFPA, « les succès remarquables obtenus par ces pays concernant l'élimination de la transmission du VIH et de la syphilis aux nouveau-nés soulignent l'importance de services performants pour la santé maternelle. Ce n'est qu'en proposant aux femmes enceintes des soins intégrés contre le VIH et la syphilis dans le cadre d'un ensemble complet de services de santé sexuelle et reproductive fondés sur des droits, y compris une planification familiale, que nous pourrons véritablement maintenir sain et sauf le couple mère-enfant. » Le processus de validation pour les trois pays a été géré par l'OMS, en collaboration avec l'ONUSIDA, l'UNICEF et l'UNFPA.

Progrès réalisés par l'Europe pour limiter la transmission du VIH et de la syphilis de la mère à l'enfant

La réduction du nombre de nouveaux cas d'infections par le VIH ou par une syphilis congénitale chez les enfants est l'un des succès enregistrés ces dernières années par l'Europe dans sa réaction contre les infections à VIH et les infections sexuellement transmissibles. En 2014, la transmission mère-enfant représentait un tout petit peu plus de 1 % des nouveaux cas d'infections à VIH signalés dans la Région européenne de l'OMS.

En garantissant aux femmes enceintes vivant avec le VIH et à leurs enfants un accès à la thérapie antirétrovirale, on ramène à 1 % le risque de transmission mère-enfant du VIH, qui peut atteindre jusqu'à 45 %. En Europe, jusqu'à 95 % des femmes enceintes infectées par le VIH bénéficient d'une thérapie antirétrovirale – soit le pourcentage le plus élevé au monde ; plus de 70 % des nourrissons nés de femmes séropositives subissent un dépistage dans les deux mois suivant leur naissance.

Le dépistage et le traitement durant la grossesse sont essentiels pour prévenir la transmission mère-enfant de la syphilis, qui peut provoquer jusqu'à 80 % des cas de fausse couche, de mortinaissance ou de décès du nouveau-né. Plus de 60 % des pays européens proposent un dépistage de la syphilis aux femmes enceintes, et tous les pays de la Région proposent un traitement gratuit aux femmes enceintes infectées par cette maladie.

Le soutien de l'OMS aux pays européens

L'OMS aide les pays d'Europe à éliminer la transmission mère-enfant en prodiguant des conseils sur l'usage de médicaments antirétroviraux et sur les critères et processus de validation de l'élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis.

En 2015, les progrès réalisés ont été examinés au cours de deux consultations régionales. On y a évoqué les problèmes persistants et recommandé des mesures visant à accélérer les efforts consentis pour éliminer la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis, ainsi que pour valider leur élimination.

Grâce à un nouveau plan d'action sur la riposte au VIH, l'OMS continuera à soutenir les pays de la Région européenne de l'OMS dans leurs efforts d'élimination de la transmission mère-enfant du VIH et de la syphilis pour 2030.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

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Annie Lennox reçoit la prestigieuse médaille Livingstone

21 mars 2016

À l'occasion d'une cérémonie spéciale organisée par la Royal Scottish Geographical Society, l'Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA Annie Lennox a reçu la prestigieuse médaille Livingstone pour sa contribution exceptionnelle aux actions humanitaires, notamment son travail dans la riposte au VIH.

Depuis plus de vingt ans, Mme Lennox se sert de sa popularité pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination associées au VIH, en faisant entendre la voix des personnes les plus vulnérables de la société et en défendant avec conviction l'émancipation des femmes et des filles. Elle a effectué de nombreux séjours au sein des communautés les plus touchées en Afrique et soutient plusieurs organisations non gouvernementales qui œuvrent pour l'élimination du VIH chez les enfants, notamment mothers2mothers. Mme Lennox est Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA depuis 2010.

La médaille Livingstone est décernée depuis 1901 en hommage à l'explorateur britannique du XIXe siècle David Livingstone ; parmi ses récipiendaires, on compte l'astronaute américain Neil Armstrong, l'alpiniste néozélandais Sir Edmund Hillary et Mary Robinson, ancienne Présidente irlandaise et Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme.

Déclarations

« Je suis vraiment honorée de recevoir une récompense aussi importante et historique que la médaille Livingstone. De nombreuses transformations sociales et médicales se sont produites depuis l'époque de David Livingstone, mais il reste encore tant à faire avant de pouvoir envisager la fin de l'épidémie de sida, qui a affecté la vie de millions d'hommes, de femmes et d'enfants dans toutes les régions de l'Afrique subsaharienne. Ma contribution est bien modeste, mais mon rêve serait de voir la fin du sida dans un futur qui ne soit pas trop lointain. »

Annie Lennox, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA

« Je félicite ma chère amie Annie pour cette reconnaissance parfaitement méritée. Je suis fier que son action cruciale soit ainsi reconnue. La voix et le militantisme d'Annie ont tellement contribué à la riposte au sida et aux résultats que nous constatons aujourd'hui, notamment le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

L'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et l'intensification des soins pédiatriques anti-VIH en Afrique occidentale et centrale

25 novembre 2015

Les représentants des ministères de la Santé, les comités nationaux sur le sida et les organisations de la société civile de 19 pays d'Afrique occidentale et centrale se sont réunis à Dakar, Sénégal, du 16 au 18 novembre pour faire le point sur les progrès, les défis et les opportunités de prévention pour la transmission du VIH de la mère à l'enfant et des soins pédiatriques anti-VIH.

Avec des experts d'organisations internationales, ils appellent à une stratégie orientée sur l'action pour accélérer la riposte au sida et atteindre l'objectif de traitement 90-90-90 d'ici 2020. Pour atteindre ces objectifs dans le contexte de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et des soins pédiatriques anti-VIH, il est essentiel d'intensifier le dépistage du VIH et l'accès au traitement antirétroviral pour les femmes enceintes et les enfants vivant avec le VIH.

Les participants sont tombés d'accord sur les éléments clés d'une stratégie régionale pour accélérer l'identification et une gestion efficace des femmes enceintes et des enfants vivant avec le VIH. Ils appellent également les acteurs nationaux et internationaux à se mobiliser et à coopérer pour que les enfants ne naissent plus avec le VIH ou ne décèdent plus d'une cause liée au sida en Afrique occidentale et centrale.

Déclarations

« Mettre fin à l'épidémie de sida ne sera possible que si nous éliminons la transmission du VIH de la mère à l'enfant et intensifions les soins pédiatriques anti-VIH. »

Safiatou Thiam, Secrétaire exécutif, Conseil national sur le sida, Sénégal

« Plusieurs dizaines d'années d'expérience et de leçons apprises dans la riposte au sida nous ont montré qu'aucun résultat ne peut être tangible et durable sans partenariat, tant au niveau national que mondial. Dans l'unité, nous devons lutter pour relever le défi en Afrique occidentale et centrale et avoir une génération sans sida. »

Meskerem Grunitzky Bekele, Directeur régional par intérim de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique occidentale et centrale

« Réunissons nos forces pour une meilleure santé des femmes et des enfants qui sont la base et le futur de nos nations, et pour une meilleure santé de la population en Afrique occidentale et centrale. »

Katy Fall, Directrice régionale pour l'Afrique centrale, Fonds mondial

« Il n'est pas normal que 30 ans plus tard des enfants meurent encore comme s'il n'y avait aucun progrès jusque là. »

Jeanne Gapiya, présidente de l'Association nationale burundaise de soutien pour les personnes vivant avec le VIH et le sida

Accélérer l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant à Djibouti

13 octobre 2015

Kadra Mahamoud Haid, Première dame de Djibouti, et Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, ont participé à un événement organisé pour l'annonce d'une nouvelle accélération dans la campagne du pays en faveur de l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

À cette occasion, le Ministre de la Santé de Djibouti, Kassim Issak Osman, a déclaré que les programmes de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant avaient eu des résultats clairement positifs et qu'ils seront étendus afin de permettre à davantage de femmes enceintes et de jeunes mamans d'y accéder.

Fin 2014, environ une femme enceinte sur cinq vivant avec le VIH à Djibouti avait accès aux médicaments antirétroviraux pour rester en bonne santé et éviter de transmettre le virus à ses enfants.

Déclarations

« Tout comme Cuba a été le premier pays en développement à éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant, Djibouti, grâce à tout notre engagement et nos efforts conjoints, peut être le premier pays à montrer la voie dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord. »

Kadra Mahamoud Haid, Première dame de Djibouti

« Grâce au leadership du Président et à l'engagement de la Première dame, Djibouti est parvenu à étendre la couverture de traitement chez les femmes enceintes vivant avec le VIH, faisant ainsi baisser les nouvelles infections chez les enfants. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Rester à l'avant-garde de la riposte à l'épidémie de sida en Afrique du Sud

08 octobre 2015

À l'occasion d'une visite en Afrique du Sud, Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, a rencontré le Président Jacob Zuma et la Première dame Tobeka Zuma pour évoquer la riposte du pays au VIH.

Lors de leur rencontre, le Président Zuma et M. Sidibé ont salué la contribution des agents de santé communautaires à la réduction de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Ils ont évoqué un modèle réussi de prestation de service au KwaZulu-Natal qui place ces agents de santé communautaires au centre de l'action. Ce modèle a permis de faire baisser le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants dans la province. Élargi à l'ensemble du pays, ce modèle pourrait mettre l'Afrique du Sud en bonne voie pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants.

Lors de la rencontre entre M. Sidibé et Mme Zuma, les discussions ont porté sur la santé des jeunes femmes et des adolescentes, qui sont particulièrement exposées au risque d'infection à VIH.

Déclarations

« L'Afrique du Sud a de belles histoires à raconter sur le sida. Nous travaillons vraiment dur mais nous ne disons pas toujours aux gens ce que nous faisons. Nous avons inversé la riposte au sida en très peu de temps. Cette histoire mérite d'être racontée. »

Jacob Zuma, Président de l'Afrique du Sud

« Nous remercions l'ONUSIDA pour le leadership conféré à l'Afrique du Sud. Nous n'aurions jamais été capable de prendre les mesures audacieuses que nous avons prises sans l'appui de l'ONUSIDA. Nous voyons aujourd'hui les résultats de cet investissement. »

Tobeka Zuma, Première dame d'Afrique du Sud

« L'Afrique du Sud compte parmi les pays du monde qui investissent le plus dans la lutte contre le sida. Nous devons continuer à travailler ensemble au cours des cinq prochaines années pour veiller à ce que l'Afrique du Sud et ses partenaires continuent d'investir dans la riposte nationale de manière à rester à l'avant-garde de la lutte contre l'épidémie de sida ici. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Les Premières dames d'Afrique s'engagent sur les ODD

28 septembre 2015

Lors d'un événement de haut niveau à New York le 28 septembre, l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) ont validé les Objectifs de développement durable (ODD) nouvellement adoptés et promis de redoubler d'efforts pour aider à assurer un avenir sûr et sain pour les femmes, les enfants et les jeunes.

L'événement intitulé S'appuyer sur les OMD pour investir dans l'agenda pour le développement après 2015 a eu lieu lors de la 70e session de l'Assemblée générale des Nations Unies et était présidé par Gertrude Mutharika, Première dame du Malawi et Vice-présidente de l'OPDAS. Les Premières dames de tout le continent étaient présentes, aux côtés de responsables d'agences de l'ONU et d'importants bailleurs de fonds internationaux, afin d'examiner comment les ODD permettront de « finir le travail » des Objectifs du Millénaire pour le développement. Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama, et Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, ont également assisté à la réunion en tant qu'invitées spéciales.

Les participants ont été rejoints par des représentants de l'initiative Fashion 4 Development (F4D), dont le but est d'utiliser l'influence du monde de la mode pour créer un changement social positif. F4D a coorganisé la réunion avec l'OPDAS, avec le soutien de l'ONUSIDA, du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), de la Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF) et du Fonds mondial.

L'OPDAS a évoqué son propre rôle dans l'accomplissement des ODD, reliant son plan stratégique pour 2014-2018 aux efforts mondiaux pour atteindre les nouveaux objectifs. Elle a également profité de l'occasion pour mieux se faire connaître lors de ce rassemblement mondial, dans le but de développer de nouveaux partenariats et plates-formes à travers lesquels communiquer sur ses messages, ses programmes et ses activités.

Après les présentations d'introduction, notamment par Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, les participants se sont divisés en deux groupes de discussion pour travailler d'une part sur le traitement et la prévention du VIH chez les jeunes et d'autre part sur l'investissement dans la santé des femmes et des adolescents dans le cadre pour le développement après 2015.

Les Premières dames ont réaffirmé leur engagement pour l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et la survie des mères en défendant la fin du mariage précoce et de la grossesse chez les adolescentes, en améliorant l'accès aux services anti-VIH et en veillant à ce que tous les enfants diagnostiqués séropositifs au VIH reçoivent un traitement.

Les membres de l'OPDAS se sont également engagées à mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les jeunes femmes et les adolescentes et à œuvrer pour que le sida ne soit plus la cause principale de décès chez les adolescents. Ces engagements devraient être les principaux domaines d'action prioritaire pour 2015 et 2016 pour les États membres de l'OPDAS et leurs partenaires.

Déclarations

« Je salue l'important leadership des Premières dames d'Afrique dans le travail sur des problèmes qui semblaient impossibles à résoudre. Vous avez montré qu'ensemble, nous pouvons et nous allons mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique. Nous avons atteint l'OMD 6 et nous sommes prêts aujourd'hui à poursuivre sur les ODD ensemble, sans laisser personne de côté ! »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Ensemble, en tant que Premières dames d'Afrique, en travaillant avec nos partenaires et les pays, nous parviendrons à une génération sans sida. Nous devons accélérer pour atteindre les objectifs 90-90-90 de l'ONUSIDA et veiller à ce que chaque enfant, chaque femme, tout le monde, reçoive le traitement anti-VIH, les soins et l'appui dont il a besoin. »

Gertrude Mutharika, Première dame du Malawi et Vice-Présidente de l'OPDAS

« Je remercie nos partenaires de rester dans la course pour lutter contre une épidémie de sida qui semblait insurmontable. Nous sommes parvenus à une baisse spectaculaire des nouvelles infections, mais nous devons maintenant intégrer le travail sur le sida dans les soins universels. »

Jeannette Kagame, Première dame du Rwanda

« Je remercie les Premières dames d'Afrique de ne pas abandonner la bataille contre le sida. Nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers avec les avancées actuelles en matière de développement. Avec le partenariat de l'ONUSIDA et d'autres, ainsi que l'implication des dirigeants et des parents, nous pouvons parvenir à une génération sans sida en Ouganda et partout ailleurs. »

Janet Museveni, Première dame de l'Ouganda

« Que l'Organisation des Premières dames d'Afrique nous guide pour créer un mouvement mondial de Premières dames sur toute la planète, pour travailler ensemble avec nos pays et nos partenaires pour mettre fin au sida comme menace de santé publique. Je m'engage à défendre cette idée en Amérique : ensemble comme organisation mondiale nous serons plus fortes ! »

Lorena Castillo de Varela, Première dame du Panama

« Les Premières dames d'Afrique ont mis leur pouvoir au service de la lutte contre le sida et de la promotion de la santé des femmes et des enfants, avec des résultats remarquables. Ce moment est une opportunité considérable à saisir. La mise en avant de l'égalité des sexes et de l'autonomisation des femmes et des filles a trouvé un écho dans tous les événements du sommet pour l'adoption de l'agenda post-2015 comme un élément critique de progrès dans tous les autres domaines des ODD. Il existe un élan unanime pour faire avancer cet agenda et nous sommes engagés à travailler en partenariat avec l'OPDAS pour mettre fin à l'épidémie de sida et créer un monde durable et pacifique. »

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA

Lancement de la nouvelle Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent

27 septembre 2015

Si l'on veut atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) nouvellement adoptés, les besoins des femmes, des enfants et des adolescents doivent se trouver au cœur de l'agenda pour le développement, a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon lors du lancement d'une initiative ambitieuse à l'occasion de la 70e session de l'Assemblée générale des Nations Unies.

La Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent actualisée vise à veiller à ce que l'engagement des ODD à accélérer les progrès dans la baisse de la mortalité néonatale, infantile et maternelle devienne une réalité pour les femmes, les enfants et les jeunes dans le monde entier.

Lancée le 26 septembre dans le cadre du Sommet des Nations Unies sur le développement durable, cette initiative s'appuie sur la Stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l'enfant, pilotée par le Secrétaire général en 2010 et qui a donné naissance au mouvement mondial Every Woman Every Child. Ce mouvement a galvanisé l'engagement politique, les partenariats multipartites et les actions qui ont conduit à des avancées significatives dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile. Néanmoins, Ban Ki-moon a rappelé aux participants que ces efforts devaient maintenant passer à la vitesse supérieure.

Afin de garantir la disponibilité des ressources nécessaires, la majeure partie des deux heures de cet événement de haut niveau a été consacrée à l'annonce des engagements stratégiques clés de dirigeants internationaux, d'organisations multilatérales, de PDG du secteur privé et d'autres partenaires.

Les jeunes ont également joué un rôle essentiel, prenant la parole pour expliquer aux participants leurs souhaits et leurs besoins pour les 15 prochaines années et ce qu'ils s'engageaient à faire pour améliorer la santé de leur génération. Des jeunes représentant le PACT, une coalition d'organisations de jeunesse soutenue par l'ONUSIDA, ainsi que Restless Development et Y-PEER, ont partagé des engagements vis-à-vis de la nouvelle Stratégie mondiale pour mettre un terme à tous les décès évitables de mères, d'enfants et d'adolescents et à l'épidémie de sida d'ici 2030.

Présentée par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé, Ishita Chaudhry a évoqué l'importance de l'engagement des gouvernements envers les adolescents et du soutien aux jeunes pour qu'ils soient les agents du changement, afin de contribuer à la survie des mères, des enfants et des adolescents du monde entier pour qu'ils puissent vivre une vie en bonne santé.

Déclarations

« La Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l'enfant et de l'adolescent, que je suis fier de présenter aujourd'hui, va permettre de bâtir des sociétés résilientes et en bonne santé. Nous avons montré que nos partenariats peuvent donner des résultats concrets. Moi-même, comme la totalité du système des Nations Unies, je continuerai de me consacrer à sauver et améliorer les vies des plus vulnérables d'entre nous. »

Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies

« Dans le cadre d'ACT!2015, nous nous engageons avec les gouvernements pour viser une riposte éclairée par des faits probants et guidée par des données qui soit en phase avec la réalité de la vie des jeunes et permette d'obtenir de meilleurs résultats en matière de santé. »

Aram Barra, Espolea et le PACT

L'ONUSIDA remporte le premier prix littéraire de la British Medical Association

03 septembre 2015

L'ONUSIDA s'est vu décerner le premier prix de la catégorie Médecine populaire du prix littéraire de la British Medical Association (BMA) pour son livre intitulé Le garçon le plus courageux que je connaisse.

Ces prestigieuses récompenses ont été remises à l'occasion d'une cérémonie le 3 septembre à la BMA House à Londres. Chaque année, elles visent à encourager et à récompenser l'excellence dans les publications médicales, avec des prix décernés dans plusieurs catégories et un prix global, le Livre médical de l'année de la BMA, choisi parmi les lauréats des différentes catégories.

Le garçon le plus courageux que je connaisse raconte l'histoire de deux amis, Kendi et Kayla. Kendi vit avec le VIH. Un récit réconfortant de la manière dont les deux amis gèrent le VIH de manière positive, avec l'Afrique pour décor. Le livre véhicule le message important selon lequel, en prenant des médicaments, les enfants vivant avec le VIH peuvent avoir une vie active et en bonne santé, tout en expliquant également que les enfants peuvent se sentir mal et fatigués à cause des médicaments.

Le jury a indiqué que le livre était « une proposition originale (...), bien présenté et engageant. Utilisé correctement, il pourrait être un outil important pour la santé publique ».

En recevant le prix au nom de l'ONUSIDA, Annemarie Hou, Chef de la Communication et Sensibilisation mondiale à l'ONUSIDA, a déclaré : « C'est un immense honneur et une reconnaissance du fait que les enfants du monde entier ont besoin d'accéder à des informations de grande qualité en matière de santé ».

Le livre, magnifiquement illustré par l'artiste renommée Sujean Rim, a été présenté en mai 2014 par l'ONUSIDA et la Fondation Tourisme et Réduction de la pauvreté de l'Organisation mondiale du tourisme (Fondation ST-EP), à l'occasion d'un événement auquel ont assisté le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon et l'Ambassadrice Dho Young-shim, Présidente de la Fondation ST-EP. Le livre est dédié à M. Ban pour son travail visant à donner la priorité à l'éducation à travers l'Initiative mondiale pour l'éducation avant tout, dont le but est de scolariser tous les enfants, d'améliorer la qualité de l'apprentissage et d'encourager la citoyenneté mondiale.

Lors de son intervention à l'occasion du lancement en 2014, M. Ban avait déclaré : « Ce livre, qui sera distribué dans les écoles de toute l'Afrique grâce au projet Small Libraries de la Fondation ST-EP, permettra à tout le monde de comprendre que les jeunes peuvent vivre une vie normale et épanouie avec le VIH ».

À cette même occasion en 2014, l'Ambassadrice Dho avait indiqué : « En tant que défenseuse des OMD des Nations Unies dans le domaine de l'éducation, je crois fermement au pouvoir de l'éducation pour accélérer la réalisation de tous les OMD des Nations Unies d'ici 2015, en particulier l'objectif 6 concernant le VIH. Cette collaboration pleine de sens avec l'ONUSIDA crée des synergies qui auront un impact considérable sur l'éducation et la santé des enfants ».

Outre ce premier prix dans la catégorie Médecine populaire, l'ONUSIDA a également reçu les félicitations pour son rapport Combler le fossé (en anglais) dans la catégorie Santé publique et pour Le rapport sur les villes dans la catégorie Santé et protection sociale.


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