PMTCT

De nouveaux Champions unissent leurs efforts pour une génération sans sida en Afrique

22 janvier 2015

À quelques jours du sommet de l’Union africaine, les anciens Présidents du Malawi, du Mali, du Nigéria et d’Afrique du Sud comptent parmi les nouveaux Champions qui s’engagent en faveur d’une accélération de l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH en Afrique subsaharienne.

JOHANNESBURG/GABORONE, Botswana, 23 janvier 2015 – Le groupe Champions for an AIDS-Free Generation (Champions pour une génération sans sida) vient aujourd’hui d’annoncer que quatre leaders avaient rejoint leurs rangs déjà composés d’éminentes personnalités.

Ces nouveaux Champions sont M. Kgalema Motlanthe, ancien Président de l’Afrique du Sud, Mme Joyce Banda, ancienne Présidente du Malawi, M. Alpha Oumar Konaré, ancien Président du Mali et M. Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigéria.

« Nous sommes très enthousiastes d’accueillir ces leaders respectés qui ont promu et défendu la riposte au sida dans leur pays et sur le continent » a déclaré M. Festus Mogae, Président de Champions. « Aujourd’hui plus que jamais, l’Afrique doit accélérer la riposte au sida si nous voulons mettre fin à l’épidémie à l’horizon 2030 ».

Le groupe Champions for an AIDS-Free Generation a été initialement créé en 2008 par M. Festus Mogae, ancien Président du Botswana. Le groupe Champions s’efforce de faire en sorte que tous les enfants naissent sans le VIH en Afrique et que toutes les personnes aient accès à des services de prévention et de traitement du VIH de qualité.

« Nous avons constaté des progrès considérables dans chacun de nos pays et entendons continuer de travailler en Afrique pour que tous les nourrissons naissent sans être porteurs du VIH et que leurs mères puissent rester en bonne santé » a déclaré Mme Speciosa Wandira-Kazibwe, ancienne Vice-présidente de l’Ouganda. « Nous saluons l’arrivée de ces nouveaux Champions au sein du groupe et, ensemble, nous allons soutenir l’Afrique pour qu’elle assume son rôle de leadership afin de parvenir à une génération sans sida ».

« Je suis très heureux de rejoindre Champions for an AIDS-Free Generation » a déclaré l’ancien Président Motlanthe. « Nous nous engageons à accélérer notre riposte contre l’épidémie afin de pouvoir mettre un terme au sida en tant que menace de santé publique dans l’ensemble du continent d’ici à 2030 ».

Les Champions sont un groupe d’éminents anciens présidents et leaders africains influents engagé en faveur d’une génération sans sida. À titre individuel et collectif, les Champions s’unissent et soutiennent les leaders régionaux pour mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace de santé publique. Les Champions transcendent les appartenances politiques pour s’exprimer en toute liberté et indépendance sur des sujets pour lesquels des solutions doivent être trouvées, tant dans la sphère politique que sur la scène privée.

« Grâce aux Champions, nous pouvons exploiter la sagesse et le courage des grands leaders qui ont changé une quantité innombrable de vies en rompant le silence au sujet du sida » a déclaré M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA.

Depuis 2009, les nouvelles infections à VIH ont diminué de 43 % chez les enfants des 21 pays prioritaires du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères envie en Afrique. En 2013, on estimait à 210 000 [180 000–250 000] le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants en Afrique subsaharienne.

L’Afrique subsaharienne demeure la région la plus touchée par l’épidémie de sida. En 2013, on estimait à 24,7 millions [23,5 millions–26,1 millions] le nombre de personnes vivant avec le VIH dans cette partie du monde.

 

Les Champions sont :

  • Festus Mogae, ancien Président du Botswana et Président de Champions
  • Joyce Banda, ancienne Présidente du Malawi
  • Joaquim Chissano, ancien Président du Mozambique
  • Kenneth Kaunda, ancien Président de Zambie
  • Alpha Oumar Konaré, ancien Président du Mali
  • Benjamin William Mkapa, ancien Président de la République Unie de Tanzanie
  • Kgalema Motlanthe, ancien Président de l’Afrique du Sud
  • Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigéria
  • Desmond Tutu, Archevêque émérite du Cap et lauréat du prix Nobel de la paix
  • Speciosa Wandira-Kazibwe, ancienne Vice-présidente de l’Ouganda
  • Edwin Cameron, Juge à la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud
  • Miriam Were, ancienne Présidente du Conseil national de lutte contre le sida du Kenya

 

Champions for an AIDS-Free Generation

Les Champions sont un groupe d’éminents anciens présidents et leaders africains influents engagé en faveur d’une génération sans sida. À titre individuel et collectif, les Champions s’unissent et soutiennent les leaders régionaux pour mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace de santé publique. Les Champions transcendent les appartenances politiques pour s’exprimer en toute liberté et indépendance sur des sujets pour lesquels des solutions doivent être trouvées, tant dans la sphère politique que sur la scène privée. www.aidsfreechampions.org

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Contact

Champions Gaborone
Makhamokha Mohale
tél. +267 77445592 or +267 74166804
mohalem@unaids.org

La Première dame de Côte d’Ivoire nommée Ambassadrice spéciale de l'ONUSIDA

19 décembre 2014

Le 18 décembre, l'ONUSIDA a nommé la Première dame de Côte d'Ivoire, Dominique Ouattara, Ambassadrice spéciale pour accélérer l'accès au traitement pédiatrique pour les enfants vivant avec le VIH, à l'occasion d'une cérémonie organisée à Abidjan, en Côte d'Ivoire, à laquelle ont également participé le Président Alassane Ouattara et d'autres membres du gouvernement du pays. Lors de cette cérémonie, Mme Ouattara a été distinguée par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé pour son travail à la fois en Côte d'Ivoire et sur le continent en général.

« L'engagement personnel de Mme Ouattara est un signe évident de son engagement en faveur des plus démunis et de son intérêt pour la santé des mères et de leurs enfants, non seulement en Côte d'Ivoire, mais dans toute l'Afrique », a déclaré M. Sidibé.

Dans son nouveau rôle, Mme Ouattara contribuera à sensibiliser le public aux programmes visant à prévenir les nouvelles infections à VIH chez les enfants et défendra l'accès au traitement antirétroviral pour les femmes et les enfants vivant avec le VIH.

« Cette distinction sera un catalyseur de mon engagement pour l'élimination du sida. À partir de maintenant, toutes les actions engagées contre la transmission mère-enfant du VIH en Côte d'Ivoire, en Afrique ou dans le monde trouveront auprès de moi un écho favorable. C'est un combat dans lequel je me suis engagée et je m'y tiendrai jusqu'à ce que nous parvenions à une génération sans sida », a déclaré Mme Ouattara.

Mme Ouattara est impliquée dans les affaires humanitaires depuis de nombreuses années. En 1998, elle a créé la fondation Children of Africa, qui a soutenu plusieurs projets en Côte d'Ivoire, notamment la construction d'une école et d'un centre pour les enfants isolés, ainsi que la promotion de campagnes de vaccination des enfants.

Un long chemin vers une génération sans VIH

15 décembre 2014

Lorsqu'Angelina Twoki Terso arrive à la clinique prénatale de l'Hôpital universitaire de Juba en 2004, enceinte d'un mois de son troisième enfant, elle rencontre un conseiller VIH mais ne pense pas qu'il lui faut passer un test de dépistage du VIH. Mme Twoki pense alors que seules les personnes qui fument, boivent et font des choses qu'elle juge immorales peuvent contracter le VIH.

Son premier mari était mort quelques années auparavant et elle n'a jamais su quelle était la cause de son décès. Elle se souvient du conseiller lui expliquant que n'importe qui peut contracter le VIH et qu'elle devrait envisager de se faire dépister, juste pour être sûre. Lorsque les résultats reviennent quelques heures plus tard et qu'elle apprend qu'elle est séropositive au VIH, Mme Twoki est sous le choc.

« J'étais prête à me suicider », raconte Mme Twoki. « Je voulais courir au bord du Nil et me jeter dedans ». Mais le conseiller lui explique alors qu'elle peut obtenir un traitement à l'hôpital pour rester en bonne santé et empêcher la transmission du virus à son enfant.

Elle s'inscrit au programme de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME) et se rend tous les mois à l'hôpital pour faire un bilan et pour recevoir ses médicaments. Elle accouchera de son enfant dans cet hôpital et sa fille Grace, aujourd'hui âgée de neuf ans, sera confirmée séronégative au VIH.

Depuis la naissance de Grace, Mme Twoki consacre sa vie à aider les autres femmes à accéder et adhérer aux services de PTME. Elle se rend dans huit cliniques prénatales différentes de la capitale du Sud-Soudan, Juba. « Chaque jour, je raconte mon histoire. La plupart des femmes acceptent le dépistage du VIH car elles veulent connaître leur état. Elles veulent rester en forme pour leur famille et mettre au monde un bébé en bonne santé. C'est très important », explique Mme Twoki.

Selon elle, le principal problème est qu'il n'existe pas assez d'établissements qui proposent des services de PTME au Sud-Soudan. Elle conseille des femmes qui doivent marcher pendant 12 heures pour atteindre Juba et accéder aux services et aux médicaments. Malgré tous ses efforts pour les convaincre d'aller jusqu'au bout du programme, elle raconte que des douzaines d'entre elles abandonnent à cause de la trop grande distance. « Elles se plaignent. Elles disent qu'elles sont fatiguées de venir jusqu'ici. L'endroit est très éloigné et elles n'ont pas de moyen de transport », explique Mme Twoki.

Seulement 75 établissements disséminés dans tout le Sud-Soudan proposent des services intégrés de PTME. On estime qu'en 2013, 2 600 enfants ont été infectés par le VIH par transmission de la mère à l'enfant, et que seulement 2 % des enfants vivant avec le VIH ont accès à un traitement qui leur sauve la vie.

Martha Cayad-an, spécialiste de la santé à l'UNICEF, met en avant la nécessité d'élargir l'accès à des services de PTME de qualité au Sud-Soudan, en particulier dans les zones rurales où vivent plus de 75 % des femmes, et d'inclure ces services dans une palette plus large de services de santé.

« Au lieu de demander aux femmes de se rendre à un endroit pour passer le test de dépistage du VIH et à un autre pour les vaccinations, les centres de soins doivent proposer des services intégrés », indique le Dr Cayad-an. « Lorsqu'un seul endroit permet d'accéder à tous les services, les établissements deviennent plus conviviaux pour les femmes et les enfants et attirent donc plus de patients ».

Toutefois, l'élargissement des services anti-VIH nécessitera des améliorations considérables du secteur de la santé dans le pays, qui souffre du faible nombre de sites, du manque d'effectifs dans les professions de santé et d'une pénurie générale de ressources, conséquence de décennies de guerre.

Emmanuel Lino, Directeur adjoint des Services de lutte contre le VIH/sida auprès du Ministère de la Santé du Sud-Soudan, indique que le gouvernement s'engage à étendre les services intégrés de soins maternels et infantiles.

« Seulement 22 sites de PTME dans le pays fournissent un traitement antirétroviral, mais nous espérons que lorsque les ressources seront disponibles, ces services de PTME isolés seront finalement intégrés dans les services de prévention et de traitement du VIH à long terme, ainsi que dans les services de lutte contre la tuberculose et le paludisme », explique le Dr Lino.

Le Dr Lino reconnaît qu'il faudra du temps, certainement plus que pour répondre aux besoins des femmes vivant avec le VIH et des militantes comme Mme Twoki. Néanmoins, il indique que le pays tente de poser les bases d'un système qui ne se contentera pas de faire baisser les futures infections chez les enfants, mais proposera des services complets pour que la population nationale reste en bonne santé.

La trithérapie plus efficace pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant

21 novembre 2014

Les résultats d'une grande étude clinique publiés le 17 novembre apportent de nouvelles preuves montrant que les associations de trois médicaments antirétroviraux sont plus efficaces que les traitements avec un seul médicament pour prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Baptisée PROMISE (Promoting Maternal and Infant Survival Everywhere – Promouvoir la survie des mères et des nourrissons dans le monde entier), l'étude a été menée en Inde, au Malawi, en Afrique du Sud, en Tanzanie, en Zambie et au Zimbabwe.

Les conclusions montrent que les femmes enceintes ayant un taux de CD4 de 350 cellules/mm3 ou plus recevant une antiprotéase contenant une trithérapie avaient 70 % de risque en moins de transmettre le VIH à leur nourrisson que les femmes recevant un traitement simple à base de zidovudine.

Les taux de transmission généraux mesurés à l'âge de deux semaines étaient faibles dans le cadre de l'étude, avec une estimation à 0,5 % et 0,6 % chez les mères utilisant chacune des deux trithérapies étudiées et 1,8 % avec le traitement à un seul médicament.

Comme prévu avec les traitements à plusieurs médicaments, l'étude a également révélé davantage d'effets secondaires chez les femmes qui prennent la triple combinaison. Bien que globalement le nombre de femmes et d'enfants victimes d'effets secondaires ait été faible, on a observé une incidence supérieure de toxicité hépatique chez la mère, de faible poids de naissance et d'accouchement prématuré avec la trithérapie. Selon les chercheurs, en comparant le risque plus faible de transmission de l'infection à VIH de la mère à l'enfant au taux accru d'effets secondaires, la trithérapie constitue l'option la plus favorable.

Ces résultats vont dans le sens des directives de l'OMS sur la prévention de la transmission de la mère à l'enfant et sont rassurants pour les nombreux pays en développement qui sont en train de passer des traitements à médicament unique (option A de l'OMS) aux trithérapies (option B/B+ de l'OMS). L'ONUSIDA appuie les recherches rigoureuses comme l'étude PROMISE, qui a été conçue pour éclairer les politiques et les directives destinées à renforcer la riposte mondiale pour éliminer l'infection à VIH chez les enfants.

Depuis 2011, l'ONUSIDA et ses partenaires travaillent avec les pays pour réduire les nouvelles infections à VIH chez les enfants et renforcer la santé maternelle par le biais du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, qui couvre les 22 pays dans lesquels se produisent 90 % des infections chez les nouveau-nés. Fin 2013, les pays participants avaient déjà enregistré une réduction de 43 % des nouvelles infections à VIH et huit d'entre eux avaient réduit les nouvelles infections de 50 % ou plus. Pour la première fois, les 22 pays ont désormais adopté l'option B, la trithérapie, pour la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

Déclarations

« Le résultat de l'étude PROMISE apporte une preuve claire pour les pays qui appliquent encore l'option A qu'il faut passer le plus vite possible à l'option B/B+. »

Salim Abdool Karim, Président du Panel d'experts scientifiques de l'ONUSIDA

Les Premières Dames d’Afrique s’unissent pour que tous les enfants naissent sans le VIH

26 novembre 2014

Les Premières Dames d’Afrique invitent les gouvernements et les communautés à œuvrer pour que tous les bébés africains naissent et vivent sans le VIH.

GENÈVE, 26 novembre 2014 – À quelques jours de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2014, l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) et le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) ont lancé une campagne pour mettre fin aux nouvelles infections à VIH chez les enfants et faire en sorte que leurs mères restent en bonne santé. La campagne a été lancée en association avec le Partenariat africain des médias radiotélévisés contre le VIH/sida.

« De nombreux pays nous font espérer qu’il est possible de mettre fin à l’épidémie de sida sur le continent africain et dans le monde » a déclaré Hinda Deby Itno, Première Dame de la République du Tchad et Présidente de l’OPDAS. « Nous devons continuer d’intensifier nos efforts car trop d’enfants africains naissent porteurs du VIH chaque jour. La prospérité de notre continent repose sur une génération d’enfants en bonne santé ».

Ces dernières années, des initiatives de pays d’Afrique subsaharienne ont permis de réduire de façon significative le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants. On estime que 210 000 enfants d’Afrique subsaharienne ont été nouvellement infectés par le virus en 2013, contre 370 000 en 2009, soit 43 % de moins.

Dans la région, la couverture des services de prévention de la transmission mère-enfant du VIH a atteint 68 %, contre 56 % seulement en 2011. Malgré ces progrès, il faut encore de renforcer les ripostes communautaires au VIH afin de garantir aux mères et à leurs enfants un accès universel aux médicaments vitaux – car seuls 22 % des enfants y avaient accès en 2013.

« Les Premières Dames d’Afrique ont lancé une initiative dynamique pour que l’on fasse en sorte que plus aucun enfant ne naisse porteur du VIH en Afrique » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Nous devons accélérer nos efforts pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici à 2030. Aucun investissement n’est plus rentable que celui qui va à la santé et au développement d’une nation ».

La campagne de diffusion radiophonique, télévisée et via les médias sociaux des Premières Dames conforte la nécessité d’un leadership fort, d’une responsabilité partagée et d’une action communautaire concertée si l’on veut stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants. Les Premières Dames lancent un appel pour que les communautés, y compris les femmes vivant avec le VIH et leurs partenaires, les décideurs et les prestataires de santé, s’engagent de façon dynamique pour atteindre les cibles fixées dans le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.

Présenté lors de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida de 2011, le Plan mondial a recensé 22 pays prioritaires – dont 21 se situent en Afrique subsaharienne – dans lesquels il convient de redoubler d’efforts pour réduire de 90 % le nombre d’enfants nés porteurs du VIH à l’horizon 2015.

La campagne vise également à élargir l’accès des enfants au traitement antirétroviral. En 2013, le Botswana était le seul pays prioritaire à fournir un traitement à plus de 80 % des enfants vivant avec le VIH, alors que trois autres pays avaient atteint un taux de couverture du traitement des enfants de moins de 15 ans de 40 % la même année.

La campagne sera diffusée par plus de 150 stations de radio et plus de 100 chaînes de télévision dans 38 pays d’Afrique au cours des 12 prochains mois. Elle sera également relayée par plusieurs médias sociaux afin de toucher les communautés au-delà du continent africain.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.

OPDAS

L’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) a été créée en 2002 en tant que voix collective pour les personnes les plus vulnérables d’Afrique, les femmes et les enfants infectés et affectés par la pandémie de VIH/sida. Dès lors, l’OPDAS s’est transformée, passant d’un forum d’idées à une institution capable de fournir le leadership nécessaire à l’échelle continentale pour faire changer la vie des gens. Avec son Secrétariat permanent à Addis-Abeba, Éthiopie, l’OPDAS est passée du traitement des symptômes de la crise du VIH/sida à la lutte contre les causes profondes de l’épidémie, la pauvreté et l’inégalité dont les femmes souffrent globalement dans la région. Plus d’informations sur le site www.oafla.org.

Contact

ONUSIDA Johannesburg | Zenawit T. Melesse | tél. +27 11 519 6931 | melessez@unaids.org

ONUSIDA Dakar | Jeanne Seck | tél. +221 338 692 983 | seckj@unaids.org

Secrétariat OPDAS Addis-Abeba | Nardos Berhanu | tél. +251-911-657261 | nardos@oafla.org

Multimédia

Vidéo

Accélérer la prévention et le traitement du VIH en Namibie

06 novembre 2014

Le gouvernement de Namibie a lancé un plan d'action stratégique triennal pour accélérer le dépistage et le conseil en matière de VIH à l'échelle nationale. Présenté le 4 novembre, ce plan d'action a été élaboré par le Ministère de la Santé et des Services sociaux, en concertation avec les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, l'Équipe commune des Nations Unies sur le sida et d'autres partenaires de développement.

Les principaux objectifs du plan sont d'améliorer le dépistage précoce du VIH et de créer des liaisons efficaces avec les services de prévention, de traitement et de soins anti-VIH en Namibie. Il s'appliquera également à renforcer les liens en vue d'accroître le lancement précoce du traitement, d'améliorer le dépistage chez les populations les plus exposées et d'intensifier l'intégration des tests de routine dans les cliniques.

« L'impact du dépistage du VIH et de la stratégie de conseil dépend de la liaison avec les services de soins et de traitement, en particulier pour les personnes vivant avec le VIH. Cette stratégie marque notre passage de la programmation d'une riposte d'urgence à une approche plus durable basée sur des données probantes », explique Petrina Haingura, Vice-ministre de la Santé et des Services sociaux.

Selon les chiffres du gouvernement, environ 178 200 personnes vivant avec le VIH ont reçu un traitement antirétroviral en Namibie en 2013. Entre 2005 et 2013, les nouvelles infections à VIH ont baissé de 33 % environ en Namibie, avec 8 400 décès dus au sida en moins. Cependant, la plupart des personnes vivant avec le VIH en Namibie ne connaissent pas leur état sérologique et se présentent souvent tardivement pour le dépistage, empêchant ainsi un accès en temps utile aux services anti-VIH.

« La nouvelle stratégie permettra à la Namibie de se rapprocher du nouvel objectif 90-90-90 de l'ONUSIDA. Grâce à notre collaboration permanente, une riposte rapide aux changements de l'épidémie et un usage créatif des interventions combinées, nous pourrons parvenir à une génération sans sida en Namibie », explique Simon Alogory, Directeur du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) en Namibie.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, était présent en Namibie pour le lancement du plan et il a souligné l'importance de celui-ci pour l'accomplissement des nouveaux objectifs 90-90-90 récemment annoncés par l'ONUSIDA. Si ces objectifs sont remplis, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaîtront leur état sérologique vis-à-vis du VIH, 90 % des personnes qui connaissent leur état sérologique seront sous traitement anti-VIH, et 90 % des personnes sous traitement verront leur charge virale supprimée.

« L'objectif 90-90-90 renforce le droit de chacun de connaître son état sérologique vis-à-vis du VIH et d'accéder au meilleur traitement possible », a déclaré le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.

Outre la création de liens avec les services, l'objectif 90-90-90 représente un point de départ essentiel pour s'attaquer aux problèmes sociaux et structurels, notamment en termes d'équité, de stigmatisation et de violence envers les femmes.

Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, était également présent lors du lancement. Il a déclaré : « L'intégration, cela consiste à mettre les individus au cœur de nos prestations de services. Cela consiste à rassembler les communautés pour offrir un avenir à cette jeune fille ».

L'ONUSIDA nomme Victoria Beckham Ambassadrice itinérante

25 septembre 2014

GENÈVE/NEW YORK, 25 septembre 2014 Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a nommé la prestigieuse créatrice de mode Victoria Beckham Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA. L'annonce de cette désignation a été faite au cours d'un évènement spécial qui s'est tenu à l'occasion de la 69ème Assemblée générale des Nations Unies à New York.

«Je rêve d'une génération sans VIH et je suis persuadé que Victoria Beckham va nous aider à atteindre cet objectif commun». a annoncé Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. «Sa créativité, son sens de l'innovation et son rayonnement vont amplifier nos efforts et nous permettre de faire un pas supplémentaire de plus pour mettre fin à l'épidémie de sida».

Dans son rôle d'Ambassadrice itinérante de l'ONUSIDA, Mme Beckham va œuvrer pour que plus aucun enfant ne naisse avec le VIH et pour que les enfants et les femmes vivant avec et touchées par le VIH puissent avoir accès aux traitements et aux soins. 

«C'est pour moi le début d'un important parcours. En tant que femme et mère j'ai le devoir de soutenir d'autres femmes», a déclaré Mme Beckham. «Je suis fière et honorée de servir l'ONUSIDA dans ce nouveau rôle afin d'aider à mobiliser des ressources, sensibiliser et émanciper les femmes et les enfants touchés par le VIH».

En février de cette année, Mme Beckham a visité des cliniques au Cap, en Afrique du Sud, où elle a pu se rendre compte de l'importance de la thérapie antirétrovirale et constater que des enfants étaient laissés de côté dans l'accès au traitement.

L'administration d'une thérapie permet de réduire à moins de 5% le risque de transmission du VIH de la mère à l'enfant. Malgré cela, en 2013 un tiers des femmes enceintes vivant avec le VIH n'ont pu avoir accès à des traitements salvateurs et 240 000 enfants ont été infectés par le virus.

Au cours de cette même année, moins de la moitié des enfants exposés au VIH ont été dépistés dans le délai optimal de trois mois et seulement 24% d'entre aux ont eu accès à un traitement salvateur. Sans traitement, la moitié des enfants nés avec le VIH meurent avant l'âge de deux ans et la majorité avant l'âge de cinq ans.

Au cours des cinq dernières années, la fourniture de médicaments antirétroviraux aux femmes enceintes vivant avec le VIH a permis la naissance de 900 000 enfants non contaminés par le virus. L'ONUSIDA travaille avec ses partenaires pour garantir que tous les enfants, d'où qu'ils viennent, naissent sans le VIH, puissent avoir accès aux médicaments, aux soins et à l'appui dont ils ont besoin.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Contact

ONUSIDA Genève
Sophie Barton-Knott
tél. +41 79 514 6896 / +41 22 791 1697
bartonknotts@unaids.org

Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA, s'adresse aux jeunes femmes et aux filles

15 octobre 2014

Lors d'une mission d'étude en Afrique du Sud avec l'Elton John AIDS Foundation, l'Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA Victoria Beckham a exprimé son engagement en faveur de la sensibilisation à la vulnérabilité des femmes et des filles au VIH.

Mme Beckham a rencontré Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe, qui l'a informée de la situation de l'épidémie de VIH dans la région et de l'appui de l'ONUSIDA aux ripostes nationales au sida. La conversation a porté sur les différents facteurs qui favorisent l'infection à VIH chez les femmes, notamment les actes de violence, le mariage forcé des enfants, les rapports sexuels intergénérationnels, les violations des droits humains et les pratiques traditionnelles en Afrique australe et orientale.

Mme Beckham a déclaré que ses visites sur les sites du projet mothers2mothers et à la clinique Ramokgopa, ainsi que ses échanges étroits avec des femmes et des filles à Soweto, l'ont aidée à élargir sa compréhension des différents problèmes qui touchent les communautés en Afrique du Sud.

Déclarations

« Le meilleur moyen d'éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant est d'abord d'éviter que les femmes soient infectées. Victoria Beckham peut nous aider à atteindre des millions de jeunes femmes avec des messages de prévention ; elle leur prête sa voix pour faire connaître leurs besoins au monde entier. »

Sheila Tlou, Directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe

« Mes entretiens avec des jeunes femmes à Soweto m'ont ouvert les yeux. Ils m'ont donné une occasion exceptionnelle de mieux comprendre les nombreux défis auxquels font face ces merveilleuses jeunes femmes et mères. Elles m'ont bouleversée avec leurs histoires et je veux apporter mon aide par tous les moyens dont je dispose pour leur inspirer le changement. »

Victoria Beckham, Ambassadrice itinérante internationale de l'ONUSIDA

Génération sans VIH : un objectif réalisable en Russie

13 octobre 2014

Des experts médicaux et scientifiques réunis à l'occasion de la récente conférence internationale Enfance et VIH : problèmes et perspectives, organisée à Saint-Pétersbourg en Russie, se sont engagés pour l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant en Fédération de Russie d'ici fin 2015, première étape vers une génération sans VIH dans le pays.

Plus de 400 spécialistes venus de toute la Russie, des professionnels de santé de 18 pays et des représentants d'organisations et d'instituts de recherche internationaux, notamment l'ONUSIDA, l'UNICEF, l'OMS et le Réseau pédiatrique européen pour le traitement du sida, ont abordé des thèmes tels que l'amélioration des soins médicaux pour les femmes enceintes et les enfants, le dépistage précoce du VIH et le traitement des co-infections, ainsi que l'appui social aux enfants vivant avec le VIH et leurs familles.

Parmi les principales recommandations énoncées lors de ce forum pour atteindre l'objectif de zéro nouveau cas de transmission du VIH de la mère à l'enfant figuraient la promotion et la mise en œuvre de protocoles et de normes cliniques modernes et le renforcement de la coopération internationale pour mieux répondre aux besoins des mères et des enfants.

Déclarations

« Tous les éléments nécessaires sont en place en Russie pour veiller à ce que plus aucun enfant ne naisse avec le VIH et que leurs mères restent en vie. Les ressources humaines et financières sont disponibles, les services de santé pour les femmes et les enfants sont quasi universels dans le pays, les partenariats sont solides et des programmes innovants existent. Je suis certain que la Russie fera de l'objectif d'une génération sans sida une réalité. »

Vinay Saldanha, Directeur régional de l'ONUSIDA pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale

« La Russie a déjà obtenu des succès importants dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Davantage d'efforts sont nécessaires, mais nous pouvons atteindre zéro infection chez les enfants dans un futur proche. »

Evgueni Voronin, Expert en chef sur le VIH, les femmes et les enfants, Ministère russe de la Santé

« Les femmes vivant avec le VIH en Russie peuvent et devraient avoir des enfants en bonne santé, nés sans le VIH. Il existe aujourd'hui des méthodes de prévention efficaces et tous les moyens possibles pour garantir que toutes les femmes ont accès aux services qui leur sauvent la vie. »

Svetlana Izambaeva, une femme vivant avec le VIH mère de deux enfants

Les premières dames africaines renouvellent leur engagement en faveur de la riposte au sida à l'échelle du continent

23 septembre 2014

L'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida (OPDAS) s'est réunie récemment à New York pour discuter de manière dont elle pourrait élargir son action en faveur de l'épidémie de sida en Afrique.

Les premières dames se sont rencontrées à la Fondation Ford à New York en marge de la 69e session de l'Assemblée générale des Nations Unies, où elles ont débattu des solutions efficaces pour maintenir un engagement de haut niveau en faveur de la fin de l'épidémie de sida.

Les premières dames ont souligné la nécessité de services de santé complets de maternité et de néonatalité, qui intègrent le dépistage du VIH pour les femmes enceintes et fournissent un accès aux médicaments antirétroviraux pendant la grossesse, lors de l'accouchement et tout au long de la période d'allaitement.

L'OPDAS a récemment présenté un nouveau plan stratégique qui met en avant le besoin urgent d'intégrer les services anti-VIH aux services existants de santé sexuelle et reproductive. Les premières dames ont admis que les objectifs en lien avec l'arrêt des nouvelles infections à VIH chez les enfants ne pourraient pas être atteints si le contexte plus large de la prévention des nouvelles infections à VIH chez les femmes et les filles n'était pas traité.

L'OPDAS a été créée en 2002 pour servir de porte-parole en appui aux personnes vivant avec le VIH et touchées par le virus. Ces douze dernières années, les premières dames se sont engagées dans des campagnes et des initiatives de sensibilisation dans leurs pays respectifs.

Déclarations

« Nous devons intensifier notre collaboration avec l'ONUSIDA au niveau mondial, régional et national pour mobiliser nos communautés et mettre fin à l'épidémie de sida sur notre continent. »

Son Excellence Hinda Déby, Première dame du Tchad et Présidente de l'OPDAS

« Nous travaillons avec l'ONUSIDA depuis plus de dix ans, notre partenariat est maintenant parvenu à maturité et prend forme. Notre priorité absolue doit être axée sur les 19 millions de personnes qui ne connaissent pas leur état sérologique. Tous les succès que nous avons obtenus seront vains si nous ne résolvons pas ce problème. »

Son Excellence Jeannette Kagame, Première dame du Rwanda

« Sur tout le continent, des femmes n'ont toujours pas le pouvoir de prendre des décisions personnelles que bon nombre d'entre nous considèrent comme allant de soi. Nous devons nous assurer qu'elles ont la capacité de décider d'avoir des enfants et le droit de déterminer leur avenir. Je ne voudrais certainement pas que ma fille ait la même vie que ma grand-mère en ce qui concerne l'émancipation des femmes. »

Tewodros Melesse, Directeur général de la Fédération internationale pour la parentalité planifiée

« L'ONUSIDA a lancé la campagne 90-90-90 pour appuyer les efforts des pays en faveur de la fin de l'épidémie de sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030. Pour atteindre cet objectif, nous devons poursuivre notre alliance stratégique avec l'OPDAS et nous assurer que toutes les personnes, en particulier les femmes, connaissent leur état sérologique vis-à-vis du VIH et sont capables de se protéger elles-mêmes aussi bien que leurs familles. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

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