PMTCT

Les Premières dames d'Afrique s'engagent pour la fin de l'épidémie de sida chez les jeunes femmes et les adolescentes

16 juin 2015

La nécessité d'une approche holistique de la prévention du VIH chez les jeunes femmes et les filles : tel était le thème de la 15e Assemblée ordinaire de l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida (OPDAS). Cette rencontre a eu lieu en marge du 25e Sommet de l'Union africaine le 15 juin à Johannesburg, en Afrique du Sud.

Les Premières dames d'Afrique ont souligné que la réponse aux besoins des jeunes femmes et des adolescentes devait être une priorité à tous les niveaux de la société, du plus haut dirigeant politique jusqu'aux écoles, aux familles et aux responsables communautaires. Elles ont appelé à adopter une approche intégrée de la prévention, du traitement et des soins anti-VIH, qui aborde tous les facteurs structurels et socio-économiques qui exposent les jeunes femmes et les adolescentes à un risque supérieur d'infection à VIH, notamment la pauvreté, l'inégalité entre les sexes et les pratiques culturelles néfastes.

Lordina Mahama, Première dame du Ghana et Présidente nouvellement élue de l'OPDAS, a encouragé toutes les Premières dames africaines à veiller à ce que la campagne de l'ONUSIDA et de l'UNICEF All In!, qui cible la fin du sida chez les adolescents, soit déployée dans leur pays.

Déclarations

« Le temps est venu de veiller à ce que nos engagements se traduisent en actions concrètes susceptibles d'être accélérées et élargies à tout le continent. Nous devons nous unir et engager notre responsabilité mutuelle. »

Tobeka Madiba-Zuma, Première dame d'Afrique du Sud

« Nous devons nous entendre pour suivre les progrès de nos programmes pour les jeunes femmes et les adolescentes afin de veiller à ce qu'aucun jeune ne soit laissé de côté. »

Lordina Mahama, Première dame du Ghana et nouvelle Présidente de l'OPDAS

« Je souhaite remercier l'ONUSIDA pour sa contribution et son partenariat. Nous nous appuyons sur nos partenariats car nous ne pouvons pas agir seules. »

Hinda Déby Itno, Première dame du Tchad et Présidente sortante de l'OPDAS

« Nous devons continuer à mettre en place les conditions qui permettront aux jeunes femmes et aux adolescentes de faire valoir leurs droits, accéder aux services de traitement et vivre à l'abri de la violence et de la discrimination. »

Rosemary Museminali, Représentante de l'ONUSIDA auprès de l'Union africaine et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique

Le Président du Malawi reste engagé pour mettre fin au sida comme menace de santé publique d'ici 2030

13 juin 2015

Arthur Peter Mutharika, Président du Malawi, a rencontré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA, le 13 juin en marge du 25e Sommet de l'Union africaine à Johannesburg, en Afrique du Sud.

M. Sidibé a félicité le Président Mutharika pour les résultats spectaculaires que le Malawi a obtenu dans sa riposte au sida ces dernières années. Le Malawi a été le premier pays du monde à mettre en œuvre l'Option B+ de l'Organisation mondiale de la Santé pour les femmes enceintes séropositives au VIH (accès au traitement antirétroviral à vie), avec pour effet une baisse impressionnante de 67 % de la transmission de la mère à l'enfant depuis 2009. Le Président a fait part de son engagement à poursuivre les investissements dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant afin d'atteindre l'objectif de moins de 5 % de nouvelles infections à VIH, comme prévu par le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants et maintenir leurs mères en vie.

Plus tôt dans la journée, M. Sidibé a rencontré le Commissaire aux Affaires sociales de la Commission de l'Union africaine, Mustapha Kaloko, qui a également exprimé son souhait de voir une génération sans sida d'ici 2030. M. Sidibé a affirmé l'engagement de l'ONUSIDA de continuer à travailler sur la stratégie Accélérer pour mettre fin à l'épidémie de sida comme menace de santé publique d'ici 2030, en profitant des cinq prochaines années pour insister sur l'appropriation de la riposte par les pays et la solidarité mondiale.

Déclarations

« Le Malawi est un exemple dans la riposte au VIH. L'engagement politique est réel et se traduit par des résultats : des résultats humains avec des vies sauvées. Il est important que nous partagions les accomplissements du Malawi avec le reste du monde. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous sommes engagés à travailler ensemble avec l'ONUSIDA pour accélérer la riposte afin de contribuer à mettre fin au sida d'ici 2030. Tout comme nous avons vaincu la lèpre et la variole, nous pouvons vaincre le sida. »

Arthur Peter Mutharika, Président du Malawi

« Nous devons faire comprendre à nos dirigeants que la santé n'est pas un coût ; c'est un investissement. Nous devons poursuivre le financement national de la riposte et du traitement anti-VIH : voilà à quoi sert le leadership. »

Mustapha Kaloko, Commissaire aux Affaires sociales, Union africaine

L'aventure de la maternité

11 mai 2015

Cette année, pour célébrer la Fête des Mères, l'UNICEF et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (le Fonds mondial) ont publié une nouvelle vidéo et lancé un site web spécial montrant des mères séropositives au VIH.

En 2013 et 2014, l'UNICEF et le Fonds mondial ont demandé à six femmes d'Afrique du Sud et du Malawi de partager leurs réflexions, leurs espoirs et leurs craintes tout au long de leur grossesse et de leur accouchement, puis pendant les mois qui ont suivi la naissance de leur enfant.

A Journey of Motherhood (L'aventure de la maternité) met en avant les défis particuliers auxquels sont confrontées les mères séropositives au VIH pour donner naissance à des enfants séronégatifs au VIH et rester elles-mêmes en bonne santé. Cette initiative souligne également les progrès réalisés dans la fourniture de médicaments anti-VIH pour la prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants dans le monde entier.

Chaque année, environ 1,5 million de femmes vivant avec le VIH donnent la vie. Sans intervention médicale, le risque de transmettre le virus à leur bébé pendant la grossesse, lors de l'accouchement et pendant la période d'allaitement peut s'élever jusqu'à 45 %. Or aujourd'hui, une seule pilule par jour permet de prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant et réduit ce risque à 5 % et moins.

Les Champions s’unissent pour annoncer des efforts accrus pour parvenir à une génération sans sida en Afrique

13 avril 2015

JOHANNESBURG, 13 avril 2015 – Le groupe Champions for an AIDS-Free Generation (Champions pour une génération sans sida) s’est réuni aujourd’hui pour annoncer de nouveaux efforts afin de faire en sorte que tous les enfants d’Afrique naissent sans être porteurs du VIH et que les enfants vivant avec le virus aient accès à des traitements vitaux. Dans la mesure où les jeunes restent un groupe durement touché par l’épidémie, les Champions ont également annoncé qu’ils ajouteront le VIH chez les adolescents aux cibles de leurs activités.

« Les Champions sont déterminés à maintenir la lutte contre le VIH en bonne place de l’ordre du jour du continent » a déclaré Festus Mogae, Président du groupe Champions. « Nous ne laisserons personne sur le bord de la route et ne prendrons du repos que lorsque l’Afrique aura atteint l’objectif d’une génération sans sida ».

Durant leur réunion de trois jours, les Champions doivent participer à des discussions de haut niveau avec Jacob Zuma, Président d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, vice-Président d’Afrique du Sud, et d’éminentes personnalités du secteur privé.

Le groupe Champions for an AIDS-Free Generation a été créé en 2008 par M. Mogae, ancien Président du Botswana. Les Champions transcendent les appartenances politiques pour s’exprimer en toute liberté et indépendance sur des sujets pour lesquels des solutions doivent être trouvées, tant dans la sphère politique que sur la scène privée. Depuis novembre, cinq nouveaux leaders ont rejoint leurs prestigieux rangs : Kgalema Motlanthe, ancien Président de l’Afrique du Sud, Joyce Banda, ancienne Présidente du Malawi, Alpha Oumar Konaré, ancien Président du Mali, Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigéria, et Hifikepunye Pohamba, ancien Président de Namibie.

« Aujourd’hui, nous nous réunissons en tant que groupe renforcé de Champions pour réaffirmer notre engagement à mettre fin à la transmission mère-enfant du VIH et à faire en sorte que les mères et les enfants qui vivent déjà avec le VIH restent en bonne santé » a déclaré Mme Banda. « Je suis fière de participer au groupe Champions for an AIDS-Free Generation ».

Alors que les Champions réaffirmaient leur engagement en faveur d’une génération sans sida, ils ont été rejoints par des partenaires dont l’ONUSIDA, le Plan présidentiel d’urgence d’aide à la lutte contre le sida des États-Unis (PEPFAR) et des représentants du secteur privé.

« Les Champions ont sans relâche demandé que l’on améliore les solutions de prévention et de traitement du VIH, et des progrès ont été accomplis » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Aujourd’hui, grâce à un renforcement de leurs rangs, les Champions seront des défenseurs encore plus puissants pour accélérer la riposte au sida en Afrique afin de faire en sorte qu’aucun enfant qui naît ne soit porteur du VIH et que leurs mères restent en bonne santé ».

« L’objectif d’une génération sans sida est à portée de main si nous exploitons les connaissances scientifiques, les données et les outils dont nous disposons » a déclaré l’ambassadrice Deborah Birx, Coordonnatrice de la lutte mondiale des États-Unis contre le sida et Représentante spéciale des États-Unis pour la diplomatie en matière de santé. « L’engagement de ce groupe de leaders qui utilisent leur sagesse et leur influence pour avancer vers une génération sans sida en Afrique m’enthousiasme ».

« Nous avons besoin de leaders tels que les Champions qui n’ont pas peur de parler haut et fort et de placer la lutte contre le sida en première place du programme de santé de l’Afrique » a déclaré Mark Dybul, Directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

Parmi les autres partenaires des Champions for an AIDS-Free Generation, citons l’UNICEF, la Banque mondiale, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), le Forum parlementaire de la SADC, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et la South African Broadcasting Corporation.

Le risque de transmission du VIH d’une mère séropositive à son enfant peut être réduit à 5 %, voire moins, si celle-ci a accès à des médicaments antirétroviraux durant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement au sein.

« Les femmes ont besoin de partenaires solides, tels que les Champions, afin de bénéficier d’un accès approprié aux services de conseil, de prévention et de traitement du VIH » a déclaré Lorraine Mashishi, mère vivant avec le VIH. « Les femmes vivant avec le VIH peuvent éviter de transmettre le virus à leurs enfants si elles reçoivent le soutien dont elles ont besoin ».

Actuellement, 21 des 22 pays qui participent au Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie se situent en Afrique. Depuis 2009, le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants a diminué de 43 % dans ces pays, mais on enregistrait toujours 210 000 (180 000-250 000) nouvelles infections à VIH chez les enfants d’Afrique subsaharienne en 2013. Seulement 42 % des enfants exposés au VIH ont bénéficié d’un test de dépistage du virus dans le délai recommandé de deux mois. Sans traitement, la moitié de l’ensemble des enfants vivant avec le VIH décéderont avant l’âge de deux ans et la majorité d’entre eux décéderont avant d’atteindre leur cinquième année.

L’Afrique subsaharienne reste la région la plus durement touchée par l’épidémie de sida – en 2013, on dénombrait 24,7 millions (23,5 millions-26,1 millions) de personnes vivant avec le VIH dans la région.

Les Champions sont :

  • Festus Mogae, ancien Président du Botswana et Président du groupe Champions
  • Joyce Banda, ancienne Présidente du Malawi
  • Joaquim Chissano, ancien Président du Mozambique
  • Kenneth Kaunda, ancien Président de Zambie
  • Alpha Oumar Konaré, ancien Président du Mali
  • Benjamin William Mkapa, ancien Président de la République Unie de Tanzanie
  • Kgalema Motlanthe, ancien Président de l’Afrique du Sud
  • Olusegun Obasanjo, ancien Président du Nigéria
  • Hifikepunye Pohamba, ancien Président de Namibie
  • Desmond Tutu, Archevêque émérite du Cap et lauréat du prix Nobel de la paix
  • Speciosa Wandira-Kazibwe, ancienne Vice-présidente de l’Ouganda
  • Edwin Cameron, Juge à la Cour constitutionnelle d’Afrique du Sud
  • Miriam Were, ancienne Présidente du Conseil national de lutte contre le sida du Kenya

Champions for an AIDS-Free Generation

Les Champions sont un groupe d’éminents anciens présidents et leaders africains influents engagé en faveur d’une génération sans sida. À titre individuel et collectif, les Champions s’unissent et soutiennent les leaders régionaux pour mettre fin à l’épidémie de sida en tant que menace de santé publique. Les Champions transcendent les appartenances politiques pour s’exprimer en toute liberté et indépendance sur des sujets pour lesquels des solutions doivent être trouvées, tant dans la sphère politique que sur la scène privée.

www.aidsfreechampions.org

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l'épidémie de sida à l'horizon 2030. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.

Gala de levée de fonds pour stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants

19 mars 2015

GENÈVE, 19 mars 2015 – En partenariat avec l’hôtel InterContinental Genève, Cartier et Etihad Airways, l’ONUSIDA organise son premier gala de levée de fonds à Genève, Suisse. Cet événement fait partie des activités engagées par l’ONUSIDA pour libérer les enfants du monde entier du VIH et pour que les mères aient accès à des médicaments antirétroviraux qui leur permettent de rester en vie et en bonne santé.

Le gala est organisé sous le patronage de Caroline Rupert, Kweku Mandela et Ndaba Mandela, et accueille des personnalités suisses et étrangères.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA, a ouvert la soirée en rappelant à quel point il est important de stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants. « La science et les médicaments sont là pour qu’aucun enfant ne devienne infecté par le VIH. La mobilisation de partenariats innovants et l’augmentation des ressources seront essentiels pour que l’on atteignent toutes les femmes et tous les enfants qui ont besoin de services de prévention et de traitement du VIH vitaux ».

Florence Ngobeni-Allen, Ambassadrice mondiale de la Fondation Elizabeth Glaser Pediatric AIDS (Afrique du Sud), et Ashley Rose Murphy (Canada) se sont exprimées sur leur expérience de vie avec le VIH. « Je suis née en 1998, à un moment où le Canada disposait des traitements et avait la capacité de faire en sorte que presqu’aucun enfant ne naisse porteur du VIH. Je ne devrais pas être séropositive, et pourtant je le suis » a déclaré Mlle Murphy. « Aujourd’hui, ces traitements qui sauvent la vie peuvent être disponibles partout. Si nous travaillons dur, nous pouvons faire en sorte que personne, quel que soit son lieu de vie, ne naisse porteur du VIH ».

L’événement musical de la soirée sera assuré par le duo norvégien Nico & Vinz qui interprétera ses succès « Am I Wrong » et « My Melody », chanson dédiée aux personnes vivant avec le VIH.

Une vente aux enchères se déroulera en direct sous le marteau de David Bennett de Sotheby’s, pour laquelle Cartier a donné une paire de boucles d’oreilles et une montre de femme de haute joaillerie. D’autres pièces seront proposées, notamment des articles de la collection Victoria Beckham, des chaussures sur mesure Christian Louboutin, une montre Piaget et une photo à tirage limité de Nelson Mandela donnée par Annie Leibovitz.

Le gala aura pour thème « Villes du monde ». Les villes sont à l’avant-garde de la riposte au VIH depuis le début de l’épidémie. Il sera essentiel d’accélérer la riposte dans les villes pour mettre fin à l’épidémie de sida à l’horizon 2030.

Le partenariat entre l’ONUSIDA et l’hôtel InterContinental Genève a débuté en décembre 2013 par le lancement de la campagne Là où l’histoire s’écrit, initiative conjointe destinée à lever des fonds afin de soutenir le Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l’horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie (le Plan mondial).

En 2013, quelque 240 000 enfants ont été nouvellement infectés par le VIH et 190 000 enfants sont décédés de maladies liées au sida. Sans traitement contre le VIH, la moitié des enfants nés porteurs du VIH décèdent à l’âge de deux ans et la plupart décèdent avant leur cinquième anniversaire.

Le Plan mondial a pour objectif de réduire de 90 % le nombre de nouvelles infections à VIH chez les enfants et de 50 % les décès liés au sida des femmes enceintes et des enfants. Il cible tous les pays, mais en particulier les 22 pays où l’on recense 90 % des nouvelles infections à VIH chez les enfants.

ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour mettre un terme à l’épidémie de sida à l’horizon 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez-nous sur Facebook, Twitter, Instagram et YouTube.

Déclarations

« La science et les médicaments sont là pour qu’aucun enfant ne devienne infecté par le VIH. La mobilisation de partenariats innovants et l’augmentation des ressources seront essentiels pour que l’on atteignent toutes les femmes et tous les enfants qui ont besoin de services de prévention et de traitement du VIH vitaux ».

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

«Nous sommes conscients de notre responsabilité en tant que citoyens corporatifs. Cette responsabilité s’incarne avec la Cartier Charitable Foundation, qui s'engage à améliorer les moyens de subsistance des populations les plus vulnérables. Nous félicitons l'ONUSIDA pour son rôle dirigeant et nous espérons un monde où les mères vivant avec le VIH peuvent avoir des bébés en bonne santé et sans le virus.»

Stanislas de Quercize, PDG Cartier International

« C’est un honneur et un impératif moral de soutenir autant que nous le pouvons la riposte au sida. Ce gala n’est qu’un début et je suis impatient de poursuivre notre collaboration avec l’ONUSIDA ».

Jürgen Baumhoff, Directeur général, hôtel InterContinental Genève

« Aucune femme ou aucun parent ne devrait avoir à endurer la souffrance de perdre un enfant. Aucun enfant ne devrait perdre ses parents à cause du sida. Aujourd’hui, on peut prévenir la transmission mère-enfant du VIH et, avec le soutien approprié, nous atteindrons un avenir sans sida ».

Florence Ngobeni-Allen, Ambassadrice mondiale de la Fondation Elizabeth Glaser Pediatric AIDS

« Je suis née en 1998, à un moment où le Canada disposait des traitements et avait la capacité de faire en sorte que presqu’aucun enfant ne naisse porteur du VIH. Je ne devrais pas être séropositive, et pourtant je le suis. Aujourd’hui, ces traitements qui sauvent la vie peuvent être disponibles partout. Si nous travaillons dur, nous pouvons faire en sorte que personne, quel que soit son lieu de vie, ne naisse porteur du VIH ».

Ashley Rose Murphy

« J’ai travaillé avec des enfants affectés par le VIH au Cap. Le mythe que nous nous répétons est qu’ils ont une résilience interne qui leur permet de faire face, mais la réalité est que ce ne sont que des enfants, identiques aux autres enfants du monde, et qu’ils ont besoin de soutien. Pour chaque enfant, c’est une tragédie de naître malade lorsqu’on peut l’éviter. Les traitements sont efficaces… nous devons seulement les exploiter au mieux ».

Caroline Rupert

« Mon grand-père nous a appris l’importance de travailler ensemble pour faire changer les choses et la riposte mondiale au VIH est un excellent exemple à cet égard. Les progrès accomplis sont sans précédent, mais le travail n’est pas fini. Nous devons continuer, ensemble, pour aller jusqu’au bout et mettre fin à l’épidémie de sida ».

Kweku Mandela

« L’objectif de zéro nouvelle infection à VIH chez les enfants est réalisable. Nous devons motiver la jeune génération pour qu’elle nous aide à faire de cet objectif une réalité ».

Ndaba Mandela

« Notre musique est inspirée par tant d’histoires et avec notre musique nous pouvons toucher tant de personnes. Nous voulons faire passer le message, sensibiliser au VIH et combattre le pessimisme par l’optimisme ».

Nico & Vinz

La Première Dame du Kenya organise l'accès aux services de santé dans les communautés

16 février 2015

La Première Dame du Kenya, Margaret Kenyatta, ainsi que le Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA, Luiz Loures, ont visité une clinique mobile Beyond Zero à Kibera, un bidonville inofficiel à Nairobi qui abrite plus d'un million de personnes.

La clinique mobile est l'une des 18 dans le pays ouverte dans le cadre de la campagne Beyond Zero de Madame Kenyatta qui vise à renforcer les efforts pour éliminer toute nouvelle infection à VIH chez les enfants et améliorer les taux de survie de la mère d'ici la fin de 2015 parmi certaines des communautés les plus vulnérables du Kenya. Beyond Zero fournit des services médicaux complets aux habitants, complétant les soins reçus dans d'autres installations.

La clinique a été créée avec le soutien des travailleurs du Service national de la jeunesse et des jeunes bénévoles de la communauté elle-même. La moitié des habitants de Kibera ont moins de 15 ans et le taux de chômage des jeunes est extrêmement élevé. La plupart des habitants du bidonville gagnent moins d'un dollar par jour.

Déclarations

« Il est gratifiant de voir des groupes vulnérables qui n'avaient auparavant pas accès aux services médicaux le faire maintenant par la clinique communautaire. Cette initiative servira de modèle à imiter pour les autres bidonvilles informels. »

Margaret Kenyatta, Première Dame du Kenya

« Nous avons la science et les connaissances nécessaires pour mettre fin à l'épidémie de sida. La façon de le faire est d'apporter des services au cœur des communautés et aux personnes qui en ont le plus besoin. C'est ce que j'ai vu aujourd'hui à Kibera. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

Les Premières dames d'Afrique réaffirment leur engagement en faveur de l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030

11 février 2015

Lors de la 14e Assemblée générale de l'Organisation des Premières dames d'Afrique contre le VIH/sida (OPDAS), organisée le 31 janvier en marge du 24e Sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, en Éthiopie, les Premières dames d'Afrique ont réaffirmé leur engagement en faveur de l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et la fin de l'épidémie de sida d'ici 2030. Les Premières dames ont également souligné l'importance des soins pédiatriques, du renforcement des partenariats et de veiller à ce que le sida soit une composante forte de l'agenda pour le développement après 2015.

Yoo (Ban) Soon-taek est intervenue devant l'Assemblée générale de l'OPDAS en soulignant que les femmes, y compris les jeunes femmes, les adolescentes, les femmes en âge de procréer, les professionnelles du sexe et les femmes transsexuelles, formaient une population clé dans la riposte au sida sur le continent et nécessitaient des interventions ciblées et stratégiques pour pouvoir mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Elle a également appelé à une relance de la campagne contre les nouvelles infections chez les enfants.

Depuis la création de l'OPDAS en 2002, les Premières dames africaines ont contribué à accroître la sensibilisation au sida, en se faisant l'écho de nombreuses campagnes sur l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant, en insistant sur le fardeau du VIH qui pèse sur les femmes et en renforçant les réseaux de personnes vivant avec le VIH.

Déclarations

« Ce n'est pas le moment de fléchir et je félicite les Premières dames d'Afrique d'avoir rejoint l'ONUSIDA dans un appel ambitieux pour mettre fin au sida d'ici 2030 et veiller à ce que le VIH et le sida figurent en bonne place dans l'agenda post-2015. »

Gertrude Mutharika, Première dame du Malawi

« L'Afrique a besoin des femmes, des femmes paisibles et en bonne santé, pour parvenir à un développement socioéconomique durable. Par conséquent, l'OPDAS doit se montrer plus agressive dans son travail aux côtés de nos gouvernements pour impliquer davantage les femmes. »

Penehupifo Pohamba, Première dame de Namibie

« Les femmes forment une population particulière qui nécessite une attention spécifique si nous voulons mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. En nous associant, nous pouvons mettre fin au sida comme menace de santé publique sur tout le continent d'ici 2030, mais pour cela, nous devons réaffirmer notre engagement : le nôtre, celui de nos dirigeants et celui de nos partenaires. »

Yoo (Ban) Soon-taek

« Éliminer la transmission de la mère à l'enfant est une composante essentielle pour mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. En accélérant les efforts en ce sens, nous permettons non seulement l'émancipation des femmes et des mères, mais nous donnons aussi à nos enfants, nos familles, nos communautés et nos pays des moyens pour aller vers une génération sans sida. L'ONUSIDA est prêt à fournir tout le soutien nécessaire aux Premières dames d'Afrique pour intensifier nos efforts conjoints en faveur de l'élimination de la transmission de la mère à l'enfant en 2015. »

Rosemary Museminali, Représentante de l'ONUSIDA auprès de l'Union africaine et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique

L'ONUSIDA et Etisalat s'associent pour éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant au Nigéria

06 février 2015

L'entreprise de télécommunications Etisalat Nigeria a conclu un partenariat avec l'ONUSIDA pour contribuer à la diffusion d'informations concernant l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant au Nigéria.

Dans ce cadre, les 21 millions d'abonnés d'Etisalat Nigeria recevront régulièrement des informations par SMS sur les moyens de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant et l'accès aux services de santé correspondants.

Cette initiative s'étendra sur deux ans et soutiendra les efforts de l'Agence nationale pour le contrôle du sida au Nigéria visant à accroître le nombre de femmes enceintes ayant accès aux services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant dans le pays.

En 2013, le Nigéria représentait 22 % des cas de transmission du VIH de la mère à l'enfant dans le monde. En novembre 2014, le Nigéria a dévoilé son plan d'action national pour l'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant pour 2015-2016, en soutien aux efforts visant à mettre un terme aux nouvelles infections chez les enfants et maintenir leurs mères en vie. Ce plan permettra au Nigéria d'éliminer la transmission du VIH de la mère à l'enfant d'ici 2020.

Déclarations

« Nous sommes heureux de ce partenariat avec l'ONUSIDA et l'Agence nationale pour le contrôle du sida en faveur de cette cause unique. Nous sommes conscients qu'une nation ne peut réussir économiquement que si sa population est en bonne santé. »

Ibrahim Dikko, Vice-Président, Réglementation et affaires internes, Etisalat Nigeria

« Cette initiative devrait apporter davantage de moyens pour mettre un terme aux nouvelles infections à VIH au Nigéria. Nous saluons cette nouvelle dynamique impulsée par Etisalat dans la riposte au VIH au Nigéria. »

John Idoko, Directeur général de l'Agence nationale pour le contrôle du sida

« Mettre fin à l'épidémie de VIH chez les enfants au Nigéria d'ici 2020 permettra d'empêcher 240 000 nouvelles infections à VIH chez les enfants et 460 000 nouvelles infections à VIH chez les adultes. Au total, nous espérons empêcher 340 000 décès dus au sida et dégager un bénéfice net de 30 milliards de dollars en sauvant 12 millions d'années de vie. »

Bilali Camara, Directeur de l'ONUSIDA au Nigéria et Point focal ONUSIDA pour la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest

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