Transgender people

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Faire une différence dans la vie des personnes LGBTI

17 mai 2017

La Fondation Martin Ennals a annoncé les noms des trois finalistes pour le prestigieux prix mondial Martin Ennals Award, décerné aux défenseurs des droits de l’homme, qui sera remis en octobre 2017. Parmi ces trois finalistes, il y a Karla Avelar, une femme transgenre vivant avec le VIH originaire d’El Salvador qui, depuis plus de 20 ans, défend les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTI) et milite pour l’accès aux soins des personnes vivant avec le VIH.

En 1996, Mme Avelar a été l’une des fondatrices de la première association de personnes transgenres au Salvador, et en 2008, elle a créé la première organisation de femmes transgenres vivant avec le VIH, COMCAVIS TRANS. L’organisation a pour mission de faire avancer, de défendre et de promouvoir les droits des personnes LGBTI, d’élargir la prévention et les soins anti-VIH et d’améliorer l’accès aux services anti-VIH pour les personnes vivant avec le VIH et les détenus.

« Tous les jours, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes sont exposées à des menaces de mort, à des extorsions, au harcèlement, à des violences physiques et verbales et à la discrimination en raison de leur identité de genre ou de leur orientation sexuelle », explique Mme Avelar. « Cette situation nous rend vulnérables au VIH ».


Au Salvador, l’épidémie de VIH est concentrée au sein des populations clés : les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes présentent une prévalence du VIH estimée à 10,3 %, beaucoup plus élevée que la prévalence du VIH dans la population générale, qui est de 0,5 %.


Aux côtés des pairs-éducateurs de COMCAVIS TRANS, Mme Avelar fait la promotion du dépistage, de la prévention et du traitement du VIH auprès des personnes LGBTI grâce à des actions de proximité, notamment l’éducation et la diffusion d’informations à différents endroits de San Salvador.

Mme Avelar et son équipe travaillent également au renforcement de l’accès aux services de prévention et de traitement du VIH pour les détenus LGBTI de deux centres pénitentiaires. « Nous intervenons sur deux fronts : avec les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes, en les formant sur la santé sexuelle et reproductive et la prévention du VIH, et en sensibilisant les responsables administratifs et le personnel de surveillance aux droits de l’homme et à la discrimination zéro », explique Mme Avelar.

En 2013, le partenariat entre COMCAVIS TRANS et le centre pénitentiaire de SENSUNTEPEQUE a conduit à l’adoption d’un accord qui permet aux détenus d’accéder à des préservatifs chaque mois. COMCAVIS TRANS aide également les détenus LGBTI vivant avec le VIH à observer leur traitement et assure le suivi de leur accès afin de veiller à leur bien-être psychosocial et émotionnel. 

Au Salvador, les personnes LGBTI restent confrontées à un climat de discrimination et de violence, exacerbé par de hauts niveaux d’impunité et un accès limité à la justice. « El Salvador est un pays qui présente l’un des taux de violence les plus élevés d’Amérique latine et, comme c’est le cas dans toute la région, l’espérance de vie d’une femme transgenre ne dépasse pas 35 ans », indique Mme Avelar.

Elle aide les personnes LGBTI qui ont été victimes de violations de leurs droits et d’actes de violence. Avec son équipe et un groupe de bénévoles, elle les conseille et les accompagne pour déposer plainte. Grâce à la collaboration d’autres organisations, elle s’assure que les personnes qui en ont besoin peuvent accéder à une aide juridique et financière. « Il existe encore beaucoup d’obstacles », déclare-t-elle. « Mais nous œuvrons en faveur d’un dialogue avec les représentants de la police civile nationale et du Bureau du Conseil national pour la défense des droits de l’homme ainsi que d’autres autorités afin d’améliorer les mécanismes de dénonciation et d’enquête sur les violations des droits de l’homme et d’assurer un suivi et une évaluation adéquats et durables ».

Mme Avelar a également joué un rôle considérable dans la défense de réformes législatives visant à protéger et promouvoir les droits des personnes LGBTI et à répondre à leurs besoins. Par exemple, avec l’ONUSIDA et d’autres organisations nationales, elle a participé à l’examen d’une loi sur le VIH adoptée en janvier dernier. Entre autres choses, cette loi permet aux personnes transgenres de bénéficier de meilleurs soins sans stigmatisation ni discrimination, d’améliorer leur qualité de vie et d’accéder aux services de santé, à l’éducation et à l’emploi dans le respect de leur identité de genre.

« Pour tous ceux qui la connaissent, Karla Avelar a déjà gagné le prix Martin Ennals », déclare Celina Miranda, Directrice nationale de l’ONUSIDA d’El Salvador. « Envers et contre tous, elle est une infatigable militante des droits de l’homme et fait une différence dans la vie des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes au Salvador ».

À propos du prix Martin Ennals Award

Le prix Martin Ennals Award est un prix annuel décerné aux défenseurs des droits de l’homme. Les finalistes et le lauréat sont sélectionnés par un jury de 10 représentants des principales organisations non gouvernementales mondiales de défense des droits de l’homme.

L’ONUSIDA travaille avec ses partenaires pour réaffirmer que la pleine jouissance de tous les droits humains et libertés fondamentales pour tous joue en faveur de la riposte mondiale à l’épidémie de sida, notamment dans le domaine de la prévention, du traitement, des soins et de l’appui, et permet de lutter contre la stigmatisation et la discrimination envers toutes les personnes vivant avec le VIH, présumées vivant avec le VIH, exposées au risque et touchées par le virus en tant qu’élément capital pour en finir avec l’épidémie de sida et conformément à la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida

L’ONUSIDA REÇOIT LE PRIX LGBTI CITIZENSHIP ALLIES AU BRÉSIL

21 mars 2017

L’ONUSIDA a reçu le Prix LGBTI Citizenship Allies Award en reconnaissance de son approche fondée sur les droits de l’homme dans la riposte à l’épidémie de sida chez les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Créé par Grupo Dignidade (Groupe Dignité), l’une des organisations non gouvernementales les plus respectées du Brésil qui travaille sur les questions liées aux personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexe (LGBTI) et sur la prévention du VIH chez les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, ce prix est décerné aux personnes et aux organisations en récompense de leur contribution aux progrès des droits des personnes LGBTI au Brésil.

Le prix met en avant une partie des actions de l’ONUSIDA réalisées dans ce domaine, notamment le développement de campagnes et d’initiatives telles que la campagne Zéro discrimination, la diffusion d’une large variété de publications et ses actions de sensibilisation visant à faire expressément mention des personnes LGBTI et des autres populations clés dans la Déclaration politique des Nations Unies de 2016 sur la fin du sida.

Georgiana Braga-Orillard, Directrice nationale de l’ONUSIDA au Brésil, a souligné l’importance de ce prix. « Nous investissons du temps et des efforts dans les droits de l’homme et la lutte contre la discrimination dans le pays et à l’échelle mondiale. Ce prix nous montre que nous allons dans la bonne direction et que nos efforts ont un impact sur les communautés que nous voulons soutenir », explique-t-elle.

La cérémonie de remise marquait également le 25e anniversaire de Grupo Dignidade. Grupo Dignidade travaille avec ses partenaires (notamment les services municipaux, provinciaux et fédéraux du Ministère public, les autorités publiques chargées des droits de l’homme et la Cour Suprême du Brésil) sur des domaines clés en lien avec les droits de l’homme et les droits des personnes LGBTI. 
« La majeure partie de ce que j’ai appris en termes de respect de la diversité et d’importance des mouvements sociaux dans la riposte à l’épidémie de sida provient de mon interaction constante avec Grupo Dignidade », a expliqué Mariângela Simão, Directrice du Département Droits, sexospécificité, prévention et mobilisation communautaire de l’ONUSIDA, dans un message vidéo diffusé lors de la cérémonie de remise du prix. « Recevoir ce prix des mains de Grupo Dignidade est très important pour nous et je voudrais vous remercier au nom du Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé », a-t-elle ajouté.
La cérémonie visait également à remettre le Prix de l’Éducation au respect de la diversité sexuelle, décerné à 11 initiatives individuelles et institutionnelles qui reconnaissent, valorisent et encouragent la promotion du respect de la diversité sexuelle dans le milieu éducatif au Brésil.
L’ONUSIDA aide les pays à atteindre les objectifs fixés dans la Déclaration politique de 2016, qui incluent l’engagement de revoir et de réformer les lois susceptibles de créer des obstacles ou de renforcer la stigmatisation et la discrimination, ainsi que de promouvoir l’accès à des services de soins non discriminatoires, notamment pour les populations à plus haut risque d’infection, en particulier les professionnel(le)s du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables, les personnes transgenres et les détenus.

Prévention du VIH chez les femmes transgenres à Lima

24 novembre 2016

Les femmes transgenres sont confrontées à d'importants obstacles qui limitent leur accès aux services de santé et/ou accroissent leur vulnérabilité au VIH : stigmatisation et discrimination, violence sexiste et inégalités entre les sexes. Il en résulte que le pourcentage de femmes transgenres en relation avec des services de prévention et de traitement du VIH est très faible.

Afin de combler les lacunes de la prévention du VIH pour les personnes transgenres, le Ministère péruvien de la Santé a organisé en 2014 une consultation nationale sur la prévention combinée du VIH en partenariat avec l'Université Cayetano Heredia et l'ONUSIDA. La consultation a permis d'entamer un dialogue entre les parties prenantes et les chefs des communautés sur l'avenir de la prévention du VIH au Pérou. Lors de cette consultation, le Ministère de la Santé a fait part de son engagement d'améliorer la programmation de la prévention combinée du VIH pour les femmes transgenres. En 2015, il a lancé un plan stratégique ciblé pour une prévention et des soins complets anti-VIH et autres infections sexuellement transmissibles (IST) à destination des femmes transgenres.

Le plan aborde les causes principales de l'épidémie de VIH chez les femmes transgenres au Pérou, notamment leur mauvaise situation socioéconomique, leur environnement de vie et de travail difficile et la faible accessibilité des services de santé. Ce plan s'attache à identifier les stratégies efficaces afin de relever les défis spécifiques en termes juridiques et de droits humains et de répondre aux problèmes de stigmatisation et de violence. L'élaboration du plan est le résultat d'un processus long de dix ans de collecte de preuves, de dialogue politique et de renforcement des capacités en collaboration avec la communauté transgenre.

Ce plan est en train de se traduire dans la pratique. Parmi les actions déjà mises en œuvre, des formations spéciales du personnel de santé dans les centres de traitement des IST et des pairs-éducateurs des communautés sur les manières de répondre aux besoins des personnes transgenres sur le VIH, la prestation des services de prévention, y compris la distribution de préservatifs et de lubrifiants, le dépistage du VIH et la mise en relation avec les services de santé pour le traitement antirétroviral, ainsi que la sensibilisation des forces de l'ordre locales sur le respect des droits humains et la prévention des violences sexistes à l'égard de la communauté transgenre.

Mao, activiste transgenre et pair-éducatrice pour le Ministère de Santé, explique que « ce plan ciblé permet de rapprocher les services de la communauté. Des femmes transgenres qui ne pouvaient pas se rendre dans les centres de traitement des infections sexuellement transmissibles demandent maintenant des préservatifs et des tests de dépistage, des informations et des services de santé complets. Nous sommes fiers de participer à cette initiative ».

La prochaine phase du plan pour la santé des personnes transgenres comportera une hausse du nombre de sites décentralisés de services de prévention et de traitement et une étude de démonstration sur la prophylaxie préexposition. Ce plan sera intégré au programme national de lutte contre le VIH, et aligné sur ce programme.

Des responsables gouvernementaux et des activistes internationaux lancent la Coalition pour l'égalité des droits pour les personnes LGBTI

14 juillet 2016

Des responsables gouvernementaux de plus de 40 pays et des activistes de la société civile représentant les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe (LGBTI) ont créé une coalition internationale pour l'égalité des droits afin de défendre et de protéger les droits de la communauté LGBTI.

Cette décision a été adoptée à l'occasion de la 4e Conférence internationale sur les droits des personnes LGBTI, organisée à Montevideo, en Uruguay, sur le thème « Non-violence, non-discrimination et inclusion sociale ». Les participants à la conférence ont examiné les moyens de veiller à ce que les droits des personnes LGBTI soient pris en compte dans la mise en œuvre des Objectifs de développement durable, notamment en bâtissant des partenariats solides entre les gouvernements, les organisations multilatérales et la société civile.

Parmi les domaines spécifiques évoqués figuraient la diplomatie internationale et régionale, l'espace de plus en plus restreint accordé à la société civile, la coordination des financements par les donateurs et l'inclusion des questions relatives aux personnes LGBTI dans l'Agenda 2030 pour le développement durable.

Lors de cette conférence, le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Luiz Loures a encouragé les dirigeants internationaux à mettre les droits des personnes LGBTI non seulement au cœur de la riposte au sida, mais aussi au premier plan de l'Agenda 2030 pour le développement durable.

La nouvelle Coalition pour l'égalité des droits a été lancée le 13 juillet par les ministres des Affaires étrangères de l'Uruguay et des Pays-Bas et s'engage à servir de plate-forme pour assurer la coordination et la continuité des actions de défense de l'égalité des droits pour tous.

Déclarations

« Garantir les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe nécessite du courage et de la diligence. Nous avons déjà franchi d'importantes étapes, mais la distance qui reste à parcourir est encore longue. Il ne s'agit pas seulement du VIH, mais de l'égalité d'accès à tous les services de santé et de développement. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

« Nous devons être prêts à utiliser tous les outils dont nous disposons pour changer les politiques et les attitudes des gouvernements qui cautionnent, voire alimentent la discrimination et la violence à l'encontre des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe. »

Samantha Power Ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies

VIH et personnes transsexuelles

18 juillet 2016

Le Journal de la Société internationale du sida vient de publier un numéro spécial intitulé HIV epidemics among transgender populations: the importance of a trans-inclusive response (L'épidémie de VIH au sein des populations transgenres : l'importance d'une riposte inclusive). Ce supplément contient des articles de recherche inédits, des études de cas et des appels à l'action, qui mettent tous l'accent sur la nécessité urgente d'une riposte au VIH efficace et conçue spécifiquement pour répondre aux besoins des communautés transgenres.

Les femmes transsexuelles restent lourdement touchées par le VIH, avec 49 fois plus de risque de vivre avec le virus que les autres adultes non transsexuels. Un grand nombre de personnes transsexuelles n'ont pas de reconnaissance légale de leur genre affirmé et n'ont pas de papiers d'identité, d'où leur exclusion du système éducatif et du marché du travail. Les personnes transsexuelles sont confrontées à la discrimination et à la violence, ce qui augmente leur vulnérabilité au VIH et les empêche d'accéder aux soins. La Déclaration politique des Nations Unies sur la fin du sida adoptée en juin à New York, aux États-Unis, inclut des références spécifiques aux personnes transsexuelles, et pourtant seulement 40 % des stratégies nationales de lutte contre le VIH tiennent compte de ces personnes.

Ce supplément vient étendre la base des données probantes sur l'épidémie de VIH au sein des communautés transgenres. Il propose des recommandations pratiques pour réduire le poids du VIH chez les personnes transsexuelles et défendre plus largement leur accès à la santé et leurs droits. Il cible également des sous-groupes particuliers de ces populations, comme les jeunes transsexuels et les hommes transsexuels ayant des rapports sexuels avec des hommes.

Le supplément a été rédigé par des chercheurs invités de la Johns Hopkins School of Public Health, du Centre d'excellence pour la santé des personnes transsexuelles, de l'Université de Georgetown et du Projet FHI 360/LINKAGES, avec le soutien de l'ONUSIDA, de l'Organisation mondiale de la Santé, du Programme des Nations Unies pour le développement et du Fonds des Nations Unies pour la population.

Le supplément peut être consulté à l'adresse http://jiasociety.org/index.php/jias/issue/view/1480.

Déclarations

« Nous, la communauté transgenre, appelons à la réalisation de programmes spécifiques aux personnes transsexuelles, compétents dans ce domaine et basés sur des données probantes. C'est le seul moyen d'atteindre les objectifs de la stratégie Accélérer. »

Joanne Keatley Co-présidente d'IRTG et Directrice du Centre d'excellence pour la santé des personnes transsexuelles de l'Université de Californie à San Francisco

« De nouvelles données probantes nous donnent de nouvelles opportunités d'améliorer les politiques et les programmes pour les personnes transsexuelles. Ceci doit se faire avec la participation des activistes transsexuels à l'échelon local et mondial. »

Luiz Loures Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

Mise en œuvre de programmes complets VIH et IST avec les personnes transsexuelles

06 avril 2016

En collaboration avec l'ONUSIDA et d'autres partenaires, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et IRTG, un réseau mondial pour les femmes trans et le VIH, ont présenté aujourd'hui une nouvelle publication intitulée Implementing comprehensive HIV and STI programmes with transgender people: guide pratique pour les interventions collaboratives. Cette publication présente des mesures concrètes que les responsables de la santé publique, les professionnels de santé et les organisations non gouvernementales peuvent adopter pour mettre en application des programmes sur le VIH et les infections sexuellement transmissibles (IST) avec les personnes transsexuelles.

Parmi les sujets abordés dans la publication figurent l'émancipation communautaire et les droits humains, la lutte contre la violence, la stigmatisation et la discrimination, ainsi que la fourniture de services compétents en matière de transsexualité, en particulier pour la prévention, le diagnostic, le traitement et les soins anti-VIH et IST. La publication traite également des actions de proximité menées par les communautés, de la création d'espaces sécurisés et de l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans la prestation des services. Elle décrit comment gérer les programmes et étendre les capacités des organisations dirigées par des personnes transsexuelles et montre comment les services peuvent être conçus et mis en place de manière à être acceptable et accessible pour les femmes transsexuelles. À chaque fois que c'est possible, elle met en lumière des programmes gérés par des organisations de personnes transsexuelles.

La publication a été élaborée en collaboration avec des personnes transsexuelles, des militants, des prestataires de services, des chercheurs, des responsables gouvernementaux et des représentants d'organisations non gouvernementales du monde entier. Le PNUD et IRTG ont coordonné sa production, avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour la population, du Centre d'excellence pour la santé des personnes transsexuelles de l'Université de Californie à San Francisco, de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health, de l'Organisation mondiale de la santé, de l'Agence des États-Unis pour le Développement international (USAID), du Plan présidentiel américain d'aide d'urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR) et de l'ONUSIDA.

Le document se fonde sur les recommandations figurant dans les Lignes directrices unifiées sur la prévention du VIH, le diagnostic, le traitement et les soins pour les populations clés, publiées en 2014 par l'Organisation mondiale de la Santé.

Les femmes transsexuelles restent lourdement touchées par le VIH, avec 49 fois plus de risque d'être infectées par le virus que les autres adultes non transsexuels.

Déclarations

« Discrimination, violence et criminalisation dissuadent les personnes transsexuelles d'accéder aux services dont elles ont besoin pour être et rester en bonne santé. Cet outil permet aux planificateurs de mettre en pratique des programmes complets sur l'ensemble du spectre. »

Joanne Keatley, Co-présidente d'IRTG et Directrice du Centre d'excellence pour la santé des personnes transsexuelles de l'Université de Californie à San Francisco

« Il existe un besoin urgent de veiller à ce que l'engagement communautaire, les politiques et les programmes conçus pour les personnes transsexuelles soient mis en œuvre. Cette publication, élaborée avec la participation de militants de la cause transsexuelle à l'échelle mondiale, est un pas en avant capital pour faire en sorte que cela se concrétise. »

Luiz Loures, Directeur exécutif adjoint de l'ONUSIDA

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