Transgender people

Perspectives, avancées et partenariats pour atteindre les populations clés en Afrique

23 décembre 2015

La Deuxième Conférence africaine sur les populations clés dans l'épidémie de VIH, consacrée aux principales perspectives, avancées et partenariats, a eu lieu à Dar es Salaam, en Tanzanie, du 16 au 18 décembre.

La conférence a réuni plus de 200 chercheurs, décideurs politiques, acteurs communautaires, prestataires de services de santé et représentants gouvernementaux de toute l'Afrique pour discuter des expériences, des leçons acquises et des conclusions des recherches concernant le VIH et les populations les plus exposées. Ces populations clés incluent les professionnel(le)s du sexe, les personnes transsexuelles, les hommes gays et les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables et d'autres personnes particulièrement exposées.

Ces populations sont vulnérables à l'infection à VIH et ont été laissées de côté par la riposte au sida. Lois répressives, stigmatisation et discrimination constituent des obstacles importants sur tout le continent pour toutes les populations clés ; par ailleurs, l'inégalité entre les sexes aggrave les problèmes rencontrés par les professionnelles du sexe. La migration de ces populations à l'intérieur et entre les pays constitue un autre facteur à relier à leur vulnérabilité au VIH.

Les participants à la conférence ont reconnu que les approches qui s'appuient sur les interventions de pairs et les communautés sont celles qui fonctionnent le mieux et doivent être élargies. Des interventions efficaces devraient également être développées en étroite collaboration avec les populations clés. Ils ont également souligné que les données ont leur importance dans le dialogue politique et la facilitation de l'engagement communautaire.

La conférence s'est conclue par un appel à l'action pour s'assurer que les services dédiés aux populations clés correspondent à leurs besoins et leur vécu, et que ces populations soient associées de manière judicieuse à tous les domaines qui concernent leur santé et leur bien-être. Les participants ont également appelé les gouvernements à éliminer les obstacles juridiques répressifs, faciliter l'accès au système judiciaire et allouer davantage de ressources au service des populations clés dans la riposte au sida.

Déclarations

« La prochaine phase de la riposte devra s'attacher à ne laisser personne de côté, de manière à pouvoir mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030. Pour cela, il faudra s'attaquer à un ensemble de problèmes d'ordre social, politique, juridique et programmatique qui touchent les populations clés dans nos pays. »

Pierre Somse, Directeur régional adjoint de l'ONUSIDA pour l'Afrique australe et orientale

« Nous n'atteindrons pas l'objectif de zéro nouvelle infection à VIH, zéro décès dû au sida et zéro discrimination sans les populations clés et vulnérables. »

Melkizedeck T. Leshabari, Professeur à la Faculté de Santé publique et Sciences sociales, Muhimbili University of Health and Allied Sciences

« Les actions de terrain contre le VIH représentent la meilleure façon d'avancer pour la riposte mondiale. Le savoir est utile uniquement lorsqu'il est partagé. »

Kåre Moen, Professeur associé, Institut d'études sanitaires et sociales, Université d'Oslo

UNFPA, OMS et ONUSIDA : Déclaration de position sur les préservatifs et la prévention du VIH, des autres infections sexuellement transmissibles et des grossesses non désirées

07 juillet 2015

Les préservatifs sont une composante essentielle d'une stratégie complète et durable de prévention du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles (IST) et sont efficaces pour éviter les grossesses non désirées. En 2013, on estimait à 2,1 millions le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH[i] et à 500 millions le nombre de personnes ayant contracté une chlamydiose, une gonorrhée, une syphilis ou une trichomonase.[ii] En outre, chaque année, plus de 200 millions de femmes ne peuvent accéder aux moyens de contraception,[iii] ce qui entraîne environ 80 millions de grossesses non désirées.[iv] Ces trois priorités de santé publique nécessitent une riposte décisive s'appuyant sur tous les outils disponibles, où les préservatifs jouent un rôle central.

Les préservatifs masculins et féminins sont les seuls moyens à la fois de réduire la transmission du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles (IST) et d'éviter les grossesses non désirées.

Des études menées en laboratoire montrent que les préservatifs sont imperméables au sperme et aux agents pathogènes des IST, notamment le VIH.[v] [vi] Lorsqu'ils sont utilisés correctement et régulièrement, les préservatifs sont très efficaces dans la prévention de la transmission sexuelle du VIH. Des recherches menées sur des couples sérodifférents (dans lesquels un des deux partenaires vit avec le VIH) montrent que l'usage systématique du préservatif réduit de manière significative le risque de transmission du VIH de l'homme à la femme et de la femme à l'homme.[vii] [viii][ix] L'utilisation correcte et régulière des préservatifs réduit également le risque de contracter d'autres IST et les maladies connexes, notamment les verrues génitales et le cancer du col de l'utérus.[x] Avec un taux de défaillance d'environ 2 %, lorsqu'ils sont utilisés correctement et régulièrement, les préservatifs sont très efficaces pour prévenir les grossesses non désirées.[xi] [xii]

Les préservatifs ont joué un rôle décisif dans les efforts de prévention du VIH, des IST et des grossesses dans de nombreux pays.

Les préservatifs ont permis de réduire la transmission du VIH et de limiter une propagation plus large du virus dans des milieux dans lesquels l’épidémie reste concentrée dans des groupes spécifiques de population.[xiii] La distribution de préservatifs a contribué à réduire les taux de prévalence du VIH et des autres IST chez les professionnel(le)s du sexe[xiv] [xv] [xvi] et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.[xvii] En Inde[xviii] [xix] et en Thaïlande[xx], la distribution accrue de préservatifs auprès des professionnel(le)s du sexe et de leurs clients, associée à d'autres interventions de prévention, s'est accompagnée de baisses de la transmission du VIH et des autres IST. Le Zimbabwe[xxi] et l'Afrique du Sud sont deux pays à forte prévalence où l'usage accru du préservatif a prouvé qu'il contribuait à la réduction de l'incidence du VIH.[xxii]

Une analyse de modélisation mondiale récente estime que les préservatifs ont permis d'éviter environ 50 millions de nouvelles infections à VIH depuis le début de l'épidémie de VIH.[xxiii] Pour 2015, 27 milliards de préservatifs qui devraient être mis à disposition dans le monde par l'intermédiaire des secteurs privé et public fourniront une protection estimée à 225 millions d'années de vie en couple contre les grossesses non désirées.[xxiv] [xxv]

Les préservatifs restent une composante essentielle des programmes de prévention du VIH à fort impact.

Ces dernières années ont vu des avancées scientifiques majeures dans d'autres domaines de la prévention du VIH. Les interventions biomédicales, notamment le traitement antirétroviral pour les personnes vivant avec le VIH, permettent de réduire considérablement la transmission du VIH. Bien que le succès du traitement antirétroviral soit susceptible de modifier la perception du risque associé au VIH, des études ont montré que les personnes vivant avec le VIH qui participent à des programmes de traitement et ont accès aux préservatifs déclarent un usage du préservatif plus fréquent que celles qui n'y participent pas.[xxvi]

L'usage du préservatif par les personnes qui suivent un traitement contre le VIH et dans les couples sérodifférents est fortement recommandé. [xxvii] Ce n'est que lorsque la suppression durable de la charge virale est confirmée et très étroitement surveillée et que le risque d'autres IST et de grossesse non désirée est faible qu'il est possible de renoncer au préservatif.[xxviii] [xxix] [xxx]

La prophylaxie préexposition (PPrE) orale (qui consiste à donner des médicaments antirétroviraux à des personnes séronégatives au VIH pour réduire leur risque de contracter le VIH) est également efficace dans la prévention du VIH, mais elle n'est pas encore disponible à grande échelle et n'est actuellement recommandée que comme un outil supplémentaire pour les personnes les plus exposées au risque, comme les personnes engagées dans des relations sérodifférentes, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les professionnelles du sexe, en particulier lorsque l'usage régulier du préservatif est difficile à obtenir.[xxxi]La circoncision masculine médicalisée volontaire (CMMV) peut réduire le risque de contracter le VIH de 60 % chez les hommes, mais comme cette protection n'est que partielle, elle doit être complétée par l'usage du préservatif. [xxxii]

Par conséquent, l'usage du préservatif reste complémentaire à toutes les autres méthodes de prévention du VIH, y compris le traitement antirétroviral et la PPrE, en particulier lorsque les autres IST et les grossesses non désirées posent problème. Le déploiement de programmes à grande échelle de dépistage et de traitement du VIH, de CMMV et de contrôle des IST ainsi que les efforts pour élargir l'accès à une contraception abordable présentent tous des opportunités d'intégrer la promotion des préservatifs et leur distribution.

Des préservatifs de qualité certifiée doivent être facilement accessibles partout dans le monde, gratuitement ou à prix réduit.

Pour garantir sécurité et efficacité, la fabrication des préservatifs doit respecter les normes internationales, les spécifications et les procédures d'assurance de la qualité établies par l'OMS, l'UNFPA et l'Organisation internationale de normalisation[xxxiii] [xxxiv] ; les préservatifs doivent en outre être disponibles soit gratuitement, soit à un prix abordable. Dans les milieux aux ressources limitées, les gens sont davantage susceptibles d'utiliser des préservatifs lorsqu'ils peuvent y accéder gratuitement ou à des prix subventionnés.[xxxv] [xxxvi]

La plupart des pays ayant de forts taux de VIH restent largement dépendants de l'aide des donateurs pour les préservatifs. En 2013, une dizaine de préservatifs seulement ont été mis à la disposition de chaque homme âgé de 15 à 64 ans et en moyenne seulement un préservatif féminin pour 8 femmes en Afrique subsaharienne. Les programmes de prévention du VIH doivent veiller à ce que des préservatifs de qualité certifiée soient disponibles en nombre et en variété suffisants pour les personnes qui en ont besoin, quand elles en ont besoin. Des fournitures adaptées en lubrifiants aqueux doivent également être prévues afin de limiter le risque de défaillance dans l'usage du préservatif, en particulier en cas de sexe anal, de sécheresse vaginale et dans le contexte du commerce du sexe.[xxxvii]

Malgré une tendance globalement à la hausse de l'usage du préservatif ces vingt dernières années, des différences et des lacunes importantes persistent. L'utilisation déclarée d'un préservatif lors du dernier rapport sexuel avec un partenaire occasionnel va de 80 % chez les hommes en Namibie et au Cambodge à moins de 40 % chez les femmes et les hommes dans d'autres pays, dont certains fortement touchés par le VIH. De même, chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans, l'usage d'un préservatif lors du dernier rapport sexuel varie de plus de 80 % dans certains pays d'Europe et d'Amérique latine à moins de 30 % dans certains pays d'Afrique de l'Ouest.[xxxviii] Ce niveau de différence met en lumière la nécessité pour les pays de définir des objectifs nationaux et locaux ambitieux et le fait que dans de nombreux contextes, il existe des opportunités majeures de renforcement de la demande et de l'offre de préservatifs.

Les programmes qui font la promotion des préservatifs doivent lutter contre la stigmatisation et les facteurs sexistes et socio-culturels qui empêchent un accès et une utilisation efficaces des préservatifs.

La promotion efficace du préservatif doit être adaptée aux personnes exposées à un risque accru de contracter le VIH et d'autres IST et/ou de grossesse non désirée, notamment les jeunes, les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, les consommateurs de drogues injectables et les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. De nombreuses filles et jeunes femmes, en particulier celles qui sont engagées dans des relations durables et les professionnelles du sexe, n'ont ni le pouvoir ni les moyens de négocier l'usage de préservatifs, car les hommes se montrent souvent réticents. Dans une relation de couple, l'utilisation de préservatifs peut être interprétée comme un manque de confiance ou de complicité.

Toutefois, peu de programmes abordent de manière adéquate les obstacles qui empêchent l'accès aux préservatifs et leur utilisation par les jeunes,[xxxix] les populations les plus exposées[xl] et les hommes et les femmes en couple. Dans certains contextes, les professionnel(le)s du sexe sont contraints par leurs clients d'accepter des rapports sexuels non protégés.[xli] [xlii] De plus, le fait d'avoir sur soi des préservatifs est considéré comme une infraction et utilisé comme preuve par la police pour harceler les personnes ou prouver leur participation au commerce du sexe.[xliii] [xliv]Ces pratiques nuisent aux efforts de prévention du VIH et les gouvernements doivent prendre des mesures pour mettre un terme à ces violations des droits humains.[xlv] Les programmes de promotion du préservatif doivent veiller à ce que préservatifs et lubrifiants soient largement accessibles et à ce que les jeunes et les populations les plus exposées disposent des connaissances, des compétences et des moyens de les utiliser correctement et régulièrement.[xlvi] Les préservatifs doivent aussi être mis à disposition dans les prisons et les structures fermées,[xlvii] [xlviii] ainsi que dans les situations de crise humanitaire.[xlix]

Un investissement adéquat et la poursuite de l'intensification de la promotion du préservatif sont nécessaires pour soutenir les actions de lutte contre le VIH, les autres IST et les grossesses non désirées.

Malgré le faible coût des préservatifs, le financement international pour l'approvisionnement en préservatifs en Afrique subsaharienne a accusé une stagnation ces dernières années.[l] Des actions collectives à tous les niveaux sont nécessaires pour soutenir les efforts des pays qui dépendent de l'aide extérieure pour l'approvisionnement, la promotion et la distribution des préservatifs et pour accroître le financement national et l'investissement du secteur privé dans la distribution et la promotion du préservatif.[li]

Bien que les préservatifs fassent partie de la plupart des programmes nationaux sur le VIH, les IST et la santé reproductive, ils ne font pas suffisamment l'objet de distributions régulières ni de campagnes de promotion proactives.[lii] La distribution et la vente de préservatifs à l'échelon national peuvent être renforcées en appliquant une approche du marché total qui combine la distribution par le secteur public, la promotion sociale et la vente par le secteur privé.[liii] [liv] Les obstacles administratifs qui empêchent les programmes et les organisations de fournir des quantités suffisantes de préservatifs à distribuer doivent être éliminés. Dans les endroits à forte prévalence du VIH, la promotion et la distribution des préservatifs devraient être systématiquement intégrées dans les programmes communautaires de proximité et la délivrance de services, ainsi que dans les prestations de services de santé au sens plus large.


[i] ONUSIDA. 2014. Rapport de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2014.

[ii] OMS, Département Santé et recherche génésiques. Incidence et prévalence mondiales de certaines infections sexuellement transmissibles curables (en anglais).

[iii] UNFPA/Guttmacher Institute. 2012. Tout additionner : coûts et bénéfices des services de contraception (en anglais).

[iv] Sedgh G et al. Grossesses désirées et non désirées dans le monde en 2012 et tendances récentes. Études sur le planning familial, 2014, Vol 45. 3, 301–314, 2014 (en anglais).

[v] Carey RF et al. Efficacité des préservatifs en latex pour stopper les particules de la taille du virus de l'immunodéficience humaine dans des conditions de simulation d'utilisation. Sex Transm Dis 1992;19:230-4 (en anglais).

[vi] OMS/ONUSIDA. 2001. Note d’information sur l’efficacité du préservatif pour la prévention des infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH.

[vii] Holmes K et al. Efficacité du préservatif pour la prévention des infections sexuellement transmissibles. Bulletin de l’Organisation mondiale de la Santé, 2004, 82 (6).

[viii] Weller S et al. Efficacité du préservatif dans la réduction de la transmission du VIH au sein de la population hétérosexuelle. Cochrane Database Syst Rev. 2002;(1):CD003255 (en anglais).

[ix] Smith DK et al. Efficacité du préservatif pour la prévention du VIH dans des conditions de régularité d'utilisation chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes aux États-Unis. J Acquir Immune Defic Syndr. 2015 Mar 1;68(3):337-44 (en anglais).

[x] Voir également : http://www.cdc.gov/condomeffectiveness/brief.html

[xi] Trussell J. Efficacité des méthodes contraceptives, in : Hatcher RA et al., eds., Contraceptive Technology: Twentieth Revised Edition, New York: Ardent Media, 2011, pp. 779–863 (en anglais).

[xii] Kost K et al. Estimations des échecs de contraception selon l'Enquête nationale de 2002 sur la croissance des familles. Contraception, 2008; 77:10-21 (en anglais).

[xiii] Hanenberg RS et al. Impact du programme de contrôle du VIH en Thaïlande indiqué par le recul des maladies sexuellement transmissibles. Lancet, 1994, 23;344(8917): 243-5 (en anglais).

[xiv] Ghys PD et al. Augmentation de l'usage du préservatif et recul du VIH et des maladies sexuellement transmissibles chez les professionnelles du sexe à Abidjan, Côte d'Ivoire, 1991-1998. AIDS, 2002, 16(2):251–258 (en anglais).

[xv] Levine WC et al. Baisse de la prévalence des maladies sexuellement transmissibles chez les professionnelles du sexe en Bolivie : impact d'un projet de prévention du VIH. AIDS, 1998, 12(14):1899–1906 (en anglais).

[xvi] Fontanet AL et al. Protection contre les maladies sexuellement transmissibles en donnant aux professionnel(le)s du sexe de Thaïlande le choix d'utiliser le préservatif masculin ou féminin : résultats d'un essai contrôlé randomisé. AIDS, 1998, 12(14):1851–1859 (en anglais).

[xvii] Smith D et al. Efficacité du préservatif dans des conditions de régularité d'utilisation chez les HSH : États-Unis, 20e Conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes, Atlanta, extrait 32, 2013 (en anglais).

[xviii] Boily M-C et al. Impact positif d'un programme de prévention du VIH à grande échelle chez les professionnelles du sexe et les clients dans le sud de l'Inde. AIDS, 2013, 27:1449–1460 (en anglais).

[xix] Rachakulla HK et al. Utilisation du préservatif et prévalence de la syphilis et du VIH chez les professionnelles du sexe dans l'Andhra Pradesh, en Inde – suites d'une intervention de prévention du VIH à grande échelle. BMC Public Health, 2011; 11(Suppl 6): S1 (en anglais).

[xx] ONUSIDA. 2000. Évaluation du programme 100 % Condom en Thaïlande, étude de cas ONUSIDA (en anglais).

[xxi] Halperin DT et al. Réussite surprise de la prévention : Pourquoi l'épidémie de VIH a-t-elle reculé au Zimbabwe ? PLoS Med. 2011. 8;8(2) (en anglais).

[xxii] Johnson LF et al. 2012. Les effets des changements dans l'usage du préservatif et de la couverture du traitement antirétroviral sur l'incidence du virus d'immunodéficience humaine en Afrique du Sud : analyse modélisée, Journal of the Royal Society Interface. 2012, 7;9(72):1544-54 (en anglais).

[xxiii] Stover J. 2014. Présentation. Réunion globale de l'ONUSIDA sur le préservatif, Genève, novembre 2014.

[xxiv] Selon les hypothèses standard, il faut 120 préservatifs pour 1 année de vie en couple de protection. Projections des ventes de préservatifs pour 2015 citées sur la base de : Global Industry Analysts. 2014. Global Condoms Market. Mai 2014.

[xxv] Stover J et al. Facteurs de conversion à base empirique pour le calcul des années de vie en couple de protection. Eval Rev. fév. 2000 ; 24(1):3-46 (en anglais).

[xxvi] Kennedy C et al. L'utilisation du traitement antirétroviral est-il associé à une baisse de l'usage du préservatif ? Analyse intégrée des études dans les pays à revenu faible et intermédiaire. Juillet 2014, Conférence internationale sur le sida. Melbourne, WEAC0104 - Extrait oral d'une session (en anglais).

[xxvii] Liu H et al. Efficacité du traitement antirétroviral et de l'usage du préservatif pour la prévention de la transmission sexuelle du VIH dans les couples sérodifférents : revue systématique et analyse intégrée. PLoS One. 2014 4;9(11):e111175 (en anglais).

[xxviii] Guide de l'Aide suisse contre le sida : Avoir des relations sans préservatif en étant sous TAR puissant. Aide suisse contre le sida, 2008.

[xxix] Fakoya A et al. Lignes directrices de la British HIV Association, de la BASHH et de la FSRH pour la gestion de la santé sexuelle et reproductive des personnes vivant avec une infection à VIH. HIV Medicine, 2008, 9: 681-720, 2008 (en anglais).

[xxx] Marks G et al. Durée au-dessus de 1 500 copies : mesure de la charge virale pour l'évaluation du risque de transmission chez les patients séropositifs sous traitement. AIDS 2015, 29:947–954 (en anglais).

[xxxi] OMS. 2015. Rapport technique sur la prophylaxie préexposition (PPrE), février 2015. WHO/HIV/2015.4 (en anglais).

[xxxii] OMS. 2007. Nouvelles données sur la circoncision et la prévention du VIH : conséquences sur les politiques et les programmes. Consultation technique de l'OMS et de l'ONUSIDA sur la circoncision et la prévention du VIH : conséquences des recherches sur les politiques et les programmes, Montreux, 6-8 mars 2007, Conclusions et recommandations.

[xxxiii] OMS, UNFPA et Family Health International. 2013. Préservatif masculin en latex : Spécifications, préqualification et directives d'achat, 2010, mis à jour en avril 2013.

[xxxiv] Organisation internationale de normalisation. 2014. ISO 4074:2014 Préservatifs masculins en latex de caoutchouc naturel - Exigences et méthodes d'essai. http://www.iso.org/iso/catalogue_detail.htm?csnumber=59718.

[xxxv] Charania MR et al. Efficacité des interventions de distribution de préservatifs au niveau structurel : Analyse intégrée d'études américaines et internationales, 1998–2007. AIDS Behav, 2011, 15:1283–1297 (en anglais).

[xxxvi] Sweat MD et al. Effets de la promotion sociale du préservatif sur l'usage du préservatif dans les pays en développement : revue systématique et analyse intégrée, 1990–2010. Bulletin de l'Organisation mondiale de la Santé 2012, 90:613-622A. doi: 10.2471/BLT.11.094268 (en anglais).

[xxxvii] Utilisation et fourniture de lubrifiants complémentaires pour les préservatifs masculins et féminins. Note d'orientation WHO/UNFPA/FHI360 (en anglais). 2012.

[xxxviii]Source : données extraites d'une base de données d'enquêtes démographiques et sanitaires disponible sur statcompiler.com (vérifié en janvier 2015).

[xxxix] Dusabe J, et al. « There are bugs in condoms » : capacités des fournisseurs proches des communautés en Tanzanie à proposer des services de santé reproductive efficaces pour les adolescents. J Fam Plann Reprod Health Care 2015;41:e2 (en anglais).

[xl] Les populations les plus exposées constituent des groupes définis qui, en raison de comportements spécifiques très risqués, se trouvent exposés à un risque accru de contracter le VIH indépendamment du type d'épidémie ou du contexte local. De plus, ces populations sont souvent confrontées à des problèmes juridiques et sociaux en lien avec leur comportement qui accroissent leur vulnérabilité au VIH. Ces lignes directrices ciblent cinq groupes de population les plus exposés : 1) les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, 2) les consommateurs de drogues injectables, 3) les détenus en milieu pénitentiaire et autres structures fermées, 4) les professionnel(le)s du sexe et 5) les personnes transgenre. Lignes directrices unifiées sur la prévention du VIH, le diagnostic, le traitement et les soins pour les populations clés. Organisation mondiale de la Santé, 2014 (en anglais).

[xli] Commission mondiale sur le VIH et le droit. Risques, droits et santé. 2012

[xlii] ONUSIDA. 2014. Rapport de l'ONUSIDA - Combler le fossé.

[xliii] Open Society Foundations. 2012. Criminalisation des préservatifs. Comment les pratiques policières mettent en péril les professionnel(le)s du sexe et les services anti-VIH au Kenya, en Namibie, en Russie, en Afrique du Sud, aux États-Unis et au Zimbabwe (en anglais). http://www.opensocietyfoundations.org/reports/criminalizing-condoms.

[xliv] Bhattacharjya, M et al. The Right(s) Evidence – Commerce du sexe, violence et VIH en Asie : étude qualitative plurinationale. Bangkok, UNFPA, PNUD et APNSW (CASAM) (en anglais). 2015.

[xlv] OMS ; UNFPA ; ONUSIDA ; NSWP ; Banque mondiale. 2013. Mise en œuvre de programmes complets VIH/IST chez les professionnel(le)s du sexe : approches pratiques issues de l'intervention collaborative (en anglais). 2013.

[xlvi] Vijayakumar G et al. Étude sur l'efficacité du préservatif féminin : modèles d'utilisation et impact sur les relations sexuelles protégées et l'incidence des IST. International Journal of STD and AIDS, 2006, 17(10):652-659 (en anglais).

[xlvii] ONUDC/OMS/ONUSIDA. 2006. Le VIH/sida : Prévention, soins, traitement et soutien en milieu pénitentiaire. Cadre pour une intervention nationale efficace.

[xlviii] ONUDC/OIT/PNUD/OMS/ONUSIDA. 2012. Note d'orientation. Prévention, traitement et soins en matière de VIH dans les prisons et autres structures fermées : ensemble complet de mesures d'intervention.

[xlix] Comité permanent interorganisations (CPI). 2003. Directives pour les interventions sur le VIH/sida dans les situations d'urgence. Task-force sur le VIH/sida dans les situations d'urgence.

[l] UNFPA. 2015. Contraceptifs et préservatifs pour la planification familiale et la prévention des IST et du VIH. Rapport sur l'aide à l'approvisionnement extérieur, 2013 (en anglais).

[li] Foss AM et al. Revue systématique des preuves publiées sur l'impact des interventions sur l'usage du préservatif en Afrique subsaharienne et en Asie. Sex Transm Infect 2007, 83:510–516 (en anglais).

[lii] Fossgard IS et al. Disponibilité des préservatifs dans les lieux à fort risque et usage du préservatif : étude menée au niveau local au Kenya, en Tanzanie et en Zambie. BMC Public Health 2012, 12:1030 (en anglais).

[liii] UNFPA-PSI. 2013. Approche du marché total – Études de cas Botswana, Lesotho, Mali, Afrique du Sud, Swaziland, Ouganda. http://www.unfpa.org/publications/unfpa-psi-total-market-approach-case-studies

[liv] Barnes, J et al. 2015. Application des approches du marché total dans les programmes sur le préservatif. Bethesda, MD: Strengthening Health Outcomes through the Private Sector Project, Abt Associates (en anglais).

Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie

14 mai 2015

Message du Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé

GENÈVE, 17 mai 2015—Nous vivons à une époque de changement social rapide. Les personnes lesbiennes, gay, bisexuelles, transsexuelles et intersexuées (LGBTI) franchissent de nouvelles frontières et célèbrent des réalisations remarquables.

Malgré cette transformation, des actes de discrimination et de violence continuent d’être dirigés contre la communauté LGBTI.

Nous ne pouvons tolérer le fait de trier et de sélectionner les droits dans une société moderne – une société où la diversité est mise en avant ; une société où chaque individu, peu importe où il vit et qui il aime, peut vivre dans la paix et la sécurité ; une société où chacun peut contribuer à la santé et au bien-être de sa communauté.

Nous pouvons faire de cette société une réalité, mais nous aurons besoin de solidarité au niveau mondial.

Nous l’avons fait lorsque nous nous sommes battus contre l’apartheid – et nous avons gagné !

Alors que nous observons la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, j’appelle chacun à se joindre au mouvement en faveur de la justice sociale, de l’égalité et de l’équité afin que tous les individus puissent vivre dans le respect et la dignité.

C’est l’avenir auquel je m’engage – c’est l’avenir vers lequel je me tourne.

Stérilisation forcée et contrainte : une violation des droits humains à l'échelle mondiale

19 mars 2015

L'ONUSIDA et ses partenaires ont appelé à l'élimination de la stérilisation forcée et contrainte des femmes et des personnes transsexuelles devant la Commission sur le statut de la femme (CSW) réunie à New York, aux États-Unis.

À l'occasion d'un événement parallèle organisé le 19 mars par l'ONUSIDA, la Communauté internationale des femmes vivant avec le VIH, Global Action for Trans Equality, le Centre pour le droit et la transformation sociale et le Programme d'action pour l'égalité et l'inclusion sociale, les participants ont évoqué les stratégies et les recommandations pour accélérer la fin de ces pratiques dans le contexte de l'agenda pour le développement après 2015. Cette session d'échange a réuni des activistes de la société civile, des délégués de la CSW, des ministres en charge de l'égalité des sexes et des représentants des Nations Unies.

Les pratiques de stérilisation forcée et contrainte sont toujours d'actualité dans de nombreuses parties du monde. Les participants ont évoqué cette forme de violence institutionnelle et de violation des droits humains passée sous silence et protégée par l'acceptation de la société.

Néanmoins, cette pratique a suscité l'attention de la communauté internationale ces dernières années, avec un engagement croissant en faveur de son élimination dans plusieurs déclarations et résolutions. Par exemple, en novembre 2014, la Cour suprême de Namibie a rendu un arrêt en faveur de trois femmes vivant avec le VIH qui ont fait l'objet d'une stérilisation contrainte dans des hôpitaux publics sans leur consentement éclairé.

Il a également été souligné que la déclaration inter-agences des Nations Unies de 2014 sur l'élimination de la stérilisation forcée, contrainte et de toute autre forme de stérilisation non volontaire, dont l'ONUSIDA est signataire, contribue aussi aux efforts mondiaux en vue de la suppression de cette pratique en fournissant des principes directeurs pour la prévention et des recommandations pour la formulation des politiques légales et la prestation des services.

Déclarations

« Éliminer la stérilisation forcée et contrainte, qui est une violation des droits humains élémentaires, fait écho aux valeurs, aux principes et au travail fondamentaux de l'ONUSIDA. C'est l'une des trop nombreuses pratiques qui violent les droits sexuels et reproductifs. »

Malayah Harper, Chef de la Division Égalité des sexes et Diversité, ONUSIDA

Donner le tempo : le forum mondial se penche sur la feuille de route pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles

19 juillet 2014

Le rôle de leadership essentiel que les gays, les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles continuent de jouer dans le renforcement et l'accélération de la riposte mondiale au sida a été reconnu lors d'un événement d'importance à la veille de la 20e Conférence internationale sur le sida à Melbourne, en Australie.

Pendant deux jours, le Forum mondial sur les HSH et le VIH, organisé les 19 et 20 juillet sur le thème « Donner le tempo », a réuni des militants, des porte-paroles, des chercheurs, des décideurs politiques et des représentants des donateurs mondiaux et d'organisations multilatérales, notamment le Directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.

Les participants ont évoqué la manière dont les gays, les autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles peuvent mettre en avant un agenda qui donne le tempo et s'appuie sur leur contribution historique au pilotage de la riposte internationale au VIH. Ils ont également profité de ce rassemblement mondial unique pour souligner, auprès d'un public plus large, que l'épidémie continue de toucher ces communautés de manière disproportionnée.

L'un des principaux thèmes abordés lors de cet événement préliminaire à la conférence, le sixième du genre, a été la mise en œuvre des programmes sur le VIH. Parmi les questions évoquées figuraient les implications du nouveau modèle de financement plus simple et plus flexible du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, les obstacles persistants à l'accès à des services anti-VIH de qualité (comme la criminalisation et la discrimination), ainsi que les besoins en formation des prestataires de soins de santé. L'examen du lien entre les systèmes communautaires et les systèmes de santé au sens plus large en termes de réponse aux besoins des gays, des autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et des personnes transsexuelles a également été au cœur des débats.

Déclarations

« Il y a trop d'endroits dans le monde où les choses n'avancent pas. Je m'engage à mettre en avant les droits humains et l'inclusion contre l'exclusion. »

Chris Beyrer, Président élu de la Société internationale du sida

« Lorsque les choses fonctionnent, c'es généralement grâce aux communautés et aux personnes directement touchées. »

Peter Aggleton, Professeur d'éducation et de santé à l'Université de Nouvelle-Galles du Sud et rédacteur en chef de Culture, Health and Sexuality

« Il sera impossible de mettre fin à l'épidémie de sida d'ici 2030 si nous ne mettons pas les individus au cœur de notre approche et si les gens doivent se cacher en raison de leur sexualité. »

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

Réduire la transmission par voie sexuelle

Journée internationale contre l'homophobie et la transphobie

14 mai 2014

Message de M. Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA

GENÈVE, le 17 mai 2014 – « Être libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. »

Nelson Mandela nous rappelle ainsi que la dignité de chacun d'entre nous ne peut s'épanouir que si nous acceptons la liberté de tous.

Chaque individu doit pouvoir aimer la personne de son choix et exprimer son identité, et cette liberté doit être respectée. Les personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTI) ont fait preuve d'un très grand courage et sont en train de provoquer une transformation sociale.

La criminalisation des comportements des personnes LGBTI met en danger des communautés entières. Elle maintient en effet des personnes qui ont besoin de services de prévention et de traitement à l'écart de programmes d'une importance vitale.

Il est scandaleux qu'en 2014, alors que nous disposons des outils qui permettront de vaincre le sida, nous soyons encore en train de nous battre contre les préjugés, la stigmatisation et la discrimination active dans 78 pays à travers le monde.

Et cela pas seulement auprès du citoyen ordinaire, mais aussi dans les tribunaux, les salles de classe et les établissements de soins.

La stigmatisation et la discrimination fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre sont la cause de nouveaux cas d'infection par le VIH.

Nous ne pouvons être libres que si nous respectons la liberté de nos frères et sœurs LGBTI.

Marchons ensemble sur le chemin de la liberté.

En cette Journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie, j'appelle tout le monde à rejoindre ce mouvement de transformation pour contribuer à la réalisation de notre vision, à savoir, zéro nouvelle infection par le VIH, zéro discrimination et zéro décès lié au sida.


ONUSIDA

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) guide et mobilise la communauté internationale en vue de concrétiser sa vision commune : « Zéro nouvelle infection à VIH. Zéro discrimination. Zéro décès lié au sida. » L’ONUSIDA conjugue les efforts de 11 institutions des Nations Unies – le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, ONU Femmes, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. Il collabore étroitement avec des partenaires mondiaux et nationaux pour que la riposte au sida donne les meilleurs résultats possibles. Pour en savoir plus, consultez le site unaids.org, et suivez nous sur Facebook et Twitter.


Contact

ONUSIDA Genève
Saya Oka
tél. +41 22 791 1552
okas@unaids.org

Consultation de l'ONUSIDA sur le VIH et les droits de l'homme des personnes LGBTI

16 mai 2014

La capacité des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles et intersexe (LGBTI) d'éviter qu'elles soient infectées par le VIH ou de vivre de manière satisfaisante avec le virus a récemment été menacée en raison du fait que certains pays ont augmenté la criminalisation de ces populations déjà largement stigmatisées. Pour s'attaquer à cette situation urgente et explorer plus en avant des moyens concrets, l'ONUSIDA a organisé une consultation politique et stratégique informelle à Genève les 15 et 16 mai.

De manière générale, les gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ont 13 fois plus de chance d'être infectés par le VIH et les personnes transsexuelles 19 fois plus. Par ailleurs, les résultats émanant de plusieurs projets de suivi montrent que là où il y avait criminalisation des populations LGBTI il y avait également une augmentation de la peur dans les communautés, plus de craintes que les professionnels de santé puissent les dénoncer, des cas toujours plus nombreux de gangs organisés menaçant et extorquant les personnes sur la base de leur orientation sexuelle et plus d'agressions physiques.

L'objet de la consultation était de développer des stratégies pour répondre aux différentes difficultés des droits de l'homme et de santé en relation avec le VIH auxquelles les personnes LGBTI étaient confrontées. Des interventions de gestion et de prévention de crise à court terme ont été explorées ainsi que des programmes et des politiques durables à long terme pour améliorer l'accès aux services de santé des communautés LGBTI.

Participants

Ce rassemblement international a réuni des chargés de programmes, des militants, des dirigeants religieux, des défenseurs des droits de l'homme, des donateurs et des représentants d'organisations des Nations Unies de pays et régions du monde entier, y compris des Caraïbes, d'Inde, du Kenya, du Nigéria, de la Fédération russe, de Suisse, d'Ouganda, des États-Unis d'Amérique et de Zambie.

Principaux résultats

  • Les participants ont qualifié le statut social, légal, de santé et de sécurité des personnes LGBTI comme une crise mondiale qui exige des solutions mondiales tout en prenant en compte les possibilités nationales, culturelles et sociales ainsi que les difficultés.
  • Les participants en appellent à l'ONUSIDA pour aider à lutter contre les tabous largement répandus et les fausses idées qui conduisent à des approches punitives et à la stigmatisation.
  • Les participants ont également demandé à l'ONUSIDA de s'exprimer contre la discrimination dans les communautés et les services de santé qui est un obstacle majeur pour que les personnes aient accès aux services anti-VIH.
  • Il y a une nécessité de construire de larges coalitions, tout particulièrement au niveau des pays, dans les groupes confessionnels, universitaires, les réseaux de femmes et autres défenseurs des droits de l'homme contre la marginalisation et l'exclusion en raison de la race, de l'ethnie, de la religion, etc.
  • Il y a un besoin de liens et de plus de soutiens avec les institutions régionales, y compris la Commission africaine des droits de l'homme et des personnes ainsi que la Commission interaméricaine des droits de l'homme, travaillant sur les questions de santé et des droits LGBTI.

Déclarations

« Identifié comme gay en Inde, une récente décision de la Cour suprême a criminalisé mon existence. Cela réduit à néant une riposte durable au VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes et les populations transgenre. »

Pallav Patankar, Humsafer Trust

« Nous travaillons contre une culture de la violence et d'inégalité profonde et difficile. »

Carolyn Gomes, Caribbean Vulnerable Communities Coalition

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