UNFPA The United Nations Population Fund

Les hommes jouent leur rôle dans l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et la survie de leurs mères

21 mars 2012

Les hommes se réunissent pour évoquer des questions culturelles et sociales liées à la justice et à l'égalité entre les sexes.

Assis sur une chaise traditionnelle dans un Dare, un forum de rencontre spécial, le Chef Chiveso, de la province du Mashonaland central au Zimbabwe, parle aux hommes de la possibilité de voir naître des enfants non infectés par le VIH et de prolonger la vie de leurs mères. Pour cela, insiste le Chef, il est nécessaire de lutter contre des pratiques culturelles et religieuses négatives qui peuvent nuire aux actions communautaires de riposte au VIH.  « En tant que chef, je vais continuer à soutenir et à mener des actions pour la santé dans mon village, pour que les familles puissent vivre mieux ».

Le Chef Chiveso bénéficie de l'appui de Padare, le forum des hommes sur les questions sexospécifiques, organisation zimbabwéenne travaillant avec les chefs traditionnels du Mashonaland pour influer sur l'opinion publique sur différents thèmes qui touchent la communauté. Parmi ces thèmes, la promotion des services anti-VIH et la mobilisation des hommes pour une participation active aux actions de prévention des nouvelles infections à VIH chez les enfants.

Les hommes jouent un rôle essentiel dans la définition des pratiques communautaires. Selon la tradition, les hommes zimbabwéens avaient pour habitude de se réunir autour d'un feu ou sous un arbre pour parler des sujets intéressant la communauté et prendre des décisions, tout en excluant les femmes et les enfants. Cette pratique a nourri les inégalités entre les sexes, puisque la plupart des décisions ne tenaient pas compte du point de vue des femmes.

Le but de Padare est de mettre un terme à cette pratique masculine d'exclusion et de réunir les chefs traditionnels et locaux, les pasteurs, les grands-pères, les pères, les oncles et les frères pour discuter des questions culturelles et sociales liées à la justice et à l'égalité entre les sexes, notamment l'appui aux programmes d'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants.

« Au sein de ces communautés, les hommes occupent des positions et possèdent des pouvoirs et des privilèges issus des systèmes de valeurs patriarcales. Nous utilisons les pouvoirs des hommes pour en faire des agents du changement social dans leurs communautés », explique Kevin Hazangwi, directeur de Padare.

Le Plan stratégique national de lutte contre le sida du Zimbabwe vise à réduire le taux de transmission du VIH de la mère à l'enfant de 14 % en 2010 à 7 % en 2013 et moins de 5 % d'ici 2015. À l'heure actuelle, les chiffres du gouvernement indiquent une couverture de 70 % des services de prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant dans le pays.

Faire entendre les voix de la communauté dans la lutte contre le VIH

À travers l'initiative de Padare, le Chef Chiveso fait participer les hommes à des dialogues ouverts dans lesquels les membres de la communauté sont incités à lutter contre les comportements à risque dans le village et à mieux comprendre les services de prévention, de traitement et de soins en matière de VIH. Ces dialogues interactifs, baptisés Conversations communautaires, permettent la prise de décision et les actions concernant l'élimination du VIH au sein de la communauté.

« Ce programme m'a appris beaucoup de choses sur les médicaments antirétroviraux existants et les services de prévention du VIH », explique Tatenda, un père plein de fierté qui vit avec le VIH. « J'étais aux côtés de ma femme lors de l'accouchement. Aujourd'hui je suis père de jumeaux nés sans le VIH ».

Nous utilisons les pouvoirs des hommes pour en faire des agents du changement social dans leurs communautés

Kevin Hazangwi, directeur de Padare

Padare organise également des réunions consultatives pour puiser dans les riches traditions locales. Ces réunions permettent aux communautés d'identifier les lacunes dans les connaissances, les attitudes, les comportements et les pratiques culturelles qui nuisent à la riposte au sida. Dans le cadre de ces discussions ouvertes, les membres de la communauté peuvent soulever des questions essentielles et apporter des solutions sans personnaliser ces questions. La succession des épouses et le don d'une jeune fille pour l'apaisement des esprits (qui consiste à donner en gage une jeune fille en échange d'un pardon pour des actes criminels ou pour apaiser l'esprit d'une personne assassinée) comptent parmi les pratiques culturelles négatives qui sont évoquées.

Une plate-forme de plus haut niveau baptisée Indaba est également utilisée par Padare pour engager les chefs eux-mêmes à défendre l'intensification des actions au sein de leurs communautés respectives. Un tel dialogue permet aux chefs de s'entendre sur des politiques de lutte contre le VIH raisonnables qui garantissent l'implication des hommes dans la prévention des nouvelles infections à VIH au niveau de la communauté et au niveau national.

« En tant que chefs, nous devons jouer un rôle majeur dans la sensibilisation de nos communautés. Il s'agit avant tout de défendre le droit des enfants à une vie digne, car les bébés que nous perdons sont peut-être les infirmières, les médecins et les enseignants de notre société de demain », ajoute le Chef Chiveso.

Les chefs traditionnels sont les gardiens de la culture

Les chefs religieux du Mashonaland central agissent également pour changer les pratiques religieuses et culturelles négatives et élargir l'accès aux services au sein de leurs communautés.

« La religion et l'église ont été accusées d'être à l'origine du chauvinisme masculin et du patriarcat. Nous nous engageons à en faire une source d'espoir, d'information et de santé », déclare le pasteur Sifelani de l'Église anglicane de Bindura. « Elle est désormais révolue, l'époque où nous encouragions les gens à se débarrasser des médicaments antirétroviraux parce qu'ils avaient été guéris et où nous accusions la sorcellerie et non le VIH d'être la cause de la maladie et de la mort ».

Les chefs traditionnels sont considérés comme les gardiens de la culture et jouent donc un rôle fondamental pour faire changer les attitudes de la société. Réunir les communautés pour discuter de ces questions avec leurs propres mots a un effet positif sur l'élargissement du recours aux services anti-VIH. Il existe une grande latitude de reproduction de ce modèle de programme en Afrique subsaharienne, où l'idée des forums masculins est culturellement adaptée et peut être associée aux pratiques passées et actuelles.

Le VIH représente une menace accrue pour les femmes en Europe de l'Est et en Asie centrale

12 mars 2012

Julia Lasker a participé à la discussion de groupe intitulée Achieving MDG6 in Eastern Europe and Central Asia: Focus on Women and Girls.
Photo : ONUSIDA/Stan Honda

Il est difficile de croire que les paillettes du monde de la musique pop et la triste réalité de l'épidémie de VIH en Europe de l'Est et en Asie centrale sont liées. Cependant, la chanteuse et activiste contre le sida russe, Julia Lasker, s'engage pleinement dans ces deux mondes.

Mme Lasker s'est intéressé au sida en 2009 car certains de ses amis étaient séropositifs au VIH. Elle a réalisé combien les connaissances sur le sida étaient limitées chez les jeunes femmes, c'est pourquoi elle utilise depuis sa notoriété et sa popularité auprès du jeune public pour les sensibiliser au VIH. « Je me sens personnellement responsable des nombreuses jeunes filles à qui je peux éviter une infection en leur donnant simplement les connaissances nécessaires sur le virus et sa prévention », a-t-elle déclaré.

La semaine dernière, Mme Lasker est rentrée de New York, où elle a participé à une discussion de groupe intitulée Achieving MDG6 in Eastern Europe and Central Asia: Focus on Women and Girls (Atteindre l'OMD 6 en Europe de l'Est et en Asie central : accent sur les femmes et les filles) organisée dans le cadre de la Commission des Nations Unies sur le statut de la femme. Pendant la discussion, elle a appelé à développer une nouvelle approche au VIH.  « Il faut parler ouvertement de cette question dans la société, encourager les gens à faire des dépistages du VIH, encourager les jeunes à se protéger, eux et leurs partenaires, appeler à la tolérance. »

La Russie est prête à mettre son leadership en action pour aider les pays de la région à atteindre l'OMD 6

Dimitry Maksimychev, représentant permanent adjoint de la Fédération russe à l'ONU

Organisé par le gouvernement russe ainsi que les gouvernements finlandais et suédois et l'ONUSIDA, la discussion de groupe a rassemblé des représentants des gouvernements, de la société civile et des Nations Unies pour rechercher des moyens efficaces de riposter à l'épidémie croissante de VIH en Europe de l'Est et en Asie centrale. L'événement faisait suite au Forum international sur l'OMD 6 — combattre le VIH/sida, le paludisme et d'autres maladies — qui s'est tenu en octobre 2011 sous la direction du gouvernement russe.

« Il est évident que les pays d'Europe de l'Est et d'Asie centrale ont besoin d'agir rapidement pour mettre fin à la propagation de l'épidémie de VIH chez les femmes et les filles », a déclaré Dimitry Maksimychev, Représentant permanent adjoint de la Fédération russe aux Nations Unies. « Avec moins de 1 000 jours avant 2015, nous devons travailler ensemble — gouvernements, donateurs, organisations internationales et société civile — pour maximiser notre impact. La Russie est prête à mettre son leadership en action pour aider les pays de la région à atteindre l'OMD 6 », a ajouté M. Maksimychev.

À l'instar de nombreux autres hommes et femmes engagés dans la riposte au VIH dans la région, Julia Lasker reste déterminée. « Si je peux faire passer ce message à quelques personnes, c'est un pas vers l'objectif de zéro nouvelle infection au VIH, zéro décès lié au sida et zéro discrimination. »

Les femmes et le VIH en Europe de l'Est et en Asie centrale

« Les femmes sont particulièrement à risque de contracter le VIH en raison de plusieurs facteurs, tels que la vulnérabilité économique, la peur ou les violences, et les difficultés à négocier pour des rapports sexuels sûrs », a indiqué le directeur régional de l'ONUSIDA en Europe de l'Est et en Asie centrale, le Dr Jean-Elie Malkin. « Dans les cas extrêmes, les femmes combinent toutes les vulnérabilités associées à la consommation de drogues, au commerce du sexe, à la marginalisation sociale et à la stigmatisation et la discrimination, ce qui les empêche d'accéder aux services anti-VIH », a-t-il ajouté.

Julia Lasker rencontrant le secrétaire général adjoint des Nations Unies, Dr Asha-Rose Migiro
Photo : ONUSIDA/Stan Honda

Le nombre de personnes vivant avec le VIH en Europe de l'Est et en Asie centrale a quasiment triplé entre 2000 et 2009. En 2010, le nombre estimé de personnes vivant avec le VIH dans la région était de 1,5 millions. Le chiffre des nouvelles infections au VIH contractées par contact hétérosexuel a augmenté de 150 % au cours des 10 dernières années. Le VIH représente une menace croissante pour les femmes dans la région. Les femmes constituent une grande proportion des personnes vivant avec le VIH — jusqu'à 50 % dans certains pays d'Europe de l'Est et d'Asie centrale. Par exemple, en Russie, le nombre de jeunes femmes séropositives âgées de 15 à 24 ans est trois fois supérieur au nombre d'hommes du même âge infectés.

Si des progrès considérables ont été accomplis dans certains domaines — en 2010, 88 % des femmes enceintes vivant avec le VIH en Europe de l'Est et en Asie centrale ont reçu un traitement pour prévenir la transmission du VIH à leur enfant — des difficultés perdurent. Reconnaissant que toutes les femmes n'ont pas accès aux services et aux programmes anti-VIH, le gouvernement russe et l'ONUSIDA et ses partenaires collaborent pour développer des directives pour élargir l'accès aux services de traitement, de soins et de soutien anti-VIH à l'ensemble des femmes — y compris celles qui consomment des drogues, leurs partenaires sexuels, les détenues et les autres populations clés à risque élevé de contracter l'infection.

« Nous avons l'opportunité et la possibilité pour nous attaquer aux besoins des femmes en matière de VIH, en utilisant leur santé sexuelle et reproductive comme point d'accès », a déclaré Evgenia Maron de la Fondation Astra, une organisation de lutte contre le sida en Russie. « Il est urgent d'impliquer les femmes vivant avec le VIH ou touchées par le VIH dans tous les aspects de la riposte au sida. Nous connaissons nos réalités, nous savons ce dont nous avons besoin et quelles sont les solutions », a-t-elle ajouté.

Un groupe de travail de haut niveau pour lutter contre l'inégalité entre les sexes

08 décembre 2011

Le prof. Shiela Tlou, directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe, lors de son intervention pour le lancement du Groupe de travail sur les femmes, les filles, l'égalité des sexes et le VIH en Afrique orientale et australe.
Photo : ONUSIDA/J.Ose

Un nouveau groupe de travail de haut niveau sur les femmes, les filles, l'égalité entre les sexes et le VIH en Afrique orientale et australe a été créé lors de la 16e Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA). Ce groupe de travail va s'engager dans une activité de sensibilisation politique de haut niveau en appui aux actions nationales d'intensification et du suivi de la mise en œuvre du projet Déclaration de Windhoek : femmes, jeunes filles, égalité des sexes et VIH.

Le projet Déclaration de Windhoek (avril 2011) recommande d'agir dans sept domaines clés, notamment la santé sexuelle et reproductive, l'adoption d'une approche impliquant plusieurs parties prenantes pour lutter contre les violences faites aux femmes, ainsi que le VIH et le droit et l'égalité des sexes et le VIH. 

Juste après le lancement du groupe de travail, ses membres ont participé à une session spéciale intitulée Accès universel : sommes-nous incapables de répondre aux besoins des femmes et des filles ?, lors de laquelle ils ont fait le point sur les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes et les jeunes filles dans toute l'Afrique.

« Nous constatons que les femmes sont les plus touchées en termes d'infection par le VIH, mais qu'en matière de leadership elles sont en bas de l'échelle », a indiqué le Dr Speciosa Wandira, ancienne vice-présidente de l'Ouganda. « Le monde est dangereux parce qu'il est entre les mains d'un seul des deux sexes. Pourtant, c'est à nous de déterminer ce qu'il nous faut ».

Nous devons nous appuyer sur des hommes exemplaires pour montrer qu'aimer et prendre soin des femmes fait bien partie du comportement masculin

Prof. Sheila Tlou, directrice régionale de l'ONUSIDA pour l'Afrique orientale et australe.

Les jeunes femmes sont particulièrement vulnérables au VIH et représentent 64 % des infections chez les jeunes dans le monde. En Afrique subsaharienne, les jeunes femmes représentent environ 70 % des jeunes vivant avec le VIH.

Outre le Dr Speciosa, le groupe se compose du Dr Fatma Mrisho, présidente du groupe de travail et directrice exécutive de la Commission sida de Tanzanie, du Dr Elhadj As Sy, directeur régional de l'UNICEF pour l'Afrique orientale et australe, du prof. Shiela Tlou, directrice de l'équipe de l'ONUSIDA d'appui aux régions pour l'Afrique orientale et australe, de Mme Lois Chingandu, directrice exécutive de SAfAIDS, de Hon. Naomi Shaban, ministre de l'Égalité des sexes du Kenya et de Hon. Thandi Shongwe, sénatrice et membre du Parlement du Swaziland.

Les membres du groupe de travail ont décrit les directions que le groupe va prendre pour donner aux femmes les moyens de s'émanciper et responsabiliser les gouvernements afin d'assurer l'élaboration de politiques positives et la mise en place d'environnements juridiques aptes à protéger les femmes et les jeunes filles.

« De nombreux pays ont mis en place des services d'assistance juridique. Toutefois, leur mise en œuvre est difficile en raison de la pression sociale et de lois culturelles archaïques », a expliqué Mme Shongwe.

Les participants ont défini la nécessité d'engager un leadership politique pour lutter contre les normes et lois culturelles néfastes telles que le mariage précoce et la succession des épouses. L'implication des hommes et des garçons dans le combat pour l'égalité des sexes est également importante. « Nous savons ce que nous voulons », a déclaré Mme Shaban. « Mais nos hommes ne sont pas informés de ce que nous voulons ».

« Nous devons nous appuyer sur des hommes exemplaires pour montrer qu'aimer et prendre soin des femmes fait bien partie du comportement masculin », a ajouté le prof. Tlou.

L'idée de ce groupe de travail a vu le jour lors de la Réunion technique sur les femmes, les jeunes filles, l'égalité des sexes et le VIH, organisée conjointement par la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) et l'ONUSIDA.

Cette réunion, qui s'est tenue en avril 2011 à Windhoek, en Namibie, a rassemblé des représentants des gouvernements et de la société civile des Comores, d'Éthiopie, du Kenya, du Malawi, du Rwanda, du Swaziland, de Tanzanie, d'Ouganda et de Zambie, ainsi que les directeurs régionaux de l'ONUSIDA, de l'UNICEF, du FNUAP et d'ONU Femmes.

Répondre aux besoins cruciaux des jeunes alors que la population mondiale atteint 7 milliards d'individus selon le rapport du UNFPA

26 octobre 2011

Le rapport sur l'état de la population mondiale souligne l'importance de l'investissement dans les jeunes en répondant à leurs besoins.

Ce n'est plus qu'une question de jours et la population mondiale atteindra 7 milliards d'individus. Cela représente aussi bien un grand défi qu'une grande opportunité. Selon le rapport sur l'état de la population mondiale 2011 publié aujourd'hui par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), nous pouvons parvenir à un futur sain et durable pour tous si nous agissons de manière décisive maintenant.

L'un des appels pour agir en faveur de l'action Les individus et les possibilités dans un monde de 7 milliards lancée dans plus de 100 villes au plan mondial est de garantir que les besoins des jeunes sont pris en compte de manière plus effective et qu'une plus grande priorité est donnée dans l'investissement de leur futur.

Au moment de la présentation du rapport à Londres, le directeur exécutif de l'UNFPA, Dr Babatunde Osotimehin, a souligné que d'atteindre les 1,8 milliards d'individus âgés entre 10 et 24 ans est critique. « Les jeunes détiennent la clé du futur avec le potentiel de transformer le paysage politique mondial et de propulser les économies par leur créativité et leurs capacités d'innovation, » commente Dr Osotimehin. « Mais l'occasion de réaliser le grand potentiel des jeunes doit être saisie maintenant. Nous devrions investir dans la santé et dans l'éducation de notre jeunesse. Cela produirait d'énormes retours pour la croissance économique et le développement des générations futures, » ajoute-t-il.

Dr Osotimehin note également que des millions d'adolescents dans les pays en développement ont peu ou pas d'accès à l'éducation sexuelle et n'ont pas suffisamment de connaissances pour éviter les grossesses et se protéger du VIH.

Le rapport qui se concentre sur les individus, les organisations et les communautés travaillant à améliorer les conditions pour eux-mêmes, et pour ceux autour d'eux, montre un nombre de jeunes qui font une véritable différence.

Nous devrions investir dans la santé et dans l'éducation de notre jeunesse. Cela produirait d'énormes retours pour la croissance économique et le développement des générations futures

Dr Babatunde Osotimehin, directeur exécutif du FNUAP

Dans un chapitre qui décrit la jeunesse comme une « nouvelle puissance mondiale refaçonnant le monde », Ethel Phiri est présentée comme une éducatrice pour ses pairs de 22 ans impliquée dans des programmes de proximité au Mozambique. Elle anime des discussions de groupes, bancadas femininas, dans des écoles, sur des marché et dans d'autres sphères de la communauté aux alentours de Maputo en soutenant les jeunes sur les questions relatives à la santé et aux droits sexuels et reproductifs et la prévention du VIH.

Le chapitre « Les individus et les possibilités dans un monde de 7 milliards » se focalise sur un large éventail de tendances de la population et leurs implications. Il examine les populations vieillissantes, les taux élevés d'urbanisation, la pauvreté et l'inégalité, la pérennité environnementale et l'accroissement de la migration internationale dans de nombreux pays avec des contextes différents.

Bien que différents pays gèrent différents défis, le rapport soutient que le monde doit se serrer les coudes pour effectuer de véritables changements durables. « Nous avons tous un intérêt dans le futur de l'humanité » souligne Dr Osotimehin. « Chaque individu, chaque gouvernement, chaque entreprise, est plus interconnecté et interdépendant que jamais, ainsi, ce que chacun d'entre nous fait maintenant aura des conséquences durables dans le futur pour nous tous. Ensemble nous pouvons changer et améliorer le monde. »

“Right for you!” Satellite puts young people centre stage at Vienna

22 juillet 2010

Right for you! satellite.Right for you! satellite. Credit: UNAIDS/Anna Rauchenberger

The thoughts and voices of young people took centre stage at the Vienna AIDS Conference yesterday as an innovative satellite session explored how they can best protect themselves from HIV. The session was organized by UNAIDS, UNESCO, UNFPA, UNICEF and WHO. It provided an interactive platform for youth from around the world to discuss sexual and reproductive health services and provision of comprehensive information including sexuality education, condom use and HIV counselling and testing.

Called ‘Right for You! Creating Game Changing Strategies for HIV and Young People’, the event was structured around the outcome of an online survey, promoted across varied social media platforms, such as Facebook, Twitter, AIDSspace and Conversations for a better world, to find out what young people really think about how to mount a meaningful and effective personal challenge to HIV. It was moderated by Ms Purnima Mane, United Nations Population Fund (UNFPA) Deputy Executive Director (Programme).

The session explored how to achieve three bold goals for young people:

  • Ensure at least 80% of young people in and out school have comprehensive knowledge of HIV.
  • Double young people’s use of condoms during their last sexual intercourse.
  • Double young people’s use of HIV testing and counselling services.

‘Empowering Young People to Protect Themselves against HIV’, is one of the priority areas of the UNAIDS Outcome Framework 2009-2011. The aim is to reduce new HIV infections among young people by 30% by 2015.

The three goals discussed in yesterday’s satellite are far-reaching and ambitious in scope. They were highlighted in the UNAIDS business case on empowering young people. The business case is an advocacy tool which outlines  why UNAIDS has prioritized young people and it recommends that the three results should be achieved in at least 9 of the 17 countries that have largest number of young people living with HIV by 2011, as well as in countries experiencing low and concentrated epidemics.

Those gathered at the event discussed how such results can be achieved and how the necessary good quality programmes can be scaled up at country level. An expert panel that included a youth facilitator, Ishita Chaudhry from India, Dr Doug Kirby, co-author of International Technical Guidance on Sexuality Education: An evidence informed approach for schools, teachers and health educators, Darlington Muyambwa, Programme Manager, SAYWHAT Programme, Zimbabwe , and Shaffiq Essajee, WHO, responded to feedback from participants who expressed their views or asked questions via the web forums.

Exploring ways of empowering young people to protect themselves against HIV is vitally important given latest estimates showing that 15-24 year olds account for some 40% of all adult HIV infections globally. In 2007, far fewer than half of young people around the world had accurate knowledge about HIV.

Additionally, in many parts of the world young people have inadequate access to sexual and reproductive health services and commodities like condoms. Socio-cultural norms can act as barriers to these essential services and commodities which discourage young people from learning about and discussing sex and sexuality and accessing the services. The session explored ways to address these challenges and empower young people to make informed decisions about this key aspect of their lives.

Young people: Now make it happen!

17 juillet 2010

20100716_A436_200UNAIDS Executive Director, centre, on stage at the closing of the Youth Pre-Conference.
Credit: UNAIDS/Heimo Aga

UNAIDS Executive Director Mr Michel Sidibé has highlighted how young people are leading the prevention revolution.

Mr Sidibé was speaking at the reception of the closing ceremony of the Youth Pre-Conference which took place 16 July 2010.

Referring to the data that shows that HIV prevalence has dropped 25% among youth in 15 of the highest burden countries, Mr Sidibé noted “young people are leading the prevention revolution… my dear young friends, never forget that your generation is different—and you are making the difference!”

He called for better access to comprehensive information on sex and sexuality  and sexual and reproductive health services; more investment in young people within national development goals to ensure an HIV-free generation and better data disaggregated by age and gender so responses can be tailored.

Mr Sidibé also highlighted the importance of human rights and gender equity saying no one should be ashamed or stigmatised by who they are or who they love.

The three day event for young people attending AIDS 2010 consisted of information sessions and skills-building workshops on HIV issues ranging from scientific knowledge to effective political advocacy. The event which began on 14 July and covered a range of workshops for young delegates to get the most out of the forthcoming XVIII International AIDS conference which begins on 18 July. Delegates had a chance to familiarize themselves with logistics, hone their advocacy and networking skills and attend “share your knowledge” sessions with peers.

Young people are high on the agenda at the forthcoming AIDS 2010.

Call for framework of human rights, harm reduction and health resources

Following a worldwide electronic consultation conducted by the Vienna YouthForce Advocacy Sub-committee, young people will run a campaign at AIDS 2010 to promote human rights, harm reduction and health resources as a framework to achieve HIV services for young people—Now make it happen!.

By highlighting these “3 HRs” to policy experts and decision makers in the coming week they hope to highlight young people’s needs in the AIDS response.

Recent analysis shows that when young people are empowered, they are taking responsibility for their behaviour and making a difference in the AIDS response.

Trends in HIV prevention and young people

Young people have shown that they can be change agents in the prevention revolution. According to UNAIDS Outlook Report published 13 July 2010, HIV prevalence has decreased among young people in more than 16 of the 21 countries most severely affected by the epidemic.

Of these, 12 have seen HIV prevalence among young people drop by more than 25%. Countries include Kenya, Ethiopia, Malawi, Namibia, Zimbabwe, Botswana, and Côte d’Ivoire. Young people are leading the revolution by adopting safer behaviours—they are choosing to have sex later, have fewer partners and are using condoms.

UNAIDS has made empowering young people to protect themselves from HIV a priority area. It calls on countries to implement a comprehensive set of programmes that put young people’s leadership at the centre of national responses, and empower young people to prevent sexual and other transmission of HIV infection among their peers.

Youth Pre-Conference

The Youth Pre-Conference was jointly organized by the AIDS 2010 Youth Programme and Vienna YouthForce (VYF), a global platform of international, regional and local youth organizations that focus on HIV as well as on sexual and reproductive health and rights.

The event received support from the UN Population Fund (UNFPA). UNFPA is the UNAIDS Cosponsor which leads on youth and HIV issues. It is committed to promoting meaningful youth participation in international events and has provided considerable support to young people during the previous three international AIDS conferences in Bangkok 2002, Toronto 2006 and Mexico 2008.

The eighteenth International AIDS Conference will begin on Sunday in Vienna. These events, which take place every two years, are the biggest gatherings of scientific, community and government leaders, UN agencies, donors and the general public committed to finding solutions to end the spread of HIV and provide access to services.

Research project during the World Cup gathers data on sex workers and HIV

12 juillet 2010

20100712_sexwork_200The research was supported by a telephone helpline service to respond to health and human rights concerns of sex workers during the World Cup.
Credit: UNFPA

As part of the UN South Africa Programme of Support to the FIFA 2010 World Cup, UNFPA and SWEAT (Sex Worker Education & Advocacy Taskforce) partnered with South African researchers to investigate key dimensions of HIV and sex work during the tournament. This rigorous research was supported by a telephone helpline service to respond to health and human rights concerns of sex workers during the World Cup. According to Mr. Eric Harper, Executive Director of SWEAT: “These projects give weight to the rights watch dimension for most-at-risk-populations that is so vital when the largest sporting event in the world occurs.”

Sex work in South Africa became one of the most talked about issues in preparation for the tournament. Newspapers warned of an influx of sex workers to the country to exploit the lucrative potential of the arrival of thousands of soccer fans. As the programme’s lead researcher, Marlise Richter, maintained: “Public health and human rights responses to international sporting events should be based on rigorous, systematic research - not on fear-mongering and sensationalism.” This referred to media reports that over-estimated the number of foreign sex workers headed to the country and the result of confusing issues of trafficking and sex work. The research also addresses the significant data shortages related to sex work and HIV in South Africa in the longer term.

The research assessed sex worker fears, expectations and experiences of the World Cup, gathered information on sex worker mobility, frequency of health care visits and interaction with police. It also tracked the number of clients and potential changes in sex work activity during the World Cup. The tournament presented a strategic opportunity for South Africa to respond to the challenges that the sex industry poses in a rights-based way and provided the momentum for these issues to be taken further in the future. At the same time, conducting research that tracked the changes in the sex work sector during a big, international sporting event is vital to inform future policy and planning for similar events across the world.

Following a right-to-health approach, and in accordance with the UNAIDS Guidance Note on HIV and Sex Work , UNFPA supported SWEAT to provide sexual and reproductive health services, including HIV prevention, to sex workers during the tournament and beyond. Sex workers’ ability to look after their health, more especially their sexual and reproductive health, is inextricably linked to their ability to access human rights in general.

Commenting on the initiative, Dianne Massawe, Project Officer for SWEAT said: “This partnersunhip affords us the opportunity to respond specifically to the sexual and reproductive health aspect through increased outreach and distribution of safer sex tools and information to sex workers. In addition, the telephone helpline provide[d] valuable assistance to sex workers around the human rights abuses they face.”

South Africa is often referred to as the epicentre of the AIDS epidemic, home to the world’s largest number of people living with HIV. Within this epicentre, populations most at risk of HIV infection must be prioritised in prevention strategies. UNFPA supports SWEAT in research that will generate further evidence on the need for comprehensive programmes that promote a human rights-based approach to universal access to HIV prevention, treatment, care and support in the context of adult sex work.

The completed research report is expected by September 2010.

Injecting drug users take central role in anti-stigma film

10 août 2009

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A frame from the film Suee (Needle), unveiled during the satellite session, ‘Reforming treatment environments – How to make compulsory drug treatment HIV friendly’ at ICAAP09.

The lives of injecting drug users and the HIV-related stigma and discrimination they face was one focus of the IX International Congress on AIDS in Asia and the Pacific as the film Suee (Needle) was launched by Response Beyond Borders, the Asian consortium on drug use HIV, AIDS and poverty.

Unveiled during the satellite session, ‘Reforming treatment environments – How to make compulsory drug treatment HIV friendly’, the film gives a voice to this vulnerable group with anti-stigma messages conveyed by the injecting drug users themselves. It was directed by award-winning Indian movie director, author and screen-writer, Sai Paranjpye, who set out to present an uncompromising insight into a world where HIV prevalence is disproportionately high.

Ms Paranjpye, a Cannes Film Festival award winner, worked closely with injecting drug users on Suee and spent time interviewing them on location and involving them as actors in the film. They ‘own’ the project as much as is practically possible. She also consulted a full range of partners and obtained feed back on the script and other help from NGOs working in HIV prevention with injecting drug users, especially Sharan in Delhi and Sankalp in Mumbia. She also received input from the International Center for Research on Women and World Bank teams, among others.

Suee explores a number of areas in the lives of injecting drug users including treatment, care, peer and community support, rehabilitation and the workplace. It is intended to convey messages of hope and not to trigger reactions of pity or fear; empowering the audience by raising awareness and presenting facts in a non-judgmental way. Made for general consumption, the film can also be used in youth campaigns, providing education and information for young people to help prevent HIV and reduce both risk and vulnerability.

The film emerged from the South Asia Region Development Marketplace (SAR DM), an initiative spearheaded by the World Bank. It consists of a competitive grants programme that identifies and supports small scale projects demonstrating an innovative approach to reducing HIV stigma and discrimination in the region. 26 civil society organisations from across South Asia won grants of US$ 40,000 each to bring their ideas to fruition.

Ms Paranjpye has used her SAR DM award to produce not only the Suee film but another, called “The sound of the horn”, which deals with truck drivers.

Stigma and discrimination are seen as major barriers to scaling up HIV prevention services in the region. They marginalise those living with the virus and contribute to their social isolation and rejection. They also discourage vulnerable groups from accessing HIV treatment, care and support services.

It is hoped that Suee, once widely disseminated, will take its place among a range of interventions helping to reduce stigma and discrimination against South Asia’s injecting drug users.

The film was selected by the screening committee of the Congress and will be shown again on August 11.

Note: Partners and sponsors of the South Asia Region Development Marketplace include: UNAIDS, UNICEF, UNODC, UNDP, the Global Fund, the Government of Norway, the International Center for Research on Women, the International Finance Corporation, and the Swedish International Development Cooperation Agency (SIDA)

More needs to be done to help young people most at risk of HIV infection

10 août 2009

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Credit: UNAIDS/O.O'Hanlon

In general, HIV prevention services in the Asia region are currently not reaching young people who are most at risk of infection, which include those who inject drugs, who engage in unprotected male to male sex and those involved in sex work and their clients. In order to address this situation the Asia Pacific Regional UN Coordination Group on Most at Risk Young People hosted a symposium at the IX International Congress on AIDS in Asia and the Pacific.

According to epidemic models presented in the 2008 AIDS in Asia Commission report, over 95% of all new HIV infections in the Asia region occur among such most at risk young populations. However, over 90% of resources for young people as a group are spent on low-risk youth, who represent less than 5% of infections.

Entitled "HIV prevention and most at risk young people", the event was sponsored jointly by UNFPA, UNICEF, UNESCO, UNAIDS, UNDP, WHO and is supported by 7Sisters, the Coalition of Asia Pacific Regional Networks on HIV/AIDS. It examined, among other issues, how the specific needs of most at risk young people should be addressed, what works and what doesn't and how partnerships between youth, NGOs and government can be strengthened.

The symposium discussed the nexus of unsafe sexual behaviours among most at risk young people where a number of such practices coexist in the same environment. Sex work, drug use and unprotected sex with multiple partners can all occur in the same social network. Therefore, participants looked at an approach which addresses a multiplicity of needs, meshing and coordinating previously implemented programmes and ensuring a youth-friendly approach.

A comprehensive, evidence-informed response, it was argued, requires firm commitment from donors and governments to address the specific needs of most at risk young people, and an examination of the contexts in which these risks occur. The engagement of this group in developing the policies, programmes and processes that directly affect and benefit them is seen as a prerequisite. Young people played an active and central role in this event as the practical aspect of exactly how to get youth involved in decision making was explored.

Specific objectives of the meeting also included promoting awareness among policy makers and programme planners on the urgent need for HIV prevention for most at risk young people and encouraging increased collection, analysis and use of data on this key group to support advocacy efforts and inform budget allocation priorities. Sharing experience of programming in this area, both positive and not so positive, was on the agenda too.

Among those taking part in the event were the UNFPA's Deputy Executive Director (Programme), Purnima Mane. UNESCO’s Jan de Lind van Wijngaarden, and UNICEF’s Margaret Sheehan spoke on behalf of the Asia Pacific Regional UN Coordination Group on Most at Risk Young People. James Chau, member of the AIDS2031 initiative, UNAIDS Goodwill Ambassador and Chinese television presenter facilitated the panel discussion. The panel also involved representatives of the medical profession, NGOs, health ministries and representatives of young people involved in sex work, drug use and male to male sex.

A new blog for the development community: Conversations for a Better World

06 août 2009

A new shared blog for the development community

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The burning issues in the world today demand discussions among the whole UN family and the development community. This is why the UNFPA, the United Nations Population Fund, is launching a series called Conversations for a Better World. It is based on the idea that if the AIDS epidemic and other key development issues are to be dealt with effectively, greater attention has to be paid to population dynamics and reproductive health. The idea is to activate informed discussion and debate.

We know that many visitors to the UNAIDS website are very knowledgeable about AIDS and poverty, and we encourage them to register and share their opinions and insights. That’s what ‘Conversations’ is all about.

Neil Ford, chief of the Media and Communications Branch of UNFPA

Conversations for a Better World is a shared blog, where people can express and exchange ideas and opinions on development issues. Each month the blog will have an editorial focus on one major topic.

“Poverty and AIDS: What really drives the epidemic?” is the conversation topic that launches 6 August and includes various opinion pieces and blog-posts related to the complicated relationship between lack of access to resources and HIV. The previous conversation topic was “Women and the Economic Crisis.”

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Conversations for a Better World is based on ‘the power of we’: the idea that when it comes to addressing complex challenges, collective wisdom is called for. Anyone can contribute by uploading personal stories, relevant photos or videos and comments or opinion pieces.

“We’re hoping to engage discussion from experts as well as people who are directly impacted by these issues,” said Neil Ford, chief of the Media and Communications Branch of UNFPA. “We know that many visitors to the UNAIDS website are very knowledgeable about AIDS and poverty, and we encourage them to register and share their opinions and insights. That’s what ‘Conversations’ is all about.”

    Not afraid to be provocative, subsequent Conversation topics will pose a number of questions over the coming year. These will include:
  1. September 2009: Young People and Times of Change: Talking about life, love and sexuality
  2. October 2009: Motherhood and Human Rights: Do all pregnant women have the right to live?
  3. November 2009: Population Dynamics and Climate Change: Who’s at the centre of the storm?
  4. December 2009: Sexual Violence and Progress: What are the real costs?
  5. January 2010: Women and Hunger: Who feeds the family, and how?
  6. February 2010: Migration and Prosperity: What’s fair?

You are invited to share your opinion. Start by going to www.conversationsforabetterworld.com Then, feel free to register and join the conversation!

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