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Améliorer la santé des femmes et des enfants, une priorité à Davos

26 janvier 2012

Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon et l'archevêque Desmond Tutu lors de la réunion annuelle 2012 du Forum économique mondial pour améliorer la santé des femmes et des enfants.
Photo : Forum économique mondial

Le Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon et l'archevêque Desmond Tutu ont réuni des responsables des Nations Unies, des gouvernements, des milieux universitaires, de la société civile et d'entreprises du secteur privé afin d'identifier les moyens d'améliorer la santé des femmes et des enfants par le biais de technologies novatrices et de partenariats à grande échelle lors de la réunion annuelle 2012 du Forum économique mondial (FEM) qui se tient du 25 au 29 janvier à Davos, en Suisse.

Sur le thème La grande transformation : Façonner de nouveaux modèles, le FEM réunit une audience unique à plusieurs parties prenantes de décideurs mondiaux par le truchement de leaders et de représentants des plus grandes entreprises mondiales pour façonner le futur de l'économie mondiale.

Prenant la parole lors de la session de ce jour, la Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, Jan Beagle, responsable de la gestion et des relations extérieures, a cité le Plan mondial pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants et le prolongement de la vie de leurs mères comme un exemple concret du pouvoir des partenariats collaboratifs entre plusieurs parties prenantes. Partenaires et parties prenantes s'associent en utilisant des moyens nouveaux et innovants, en exploitant les capacités et en partageant la responsabilité des résultats obtenus.

Stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants est un investissement judicieux qui permet d'économiser de l'argent et de sauver des vies

Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, responsable de la gestion et des relations extérieures.

Stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants et prolonger la vie de leurs mères est essentiel pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement en matière de réduction de la mortalité maternelle et infantile et de renversement de l'épidémie de sida (OMD 4, 5 et 6). « Stopper les nouvelles infections à VIH chez les enfants est un investissement judicieux qui permet d'économiser de l'argent et de sauver des vies », a déclaré Mme Beagle. « Les arguments économiques sont clairs. Aujourd'hui, pour 300 dollars, nous pouvons éviter qu'un bébé soit infecté et économiser 3 fois plus par année de vie que la somme qui serait nécessaire pour un traitement » a-t-elle ajouté.

L'élan suscité par le plan mondial, piloté par le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, et le Coordonnateur de la lutte mondiale contre le sida pour le gouvernement américain, Eric Goosby, est en train de prendre rapidement de l'ampleur à mesure que les pays préparent leurs plans nationaux et commencent à mettre en œuvre la feuille de route en 10 points figurant dans le plan mondial. Aucun obstacle technique ou scientifique n'entrave le processus de réponse à cet appel mondial pour agir. Ce qu'il faut, c'est un leadership, une orientation sur des approches universelles pour atteindre les plus vulnérables et pour mobiliser les communautés. Il est également nécessaire de garantir que les synergies sont catalysées par l'intégration des services et l'unification des mouvements.

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« C'est POSSIBLE sans le sida » : s'adresser aux jeunes avec des messages de prévention du VIH lors de la Coupe d'Afrique des Nations de football

25 janvier 2012

De droite à gauche : la star camerounaise de football Samuel Eto'o, Issa Hayatou, le Président de la Confédération Africaine de Football, la Première dame du Gabon Sylvia Bongo Ondimba et le directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA s'est rendu au Gabon, un pays d'Afrique de l'Ouest, le 23 janvier pour apporter son soutien à une campagne innovante lancée par la fondation Sylvia Bongo Ondimba, un organisme de bienfaisance dirigé par la Première dame du Gabon.

La campagne baptisée « C'est POSSIBLE sans le sida » utilise le sport comme plateforme pour toucher des millions de personnes sur tout le continent africain, en particulier les jeunes, avec des messages sur la prévention du VIH. Adossée à la Coupe d’Afrique des Nations (ou « CAN ») 2012 - un championnat de football co-organisé par le Gabon et la Guinée Équatoriale - la campagne est soutenue par la star camerounaise de football Samuel Eto’o et Didier Ovono, capitaine de l'équipe nationale gabonaise de football.

Lors d'une réunion dans les bureaux de la Première dame à Libreville, la capitale du Gabon, M. Sidibé a remercié Madame Sylvia Bongo Ondimba pour avoir intégré la vision des « trois zéros » de l'ONUSIDA - Zéro nouvelle infection à VIH, Zéro discrimination et Zéro décès dû au sida - dans la campagne « C'est POSSIBLE sans le sida ». Il a encouragé la Première dame à poursuivre ses efforts pour renforcer la riposte au VIH au Gabon et à travers tout le continent.

« Je suis prêt à ouvrir le débat sur la dépendance au sida avec mes collègues afin de trouver des solutions locales ».

Ali Bongo Ondimba, Président du Gabon

« Je suis très heureux d'être associé au Président et à la Première dame du Gabon dans cette importante campagne, » a déclaré M. Sidibé. « L'ONUSIDA poursuivra son travail avec la Fondation de la Première dame, et ce au-delà de la compétition CAN 2012, et nous souhaitons que les jeunes répondent à notre appel pour un score final de zéro, » ajoute-t-il.

À l'issue de la compétition de football à la mi-février, « C'est POSSIBLE sans le sida » se focalisera sur la riposte nationale au sida au Gabon, chaque trimestre de l'année étant dédié à l'un des « trois zéros. » L'ONUSIDA et la Fondation de la Première dame ont signé un accord pour œuvrer ensemble par le biais de cette campagne axée sur le pays.

Rencontre avec le chef d'État du Gabon

Dans une réunion séparée avec le Président Ali Bongo Ondimba du Gabon le 23 janvier, M. Sidibé a félicité le chef d'État pour son engagement personnel dans la riposte au sida, sur le plan national et de manière globale. Le directeur exécutif de l'ONUSIDA a remercié le Président pour sa participation à la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le sida en juin 2011 et pour son leadership dans l'adoption d'une résolution historique du Conseil de sécurité de l'ONU sur le sida.

Pendant leurs discussions, M. Sidibé et le Président Ali Bongo Ondimba ont exprimé leurs inquiétudes sur la dépendance de l'Afrique par rapport à un financement extérieur pour la riposte au VIH. « Le niveau d'aide au développement est le reflet de notre propre engagement, » a noté le Président Ondimba. « Je suis prêt à ouvrir le débat sur la dépendance au sida avec mes collègues afin de trouver des solutions locales » a-t-il ajouté.

On estime que deux tiers des dépenses en faveur du sida en Afrique proviennent de sources extérieures. Entre 2009 et 2010, les investissements internationaux pour le sida ont chuté de 13%.

Sensibilisation au sida avec la star de football Samuel Eto’o

Plus tard dans la journée, le directeur exécutif de l'ONUSIDA a tenu une conférence de presse conjointement avec Samuel Eto’o au stade Agondjé à Libreville. M. Sidibé a mis en avant qu'un joueur de football international comme Eto’o peut porter un message puissant aux jeunes en Afrique et bien au-delà, y compris en Europe de l'Est où l'épidémie de VIH progresse rapidement.

Samuel Eto'o (à gauche) et le directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.

Lors des informations de presse, M. Eto’o a souligné la nécessité de discuter ouvertement des questions relatives au VIH et de trouver des solutions. « J'espère que le VIH cessera d'être un tabou dans nos communautés » a-t-il indiqué.

La visite au Gabon a débouché sur un geste symbolique : un lâcher de 50 000 ballons rouges et blancs au-dessus du stade en présence de la Première dame, de Samuel Eto’o, du directeur exécutif de l'ONUSIDA, du Président de la Confédération Africaine de Football, Issa Hayatou, et le directeur général de la fondation de la Première dame, Guillaume Adam.

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Le nouveau gouvernement de Libye identifie le sida comme une priorité

24 janvier 2012

Premier vice-ministre de la Santé de Libye, Dr. Adel M. Abushoffa (à gauche) et le directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé

Une délégation libyenne dirigée par le vice-ministre de la Santé Dr. Adel M. Abushoffa a rencontré le directeur exécutif de l'ONUSIDA, Michel Sidibé, le 24 janvier au siège de l'ONUSIDA à Genève, Suisse. L'objectif de la réunion était de mettre en place les priorités à court terme pour la riposte au sida, mais aussi d'établir la base de développement pour un plan national solide de lutte contre le sida.

La Libye se remet progressivement de la guerre civile. Il en résulte que le pays est dirigé par un gouvernement de transition qui, parmi ses priorités, inscrit la reconstruction des services sociaux et de soins, y compris le VIH.

« Nous avons des problèmes importants et urgents à aborder concernant la fourniture des services de santé pour les Libyens, y compris la gestion des réfugiés venant de toutes les parties du pays » a déclaré Mr Abushoffa. « Nous comptons sur l'ONUSIDA pour nous aider à rétablir un système de santé qui fonctionne grâce à une approche intégrée afin de résoudre la situation de santé post crise dans le pays ».

Pendant la réunion, l'ONUSIDA a offert son aide et son expertise au gouvernement en définissant une stratégie globale qui rassemblera tous les secteurs pour une riposte efficace au sida. En collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'ONUSIDA apportera également une orientation technique au gouvernement en termes de surveillance de l'épidémie, d'identification des priorités et de construction de la capacité gouvernementale pour s'approprier la riposte.

L'ONUSIDA assumera sa partie en apportant des solutions pour la reconstruction et la pérennité du système de santé, en aidant le pays à fournir un accès universel aux services anti-VIH pour tous ses citoyens

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

« Nous sommes encouragés par la poursuite de la démocratie libyenne » a commenté M. Sidibé. « L'ONUSIDA assumera sa partie en apportant des solutions pour la reconstruction et la pérennité du système de santé, en aidant le pays à fournir un accès universel aux services anti-VIH pour tous ses citoyens. »

La surveillance du VIH est nécessaire

Les services de santé périphériques dans le pays ne fonctionnent pratiquement pas en raison du manque de liquidités, d'approvisionnements et de personnel. Les hôpitaux restants qui fonctionnent portent la charge des premiers soins et du nombre de dossiers de blessés de guerre supplémentaires provoqués par les combats occasionnels qui ont encore lieu. Le gouvernement de transition fait également face à d'autres défis de santé immédiats comme la sécurisation de l'approvisionnement en médicaments, le contrôle des maladies, l'information et la surveillance.

La prévalence du VIH avant la guerre était estimée à 0,13% sur la base d'une étude de 2006 avec comme principal mode de transmission le partage de matériel d'injection contaminé parmi les consommateurs de drogues injectables. M. Sidibé a souligné l'importance d'informations précises et mises à jour sur le VIH afin de développer des programmes fondés sur des données probantes qui répondent efficacement à des contextes spécifiques.

Avant la guerre, entre 2000 to 3000 personnes vivant avec le VIH avaient accès à un traitement antirétroviral (ARV). L'approvisionnement en traitements antirétroviraux a maintenant été interrompu, et ce depuis plus de six mois. Malgré les efforts du ministère de la Santé pour se fournir en médicaments contre le VIH, les défis demeurent. Le ministère de la Santé, conjointement avec l'OMS, a discuté de la possibilité de lancer un appel pour recevoir des fournitures immédiates de traitements antirétroviraux en prêts d'autres pays ou de la part de laboratoires. L'ONUSIDA coordonnera le travail des Nations unis en collaboration avec le gouvernement de transition afin de reconstruire l'approvisionnement et le système de fourniture de traitements antirétroviraux pour restaurer la continuité des services et d'appui aux personnes vivant avec le VIH.

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La Fondation Elena Pinchuk AntiAIDS et l'ONUSIDA récompensent les ripostes interactives au sida

20 janvier 2012

La Fondation Elena Pinchuk ANTIAIDS a présenté les lauréats du concours « Réseaux sociaux et téléphones mobiles pour la prévention du VIH » le 18 janvier 2012. Les projets proposés par l'organisation sud-africaine à but non lucratif Cell-Life et par le portail Internet chinois Danlan ont été déclarés vainqueurs. Plus de 50 équipes provenant de 19 pays ont participé à ce concours.

« Nous avons reçu de nombreuses idées très créatives. Nous avons été réellement impressionnés par la qualité des projets proposés », a affirmé Olga Rudneva, directrice exécutive de la Fondation Elena Pinchuk ANTIAIDS. « Le format choisi pour ce concours nous a permis non seulement de choisir les meilleurs propositions mais aussi de trouver de nouveaux associés dans la riposte au sida. »

Organisé en collaboration avec la Commission de haut niveau de l'ONUSIDA sur la prévention du VIH, le concours a été lancé en juin 2011. Il avait pour but d'identifier les projets innovants utilisant des technologies de communication populaires pour diffuser les connaissances sur le VIH auprès des jeunes.

L'idée de ce concours a été lancée au cours du Symposium sur les réseaux sociaux et la technologie mobile organisé à l'Université de Stellenbosch, en Afrique du Sud, le 2 mai 2011. Le concours a donné aux professionnels du secteur médical, aux développeurs de logiciels, aux experts en marketing sur les réseaux sociaux et aux organisations non gouvernementales une opportunité de présenter des stratégies de prévention du VIH utilisant les technologies en ligne, dans le but de réduire les infections par le VIH chez les jeunes ainsi que la stigmatisation et la discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH.

Le premier projet vainqueur, Cell-Life, provient d'Afrique du Sud et a pour objectif de réduire les infections par le VIH en transmettant des messages de prévention du VIH aux jeunes de Khayelitsha en utilisant les technologies mobiles. Le deuxième vainqueur, le portail Danlan, développera des jeux en ligne contenant des informations sur la prévention du VIH destinées aux hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes. Grâce à des versions en ligne de jeux comme « Action ou vérité », les joueurs seront informés des risques associés aux rapports sexuels non protégés et de l'importance des mesures de prévention.

Les réseaux sociaux sont un nouveau moyen de communication de tout premier plan. Ils évoluent rapidement, sont fortement modulables et constituent un canal d'influence très puissant pour orienter les avis et les opinions

Geng Le, membre de la direction de Danlan

« Les réseaux sociaux sont un nouveau moyen de communication de tout premier plan. Ils évoluent rapidement, sont fortement modulables et constituent un canal d'influence très puissant pour orienter les avis et les opinions », a indiqué Geng Le, membre de la direction de Danlan. « Nous estimons que notre projet est un moyen simple de transmettre des messages importants sur un sujet grave. Il les rendra peut être plus efficaces et plus faciles à accepter pour ceux qu'ils visent. »

Les deux vainqueurs recevront un financement de 10 000 dollars US chacun pour mettre les projets en œuvre. La Fondation Elena Pinchuk ANTIAIDS prévoit aussi d'adapter les technologies proposées par les projets lauréats pour les utiliser en Ukraine. 

Selon Michael Bartos, responsable de l'équipe stratégique de l'ONUSIDA, le concours a intensifié certaines des ripostes au sida les plus à la pointe de la technologie. « Le renforcement de la prévention du VIH doit devenir une composante constante de notre vie quotidienne, aussi naturelle que de recevoir un message textuel ou d'ouvrir un navigateur internet », a déclaré M. Bartos. « La Fondation Elena Pinchuk ANTIAIDS a permis de trouver une multitude de moyens novateurs et créatifs de mettre le monde sur la voie conduisant à zéro nouvelle infection à VIH », a-t-il ajouté.

Les projets ont été évalués par un jury composé d'experts en technologies de pointe et en prévention du VIH, dont Chris Hughes, directeur exécutif de Jumo International, Inc. et l'un des co-fondateurs de Facebook, Garth Japhet, PDG de Heartlines et membre du Comité consultatif scientifique pour la Commission de haut niveau de l'ONUSIDA sur la prévention du VIH, Bill Roedy, ex-PDG et directeur exécutif de MTV Networks International, Debbie Rogers, stratège principale pour la Fondation Praekelt, Serge Dumont, vice-président d'Omnicom Group Inc. et président pour l'Asie-Pacifique et Elena Pinchuk, fondatrice et présidente de la Fondation Elena Pinchuk ANTIAIDS et membre de la Commission de haut niveau de l'ONUSIDA sur la prévention du VIH.

La Fondation ANTIAIDS a été créée par Elena Pinchuk en 2003 et est la première et unique organisation caritative qui met à disposition des fonds privés pour lutter contre le sida en Ukraine. La fondation opère à plusieurs niveaux — de programmes nationaux au soutien direct des personnes touchées par l'épidémie de VIH. La Fondation est renommée pour la mise en œuvre de projets innovants et interactifs utilisant les technologies virtuelles.

La Commission de haut niveau de l'ONUSIDA sur la prévention du VIH a été lancée le 21 juillet 2010 et mène une campagne d'action mondiale afin de fournir un soutien plus vaste en faveur de programmes de prévention du VIH efficaces. Elle est co-présidée par le professeur Françoise Barré-Sinoussi, lauréate du Prix Nobel de médecine pour son rôle dans la découverte du VIH, et l'archevêque émérite Desmond Tutu, lauréat du Prix Nobel de la paix, et comprend plus de 15 leaders internationaux renommés.

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CrowdOutAIDS : phase suivante !

04 janvier 2012

90 jeunes leaders du Kazakhstan se sont réunis à Almaty pour faire le bilan de leurs débats et émettre des recommandations pour le projet CrowdOutAIDS.
Photo : ONUSIDA

En octobre 2011, l'ONUSIDA a lancé CrowdOutAIDS, un projet collaboratif en ligne/hors ligne destiné à « externaliser » la nouvelle stratégie de l'organisation vis-à-vis de la jeunesse.

Durant les deux premières phases, les réseaux de jeunes se sont connectés via les réseaux sociaux et huit forums en ligne en sept langues ont été organisés dans chaque région du monde, où les jeunes ont pu débattre des priorités essentielles pour les jeunes et le VIH.

Grâce à cette approche inclusive, CrowdOutAIDS a recruté plus de 20 000 jeunes originaires de tous les pays ou presque, à l'aide de listes de diffusion, de Twitter, de bibliothèques collectives sur le VIH et les jeunes, et des forums. Lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida 2011, près de 25 millions d'usagers du service de microblogging Twitter ont pu voir les principaux messages sur la sensibilisation à la lutte contre le VIH grâce à la bannière CrowdOutAIDS.

Pour que les personnes qui vivent dans des pays et des communautés où la présence de l'internet est faible puissent avoir l'opportunité de contribuer au projet, des forums ouverts hors ligne ont été organisés par des volontaires mobilisés par le biais de la plate-forme CrowdOutAIDS.

Des rapports de ces forums ouverts hors ligne sont remontés de plus de 30 pays et l'on a compté parmi les participants des étudiants, des pairs-éducateurs et des travailleurs sociaux communautaires, ainsi que des personnes issues des populations les plus exposées au risque comme les jeunes hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les jeunes qui consomment des drogues et les jeunes qui vivent avec le VIH.

« Les rencontres hors ligne ont été une expérience unique et les contributions ont été enrichissantes », a écrit dans son rapport Anthony Karanja Mute, animateur du forum ouvert au Kenya. « C'est la première fois que l'ONUSIDA indique clairement la nécessité d'avoir une contribution inclusive de grande ampleur de la part des jeunes gens ».

Les rencontres hors ligne ont été une expérience unique. C'est la première fois que l'ONUSIDA indique clairement la nécessité d'avoir une contribution inclusive de grande ampleur de la part des jeunes gens

Anthony Karanja Mute, animateur du forum ouvert CrowdOutAIDS au Kenya

« Les jeunes se sentent toujours marginalisés et personne ne cherche jamais à interagir avec eux de manière positive. J'espère sincèrement que ce n'est que la première de nombreuses autres rencontres de ce type », a écrit M. Mute. « Sur le plan personnel, le fait de savoir que j'étais du bon côté a été une expérience épanouissante ».

L'équipe de CrowdOutAIDS se prépare maintenant pour la prochaine phase, qui consistera à transformer les rapports des forums ouverts en stratégie apte à être mise en œuvre. Une application en ligne va être lancée pour collecter des solutions spécifiques aux problèmes soulevés dans les forums, et un comité de rédaction indépendant composé de jeunes participants au projet est actuellement mis sur pied. Le comité de rédaction élaborera le document final de CrowdOutAIDS de façon collaborative en se servant des outils en ligne lors de sessions de rédaction en direct.

Étude de cas CrowdOutAIDS : 2 000 étudiants ont leur mot à dire au Kazakhstan

Une table ronde spéciale a été organisée par le centre de lutte contre le sida de la République du Kazakhstan et le Forum de débat des étudiants d'Almaty pour discuter des moyens de combattre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH dans le pays. Le but de cette rencontre était également de fournir des recommandations pour la nouvelle stratégie de l'ONUSIDA sur le VIH et les jeunes.

Plus de 2 000 étudiants ont participé à une série de débats préliminaires, qui a débuté le 11 novembre et à laquelle ont succédé des forums organisés dans 14 universités de sept régions du pays. Les discussions se sont ensuite poursuivies sur Facebook. En décembre, plus de 90 jeunes leaders de tout le pays se sont réunis à Almaty pour faire le bilan de leurs débats et émettre des recommandations pour le projet CrowdOutAIDS.

La participation des jeunes à ces discussions est non seulement importante pour accroître la sensibilisation au VIH chez les jeunes, mais elle représente aussi une source précieuse de nouvelles idées et approches pour l'ONUSIDA

Roman Gailevich, coordonnateur de l'ONUSIDA au Kazakhstan

Les participants sont arrivés à la conclusion que l'une des principales causes de discrimination à l'encontre des personnes vivant avec le VIH trouvait en fait ses racines dans la campagne contre le VIH elle-même : les principaux messages de la couverture médiatique sur le sida sont souvent axés sur la peur, ce qui stigmatise les personnes vivant avec le VIH.

L'ignorance et la désinformation sur les modes de transmission du VIH et les moyens de prévention ont également été évoquées comme des sources d'inquiétude. Les étudiants ont indiqué que les gens continuaient d'avoir peur parce qu'ils ne disposaient toujours pas des connaissances de base sur le VIH.

« La participation des jeunes à ces discussions est non seulement importante pour accroître la sensibilisation au VIH chez les jeunes, mais elle représente aussi une source précieuse de nouvelles idées et approches pour l'ONUSIDA », a expliqué Roman Gailevich, coordonnateur de l'ONUSIDA au Kazakhstan.

Les jeunes qui ont participé à la rencontre d'Almaty ont émis différentes suggestions sur de meilleures façons de diffuser les informations relatives à la santé. « Nous en avons assez des gens qui veulent nous faire la morale. Laissez tomber les affiches ennuyeuses ! Allez là où les gens cherchent des informations : Facebook, Twitter et YouTube », ont déclaré les participants.

Pour en savoir plus sur CrowdOutAIDS et les modalités de participation, rendez-vous sur : www.crowdoutaids.org.

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ONUSIDA – Rétrospective de l'année 2011

23 décembre 2011

Le directeur exécutif de l'ONUSIDA s'adressant à la séance plénière d'ouverture de la Réunion de haut niveau sur le sida 2011 de l'Assemblée générale des Nations Unies.
Photo : UN Photo/Paulo Filgueiras

La riposte au sida a connu de remarquables progrès en 2011. Il y a peu, la fin de l'épidémie de VIH semblait être un rêve lointain, mais la science, le leadership politique et les ripostes communautaires ont permis d'obtenir des résultats nets et tangibles : 2011 restera dans les mémoires comme l'année où la donne a changé.

« Il y a seulement un an, les sceptiques disaient que l'objectif zéro – zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida – n'était qu'un slogan. Mais les pays, les partenaires et les individus dans le monde entier ont adopté la vision de l'ONUSIDA et s'emploient aujourd'hui à en faire une réalité », a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA lors de la réunion du Conseil du Programme commun le 13 décembre.

En juin 2011, dans le contexte de l'une des plus graves crises financières de l'histoire récente, les pays se sont réunis pour adopter une nouvelle déclaration historique sur le sida lors de la Réunion de haut niveau sur le sida 2011 des Nations Unies. La Déclaration politique sur le VIH/sida : Intensifier nos efforts pour éliminer le VIH/sida de 2011 fixe de nouveaux objectifs ambitieux pour faire avancer encore davantage la riposte au sida. Pour la toute première fois, le concept de valeurs communes et de responsabilité partagée est devenu une réalité. Les pays se sont engagés à répondre aux besoins critiques d'investissement en trouvant de nouvelles possibilités de financement, tout en apportant leur contribution en fonction de leurs responsabilités distinctes et de leurs capacités respectives.

La Réunion de haut niveau sur le sida 2011 a également vu le lancement du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie, sur lequel les leaders du monde entier se sont montrés unanimes pour déclarer qu'une génération sans sida était possible et que plus aucun enfant ne devait naître avec le VIH.

Il y a seulement un an, les sceptiques disaient que l'objectif zéro – zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida – n'était qu'un slogan. Mais les pays, les partenaires et les individus dans le monde entier ont adopté la vision de l'ONUSIDA et s'emploient aujourd'hui à en faire une réalité

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA

Le financement international en faveur de la lutte contre le VIH a baissé, ce qui met en péril les acquis obtenus dans la riposte au sida. « Nous devons continuer à intensifier nos investissements dans les domaines où nous obtenons des résultats », a indiqué M. Sidibé lors de l'ouverture de la 16e Conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (ICASA), qui s'est tenue en Éthiopie du 4 au 8 décembre 2011. « Je suis parfaitement conscient des difficultés financières auxquelles le monde est confronté. Mais si nous ne payons pas maintenant, nous continuerons à payer pour toujours », a-t-il ajouté.

Même au cours de cette année difficile, des résultats ont été obtenus dans le monde. Le Rapport – Journée mondiale sida 2011, publié en novembre, montre que le nombre de nouvelles infections a chuté de 21 % depuis 1997 et que les décès dus au sida ont baissé de 21 % depuis 1995. Dans le même temps, le rapport donne une feuille de route pour une riposte stratégique à long terme accompagnée des investissements correspondants afin d'aider les pays à agir avec une meilleure efficience économique.

Cliquez ici pour voir une sélection des principaux événements survenus en 2011.

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Sommet mondial des maires africains et focalisation de la diaspora sur le VIH dans les zones urbaines

22 décembre 2011

Robert Bowser (à gauche), président de la Conférence nationale des maires noirs, et le Dr Djibril Diallo, conseiller principal de l'ONUSIDA, lors du Sommet mondial des maires. Photo : Logan Coles.

Plus de 250 maires d'Afrique subsaharienne et maires d'ascendance africaine venus des États-Unis, des Caraïbes et d'Amérique latine se sont penchés sur le renforcement de la riposte au sida dans les zones urbaines lors d'une conférence historique organisée à Dakar, au Sénégal, entre le 15 et le 19 décembre.

La conférence de leadership du Sommet mondial des maires 2011 a été accueillie par le président sénégalais Abdoulaye Wade et co-organisée par la Conférence nationale des maires noirs (NCBM – National Conference of Black Mayors), basée aux États-Unis, l'Association nationale des maires du Sénégal et l'ONUSIDA.

Lors d'une séance plénière présidée par les maires de Dakar et d'Abidjan, Côte d'Ivoire, les délégués ont évoqué les risques d'infection par le VIH, les stratégies de prévention et la nécessité de mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination.

« Nous pouvons dire aujourd'hui avec certitude que les programmes de prévention du VIH sont en train de produire des résultats. Nous savons à l'heure actuelle que 22 pays d'Afrique ont vu leur taux de nouvelles infections par le VIH baisser de 25 % depuis 2001 », a indiqué Djibril Diallo, conseiller principal de l'ONUSIDA, dans une déclaration au nom du directeur exécutif de l'ONUSIDA Michel Sidibé.

En citant les problèmes posés par la crise financière mondiale, le Dr Diallo a vivement encouragé les responsables municipaux à consolider leurs efforts pour trouver des moyens permettant une meilleure appropriation de la riposte au sida et promouvoir la responsabilité partagée. « Le monde se rapprochera ainsi de l'objectif de l'ONUSIDA : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida », a-t-il ajouté.

La séance plénière s'est achevée sur une proposition de partenariats pilotes pour la prévention du VIH entre 10 villes et agglomérations d'Afrique subsaharienne et des Amériques. La proposition a été intégrée au plan d'action du Sommet. Les municipalités partageront les informations concernant leurs cinq actions les plus efficaces pour la diminution des infections par le VIH et leurs solutions pour accroître les budgets alloués à la prévention du VIH et améliorer les services de prévention. Les organisateurs prévoient d'inclure dans l'initiative pilote plusieurs grandes villes américaines comme Atlanta, Las Vegas et Washington.

L'idée fondatrice du Sommet est que la coopération entre les municipalités sur les problèmes de développement auxquels les villes sont confrontées au niveau mondial, y compris l'épidémie de VIH, est essentielle pour l'amélioration du bien-être de tous les citoyens dans les zones urbaines

Robert L. Bowser, maire d'East Orange, New Jersey, et président de la Conférence nationale des maires noirs

« L'idée fondatrice du Sommet est que la coopération entre les municipalités sur les problèmes de développement auxquels les villes sont confrontées au niveau mondial, y compris l'épidémie de VIH, est essentielle pour l'amélioration du bien-être de tous les citoyens dans les zones urbaines », a indiqué Robert L. Bowser, maire d'East Orange, dans le New Jersey, et président de la NCBM, dont les membres regroupent 682 maires représentant une population de 55 millions d'habitants dans tous les États-Unis.

Le Sommet mondial des maires s'inscrit dans le cadre de l'Année internationale des personnes d'ascendance africaine, proclamée en 2011 par les Nations Unies. En dehors de l'Afrique subsaharienne, on estime que 200 millions de personnes sur le continent américain s'identifient comme étant d'ascendance africaine, tout comme des millions d'autres individus à travers le reste du monde.

Bintou Djibo, coordonnatrice résidente des Nations Unies au Sénégal, a salué les efforts du Sommet visant à forger des partenariats internationaux en faveur du développement entre les maires issus de la diaspora et les maires d'Afrique subsaharienne. « La coopération entre les maires peut permettre de promouvoir une gouvernance décentralisée qui tient compte des conditions locales et de progresser davantage dans l'accomplissement des OMD d'ici 2015 », a indiqué Mme Djibo.

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L'Afrique du Sud lance son nouveau Plan stratégique national sur le VIH, les IST et la TB, 2012–2016

20 décembre 2011

Photo : ONUSIDA

Le 1er décembre 2011, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, Jacob Zuma, président de la République d'Afrique du Sud, a officiellement lancé le nouveau Plan stratégique national (PSN) sur le VIH, les IST et la TB, 2012–2016.

En guise de cadre pour son PSN, le gouvernement sud-africain a adopté la vision de l'ONUSIDA « zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination et zéro décès dû au sida ». Toutefois, l'Afrique du Sud a rajouté un quatrième « zéro » dans son plan : « zéro nouvelle infection due à une transmission mère-enfant ».

« L'ajout du quatrième zéro est la démonstration de l'engagement de l'Afrique du Sud pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants », a déclaré le Dr Catherine Sozi, coordonnatrice de l'ONUSIDA en Afrique du Sud. « L'Afrique du Sud a déjà enregistré une baisse de 50 % des transmissions mère-enfant du VIH entre 2008 et 2010. En faisant de la prévention des nouvelles infections par le VIH chez les enfants une priorité du nouveau PSN, nous avons la certitude d'être sur le point de voir naître une nouvelle génération sans VIH », a-t-elle ajouté.

Le PSN est le fruit d'un long processus de consultation mené par le Conseil national sud-africain sur le sida (SANAC) avec les ministères gouvernementaux concernés, les organisations de la société civile et le secteur privé. Ainsi que l'a fait remarquer le président Zuma dans son discours lors de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le PSN « appartient à tous les Sud-Africains et à tous les secteurs ».

Le plan tient également compte des objectifs ambitieux fixés lors de la réunion de haut niveau sur le sida qui a eu lieu en juin 2011 à New York. Le nouveau plan dénote les efforts sérieux du pays pour honorer les engagements pris avec l'adoption de la « Déclaration politique sur le VIH/sida : Intensifier nos efforts pour éliminer le VIH/sida » lors de la réunion de haut niveau.

L'ajout du quatrième zéro est la démonstration de l'engagement de l'Afrique du Sud pour l'élimination des nouvelles infections à VIH chez les enfants

Dr Catherine Sozi, coordonnatrice de l'ONUSIDA en Afrique du Sud

Au total, le PSN compte cinq objectifs principaux : réduire de moitié le nombre de nouvelles infections par le VIH ; s'assurer qu'au moins 80 % des personnes remplissant les conditions pour un traitement contre le VIH bénéficient de ce traitement (au moins 70 % de ces personnes doivent être en vie et toujours sous traitement au bout de cinq ans) ; réduire de moitié le nombre de nouvelles infections par la tuberculose et de décès dus à la tuberculose ; veiller à ce que les droits des personnes vivant avec le VIH soient protégés ; et faire baisser de moitié la stigmatisation liée au VIH et à la tuberculose.

C'est la première fois que le plan national inclut la tuberculose (TB) dans ses objectifs stratégiques. C'est la conséquence du taux élevé de co-infection VIH-tuberculose dans le pays, estimé à environ 70 % des personnes vivant avec le VIH et/ou la TB. L'Afrique du Sud se classe au troisième rang mondial en termes d'incidence de la tuberculose, juste derrière la Chine et l'Inde.

Les parties prenantes au niveau national ont admis que pour atteindre les objectifs ambitieux décrits dans le plan, il était nécessaire d'augmenter les ressources, même en ces temps de crise économique mondiale. Avec les ressources de financement requises, le plan a été considéré comme l'élément clé d'une riposte effective au VIH. En 2010, l'Afrique du Sud a financé près des deux tiers de sa propre riposte et elle y a consacré plus d'un milliard de dollars. Pour le plan actuel, d'autres sources de financement possibles sont étudiées, notamment la mise en place d'une taxe sur les transactions financières.

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L'ONUSIDA s'unit à la Standard Bank pour atteindre l'« Objectif zéro »

16 décembre 2011

Un concours de hula-hoop au stade Nelson Mandela/Soshanguve en Afrique du Sud. L'événement faisait partie de la campagne visant à sensibiliser le public sur le VIH.
Photo : ONUSIDA/P. Thekiso

L'ONUSIDA et le groupe Standard Bank ont conclu un partenariat de deux ans en décembre 2011 pour sensibiliser le public sur l'épidémie de VIH sur le continent africain. Avec l'aide des ressources marketing et de communication de la Standard Bank, l'ONUSIDA apportera ses connaissances et son expertise en matière de riposte au sida pour sensibiliser les employés de la banque et les communautés locales sur le VIH.

Le groupe Standard Bank est le plus grand groupe bancaire d'Afrique en termes d'avoirs, de répartition géographique et de capitalisation du marché. À l'orée de la Journée internationale de lutte contre le sida cette année, le partenariat a organisé des activités dans quatre pays africains – Ghana, Nigeria, Ouganda et Afrique du Sud – autour du thème « Objectif zéro ».

En Afrique du Sud, les activités incluaient des matchs de football communautaires et des concours de hula-hoop, l'engagement de stations de radio locales pour mettre en œuvre des concours sur les connaissances en matière de VIH, la distribution de préservatifs et la diffusion d'informations sur le VIH. Des services volontaires de conseil et de dépistage du VIH ont également été proposés à environ 1 150 personnes, qui ont fait le test sur une période de deux semaines.

Notre partenariat avec le groupe Standard Bank est un excellent exemple de la manière dont les entreprises peuvent considérablement contribuer à la riposte au sida

Regina Castillo, responsable des partenariats avec le secteur privé de l'ONUSIDA

« Ceci est la première année de partenariat avec l'ONUSIDA pour la Journée mondiale de lutte contre le sida », a déclaré Udo Raab, directeur du groupe de développement international à la Standard Bank. « Nous pensons que la campagne de 2011 a construit de solides bases pour le partenariat dans les années à venir », a-t-il ajouté.

Les activités en Ouganda, au Ghana et au Nigeria incluaient également des services communautaires volontaires de conseil et de dépistage du VIH, la distribution de préservatifs, la diffusion d'informations sur le VIH et un gala de football avec des jeunes, des banquiers, des ministres et des parlementaires. Il y a également eu les sessions de sensibilisation sur le sida menées auprès de jeunes dans 24 écoles secondaires par les champions de bien-être de la Standard Bank.

« Notre partenariat avec le groupe Standard Bank est un excellent exemple de la manière dont les entreprises peuvent considérablement contribuer à la riposte au sida », a déclaré Regina Castillo, responsable des partenariats avec le secteur privé de l'ONUSIDA. « Le groupe Standard Bank fait une réelle différence en faisant en sorte que sa force de travail et ses activités restent saines et contribuent aux communautés dans lesquelles ils travaillent. »

La Standard Bank a mené une session de sensibilisation et de défense sur le VIH tout au long de la campagne. Ceci consistait à fournir des informations au personnel sur comment rester séronégatif, aider les membres du personnel touchés par le sida et promouvoir un environnement de travail accueillant et sans discrimination. La campagne interne a atteint environ 50 000 employés.

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Ouverture de la réunion du Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA

13 décembre 2011

Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'adressant au Conseil de coordination du Programme de l'ONUSIDA lors de sa 29e réunion.

Le Conseil de coordination du Programme, organe directeur de l'ONUSIDA, tient sa 29e réunion du 13 au 15 décembre à Genève.

Lors de la session d'ouverture, Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, s'est adressé au Conseil en donnant une vue d'ensemble des progrès réalisés au cours des six derniers mois par l'ONUSIDA. Dans son intervention, M. Sidibé a également décrit les changements d'organisation que le Programme commun va entreprendre pour améliorer l'efficacité de l'aide aux pays pour l'accomplissement des objectifs fixés pour 2015.

La partie thématique de cette année sera abordée le dernier jour de la réunion et portera sur le VIH et les environnements juridiques favorables, conformément à ce qui avait été décidé lors de la 26e réunion du Conseil. Cette session permettra une compréhension, une analyse et une discussion plus approfondies de l'environnement juridique en lien avec le VIH, ses trois composantes (droit, application de la loi et accès à la justice) et leur impact sur les ripostes nationales au VIH.

Le Conseil sera également informé des progrès accomplis dans la mise en œuvre du Plan mondial pour éliminer les nouvelles infections à VIH chez les enfants à l'horizon 2015 et maintenir leurs mères en vie.  

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