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Michel Sidibé meets with Li Keqiang, Vice Premiere of China

27 novembre 2009

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Credit: Xinhua/Li Tao

Mr Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director, met with Vice Premiere of the People’s Republic of China Li Keqiang in Beijing during his week long visit to the country.

"China is still confronted with a severe task of HIV prevention and treatment, although the spread of the epidemic has slowed down thanks to the joint efforts of government, professionals and the public," Li said at the meeting.

 

Right now there is great scope to save lives by recognizing and meeting the unique needs of those at high risk.

Michel Sidibé, UNAIDS Executive Director

Mr Sidibé said the vice premier had "showed the country's commitment to this cause," but the UNAIDS head also noted that China faces a major challenge in scaling up HIV prevention. “Right now there is great scope to save lives by recognizing and meeting the unique needs of those at high risk,” said Mr Sidibé.

In China, between 560,000 to 920,000 people are living with HIV and 97,000 to 112,000 AIDS patients at the end of 2009, according to estimates by the Ministry of Health and UNAIDS.

During the meeting, Vice Premier Mr Li also highlighted the country's efforts to step up AIDS awareness education among the public and mobilize social forces in disease prevention and control in a bid to minimize the AIDS impact

He pledged China's commitment to stronger international cooperation, saying the country will expand information and technology exchanges, share experience in prevention and treatment, shoulder international obligations and contribute to the health and security of human.

China now has 276 AIDS control programs jointly operated with more than 40 foreign governments or international organizations, involving 3.58 billion yuan in fund.

Michel Sidibé meets with Li Keqiang, Vice Premier

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PNUD : la vulnérabilité des migrantes bangladaises vis-à-vis du VIH à l’étranger

27 novembre 2009

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Photo: PNUD 

Dans les États arabes où elles ont migré pour travailler, de nombreuses Bangladaises sont soumises à un dépistage obligatoire du VIH et expulsées s’il s’avère qu’elles vivent avec le virus. Elles sont en outre souvent victimes d’agressions physiques et sexuelles commises par leurs employeurs. Telles sont les conclusions accablantes d’un rapport publié cette semaine par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Programme Ovibashi Karmi Unnayan (OKUP) du pays.

Le rapport, intitulé HIV vulnerabilities faced by women migrants: from Bangladesh to the Arab States (Vulnérabilités vis-à-vis du VIH des migrantes originaires du Bangladesh dans les États arabes) examine les problèmes sur les plans sanitaire, social et économique, souvent graves, que rencontrent nombre de femmes ayant choisi de quitter leur pays d’origine pour trouver du travail, la plupart du temps comme employée de maison.

Si la migration ne constitue pas en soi un facteur de risque d’infection à VIH, il n’en reste pas moins que les conditions dans lesquelles certains travailleurs émigrent et vivent dans le pays d’accueil les rendent extrêmement vulnérables vis-à-vis du VIH.

Dr Salil Panakadan, Coordonnateur de l’ONUSIDA dans le Pays

Les travailleurs migrants en général soutiennent fortement l’économie du Bangladesh. « Les gains qu’apportent les travailleurs migrants sur le plan économique sont énormes. En 2007, ils représentaient près de 9,4% du PIB du Bangladesh », indique Stefan Priesner, Directeur du PNUD dans le pays. « Il est donc essentiel d’offrir un appui et de bonnes conditions de travail aux travailleurs migrants tout au long de leur séjour à l’étranger. »

Le rapport s’appuie sur quelque 250 entretiens réalisés avec des migrantes qui ont fait part des nombreuses épreuves qu’elles doivent affronter, notamment les longues durées de travail, l’irrégularité du versement de leur salaire et la maltraitance physique et sexuelle. Cette situation peut avoir pour conséquence d’accroître leur vulnérabilité. En effet, quand parfois elles s’enfuient, elles se trouvent exposées à d’autres formes d’exploitation, telles que le commerce du sexe forcé et la traite, ce qui augmente considérablement leur risque de contracter l’infection à VIH. Souvent, quand on découvre qu’elles sont séropositives après leur avoir fait subir un dépistage involontaire, on les renvoie dans leur pays.

« Si la migration ne constitue pas en soi un facteur de risque d’infection à VIH, il n’en reste pas moins que les conditions dans lesquelles certains travailleurs émigrent et vivent dans le pays d’accueil les rendent extrêmement vulnérables vis-à-vis du VIH », affirme le Dr Salil Panakadan, Coordonnateur de l’ONUSIDA dans le Pays. « Dans bien des cas, le dépistage du VIH, tant dans le pays d’origine que dans le pays d’accueil, entraîne une violation des droits des migrants, car il est pratiqué sans leur consentement, sans qu’ils reçoivent des conseils et un appui, ou dans le non-respect de la confidentialité. »

Shakirul Islam, Président et chercheur principal de l’OKUP, affirme aussi que la vulnérabilité des travailleuses migrantes vis-à-vis du VIH est une préoccupation majeure. « L’analyse des conditions dangereuses dans lesquelles les Bangladaises émigrent pour trouver du travail indique que l’absence de lois et de textes réglementaires concernant le processus d’embauche des employées de maisons étrangères et les conditions médiocres dans lesquelles elles doivent travailler une fois sur place rendent les femmes extrêmement vulnérables et ne font que les exposer davantage au risque d’infection à VIH. »

Il soutient en outre que davantage d’efforts pourraient être déployés pour tenter de remédier à cette situation. « Une autre lacune concerne le caractère inapproprié des informations sur le VIH et autres risques sanitaires que reçoivent les migrants avant leur départ. Fait le plus important, même si les migrants sont pris en compte dans le plan stratégique national de lutte contre le sida, il n’existe pas de riposte au VIH axée spécifiquement sur les travailleurs migrants. »

Il est nécessaire de faire davantage pour veiller au bien-être des travailleuses migrantes qui ont été contraintes de retourner dans leur pays suite à la découverte de leur séropositivité. « Le rapport régional souligne que l’expulsion des migrants séropositifs par le pays d’accueil et le manque de programmes de réinsertion dans le pays d’origine peuvent avoir des conséquences dramatiques sur leur santé, leur bien-être et leur moyens d’existence ainsi que ceux de leur famille », affirme Caitlin Wiesen, Cheffe de l’équipe VIH au PNUD et Coordinatrice du programme régional sur le VIH. « Il est urgent de mettre en place des programmes efficaces de réinsertion à l’intention des migrants rentrés au pays, de faire en sorte qu’ils aient accès à des services de santé et qu’ils disposent de différents choix en matière de moyens d’existence. »

Les États arabes sont la destination principale de nombreux travailleurs migrants originaires d’Asie, notamment du Bangladesh. Les pays d’accueil ayant fait l’objet de l’étude sont Bahreïn, le Liban et les Émirats arabes unis.

Cette étude fait ressortir que, s’agissant aussi bien de Bahreïn que de Dubaï, il n’existe pas de salaire minimum pour les employées de maison bangladaises, qui ne gagnent qu’une centaine de dollars par mois. Dans ces États, et même au Bangladesh, le droit du travail ne s’applique pas à ce type d’emplois, donc les migrantes ne peuvent obtenir de réparation en cas de préjudice.

« De nombreux travailleurs migrants sont exploités et subissent des mauvais traitements. C’est un problème de portée mondiale, qui nous préoccupe tous », déclare le Dr Khandaker Mosharraf Hossain, Ministre bangladais du Travail, de l’Emploi, de la Protection des expatriés et de l’Emploi à l’étranger. « Les pays d’accueil et d’origine endossent la même responsabilité, à savoir mettre en œuvre des politiques et des programmes de protection. Des progrès sont néanmoins en cours : les pays d’accueil et d’origine dialoguent davantage, ce qui nous permet de veiller au respect et à la protection des droits des migrants qui se trouvent à l’étranger. »

L’étude portant sur le Bangladesh fait l’objet d’une des parties consacrées chacune à un pays dans le rapport intitulé HIV vulnerabilities faced by women migrants: from Asia to the Arab states (Vulnérabilités vis-à-vis du VIH des migrantes originaires d’Asie dans les États arabes) publié en mars dernier.

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Lancement du Réseau des personnes vivant avec le VIH au Vietnam

26 novembre 2009

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Launch of VNP+, 24 November 2009, Jan Beagle, Deputy Executive Director, Management and External Relations, UNAIDS
Credit: UNAIDS

Le Réseau des personnes vivant avec le VIH au Vietnam (VNP+) a été officiellement enregistré début novembre, puis lancé le 24 du mois, avec le soutien de l'Equipe commune des Nations Unies sur le VIH au Vietnam.

VNP+ fusionne les efforts de 150 groupes d'entraide et alliances de personnes vivant avec le VIH opérant dans diverses régions du Vietnam et s'assure que ces personnes participent de manière significative à la riposte nationale au sida.

Les réseaux de personnes vivant avec le VIH constituent des dispositifs très efficaces pour établir des partenariats et plaider en faveur de l'accès universel à la prévention, aux traitements et à l'appui médico-social.

Mme Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA

« Les réseaux de personnes vivant avec le VIH constituent des dispositifs très efficaces pour établir des partenariats et plaider en faveur de l'accès universel à la prévention, aux traitements et à l'appui médico-social », a déclaré Jan Beagle, Directrice exécutive adjointe de l'ONUSIDA, qui assistait à la cérémonie de lancement à Hanoi.

« Je souhaite donc féliciter le Gouvernement vietnamien pour cette initiative qui vise à garantir une participation des personnes vivant avec le VIH à tous les stades de la riposte nationale au VIH », a-t-elle ajouté.

Enregistrée en tant qu'ONG locale sous le nom de Centre d'action pour les personnes vivant avec le VIH, VNP+ a également pour mission d'assurer des formations et de créer des perspectives d'emploi pour les personnes vivant avec le VIH ou affectées par le VIH, de mener des activités d'information et de communication sur le VIH/sida et de promouvoir les programmes de recherche, de prévention, de prise en charge et de traitement.

« Les actions du réseau donneront aux personnes vivant avec le VIH ou affectées par le VIH les moyens de surmonter la stigmatisation et la discrimination et de contribuer à la riposte nationale », a pour sa part déclaré le représentant de VNP+, M. Do Dang Dong, avant d'ajouter : « Nous espérons un partenariat rapproché avec le Gouvernement et d'autres organisations de la société civile et des organisations internationales, afin que nous puissions remplir au mieux notre tâche. »

L'Equipe commune des Nations Unies sur le VIH et d'autres partenaires, notamment le PEPFAR, ont apporté à VNP+ un appui technique et financier depuis la création du réseau en 2008. En début d'année, l'Equipe commune des Nations Unies a assuré auprès de VNP+ des formations portant sur la gestion de projets axée sur les résultats, les aptitudes à défendre des politiques, l'organisation de réunions régulières de mise en commun des informations et l'organisation de la réunion d'évaluation annuelle du réseau.

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Group photo of UNAIDS Programme Coordinating Board Delegation meeting with Deputy Prime Minister of Viet Nam, Truong Vinh Trong on 24 November 2009
Credit: UNAIDS
La délégation du Conseil de coordination de l'ONUSIDA, en visite au Vietnam les 23 et 24 novembre, a assisté au lancement de VNP+.

En plus des visites aux projets soutenus par les Nations Unies sur le terrain, la délégation a également rencontré des dirigeants officiels, notamment le Président du Comité national pour la prévention du sida, de la drogue et de la prostitution, S.E. le Vice-premier ministre Truong Vinh Trong.

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La tendance sur huit ans indique une baisse des nouvelles infections à VIH de 17% -- la plupart des progrès s’observent en Afrique subsaharienne

24 novembre 2009

Les activités sur la voie de l’accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH sortent le sida de son isolement

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UNAIDS Executive Director Michel Sidibé launches double report in Shanghai, 24 November 2009.
Credit: UNAIDS

Genève / Shanghai, 24 novembre 2009
Selon de nouvelles données publiées dans Le point sur l’épidémie de sida 2009, les nouvelles infections à VIH ont baissé de 17% au cours des huit dernières années. Depuis 2001, date de la signature de la Déclaration d’engagement des Nations Unies sur le VIH/sida, le nombre des nouvelles infections en Afrique subsaharienne a baissé de près de 15%, ce qui représente environ 400 000 infections de moins en 2008. En Asie de l’Est, les nouvelles infections à VIH ont diminué d’environ 25% et en Asie du Sud et du Sud-Est de 10% au cours du même laps de temps. En Europe orientale, après une augmentation spectaculaire des nouvelles infections parmi les consommateurs de drogues injectables, l’épidémie s’est considérablement stabilisée. Toutefois, dans certains pays, il y a des indications selon lesquelles les nouvelles infections à VIH repartent à la hausse.

Le rapport, rendu public aujourd’hui par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) et l’Organisation mondiale de la Santé, souligne qu’au delà du pic et du cours naturel de l’épidémie, les programmes de prévention du VIH font une différence.

« La bonne nouvelle, c’est que nous avons des preuves que les déclins que nous constatons sont dus, en partie du moins, à la prévention du VIH, » a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA. « Toutefois, les conclusions nous montrent aussi que les programmes de prévention ne sont souvent pas à la hauteur et que si nous réussissons mieux à faire sorte que les ressources et les programmes soient dirigés là où ils auront le plus d’impact, des progrès plus rapides peuvent être faits et davantage de vie sauvées. »

Dans ce premier double numéro, le rapport Perspectives ONUSIDA examine en détail comment les études sur les « modes de transmission » changent l’approche en matière d’activités de prévention du VIH. Le rapport du style magazine se penche sur les nouvelles idées et les manières d’utiliser les données collectées dans le rapport épidémiologique qui l’accompagne.

On estime que : 

  • 33,4 millions [31,1 millions–35,8 millions] de personnes vivent avec le VIH à travers le monde
  • 2,7 millions [2,4 millions–3,0 millions] de personnes ont été nouvellement infectées en 2008
  • 2 millions [1,7 million– 2,4 millions] de personnes sont décédées de maladies liées au sida en 2008

Accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à l’appui en matière de VIH

 

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photo caption. Credit:

Les données tirées du Point sur l’épidémie de sida montrent également qu’à 33,4 millions, [31,1 millions–35,8 millions] il y a davantage de personnes infectées par le VIH que jamais, car les gens vivent plus longtemps du fait des effets bénéfiques de la thérapie antirétrovirale et de la croissance démographique. Toutefois, le nombre des décès liés au sida a décliné de plus de 10% au cours des cinq dernières années, alors que plus de personnes ont pu avoir accès au traitement salvateur. L’ONUSIDA et l’OMS estiment que depuis qu’un traitement efficace est devenu disponible en 1996, quelque 2,9 millions de vies ont été sauvées.
« Les investissements aux niveaux international et national consacrés à l’extension du traitement contre le VIH ont donné des résultats concrets et mesurables, » a déclaré Margaret Chan, Directeur général de l’OMS. « Nous ne pouvons pas laisser ce mouvement s’essouffler. Le moment est venu de redoubler d’efforts, et de sauver de nombreuses autres vies. »

La thérapie antirétrovirale a également eu un impact considérable sur la prévention des nouvelles infections chez les enfants, alors que davantage de mères séropositives réussissent à accéder au traitement qui leur évite de transmettre le virus à leurs enfants. Environ 200 000 nouvelles infections ont été évitées depuis 2001.
Au Botswana, où la couverture du traitement est de 80%, les décès liés au sida ont chuté de plus de 50% au cours des cinq dernières années et le nombre d’enfants nouvellement orphelins est également en baisse alors que les parents vivent plus longtemps.

Sortir le sida de son isolement

L’une des principales conclusions du rapport souligne que l’impact de la riposte au VIH est élevé là où les programmes de prévention et de traitement du VIH ont été intégrés à d’autres services de santé et d’aide sociale. De premières données indiquent que le VIH pourrait être un facteur important dans la mortalité maternelle. Des modèles de recherches qui ont utilisé des données sud-africaines estiment qu’environ 50 000 décès maternels ont été associés au VIH en 2008.

« Il faut en finir avec l’isolement du sida, » a déclaré M. Sidibé. « D’ores et déjà des modèles de recherches montrent que le VIH pourrait avoir un impact non négligeable sur la mortalité maternelle. La moitié des décès maternels au Botswana et en Afrique du Sud sont dus au VIH. Cela nous rappelle que nous devons œuvrer en faveur d’une approche de santé unifiée, qui appelle les programmes de santé maternelle et infantile et les programmes de lutte contre le VIH, ainsi que les programmes de lutte antituberculeuse, à travailler ensemble pour réaliser leur objectif commun. »

L’épidémie de sida est en pleine évolution, et les programmes de prévention du VIH ne s’adaptent pas assez rapidement aux changements

Le double rapport montre également que le visage de l’épidémie est en train de changer et que les activités de prévention ne suivent pas. Par exemple, l’épidémie en Europe orientale et en Asie centrale, qui se caractérisait auparavant par la consommation de drogues injectables, se propage désormais aux partenaires sexuel(le)s des personnes qui s’injectent des drogues. De même, dans certaines parties de l’Asie, l’épidémie, autrefois alimentée par une transmission du virus par le biais du commerce du sexe et de la consommation de drogues injectables affecte de plus en plus les couples hétérosexuels.

Les données indiquent que peu de programmes de prévention du VIH existent à l’intention des personnes de plus de 25 ans, des couples mariés ou des personnes vivant au sein de relations stables, des veufs(ves) et des divorcé(e)s. Ce sont les groupe mêmes au sein desquels une prévalence élevée du VIH a été constatée dans nombre de pays d’Afrique subsaharienne. Au Swaziland par exemple, les personnes de plus de 25 ans représentaient plus des deux tiers des infections chez l’adulte, et pourtant rares sont les programmes de prévention conçus à l’intention des personnes plus âgées.

Les fonds consacrés à la prévention du VIH constituent désormais le pourcentage le plus faible des budgets de nombreux pays. Par exemple au Swaziland, à peine 17% du budget total pour le sida ont été dépensés pour la prévention malgré un taux national de prévalence du VIH de 26%. Au Ghana, le budget alloué à la prévention a été coupé de 43% en 2007 par rapport aux niveaux de 2005.

Renforcer les capacités : un nouveau site pour l’établissement de réseaux à l’intention de la communauté mondiale des personnes œuvrant dans le domaine du sida

En s’appuyant sur la nécessité de maximiser les résultats et de mieux connecter les 33,4 millions de personnes vivant avec le VIH et les millions de personnes qui participent à la riposte au sida, l’ONUSIDA a lancé AIDSspace.org. Ce site de maillage social est ouvert à la communauté et gratuit.

AIDSspace.org vise à élargir les réseaux informels et établis afin d’inclure davantage de personnes intéressées par le VIH pour maximiser les ressources en faveur d’une riposte plus forte au sida. Le principe sur lequel se fonde AIDSspace est simple : si des centaines de millions de personnes peuvent se connecter à certains des sites les plus populaires de réseaux sociaux (par ex., Facebook, LinkedIn, MySpace, Twitter, YouTube) pour échanger des idées et afficher et partager des messages, ils peuvent en faire de même pour des contenus liés au VIH – notamment politiques clés, études de cas, matériels multimédias, affiches de conférences, rapports et autre documentation essentielle. Les utilisateurs peuvent également trouver et afficher des postes et des examens portant sur des prestataires de services sur AIDSspace.org.

L’ONUSIDA est un programme novateur qui rassemble les efforts et les ressources du Secrétariat de l’ONUSIDA et de 10 organisations du système des Nations Unies dans la riposte au sida. Le Siège du Secrétariat se trouve à Genève, Suisse, et le programme emploie du personnel sur le terrain dans plus de 80 pays. Les Coparrainants de l’ONUSIDA sont : le HCR, l’UNICEF, le PAM, le PNUD, l’UNFPA, l’UNODC, l’OIT, l’UNESCO, l’OMS et la Banque mondiale. La priorité numéro un pour l’ONUSIDA consiste à contribuer à la réalisation des engagements mondiaux en faveur de l’accès universel à des interventions complètes pour la prévention, le traitement, les soins et l’appui en matière de VIH. Consultez le site web de l’ONUSIDA sur www.unaids.org

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est l’autorité directrice et coordonnatrice, dans le domaine de la santé au sein du système des Nations Unies. Elle est chargée de diriger l’action sanitaire mondiale, de définir les programmes de recherche en santé, de fixer des normes et des critères, de présenter des options politiques fondées sur des données probantes, de fournir un soutien technique aux pays et de suivre et d’apprécier les tendances en matière de santé. Pour de plus amples informations, veuillez consulter www.who.int

AIDSspace.org est une communauté en ligne destinée à connecter les gens, partager des connaissances, et accéder à des services à l’intention des 33,4 millions de personnes vivant avec le VIH et des millions d’autres qui font partie de la riposte. Inscrivez-vous aujourd’hui même sur www.aidsspace.org

La tendance sur huit ans indique une baisse des n

Coparrainants:

OMS


Centre de presse:

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Reportages:

Perspectives sida 2010 : un nouveau regard sur l'épidémie de VIH et la riposte au sida (24 novembre 2009)


Contact:

Sophie Barton-Knott
Tél: +41 22 791 1697
Email: bartonknotts@unaids.org


Publications:

Le point sur l'épidémie de sida 2009 (pdf, 3 mb)

Perspectives sida 2010 (pdf, 4 mb)

Feature Story

Outlook 2010 : un nouveau regard sur l'épidémie de VIH et la riposte au sida

24 novembre 2009

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L'épidémie de VIH à laquelle le monde est confronté aujourd'hui a clairement changé de visage par rapport à 1996, année du pic de l'épidémie. 33,4 millions de personnes vivent désormais avec le VIH dans le monde. Malgré les 2,7 millions de nouvelles infections en 2008, la bonne nouvelle est que ce nombre a diminué de 17% sur les huit dernières années.

La riposte au sida a enregistré de nombreux succès ces derniers temps, notamment l'augmentation de la couverture des traitements du VIH et de l'accès aux services de prévention de la transmission mère-enfant, ainsi que des signes d'une baisse de l'incidence du VIH dans certaines régions. A l'heure actuelle cependant, cinq nouvelles personnes sont infectées par le VIH pour deux personnes mises sous traitement dans le monde.

Il est donc vital de maintenir et même d'accélérer le rythme de la riposte au sida, si nous voulons voir des changements réels dans la vie, les aspirations et le devenir des individus.

Outlook 2010, un nouveau rapport publié aujourd'hui, explore de nouvelles idées et examine de nouvelles façons d'utiliser les données recueillies dans le rapport complémentaire Le point sur l'épidémie de sida 2009.

Outlook 2010 donne une vue d'ensemble de l'épidémie avec des statistiques mondiales et régionales, mais contient également des analyses exposant l'interprétation de l'ONUSIDA et examine sous des angles différents les données contenues dans le rapport plus détaillé intitulé Le point sur l'épidémie de sida 2009.

Sur la couverture de Outlook 2010 figure Prudence Mabele, la première femme noire d'Afrique du Sud à avoir divulgué publiquement son statut sérologique en 1992 parce qu'elle en avait « assez du silence et de la stigmatisation entourant le VIH », comme elle l'a dit elle-même. Dix-neuf ans plus tard, Prudence, que nous avons suivie pendant une journée, est la directrice exécutive du Réseau des femmes séropositives, un réseau qu'elle a créé en 1996.

La publication pose également un certain nombre de questions courageuses appelant une réponse : Comment utiliser notre connaissance de l'épidémie de VIH et de la riposte au sida pour mettre en place des programmes plus efficaces à l'échelon national ? Comment faire une vraie différence avec une prévention du VIH plus judicieuse ? Quelles sont les caractéristiques d'une mauvaise loi d'un point de vue des droits de l'homme ?

Le rapport contient un article intitulé « Où va l'argent du sida ? », qui traite de l'utilisation des fonds consacrés à la riposte au sida, et un articule intitulé « Participer au changement », qui aborde en profondeur les questions relatives à la jeunesse, la sexualité et les changements comportementaux actuels, le tout accompagné de photographies et de témoignages poignants décrivant la situation critique de certaines personnes. 

Un entretien intime avec le Directeur exécutif de l'ONUSIDA, M. Michel Sidibé, apporte une unité à l'ensemble du rapport. M. Sidibé, dont la première année à la tête de l'Organisation arrive son terne, nous fait part des changements qu'il observe et de la manière dont la persévérance de l'esprit humain l'anime au quotidien. Dans ce tête à tête avec le lecteur, M. Sidibé renouvelle son engagement à intensifier sa propre action ainsi que celle de l'ONUSIDA et du monde entier, dans le but d'obtenir toujours plus de résultats dans la riposte au sida.

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Michel Sidibé salue les progrès accomplis par la Chine dans la riposte au sida

24 novembre 2009

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UNAIDS Executive Director, Michel Sidibé signs a red ribbon banner at the ITPC Positive Commitment Award Ceremony in Shanghai, China on 23 November 2009. Credit: UNAIDS

Au cours de sa tournée dans le pays, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a félicité la République populaire de Chine, qui, en dépit de la crise financière mondiale, a augmenté ses dépenses publiques consacrées à la prévention et aux soins en matière de VIH, alors que d’autres pays sont en train d’évaluer les risques que présentent des réductions budgétaires.

À l’ouverture de la cinquième conférence de l’International Cooperation Programme on AIDS (programme de coopération internationale en matière de sida) à Shanghai, M. Sidibé a prononcé une allocution dans laquelle il a complimenté le pays avec ces mots : « Les progrès de la Chine ont le potentiel de dynamiser une riposte au sida qui pourrait servir d’exemple au monde entier. »

Le monde se réjouit de pouvoir compter sur le rôle accru de la Chine en matière de gouvernance mondiale ainsi que sur son leadership dans le cadre de la riposte mondiale au sida.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Étaient également présents à la conférence le Dr Chen Zhu, Ministre chinois de la Santé, M. Han Zheng, Maire de Shanghai, le Dr Ren Minghui, Sous-directeur chargé de la Coopération internationale, le Dr Wu Zunyou du Centre national pour la prévention et la lutte contre le VIH/sida (Chine) et le Dr Bernard Coquelin de l’UNFPA.

Dans le cadre de cette tournée, M. Sidibé avait déjà tenu une réunion bilatérale avec le Dr Chen Zhu, Ministre chinois de la Santé, et salué les progrès accomplis par le pays dans la riposte au sida.

Alors qu’on estime que la prévalence du VIH au sein de l’ensemble de la population en Chine est inférieure à 0,1%, l’épidémie ne cesse de croître – les nouvelles infections étant pour la plupart associées à la consommation de drogues injectables et à la transmission par voies sexuelles.

Les hauts responsables chinois, notamment le Président Hu Jintao et le Premier ministre Wen Jiabao, ont, au fil des ans, montré leur attachement à la lutte contre l’épidémie de sida. Le budget de l’État alloué à la prévention et aux soins en matière de VIH a été augmenté, passant de CNY 390 millions (soit USD 48,75 millions) en 2003 à CNY 983 millions (soit USD 144,13 millions) en 2008. Le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a récemment consenti à verser la somme d’USD 500 millions à la Chine, afin qu’elle élargisse ses programmes de prévention, traitement et soins en rapport avec le VIH.

M. Sidibé a ajouté : « Le monde se réjouit de pouvoir compter sur le rôle accru de la Chine en matière de gouvernance mondiale ainsi que sur son leadership dans le cadre de la riposte mondiale au sida. » Le pays a réussi à réduire ses taux de mortalité juvénile et maternelle ainsi que ses taux de prévalence du VIH, de la tuberculose et du paludisme, qui comptent désormais parmi les plus faibles.

Dans le cadre de la politique « Four Frees and One Care » que la Chine a mise en place, des services de conseil, de test et de prévention de la transmission mère-enfant sont fournis gratuitement, des traitements antirétroviraux sont administrés à titre gracieux, les frais de scolarité des enfants devenus orphelins à cause du sida sont pris en charge, et des soins sont administrés aux personnes vivant avec le VIH dans 127 structures à travers le pays.

En outre, la Chine compte le plus grand nombre de dispensaires proposant des traitements de substitution en matière de drogues et de programmes de commercialisation parallèle des seringues de toute l’Asie.

S’agissant du programme national de lutte contre le sida, M. Sidibé a précisé : « L’ampleur de ces changements me fait espérer, ainsi qu’à beaucoup d’autres, que la Chine pourra réaliser des progrès spectaculaires dans d’autres domaines de l’accès universel, pour peu que telle soit sa volonté. Et je suis convaincu que c’est le cas. »

Le Directeur exécutif a lancé un appel pour que les droits de l’homme, l’équité et la participation de la société civile et des communautés touchées soient respectés dans tous les volets de la riposte au sida.

Lors d’une conférence de presse ayant eu lieu dans la journée, M. Sidibé avait annoncé la publication de deux rapports : Perspectives sida 2010 et Le point sur l’épidémie de sida 2009. Ont également assisté à la conférence, qui a été retransmise sur le Web en direct depuis Shanghai, le Dr Chen Zhu, Ministre chinois de la Santé, le Dr Hiroki Nakatani, Sous-directeur général du Département VIH/sida, tuberculose, paludisme et maladies tropicales négligées de l’OMS et Mme Zhao Chunki, travailleuse sociale.

Le Directeur exécutif a prévu de s’entretenir avec le vice-Premier ministre chinois, M. Li Keqiang, et de présenter, dans ses grandes lignes, l’indicateur de stigmatisation des personnes vivant avec le VIH en Chine, un recueil de données sur la stigmatisation et la discrimination dont sont victimes ces personnes dans le pays.

Au cours de la semaine, M. Sidibé participera également au lancement de deux supports utilisés dans le cadre d’une campagne de sensibilisation au sida, à savoir une affiche et un message du service public délivré par une vedette du basket-ball et un groupe de personnes vivant avec le VIH.

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La tournée du Directeur exécutif de l’ONUSIDA en Chine démarre avec un accent sur la société civile

23 novembre 2009

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Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, a participé, aux côtés de représentants de l’État, de personnes vivant avec le VIH et d’organisations internationales, à une table ronde visant à examiner les enjeux et les perspectives liés à l’avenir du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en Chine ainsi que le plan stratégique national du pays. Shanghai, 23 novembre 2009.
Photo : ONUSIDA

Cette semaine, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Michel Sidibé, est arrivé à Shanghai pour la première étape d’une tournée en Chine. Au cours de celle-ci, il se rendra dans deux ville, Shanghai et Beijing, rendra public le rapport Le point sur l’épidémie de sida 2009 et s’entretiendra avec de nombreux partenaires de premier plan issus du gouvernement chinois et de la société civile. Le Directeur exécutif a entamé sa tournée par une cérémonie de remise de prix organisée par le bureau de la Chine de la Coalition internationale de la préparation au traitement (ITPC), un organisme qui œuvre à l’amélioration des conditions d’accès au traitement des personnes vivant avec le VIH aux niveaux local, régional et international.

À la cérémonie, des distinctions ont été décernées à des personnalités de la société civile, des agents du milieu médical, des représentants de l’État et des organismes, pour la contribution exceptionnelle qu’ils ont apportée à la riposte au sida en Chine dans les domaines de la mobilisation communautaire, du traitement et des soins et de la mise en œuvre de politiques.

Le docteur Cai Weiping, réputé pour les travaux qu’il conduits avec des personnes vivant avec le VIH, s’est vu accorder une récompense pour son action en matière de traitement et de soins. En recevant son prix, il a déclaré : « Depuis 26 ans que j’exerce la fonction de médecin, on m’a décerné beaucoup de distinctions, mais celle-ci est la première que je reçois de la communauté ou de mes patients. Ce n’est ni du gouvernement ni d’un hôpital qu’un médecin reçoit sa plus belle récompense, mais bel et bien des patients. »

Quand j’écoutais s’exprimer les personnes qui travaillent d’arrache-pied et s’emploient à donner la parole à ceux qui n’ont pas la possibilité de se faire entendre, j’ai eu l’impression que leur motivation ne résidait pas dans une récompense, mais dans le fait de sauver des vies, de mettre en place une justice sociale et de redonner sa chance à chacun.

Michel Sidibé, Directeur exécutif de l’ONUSIDA

Michel Sidibé a placé le dévouement des récipiendaires sur le devant de la scène. « Il me semble que ce qui est en jeu aujourd’hui, c’est le rétablissement de la dignité », a-t-il déclaré. « Quand j’écoutais s’exprimer les personnes qui travaillent d’arrache-pied et s’emploient à donner la parole à ceux qui n’ont pas la possibilité de se faire entendre, j’ai eu l’impression que leur motivation ne résidait pas dans une récompense, mais dans le fait de sauver des vies, de mettre en place une justice sociale et de redonner sa chance à chacun. »

Après avoir remis les prix, Michel Sidibé a déjeuné avec des professionnels et des volontaires d’organisations de la société civile de Shanghai. Étaient également présents des représentants d’organismes qui collaborent avec diverses populations clés, telles que les professionnel(le)s du sexe, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transsexuelles.

Au cours du déjeuner, le Directeur exécutif s’est intéressé aux problèmes et difficultés que rencontrent ces populations et les organisations qui leur viennent en aide. Les participants étaient d’avis que la société civile pouvait apporter une contribution beaucoup plus importante à la riposte au sida non seulement à Shanghai mais aussi dans toute la Chine. Nombre d’entre eux estimaient que le gouvernement chinois devait collaborer plus étroitement avec les organisations non gouvernementales (ONG) et d’autres partenaires de la société civile, afin d’entrer en contact avec des populations clés, comme les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues, et de leur fournir des services. Ces populations sont souvent réticentes à rechercher des services ou à accepter l’aide des organes de l’État, notamment en raison du fait que leur comportement est souvent criminalisé, ce qui a pour conséquence de les couper des services vitaux de prévention, de traitement et de soins.

Michel Sidibé a débattu de ces questions et fait savoir qu’il partageait ces opinions, en insistant sur l’importance fondamentale de la participation des ONG aux ripostes nationales au sida, notamment à l’élaboration de politiques et à la mise en place de services de prévention, de traitement et de soins. Le Directeur exécutif a félicité les participants pour leurs actions, tout en leur expliquant qu’il n’était pas aisé de parvenir à des changements sociaux ni de s’attaquer à des attitudes fortement ancrées dans les mentalités – deux entreprises qui demandent de la patience et de la détermination. Il les a néanmoins encouragés à poursuivre la lutte qu’ils mènent pour atteindre ces objectifs essentiels.

La tournée du Directeur exécutif de l’ONUSIDA en

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Un cadre de suivi et d’évaluation du VIH pour le secteur de l’éducation

23 novembre 2009


Photo: ONUSIDA/L. Taylor

Le secteur de l’éducation tient une place importante dans les ripostes nationales à l’épidémie de VIH. Pourtant, cette contribution n’est souvent ni bien saisie ni appréciée à sa juste valeur, en raison de l’insuffisance de données disponibles et des difficultés que présente leur évaluation ainsi que du manque d’entente sur les indicateurs de base relatifs à ce secteur.

En vue d’aider les ministères de l’Éducation et leurs partenaires à évaluer les progrès et les résultats des actions en la matière, un grand nombre d’experts internationaux se sont réunis les 9 et 10 novembre à Londres, dans l’objectif d’élaborer un cadre de suivi et d’évaluation (S&E) relatif aux ripostes au VIH mises en œuvre par le secteur de l’éducation. Ce cadre vise à permettre aux ministères de l’Éducation et à d’autres partenaires de décrire et de mesurer les réalisations et résultats principaux du secteur de l’éducation en matière de programmes, en facilitant la mise en place d’interventions efficaces et axées sur les résultats.

Les experts qui se sont rassemblés dans le cadre de cette réunion, organisée par le Partnership for Child Development (PCD) de l’Imperial College pour le compte du Groupe de travail sur les indicateurs de l’Équipe de travail interinstitutions (ETII) de l’ONUSIDA sur l’éducation, sont dotés d’un savoir-faire pertinent dans le domaine du S&E et des ripostes du secteur de l’éducation ainsi que d’une solide expérience en matière de programmes. Des administrateurs de programmes d’Afrique australe, d’Amérique latine et des Caraïbes, et d’Asie du Sud et du Sud-Est étaient également présents.

Il est essentiel de trouver des solutions adéquates pour le suivi et l’évaluation des ripostes au VIH mises en œuvre par le secteur de l’éducation, si celui-ci souhaite offrir un “vaccin social” à l’épidémie en enseignant un savoir et des compétences individuelles qui peuvent empêcher l’infection à VIH.

Michael Beasley, directeur du Partnership for Child Development (PCD) de l’Imperial College de Londres

La réunion s’inscrivait dans le prolongement d’un examen des indicateurs utilisés pour le suivi des ripostes au VIH du secteur de l’éducation, effectué par le PCD pour le compte du Groupe de travail sur les indicateurs de l’ETII sur l’éducation. Elle a aussi permis de contribuer aux travaux réalisés actuellement par une grande variété de partenaires dans le cadre de l’Initiative FRESH (Concentrer les ressources sur une santé scolaire efficace) pour élaborer un cadre de S&E relatif aux interventions de santé et de nutrition en milieu scolaire et aux programmes de prévention du VIH.

La réunion a non seulement permis de trouver un accord sur un ensemble judicieusement choisi de priorités pour le S&E des activités du secteur, mais elle a également abouti à un consensus sur les indicateurs à privilégier.

Parmi les indicateurs ayant fait l’objet d’un examen figurent ceux qui peuvent permettre au secteur de l’éducation de traiter les questions suivantes :

1. Dans le cadre d’une riposte nationale au sida, le secteur de l’éducation a-t-il mis en place une action catalysée et orientée par une politique, une stratégie et des ressources ?

2. L’éducation en matière de VIH et de santé sexuelle et reproductive fait-elle l’objet d’une matière prévue dans les programmes scolaires ? Cette matière est-elle obligatoire et soumise à une évaluation ?
 Les compétences psychosociales liées au VIH sont-elles enseignées dans le cadre scolaire ?

3. Les éducateurs reçoivent-ils une formation sur le VIH avant l’emploi et en cours d’emploi (formation personnelle) et sur la façon de transmettre des connaissances sur le VIH aux élèves ?

4. Le secteur de l’éducation facilite-t-il le recours des apprenants et des éducateurs aux services de test, traitement, soins et appui ? Des dispositions sont-elles prises pour que les écoles constituent des environnements sûrs et protecteurs ?

En plus de procéder à l’examen d’indicateurs permettant d’évaluer ces résultats à court terme, le groupe s’est penché sur les résultats intermédiaires, tels que les connaissances sur le VIH, et les résultats à long terme, comme l’âge du premier rapport sexuel.

Le projet de cadre de S&E et les indicateurs proposés seront présentés à l’ETII de l’ONUSIDA sur l’éducation lors de sa réunion, qui aura lieu du 2 au 4 décembre 2009 à Berlin (Allemagne). Les prochaines étapes consisteront notamment à tester, sur le terrain, les nouveaux indicateurs proposés et à réviser la définition des indicateurs existants. Ces actions seront lancées par des membres du Groupe de travail sur les indicateurs de l’ETII sur l’éducation début 2010, d’entente avec des ministères de l’Éducation et des partenaires nationaux.

« Il est essentiel de trouver des solutions adéquates pour le suivi et l’évaluation des ripostes au VIH mises en œuvre par le secteur de l’éducation, si celui-ci souhaite offrir un “vaccin social” à l’épidémie en enseignant un savoir et des compétences individuelles qui peuvent empêcher l’infection à VIH », a affirmé Michael Beasley, directeur du PCD de l’Imperial College. « On estime que les jeunes qui ne reçoivent pas une éducation de base ont plus que deux fois plus de chances d’être infectés que les autres. L’instruction réduit en outre la vulnérabilité des filles, et chaque année de scolarisation représente un gain non négligeable en matière de protection. »

Donner aux jeunes les moyens de se protéger contre le VIH est un des neuf domaines prioritaires que l’ONUSIDA et ses Coparrainants ont définis et qui figurent dans le document Une action conjointe en vue de résultats – Cadre de résultats de l’ONUSIDA, 2009–2011.

Créée en 2002, l’ETII de l’ONUSIDA sur l’éducation est convoquée par l’UNESCO et se compose des Coparrainants de l’ONUSIDA ainsi que d’autres organisations multilatérales, d’organismes bilatéraux, de donateurs privés et de partenaires de la société civile. Elle vise à l’intensification et à l’amélioration d’une riposte du secteur de l’éducation qui soit coordonnée et harmonisée.

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Les coalitions des entreprises contre le sida renforcent la riposte du secteur privé au sida en Asie

23 novembre 2009

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Participants at the second regional meeting of Business Coalitions on AIDS held in Bangkok, Thailand on November 17 - 18 2009.
Credit: UNAIDS

Les coalitions des entreprises contre le sida apparaissent comme étant une plate-forme efficace permettant au secteur privé de riposter à une épidémie de VIH et de renforcer leurs efforts en matière de responsabilité sociale d'entreprise.

Pour faire le point sur les avancées réalisées par les coalitions des entreprises contre le sida dans la région Asie-Pacifique et pour veiller à ce que les normes soient protégées à mesure que les services sont développés par ces coalitions, l'ONUSIDA, la coalition des entreprises Asie-Pacifique et la coalition des entreprises asiatiques contre le sida ont organisé une réunion régionale des coalitions des entreprises contre le sida à Bangkok (Thaïlande) les 17 et 18 novembre 2009.

«Cette réunion entre coalitions des entreprises de la région Asie-Pacifique a constitué une occasion extraordinaire pour les coalitions d'apprendre les unes des autres et de trouver les moyens d'améliorer la contribution du secteur privé à la riposte au sida», a déclaré Stephen Grant, Directeur général de la coalition des entreprises d'Asie-Pacifique contre le sida.

Plus de 20 participants se sont réunis pour débattre des principaux problèmes autour des activités et des services proposés par les coalitions des entreprises contre le sida dans la région, des difficultés rencontrées et des perspectives qui s'ouvrent, ainsi que des partenariats et relations clés avec les acteurs nationaux et internationaux. Les participants ont également analysé l’impact et la valeur de la coalition des entreprises contre le sida, leurs modèles économiques (membres et modèles de financement), leur structure organisationnelle et leur gouvernance, ainsi que le travail de plaidoyer qu'elles accomplissent.

Renforcer la riposte du secteur privé au sida

Même si certaines sociétés luttent déjà contre le VIH sur le lieu du travail, d'autres ne savent pas que faire pour commencer à atténuer les risques. Les coalitions des entreprises apparaissent comme les plus à même de combler cet écart et de fournir au secteur privé les outils et processus nécessaires pour lutter efficacement contre le VIH sur le lieu du travail et dans les communautés environnantes. Les ripostes globales des entreprises se voient dans les politiques d'entreprise relatives à la gestion du VIH. Les entreprises mettent l'accent sur la prévention par l'éducation par les pairs, la fourniture de traitements antirétroviraux et l’appui fourni aux membres du personnel touchés et aux personnes à leur charge.

«Les personnes qui sont au cœur de l'épidémie sont notamment des hommes mobiles et qui ont des relations sexuelles avec plusieurs partenaires. Beaucoup d'entre eux sont des travailleurs employés par des milliers d'entreprises et d'établissements industriels d'Asie et du Pacifique. Parvenir à eux par le biais de programmes sur le lieu du travail bien conçus est une bonne manière de lutter contre l'épidémie. Les coalitions des entreprises sont bien placées pour jouer un rôle directeur dans ce domaine», a déclaré Prasada Rao, Directeur de l’équipe d’appui de l'ONUSIDA pour l'Asie et le Pacifique.

Les ripostes des entreprises peuvent débuter sur le lieu de travail et, au-delà de cela, prendre la forme de partenariats bien développés avec des entreprises, des associations d'entreprises, des communautés et des autorités gouvernementales afin de constituer un partenariat public-privé qui renforcera les efforts de la société pour lutter contre l'épidémie.

À cet atelier ont participé les coalitions du Cambodge, d'Indonésie, de Malaisie, du Myanmar, de Papouasie-Nouvelle-Guinée, de Singapour, de Thaïlande et du Vietnam, et les coalitions régionales (coalition des entreprises d'Asie-Pacifique et coalition des entreprises asiatiques contre le sida) ainsi que des représentants du secteur privé et du Bangladesh, d'Indonésie, du Népal, des Philippines et de Sri Lanka. Le réseau Asie-Pacifique des personnes vivant avec le VIH/sida, le Fonds mondial, l’OIT, le Burnet Institute (institut de recherche médicale et de santé publique de pointe en Australie) et l'Alliance contre le VIH ont aussi participé à cet atelier.

L'un des résultats de cette réunion sera un manuel conçu pour aider les coalitions des entreprises contre le sida à établir les priorités et les mesures suivantes. Il orientera les coalitions pour qu'elles sachent: où trouver une aide technique (et de quelle nature) afin de surmonter les obstacles; comment veiller à encourager les programmes durables soutenant la riposte nationale au sida et cibler les communautés les plus vulnérables, etc.

La première coalition des entreprises contre le sida a été créée en Thaïlande en 1993. Aujourd'hui, il en existe 47 dans le monde entier ainsi que quatre coalitions d'entreprises régionales. Dans la plupart des pays d'Asie-Pacifique, une coalition des entreprises contre le sida existe désormais sous plusieurs formes et à plusieurs stades de développement.

Cette deuxième réunion régionale était le suivi de la réunion de 2003 sur les coalitions des entreprises contre le sida qui s'était déroulée à Bali et avait réuni 55 participants de 11 pays: Afrique du Sud, Cambodge, Chine, Fidji, Indonésie, Kiribati, Philippines, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Thaïlande et Vietnam.

Les coalitions des entreprises contre le sida ren

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Très bon accueil de l’exposition de photographies prises par des femmes vivant avec le VIH, lors du vernissage à New York

20 novembre 2009

20091120_NewYork_260_200.jpg “Circle in the sun” from The House is Small but the Welcome is Big exhibition
Credit: www.thehouseissmall.org/Aires

Le 17 novembre, l'ONUSIDA a accueilli une réception à l'occasion du vernissage de l'exposition intitulée The House Is Small But The Welcome Is Big (la maison est petite mais l'accueil est chaleureux), projet de Venice Arts, basée à Los Angeles, qui présente plus de 40 photographies extraordinaires prises par des femmes sud-africaines vivant avec le VIH et des enfants mozambicains qui ont perdu leurs deux parents du sida. Cette exposition se trouve au siège de l'ONU à New York.

Elle dure jusqu'au 11 décembre et montre les espoirs et les aspirations des personnes touchées par l'épidémie, ainsi que la discrimination et la stigmatisation associées au VIH. Assortie de panneaux biographiques, l'exposition raconte la vie quotidienne de 15 femmes et de 18 enfants confrontés à des difficultés considérables à cause du VIH. Les photos sont empreintes d'austérité et d'espoir à la fois, elles sont vivantes et éloquentes. Certaines sont difficiles à regarder. Toutes sont difficiles à ignorer.

cette exposition rappelait les propos du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki–moon: «Le VIH concerne tout le monde. Il ne s'agit pas de «nous» contre «eux». Il n'y a pas d’«eux», il n'y a que «nous», unis.»

Bertil Lindblad, Directeur du bureau de l'ONUSIDA à New York

Bertil Lindblad, Directeur du bureau de l'ONUSIDA à New York, a déclaré que cette exposition rappelait les propos du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki–moon: «Le VIH concerne tout le monde. Il ne s'agit pas de «nous» contre «eux». Il n'y a pas d’«eux», il n'y a que «nous», unis.» Cette exposition est l'un des nombreux événements qui se tiennent dans le monde entier pour célébrer la Journée mondiale sida le 1er décembre.

20091120_NewYork_hand_260_200.jpg “The Mozambican handshake” from The House is Small but the Welcome is Big exhibition
Credit: www.thehouseissmall.org/Farida

Neal Baer, M.D., producteur exécutif/scénariste nommé aux Emmy Awards pour la série télévisée Law and Order: Unité spéciale, et cofondateur du projet, a déclaré: «ces femmes et ces enfants ont beaucoup à dire par ces images sur ce que cela représente de vivre seul et d'élever seul des frères et sœurs plus jeunes. C'est la vérité crue concernant le sida. Des millions d'enfants grandissent sans les conseils ou l'amour de l'un des parents ou des deux parents, et beaucoup assument des responsabilités parentales.» Stéphanie March, star de la série, a rejoint le Dr Baer lors de cet événement.

L'Ambassadeur Baso Sangqu, Représentant permanent de l'Afrique du Sud auprès des Nations Unies, a aussi participé à la réception.

Le titre de cette exposition vient de l'une des photographies de Funeka Nceke, âgée de 28 ans, du Cap. Sur le mur de chez son ami, il y a un tissu brodé qui dit The House Is Small But the Welcome Is Big (la maison est petite mais l'accueil est chaleureux). Funeka habite dans une cabane dépourvue d'électricité ou d'eau courante avec ses deux enfants et deux autres membres de sa famille.

Une magnifique photo intitulée Mes souvenirs montrent deux mains qui touchent avec douceur de vieilles photographies en noir et blanc. «On y voit les photos de mes parents, qui montrent leur passé. Je montre à tout le monde mes parents [lorsqu'ils étaient] vivants grâce à ces photos, ce qui est une grande joie pour moi », a déclaré Joaquim Macamo, le photographe âgé de 16 ans. Il a perdu ses deux parents du sida en 2001 et vit avec sa sœur de 20 ans.

Cette exposition a fait le tour du monde: des villes comme New York; Los Angeles, Oakland et Palo Alto en Californie; Boston dans le Massachusetts; Colorado Springs et Denver au Colorado; Tallahassee en Floride; Maputo au Mozambique; Toronto au Canada; Mexico au Mexique; et Paris en France l’ont notamment accueillie.

Venice Arts, organisation primée, mène des programmes novateurs en matière de photographie documentaire, de réalisation de films et de média/arts numériques depuis 1993. Cette organisation met aussi en place des projets de photographie documentaire avec les adultes et les enfants –qui prennent les photos-, et co-dirige l'Institut pour l'autonomie photographique en collaboration avec l’Annenberg Center for Communication Leadership de l'Université de Californie du Sud.

Très bon accueil de l’exposition de photographies

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